Robina revenait de la bataille de Marine Ford. Elle était exténuée, elle avait failli passer à côté de la mort plus d’une fois. Heureusement, elle avait eu des alliés de poids pour l’aider dans cette bataille qui ferait du bruit encore longtemps suite à ce qui s’était passé. La marine l’avait ramené jusqu’à Shabondy pour ses services rendus. Elle n’avait qu’une seule hâte : s’écrouler dans son lit, dormir pendant trois jours. Et surtout celui qui viendrait la déranger se ferait envoyer sur les roses dans la seconde.
L’Iceberg se trouvait toujours là où elle l’avait laissé il y a quelques jours. Les Glaciers l’avaient vu venir avec le navire de la marine qui s’était rangé au large du port. Les cheveux blancs de la cuisinière ne passaient pas inaperçus. Ils l’avaient suivi du regard sur les quais, elle n’était pas en pleine forme : ils avaient tous pu le constater. Billy Mulet se trouvait derrière elle, portant les sabres de cette dernière religieusement. Il avait bien fait son travail durant la bataille, porter les meitous de sa capitaine et se mettre à l’abri quand il avait fallu.
Les givrelames de Sanderr, les hommes et femmes-poissons de l’Îlot Flottant, tous s’étaient fait du mourrons en la voyant dans cet état. S’avançant sur la rampe, Fang Shui et le quartier-maître Lanch avancèrent à la rencontre de la Sanderrienne. En arrivant à son niveau, ils lui passèrent chacun un bras sous les épaules, l’encadrant. La chasseresse de primes se mit à sourire et releva la tête pour regarder les deux hommes qui venaient l’aider.
— Vous savez, je n’ai pas besoin qu’on me porte. Elle rit sans vraiment le penser. Je vais très bien, ne vous inquiétez pas.
— Capitaine, je sais que vous nous mentez. Shui le lança un regard doux. J’aurais aimé être là pour vous aider. Il en va de mon honneur de samouraï d’aider mon shogun.
— Je ne suis pas votre shogun, Fang. Elle se tourna vers lui pour lui parler. Votre capitaine ou commandante si vous préférez, mais c’est bien tout. Et je n’allais pas vous laisser risquer votre vie dans cette bataille.
— Pourquoi avoir pris Billy, alors ? Lanch s’ajouta à la conversation, il ne pouvait pas rester de marbre face à la jeune femme dont il avait la charge à la base. Fang est clairement plus puissant que lui.
— Pourquoi l’ai-je pris lui ? Surprise par la question, elle jeta un regard à son caddie qui portait une grande bourse en cuir rigide où se trouvaient les meitous de la jeune femme. Parce que je n’ai pas eu spécialement le choix. Il m’a suivi et m’a forcé la main.
— Je vais lui faire passer cette envie, ne vous inquiétez pas. L’ancien sergent foudroya l’homme du Baroque Works du regard en se retournant. Il va apprendre à ne pas suivre les ordres.
— Pas la peine, je suis contente qu’il ait été là. Elle se mit à sourire amèrement. Je commence à avoir trop d’armes pour les avoir toutes sur moi. En tant qu’armurier, monsieur Mulet s’est très bien occupé de mes armes d’exceptions et de mes les donner pendant la bataille.
— Je passerais donc l’éponge pour cette fois.
Le groupe commença alors son ascension jusqu’au pont supérieur du galion.
— Je vais faire prévenir Apolo, s’il n’est pas déjà en train de nous attendre. L’homme d’équipage commençait déjà à prendre les choses en main. Nous allons vous installer dans votre chambre pour que vous vous reposiez.
On ouvrit la porte de la cabine de ses quartiers. Ses yeux étaient déjà en train de se fermer, alors qu’elle n’était pas encore sur le matelas. Elle dormait déjà que ses hommes n’étaient pas sortis du bureau du capitaine.
Le lendemain :
La commandante de l’Iceberg ouvrit les yeux. Elle avait eu bien besoin de quelques heures de repos. Elle ne savait pas exactement combien, mais cela n’importait pas vraiment. Elle se leva pour prendre un bain. Elle en avait bien besoin. Après s’être bien séchée, elle sortit habillée d’une longue robe bleue avec des cuissardes assorties. Elle passa ses cheveux derrière les oreilles alors que le vent lui ramenait devant le visage. La surprise était l’émotion qui prédominait sur le pont quand les Glaciers virent que Robina venait de sortir de sa torpeur.
Fang se présenta à elle alors qu’elle venait de refermer sa porte.
— Oui, Monsieur Shui ? Elle leva un sourcil en le regardant.
— Rien, je suis juste là pour vous proposer de vous reposer un peu plus longtemps. Il posa son regard lourd sur ses épaules. Je pense que vous en avez besoin. Sa voix se fit pesante, il voulait qu’elle l’écoute malgré qu’elle soit sa supérieure.
— Je vais bien, je ne compte pas me battre ou faire de folie de mon corps. Elle se massa le cou en passant sa main sur ses vertèbres. Comment va l’équipage ? Et comment va Jin ? Est-ce qu’il va mieux depuis son affrontement avec les Mangemondes ?
— Bien mieux. Le Wano Kunien se mit à sourire. Il a repris le travail pendant que vous étiez partis. Il doit être en train de s’entraîner en ce moment. Nous devrions le trouver sur le gaillard avant si vous voulez.
— Avec plaisir. J’aurai bien besoin de me dégourdir les jambes. Elle ferma les yeux, un léger mal de crâne commençait à se manifester derrière ses yeux. Je vous suis.
Le duo se mit en marche sur l’instant. Les Glaciers s’arrêtaient pour regarder celle qui avait combattu un empereur sur Marine Ford. Ils étaient fiers d’elle, de faire partie de son équipage.
Le sabreur s’arrêta à quelques pas du blondinet qui méditait sur les planches de bois du navire. Fang se racla la gorge pour attirer l’attention du second de cuisine.
— JIn, la capitaine voudrait vous voir. Il prit une voix plus grave pour montrer qu’il insistait.
— Ne vous inquiétez pas, Jin, ça n’est qu’une formalité. Elle lui posa une main sur l’épaule. Je viens juste prendre de ses nouvelles. Allez-vous mieux ? Depuis votre affrontement contre les Mangemondes, vous n’étiez pas au mieux de votre forme.
L’Iceberg se trouvait toujours là où elle l’avait laissé il y a quelques jours. Les Glaciers l’avaient vu venir avec le navire de la marine qui s’était rangé au large du port. Les cheveux blancs de la cuisinière ne passaient pas inaperçus. Ils l’avaient suivi du regard sur les quais, elle n’était pas en pleine forme : ils avaient tous pu le constater. Billy Mulet se trouvait derrière elle, portant les sabres de cette dernière religieusement. Il avait bien fait son travail durant la bataille, porter les meitous de sa capitaine et se mettre à l’abri quand il avait fallu.
Les givrelames de Sanderr, les hommes et femmes-poissons de l’Îlot Flottant, tous s’étaient fait du mourrons en la voyant dans cet état. S’avançant sur la rampe, Fang Shui et le quartier-maître Lanch avancèrent à la rencontre de la Sanderrienne. En arrivant à son niveau, ils lui passèrent chacun un bras sous les épaules, l’encadrant. La chasseresse de primes se mit à sourire et releva la tête pour regarder les deux hommes qui venaient l’aider.
— Vous savez, je n’ai pas besoin qu’on me porte. Elle rit sans vraiment le penser. Je vais très bien, ne vous inquiétez pas.
— Capitaine, je sais que vous nous mentez. Shui le lança un regard doux. J’aurais aimé être là pour vous aider. Il en va de mon honneur de samouraï d’aider mon shogun.
— Je ne suis pas votre shogun, Fang. Elle se tourna vers lui pour lui parler. Votre capitaine ou commandante si vous préférez, mais c’est bien tout. Et je n’allais pas vous laisser risquer votre vie dans cette bataille.
— Pourquoi avoir pris Billy, alors ? Lanch s’ajouta à la conversation, il ne pouvait pas rester de marbre face à la jeune femme dont il avait la charge à la base. Fang est clairement plus puissant que lui.
— Pourquoi l’ai-je pris lui ? Surprise par la question, elle jeta un regard à son caddie qui portait une grande bourse en cuir rigide où se trouvaient les meitous de la jeune femme. Parce que je n’ai pas eu spécialement le choix. Il m’a suivi et m’a forcé la main.
— Je vais lui faire passer cette envie, ne vous inquiétez pas. L’ancien sergent foudroya l’homme du Baroque Works du regard en se retournant. Il va apprendre à ne pas suivre les ordres.
— Pas la peine, je suis contente qu’il ait été là. Elle se mit à sourire amèrement. Je commence à avoir trop d’armes pour les avoir toutes sur moi. En tant qu’armurier, monsieur Mulet s’est très bien occupé de mes armes d’exceptions et de mes les donner pendant la bataille.
— Je passerais donc l’éponge pour cette fois.
Le groupe commença alors son ascension jusqu’au pont supérieur du galion.
— Je vais faire prévenir Apolo, s’il n’est pas déjà en train de nous attendre. L’homme d’équipage commençait déjà à prendre les choses en main. Nous allons vous installer dans votre chambre pour que vous vous reposiez.
On ouvrit la porte de la cabine de ses quartiers. Ses yeux étaient déjà en train de se fermer, alors qu’elle n’était pas encore sur le matelas. Elle dormait déjà que ses hommes n’étaient pas sortis du bureau du capitaine.
Le lendemain :
La commandante de l’Iceberg ouvrit les yeux. Elle avait eu bien besoin de quelques heures de repos. Elle ne savait pas exactement combien, mais cela n’importait pas vraiment. Elle se leva pour prendre un bain. Elle en avait bien besoin. Après s’être bien séchée, elle sortit habillée d’une longue robe bleue avec des cuissardes assorties. Elle passa ses cheveux derrière les oreilles alors que le vent lui ramenait devant le visage. La surprise était l’émotion qui prédominait sur le pont quand les Glaciers virent que Robina venait de sortir de sa torpeur.
Fang se présenta à elle alors qu’elle venait de refermer sa porte.
— Oui, Monsieur Shui ? Elle leva un sourcil en le regardant.
— Rien, je suis juste là pour vous proposer de vous reposer un peu plus longtemps. Il posa son regard lourd sur ses épaules. Je pense que vous en avez besoin. Sa voix se fit pesante, il voulait qu’elle l’écoute malgré qu’elle soit sa supérieure.
— Je vais bien, je ne compte pas me battre ou faire de folie de mon corps. Elle se massa le cou en passant sa main sur ses vertèbres. Comment va l’équipage ? Et comment va Jin ? Est-ce qu’il va mieux depuis son affrontement avec les Mangemondes ?
— Bien mieux. Le Wano Kunien se mit à sourire. Il a repris le travail pendant que vous étiez partis. Il doit être en train de s’entraîner en ce moment. Nous devrions le trouver sur le gaillard avant si vous voulez.
— Avec plaisir. J’aurai bien besoin de me dégourdir les jambes. Elle ferma les yeux, un léger mal de crâne commençait à se manifester derrière ses yeux. Je vous suis.
Le duo se mit en marche sur l’instant. Les Glaciers s’arrêtaient pour regarder celle qui avait combattu un empereur sur Marine Ford. Ils étaient fiers d’elle, de faire partie de son équipage.
Le sabreur s’arrêta à quelques pas du blondinet qui méditait sur les planches de bois du navire. Fang se racla la gorge pour attirer l’attention du second de cuisine.
— JIn, la capitaine voudrait vous voir. Il prit une voix plus grave pour montrer qu’il insistait.
— Ne vous inquiétez pas, Jin, ça n’est qu’une formalité. Elle lui posa une main sur l’épaule. Je viens juste prendre de ses nouvelles. Allez-vous mieux ? Depuis votre affrontement contre les Mangemondes, vous n’étiez pas au mieux de votre forme.