Chantonnant, une jeune fille d’une dizaine d'années se balance de droite à gauche sur son siège. Cette petite souriante est seule dans sa chambre. Une pièce de taille moyenne, comme un appartement d'hôtel, plutôt bien équipée. Il y a tous ceux qui constituent la chambre de la petite bourgeoise modèle. Des poupées parsemées ça et là, une coiffeuse dans un coin, un grand lit bien fait aux draps mauves et une penderie avec des robes chics, luxueux et pleins de froufrous. Les froufrous sont à la mode au grand désarroi de cette petite. L’enfant est assise sur son fauteuil au décoratif fleuri - style rocaille, très en vogue dans la noblesse locale.
Elle reluque un plateau quadrillé de noir et de blanc en marbre. Une œuvre d’art servant de jeu pour une jeune blonde. Le seul élément vraiment coûteux, avec les vêtements de cérémonie. A travers cette chambre, on comprend le projet de la mère de cette enfant. Cette petite est sûrement destinée à un rôle de second rang. Assez vive pour être une épouse avantageuse et assez apprêté pour être vu comme un assez bon, il n’y a rien d'extravagant ou d’investissements supplémentaires.
Cette fillette se nomme Capulina, de la famille de parfumiers luxueux des Dubal. Peu de choses dans cette chambre ne correspondent pas à la réelle volonté de cette petite. Elle aime coudre, mais aucun objet à part un simple kit de couture le montre. Sa mère méprise ce métier de blanchisseuses et de servantes, cela ne fait pas assez noble. Il faut que cela reste une activité de distraction et rien de plus. La blonde préfère les vêtements de couleurs sombres et un style moins chargé et précieux que celui qui tapit sa chambre. Malheureusement, cela rapproche bien trop du style sobre des petits bourgeois pour la matriarche. Il faut totalement adopter l’apparence de la noblesse pour s’en voir octroyer les qualités. Finalement, il n’y a que cet échiquier qui offre un peu de satisfaction à cette pièce. S’occupant l’esprit, on lui reconnait bien cette compétence malgré sa réputation de petit démon.
En effet, Capulina est vu comme la plaie de sa fratrie. Dame Dubal s’y est entièrement désinvesti en la laissant dans son coin. Un rejet continuant à peiner cette enfant qui aimait tant sa mère dans sa petite enfance. Néanmoins, son caractère a commencé à déplaire jusqu’à créer toujours plus de ruptures. Leur relation ne se résume plus qu’à une haine viscérale. Qui gâchera le plus la vie de l’autre? Sa propre mère connaissant le vice, cela en fait un adversaire redoutable.
En ce moment, ces tentatives semblent avoir pris un temps d’accalmie. Capulina se pose beaucoup de questions sur l’avenir. Elle paraît plus calme et surtout très investie auprès des tisserands. Ses parents l’ont laissé s’y intéresser car le temps qu’elle passe là-bas, est du temps de répit pour beaucoup dans la famille. Ce n’est pas pour autant que sa mère le voit d’un bon œil. Elle semble laisser faire comme une carotte au bout d’un bâton, mais il est probable qu’elle sous-estime la passion de sa fille.
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, on l’intègre pour la première fois dans une affaire familiale. Capulina se doute que cela a plus une allure de punition douce que d’une réelle confiance accordée. Elle reçoit son petit frère Alexandre pour des leçons d’échecs. Parmi ses frères, il est celui le plus conditionné par la matriarche. Espoir d'accès à la noblesse par une carrière militaire toute trouvée, il semble avoir fait l’erreur de ramener des jouets dans sa chambre. Divertissement futile pour une mère ambitieuse, le pauvre enfant est donc envoyé dans l’antre de la méchante sœur. La porte s’ouvre enfin, pendant que la jeune fille remet les pièces en place. Elle se lève pour faire une révérence.
“Mon très cher frère, vous avez bien de l’avance. La route n’a pas été trop longue pour vos petites jambes. Hihi ! Je vous en prie, installez-vous.”
Elle reluque un plateau quadrillé de noir et de blanc en marbre. Une œuvre d’art servant de jeu pour une jeune blonde. Le seul élément vraiment coûteux, avec les vêtements de cérémonie. A travers cette chambre, on comprend le projet de la mère de cette enfant. Cette petite est sûrement destinée à un rôle de second rang. Assez vive pour être une épouse avantageuse et assez apprêté pour être vu comme un assez bon, il n’y a rien d'extravagant ou d’investissements supplémentaires.
Cette fillette se nomme Capulina, de la famille de parfumiers luxueux des Dubal. Peu de choses dans cette chambre ne correspondent pas à la réelle volonté de cette petite. Elle aime coudre, mais aucun objet à part un simple kit de couture le montre. Sa mère méprise ce métier de blanchisseuses et de servantes, cela ne fait pas assez noble. Il faut que cela reste une activité de distraction et rien de plus. La blonde préfère les vêtements de couleurs sombres et un style moins chargé et précieux que celui qui tapit sa chambre. Malheureusement, cela rapproche bien trop du style sobre des petits bourgeois pour la matriarche. Il faut totalement adopter l’apparence de la noblesse pour s’en voir octroyer les qualités. Finalement, il n’y a que cet échiquier qui offre un peu de satisfaction à cette pièce. S’occupant l’esprit, on lui reconnait bien cette compétence malgré sa réputation de petit démon.
En effet, Capulina est vu comme la plaie de sa fratrie. Dame Dubal s’y est entièrement désinvesti en la laissant dans son coin. Un rejet continuant à peiner cette enfant qui aimait tant sa mère dans sa petite enfance. Néanmoins, son caractère a commencé à déplaire jusqu’à créer toujours plus de ruptures. Leur relation ne se résume plus qu’à une haine viscérale. Qui gâchera le plus la vie de l’autre? Sa propre mère connaissant le vice, cela en fait un adversaire redoutable.
En ce moment, ces tentatives semblent avoir pris un temps d’accalmie. Capulina se pose beaucoup de questions sur l’avenir. Elle paraît plus calme et surtout très investie auprès des tisserands. Ses parents l’ont laissé s’y intéresser car le temps qu’elle passe là-bas, est du temps de répit pour beaucoup dans la famille. Ce n’est pas pour autant que sa mère le voit d’un bon œil. Elle semble laisser faire comme une carotte au bout d’un bâton, mais il est probable qu’elle sous-estime la passion de sa fille.
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, on l’intègre pour la première fois dans une affaire familiale. Capulina se doute que cela a plus une allure de punition douce que d’une réelle confiance accordée. Elle reçoit son petit frère Alexandre pour des leçons d’échecs. Parmi ses frères, il est celui le plus conditionné par la matriarche. Espoir d'accès à la noblesse par une carrière militaire toute trouvée, il semble avoir fait l’erreur de ramener des jouets dans sa chambre. Divertissement futile pour une mère ambitieuse, le pauvre enfant est donc envoyé dans l’antre de la méchante sœur. La porte s’ouvre enfin, pendant que la jeune fille remet les pièces en place. Elle se lève pour faire une révérence.
“Mon très cher frère, vous avez bien de l’avance. La route n’a pas été trop longue pour vos petites jambes. Hihi ! Je vous en prie, installez-vous.”
Dernière édition par Agent Tarentule le Dim 23 Juil 2023 - 12:11, édité 2 fois