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Médecine moderne et sauvage

Enfin.

Voilà enfin la fameuse île de Torino qui se dévoile à moi à l'horizon. L'île où j'espère trouver enfin quelqu'un pour m'aider à retrouver mon apparence humaine.

Cela fait maintenant plus de deux ans que je me suis un jour réveillée dans ce corps de petit chat ridicule mais trop mignon et jusque là, personne n'a pu me donner d'explication sur ce phénomène... Alors trouver un remède ? Cela semble totalement incongrue. Et pour couronné le tout, j'ai appris à mes dépends que beaucoup d'humains ne sont pas prêt à accepter que certaine personnes puissent être transformée en chat sans pour autant être des monstres... Et que le chat qui parle que je suis devenue n'a aucune crédibilité dans ce monde, mais semble faire un parfait animal de compagnie qui peut valoir une fortune... D'autant plus que je suis une chanteuse...
Alors quand en plus le fait que je sois une princesse fugueuse m'échappe...

Ahlala, les humains sont vraiment détestables dès qu'il s'agit de gagner de l'argent !

Enfin, à force de vagabondage, j'ai réussi à avoir vent d'une île usant de méthodes de soins particulières basées sur les plantes. Et même si je suis quand même sacrément septique sur la chose, parce que bon, on parle de plante quand même ! Je vois franchement ce qu'elles pourraient faire pour moi ! Je me suis quand même laissée convaincre... Plus par dépit qu'autre chose...
De toute façon, tant que je ressemble à une boule de poils trop mignonne, j'ai pas grand chose d'autre à faire.

Me voilà donc, assise fièrement sur le garde fou de la vigie, regardant l'île se rapprocher rapidement de ma destination tandis que les matelots du navire que j'ai infiltré se prépare à arriver dans le port de l'île cerclée de palissade de bois. Je déglutis bruyamment en voyant ça... Cela me rappelle la muraille qui cercle les eaux du Royaume de Wanokuni... Une muraille qui veut clairement dire : "vous, les étrangers, on vous aime pas !". J'espère que les locaux de Torino seront plus sympa que sur mon île natale...

Quand enfin le bateau s'amarre au port, je m'accroche au mât et le descend en laissant mes griffes le rayer de toute sa hauteur. Un geste que le capitaine du vaisseau me surprend à faire et, loin d'être séduit par ma petite bouille de friponne, le voilà qui braque son flingue sur moi en hurlant "MON NAVIRE ?! SALOPERIE !" Et alors que le coup de feu part, moi je détale de là à toute vitesse jusqu'à descendre du vaisseau pour aller disparaitre dans une des petites maisons de terre qui composent le village où nous sommes arrivés.

Tapis dans l'ombre, je reprends alors ma respiration tout en m'assurant d'être en sécurité avant de finalement m'assoir au bord d'une fenêtre de la cahute pour observer les mouvements du village.

Bon. Première étape : trouver quelqu'un pour m'aider et me donner à manger... J'espère qu'ils seront plus gentils avec les animaux ici que ne l'est ce méchant capitaine...
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Silencieuse...

Cela faisait trois jours maintenant que tu avais accosté sur cette île sauvage en quête de quelques ingrédients afin d'épicer tes repas. Depuis que tu étais partie en convalescence prolongée, tu n'avais eu de cesse de te chercher quelques activités dans lesquelles te perdre. Couture, menuiserie, jardinage... Rien de suffisamment palpitant à tes yeux si bien que tu avais fini par te perdre dans la cuisine. Si celle-ci ne demandait pas beaucoup de concentration, elle offrait à ceux qui voulaient l'explorer tout un monde de découverte. Jusqu'ici, tu t'étais toujours contentée des rations que l'on t'avait servi durant ta formation puis ton service, mais désormais tu aurais sans doute du mal à faire marche arrière.

Le corps s'habituait bien trop rapidement à une meilleur qualité de vie... Cela ramollissait la chair et rendait l'esprit plus fébrile mais tu n'avais plus besoin d'être aussi forte qu'avant. Tu ne manierais plus jamais un sabre, tu ne serais plus jamais sur un champ de bataille alors pourquoi te priver ? Pourquoi te punir pour le restant de tes jours ?

Malheureusement pour toi, tu n'avais été guidée sur cette île qu'à travers des rumeurs, des échos et ta quête de met exquis n'avait pas avancé. Si la population locale avait été accueillante avec toi en apparence, elle s'était montrée assez fermée sur la question. Pas étonnant pour une île vivant presque en autarcie totale. Si le contact avec le monde extérieur était inévitable, les habitants préféraient rester entre eux au maximum et ne pas dévoiler d'éventuelles ressources qui viendraient à attirer bien trop l'attention sur eux.

Pourtant, tu avais goûté à leurs plats, tu avais mangé leurs ragoûts... Il y avait définitivement quelque chose de spéciale, une épice ou un condiment à même d'assaisonner tes prochaines préparations. Pour autant, si tu savais que tu n'étais pas ici pour rien, cela ne t'aidait guère à mettre la main sur cette ressource précieuse.

Trois jours... Durant ces trois journées, tu n'avais pas avancé dans ta quête une seule seconde. Résolue à explorer l'île par toi même, tu ne savais pas vraiment quoi t'attendre. Tu savais qu'il y avait des tribus qui s'étaient installées au delà des côtes, peut-être que celles-ci seraient plus à même de t'échanger leurs ressources. Tu pouvais payer bien évidemment, mais tu doutais que la monnaie du gouvernement puisse satisfaire une civilisation aussi isolée que celle-ci.

Résolue à partir en solitaire, tu avais préparé un simple sac contenant de quoi survivre pendant quelques jours. Tu espérais ne pas te perdre mais tu pourrais sans doute te frayer un chemin dans cette forêt qu'importe ce qui s'y cachait. Néanmoins, alors que tu étais sur le départ, ton oeil venait à voir les mouvements furtifs d'un petit animal qui tentait de se frayer un chemin entre les artères du village.

Tu n'avais pas souvenir d'avoir vu un autre chat sur cette île.

Tu aurais pu sans doute arrêter ton observation ici. Après tout, tu n'avais pas un amour prononcé pour les animaux, mais tu appréciais tout ce qui était mignon. C'était là un de tes petits secrets que personne ne connaissait sous peine qu'on s'en serve contre toi. Les soldats de la marine étaient très friands de ce genre de rumeur et tu aurais tôt fait d'être harcelée au quotidien si cela était venu à s'apprendre. Mais en ce jour, tu n'étais plus dans la marine et il n'y avait personne pour témoigner.

T'approchant alors de la fenêtre, tu venais à sortir de ton sac un petit récipient qui servirait de bol avant d'y verser un peu de lait. Ce n'était sans doute pas là le met le plus attendu pour un félin, mais celui-ci saurait sans doute s'en contenter.

- Régale toi. Si tu es toujours là lorsque je reviendrai, je t'apporterai du poisson.

Perdant ton regard dans le sien quelques instants, tu venais à lui sourire avec nonchalance avant de prendre le départ vers la forêt. Tu avais récupéré une carte prêté par l'un des habitants. Tu espérais que celle-ci puisse t'être utile. Si tu savais la lire, tu n'étais pas non plus connue pour ton sens de l'orientation aiguisé.




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Non mais sérieusement ?! Pour une fois, pourquoi les choses ne peuvent pas être parfaite ?! C'est vraiment trop demandé ? Je veux dire, c'était si bien partie ! J'ai rien eu besoin de faire et là, paf ! Une personne qui semble tout à fait civilisée contrairement aux locaux du coin me remarque et me sort du lait. Mieux encore, elle propose de revenir !
Mais pour me donner quoi ?! Du poisson !

Non, décidément, je ne peux pas laisser passer ça.

- Je préfèrerai du poulet au curry s'il vous plait.

Et là, ma commande passée, je rejoins alors la petite écuelle devant moi pour laper le lait à l'intérieur. Laper... Ça n'a pas été facile de m'habituer à cette façon de boire si peu efficace... Mais avec la forme de mon museau, je n'ai pas vraiment eu le choix si je ne voulais pas faire des bulles en buvant... Ou pire : m'en mettre partout sur le menton et le nez !

Enfin, toujours est-il qu'évidemment, sous mes paroles la femme se retourne dans ma direction. Mais comme je suis assoiffée elle doit surement croire à une hallucination car après quelques seconde elle décide de reprendre sa route.
Un chose que je ne peux décemment pas là laisser faire. Surtout pour la voir me ramener une bête écailleuse et pleine d'arêtes à manger... Beurk.

- Attendez ! Vous voulez pas m'aider ? S'il vous plait !

Je lui laisse le temps de se retourner et cette fois je plante mes grands yeux humides de tout petit chaton malheureux dans son regard, restant ainsi quelques secondes pour que le charme opère avant de reprendre la parole.

- Je suis un pauvre petit chat qui parle et qui a vraiment besoin de voir un médecin... Mais je viens d'arriver sur l'île et ces gens me font peur... Et j'ai très faim aussi...

Je saute alors au sol et me rapproche de ma cible pour m'assoir juste devant elle avec mon plus beau regard de petite créature innocente. Allant même jusqu'à me forcer à ronronner tout en lâchant un dernier "S'il vous plaît." avec une toute petite voix malheureuse et ronronnante...
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Qu'est-ce-que... ?

Tu avais marqué une pause, effarée par ce que tu venais d'entendre. Te faisait-on une farce ? Balayant ton unique œil autour de toi, tu cherchais l'origine de ces mots en vain... A moins que... Le chat venait-il vraiment de te parler ? Perplexe, tu t'approchais de lui, t'imaginant là un Zoan voulant se jouer de toi. Ce n'était certes pas courant que de croiser un utilisateur de Fruit du Démon totalement par hasard, mais ce n'était pas impossible. Si c'était vraiment le cas, alors tu devais te parer à tout danger... Mais comment une chose aussi mignonne pouvait-elle être un danger ? Ce serait là une chose terrible dont tu ne t'en remettrais sans doute jamais !

- Un... chat qui parle... ?

Cet animal voulait du poulet au curry, rejetant en bloc ton offre précédente. Arquant un sourcil, tu penchais ta tête sur le côté pour le regarder alors se servir dans le lait servi tantôt. Peut-être que cette île possédait un air provoquant des hallucinations ? Tu ne voyais que ça. Les animaux à même de parler... Ce n'était là que des personnages d'histoire pour enfant. Clairement.

Qu'importe... Ce chat, cette chose mignonne. Elle savait parfaitement comment jouer avec toi si bien qu'à chaque paroles, à chaque interventions de sa part, tu pouvais sentir te cœur se resserrer, se briser face à ses assauts. A la marine d'élite, on vous apprenait à faire face aux pires horreurs du monde. On vous entraînait à braver les plus grands dangers et à cracher au visage de la mort elle même. Mais comment aurait-on pu te préparer à ça !? C'était impossible !

- Un médecin... ? Tu as un problème ? Je euh...  

Totalement déboussolée, tu venais finalement à caresser le petit animal avant de le prendre dans tes bras sans vraiment lui demander l'autorisation. Elle avait réussi son coup après tout et tu étais désormais totalement gaga de cette boule de poile. Bien que tu ne manquais pas de prendre au sérieux sa précédente demande. Si l'animal avait besoin d'aide alors c'était ton devoir de le soutenir !

- Raconte moi tout. Je ne connais pas bien cette île mais je peux tenter de t'emmener là où tu as besoin.


Tu souriais, tentant de mettre en confiance à l'animal, avant de te diriger vers l'un des marchands locaux qui faisaient rôtir de la volaille élevée sans doute sur l'île. Déposant quelques pièces sur son stand, tu venais à acheter un morceau de volaille avant de venir te poser un peu plus en retrait de l'activité. Sortant à nouveau un récipient, tu y déposais la viande avant de l'assaisonner de quelques épices que tu gardais toujours sur toi.

- Ne t'inquiète pas, si je peux t'aider, je le ferais.


Tu n'avais de toute manière pas grand chose de mieux à faire. Et tu étais contrainte d'avouer que son histoire t'intriguait. Pourquoi un chat aurait besoin activement d'un médecin ? Un chat à même de parler qui plus était... Étrange... Sans doute serait-il amené à t'en raconter davantage.




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Hm... devrais-je tout lui dire de suite ?

C'est une dure question car la demoiselle semble totalement éprise de mon charme félin. Sauf que, si elle apprend qu'en fait je n'en suis pas un alors peut être que cela brisera l'empathie qu'elle ressent pour moi à cet instant. Pire encore, elle pourrait comprendre que j'ai usé de mes grands yeux de petits chats pour la manipuler...
Hm... Que faire ?

- Merci pour le repas !

Oui, la première chose qui me vient en tête, c'est de dévorer ce pilon de poulet jusqu'à l'os, me régalant des délicieuses épices que ma sauveuse à ajouter à la viande. Après tout, si elle doit me renier après que je lui ai dévoilé mes secrets, autant avoir le ventre plein à ce moment là. Et ce n'est qu'une fois repue, et une fois lui avoir redemandé du lait pour faire passer toute cette nourriture, que je m'assoies enfin face à la femme en la regardant dans les yeux.

- Alors voilà... Pour tout avouer... Je ne suis pas censé être un chat qui parle. Je ne sais pas pourquoi s'est arrivé ! Mais ça ne peut plus durer ! Car ainsi je ne suis pas vraiment un chat et c'est très handicapant ! Je voudrais vraiment pouvoir retrouver ma vie d'avant où tout était plus simple ! Mais ça va faire plusieurs années maintenant que j'ai ce problème et j'ai vraiment besoin d'un médecin pour me guérir ! Le problème c'est que jusqu'à maintenant, aucun n'a eu la moindre idée de comment m'aider... C'est pourquoi je suis venue sur cette île... Il parait que la médecine ici est très avancée mais... Je ne suis qu'un petit chat et ces gens ont l'air si... sauvage ! Et s'il essayait de me manger ?! Dites Madame, vous voulez bien m'aider à trouver un médecin local s'il vous plait ?

Le baratinage... Ou l'art de dire les choses en restant assez vague pour laisser entendre n'importe quoi sans pour autant mentir en parlant très vite... J'espère qu'elle va se laisser avoir par mon discours et surtout, par mes deux grands yeux jaunes et verts qui la fixent intensément, plein d'espoir.
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Confuse...

Plissant ton sourcil, tu fixais la petite bête se perdre dans un discours en essence sans queue ni tête. Essayait-elle de te manipuler en trompant la vérité avec des non-dit et du mensonges ? Certainement. Y arrivait-elle ? Absolument. Dans tout les cas, son explication était tout aussi farfelue que ta situation actuelle et tu ne savais pas vraiment sur quel pied danser. Évidemment, tu l'aiderais dans sa quête, n'ayant de toute façon rien de mieux à faire, mais encore fallait-il savoir comment l'aider.

- Je veux bien t'aider mais je ne suis pas d'ici. Je n'ai aucune idée d'où peut-on trouver un médecin local pour tout dire... Je crois cependant qu'il y a des tribus plus enfoncées dans la jungle.


Sans guide, cela allait être d'une difficulté sans nom que de te retrouver dans celle-ci. Tu n'étais pas vraiment connue pour ton sens de l'orientation légendaire et quand bien même, tu n'avais aucune garantie que ces rumeurs soient vrais. Cependant tu tenais là un bon début, après tout, qui de mieux qu'une tribu reculée en communion avec la nature pour régler un problème de... nature ?

Bon sang, comment pouvait-on être changé en chat ? Ce n'était manifestement pas un Zoan sans quoi elle ne serait pas piégée dans cette forme. Évidemment, elle pouvait toujours te mentir ouvertement, mais le fait qu'elle puisse parler appuyait quand même pas mal ses dires. Haha...

- On peut commencer par là. Je doute que quiconque ici ai une solution à ton... problème ?
Ouvrant alors ton sac, tu venais à le positionner non loin d'elle afin qu'elle puisse s'y trouver une petite place. Évidemment tu n'aurais pas à le refermer et cela ne lui servirait que d'appui, d'un moyen de transport pendant que tu irais affronter la jungle dense de cette île. S'il fallait te défendre, encore valait-il mieux que tu ai tes deux de libre et que tu n'ai pas à te soucier que celle-ci puisse suivre ta cadence ou pas.

- Je ne te promet rien, cela fait quelques temps que je ne me bat plus. Mais je te protégerai du mieux que je peux ! Tu... tu as un nom ? Le miens c'est Pandore. Enchantée.


Si on t'avait dit des années en arrière qu'à l'avenir, tu te présenterais et taperait la discussion avec un chat qui parle, tu aurais pris celui-ci pour un fou. Et pourtant, tu ne rêvais pas ? Peut-être que si ? Non... L'odeur de la nourriture que tu lui avais servi était bien trop réelle pour te tromper de la sorte.




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- Moi c'est Rori ! Et merci beaucoup de m'aider !

Grimpant sur le sac, je me dis que j'ai vraiment de la chance d'être tombée sur Pandore qui est arrivée avant moi ! Après tout, même si elle n'est pas native de cette île, elle en sait déjà beaucoup plus que moi sur ce village et sur le fait qu'il n'a pas de médecin et qu'il faut aller dans d'autres villages de l'île pour espérer en trouver un ! Grâce a elle, je vais gagner un temps précieux, j'ai le ventre plein et en plus, je ne vais pas avoir besoin de marcher pour voyager ! Enfin les choses semblent tourner en ma faveur ! C'est super !

Les deux pattes avant dépassant de l'ouverture du sac pendant que la femme se met en route, je ne me rends même pas compte que je ronronne de bonheur sur le rythme d'une de mes anciennes chansons tout en fredonnant et en bougeant la tête de gauche à droite, signe clair de ma bonne humeur. Bonne humeur qui se tait soudainement dès qu'on arrive aux abords du village pour rejoindre un sentier traversant la jungle... Là, j'avoue que je fais moins la maligne.

- Gloups.

Cette jungle semble très dense, tellement qu'on en voit clairement pas le bout et qu'il pourrait y avoir des prédateurs partout, tapis dans l'ombre... Ce qui n'a absolument rien de rassurant.

- Dis Pandore... Tu disais que ça faisait quelques temps que tu te battais plus mais... Se battre, c'est comme le vélo non ? Ça ne s'oublie pas vraiment, hein ?

Moi même je n'ai pas oublié mes techniques ninja de quand j'étais une humaine... Bon, je suis un peu rouillée du fait que je suis devenue un chat... Et que je me suis plus battu depuis des années...
Oh non. C'est pas comme le vélo !

- Tu penses qu'il vaut mieux être discret pour pas se faire repérer ou faire du bruit pour faire fuir les animaux ? Je peux chanter si il faut... ♫ Dans la jungle, pas si terrible jungle, le chat va pas mourir ce soir ♫...

Vraiment, je veux pas mourir ce soir moi...
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Perplexe...

Tu pouvais sentir l'inquiétude du petit animal dans ton dos, se demandant finalement si cela était une si bonne idée de confronter la forêt de la sorte. De ton côté, tu n'étais pas non plus assurée de votre réussite. Après tout, celle-ci dépendait majoritairement de toi et comme tu lui avais dis tantôt, tu évitais de te battre le plus possible. Plissant les yeux, jaugeant le territoire dans lequel tu allais pénétrer, tu n'avais pas autant de réticence à avancer vers le danger que le chat. Après tout, la fuite était toujours une option, et ultimement, tu restais peut-être la prédatrice la plus dangereuse des lieux.

- Ne t'inquiète pas pour ça... Je pense que je serais en mesure de te protéger des menaces qui pourraient roder par ici. Dans le doute... Assure toi de m'écouter si je te demande de faire quelques choses dans la précipitation.


Tu disais cela par simple soucis de précaution. Tu pouvais la protéger si elle se laissait faire, moins si elle allait à l'encontre de tes plans. Cela faisait beaucoup que de demander son entière confiance au bout de quelques minutes seulement de rencontre, mais c'était là une étape nécessaire.

Fixant ta main légèrement tremblante, tu tournais ton regard vers le félin avant de serrer celle-ci. Tu ne la laisserais pas tomber, ça c'était sur ! Même si tu devais te faire souffrance pour cela. Ainsi, tu avançais, te perdant à chaque fois en plus dans les profondeurs abyssales de cette végétation tentaculaire.

- Normalement il vaut mieux rester discret en terrain connu, ne serait-ce que pour pouvoir entendre d'éventuel prédateur tapis dans l'ombre. Mais je t'invite à continuer. Nous annoncer de la sorte aura au moins le mérite d'indiquer à la faune locale que nous ne sommes pas un danger pour eux.


Si cette jungle regroupait certaines des espèces très dangereuses, si elle n'était pas connue pour son taux de mortalité extrême alors il valait mieux opter pour la seconde option. Une bête surprise pouvait s'avérer bien plus létal qu'en temps normal, d'autant qu'elle aurait tendance à simplement déguerpir de votre route au moindre bruit avant une quelconque rencontre. De plus, tu étais aussi intriguée par la voix mélodieuse de Rori. Un chat qui parle d'accord, mais qui chante en plus... ? Cela faisait beaucoup.

- Tu chantes étonnement bien.

Faisant face à une falaise, tu indiquais d'un mouvement de tête à Rori de bien s'accrocher alors que tu commençais ton ascension de quelques minutes sans une quelconque sécurité pour t'épauler. A l'élite, ce genre d'exercice était récurrent et tu n'étais pas la plus mauvaise dans le domaine. Évidemment, certains rivalisaient d'agilité et de dextérité si bien qu'ils pouvaient grimper cela en quelques secondes à peine. Mais fondamentalement, cela restait la planification et la rigueur qui payait le plus dans ce genre de configuration.

- On va se contenter d'aller tout droit autant qu'on le peut ainsi que de prendre un maximum de hauteur. Je n'ai aucune idée de où se situe ces villages mais il a fort à parier qu'on les retrouve proche des cours d'eaux qui parcourent l'île. Si tu repères quoi que ce soit, n'hésites pas.


Évidemment, tu étais curieuse de son histoire, de son passé. Pour autant, tu ne savais pas si cela était judicieux de la forcer à se livrer à toi de la sorte. Après tout tu t'étais proposée de toi même de l'aider. Elle ne te devait absolument rien et n'avait pas à se sentir comme telle.

Balayant ton unique œil autour de toi, tu remarquais quelques espèces aviaires marquer vos déplacements par leurs cris audibles à des kilomètres. Bien que déjà très gros, tu espérais qu'il n'y ai aucun individu plus large que cela à même de faire de vous vos proies. Sinon quoi, tu serais peut-être un peu trop juste, uniquement armée d'un couteau.





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- C'est vrai ?! Tu trouves que je chante bien ?! Oh ça me fait vraiment plaisir que tu me dises ça ! Comme quoi j'ai bien fait de fuguer de chez moi pour parcourir le monde et devenir une super chanteuse ! Pour tout dire, j'espère même être capable un jour de pouvoir toucher le cœur des gens par mes chansons et ainsi apporter la paix dans le monde !

Ça fait tellement de bien d'être enfin reconnue à sa juste valeur, vraiment ! D'autant plus après des années coincées dans le corps d'un petit chaton... Cela dit, maintenant que j'y repense je manipule cette femme grâce à mon minois de chaton justement... A cette pensée je me raidis soudainement dans le sac, serrant nerveusement mes griffes sur le tissu qui me transporte avant de regarder rapidement aux alentours à la recherche d'un changement de sujet avant que Pandore n'ait le temps de réfléchir trop à mes paroles. Après tout, c'est elle qui m'a dit de la prévenir si jamais je voyais quelque chose !

Et c'est les yeux vers le ciel que je trouve enfin une diversion.

- Tiens, c'est bizarre y'a un oiseau vachement grand qui tourne au dessus de nos têtes...

Et quand je dis "vachement grand", je pense à vraiment très très grand... Genre beaucoup trop ! Et encore plus alors qu'il se décide soudainement à plonger en piquer vers notre direction, grossissant à vu d'oeil alors que ma monture est toujours entrain d'escalader la falaise...

- Euh... Pandore ?
- Pandore...
- Pandore !
- PANDORE!!!!

Alors qu'elle arrivait presque au bout de la falaise, l'oiseau nous tombe dessus en écrasant ses grosses pattes sur le buste de ma coéquipière et l'agrippe avant de reprendre son envol. Et moi, dans le sac, je me retrouve coincée entre deux serres, piégée sous le tissu et totalement incapable du moindre mouvement... Sauf le plus efficace de tous !

- KYAAAAAAA !

Mon cri de terreur vrille les tympans de tous ceux qui l'entendent, à commencer par ceux de l'oiseau qui, sous la surprise nous lâche soudainement.

- Youhou ! J'ai réussi !

La voix enrouée par ce cri, je sors alors la tête du sac pour voir notre situation... Manque de chance avec ses grandes ailes, l'animal avait déjà réussi à nous emmener haut dans le ciel et maintenant nous sommes entrain de chuter vers le sol.

- AAAAHHHHH !

Une chance, ma voix cassée n'a plus aucun effet sur les tympans des autres, c'est même à peine si elle est audible. Ce qui permet à l'oiseau de nous récupérer de justesse avant que Pandore se transforme en crêpe, et moi avec. Cela dit, on a maintenant un piaf énervé qui nous emmène je ne sais où... Mais ça semble être dans l'arbre géant qui trône au milieu de l'île...

- Tu vas nous sortir de là, hein ?..
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Rori




Intéressant...

Une super chanteuse... ? A même d'apporter la paix dans le monde par ses chansons. Plissant ton œil encore valide, tu commençais plus ou moins à dessiner les origines de ce petit chaton. Évidemment, elle était beaucoup plus que ce qu'elle prétendait, pourtant tu ne décelais aucunement chez elle des mauvaises intentions. Tu l'avais aidé par faiblesse envers les choses mignonnes, mais sans doute que dans d'autres circonstances, tu aurais fait de même. Sa manipulation ne semblait pas être contre toi, mais plus par désespoir et état de fait. Cet animal, si elle en était bien un, ne pouvait décemment pas se défendre par lui même.

Et une chanteuse ne pouvait guère plus...


- Un oiseau... ? Que...


Piégée dans tes pensées, tu n'eus même pas l'opportunité de réagir alors que le rapace venait à te saisir toi et Rori par la même occasion. Ballottée dans tout les sens, difficile à dire comment tu allais te défendre face à une attaque pareille. D'autant que tu n'étais pas très fan des hauteurs... Et cela semblait être identique pour Rori qui s'égosillait encore à cause de la panique.

L'un de ses cris eux même l'effet de surprendre l'oiseau et toi au passage, tandis que tu tombais en chute libre vers ton tragique destin. Vous étiez libérer, certes, mais à quel prix ? Heureusement pour toi, tu fus rattrapée non sans te couper le souffle suite au choc d'être trimballée de la sorte. Le corps humain n'était pas fait pour ce genre d'aventure, clairement.

- Donne moi quelques secondes... J'ai les tympans qui sifflent...

Clairement, si tu avais eu une opportunité de te défendre tu l'aurais fait, mais après le cri du félin, impossible de faire quoi que ce soit... Alors, désormais que tu étais bien trop loin du sol pour commencer à te débattre, c'était résignée que tu te laissais traîner jusqu'à l'arbre géant, repère certainement de la bête qui était certainement en quête d'un peu de nourriture.

Pour elle ? Peut-être... Mais le royaume animal était cruel et tu savais par extension que tout n'était jamais aussi simple.

Ainsi, après quelques minutes à réfléchir et à reprendre ta contenance, tu fus jetée non sans un certains fracas sur ce qui ressemblait à un nid géant. C'était à peine si tu ne paraissais pas minuscule en comparaison. Et, tandis que le rapace s'en allait sans doute en quête de davantage, tu pouvais entendre quelques piaillements non loin de toi. Puis, surgissant des ombres, une tête non deux... Trois ? Beaucoup trop de têtes, attirés par l'odeur d'un bon repas commençaient alors à s'approcher de vous.

- Forcément, cette chose à des enfants.

Fixant les abords du lit, en contrebas, tu voyais que celui-ci ne permettait pas une fuite express. Tu ne survirais pas à ce genre de chute et tu étais donc piégée, en compagnie de Rori dans ton sac encore toute tremblotante. Tu avais un don pour te foutre dans des merdiers incroyables, mais là, même toi tu l'admettais volontiers, tu venais de faire fort. Très fort.

Dégainant alors ton sabre de ton bras blessé, tu fixais la lame, résignée à devoir l'utiliser pour survivre. Tranchant alors le sol, tu laissais l'acier hurler à l'encontre du nid afin de faire comprendre à ces oisillons gigantesques que tu n'étais pas qu'un apéritif bien foutu. Le problème, c'était le ou les parents. Pouvais-tu les tenir en respect de la sorte ? Sans doute pas. Et si affrontement il y avait, tu n'en ressortirais pas indemne.

- Rori... Le cri que tu as fait tantôt, tu saurais le reproduire pour moi ? J'aimerais que tu fasses diversion pour que je puisse nous frayer un chemin entre eux.


Tournant la tête pour afficher un léger sourire à son encontre, tu venais à brandir ta lame vers l'avant alors que l'un des oisillons, plus téméraire que les autres avaient essayé de vous foncer dessus. Comprenant que ce bout de métal était dangereux pour lui et que tu savais t'en servir, il vint à se résigner avant de prendre quelques pas de recul. Mais ce n'était qu'une question de temps avant que tous ne se mettent à se jeter sur vous en même temps.

- Je compte sur toi.

Tu ne lui laissais pas vraiment le choix alors que tu venais à te fourrer un peu de paille dans les oreilles et à charger tout droit vers l'ennemi. La meilleur option était encore la fuite, mais celle-ci était bien gardée. Et blesser mortellement un de ces piafs, c'était prendre le risque de déclencher l'ire des parents rôdant sans doute jamais très loin d'eux.




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- Euh, je sais pas si...

Elle me demande de recrier...

- Non parce que en fait...

Elle compte sur moi...

- Je vais essayer...

Peut être qu'en échauffant ma voix ? C'était quoi déjà les vocalises ?

- Ma ma ma... Ma ma.Maaaa.Ah ! Je crois que ça marche ! Maaa ! J'essaye !

Alors que Pandore s'agite au milieu des méchants bébé piou qui donnent des coups de bec dans le sac ou que suis cachée, j'inspire profondément pour utiliser mon cri une seconde fois !

- Kyyaaaaaaaaa...

Mais mes cordes vocales, comme d'habitude, ont besoin de plus de temps que cela pour être de nouveau opérationnelles...

- Désolé...

Cette fois, à trop avoir forcée sur ma voix, on ne m'entend presque plus. Et tandis que la pauvre Pandore se débat, moi, je pleure mon inutilité dans son sac... Du moins, jusqu'à ce qu'un coup de bec le déchire et me fasse alors tomber dans le nids de brindille ! Et là, hurlant en silence à cause de mon manque de voix, je me retrouve totalement cernée par des choses bien trop grande pour moi ! Et c'est finalement l'arrivée d'un bec sur mes vibrisses au dessus de la tête qui me sort de ma torpeur en me faisant faire un bond en arrière en abandonnant une tonne de poils pour cacher ma fuite.
N'écoutant que le tambourinement de mon coeur à mes oreilles qui me hurle "FUIIIIITE ! FUUUIIIIIITE !", je me glisse telle la ninja que je suis entre la forêt de pattes et de jambes qu'il y a autour de moi jusqu'à arriver au bord du nids. Et là, une vision du vide sous mes pieds me provoque un horrible vertige. Alors rapidement je me retourne vers le nids où un des piafs vient de remarquer ma présence loin de la cohue.

Finalement le vide, c'est peut être pas si mal. D'ailleurs, est ce que c'est vraiment que du vide ?

- Là ! Pandore ! Là ! Des maisons ! Juste un peu plus bas ! Hé ho ! Aidez nous ! Raaah personne m'entend ! AAAH !

Le piaf vient de donner un coup de bec que j'arrive de justesse à esquiver en roulant sur le côté. Puis, me redressant sur mes pattes, je décide de sauter sur la tête du volatile et de lui griffer les yeux avec mes petites papattes ! Et alors qu'il crie de douleur, je saute sur son dos avant de sauter sur un de ses frères et de lui mordre le dessus de sa tête assez pour le destabilisé et enfin pouvoir rejoindre Pandore et lui sauter sur l'épaule !

- J'ai vu des humains pas très loin ! Si tu cris ils t'entendront et viendront nous sauver !
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Médecine moderne et Sauvage
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Rori




Évidemment...

Ton plan était tombé à l'eau dès l'instant où tu avais eu le malheurs de surestimer les capacités du félin que tu escortais. Ce n'était pas de sa faute, loin de là, dans l'improvisation, tu avais prit un pari qui s'était avéré perdant et désormais tu te débattais face à l'ennemi toujours plus farouche dans ses approches. Tu pouvais tenter de les intimider avec des mouvements qui se voulaient menaçants, mais tu pouvais déjà voir l'instinct de prédateur s'embraser dans leurs yeux.

Finalement, tu venais à être négligente, trop occupée à anticiper la prochaine attaque que tu ne vis pas le bec déchirer ton sac, laissant la pauvre Rori en proie à ces démons aviaires. Ce n'était pas comme si tu étais capable de faire quelque chose, le métal de ta lame criait son inconfort à chacune de tes manœuvres et menaçait de céder au premier coup de bec de trop. En bref tu étais dans un sacré bourbier peut-être encore pire que celui qui t'avait coûté ta carrière.

- Rori ! J'arrive !

C'était à peine si tu pouvais entendre sa petite voix. La pauvre avait endommagé ses cordes vocales dans la panique et ne pouvait désormais plus y faire grand chose. Face à la peur et à l'inconnu, elle semblait même envisager de jeter dans le vide. Évidemment, tu étais inquiète pour elle, mais en tournant ton regard vers le félin tu vins à baisser ta vigilance alors que le bec d'une de ces bêtes vint à te perforer le flanc et à te projeter plus loin au niveau de Rori. Le souffle coupé, les côtés endolories, tu pouvais sentir le sang commencer à se déverser à flot.

Elle avait tenté de se débattre à son tour pour te rejoindre, mais forcé de constater que l'opposition était un peu trop dur à gérer. Et l'espace d'un instant, alors que la douleur commençait à te monter à la tête, tu pouvais te sentir partir... Un instant perdu dans le temps, dans cette étendue infinie de possibilité se soldant tous par ta fin tragique...

Un simple instant, où tu te retrouvais plongée tout droit dans les abysses...

Avant de soudainement refaire surface, debout, tenant ton sabre de ton bras pourtant invalide. En face de toi, les corps des volatiles, décapités d'un coup net précis qui n'avait accordé aucune pitié. Clignant des yeux, cherchant à comprendre ce qu'il venait de passer, tu venais à passer tes doigts recouverts du sang des volailles sur ta joue pour y sentir une larme.

Tu ne le savais, mais pendant ta courte absence, ton corps avait prit la relève pour se débarrasser définitivement de ces assaillants. Réveillant chez toi une force que tu étais incapable de contrôler à ta guise et dont tu n'en avais même pas conscience. Seule Rori aurait pu témoigner de ce qu'il venait de se passer et naturellement tu tournais ton regard vers elle, cherchant des réponses. Mais ce n'était ni le moment ni l'endroit. Face aux massacres de ses enfants, l'oiseau de proie ne manqua pas de crier sa colère au loin menaçant de fondre sur vous à tout instant.

- Je... Nous n'avons pas le temps... On va sauter !

Agrippant Rori de ton autre bras, tu ne venais pas à perdre de temps, sautant en direction de l'endroit qu'elle avait ciblé tantôt. Le nid était en hauteur, un poil trop pour que tu survives à ce genre de chute par toi même. Heureusement, la forêt était dense en végétation et tu ne mis pas longtemps à rencontrer les premiers feuillages et branchages à même de ralentir l’accélération de ta chute.

Évidemment, cela aurait été mentir de dire que tu n'avais pas dégusté pendant chaque seconde de ce saut interminable, mais au moins, tu t'assurais de tenir suffisamment bien Rori pour lui éviter une majeur partie du choc. Finalement, tu t'écrasas comme un torchon bien trop usé au sol. La chute n'avait pas été mortelle mais tu pouvais sentir quelques os s'être déplacés dans ton corps. Avec un peu de chance, tu avais épargné tes organes.

- Rori... Va... chercher... De l'aide...

Tu avais encore en tête sa protection. Sans toi, l'oiseau pouvait toujours revenir et la capturer à nouveau. Son seul refuge se trouvait chez ces humains qu'elle avait vu tantôt. De ton côté, tu finirais sans doute par réussir à t'en remettre, après avoir repris ton souffle. En attendant tu aurais tout le temps de faire le point sur ton karma de merde alors que cette fois-ci, ton corps menaçait véritablement de sombrer dans l'inconscience.




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- PANDORE ! PANDore...

Oh non, oh non, oh non ! Pauvre Pandore ! Elle s'est sacrifiée pour moi et là, elle saigne de la tête ! Ou est ce le sang des oiseaux qu'elle a décapité ? Que faire ?! Je dois la sauver mais... Mais les gens que j'ai vu, ils étaient dans l'arbre et nous, maintenant, on est parterre ! Comment faire ?!

- AU Secouurss...

AAARGH, ma voix me fait si mal ! Et en plus presque plus aucun son n'en sort ! Et me voilà au milieu d'une jungle que je ne connais pas, avec peut être des bêtes qui nous guettent déjà et se lèchent les babines à l'idée de nous dévorer. Les larmes aux yeux, je retourne vers l'humaine allongée sur le sol, tentant vainement de la secouer pour qu'elle reprenne ses esprits. Jusqu'à ce que la lumière filtrant entre le feuillage se fasse soudainement plus rare, et qu'un bruit de battement de plumes résonne à mes oreilles. Levant alors la tête, je ne découvre pas un mais 3 oiseaux géants de la taille de celui qui nous a enlever, dont un avec une tête et des couleurs très différentes de ses congénères.



Malgré mon manque de courage, je grimpe alors sur le corps inerte de mon amie et retrousse mes babines, prête à vendre chèrement nos deux peaux si ces vilains oiseaux essayent de nous manger. Mais très vite, mon air aggressif est remplacé par la surprise quand une humaine descend du dos du monstre unique à plumes.



- Hm... Une étrangère... Ah, et un chat. Vu sa chute, si elle est pas morte elle le sera bientôt. Vous pouvez y allez du coup, je récupère ses affaires et je vous rejoins.
- D'accord cheffe.

Les deux oiseaux normaux s'envolent alors en créant une bourrasque de vent tandis que la guerrière habillé étrangement s'approche de moi qui suit toujours sur le corps de Pandore. Je la regarde alors avec mes petits yeux de chat tout mignon, qui ont vite fait de l'attendrir assez pour qu'elle tende la main vers moi et me fasse une caresse. Et finalement, alors qu'elle tend la main pour récupérer le sac de Pandore, je mets une patte sur sa main et plonge mes petits yeux humides dans les siens.

- S'il vous plait... Sauvez la.

Surprise d'entendre ce murmure venant de moi, la femme recule d'un bond, main sur son arc où elle encoche immédiatement une flèche. Un instant, elle regarde tout autour de nous, interrogeant même son oiseau qu'elle appelle apparemment "Brise d'été". Et alors qu'elle est sur le qui vive, doucement, je descends à terre et m'assoie devant Pandore.

- Sauvez mon amie.
- Tu... Tu parles ?

J'hoche la tête pour économisée ma voix, car chaque mot est une douleur. Mais sous ma réponse, le regard de la femme se fait plus dure.

- Ton amie a tué des oiseaux. Si elle n'allait pas mourir, je n'aurai tué moi même !

Je regarde alors la femme, à la fois apeurée et stupéfaite par cette réponse et ce qu'elle implique. Et pourtant, je ne peux pas laisser faire ça !

- C'est... C'est ma faute ! disé-je en posant une patte sur mon torse, Elle m'a... Protégée. Pitié.
Pitié.


Mes yeux toujours larmoyant et plantés dans les siens, je continue mes murmures de pitiés pendant quelques secondes, jusqu'à ce que finalement l'arc s'abaisse et la femme cède à mes suppliques.

- Je sens que je vais le regretter mais... D'accord. Mais elle devra répondre de ses crimes.
- Merci !

Je me jette alors vers la femme et lui fait un gros câlin avant que finalement, elle n'ordonne à son oiseau de récupérer Pandore dans ses serres pour l'emmener chez elle...

*********

Le lendemain matin...

Dans une cabane suspendu sur le grand arbre, toujours allongée près de la blessée, je dors paisiblement. Du moins, jusqu'à ce que je sente mon amie se réveiller enfin.

- Pandore ! Tu es vivante ! J'ai eu si peur que tu ne te réveilles jamais ! Ça aurait été terrible ! Par contre, j'ai une mauvaise nouvelle... Les gens qui t'ont sauvés... Ils ont dit qu'ils te jugeraient à ton réveille parce que tu as tué des petits oiseaux... Et aussi, on est venu pour rien... Ils ont dit que mon état n'était en rien une maladie dont il ne peuvent pas me guérir... Désolé...

Désolé oui... Parce que finalement, toute cette histoire à lieu pour moi et ça n'aura servit à rien...
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Rori




Une gueule de bois...

Comme rarement tu en avais eu une. Sauf que celle-ci n'était pas dû à l'alcool mais à une chute si violente qu'elle t'en avait retourné l'estomac. Au sens certainement littéral. Le regard encore brumeux, la tête menaçant d'exploser sous l'écho du bruit ambiant, tu plissais ton regard vers la chatte qui te parlait tout en panique. Déjà, tu n'étais pas morte, ce qui était un bon point, du moins c'était ce que tu pensais sur l'instant.

Très vite, tu commençais à comprendre l'ampleur des emmerdes dans lesquelles tu t'étais jetée corps et âme. Tout ça pour une solution qui n'en était finalement pas une. Rori souffrait toujours de son mal, et tu ne pouvais absolument rien faire pour cela. Certes, vous veniez de rayer une éventualité de la liste, la faisant progresser dans sa quête pour un jour guérir, mais à quel prix ?

- Je suis désolée pour toi Rori...

Tu te relevais alors de manière assez brusque, le dos voûté, venant à étirer celui-ci dans une symphonie d'os craquant dans tout les sens. Clairement, tu avais bouffé, mais pas suffisamment pour t'handicaper plus que cela. Que ce soit l'accident qui avait conduit à ta convalescence, ou les entraînements infernaux à l'élite, tu avais connu des épreuves bien plus douloureuses que celle-là.

- Au moins tu n'as rien, c'est ce qui compte...

Te grattant la tête, tu soupirais alors lourdement. Si vous étiez dans cette situation, c'était car tu t'étais perdue dans l'inaction trop longtemps, ne voulant pas retomber dans des travers que tu regretterais ensuite. D'ailleurs le jugement ne te faisait pas peur plus que cela... Après tout, ils n'avaient absolument aucune autorité sur toi. Ces gens, ils étaient des habitants de cette île et voulaient éventuellement t'imposer leur loi ? Difficile à accepter.

- Rori... Je suis désolée, mais si ça doit tourner mal, il faudra que tu me fasses confiance et que tu fuis avec moi.


Tu n'eus cependant pas le temps d'en raconter davantage, à peine t'étais-tu réveillée qu'il ne fallut pas longtemps pour qu'un homme vienne vous chercher. Surtout toi dont il pointait son regard plein de jugement. A d'autres... Tu avais une sacrée gueule de bois et tu n'avais pas la patience de te perdre en débat perdu d'avance. Pourtant, il te fallait jouer le jeu... Tu pouvais te défendre, mais pas sans risquer l'intégrité de Rori que tu portais déjà précieusement dans ton cœur !
Alors tu vins à te soumettre, pour le moment. Hochant de la tête, tu te levais, non sans faire craquer une nouvelle fois ton corps qui était encore tout froissé de la veille. Le trajet n'était pas long bien qu'exotique. Ces gens avaient prit à dompter la jungle pour pouvoir pleinement y vivre, et de ce que tu avais saisi, ils se servaient de manière prononcé de ces oiseaux pour leur quotidien.

Arquant un sourcil, tu t'arrêtais devant un bâtiment suspendu mais qui se voulait bien plus imposant que les autres avant d'y être poussé par le garde. Fronçant les sourcils, tu n'aimais pas vraiment être traitée comme une paria. Surtout pas quand tu avais été agressée la première. Tu attestais d'ailleurs bien de la présence de Rori à tes côtés, s'il fallait fuir, autant qu'elle soit à portée de main.

- Vous vous êtes réveillée plus tôt que ce que j'avais prévu. Vous êtes la tueuse de nos bêtes !

Arquant un sourcil, tu jaugeais la femme qui balançait ses accusations sans se présenter elle même. Avant de sombrer dans l'inconscient, tu avais pu absorber quelques brides d'informations quant à la situation et naturellement tu la reconnaissais.

- Et vous, vous êtes celle qui vouliez piller mon corps avant de m'achever.

L'homme qui t'avait escorté jusqu'ici voulu te frapper pour te faire mais un simple regard était suffisant pour le remettre à sa place. Ces gens... Ils avaient vécu bien trop longtemps isolés du reste du monde pour comprendre ce qu'était le vrai danger. Ils avaient dompté leurs prédateurs et avaient oublié qu'ils n'étaient maître que de ce monde. Et naturellement, la douleur qui fourmillait encore dans ton corps t'empêchait d'être patiente avec eux. Tu étais certes désarmée, mais si tu enlevais Rori de l'équation et que tu te faisais à l'idée de te battre une dernière fois, tu avais presque l'assurance de pouvoir tous les neutraliser.

- ... Qu'est-ce que vous faisiez-là !?

- Sous les conseils du village côtier, nous avons apprit que des médecins seraient en mesure de guérir le mal qui frappe mon amie. Il faut croire que je me suis trompée. Quant à vos bêtes, je n'ai fais que me défendre. Que vous jugiez cela excessif ou non, cela m'importe peu.

Tu ne répondais qu'à la justice du gouvernement mondial, la seule à même d'être suffisamment objective pour vraiment établir un jugement cohérent. D'autant que tu n'avais même plus tant de souvenir de cet instant où ton instinct avait prit le dessus avant de décapiter ces bêtes qui en voulaient à ta vie. Tu l'avais fait très naturellement, et si tu t'étais privée là haut, alors tu ne serais certainement plus vivante pour le coup.

Du coin de l’œil, tu pouvais voir où avait été entreposés tes affaires ainsi que ton sabre. Sinon, tu avais toujours l'option de saisir la lame à la ceinture du garde pour improviser par la suite. Mais tu préférais ne pas te perdre en davantage de violence. Ton corps était solide mais pas invincible et il avait déjà bien assez encaissé comme cela...




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Que faire ?! Là, assise aux côtés de Pandore, ma tête se tourne d'abord vers Ana qui préside ce "jugement" puis vers mon amie qui m'a amenée jusqu'ici... Je sais bien qu'elle a tué ces bébés oiseaux mais... Elle n'avait pas le choix ! En plus, elle a réellement essayé de ne pas leur faire de mal avant de les découper en morceau mais... Ils ne lui ont pas laissé le choix !
Même si je dois bien avoué qu'elle a vraiment été très très violente une fois qu'elle n'a plus eu le choix...

- Bien sûr que c'était excessif ! Vous avez tué des oisillons qu'un simple sifflement effraie ! Il y avait mille et une façon de ne pas les tuer ! Vous avez fait preuve de violence gratuite !
- Non ! C'est faux ! Pandore n'a pas voulu les tuer.
- Il me semblait que tu devais rester en dehors de cela Rori !
- Mais je suis témoin ! J'ai tout vu, et même : c'est ma faute ! C'est moi qui ait demandé à Pandore de m'escorter dans la forêt pour trouver un médecin pour me guérir...
- Tu n'es qu'un chat qui défend sa maîtresse ! Tu ne peux pas être objective !
- Mais ! Je ne suis pas un chat ! Je vous l'ai dit plus tôt quand votre médecin m'a examiné ! Je suis une humaine coincée dans un corps de chat ! Mais mon esprit est bien humain !
- En es-tu sûre Rori ? Ne penses-tu pas possible d'être simplement un chat qui croit être un humain ?
- Qu... Non ! Impossible ! J'ai tout mes souvenirs !
- Il existe de nombreux fruit du démon dans le monde... Peut être t'ont-il été implanté.
- Mais les affiches ! J'étais une grande chanteuse !
- Ils ont pu de faire croire cela pour camoufler son meurtre.
- Non... Vous dites n'importe quoi ! Je suis humaine !

Je suis humaine... C'est obligé hein ? Je suis Aika Kozuki, fille du clan Kozuki de Wanokuni. J'ai fugué de chez moi quand j'étais jeune pour ne pas rester une princesse et devenir une grande chanteuse mondial ! A ce moment là, j'ai pris le nom de Rori pour ne pas que mes parents me retrouvent. Et je suis devenue chanteuse ! Je faisais des grands concerts ! J'étais en bonne voie d'atteindre mon but et puis...
Et puis j'ai été changée en chat.
Mais si... Si j'étais un chat à qui on avait remplacé ces souvenirs ? Non... Non ! Impossible ! Impossible ? Se transformer en chat sans avoir mangé le fruit du chat, c'est impossible. Existe-t-il un fruit du démon qui modifie les souvenirs ?
Raaah, je n'en sais rien ! Et ça me fait peur ! Très peur ! Et si c'était vrai ? Mais pourtant, je pense comme une humaine ! Je parle comme une humaine !!
Grâce aux souvenirs ?
Raaah, tout cela me fait peur ! Si peur que ma tête fixe le sol tandis que des larmes roulent sur la fourrure de mon visage.

- Bien... Maintenant que nous sommes d'accord sur le fait que tu n'as pas a intervenir Rori, reprennons. Pandore, nous t'accusons du crime de
- Je ne suis pas d'accord !

Ana et toute l'assemblée me dévisage alors que mes petits yeux pleins de larmes la dévisage avec colère !

- J'ai été témoin de la scène ! Vos oiseaux ont voulu nous manger toutes les deux ! Nous sommes ignorantes des façons de se protéger de ces créatures ! Nous étions juste là pour rencontrer un médecin ! Pandore m'a défendue, m'a protégée face à vos monstres qui voulaient nous tuer ! Elle a essayé de les repousser sans les blessés, mais ça ne faisait rien ! Alors elle a été obligé d'user de violence pour les repousser.
- En les découpant sauvagement ?! C'est de la barbarie !
- C'est de la légitime défense !
- Cela suffit ! Puisque tu tiens tant à défendre ta maîtresse alors tu seras châtiée avec elle ! Nous vous reconnaissons coupable de barbarie et meurtres d'oisillons sans défense. Votre châtiment sera le saut de l'ange du sommet de l'arbre ! Emmenez les !

Soudain, les locaux autour de nous s'agitent pour s'avancer vers nous. Je me relève alors, me mettant en position de défense près du pied de Pandore, tel un grand félin prêt à se battre. Sauf que moi je suis ridiculement petite... Mais j'ai d'autres atouts.

- Pandore... J'ai retrouvé ma voix. Maintenant ! KYYYYAAAAAAAAAAA !!!

Laissant juste le temps à ma partenaire de se boucher les oreilles, je hurle alors à plein poumons face à nos adversaires qui se retrouvent soudainement désorienté par la puissance de mon cri. Je sens alors la main de Pandore passer sous mon ventre pour m'attraper avant qu'elle ne se jette sur ses affaires.

Hors de question de se faire punir pour être rester en vie !
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Rori




Une diversion...

Rori était un être avec autant de ressource que de surprise. Ni une ni deux, tu venais à l'empoigner avant de récupérer tes affaires et te frayer un chemin à travers la foule vindicative à ton égard. Ton corps souffrait encore et te le faisait comprendre alors que tes moments étaient saccadés par moment. Cependant, même blessée, tu saurais t'en sortir, tu en étais persuadée.

Le regard alerte, la fuite rapide, tu retenais ton bras qui semblait mourir d'envie de couper dans le tas malgré la barbarie que cela allait provoquer. Une pulsion, froide et bouillonnante à la fois, que tu arrivais à peine à contenir. Il fallait éviter les massacres, même si une part de toi semblait insensible au sort de ces gens. Pas après la peine de mort expéditive à laquelle on t'avait condamné, provenant d'une autorité que tu ne respectais pas.

- Rori. Accroche toi encore un peu. Cet aventure va se finir bien rapidement je te le promet.
Une assurance affichée malgré une douleur qui convoitait la place sur ton faciès. Finalement tu venais à sauter de branche en branche avant de te laisser glisser pour descendre au plus vite de cet endroit maudit. Ton sens de l'orientation en terre totalement inconnue était encore à revoir mais ta mémoire absolue te permettait de discerner le chemin du retour que tu avais emprunté à l'allée.

On essaya évidemment de te barrer le chemin encore et encore, mais tu vins à tourner ta lame pour simplement t'en servir comme arme contondante improvisée afin d’assommer les malotrus. Tu avais déjà tué leurs piafs de malheurs, le sang avait assez coulé...

Mais bon...

Enfin bref. Tu venais finalement à trouver une voie toute tracée vers la sortie tandis que tu retrouvais à nouveau la force dans tes jambes avec l'intensité des évènements. Tu souffrirais encore sans doute pendant quelques semaines de ces efforts surhumains que tu avais invoqué pour te barrer d'ici, mais c'était une peine plus agréable à vivre qu'une mort certaine. Et puis... Rori comptait sur toi.

Qu'importe ce qu'elle était, tu ne pouvais pas laisser une bouille aussi mignonne à son sort. Surtout pas après qu'elle avait prit le risque de s'interposer pour toi malgré les dangers que cela représentait. Un petit chat, mais un sacré courage. Bien plus que la plupart des recrus de l'élite. Enfin... La plupart était moins courageuse que suicidaire. Dans quel cas tu te situais d'ailleurs... ?

- Nous n'aurons pas trouvé ce que tu cherchais mais on aura au moins vécu quelques souvenirs non ?


Cette fois-ci hors de question de s'arrêter en chemin. Il te fallait retourner au village côtier, à l'abri de l'influence de ce peuple situé dans les profondeurs de l'île. Là-bas tu pourrais y trouver de quoi te ressourcer et reposer, pareillement pour Rori.

- En tout cas merci d'avoir prit ma défense.

Beaucoup pourrait se sentir honteux d'avoir été sauvé par bien plus faible que soit mais pas toi. Du moins... Pas quand l'aide venait d'un chat aussi mignon. Bon sang, si tu ne menaçais pas de cracher tes tripes à chaque instant, tu l'aurais sans doute cajolé dans tout les sens en lui tirant ses petites joues joufflues. Humaine ou non, cela n'enlevait en rien à sa mignonnerie.

Finalement, tu fus enfin de retour au village, le souffle quasi coupé, le corps recouvert entre sueur, crasse et sang. Certaines de tes plaies pourtant pansées s'étaient rouvertes, mais le plus important était que vous étiez à l'abri.

- Je peux bien t'offrir à manger pour tout ces désagréments ?
- Je veux bien... Et désolé de t'avoir entrainée dans une histoire pareille...

C'était sans doute la dernière chose que tu pouvais faire pour elle. Sa quête n'était pas la tienne. Tu cherchais la tranquillité, et tu ne pouvais pas lui promettre de l'aider à combattre la fatalité. Tu n'en avais plus la force ni la motivation depuis ton accident. La preuve était que cette aventure avait été un fiasco de bout en bout, et si tu avais été au sommet de ta forme, tu n'aurais pas eu à vivre tout ça et à le lui imposer.

En l'état, tu étais un véritable fléau pour elle, même si elle ne s'en rendait pas compte dans l'immédiat.




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