Réveil difficile. Il avait rêvé. Mal. Son humeur constamment colérique en était devenue haineuse. Son sang était en fusion, a contrario de sa cervelle, glaciale. Comme le sol de sa cellule sur sa joue, à neuf mètres carrés avec un toilette vétuste, et un petit lit ou l’on avait pas pris la peine de l’installer. Tout pâteux, pataud et désorienté. Il leva la tête essayant de se repérer, mais la porte blindé pourvu d’un judas clos, ne lui donnait pas le luxe de savoir ou il se trouvait. En prison, sûrement. Il se souvenait du petit homme poisson et son foutu boulet. Arrh. S’ils se recroisaient, il allait souffrir, et salement … Behnime aimait prendre son temps, et faire des tâches. Il attendit un long moment, assis sur le lit aussi dur que du bois, les doigts réunies devant lui, réfléchissant à une façon de s’en sortir. Le monstre en lui voulait tout briser, tandis que sa sagesse lui donnait de la patience et de quoi tenir, pour le meilleur … ou pour le pire.
Il aurait pu tester de défoncer la porte, mais cela aurait été contre productif, sans savoir ou il se trouvait. Miles Hight Puratory ? Ou une autre encore plus glauque ? Depuis la fin d’Impel Down et l’attaque de Jothuneim, rien n’était plus sûr dans ce monde, en constant changement. Une seule révolution de la planète, et cela pouvait évoluer d’une manière inattendu.
Comme tout ses nouveaux empereurs, ou la disparition de Teach.
Il aurait pu être un excellent mentor, et aussi un bon allié pour les Moth. Tant pis.
Pour ne pas tourner en rond, il pense à elle, sa moitié. La faucheuse elle-même, qui lui parlait dans ses rêveries nocturnes le plus chanceuses, et parfois même en plein jour, quand il entrait dans cette transe guerrière qui le caractérisait.
Plus que tout, Béhémoth aimait prendre son temps au cas ou vous souveniez pas, y aller progressivement. Alors il attendait là, sur son modeste mobilier. Des minutes s’égrenaient, peut être même des heures ou , qui sait, des jours ? Il ne bougea pas, fixant fixement le den den vidéo dans un coin de la pièce, qui lui indiquait qu’on l’observait. Il aurait aimé qu’on le filme dans de meilleures conditions, en pleine action par exemple. Mais non, les premières images de lui, seraient celles suivant cuisante défaite contre un nabot.
Le monde est cruel, mais Behnime l’était encore plus. Et ça, il le savait. Ca, c’était sa chance.
La porte s’ouvrit d’un seul coup, raclant le sol, frappant contre le mur de l’autre côté, et apparurent trois grand gaillards à l’air patibulaire. Un gars aux longs cheveux, médailles de la marine apparente, comme un trophée ou une fierté, entra à leur suite. Sentant venir l’heure des remontrances, Behnime se mit debout, mais les trois gars le ceinturèrent, et l’empêchèrent de bouger, le maintenant en place.
- Salut mon p’tit gars, on m’a chargé de ton apprentissage … Fit l’homme en écartant les bras d’un air fataliste … C’est toujours à moi qu’on donne le boulot l’plus chiant, ici …
- Et... c’est... ou... ici ? Réussit à articuler le jeune homme poisson, alors qu’on l’étranglait de manière à le tenir tranquille.
- Tu le sauras bien assez tôt, maintenant ferme la …
- … Sinon quoi ?
Un coup de poing dans l’estomac lui éclata une cote ou deux, et le fit se tordre, au mieux qu’il pouvait en comptant les mastodontes qui le tenaient en place.
- C’est moi qui pose les questions, c’est moi qui parle … Toi, t’es plus rien. Rien qu’un numéro, le numéro 2855 … Je vais même te raccourcir en 55, ce sera plus simple. Pour la faire courte, t’as tué des hommes bons, des marines, et on aime pas ça. Il le regarda avec un air froid ou la morgue se disputait le professionnalisme frigide. Alors c’est moi qui suis ton gardien maintenant, bienvenue dans l’unité des redresseurs de tordus, là ou on mate les fortes têtes dans ton genre … Mais t’inquiète, je vais pas t’abimer de trop, faut que tu puisses travailler derrière, parce que du boulot, t’en as à la pelle … Il sourit, surement une blague incapable à comprendre pour Behnime.
- Je te laisse réfléchir à mes paroles on reviendra avec le repas, t’as un régime alimentaire particulier ? Pas de poissons j’imagine ? Il avait l’air sérieux, mais son ironie mit Behnime dans une colère noire.
Il lui cracha au visage, une salive grises aux reflets noirs qui devait certainement piquer les yeux, tâcha son uniforme débraillé. Crève … Sale… Chien ! Réussit-il à articuler en sifflant, la respiration coupée par la strangulation de celui qu’on appellerait Boris, tandis qu’il se débattait comme un beau diable, les trois hommes pourtant taillé pour ce genre de boulot, eurent tout le mal du monde à l’empêcher de bouger.
Une série de coup de poings de l’homme aux plaques le mirent à terre, crachant des glaires et du sang aussi noir que son cœur pourris jusqu’à l’os.
-Toi je sens que je vais bien t’aimer, toi p’tet un peu moins … Lâcha le lieutenant colonel, imprimant son quarante cinq sur le visage de Behnime, et l’envoyant faire dodo pour quelques temps.
- Bon, moi, j’suis bon pour passer à la blanchisserie, c’était mon meilleur uniforme, sale batard d’homme poisson.. . Et il lui cracha son meilleur glaviot dans les cheveux, comme un genre de cadeau d’adieu … Un prêté pour un rendu, les bons comptes font les bons amis.
Il aurait pu tester de défoncer la porte, mais cela aurait été contre productif, sans savoir ou il se trouvait. Miles Hight Puratory ? Ou une autre encore plus glauque ? Depuis la fin d’Impel Down et l’attaque de Jothuneim, rien n’était plus sûr dans ce monde, en constant changement. Une seule révolution de la planète, et cela pouvait évoluer d’une manière inattendu.
Comme tout ses nouveaux empereurs, ou la disparition de Teach.
Il aurait pu être un excellent mentor, et aussi un bon allié pour les Moth. Tant pis.
Pour ne pas tourner en rond, il pense à elle, sa moitié. La faucheuse elle-même, qui lui parlait dans ses rêveries nocturnes le plus chanceuses, et parfois même en plein jour, quand il entrait dans cette transe guerrière qui le caractérisait.
Plus que tout, Béhémoth aimait prendre son temps au cas ou vous souveniez pas, y aller progressivement. Alors il attendait là, sur son modeste mobilier. Des minutes s’égrenaient, peut être même des heures ou , qui sait, des jours ? Il ne bougea pas, fixant fixement le den den vidéo dans un coin de la pièce, qui lui indiquait qu’on l’observait. Il aurait aimé qu’on le filme dans de meilleures conditions, en pleine action par exemple. Mais non, les premières images de lui, seraient celles suivant cuisante défaite contre un nabot.
Le monde est cruel, mais Behnime l’était encore plus. Et ça, il le savait. Ca, c’était sa chance.
La porte s’ouvrit d’un seul coup, raclant le sol, frappant contre le mur de l’autre côté, et apparurent trois grand gaillards à l’air patibulaire. Un gars aux longs cheveux, médailles de la marine apparente, comme un trophée ou une fierté, entra à leur suite. Sentant venir l’heure des remontrances, Behnime se mit debout, mais les trois gars le ceinturèrent, et l’empêchèrent de bouger, le maintenant en place.
- Salut mon p’tit gars, on m’a chargé de ton apprentissage … Fit l’homme en écartant les bras d’un air fataliste … C’est toujours à moi qu’on donne le boulot l’plus chiant, ici …
- Et... c’est... ou... ici ? Réussit à articuler le jeune homme poisson, alors qu’on l’étranglait de manière à le tenir tranquille.
- Tu le sauras bien assez tôt, maintenant ferme la …
- … Sinon quoi ?
Un coup de poing dans l’estomac lui éclata une cote ou deux, et le fit se tordre, au mieux qu’il pouvait en comptant les mastodontes qui le tenaient en place.
- C’est moi qui pose les questions, c’est moi qui parle … Toi, t’es plus rien. Rien qu’un numéro, le numéro 2855 … Je vais même te raccourcir en 55, ce sera plus simple. Pour la faire courte, t’as tué des hommes bons, des marines, et on aime pas ça. Il le regarda avec un air froid ou la morgue se disputait le professionnalisme frigide. Alors c’est moi qui suis ton gardien maintenant, bienvenue dans l’unité des redresseurs de tordus, là ou on mate les fortes têtes dans ton genre … Mais t’inquiète, je vais pas t’abimer de trop, faut que tu puisses travailler derrière, parce que du boulot, t’en as à la pelle … Il sourit, surement une blague incapable à comprendre pour Behnime.
- Je te laisse réfléchir à mes paroles on reviendra avec le repas, t’as un régime alimentaire particulier ? Pas de poissons j’imagine ? Il avait l’air sérieux, mais son ironie mit Behnime dans une colère noire.
Il lui cracha au visage, une salive grises aux reflets noirs qui devait certainement piquer les yeux, tâcha son uniforme débraillé. Crève … Sale… Chien ! Réussit-il à articuler en sifflant, la respiration coupée par la strangulation de celui qu’on appellerait Boris, tandis qu’il se débattait comme un beau diable, les trois hommes pourtant taillé pour ce genre de boulot, eurent tout le mal du monde à l’empêcher de bouger.
Une série de coup de poings de l’homme aux plaques le mirent à terre, crachant des glaires et du sang aussi noir que son cœur pourris jusqu’à l’os.
-Toi je sens que je vais bien t’aimer, toi p’tet un peu moins … Lâcha le lieutenant colonel, imprimant son quarante cinq sur le visage de Behnime, et l’envoyant faire dodo pour quelques temps.
- Bon, moi, j’suis bon pour passer à la blanchisserie, c’était mon meilleur uniforme, sale batard d’homme poisson.. . Et il lui cracha son meilleur glaviot dans les cheveux, comme un genre de cadeau d’adieu … Un prêté pour un rendu, les bons comptes font les bons amis.
Dernière édition par Behnime Moth le Dim 20 Aoû 2023 - 7:58, édité 1 fois