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Au cœur de la Tempête.


Du côté des Marines.

Suite à ma mésaventure sur Rengoku, me voilà sur Elysia avec l'intime conviction que Ral ZAREK, mon némésis, s'y cache. Je suis même sûr qu'il prépare quelque chose, car il s'est donné tant de mal pour atteindre cet endroit si reculé, malgré le fait que je sois derrière lui. Même si j'ai été à deux doigts de le coffrer la fois d'avant, il renonce pas à son projet et semble tellement sûr de lui. Et le pire, c'est pas de l'obstination comme je pourrais le faire si bien, c'est du calcule sur du long terme. Ce qui me réconforte à l'idée qu'il prépare quelque chose d'ambitieux, c'est que je l'ai vu détenir Vladim TESLA en compagnie de pirates d'envergure. Si le fameux Végapunk en personne est dans ses filets, c'est clairement pas pour demander une rançon! Il gagne assez d'argent avec les Fruits du Démon qu'il revend. Non, c'est sans doute pour l'utiliser. Et qui sait ce qu'il mijote?

Ça a été dur d'arriver jusqu'ici, mais il reste encore beaucoup à faire. On a laissé le navire en mer et on a utilisé des grappins et des harpons pour se faire une échelle. Maintenant, on récupère du matos depuis le bateau pour faire face aux dangers que représentent cette île. Ce lieu est censé être désert, mais avec mon rival dans les environs, 'faut s'attendre à tout. Pendant que j'attends que mes hommes se préparent, je fais le point avec l'équipe de surveillance et les éclaireurs qui reviennent de leur repérage.

— « Commandant. Nous avons fait un périmètre de sécurité. Nous signalons rien d'anormal pour le moment. »
« Baissez pas votre vigilance pour autant. Je vous rappelle que nous sommes en terrain ennemi. Je serais pas étonné d'y voir un comité d'accueil prêt à nous repousser. »
— « À vos ordres. »

Je me tourne ensuite vers mes soldats qui ont exploré les environs.

— « Nous avons repéré une rivière. Ça semble être le seul accès au reste de l'archipel. La jungle est trop épaisse pour se permettre de s'y aventurer. »
« Est-elle assez profonde pour faire circuler un sous-marin? »
— « Aucune idée, mais ça grouille de bestioles. »

Je suis pas vraiment satisfait de la réponse, mais pour l'instant, j'ai rien de mieux. Comme j'embarque tous mes hommes dans cette histoire, il est pas question de faire de la merde. Je suis conscient de leur demander trop, mais ils ont signé pour ça. Cela dit, à défaut de pouvoir les distribuer à tout l'équipage, j'ai demandé à mes ingénieurs de concevoir quelques armures exosquelettes paratonnerres basées sur celle de Moïra WORSLEY, la responsable de cette équipe. C'est elle qui supervise tout ce qui touche de près ou de loin à de la cybernétique. Et en cas de souci, je peux toujours faire appel à elle pour me rafistoler fissa. Ces engins nous permettront de faire face à la foudre de Ral.

« Moïra? »

Elle termine un soudure et se tourne vers moi, relevant ses lunettes de protection.

— « Baal? »
« Les modifications sont-elles faites? »
— « Assurément. »
« Tant mieux. Quant tu auras une minute, tu pourras vérifier mon attirail? »

C'est toujours ça de pris, mais on est mal équipé. Même si j'ai fait appel à la 102ème pour nous épauler, ça reste maigre. C'est pas tant les hommes qui manquent, mais l'équipement adéquat. Et mes gars commencent à être nerveux. Karen LYONS, ma seconde et navigatrice, les rassurent avec sa sœur Rebecca. En plus de devoir gérer la foudre, 'faut aussi gérer le vent. C'est au cœur de la tempête que nous allons. Et ça annonce rien de bon. Moi-même je commence à douter, et j'aime pas ça. Je le cache pour pas que mes hommes s'inquiètent encore plus. Comme tout est presque prêt, y'a plus qu'à attendre le Colonel KATTAR. J'espère qu'il mesure bien dans quel bourbier je l'ai emmené.


Dernière édition par Baal Z. Aran le Mer 17 Mai 2023 - 6:27, édité 4 fois
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Quelques jours plus tôt, dans le palais du Vice Roi du Nouveau Monde, a Sekan, Capitale du Cercle d'Or.


- Vegapunk capturé par un pirate ?
- Après étude il s’avère que c'est bien plus qu'un simple pirate. Mais plutôt d'une autre puissante coalition que nous n'avons pas vu venir, et qui semble vouloir se lancer comme les autres dans la course au trône d'empereur.
- Une coalition autour de qui ?
- Notre suspect principal est Kal Zarek, un capitaine qui se fait appeler le voleur de foudre.

Autour de la table d'état major que préside l'amiral Fuuryuko, un gratin de vice amiraux et de colonels d'élites comme j'en ai rarement vu ailleurs qu'a Marijoa. Tout le gratin de la marine du Nouveau Monde est la. Et vu la nouvelle qui nous réunit ce n'est guère étonnant. Si nous perdons Vegapunk les conséquences seront douloureuses. Et j'ai dans l'idée qu'au sein de la Brigade Scientifique, ceux qui l'ont laissé se faire prendre sont déjà en train de préparer leur suicide avant le procès.

Cela mis à part, si les conséquences d'une perte seraient désagréable, celui qui retrouvera le plus éminent des chercheurs du GM se verra hautement distinguer...

Comme les autres je feuillette les dossiers que l'on m'a remis. Étonnant qu'un type comme Kal Zarek soit passé si longtemps sous les radars, mais ça rend l'affaire encore plus inquiétante, le dossier sent le coup soigneusement préparé depuis des lustres, le plan longtemps muri dont nous venons seulement de constater les derniers mouvements. Et comme on ne kidnappe pas un scientifique de génie juste pour sa rançon, tout le monde ici doit se poser la même question, quel est le but final de tout ça ? Quel est le coup final surement magistral que prépare Zarek, et a quel point il va nous faire mal si on ne bloque pas le jeu avant ?

Efficace et consciencieux, l'amiral synthétise rapidement les informations connues, en vadrouille pour un test en conditions réelles, Vegapunk et son escorte de Pacifistas sont tombés dans une embuscade taillée pour eux si précisément qu'on a retrouvé que des débris des plus puissantes armes de la marine. Et il est évident que notre prisonnier doit maintenant faire route vers l'endroit ou se cache notre ennemi. Quelque part dans une de ces forteresses que les méchants affectionnent, et qu'ils passent des années à bâtir dans un coin désert de la route de tous les périls.

Et évidemment, c'est pour ça que nous sommes réunis si nombreux.

Secoué comme jamais, le Cipher Pol a dressé en quelques heures une liste exhaustive de tous les endroits ou Kal Zarek pourrait avoir établi une base, on a suivi ses déplacements, mis des points sur tous les endroits ou il est apparu ces dix dernières années, reliés tous ces points par des lignes, rajoutés au listing toutes les iles se trouvant a proximité de ces trajets... Et on se retrouve maintenant avec la moitié des iles de Grand line et du Nouveau Monde qu'il s'agit de rallier au plus vite pour les fouiller à la recherche de notre savant...

Autant essayer de trouver un révolutionnaire à Grey Terminal...

Et pourtant, il doit bien y avoir un moyen de s'en remettre à autre chose qu'au hasard pour être celui qui va tomber sur la gloire non ?


[...]


En mer, en approche d'Elisya

- Vous connaissez bien Kal Zarek monsieur ?
- Le Pirate ? Je n'ai jamais entendu parler de lui.
- Mais vous avez choisi précisément cette destination plutôt que celle qu'on vous a proposé au conseil de guerre monsieur...
- Je vois ce que vous voulez dire. Ce n'est pas pour le pirate que j'ai choisi cette ile, c'est pour le marine.
- Le marine monsieur ? Vous voulez dire le commandant Aran?
- Précisément. S'il y a bien une chose qui est claire dans le dossier de Kal Zarek, c'est que la plupart des pièces y ont étés apportés par le commandant Aran. Alors quand il s'agit de le retrouver, c'est sur lui qu'il me semble judicieux de miser plutôt que sur le hasard. Je n'ai pas la moindre idée de l'endroit ou se trouve notre cible, mais je pense que s'il y a une personne qui le sait, elle est à Elizya juste devant nous.
- Je comprends monsieur. Merci de m'avoir accordé ce moment.
- Prévenez la flotte, je vais m'adresser aux hommes.
- A vos ordres monsieur !

Détournant mon regard de l'immense structure verdoyante qui monte vers le ciel jusqu'aux nuages et dont l'immensité n'a pas cessé de devenir de plus en plus écrasante à mesure que nous approchions de l'ile, je saisis l'escargophone qu'on me tend, laissant quelques secondes aux officiers qui stoppent les manœuvres le temps de ma prise de parole.

- Soldats de la 102eme. Une nouvelle fois le gouvernement mondial et l'état major de la marine nous ont sollicités pour une mission des plus vitales. Nous sommes chargés retrouver et de secourir plus éminent de nos scientifiques, le docteur Vegapunk en personne, et d'éliminer les équipages pirates qui ont réussi à s'emparer de lui.

D’après nos informations, c'est dans les hauteurs de l'ile céleste d'Elysia que pourraient se trouver nos cibles. Nous allons donc sous peu débarquer et entreprendre l'ascension et la fouille de l'endroit, assisté par un détachement de la 101 division d'élite.

Je ne vous cacherais pas que nous allons au devant d'un combat difficile. S'ils sont la, les ennemi seront nombreux, retranchés, préparés, nous lutterons dans un milieu que nous ne connaissons pas, loin de nos navires et de leur puissance de feu. Mais je n'ai nul doute, une fois de plus, fidèle à nos valeurs et a nos traditions d'excellence, nous combattrons et nous vaincrons !

Car nous sommes la 102eme division d'élite. Les gardiens de Marijoa, la lame du Bourreau du Gouvernement mondial, les soldats les plus disciplinés, les plus valeureux et les plus crains de la Marine ! Et nul n'a survécu qui nous ait affrontés.

Colonel Jakku Kattar. Terminé.


Le den den retourne dans sa boite, les hommes aux garde a vous reprennent le travail, pendant que sur la passerelle je distribue les ordres les plus pressants.

- Nous allons mettre la flotte au mouillage à l'écart de l'empreinte de l'ile celeste pour nous assurer qu'on ne nous prendra pas pour cible depuis les hauteurs. Dés que nous serons à l’arrêt nous commencerons le gonflage des dirigeables de la brigade scientifique.

En prévision de l'ascension vers les hauteurs d'Elisya, j'ai fait livrer a Sekan par le train et charger à bord, toute une flotte de dirigeables fournis par la brigade scientifique. De monstrueux ballons destinés à être gonflé par la machinerie a vapeur des cuirassés, dont l'usage habituel est d'augmenter la portée des vigies mais qui vont ici nous permettre d'atteindre les premières iles célestes et d'établir un pont aérien pour y transporter hommes et matériel.

- Dites à la commandante Lin de prendre la tête de la flotte avec ses hommes. A elle d'établir le contact avec la 101 du commandant Aran qui doit être déjà sur place quelque part dans les premiers niveaux , et de prendre le rôle d'éclaireur. Ensuite envoyez les hommes de la lieutenante Alba a terre, ils devront choisir une zone ou nous pourrons débarquer et établir un camp fortifié pour permettre au reste de la division de commencer le va et vient. En cas de rencontre avec l'ennemi ils établiront une tête de pont le temps que nous arrivions en renfort.

Ah, et envoyez un officier inviter en personne l'agent Amaryllis a me rejoindre sur le pont d'état major. Je tiens a ce qu'elle puisse participer à la supervision de l'opération.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14450-dossier-de-jakku-kattar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14339-jakku-kattar
Alors c'est ça la 102ème division d'élite. Au moins, le discours du Colonel Kattar à de quoi donner le ton. Cela m'arrache même un sourire en coin et me ferai presque changer d'avis sur l'incapacité de la marine à mener à bien ses projets... Enfin, je suppose qu'une fois encore je ne me suis pas trompée : la 102ème est belle et bien la division la plus digne de confiance que la marine possède.

Et dire que j'ai failli les intégrer dans ma jeunesse... Mais à bien les voir ensemble, travailler les uns avec les autres, les uns comptant sur les autres... Non clairement, même avec le soutien de ma sœur, je n'aurai jamais pu m'y sentir aussi bien que je le suis au Cipher Pol. Aussi, cela me conforte dans l'idée du fait que je n'ai pas de regret à avoir... Au bout du compte, j'aurai forcément changé de voie avant les événements de 1623 qui ont conduit ma sœur à la mort... Je n'aurai donc rien pu faire pour la sauver.

Mais malgré tout cela, c'est bien avec eux, ses anciens collègues, que je vais effectuer cette mission de sauvetage du chef de notre Brigade Scientifique. Une mission d'une importance capitale qui requiert forcément les forces les plus capables du Gouvernement Mondial. Et il va sans dire qu'au vu du peu d'indice que nous avons sur la localisation de notre cible et de ses ravisseurs, la gloire de ceux qui mettrons la main dessus sera sans pareille... Une gloire que je dois pouvoir attribuer à mon vénérable Ike Basara qui m'a choisie tout particulièrement pour cette mission. Il en va de son honneur auprès des autres étoiles...

Devrais-je dire au colonel et à sa division que s'il n'a pas vu juste quant à notre destination je ferai personnellement en sorte qu'il soit rétrogradé et oublié de tous ? Pas tout de suite... Après tout, Jakku Kattar a connu ma sœur et connaissant Azalée, je suis certaine qu'elle aura su s'en faire un allié, elle qui était aimée de tous. Mais je me réserve cette carte de menace au cas où la motivation de ces troupes me semblerait faiblir...

- Agent Amaryllis ? Le Colonel vous invite à le rejoindre sur le pont d'état major.
- Bien. Je vous suis.

En traversant le pont principal, je sens comme à chaque fois que je me déplace dans ce navire le poids de certains regard. Certains savent qui je suis, bien que la ressemblance avec ma sœur ne soit plus si évidente au vu de mon apparence que j'ai changé au fil des années pour plaire à mon étoile et maître. Une simple question de couleur de cheveux, d'yeux, de coiffure et de style vestimentaire... Et il faut dire que je n'ai pas particulièrement pris le temps de me présenter à la division sous mon véritable nom...

Mais finalement, je suis presque étonnée que cela ne concerne qu'une poignée d'homme sur toute la division. Il faut croire que les rangs de l'élite se renouvelle bien trop souvent pour que les visages soient gravés dans les mémoires... Ma mère, ma sœur... Elles n'étaient finalement que des lieutenants parmi d'autres qui se sont succédés à ce rang.

Les étages du bâtiment se succèdent alors que toute la fourmilière se met en œuvre pour réaliser les directives qui viennent d'être distribué par l'état major. Et moi, invitée de ce navire et électron libre au potentiel de nuisance extrême pour des gens comme eux, je ne suis que spectatrice de leurs manœuvres et cela me va plutôt bien. Étant habituée à gérer mes missions seules, je n'ai jamais eu l'âme d'une commandante...
Non, je préfère clairement être l'emmerdeuse qui impose simplement des états de fait et demande aux autres de simplement faire que ça réussisse, qu'importe le moyen.

- Colonel Kattar, je vous remercie de l'invitation mais je doute d'avoir une quelconque utilité tant que je ne serais pas sur cette île...

Île qui a le malheur de se trouver des kilomètres au dessus de nos têtes. Enfin, à voir les ballons commencer à se gonfler sur le pont principal, il semblerait que notre commandant d'élite ait pensé à tout.
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- Ah putain c'était ce mec là sur Boréa...

- Attendez Commandante vous vous êtes déjà battue avec la cible ?!

- Naaaan ce brave Commandant Aran voulait se le garder pour lui, résultat...

- Résultat il lui a échappé et maintenant ce pirate à enlevé Vegapunk !

- Exactement Gatsi ! Je suis contente de voir que tu suis !

Le nez dans le dossier fourni par Jakku le cerveau de Lin chauffait, se souvenir de qui était le voleur de foudre, le Commandant Baal et tout le bordel concernant Vegapunk, sans oublier la mission ce n'était pas si facile que ça pour la gradée. Malheureusement pour devenir Colonel d'élite il faudrait bien s'impliquer un peu plus que hurler "écrasez-les !" à l'avenir.

- Bon, profitez du temps de trajet restant pour...

Purupurupuru

- Raaaaaaaaaah, OUI KATTAR QU'EST-CE QUE T-- qu'est-ce que vous voulez mon cheeeeer Colonel ?

- Commandante préparez votre peloton favoris dés maintenant, vous serrez les premiers à monter. Trouvez le Commandant Aran et établissez la ligne de communication avec le reste de notre flotte.

- Tu sais Colonel j'suis pas sûre que ce soit très malin de faire de ta Commandante d'élite préférée un pion de première ligne, je suis la seconde plus gradée sur le bateau après tout.

- Et c'est justement pour ça que vous avez toute ma confiance pour être les plus rapides et les plus efficace pour le repérage.

Sans plus de cérémonie Jakku raccrocha, laissant la Commandante seule avec ses hommes.

- Il est très fort hein... VOUS AVEZ ENTENDUS ?! VERIFIEZ VOS EQUIPEMENTS ET TOUT LE MONDE SUR LE PONT DANS DIX MINUTES HOP HOP HOP !

De son côté la rouquine se contentait du strict minimum pour le débarquement. Un cordage, toujours utile quand il s'agissait d'une île céleste, ainsi qu'un denden portable de la 102ème pour contacter Jakku en cas de perte de l'opérateur radio sur le chemin.

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Le navire était non-loin du haricot géant ! Ce n'était pas la première île celeste de Lin mais c'était toujours aussi impressionnant ! Elle avait hâte de découvrir l'étendu des terres par delà les nuages comme à l'époque des Allods... Une mission où elle avait aussi la charge d'éclaireuse tiens tiens.

- Aller, tous le monde sur les ballons, ceux qui ont le vertige on vous rattrapera pas si vous tombez alors débrouillez vous !

Ces dirigeables de l'équipe scientifiques étaient une véritable merveille ! Lin et ses hommes prenaient place dans deux d'entre eux et entamaient la montée vers les nuages en direction du premier niveau d'Elysia. La tigresse ne pu s'empêcher de voir le Colonel les observer depuis le centre du navire au moment de la montée. Aux côtés de Jakku une jeune femme que la rouquine ne semblait pas reconnaître.

- L'enfoiré il se met bien...

- Qu'est-ce qu'il y'a Commandante ?

- Hein ? Rien, préparez-vous le voyage sera court.

Les ballons montaient sans problèmes, malheureusement ils étaient trop éloigné du haricot pour constater les restes d'activités humaines qui aurait pu guider l'escouade jusqu'à l'équipage de Baal. L'avant-garde de la 102ème avançait donc sans réel idée d'où trouver leurs alliés.

- Woaaaah

Une partie des marins d'élites foulaient pour la première fois le sol d'une île céleste, Comprenant ce sentiment la Commandante profita de ce bref instant de répis pour faire un état des lieux. Sans surprise se dressait devant eux une jungle luxuriante ! Elle commanda à un ballon de monter un peu plus haut juste pour essayer d'y voir un peu plus clair.

- Alors ?

- Pas grand chose Commandante, c'est comme si la jungle prenait en hauteur avec l'île. Il faudrait voler un peu plus loin pour en savoir plus.

- Tsss, on a encore besoin de ces ballons, ce serait trop risqué. Redescendez et informez le Colonel qu'on s'engouffre dans la jungle.

- Vous êtes sûre ?

- Bien sûr, je n'avais pas peur d'une jungle céleste sur Grand Line il y a dix ans, ça ne va pas changer parce que c'est le nouveau monde aujourd'hui.

Est-ce que cela faisait vraiment dix ans ? Lin s'en fichait, l'important c'était d'avancer et de montrer qu'elle était sûre d'elle ! La troupe était désormais enfoncée dans la nature verdoyante de l'île, il y faisait chaud, humide et la richesse de la faune produisait un fond sonore unique au peloton de la marine.

- On sait ce qu'on cherche Commandante ?

- De l'eau.

- Hein ?

- Une rivière, un lac, peu importe, si je voulais monter un campement de fortune dans une île peut-être controlée par l'ennemi je chercherais un point d'eau.

- C'est marrant j'aurais dis une grotte...

- C'est la seconde option.

- Ahhh

L'instinct de la féline marine était certes rôdé mais maintenant il fallait trouver une rivière, la même que Baal, puis savoir s'il faudrait descendre ou monter cette dernière... Des questions que Lin préférait ranger dans un coin de sa tête pour le moment. Heureusement le groupe progressait plutôt bien à travers les feuillages, sans doute que le nombre évitait aux marins quelques problèmes avec d'éventuels prédateurs locaux pour le moment. Tout semblait aller quand soudain...

- Y'a une poule ?

- Hein ?

- J'ai cru entendre une poule Commandante ! Par ici !

BAWK

Aussi incroyable que cela puisse parraître le groupe entier entendit ce bruit de poule, comme s'il résonait.

- Bordel c'est vrai ! Par là !

Difficile de savoir pourquoi Lin voulait suivre l'origine de ce son, peut-être avait elle faim ? Ou était-ce seulement son intuition ? Après quelques minutes de courses à travers les feuillages le groupe de marins se stoppa !

- Une rivière !

Ils l'avaient enfin trouvés ! Plus qu'à localiser Baal et la première mission de la 102ème serait un succès. Si les soldats étaient plus motivés que jamais Lin était pensive.

*Ben elle est où la poule ?*

Comme un signe du destin pour se moquer d'elle, la rouquine constata ce qui ressemblait à un œuf d'or porté par le courant. L'objet ovoïde passa devant elle avant de disparaitre au loin.

*Mais... ça flotte pas l'or... si ?*

Confuse, la Commandante décida de partir contre le courant. Espérant trouver Baal avant que des ennemis ne les trouves.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t523-fiche-de-ayzami-lin
  • https://www.onepiece-requiem.net/t483-ayzami-lin-terminee
Les premières semaines hors de Tequila Wolf ne furent pas une partie de plaisir, le service au sein de la marine n'avait rien à voir entre la 5e et la 102e.
Là où l'on briquait les ponts de navires neufs sur l'île prison, ici on décrassait des vaisseaux qui avaient vus mille batailles. On ne polissait plus des sabres immaculés, là on nettoyait le sang corrodant les lames. Exceptions faites des uniformes, tous sans un pli et propre comme au premier jour, le matériel de la 102e témoignait de sa sinistre réputation: derrière un mur d'apparat on en restait pas moins des soldats d'élite.

Tous les nouveaux bagnards qui vinrent grossir les rangs du colonel Kattar après son recrutement exprès dans les camps du gouvernement furent complexes à mettre au pas, mais en me lâchant un peu la bride et avec deux ou trois exemples, les choses rentrèrent vite dans l'ordre. Il était évident que pour mériter mes galons il fallait encore que je fasse mes preuves en conditions réelles, mais pour ce qui était de la discipline je m'étais montrée étonnamment efficace.
On confiait à ma section toutes les tâches les plus ingrates, sans doute une forme de bizutage pour les nouveaux venus... Les gibiers de potence sous mes ordres le prirent assez mal, mais pour être honnête je m'en foutais royalement. La différence de force entre moi et les gradés de la 102e est titanesque, et il est illusoire de penser pouvoir rivaliser avec eux pour le moment. Aussi, à défaut de mettre du cœur à l'ouvrage, j'y mettais les bras. Le but était de me renforcer physiquement le plus possible, et rapidement. Hors de question que je reste une loque au milieu des autres. Sinon le nouveau monde sera assurément aussi ma nouvelle tombe... En parlant de nouveau monde on rejoignit vite notre destination: Sekan.

Une part de la flotte mouillait dans le port immense. Tous les pavillons de la marine étaient là, du moins tout ceux qui valent le coup. C'était de très loin le plus grand rassemblement de navire de ma vie, et pareil pour l'île. Jamais aperçu une parcelle de terre qui condense autant de luxe et de fast, je ne saurais même pas nommer la moitié de ce ce que j'ai vu ici. Tout est nouveau pour moi qui fut toujours recluse chez la 5e division auparavant. Tous les officiers de Kattar étaient d'ailleurs mandatés, une vraie colonie de vacances... On n'était pas ici pour aller dépenser notre solde et boire des bières malheureusement ! L'air déterminé du colonel sortant de sa réunion avec les huiles pour nous ordonner de reprendre la mer ne présageait rien de bon...

[...]

Dur de savoir si ce sont les vagues qui se jettent sur la proue du navire, ou si c'est notre croiseur qui les rattrapes pour les briser lui-même. Perchée sur la proue du vaisseau, je fais plus ou moins semblant de remplir mon rôle de vigie, enchaînant les clopes le regard hypnotisé par les vagues, ignorant l'immense haricot qui étend son ombre au-dessus de nous. Derrière moi, un petit groupe de bagnard sensé eux aussi bosser glandes autour d'un escargophone. L'uniforme dénote pas mal avec leur sale gueules et leurs poignets usés par les fers... Elle est belle la 102e !

Une île céleste ! Vous entendez ça les gars ! On va aller dans le ciel !

On va surtout crever ouais ! T'imagines pas ce qui nous attend ! Tu sais qui c'est ce gars, Végapunk là ? Si on nous envoie chercher un ponte pareil c'est certainement que ceux qui l'ont enlevés sont des machines à tuer !  On est une bande de taulards en costume, tu crois vraiment qu'on a une chance ?

Tu connais la légende des œufs en or là-haut ? C'est pas toi qui les ponds poule mouillé ?

Et la petite quinzaine de soudards rassemblés là éclatèrent de rire. Des taulards en costume, hein ? Il n'a pas tout à fait tort. Je me lève pour leur confisquer l'escargophone et remettre cette bande de branleurs au boulot à grands coups de pieds dans le derche. Il n'empêche qu'apparemment les affaires reprennent. Je me dirige vers le quartier des officiers histoire d'y recevoir mes ordres pour la mission qui nous attend.
Et ces derniers ont plutôt clairs. On n'est pas assez bons, on est les nouveaux venus et on pu. Faut qu'on s'endurcisse et en même temps qu'on se sorte les doigts sans immédiatement trépasser. C'est donc tout naturellement qu'on nous cale en seconde position derrière la commandante Ayzami.

Les ballons sont déjà en train de se gonfler quand je retourne sur le pont. Des genres de bateaux qui volent ? Encore un truc nouveau pour moi. Je charge mes larbins fraîchement sortis de zonz' de rassembler tout le matériel qui pourrait nous être nécessaire: que ce soient les vivres, l'eau douce, l'huile pour les lampes mais aussi des toiles de tente, des outils, des munitions... Je donne la priorité aux hommes de la commandante avant d'acheminer tout ce barda vers les sommets. Chacun son rôle. Puis si je vois les collègues retomber ça m'évitera de gâcher du matériel.

Malheureusement pour moi le temps passe et personne ne redescend, en tout cas pas à en piquer depuis les cieux. Vient naturellement mon tour d'embarquer, et c'est équipé du brelage réglementaire que j'embarque vers le haut du haricot, les poches bien sûr bourrées de clopes. Dieu sait combien de temps on va rester perché peut-être sans approvisionnement, autant prendre les devants.
La monté se passe sans trop de soucis, et une fois en haut l'on peut voir le travail des éclaireurs qui a déjà commencé. Entre les lianes et les arbres, difficile d'y voir à plus d'une centaine de mètres. Des insectes étranges aux motifs floraux tapissent les feuillages-ci et là, des papillons semblant voler à l'envers me frôlent et je réalise bien vite qu'ici, la flore et la faune vont tout faire pour nous rendre la tâche ardue. Pratique pour planquer quelqu'un...

On établit un premier avant-poste ici, et presto. Ça nous servira à acheminer le reste sur une position plus favorable. Essayer de donner un peu de gueule à l'ensemble, il faut que l'ennemi s'imagine qu'il s'agisse de notre camp de base. Pas de feu, et bossez en silence. J'arrache les dents au premier qui bavarde.
Apportez-moi de quoi écrire aussi.  


Je doute fort que l'on soit déjà repéré, mais mieux vaut prévenir que guérir. Ma troupe de taulards peine un peu car elle manque encore d'entraînement, mais petit à petit quelques tentes émergent et une table est dressée pour accueillir les officiers dans ce cadre... bucolique. J'entame d'allumer une clope, assise en tailleur sur ladite table et commençant à tracer maladroitement une carte certe immonde, mais vaguement précise.
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Du côté des pirates.

Plus loin sur l'île, au cœur même de l'archipel, il existe des ruines d'une importante structure étrange. Rares sont ceux à pouvoir en témoigner. À vrai dire, aucun d'entre eux n'en sont revenus vivants, n'y laissant alors que des notes ou des dessins. Et d'après leurs gribouillis, les falaises qui surplombent les environs seraient soit une sorte de château qui flotterait dans les cieux, soit le reste d'un navire gigantesque complètement abandonné. Quoi qu'il puisse y avoir là-bas, ça ne peut qu'attiser la curiosité. Et il s'avère que Ral, en tant qu'homme de science, s'est intéressé à ce lieu mythique depuis des décennies. Cela fait de lui le premier à pouvoir se vanter de s'être aventuré jusqu'ici. Toutefois, non pas qu'il fasse preuve d'humilité, il n'a révélé l'existence de cet endroit qu'à ses plus proches confidents. D'ordinaire, il n'est vraiment pas évident d'atteindre une île céleste, mais concernant Elysia, c'est toute une autre paire de manches. Et pour accéder à ce qu'il a découvert, il faut encore plus de moyens. Alors pour éviter que des gens mettent tout en œuvre pour arriver jusqu'aux amas rocheux, Ral a jalonné tout autour des dispositifs qui utilisent le Climat Tact afin de créer une illusion. En attendant, la jungle reste le meilleur rempart pour lutter contre toute intrusion. Il ne souhaite pas éveiller le moindre soupçon en postant des bunkers ou autres campements, préférant centraliser pour avoir un maximum de contrôle.

Ces falaises si reculées sont désignées par les précédents explorateurs sous un nom étrange. L'Arche Perdue. Autant, tout le monde peut être d'accord sur un point en particulier, autant, savoir ce qu'il réside à l'intérieur même reste un mystère. La structure extérieur s'apparente à des ruines d'un château, mais en vérité, il s'agit réellement d'un navire volant, désormais emprisonné par la roche et les décombres de ce qui a été construit par-dessus. Le peuple à l'origine de cet ouvrage s'est donné beaucoup de mal pour le dissimuler. En effet, ce bâtiment de guerre baptisé le Vahagn sommeille au sein de l'île pour une bonne raison. Son potentiel de destruction est sans égal, mais les récits historiques relatant les exploits de ce vaisseau demeurent quasiment inexistants, à part peut-être le Ponéglyphe qui se trouve à son sommet... Peu importe les raisons qui ont poussé les personnes à emmurer ce bateau, Ral œuvre corps et âme pour le remettre en marche et s'en servir!

En effet, considéré pendant une dizaine d'années comme un Supernova sans équipage, il s'avère que Ral n'a rien du pirate solitaire et est le Chef du Cartel de Fulgora. Il dispose de la main d'œuvre pour l'aider à restaurer l'Arche Perdue. Étant un ingénieur mécanicien et météorologue avant tout, il sait identifier les pannes et trouver les pièces nécessaires pour les réparations. S'il a longtemps séjourné sur la mer bleue, ça a été seulement pour récupérer du matériel et tisser des liens avec les criminels dignes d'intérêt. En dehors de sa sœur jumelle Kiora et d'une poignée de gens, il n'a pas confiance aux autres. Une fois en bas, étant méticuleux, il a préféré faire ses enquêtes lui-même pour éviter les mauvaises surprises. Jusqu'à maintenant, personne ne sait qu'il dispose de ressources et d'hommes en quantité. Et surtout, nul ne sait exactement son but véritable. D'une extrême patience, il compte conquérir le Nouveau Monde avec le Vahagn et démontrer sa force en dominant le ciel, afin de détrôner l'un des quatre Empereurs... Seulement, il lui manque une pièce maîtresse pour faire fonctionner à nouveau le navire. C'est pour cette raison qu'il a envoyé l'un de ses collaborateurs capturer Végapunk. Grâce à son génie, ce dernier serait à même de l'aider.
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Du côté des Marines.

Assis sur une caisse, je laisse Moïra regarder en détail Sombracier, mon bras mécanique. Il s'agit d'une arme avec plusieurs modules et qui est pas sans rappeler le Battle Smasher du célèbre leader des Néo-Marines. L'engin est tellement volumineux que j'ai besoin de plusieurs soutiens pour le maintenir. Au-delà d'avoir un enrobage en Kairōseki, il me permet d'utiliser des lasers, mais surtout, de l'électricité. Capable de capturer la foudre, cette arme est indispensable pour se confronter à Ral. Et à force de le traquer et de l'affronter, j'ai pas encore pris le soin de m'occuper de mes problèmes. La dernière fois sur Rengoku, j'ai dû rattraper trois de mes camarades durant une chute pour leur sauver la mise, mais je me suis écrasé contrairement à eux. J'ai endossé le plus des dégâts. J'ai l'habitude, mais je dois pas me négliger. Déjà, y'a quelques années en arrière j'aurais pas fait l'effort pour aider mes gars. Je crois que je commence sérieusement à rouiller...

— « Tout le me semble correcte. »

Elle fait quelques pas en arrière pour vérifier encore une dernière fois. Le visage circonspect, elle lâche un soupire avant de reprendre la parole.

— « Physiquement, il n'y a rien à redire, mais es tu sûr que tu tiens le coup?  »

Mon regard se fait sombre, je commence à rentrer ma mâchoire, l'air agacé.

— « Je sais qu'arrêter Ral est très important pour toi, mais comptes-tu vraiment t'aventurer dans cette jungle sans même savoir ce qu'il prépare? »

Je souffle moi aussi un coup, car ça me rend pas d'humeur. Déjà que Karen, qui reste assez proche de moi professionnellement parlant, commence elle aussi à me faire ce genre de remarque. D'accord, c'est la maman de l'équipage, elle s'inquiète pour moi, mais ai-je changé à ce point? 'Faut dire que juste avant qu'on traque Ral depuis Alvel, il m'est arrivé un sale truc qui me ronge particulièrement. Seulement, j'ai assez morflé dans ma putain chienne de vie, mais là, ça a été traumatisant alors que que c'est pourtant mon quotidien. Et je fatigue à revoir systématiquement la même chose. Parfois, j'ai presque envi de crever... Si on me met au repos à cause d'une dépression, ça fera qu'empirer. J'ai vraiment besoin de finir cette mission. Je peux pas laisser un travail inachevé, d'autant plus que même l'Amirauté avait toujours refusé de me prendre au sérieux quand je clamais la dangerosité du Voleur de Foudres jusqu'à ce qu'il capture Végapunk. Là, bizarrement, ça dévient une priorité.

« La 102ème est justement en route pour nous aider. C'est toujours ça. Pour le reste, 'faudra compter que sur nous-mêmes, comme d'habitude. Et maintenant qu'on est sur cette île, il est pas question de redescendre sans avoir la certitude qu'il a pas été là. Ou dans le cas contraire, de l'avoir arrêté ou tué. »
— « T'es bien conscient qu'on risque sûrement de tomber dans un piège? Si Ral se cache bien ici, il a probablement installé des défenses.  »
« Sauf s'il s'attend à ce que la jungle soit un rempart naturel. Puis, rares sont les personnes à connaître l'existence d'une île céleste. Il devrait donc avoir aucune raison de se méfier là où il peut être. De toute façon, on va ratisser cet endroit de fond en comble, peu importe le temps que ça va prendre. Et s'il y'a des pièges, ils seront déjoués. Je compte justement sur toi pour mettre au point un système de défense mobile contre la foudre et nous aider dans cette tâche. »

Elle comprend que je mets fin à la conversation. Elle semble réfléchir une seconde, puis, abandonne l'idée de continuer.

— « Je m'y recolle tout de suite. »

À peine qu'elle repart qu'un soldat un peu nerveux sonne l'alerte. Rapidement, mes gars se rassemblent. Un autre me cherche.

— « Commandant! Commandant! »

Dépité, je me lève pour voir si c'est réellement sérieux.

« Quoi? Qu'est-ce que c'est ce foutoir? »
— « On a repéré plusieurs choses en mouvement aux abords du camp. On n'a pas pu identifier de quoi il s'agit, mais ça pourrait bien être dangereux. »
« Très bien, je te suis. Quoi que ça puisse être, vaut mieux être en branle-bas de combat et agir en conséquence. »

Déjà que ma troupe se met en poste pour protéger le camp, je rejoins Karen.

« Fais signe à Owen de se grouiller et de prendre des gars avec lui pour fouiller à gauche. Toi, avec les tiens, pars à droite. Moi, je reste devant. »

Elle me fait un signe de tête pour dire qu'elle reçoit l'ordre. Dans la foulée, je demande quelques volontaires pour me rejoindre et je laisse les autres gérer le bivouac. À part quelques sacs de sables, niveaux défense on est à la ramasse. Quant à la visibilité au sein même de la jungle, c'est l'enfer. Les feuilles sont épaisses, le sol est boueux, les arbres sont gigantesques et la faune grouille dans tous les sens. Le pire, c'est pas forcément les grosses bêtes qu'il faut se méfier. Les araignées ou autres horreurs du genre sont tout aussi mortels. Mes hommes avancent alors à coup de machette près de la rivière. Avec un peu d'attention, on comprend que l'agitation se rapproche de nous. Je fais signe à ceux qui sont avec moi de s'arrêter et de faire silence. À mon signale, ils se mettent en joue. Et quelques secondes plus tard, voilà qu'une tête bien familière surgit derrière un palétuvier. Aussitôt, j'ordonne à mes camarades de baisser leur arme.

« Tirez pas. »

Je reconnais la Commandante AYZAMI et ça m'intrigue. Qu'est-ce qu'elle fout-là? Pourquoi elle est pas passée par mon campement? Vraisemblablement, la 102ème a décidé d'escalader ailleurs?! C'est pas compliqué de prendre ma voie, non?? On s'est pas tué à faire un système d'échelle avec des cordes et des harpons pour du flan. Peu importe, ça veut dire que la cavalerie est là. La revoir me redonne plus d'ardeur. Je m'adresse alors à elle.

« Il manque du monde, là. On sont les autres? »

Ce qui me fait penser qu'on va devoir changer le camp de place pour accueillir les renforts... 'Faudra même pousser le repérage plus loin, car je peux pas vraiment me reposer sur ce que mes soldats m'ont indiqué.
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-Monsieur ? La commandante Ayzami a trouvé les troupes du commandant Baal ! Ils ont établis un campement qui doit se trouver…

Autour de la table d’état major s’installe un silence gêné, que les officiers qui n’ont pas encore ouvert la bouche prennent grand soin de ne pas briser, laissant au sergent chargé du rapport le soin de se sortir tout seul le cul des ronces.

-… Probablement par la…
- Par la ? Voilà qui me semble terriblement imprécis comme indication de position.
- Et bien c’est que… Je suis désolé colonel. Mais nos cartes d’état major de l’endroit sont terriblement imprécises !

M’avançant d’un pas je jette à mon tour un œil sur la carte déployé sur la table et prend en un coup d’œil la teneur du problème. En fait de carte d’état major nous n’avons d’élusif qu’une vue d’artiste vue de la mer. Jolie certes, mais parfaitement impropre à une progression ou une localisation précise de quoi que ce soit.

- Quelles infos exactement avons nous reçu de notre avant garde ?
- Et bien il semble qu’ils aient monté d’environ trois cent pieds au dessus du niveau de la mer, dépassant le bas des racines et les îles les plus basses pour atteindre ce qu’on pourrait sûrement appeler le second niveau. Là ils ont trouvés des traces laissés par les hommes du commandant Baal, et se sont dirigés à pied vers les îles de la zone interne.
- Bon. Nous allons donc devoir établir une carte plus précise au fur et à mesure de notre avancée, nous allons diviser l’île vu du dessus en 5 zones. La zone centrale et quatre zones périphériques. Levant, couchant, septentrionale, méridionale. Et nous nommerons des paliers à partir de la mer, de 300 pieds chacun.
- Bien monsieur ! Alors nos hommes ont mis pied à terre dans une île du premier palier de la zone du levant monsieur !
- Parfait. Je vais monter superviser l’installation du camp de base, continuez les transferts, je veux que tout soit terminé dès ce soir.
- À vos ordres colonel !

Alcea en remorque je rejoins à mon tour la zone d’embarquement aménagée sur le pont, et où, dans un ballet d’autant plus organisé que je suis maintenant bien visible, les dirigeables viennent un à un s’amarrer, embarquer hommes et matériels, et décoller vers les hauteurs au dessus de nous. Le dirigeable suivant s’amarre et on nous dégage la place pour nous permettre d’embarquer. Et quelques minutes plus tard nous quittons le bord pour nous élever dans les airs. Quittant d’abord l’ombre de l’île pour dépasser les pointes les plus basses des immenses racines qui planent à des dizaines de mètres au dessus de la mer. Devant nous se dévoilent les premières îles, des îlots rocheux défiant la gravité et couvert d’une végétation luxuriante, si dense qu’elle recouvre même les gigantesques racines qui semblent servir de traits d’unions entre tous les blocs.

- La colonel ! Voilà les repères !

Sur une île proche, des fanions aux couleurs de la marine et de la 102 eme signalent la zone de débarquement la plus pratique pour rejoindre le camp, et tout autour règne déjà une agitation qui semble tout ce qu’il y a d’anarchique, mais où mon œil exercé discerne sans mal un commandement organisé. Les bagnards n’ont aucune discipline mais on les a houspillés dans le bon sens, et au milieu du campement de fortune j’ai le plaisir de voir que ma nouvelle lieutenante s’est aussi attaqué de son côté au problème des cartes.

- Beau boulot lieutenante. Venez avec nous.

Quelques ordres rapides relatif à l’usage de brûlis pour défricher plus vite la zone, et y établir y’a plus vite un réseau défensif apte à nous protéger pendant la nuit, et emmenant Alba et quelques uns de ses hommes, nous rejoignons l’avantage garde pour y retrouver Lin et Baal.

- Bien. Tout progresse comme prévu. Nous aurons dés ce soir un camp de base correct d’où nous pourrons rayonner à travers l’île. Il nous faut maintenant savoir au plus vite si notre pirate se trouve ici ou si nous faisons fausse route. Vu la topographie de l’île, il s’agit essentiellement de monter au plus vite en vérifiant les ruines pouvant servir de repère. J’ai l’impression que la densité des îles est plus importante autour de l’axe vertical central, ce qui signifie que nos dirigeables seront bien plus efficace a l’extérieur. Je propose donc que les hommes du commandant Baal s’occupent de l’escalade et de la recherche dans la zone centrale pendant que ceux de Lin et d’Alba utiliseront les dirigeables dans les zones périphériques. Nous nous coordonnerons par escargophone pour progresser de concert de palier en palier. Le reste de la 102 eme se tiendra en réserve en cas de besoin, attendant que l’on trouve notre cible.

Un dispositif qui, je l’espère, permettra de ratisser très vite une grande partie de l’île pour débusquer notre proie. Tout en n’exposant a l’ennemi potentiel que des détachements réduits dont la perte serait sans conséquences grave. Sauf évidemment pour les chanceux qui tomberont en premier sur des pirates nombreux et solidement retranchés. Mais on ne fait pas de guerre sans sacrifier d’hommes…

- Des questions ?

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Docile, je suis en silence le Colonel qui dirige toute cette opération d'une main de maître jusqu'à finalement me retrouver dans les bribes du camps de base qu'à commencer à lever la 101ème d'élite sous les ordres du commandant Baal. Et très vite, le Colonel Kattar s'impose comme figure d'autorité suprême dans cette mission et impose des délais serré à ses hommes pour terminer les préparations d'installations afin que l'on puisse tous passer au vif du sujet le plus vite possible.

Enfin, quand je dis "tous", je ne me comprends évidemment pas dedans. En temps que Cipher Pol, je n'ai aucun ordre à recevoir de ces officiers et j'entends bien garder cette liberté de mouvement pour agir à ma guise. Aussi, sans un mot à qui que ce soit, je disparais soudainement des talons du colonel pour aller seule m'aventurer dans les alentours du camps de base pour y découvrir un peu plus de chose sur la faune et la flore locale.

Et je dois bien avouer que cet environnement ne me plait guère du fait des similitudes qui me rappelle ma toute première mission en temps qu'agent en formation. Une mission piloté par nulle autre que le traitre corbeau qui, à l'époque, était un parfait incapable même pas foutu de maîtriser une seule des techniques du rokushiki alors que moi j'en connaissais déjà deux. Dans le fond, même si cette mission était horrible, je regrette un peu cette époque... Car aujourd'hui le corbeau est devenu empereur et l'une des pires menace du gouvernement mondial.
Si seulement je l'avais étranglé dans son sommeil cette fois là... Mais rien ne sert de remuer le passé, que ce soit pour penser au rouge ou à ma sœur, car la mission actuelle est d'une importance capitale et je ne pardonnerai à personne si nous venions à échouer.

C'est donc pour cette raison que, enfin seule dans cette jungle, je décide de prendre de la hauteur grâce au geppou pour me poster dans les hauts branchages de la dense végétation du coin. Une idée des plus logique si nous étions sur une île plane... Mais avec les différents étages tous reliés par les tiges gigantesques de ce haricot il n'est pas tellement question d'apercevoir le ciel à moins de grimper encore plusieurs kilomètres en hauteur. Et pourtant malgré cela, nous ne sommes pas totalement plongé dans le noir, les tiges de haricots dispersant ça et là de la lumière venant sans aucun doute de son sommet. Décidément, le monde est remplis de choses étranges...

A défaut de réussir à voir quelque chose de mes yeux, je tente alors de détecter quelques indices de vie venant d'ailleurs que du campement grâce au haki de l'empathie. Malheureusement pour moi, hormis de la faune sauvage insignifiante, je ne trouve rien d'intéressant. Faisant un instant la moue face à ce constat qui risque de m'obliger à déployer plus de ressource pour arriver à mes fins, je me frotte un instant le front tout en relâchant négligemment un faible voltage de mon corps en sentant une bestiole se poser sur moi. Et tandis que l'insecte meurt sans avoir pu me faire quoi que ce soit, je me décide à utiliser mon fruit du démon pour permettre une meilleure cartographie de la zone. Restant sur mon perchoir, je fais alors apparaitre des yeux tout autour de la zone afin de me construire l'image mentale du lieu où je me trouve tout en cherchant la moindre piste.

Et une piste, j'en trouve une sous la forme d'un reflet doré situé un peu plus loin.

- Un œuf d'or, hein...

C'est globalement une des seules informations que le gouvernement possèdent sur cette île. Ça et qu'elle a été le théâtre d'une grande guerre céleste il y a plus de deux mille cinq cent ans. Est ce pour cela que le fameux voleur de foudre aurait choisi cette île pour séquestrer Végapunk ?

Mais l'a-t-il seulement choisi ? Si ça se trouve, nous faisons faute route depuis le début et nous courrons droit à la catastrophe...

Hm. On doit se dépêcher.

Rapidement, je récupère le fameux œuf avant d'enfin retourner au camps qui a eu le mérite de bien avancer durant mon absence. De là, je retrouve alors l'apprentie cartographe en herbe et lui somme de me laisser voir sa carte. Posant l'œuf devant elle, je récupère alors son crayon dans ses doigts pour dessiner assez grossièrement la partie de la jungle que je viens d'explorer et quelques instants plus tard je lui remets mon œuvre aussi fidèle que possible sans un mot de plus avant de me redresser et d'aller trouver le colonel Kattar et les commandants de l'expédition.

- Pendant que vos hommes préparaient le camps, j'ai commencé mon observation des environs. Cette jungle semble effectivement délaisser de toute chose et la seule chose qui semble avoir un intérêt est ceci. Je pose l'œuf d'or au milieu de la table.Je conseille donc que certains de vos hommes s'affairent à les trouver... Qui sait, peut être que le voleur de foudre est en quête de leur origine ?

Après tout, quel pirate ne serait pas intéressé par un tel tas d'or ? Et puis je suis certaine que ce petit supplément de richesse aura de quoi ravir mon étoile bien aimée...
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Lin n'aimait pas être réduite à faire les même taches de reconnaissance que la nouvelle. Comme pour s'imposer la Commandante prit les devant et décida de partir selon ses propres termes "à gauche". Une information qui n'a aucun sens dans un environnement comme celui-ci, fort heureusement les esprits aiguisés auront compris que la rouquine partait explorer la périphérie à l'ouest du camp.

C'est donc accompagnée de son escouade adorée que Lin se trouvait à nouveau dans un dirigeable, cherchant à vaguement contourner la jungle.

- Si notre gars à attrapé le scientifique le plus précieux du gouvernement on va pas juste le trouver en regardant vaguement la forme de la jungle.

- Faut bien qu'on estime la topographie des lieux Commandante.

- Conneries ! Faut chercher sa base au cœur de la jungle ! Monte un peu plus tu vas voir !

- Mais Commandante laissez-nous au moins finir le schéma, vous avez le grade et le luxe d'ignorer le Colonel mais c'est nous qu'en bavons après...

L'ambiance était morose, Lin se comportait comme une enfant et les marins s'occupant de détailler le flanc ouest de l'île celeste avaient du mal à faire leur travail correctement. Les ballons finirent par monter un peu plus, c'était véritablement comme si la jungle avait des étages. Un peu plus haut des ruines étaient observables depuis l'extérieur. Ce qui semblait avoir été une tour dépassait vaguement de la cime des arbres.
Les marins de la 102ème échangeaient en direct des informations avec la troupe du Lieutenant Alba pour éviter que les deux unités se croisent. L'opération de reconnaissance se déroulait comme sur des roulettes quand soudain.


- C'est quoi ça ?

La rouquine s'approcha de la rembarde, l'œil plissé, elle aurait juré avoir vu quelque chose.

- Un problème Commandante ?

- Y'a un truc qui brille là.

Un instant s'écoula dans un silence pesant, les autres marins ne voyaient rien qui sortait de l'ordinaire. Lin se saisit alors d'un pistolet à fusée éclairante présent sur le ballon.

- OLA COMMANDANTE VOUS ALLEZ FAIRE EXPLOSER LE DIRIGEABLE !

- Restez dans le coin, vous saurez quand me retrouver.


- Hein ?!

D'une flexion bien sentie Lin bondit hors du ballon en direction de la cime des arbres. Grâce à sa forme hybride et son sens de l'équilibre la marine n'eu aucun mal à se réceptionner. Perchée sur une branche elle faisait face à une jungle étrangement moins touffue à cet "étage", sans doute à cause de la présence de ruines. Lin progressait de branche en branche et bientôt c'est un tigre tout ce qu'il y'a de plus ordinaire qui remplaça la jeune femme. Seul le bandeau rouge fétiche de la rouquine accroché à sa patte la différenciait du tigre lambda désormais.

*Ce n'était pas un oeuf d'or, j'aurais juré avoir vu de la taule briller.*

Le tigre se déplaçait à travers les branches comme s'il était chez lui, le relief local et les bruits de la faunes environnantes n'inquiétaient pas Lin le moins du monde sous son camouflage. Tel le chasseur elle traquait une proie capable d'emmètre un reflet au contact des rayons du soleil.

*Il s'agissait peut-être d'une arme ? D'une armure ? D'un véhicule ? Rahhh ça m'agace.*

Elle était désormais sur le flanc d'une rivière, probablement pas la même que celle menant au camp, elle en était même plutôt loin maintenant.

*Ce serait logique si...*


Sans crier gare une mâchoire bondit hors de l'eau en direction de la tigresse. Fort heureusement d'un bond elle esquiva la créature aquatique. Il s'agissait d'un Banana-croco riverain, une espèce plus maigre et longue que son homologue de Grand Line mais pas moins féroce ! Malheureusement la bête était tombé sur un os, le tigre en face de lui n'était pas un banal félin. Le croco s'essaya à un nouvel assaut, cette fois Lin l'attendait de pied ferme, au dernier moment la rouquine passa en dessous de la mâchoire de l'animal avant d'envoyer un puissant coup de patte. Sonné, le croco tomba dans l'eau sur le dos, se laissant porter par le courant.

*Tsss j'ai perdu du temps.*

L'exploration repris, Lin arriva finalement proche des ruines dont le sommet était visible depuis les ballons. Si elle ne voyait pas l'intérêt archéologique de tels édifices, la rouquine voyait bien le potentiel abris que cet endroit pouvait offrir Toujours en tant qu'animal elle s'approcha d'une entrée et fit une découverte.

*C'est pas une ruine ça.*

Proche d'un muret détruit, un objet de métal rectangulaire.

*On dirait... merde.*

Lin venait de trouver ce qui semblait être un générateur, au vu de la scène l'appareil avait sans doute été oublié une fois un camp de fortune levé.

*C'est pas ça que j'ai vu… m'enfin tant pis ça suffira.*

La tigresse se métamorphosa à nouveau en humaine, elle se saisit du pistolet emprunté plus tôt et visa vaguement vers le ciel.

PAN

Le projectile fusa en hauteur avant d'exploser dans une belle lumière rouge, pour une fois Lin n'avait pas été TROP malchanceuse, la fusée avait un petit peu heurter le sommet de la ruine mais au moins elle n'avait pas foutu le feu à la jungle.
Au bout de quelque minutes le ballon de la 102ème apparut, en quelques sauts la Commandante grimpa à bord.


- Commandante.

- Passe le Denden.

- Allô Jakku, j'ai trouvé des reste d'un camp récent, sans doute de notre cible quand ils sont arrivés. J'sais pas si Baal sait ce que l'autre malade a prévu avec Vegapunk mais s'ils ont autant d'avance on a pas de temps à perdre.

Avant de raccrocher elle ajouta.

- Je sais bien que t'aimes jouer aux échecs mais tu devrais te fier à l'intuition féminine de ta Commandante. Elle me chuchote que si on avance de manière aussi tiède on va se faire avoir.

Elle raccrocha, rendant le Denden à l'opérateur du ballon.

- Bon l'escouade avec moi, les autres vous rentrez et vous transmettez les coordonnées de ce camp. On va garder l'endroit en vous attendant. Soyez précis cette fois, qu'on poireaute pas ici pour rien.

L'unité de la 102ème posa pied à terre, Lin donna rapidement des ordres pour que ses hommes se cachent efficacement dans les ruines. Malheureusement la Commandante avait fait une erreur, malgré les précautions pendant son exploration solitaire elle avait tiré une fusée éclairante.

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Postée en tailleur sur ma table, je m'attarde à peaufiner ma carte de fortune... Il est clair que le dessin c'est pas pour moi, aussi, quand quelqu'un me rejoint pour me remplacer je m'écarte sans trop me faire prier. L'inconnue à la peau étonnamment clair me fais d'abord penser à une quelconque gradée vu son assurance, mais aucun soldat ne la salut sur son passage. Probablement l'une de nos "collaboratrice" que l'on m'a décrit dans le brief de la mission. Elle dépose un œuf doré sur la table, signifiant du même coup ses suspicions quant aux intentions réelles de nos proies. Mes capacités intellectuelles n'étant pas mon point fort, je laisse la question en suspend. Les plans tordus c'est le boulot du colonel après tout.
Et quand on parle du loup...

Le voilà qui débarque, fier comme un coq comme à son habitude. Toute la garnison s'écarte sur son passage, et les bras se lèvent pour se mettre au garde-à-vous devant le taulier de la 102e. L'accueil doit lui faire plaisir, lui qui est toujours si cérémonieux. Personnellement, j'esquisse à peine un signe du doigt vers ma tête mimant maladroitement les trouffions derrière lui.

- Colonel...

Il m'intime de le suivre, et délaissant mes bagnards avec quelques consignes, je m'exécute. Nous accompagnant moi et la commandante Lin vers des dirigeables en train d'être gonflés, il nous présente son plan, qui comme toujours avec ce despote n'est pas sujet à discussion.
De ce que je comprends, le commandant Aran avec qui l'ont a fait jonction, progressera par le centre tandis que moi et Lin passerons par l'est et l'ouest, afin de couvrir l'île céleste sur 360° durant notre escalade. A peine eut-il terminé que Lin s'empressa de partir "à gauche" avec un regard noir, directions que je suppose être l'Ouest. Sans doute n'appréciait-elle pas de jouer les baby-sitter avec moi ? Sentiment partagé si c'est le cas.
La voyant partir, le colonel conclu simplement:

- Des questions ?

Je me contente de secouer la tête, et pars moi aussi, direction plein Est. Mon escouade embarque pour entamer la monté, et lâchant un dernier regard à la jungle luxuriante, je les rejoins.
Tandis qu'on atteint rapidement notre vitesse de croisière, je lève les yeux pour tenter de percer les mystère de ce foutu endroit: au-dessus de nous se situes encore plusieurs troncs et lianes que l'ont esquive à mesure que l'ont se rapproche de la périphérie de l'île, des oiseaux colorés s'envolant sur notre passage. Le soleil n'est pas encore passé de ce côté et l'ambiance devient rapidement oppressante. Les branches s'entremêlent frôlant de peu notre engin, j'ordonne donc que l'ont s'écarte histoire de ne pas se retrouver échoué dans les airs. Le comble pour un marin.
Peu à peu la zone semble se dévoiler, et il faut bien admettre que malgré la nature inhospitalière du lieu, il s'en dégage une certaine beauté presque mystique.
Après un long moment d'ascension, les soudards qui m'accompagnent commencent  à se relâcher. Qui suis-je pour leur jeter la pierre, moi-même l'ennui me gagne. On a beau scruter minutieusement chaque taillis, la pénombre rend la tâche ardue. Rien ne sort de l'ordinaire, il n'y a même pas une ruine qui dépasse. Pas un bruit suspect ne se démarque... d'ailleurs il n'y a pas un bruit du tout maintenant que j'y pense... C'est le calme plat. Plus un piaf n'est présent contrairement à tout à l'heure. La situation n'est pas alarmante mais ça a le mérite d'être étrange, ça ne présage rien de bon. J'attrape le denden qui est à bord et entreprends de faire mon rapport à Kattar:

- Sergente Nona pour Colonel Kattar.
-...
- Albarosa pour Kattar ?
-...

Voilà qui est inhabituel. La seule réponse que j'obtiens est un bruit blanc continu. J'ordonne à un sbire de continuer à tenter d'établir une communication pendant que je réveil les abrutis qui me servent de trouffions. Branle-bas de combat, y'a un truc pas net dans les environs mais on ne sait pas encore quoi, et pour être honnête si ça pouvait éviter de nous tomber dessus sans prévenir ce serait franchement une bonne nouvelle. J'aime pas les surprises du genre armées, mortelles, et supérieur numériquement...
Les fusils de mes hommes se braquent sans vraiment trouver de cible dans la forêt qui nous fais face, même moi je passe un pistolet chargé à ma ceinture, quand bien même je sois une incapable avec les armes à feu, c'est l'intention qui compte. Le pommeau de mon sabre dans le creux de la main, un silence de mort s'installe et dure de longues minutes.

- Sergente! Derrière le tronc central! Entre la grosse branche et les fleurs jaunes!

Une boule de feu rouge scintille et tombe lentement à notre exacte opposé. Difficile de le certifier d'aussi loin, mais ça ressemble fort à l'une de nos fusée de détresse. On change de cap pour s'aligner avec et en avoir le cœur net, et à peine une ou deux minutes plus tard, on me tape sur l'épaule pour attirer mon attention; le denden est de nouveau opérationnel. Le soldat à qui j'en ai délégué l'usage contacte immédiatement Lin:

- Section Nona pour Commandante Ayzami, on a une fusée éclairante en visuel de l'autre côté de la jungle, vous confirmez ?

L'information nous est rapidement répondu par l'affirmative, soulageant tout le monde dans le dirigeable. Puis comme dans un flash, mes neurones s'alignent enfin. La fusée ! Le retour du denden ! Ces salauds ont des brouilleurs, bien évidemment !
J'ai beau être limité intellectuellement le cheminement mental se fait sans trop de difficulté. Le retour des communications ne peut signifier qu'une chose: on n'est pas les seuls à avoir vu cette fusée, la coïncidence est trop grosse ! Qui que ce soit, ils se déplacent.

- ABOULE LE DENDEN ! Albarosa pour Lin et commandant Aran ! Présence confirmé, ça se déplace ! Vérifiez vos dendens et levez les yeux, "ça" escalade probablement aussi. Par contre, tirez une croix sur l'effet de surprise.

Notre denden a repris ses fonctions rapidement, logiquement l'on doit être loin de la source du brouilleur, peut-être que les autres seront plus proches mais cela signifie que pour eux-aussi il sera impossible de prendre contacte avec le reste des troupes, voir même de recevoir notre mise en garde. J'ordonne de faire tourner le message au colonel, il avisera de ce que l'ont fait par la suite.
En attendant notre acensions se poursuit, et de ce que je suppose être la position de chacun, il y a de fortes chances pour que nous soyons l'avant-garde à l'heure actuelle.

Tout le monde à bord se crispe sur leurs armes tandis que nous atteignions bientôt le palier suivant de l'île, longeant toujours le côté Ouest...
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Les forces progressent comme prévu, et, n'en déplaisent à la commandante Lin, nous avons suffisamment constaté lors de notre expédition à El Jézada, a quel point il était risqué de se ruer en avant à la poursuite d'un ennemi retranché sur un territoire dont il maitrise chaque aspect. On m'avait surpris et mis en mauvais posture une fois, et il était hors de question que ça arrive a nouveau, même si pour cela il fallait progresser à la vitesse de la plus lente de nos unités, celle du commandant Baal, occupé à escalader à pied par le centre de l'ile.

Au delà de ça, j'avais d'autres problèmes à gérer. Depuis l'irruption de l’œuf d'or, les officiers avaient le plus grand mal a empêcher les hommes de déserter leurs postes pour aller chercher fortune. Et depuis le départ des troupes de l'avant garde, nous avions déja du faire fouetter et mettre aux arrêts une section complète, et je n'avais repris le contrôle des frondeurs qu'en faisant courir à mots couverts, le bruit que, Vegapunk ou pas, nous ne partirions pas du coin sans opérer un pillage en règle de des œufs, dont une partie serait reversé à la troupe sous forme d'une forte prime en bons et honnêtes berrys...

La situation était donc extrêmement déplaisante...

- Colonel ! Un appel du commandant Baal, il est attaqué !
- Attaqué par quoi ?
- Des pirates monsieur !
- Enfin ! Kal Zarek ?
- Non monsieur, un équipage nommé les Titans monsieur !
- Trouvez les moi dans le guide des primes, et passez moi le commandant !

Et après un appel trop long et d'une qualité tout a fait exécrable, je passais en personne un appel à nos deux ailes aéroportés, elles aussi attaquées par des ennemis visiblement parfaitement familiers des lieux.

- Nous sommes actuellement attaqués sur trois front, mais c'est le commandant Baal qui semble avoir trouvé le point focal de l'ennemi. Aprés avoir repoussé une attaque de pirates, il les a poursuivi jusqu'a une ruine qui a été lourdement fortifié et ou l'ennemi s'était retranché en nombre et l'a maintenant encerclé. C'est notre chance de frapper un grand coup ! Comme vous avez progressé plus vite que lui grâce a vos ballons, vous êtes a une altitude supérieure. Vous allez donc vous débarrassez au plus vite des escouades ennemis qui vous attaquent, et qui doivent avoir pour objectif de vous ralentir pendant que la force principale écrase Baal. Dés que vous vous serre dégagés, vous filerez vers le centre de l'ile, localiserez la fortification ennemie, et profitant de votre position supérieure, vous l'attaquerez par dessus !
De mon coté je me porte à sa rencontre par dessous avec une forte troupe. N'oubliez pas de faire des prisonniers, nous aurons des interrogatoires à mener !

Jakku, terminé.  


Avec ce genre de consignes je misais surtout sur Lin, mais après tout, c'était aussi l'occasion pour le sergent Alba de réitérer l'exploit réalisé sur Tequila Wolf.

- Faites sonner le rassemblement, je veux dix sections prêtes à partir dans moins de dix minutes ! Et prévenez l'agent Amaryllis !
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Du côté de Jakku Kattar

- Colonel... Je suis désolée mais l'agent Amaryllis est introuvable.
- Introuvable ?!
- Oui... Son denden ne répond pas et elle n'est plus dans le camps.
- Tant pis, on fait comme prévu !

********
Quelques dizaines de minutes plus tôt, dans la jungle

Bien évidemment, je n'ai pas attendu quelconques ordres pour agir. Il est d'une importance capitale que je sache au plus vite si oui ou non le Docteur Végapunk est bien retenu sur cette île et cette information, je ne pourrais l'obtenir qu'en agissant. D'autant plus que le passé ma appris combien je ne pouvais faire confiance à personne d'autres que moi.

Et dans mes pérégrinations visant à cartographier au plus vite cette jungle inhospitalière, j'ai fini par trouvé la troupe du Commandant Baal eux même en pleine exploration des environs. Intriguée par la piste qu'ils suivent, je décide de les épier de loin, sans faire montre de ma présence à leur côté au cas où ces imbéciles de marines tomberaient dans un piège. Une entreprise assez longue car les troupes de la 101ème n'ont pas eu l'intelligence du Colonel Kattar de déployer des outils de la scientifique pour progresser en dirigeable sur une île céleste. J'assiste donc pas deux fois à une prise de risque et une presque mort bête liée à l'escalade des pousses de haricots.

Mais finalement, l'équipe de soldat d'élite découvre en même temps que moi un lieu des plus étranges...


Là, dans cette partie de jungle, des bruits étranges résonnent à nos oreilles tandis que disperser ça et là, nous pouvons voir des tas d'ossements et d'armes usées par les années. Quelle est cette endroit exactement ? Et d'où vienne ces bruits ?

- On prévient le Colonel Kattar ?
- Oui.

Un denden est sortie et l'appelle est lancée. Mais rien ne se passe, comme si quelque chose brouillait les communications. Hm... Cela ne me dit rien qui vaille. Alors, tandis que la troupe avance et que quelques hommes sont envoyer pour revenir sur leurs pas et trouver un endroit pour appeler le colonel, moi je prends le temps de déployer mon haki de l'empathie et de faire de nouveau apparaitre des yeux et des oreilles un peu partout dans cette forêt pour examiner plus en détails ce qui peut nous entourer.
Et notamment d'où peuvent bien provenir les bruits qui résonnent de manières diffus...

Mais c'est finalement autre chose que je trouve en premier. Un camps. Un camps de pirate dont certaines têtes me parlent très nettement. Il fut un temps ou je prenais le temps de connaitre tous les avis de recherches publiés par la marine. Et ceux là en faisait déjà partie.

- Les titans des mers...

Mais avant que je n'ai le temps de m'approcher du Commandant de la 101ème division d'élite, les voilà déjà pris en tenaille par les pirates. L'assaut se lance alors dans un fracas. Toujours cachée dans les hauteurs, j'arrive juste à repérer via mon haki les quelques hommes que Baal a renvoyé en arrière pour leur souffler à l'oreille en créant une bouche sur eux pour les informer de ce qu'ils doivent dire : La 101ème est dans une zone de brouillage et en proie aux titans des mers. Et je n'ai pas le temps de faire plus que malheureusement pour moi, mon aura est détectée et que déjà face à moi se trouve un adversaire que j'évalue de ma trempe...



- Alors comme ça on tente de se cacher pendant que les autres se battent ?

La lame de son meitou est dirigée sur moi tandis qu'il est debout sur la même branche que moi. Je me relève alors, lui faisant face avec fierté en faisant disparaitre toutes mes créations.

- Loin de moi l'idée de fuir un combat. Mais les personnes intelligentes savent apprendre du terrain avant de foncer tête baisser.

Et sans lui laisser le temps de répondre, je croise alors mes bras devant moi et fait apparaitre six autres bras sur son corps : quatre retenant ses propres bras et deux tenant sa nuque.

- Que...

Mais l'instant d'après, je déchaine alors mon électro sur lui tout en essayant de tordre son corps. Cela lui arrachant un cri de douleur sauvage ayant tôt fait de signaler notre échange au reste des troupes. Mais heureusement, eux même sont bien occupés avec les hommes de l'élite que je suivais.

Et même si mon attaque fut violente, je sens que cela n'a pas suffit et que, se libérant d'un geste brusque de mes bras entravant qui disparaissent sous la pression de ses muscles, le voilà qui use du soru pour arriver dans mon dos et me frapper de sa lame que je bloque grâce au tekkai. Ma technique a beau être forte, sa lame réussi quand même à éraflée mon bras. Ce qui a le don de me mettre en colère, mes cheveux se déliant alors de leur tresses pour devenir des armes pointues...

Ce combat ne fait que commencer... Et espérons que les soldats de la 102ème arriveront rapidement en renfort. Car plus loin, encore dans le camps, je sens une menace plus importante que celle que j'affronte en ce moment...
Le capitaine des Titans des mers : Saito Kitan.
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- Comment ça les Denden sont en rades ?

- C'est la nouvelle, elle a parlée de brouilleurs puis "pof" on entend plus que de la friture sur la ligne.

- "pof" ?

- Oui ben j'explique comme je peux.

- COMMANDANTE ON A UN PROBLÈME !

Stationné dans des ruines le groupe attendait les renforts, quelle ne fut pas leur surprise quand ils ont été attaqués non pas par des pirates assoiffés de sang, mais par des singes tout aussi belliqueux que de vrais pirates !

- Des singes ? Tu me déranges pour ça ?!

- Nan mais Commandante c'est pas JUSTE des singes.

PAN !

- OH LE CON IL A TIRÉ ! EN FORMATION !

- Bon, ça a l'air sérieux, le techos continue de trifouiller le Denden je reviens.

Dehors une scène assez chaotique, un gang de singe attaquait en effet la troupe de Lin.

- Attends mais ?!

L'oeil de la rouquine se posa immédiatement sur l'équipement de ces primates. Ils étaient armés jusqu'aux dents, fusils, sabres d'abordages et surtout ils portaient d'étranges casques sur la tête.

- Arrêtez de paniquer et reprenez la formation ! C'est des SINGES on va pas se laisser avoir aussi facilement !

La "formation" prit vite la forme d'une mêlée générale dans laquelle les marins de la 102ème se bastonnaient avec leurs adversaires simiesques. Les cris des hommes se mêlaient à ceux des singes et assez vite la scène devint plus ridicule qu'autre chose.

- Commandante ! Le Colonel à l'autre bout du fil !

- AH PUTAIN ENFIN ! Passe le moi.

Hors de la bagarre la Commandante d'élite prit note des toutes dernières consignes de son Colonel favoris, la situation avait dégénérée et c'était évidemment à la 102ème de briller en surprenant la fortification ennemie par les flancs. Galvanisée par la perspective d'un affrontement direct contre les pirates Lin brisa le siège des singes à l'aide d'un rugissement typique des prédateurs des jungles que sont les tigres.

- ON A NOS ORDRES LES GARS ! LA GLOIRE NOUS ATTENDS !

La troupe s'engouffra dans la jungle comme un seul homme, les singes fuyaient en prenant de la hauteur, tentant d'aligner les marins d'élites avec leurs fusils.

- FORMATION EN EVENTAIL !

Le groupe de Lin écoutait les ordres de sa Commandante sans hésiter, faut dire que même si elle était difficile à vivre Lin avait su faire ses preuves depuis son arrivées aux ordres de Jakku et c'est presque sans heurt que les marins progressaient à travers la nature luxuriante de la jungle.

- Commandante d'après le travail de nos cartographe on devrait pouvoir se payer le luxe d'un avantage en hauteur lors de notre attaque sur le flanc de la position adverse.

- Parfait, si y'a plus de friture sur la ligne tiens au courant la nouvelle sur l'autre flanc de nos déplacement, essayons de coordonnés nos assauts au mieux.

- À vos ordres !

- Formation ennemie en vue Commandante !

Les singes continuaient d'harceler le groupe en hauteur et en face des marins apparurent quelques humains, des pirates sans doute. Leur faible nombre indiquaient une troupe en charge de surveiller un flanc de la base adverse et c'est un peu dans la panique qu'ils firent feu sur la 102ème. Les balles fusaient et les marins continuaient d'avancer malgré les blessures, c'est bien entendu Lin en tête de cortège qui asséna le premier coup une fois à portée.

- PAS DE QUARTIERS !

Le poing puissant de la Commandante fracassait les pirates ennemis comme s'ils étaient de simples brindilles, à ses côtés les marins étaient plus motivés que jamais, prenant l'ascendant assez rapidement sur les forbans. La tigresse remarqua tout de même une présence un peu au dessus des autres. Perché sur un arbre un jeune homme en tenue de ninja.

*Oh toi je vais te...*

Dés qu'il sentit les yeux de la tigresse sur lui le ninja s'enfuit. S'il s'agissait d'une tête d'affiche de l'équipage ennemi il était sans doute assez malin pour voir qu'il perdrait ce combat contre la Commandante. C'est sans doute pour prévenir ses alliés qu'il prenait ses jambes à son cou. Lin se prit au jeu en le laissant filer pour le moment, elle continuait de mener sa troupe jusqu'au flanc des ruines où était basé l'équipage des Titans.

- Les combats ont déjà commencés, radio est-ce que la nouvelle est prête ?!

- Y'a de la friture sur la ligne, impossible de contacter le Sergent Alba Nona.

*Merde.*


Impossible d'attendre trop longtemps et de risquer la déroute du Commandant Baal, c'est donc tout naturellement que Lin et ses hommes se jetèrent à l'assaut en faisant un boucan pas possible, comme pour prévenir leurs alliés que la 102ème était arrivée. Un combat s'engagea donc dans le flanc ouest des ruines occupées par les Titans, cette fois c'était bien plus ardus pour les marins qui faisaient face à des pirates rompus aux combats. Sans parler des singes qui apparaissaient sporadiquement un peu partout sur le champs de bataille pour tirer sans distinction dans la mêlée.


*Quel enfer !*

Le sang de Lin bouillonnait comme il n'avait pas bouillonné depuis longtemps, elle était un véritable typhon inarrêtable pour les pirates qui lui faisaient face. Alors qu'elle distribuait les droites comme des petits pains une personne bloqua sans mal son coup.

- Oh pas mal !

En face d'elle un homme tout à fait sûr de lui, Lin n'avait pas en tête les données des Titans mais elle était tout à fait consciente de faire face à un gros morceau. C'est donc sans attendre qu'elle permuta en forme hybride pour ejecter d'un puissant coup de poing son adversaire hors de la mêlée. L'homme fusa à la diagonnal pour aller s'écraser dans un mur.

- Hahahahaha une Zoan ! Vraiment pas mal ce coup !

L'homme cracha une gerbe de sang.

- J'en ai encore les entrailles retournées, ton pouvoir me plaît bien !

*Qu'est-ce qu'il racon...*

- GNN !

En un instant c'est le poing de l'homme qui vint percuter le ventre de la rouquine. Aidée par sa résistance naturelle de Zoan elle endura la frappe. Malheureusement la jeune femme ne s'attendait pas au coup suivant, ses yeux bleus se posèrent sur le poing de son adversaire qui devint tigré lui aussi et cette fois c'est Lin qui se retrouva propulser à travers un bâtiment en ruine. Luttant pour retrouver son souffle la rouquine crachait le sang dans sa gorge, confuse par ce qu'il venait de se passer.

*Il s'est transformé en tigre ?! Comment c'est possible...*

Pas le temps de réfléchir, les dents serrées Lin se rua sur le champs de bataille pour en découdre avec son adversaire, le poil violacé cette fois elle attendait de pied ferme le pirate. Une fois de retour dans la mélée aucune trace de son adversaire, il était parti comme il était venu.

*Bordel il est où ?!*

Le capitaine des Titans était en maraude dans les ruines, armé des pouvoirs du Neko Neko no mi modèle tigre.
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Comme prévu, la progression s'avére pénible. Entre les hommes qu'on doit empêcher de chercher des oeufs, et les passages a peine balisés et préparés par les hommes de Baal, la progression vers les hauteurs ou se déroule le combat s’avère complexe, au point que je me retrouve obligé de signaler qu'on abattra les trainards et les retardataires. Une information salutaire qui finit de motiver les troupes, et qui nous permet finalement de débouler sur le champ de bataille plus vite que ne l'ont prévu les pirates.

Dans cet environnement de jungle étouffante et toxique, impossible de se déployer correctement pour offrir un front uni a l'ennemi, qui de toute façon n'en a pas non plus, a part ces lointaines positions retranchés dans les ruines dont nous parle Baal. Heureusement que les combats urbains sur El Jezada nous ont appris a manœuvrer autrement qu'en régiments bien ordonnés, tout en apprenant aux officiers à ne pas tenter de contrôler ce qu'ils ne peuvent voir que trop tard. Et c'est donc une désorganisation soigneusement organisée que je mets en place avant le contact ennemi. Au lieu d'un assaut soigneusement hiérarchisé et ordonnée, je me contente d'une poignée d'ordres simples transmis à tous les hommes. Dispersion en escouade, se déployer en en gardant en contact visuel avec deux escouades proches, si contact avec l'ennemi, attendre le renfort des escouades voisines. Si contact sur une escouade voisine, porter secours en attaquant les flancs de l'ennemi. Toujours progresser vers les ruines.

Avec ces instructions, l'ennemi se retrouve face a une ligne floue et mouvante, ou chaque escouade n'est responsable que de sa propre survie par les moyens qu'elle juge bon, tout en faisant encore partie d'un ensemble capable de réagir par zone de façon coordonnée et efficace. Ce n'est pas parfait, mais avec en plus le poids du nombre, cela devrait suffire a repousser singes et pirates !

- Colonel ! Attention au tigre !

Sauvé par le courageux soldat qui se jette en travers de l'assaut du monstre et qui se fait trancher en deux, je me retrouve face au plus gros tigre que j'ai jamais croisé. D'ailleurs surement pas un tigre, mais clairement la forme hybride d'un zoan félin qui doit lui ressembler, vu que le tigre est dans notre camp...

J'esquive un double coup de pattes, oubliant l'idée de dégainer devant la rapidité du pirate griffu qui tente de me découper, et a la place, révèle directement ma carte secrète précisément élaboré pour faire face à ce genre de monstre. De mes manches jaillissent deux chaines qui filent vers l'ennemi, et qui au moment ou le tigre en saisit une pour m'attirer vers lui, révèlent leur véritable utilité, des anneaux en granit marin !

Le tigre disparait pour laisser place au capitaine des Titans qui se dégage à son tour en pestant devant le granit marin qui le poursuit et tente de l’attraper. L'attaque surprise à fait long feu, son pouvoir se révèle un fardeau, les renforts qui m'entourent entreprennent de l'encercler, et dans sa tête le capitaine qui se prenait pour un tigre doit commencer à transpirer..

Une lame d'aide disperse mes hommes pendant qu'un pirate surgit pour se porter à la rescousse de son chef qui profite de l'instant pour fuir comme un lâche. Un pirate équipé d'un sabre à deux mains sacrément célèbre, le sabre noire du légendaire Mihawk en personne. A défaut de vegapunk nous venons de retrouver un bien gouvernemental disparu... Ne reste qu'a le récupérer des mains froides du pirate qui s'en est emparé.


Dernière édition par Jakku Kattar le Lun 7 Aoû 2023 - 8:42, édité 2 fois
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Je n'aime pas être blessée, aussi, pour ce combat, je décide d'abuser de mon Kami-E et de mon mantra pour esquiver au maximum les coups de mon ennemis tout en cherchant une ouverture pour que mes cheveux puissent enfin le ligoter. Manque de chance, ou de rapidité, le bougre réussit à me couper mes mèches agressives à chaque fois qu'elles s'approchent trop près de lui. Ce qui transforme soudainement ce combat en une lutte d'endurance. Qui fera le premier faux pas ? Une chance pour moi, on saute de branche en branche dans un équilibre précaire que mon geppou et mes cheveux peuvent largement compensée alors que lui non. Aussi, j'arrive deux fois à percer ses défenses assez pour le déstabiliser et faire pousser sur l'arrière de son genoux une jambe qui le fauche et lui provoque sa chute.

Tombant de plusieurs mètres jusqu'à rejoindre le sol, je me précipite à sa poursuite mes poings positionnée pour lui infligée un rokuogan et conclure ce duel. Mais le bougre roule au dernier moment me faisant alors tomber à même le sol, mes poings propulsant mon attaque dans la terre qui tremble un instant sous la puissance de l'attaque. Les dents serrées sous cet échec, je me retrouve alors à sa merci tandis qu'il est déjà debout et fait un soru pour m'avoir. Cette fois, je n'ai que le temps de raidir mon corps grâce au tekkai et d'encaisser l'attaque qui me fait voler au travers du bosquet, me mêlant alors au reste des garnisons d'élites dont celle de Jakku Kattar qui vient enfin d'intervenir tandis que je sens non loin de moi le chef de nos ennemis jubiler de se découvrir un nouveau pouvoir que celui du tigre...

Mon pouvoir.

Et avec, le voilà entrain de décimer les troupes de la marine en leur brisant la nuque grâce à des bras sortis de leurs épaules... Raaah bordel ! Je dois m'éloigner de lui !

Mais j'ai a peine le temps de me redresser que mon adversaire me fonce une nouvelle fois dessus, prêt à m'embrocher de sa lame. Cette fois, mon Kami-E fait se plier mon corps pour esquiver le coup et laisser la lame se planter dans l'arbre contre lequel j'ai atterrie. Et là, je souris tandis que sa lame reste coincée juste assez longtemps pour m'offrir la meilleure ouverture du monde.

- Touché.

Mes poings se serrent et cette fois mon rokuogan le frappe en pleine poitrine, les ondes produites traversant son corps en même temps que l'électricité que j'y ajoute. L'attaque dure quelques secondes, assez pour que le pauvre Zieg soit parcouru de spasme lui montant de la bave sanglante aux lèvres et qu'enfin son âme s'éteigne tandis que son corps s'écroule au sol, son sabre toujours planté dans le bois. Un sabre que je reconnais comme étant un meitou qui sera parfait dans une armurerie du Gouvernement Mondial. Retirant la lame d'exception d'un coup sec, je me concentre un instant sur le combat qui se déroule toujours tandis que Saito Kitan profite encore des pouvoirs de mon fruit pour faire des ravages...

Pas le choix, je dois m'en éloigner assez pour que ce soit la commandante Aizami où un autre porteur de fruit du démon qui soit plus proche de lui, car vu mon état et sa puissance, je ne serais pas en mesure de le vaincre.

De quelques soru, je me rends alors aux côtés du Colonel Kattar que le chef des Titans des mer vient de fuir, profitant de mon arrivée pour sauter dans les air grâce au geppou et envoyer un Rankyaku sur l'un de ses adversaires, lui tranchant net la tête.

- Colonel ! Vous avez mieux à faire que de gérer le menu fretin ! Occupez vous donc de leur chef avant qu'il ne profite de mon pouvoir pour tuer tous vos hommes !

Cela dit, il semblerait que la Commandante ne soit pas en reste de prendre sa revanche contre le possesseur d'un fruit du démon permettant de copier d'autres fruits... Et que déjà, la distance que j'ai mise entre lui et moi soit suffisante pour lui rendre le fruit du tigre plutôt que celui de l'éclosion...
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Des coups de feu se mettent à retentir de toute part dans la jungle, bien trop verdoyante pour que je ne puisse apercevoir quoi que ce soit depuis mon dirigeable. Une moitié de l'escouade qui m'accompagne se pisse dessus et l'autre insiste pour revenir auprès du colonel... Putain de taulards. Après une paire de taquets bien mérités, j'exige que l'on rapproche l'embarcation du bord. Le soleil lui-même peine à dépasser des feuillages, et je me rend compte bien vite que ma manœuvre est inutile; impossible de voir quelque menace que ce soit au travers de la végétation. C'est à ce moment que je reçois l'appel du colonel, accompagné de ses consignes. Bien que la ligne grésille, j'ai la chance d'en comprendre l'intégralité.

En rassemblant mon peu de neurones, je tente de faire un bref bilan: quoi qu'il arrive, la position du colonel est relativement fortifié. C'est probablement l'endroit où l'on aurait le plus gros avantage lors d'un assaut massif comme ce qu'il semble se passer en ce moment même. Lin est déjà repérée quoi qu'elle fasse, sa fusée éclairante était une connerie comme j'en ai rarement vu. Puis l'agent spéciale, la fameuse "touriste" parmi les marins, impossible de savoir où est-ce qu'elle se trouve actuellement... et pour être tout à fait honnête cela m'est bien égale.
Plus j'y réfléchis et plus je me dis que je suis sans doute la seule pas encore localisée par l'ennemi. Savent-il seulement que je suis présente sur l'île ? Mon effectif est maigre mais c'est la situation parfaite pour organiser un petit commando et les prendre à revers pour couper leur fuite, conformément au plan. Les gradés n'auraient plus qu'à faire le ménage...

Après quelques secondes de concertation supplémentaire avec moi-même, je prends ma décision. Je suis certainement la plus avancée de toute nos troupes, l'occasion est trop belle. J'ordonne à tout sbires de la fermer, et de pénétrer avec précaution dans l'inextricable île céleste, ne quittant surtout jamais l'ombre des cimes. Les gibiers de potences s'exécutent, et le ballon entame sa course silencieuse. Les fusils sont chargés, et les sabres sortis de leur fourreaux. Chaque instant qui passe semble infiniment long, j'espère ne pas non plus tomber sur un plus trop gros poisson...

Le ballon se rapproche de plus en plus des branches, à tel point qu'après quelques minutes le débarquement semble indispensable. Je ne désembarque que les meilleurs parmi ma maigre troupe, laissant quelques hommes pour auprès du dirigeable que je compte bien récupérer plus tard. Notre progression se fait de branche en branche, commençant d'abord par les plus haute pour descendre petit à petit tout en scannant chaque centimètre carré de notre environnement. Je sermonne à voix basse les imbéciles qui font trop de bruits durant notre progression, mais globalement je suis assez fière de mes taulards qui se tiennent pour une fois à carreau... enfin ceux que j'ai laissé auprès du dirigeable doivent n'en faire qu'à leur tête, mais une fois que j'en aurais tranché une ou deux (de têtes) ça calmera ceux n'ont pas respectés mes consignes.

Les coups de feu et les cris du combat sont désormais très proches, c'est l'affaire d'une centaine de mètres tout au plus. J'aperçois enfin la brigade  du commandant Baal, au prises avec des pirates (ou du moins ce que j'identifie comme tel). Personne ne s'est encore fait occire dans mes rangs, j'en déduis donc que l'effet de surprise est toujours présent.

La position ennemi, directement en-dessous de nous, est très bien retranchée. Des sacs de sables et des planches grossièrement entassées sont venu former des meurtrières parmi les ruines d'où tirent les forbans, bien à l'abris des répliques de mes confrères marins. Notre petite troupe se glisse à travers les buissons au plus près des murs effondrés et pierres taillées qui jonchent le sol, là encore dans un silence complet.

A mon signal, la totalité de ma petite escouade pénètre dans un bâtiment, et là tout se passe comme à l'entraînement: force, agressivité et rapidité. Ne laissant le temps à aucun occupant de comprendre de quoi il s'agit, ma troupe rentre et les passent au fils de leur lames, défonçant les portes et brisant les palissades. Tous se retournent vers moi, fiers de leur exploit comme si j'allais les féliciter... Il reste encore du travail à faire mais pour un début sur le terrain c'est prometteur.

Sans esquisser un sourire, je me faufile suivi de mes sbires vers la prochaine ruine, afin de procéder de la même manière. L'ordre de faire des prisonniers du colonel me semble bien ridicule, sans doute les autres en feront-ils: pas moi.
Rampant sous les fenêtres calfeutrées du bâtiment suivant, je donne à nouveau l'ordre de nettoyer l'endroit. Tout se passe à nouveau comme prévu, à un détail près. Une gamine se retourne au dernier moment, épargnée par un de mes soldat qui a visiblement trop de cœur pour le métier, et embroche ce pauvre gars comme par reflexe. Je me précipite sur cette garce aussi vite que possible.

- LES MARINS! ILS SONT-

Mon poing lui arrive droit au visage, tandis que mes hommes terminent d''achever ses collègues. Surprise sous le choc, elle tente de rétorquer mais mes phalanges lui reviennent immédiatement dans les dents. Heureusement son cri s'est perdu dans ceux des combats à l'extérieur et personne ne semble avoir été alerté pour l'instant.

Sergent! Calmez-vous c'est qu'une gamine!

Ouais, effectivement c'est qu'une ado. Mais du genre à tuer de sang froid avec un sabre sur le dos et une ceinture de kunaï... Pas de bol pour elle de tomber sur une bourreau sans pitié.

Toi, celui qui l'ouvre là, t'es de corvée de latrine pour les six prochains mois. Passez lui les menottes et on bouge d'ici, magnez-vous!

A peine ai-je terminé ma phrase que tombe du plafond un deuxième gosse qui me met une sale taloche en plein dans le front. La gamine en profite et s'échappe, pour rejoindre ce nouvel arrivant. A eux deux, ils nous font désormais front au milieu de cette ruine jonché de cadavres. Ils ont l'air bien trop certains de leur coup... Je remarque que tout les deux portent le même attirail.

Vifs comme l'éclaire, ils s'élance sur moi les sabres en avant. Je n'ai pas le temps de dégainer et j'esquive maladroitement comme je peux. Les lames sifflent de chaque côtés de ma tête, et je réplique d'un coup de pied dans le ventre du garçon. Sa confrère ne rate pas l'occasion et lance un kunaï qui m'érafle l'épaule me forçant à reculer auprès de mes soldats resté en arrière ligne bouches-bées.

Fumez-lez! Vous attendez quoi!

Sur mon ordre les fusils crachent un tonnerre de flammes dans leur direction, dans un bruit assourdissant et une fumée suffocante pour cet endroit confiné. Les deux compères disparaissent, glissant comme le vent à travers un trou dans le plafond. Putain... M'est avis que l'on va les revoir ceux-là. L'alerte n'est pas encore donné pour notre intrusion, mais ce n'est désormais plus qu'une question de secondes avec ces deux-là dans la nature.
Au moins l'ordre de Kattar est exaucé.
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- Nos hommes sont dans la place colonel !

D'un geste de la main, le sous officier indique les ruines tenues par les pirates, et d'ou le volume des salves de tir qui sapent notre progression semble soudain diminuer, remplacé par des bruits de combats au sabre et des cris d'alarme. Aux postes avancés des fortifications ennemies, les tenues disparates mais bien distinctement rouges de la brigade des pontonniers font leur apparition, luttant au corps à corps avec les défenseurs surpris. Notre mouvement tournant à réussi !

- Toutes les unités à l'assaut !

Il s'agit de ne pas laisser l'ennemi se reprendre et profiter de notre avantage numérique pendant que les pirates ont perdu celui de la position. Si nous faisons la jonction avec les pontonniers, la bataille est gagnée !

- Colonel !

L'agent Amaryllis surgit à mes cotés, confirmant sa parfaite maitrise des arts du sixième style tout en ramenant un trophée de choix. Un sabre aussi grand qu'elle dont elle me tend la garde.

- Ceci est bien trop... encombrant... pour moi...
- Superbe action agent Amaryllis. Permettez que je vous allège...

Mes mains se referment sur la garde du légendaire sabre de Mihawk, et pendant un instant le poids de la lame entre mes mains est si lourd que je ne m'imagine pas comment Alcéa à pu la transporter aussi facilement. C'est comme si la lame était ancrée directement dans le sol et refusait de bouger. Mes mains se crispent sur la garde, et soudain tout se dénoue, et la lame entre mes mains semble a nouveau se comporter normalement. Et je frappe.

Une lame d'air circulaire file vers nos opposants, tranchant net les pirates qui nous font face et qui hésitent encore sur la conduite à tenir, et n'évitant de couper en deux Saito Kitan que grâce aux réflexes félins qu'il vient de récupérer en se transformant en tigre. L'instant d’après Lin surgit sur ses arrières pour lui sauter à la gorge, et entre ce double assaut, la défaite de son second et les combats dans sa casemate, le pirate décide de filer la queue basse avant de devoir vérifier si les tigres ont autant de vie que les chats..

Et après avoir vu les deux tigres disparaitre dans la jungle, pris entre deux feux, les pirates n'ont guère envie de rester. Dans mes mains le sabre du corsaire fait merveille, m’ouvrant un chemin dans les défenses comme une lame chauffée coupant du beurre. Et sabre au poing nous nous frayons un chemin sanglant jusqu'a rallier les hommes du sergent Alba toujours aux prises avec les défenseurs planqués dans les ruines, et qui, déjà en difficulté, ne tardent pas a se débander face à l'afflux soudain de soldats sur leurs positions. Les uniformes rouges se déversent dans les ruines comme autant de flots de sang, et baïonnettes au canon, entreprennent de nettoyer les ruines à la rcherche des hommes du commandant Baal.

- Attention Colonel !

Prévenu par la sergente, mon corps se couvre de Haki juste à temps pour ne pas être blessé par la pluie d'étoiles de ninja qui jaillit soudain d'un couloir, pendant que de l'autre on se se jette sur moi sabre en avant. Une belle attaque combinée qui fait long feu, gâchée par l'attention d'Alba Nona qui fauche brutalement mon agresseur d'un placage violent, pendant que mes chaines jaillissent pour se saisir de la jeteuse de couteaux et qu'une douzaine d'hommes se jettent sur le ninja au prises avec Alba pour l’assommer de coups et l’enchainer avec sa comparse.

Une intervention qui, conjuguée à cette superbe offensive, mérite bien un petit compliment.

- Beau travail sergente Alba. Une intervention magistrale. Sachez que je me félicite de votre recrutement.

Et profitant que ses hommes soient dans le coin et assiste à ces félicitations, je gratifie la sergente d'une brève tape sur l'épaule, une marque que je ne décerne qu'aux plus méritants.

- Agent Amaryllis, je vous confie la garde de ses prisonniers. Sergente, finissez de me nettoyer ces ruines !  
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- Colonel Kattar, puis-je vous parler un instant ?
- Un instant seulement.

Gardant un visage impassible, je me décale de quelques pas avec le Colonel pour que nous puissions discuter en toute discrétion. Une faveur que je lui fait cette fois mais qui ne se reproduira pas à la prochaine erreur de sa part... Car oui, il y a eu erreurs, avec un joli S à la fin.

- Souvenez vous, Colonel Kattar, que je suis aux ordres de la vénérable étoile Ike Basara. Aussi seul lui, et uniquement lui est en mesure de me donner des ordres. Je vous serez gré de vous en souvenir la prochaine fois que vous oserez avoir l'idée malheureuse de me prendre pour l'une de vos subordonnées. Ça, c'était ma sœur, qui est morte alors qu'elle officiait sous vos ordres aussi ne faite plus l'erreur de nous confondre.

Est ce que ma sœur officiait vraiment sous ses ordres lorsqu'elle est morte ? En un sens oui, il était son supérieur au moment des faits, même si elle était en permission. Mais sans lui laisser le temps d'ouvrir la bouche pour me répondre, je continue.

- Ne vous méprenez pas, je ne vous tiens pas rigueur pour ce lointain incident. Mais pour celui d'aujourd'hui : vous êtes coupable. Avez vous seulement remarqué que le Commandant Baal manque à l'appel ? Sans parler de Saito Kitan qui a réussi à vous filer entre les doigts alors même que je vous ai ramené une relique des plus puissantes et que vous avez préféré en faire usage sur le menu fretin plutôt que d'obéir à mon ordre. Aussi, ne prenez pas cette lame pour acquise. Si la mission se révèle être un échec, elle sera remise au Gouvernement Mondial qui décidera lui même si vous en êtes digne ou non. Mais croyez moi, si nous échouons, vous pourrez dire adieu à votre grade, Colonel Kattar.

La seule raison pour laquelle je lui ai confiée cette foutue lame, c'est que cette horreur si précieuse a eu le malheur de me supprimer mes pouvoirs dès lors que je l'ai ramassée au sol. Une sensation fort désagréable s'il en est une. Aussi je l'ai confiée à la seule personne que je jugeais de confiance dans cette unité. Mais peut être l'ai-je surestimée ?

- Bref, pour cette fois, je vais faire ce que vous me demandez Colonel, pour la simple et bonne raison que je dois rendre des compte à plus puissant que vous. Mais tachez de ne pas prendre cela pour acquis. Et la prochaine fois qu'un tel incident se reproduira, ce ne sera pas en privé que nous aurons une telle discussion. Tenez vous le pour dit.

Et sur ces mots, je me détourne de lui, ma tresse parfaitement refaite volant jusque dans sa tunique rouge pour le frapper tel un fouet avant de me diriger vers les prisonniers sous lequel je fais pousser des jambes histoire qu'ils me suivent docilement jusqu'à un coin tranquille où personne ne m'emmerdera pendant leur interrogatoire.

Quelques instants plus tard

- Vous savez, je n'ai qu'une patience limitée, aussi je vais vous le redemandez une dernière fois : que faites vous sur cette île ?

Mes mains dans le dos, je cache bien comme il faut l'effet de mon électro qui commence à devenir assez insupportable sur mon propre corps à force de les torturer avec. D'autant plus que pour plus de crédibilité, je suis obligée d'augmenter la puissance à chaque coup que mes mains éclosent sur leur cou et leur tirant à chacun une oreille leur déversent.

- Pour les oeufs ! On est là pour les oeufs !
- Oui ! Pitié ! Arrêtez !
- Mensonge

Une nouvelle décharge électrique part de leur lobe d'oreille et de leur cou pour se déverser dans tout leur corps, leurs provocant convulsions et spasmes de plus en plus brutal tandis que dans mon dos, j'étire mes mains qui souffre de plus en plus de la situation, mais qu'importe. Puis l'effet s'estompe enfin tandis que je les dévisage de toute ma hauteur tout en me tenant juste à côté d'eux.

- Alors ?
- C'e...

Il n'a pas le temps de finir son mensonge que mon pied affublée d'une magnifique pair de chaussure à talon aiguille se pose sur son buste, le talon appuyant sur son sternum assez pour en faire sortir la lame cachée à l'intérieur qui vient immédiatement menacer sa gorge en la chatouillant de sa pointe.

- J'ai dit : Alors ?

De grosses gouttes de sueurs dégoulinent de son visage tandis qu'il dégluti difficilement. Malheureusement pour lui, son pote s'est évanouie lors de ma dernière décharge. Le voilà donc seul fasse à moi.

- Le cartel de Fulgora ! On devait faire le guet pour que le cartel de Fulgora réussisse à remettre l'arche en marche !
- L'arche ?
- Je sais pas trop ce que c'est... Mais c'est au sommet de l'île ! Un genre de bateau volant je crois ! Qui fonctionne à l'électricité !
- C'est pour ça qu'il a enlevé le Docteur Végapunk ?
- Oui ! C'est ça !

Et alors que sa joie de se faire comprendre se dissipe en voyant mon sourire plus que satisfait lui faisant comprendre que ma dernière question était un piège pour lui faire révélé la présence effective de Végapunk, je repose mon pied au sol en prenant soin de rentrer la lame dans ma chaussure.

- Bien... Tu vois, ce n'était pas si compliqué.

D'un geste, je fais donc apparaitre de nouvelles jambes sous les corps menottés des deux prisonniers pour les ramener au camps tandis que je sors mon escargophone afin de faire mon rapport à mon seul et unique amour et chef. Évidemment, avec la disparition des pirates des Titans, nous avons rapidement mis la main sur la Miss Denden qu'ils possédaient pour brouiller les communications de la zone. Pour autant, cela n'a pas mis fin aux voix assez angoissantes qui résonnent en boucle dans cette zone de l'île.

- Votre Sainteté Basara, c'est Alcéa.
- Alcéa... Tu as des nouvelles ?
- Je tenais juste à vous dire que je ne me suis pas trompée : Végapunk est bien sûr cette île. Aussi ne vous inquiétez plus, vous ne perdrez pas la face contre le GIGM de la Sainteté Bakugan.
- Parfait. Autre chose ?

Tandis que je converse avec l'homme de ma vie, je décide de me rapprocher d'une des sources des fameuses complaintes de cette île.

- Oui. Nous avons retrouvé le Shodai Kitetsu, un des plus puissant meitou qu'une équipe d'incapable de la marine avait du perdre sur l'île. Elle est maintenant aux mains du Colonel Kattar. J'ai aussi moi même récupérer le meitou Ame Danteshi dont je n'ai aucune utilité donc je compte le garder en sureté jusqu'à pouvoir l'offrir à votre Sainteté. De plus...
- Oui ?

Je me penche alors sur le coquillage qui émet soudainement le fameux son enregistré d'une bataille passé...

- Il semblerait que cette île regorge de Dials et d'or. Notre mission devrait être bien plus lucrative pour le gouvernement que ce que nous le pensions...
- Dans ce cas, j'attends ton retour avec impatience Agent Amaryllis.
- Moi de même votre Sainteté.

Ce dial étrange en main, je raccroche mon denden et le range avant de rejoindre enfin le bataillon de la 102ème d'élite pour transmettre au Colonel et ses hommes toutes les informations que j'ai tiré des deux hommes que je viens d'interroger, ainsi que la découverte de ces dials qui traumatisent certains des plus faibles d'esprit de la division.

Il semblerait que cette journée ne soit que le début d'une quête vers une victoire écrasante de l'équipe Média du CP0 contre l'équipe Stratégie...
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