Mère
Mon retour sur Inocent Island à vite tourné au retour de la bataille. Si bien que certaine chose sont resté derrière moi et mérite que j’y repense. Lorsque nous sommes arrivés avec mes amis, j’étais à moitié heureuse de retrouver cette terre que j’ai considéré comme ma maison. Très rapidement, je me suis retrouvé face à Edward et j’ai refait couler le sang avec lui. Après ce moment plutôt gore, nous nous sommes posé dans une maison plus reculer dans l’île, un peu plus éloigné de l’orphelinat. Comme ma présence devait encore resté secrète, nous devions rester planquer dans un coin de forêt. Bon c’était pas si mal hein, on avait une bonne maison, une forêt magnifique pour s’entraîner et j’étais entouré de mes amis. Mais quelques choses me trotte dans la tête, un espèce de pincement au cœur. Rien à voir avec le contrat que j’ai passé auprès de Alaaric, quelques choses de plus profonds, une vieille douleur qu’on ne peut guérir. J’avais beau regardé cette endroit, qui pourtant est magnifique, je ne m’y sentais pas bien. Ce n’est pas chez moi, ça l’était peut être avant mais quelques choses à changé entre temps. Il n’y a que deux endroits que je considèrent encore comme «chez moi». Bien sur mon île natal avec mon père, sur laquelle je ne retournais peut être jamais pour le protéger, et un endroit dans laquelle j’ai été emmené pendant mon coma, l’Armada. J’y ai rencontré ma mère adoptive, Jeska, avec qui j’ai passé de long mois à m’entraîner, rigoler et on vivait comme une vraie famille. Même quand les autres m’ont rejoins alors que nous partions au festival de Tetsu Island, c’était comme une grande sortie en famille, qu’est ce qu’on a rigolé las bas avec les autres haha… Je crois que la nostalgie me rongeait à ce moment alors que nous attentions le signal de Edward pour faire notre apparition. Les autres s’entraînaient mais moi je n’avais de goût à rien. Je n’avais pas de motivation ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant. Peu importe à quel points j’étais blessé, je me relevais toujours et j’y retournais tant que je pouvais rester debout et consciente. Mais la pourtant, cette douleur me hantait jour et nuit, si bien qu’un soir alors que tout le monde dormait, je me retrouvait à rester assise au bord de la maison et à regarder le ciel étoilé sans un bruit. Il ne fallut pas longtemps pour que quelqu’un remarque mon état.
Tobi – Dame Lola, je vous vois tourmenté depuis que nous sommes arrivé ici. Est-ce votre histoire de contrat qui vous tourmente ?
Lola – Non Tobi, je crois que c’est juste que notre maison me manque terriblement. Tu crois que Jeska se porte bien ?
Tobi – J’en suis sûr. Nous lui avons promis de rentrer un jour quand nous serons tous plus fort, elle est forte et nous fait confiance pour lui retourner sain et sauf.
Lola – Tu as raison, peut être que je me fais trop de soucis.
Ce bon Tobi, il me suit depuis tellement longtemps que je peux plus rien lui cacher. Il voit tout de suite quand je ne suis pas dans mon assiette et essaie toujours de me remonter le morale. Mais je voyais à sa mine que lui aussi à l’air de penser à notre maison. Pour lui cela doit encore être plus dur, il a vécu las bas toute sa vie, il a été formé sur l’Armada avant de me rejoindre. Notre discussion n’avait pas besoin de durer plus longtemps, car nous nous comprenions en tout points à ce moment précis. Même si mes contacts avec Edward s’améliore, je savais que je voulais repartir dès que possible en direction du nouveau monde. Cette fois pas en tant que passagère, mais comme de vrai pirate. Lucie avait beaucoup étudié cette mer et nous savions que pour repartir, il nous faudra un log pose qui s’adapte par rapport à chaque île pour petit à petit nous reconduire vers la porte du nouveau monde. Après quoi, nous irons sous l’eau pour passer chez les hommes poissons avant de retrouver la mer que nous avons laissé derrière nous. Mais pour le moment on ne peut pas partir, et ce soir là, alors que Tobi retourna dormir, me laissant dans mes pensés, je savais très bien que notre départ pour cette nouvelle aventure n’est pas encore à l’ordre du jour. Et ça m’énervait au plus profond de moi. Pour moi être pirate veut dire être libre, et pourtant, je n’avais eu autant l’impression d’être enfermé. Que ce soit avec ce pacte ou avec le projet de Edward, mes envies sont passé au second plan alors que je m’étais promis de balayer tout ce qui m’empêcherais d’avancer dans mes propres idées. Si je n’avais pas croisé la route de Alaaric, je n’aurais pas été à me lamenté ce soir là.
Le lendemain de cette soirée d’insomnie, Lucie me demanda de la suivre dans la forêt. J’avoue que j’avais pas la tête à un rencart ou un truc entre amoureuse à ce moment, mais ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait. Une fois que nous fumes bien à l’écart, elle se mit à m’attaquer en m’ordonnant de me réveiller. J’étais tellement à l’ouest qu’elle finit même par me toucher, et je vis tout de suite à son regard qu’elle n’étais pas vraiment contente de cela. Elle me hurla dessus que la Lola qu’elle aime aurais tout esquivé en rigolant et avec les yeux fermés. Elle avait raison, j’étais pitoyable à ce moment, mais elle ne me laissa pas me lamenter, elle continua de m’attaquer tout en me posant des questions, au départ, je répondais sans vraiment de conviction alors elle continuait. Jusqu’à ce que ses paroles finissent par me rattraper et me sortir de ma léthargie petit à petit. «Est-ce que ma capitaine abandonne ?» et moi je répondais en hurlant «Non». «Est-ce que notre aventure ne vaut pas la peine de se donner à fond tout les jours ?» et je hurlais à nouveau que non. Elle me parlait de mes motivations, mon rêve, ma mère, mon père jusqu’à ce que je me réveille enfin. Comme un vieux réflexe qui revenait à moins, j’évite petit à petit de plus en plus de ces coups alors que mes yeux se fermaient. C’était ma façon de retrouver confiance en moi après ma défaite contre le frère de Edward. Et alors, plus rien ne me touchait, je retrouvait mon panache de combat et Lucie souriait de me voir tout esquiver sans même regarder. Alors elle s’arrêta en me disant que là, elle voyait enfin la personne dont elle est tombé amoureuse. Au final ce petit moment de réveil se transforma en un petit moment d’amour. Mais après un court baisé, mon amour m’annonça que ma remise en forme ne faisait que commencé. Thays, Tobi et Cordon arrivait alors vers nous avec leur vrais sabres et avec un sourire annonciateur d’une grande motivation.
Lucie – Je crois me rappeler que nous avions dû arrêter ton entraînement au Haki à cause de la grande guerre, alors nous allons profiter de ses prochains jours pour nous y remettre !
Elle finit sa phrase en m’envoyant mon foulard qui me sers à cacher mes yeux. Autour de moi, je voyais mes compagnons se préparé pour m’attaque tous en même temps. Je comprenais très bien ce qui allais se passé et a vrai dire, j’en étais ravis ! Car je savais à ce moment que peut importe mon état, mes idées ou mes soucis, mes amis seraient toujours là pour me foutre un coup de pied au cul et reprendre du poil de la bête. C’est donc avec un grand sourire que j’acceptais le défis lancé par Lucie et que je bandais les yeux, prête pour me remettre enfin au travail. Les odeurs étaient autours de moi, je les connais par cœur et j’ai confiance en elle. J’avais l’impression d’être de retour dans la forêt sur l’Armada où je m’étais tant entraîné. Ma maison me manquait et mes amis ont tout fait pour l’ammener jusqu’à moi. Mais ce n’était pas encore le moment de sortir les mouchoirs, l’entraînement ne faisait que débuté et j’étais à nouveau déterminé pour réussir la technique ma mère à essayé de m’ensaigné. Il était l’heure pour moi de monter au level supérieur !