Bâtiment B, QG de North Blue
Cela faisait maintenant trois semaines que G’mirk avait laissé Luisa derrière lui et qu’il s’était concentré sur sa nouvelle vie. La vie de marine était plus intense qu’il ne le pensait. Être formé au combat était une partie de plaisir au vue de son niveau, mais tout ce qui était cours théorique donna un mal de crâne énorme au squale. Un gouvernement mondial, des grades dans la marine, des dragons célestes … tout cela était nouveau pour le jeune homme qui avait littéralement vécu dans une grotte ses quinze dernières années. On lui a affecté une unité qui était dors et déjà parti en mission, par conséquent il se retrouvait tout seul dans les locaux de la marine en attendant leur retour.
Mais pas question de glandouiller pour autant, bien que sergent d’élite, il eut droit à tous les boulots ingrats que l’on pouvait lui trouver. Le lieutenant lui disait que toutes les recrues passaient par là quel que soit leur grade, mais au bruit de couloirs, G’mirk comprit bien que c’était sa nature homme-poisson qui poussait le lieutenant à le bizuter. Ces gens là n’avaient pas bonne presse auprès de la Marine. Le jeune marine ne se sentait pas tellement homme-poisson. Ce n’était que ses gènes au final, il n’a jamais fréquenté d’autres personnes de sa race. Il faudrait bien qu’un jour il se décide à aller explorer le monde dans le but d’en savoir plus sur ses origines. Mais pour l’instant, ce sol ne va pas se nettoyer tout seul.
S’adonnant à sa corvée sans broncher, vu que c’était littéralement du repos à ses yeux comparé au travail ingrat de la mine, il fini par faire briller le sol et eut la satisfaction du devoir accompli. Il croisa deux jeunes marins du monde qui le saluèrent au vue de son grade avant de reprendre leur conversation comme si de rien n’était. C’était bizarre d’être à ce point considéré pour G’mirk, lui qui avait toujours été pointé du doigt ou ignoré. Il écouta cependant la conversation entre les deux marins de la régulière.
Marin 1 - « Pourquoi faut que ça tombe sur moi, ce mec là me fait flipper. La façon dont il me regarde j’ai l’impression qu’il va me bouffer ... »
Marin 2 - « J’aimerais pas être à ta place, ces homme-poissons là sont dangereux … Je vois pas pourquoi on les met pas dans un aquarium-prison pour s’en débarasser. »
G’mirk rattrapa d’un pas décidé les deux marins et agrippa le deuxième par l’épaule qui sursauta net. Voyant le regard du squale, le marin se mit à avoir peur. En réalité, le sergent n’en avait rien à faire du comportement de son subalterne, il a juste cru comprendre qu’un homme poisson était présent sur la base. Le marin, pensant qu’il allait se faire passer un savon pour ses propos racistes fini par balbutiait des excuses.
Marin 2 - « C’est pas contre vous sergent …. mais celui là est particulièrement terrifiant et ... »
G’mirk - « Si le marin ne veut pas passer le reste de l’année de corvée patate, le marin va expliquer à G’mirk cette histoire d’homme-poisson ! »
Une des rares choses que le jeune sergent a bien assimilé, c’est que son grade lui conférait autorité sur les petites mains de la marine. Et il se trouve que ces deux là n’avaient pas les galons nécessaires pour s’opposer aux ordres du squale. C’était la première fois de sa vie qu’il jouissait d’un pouvoir de contrainte sur les autres, sans user de force bien entendu. Cette sensation lui plaisait beaucoup à vrai dire. Le marin déglutit et commença son histoire.
Marin 2 - « Alors qu’elle rentrait de mission, la division Boram est tombé sur une coque de noix avec deux personnes à bord. Un homme et une femme. Quand le Lieutenant-Colonel leur a demandé de décliner leur identité, ce dernier a agi de façon très louche. Du coup, le lieutenant colonel s’est chargé de l’interpellation des deux individus et on doit les interroger. Ils sont dans la cellule B-23.»
G’mirk resta un moment silencieux, assimilant les informations qui lui sont transmises. Donc il y avait deux personnes qui ont potentiellement la même race que lui présent en cellule ? C’était assez pour susciter la curiosité du squale qui fini par ajouter d’une voix qui se voulait amicale mais qui se montraient menaçante.
G’mirk - « C’est le jour de chance du marin, G’mirk va se charger de l’interrogatoire des deux suspects. Du coup, les deux marins ne vont pas rester sans rien faire pendant que G’mirk fait tout le boulot. » Leur tend le balais. « Il faut que ça brille au retour de G’mirk. »
Soulagé de ne pas se faire punir et d’esquiver un interrogatoire avec les deux individus, les marines acceptèrent de bon coeur cet échange. C’était une façon de déroger à ce qui était prévu, et au pire des cas, ils n’auraient qu’à dire qu’ils ont reçu l’ordre de faire cela. G’mirk récupéra le dossier des mains du marine et se rendit devant la cellule B-23.
Il vit alors deux individus aux traits bien peu anodins. Un teint pale, des cheveux bleus très long et des yeux jaunes pour l’un, et un teint pale, des cheveux violines foncés et yeux noires pour l’autre. Il y avait quelque chose d’effectivement peu commun dans leurs façon d’être. Remarque, G’mirk ne dénotait pas dans l’atmosphère étrange. Un petit gars d’un mètre soixante dix, aux yeux bleus et cheveux bleu clair qui a une chaine au poignet et un boulet accroché, ce n’était pas des plus anodins. Quant à son nez pointu et ses dents acérés, nulle doute que les deux prisonniers s’étaient rendus compte de la race de G’mirk. Ce dernier, restant professionnel posa le dossier sur le bureau et sans plus attendre, il démarra la conversation.
G’mirk - « G’mirk vous salue, bienvenue au QG de North Blue. G’mirk a été désigné pour vérifier que les deux prisonniers ne représenter pas une menace pour la vie et pour le bien-être de nos chers concitoyens. G’mirk va vous demander de déclinez vos identités et d’expliquer votre provenance et votre destination. »
Restant professionnel G’mirk avait récité son texte comme un bon petit gars de la marine. En réalité, il était plus intéressé par la réaction de ses derniers plutôt que par le réel intérêt d’une arrestation arbitraire. Le dossier mentionnait qu’il n’avait pas de prime sur leurs têtes respectives, donc ils ne craignaient pas grand-chose en soi.
Cela faisait maintenant trois semaines que G’mirk avait laissé Luisa derrière lui et qu’il s’était concentré sur sa nouvelle vie. La vie de marine était plus intense qu’il ne le pensait. Être formé au combat était une partie de plaisir au vue de son niveau, mais tout ce qui était cours théorique donna un mal de crâne énorme au squale. Un gouvernement mondial, des grades dans la marine, des dragons célestes … tout cela était nouveau pour le jeune homme qui avait littéralement vécu dans une grotte ses quinze dernières années. On lui a affecté une unité qui était dors et déjà parti en mission, par conséquent il se retrouvait tout seul dans les locaux de la marine en attendant leur retour.
Mais pas question de glandouiller pour autant, bien que sergent d’élite, il eut droit à tous les boulots ingrats que l’on pouvait lui trouver. Le lieutenant lui disait que toutes les recrues passaient par là quel que soit leur grade, mais au bruit de couloirs, G’mirk comprit bien que c’était sa nature homme-poisson qui poussait le lieutenant à le bizuter. Ces gens là n’avaient pas bonne presse auprès de la Marine. Le jeune marine ne se sentait pas tellement homme-poisson. Ce n’était que ses gènes au final, il n’a jamais fréquenté d’autres personnes de sa race. Il faudrait bien qu’un jour il se décide à aller explorer le monde dans le but d’en savoir plus sur ses origines. Mais pour l’instant, ce sol ne va pas se nettoyer tout seul.
S’adonnant à sa corvée sans broncher, vu que c’était littéralement du repos à ses yeux comparé au travail ingrat de la mine, il fini par faire briller le sol et eut la satisfaction du devoir accompli. Il croisa deux jeunes marins du monde qui le saluèrent au vue de son grade avant de reprendre leur conversation comme si de rien n’était. C’était bizarre d’être à ce point considéré pour G’mirk, lui qui avait toujours été pointé du doigt ou ignoré. Il écouta cependant la conversation entre les deux marins de la régulière.
Marin 1 - « Pourquoi faut que ça tombe sur moi, ce mec là me fait flipper. La façon dont il me regarde j’ai l’impression qu’il va me bouffer ... »
Marin 2 - « J’aimerais pas être à ta place, ces homme-poissons là sont dangereux … Je vois pas pourquoi on les met pas dans un aquarium-prison pour s’en débarasser. »
G’mirk rattrapa d’un pas décidé les deux marins et agrippa le deuxième par l’épaule qui sursauta net. Voyant le regard du squale, le marin se mit à avoir peur. En réalité, le sergent n’en avait rien à faire du comportement de son subalterne, il a juste cru comprendre qu’un homme poisson était présent sur la base. Le marin, pensant qu’il allait se faire passer un savon pour ses propos racistes fini par balbutiait des excuses.
Marin 2 - « C’est pas contre vous sergent …. mais celui là est particulièrement terrifiant et ... »
G’mirk - « Si le marin ne veut pas passer le reste de l’année de corvée patate, le marin va expliquer à G’mirk cette histoire d’homme-poisson ! »
Une des rares choses que le jeune sergent a bien assimilé, c’est que son grade lui conférait autorité sur les petites mains de la marine. Et il se trouve que ces deux là n’avaient pas les galons nécessaires pour s’opposer aux ordres du squale. C’était la première fois de sa vie qu’il jouissait d’un pouvoir de contrainte sur les autres, sans user de force bien entendu. Cette sensation lui plaisait beaucoup à vrai dire. Le marin déglutit et commença son histoire.
Marin 2 - « Alors qu’elle rentrait de mission, la division Boram est tombé sur une coque de noix avec deux personnes à bord. Un homme et une femme. Quand le Lieutenant-Colonel leur a demandé de décliner leur identité, ce dernier a agi de façon très louche. Du coup, le lieutenant colonel s’est chargé de l’interpellation des deux individus et on doit les interroger. Ils sont dans la cellule B-23.»
G’mirk resta un moment silencieux, assimilant les informations qui lui sont transmises. Donc il y avait deux personnes qui ont potentiellement la même race que lui présent en cellule ? C’était assez pour susciter la curiosité du squale qui fini par ajouter d’une voix qui se voulait amicale mais qui se montraient menaçante.
G’mirk - « C’est le jour de chance du marin, G’mirk va se charger de l’interrogatoire des deux suspects. Du coup, les deux marins ne vont pas rester sans rien faire pendant que G’mirk fait tout le boulot. » Leur tend le balais. « Il faut que ça brille au retour de G’mirk. »
Soulagé de ne pas se faire punir et d’esquiver un interrogatoire avec les deux individus, les marines acceptèrent de bon coeur cet échange. C’était une façon de déroger à ce qui était prévu, et au pire des cas, ils n’auraient qu’à dire qu’ils ont reçu l’ordre de faire cela. G’mirk récupéra le dossier des mains du marine et se rendit devant la cellule B-23.
Il vit alors deux individus aux traits bien peu anodins. Un teint pale, des cheveux bleus très long et des yeux jaunes pour l’un, et un teint pale, des cheveux violines foncés et yeux noires pour l’autre. Il y avait quelque chose d’effectivement peu commun dans leurs façon d’être. Remarque, G’mirk ne dénotait pas dans l’atmosphère étrange. Un petit gars d’un mètre soixante dix, aux yeux bleus et cheveux bleu clair qui a une chaine au poignet et un boulet accroché, ce n’était pas des plus anodins. Quant à son nez pointu et ses dents acérés, nulle doute que les deux prisonniers s’étaient rendus compte de la race de G’mirk. Ce dernier, restant professionnel posa le dossier sur le bureau et sans plus attendre, il démarra la conversation.
G’mirk - « G’mirk vous salue, bienvenue au QG de North Blue. G’mirk a été désigné pour vérifier que les deux prisonniers ne représenter pas une menace pour la vie et pour le bien-être de nos chers concitoyens. G’mirk va vous demander de déclinez vos identités et d’expliquer votre provenance et votre destination. »
Restant professionnel G’mirk avait récité son texte comme un bon petit gars de la marine. En réalité, il était plus intéressé par la réaction de ses derniers plutôt que par le réel intérêt d’une arrestation arbitraire. Le dossier mentionnait qu’il n’avait pas de prime sur leurs têtes respectives, donc ils ne craignaient pas grand-chose en soi.