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[1621]Rencontre avec le mal [Pludbus & Rachel]

    1621, quelque part sur une île appelée Inari. Connu dans toutes les Blues, cette île est surplombée d’une immense toundra. Cette surface de terre est reliée par de longues chaînes, maintenue par la volonté de million de moines et prêtres. Cette capitale du culte est une contrée très dangereuse pour des pirates tels que notre cher Yukiji. Hélas il n’avait guère choisi la destination du navire marchand sur lequel il avait embarqué. Ne connaissant pas les alentours, il ne savait pas à quoi s’attendre. Il essayera de se fondre dans la foule. Il remarqua rapidement que la ville était garnie par de nombreuses églises et cathédrales en tout genre. La population était très attachée à ses croyances et il était rare qu’un citoyen n’aille pas à la messe. Alucard resta plusieurs heures dans une auberge du coin. Il regarda durant tout ce laps de temps derrière la fenêtre à observer la vie sur cette île. La population était très digne et respectueuse de chaque minute de bonheur. La marine était très présente sur l’île et les bataillons grouillaient dans chaque coin de rue. Al’ prit une veste longue et cacha son visage sous un capuchon. Il ne voulait surtout pas se faire repérer dans un tel lieu. Il risquerait sinon de finir ses jours dans un couvent ou pire en prison. Si seulement ça vie n’avait pas pris une telle tournure.

    Il opta pour se rendre en ville une fois la nuit tombée. Une belle pleine Lune illuminait ses pas dans les ruelles sombres d’Inari. Il esquiva à plusieurs reprises les patrouilles qui arpentaient la citée afin de contrer toute éventualité de danger. Alucard n’était pas armé, puis un combat ne lui serait aucunement bénéfique. Il voulut tout d’abords troqué ses habits traditionnels par une tunique de moine, mais l’idée n’était vraiment pas bonne. Surtout étant donné qu’un moine seul au milieu de la ville à l’heure de la messe ferait l’objet d’une grande attention. Notre jeune pirate continua son raide nocturne jusqu’au bout de la nuit. Il s’arrêta que très peu et fit son possible pour ne pas attirer l’attention sur sa personne. Il parcourant durant ces longues heures pas plus d’un quart de la citée. Cette ville était trop grande pour qu’il puisse trouver un plan de secours. Il n’avait pas d’autre choix, il prit direction est. La côte lui permettrait de trouver un port et sûrement un bateau pour quitter cette maudite île.

    L’aube commença a pointé le bout de son nez et il décida d’aller dormir dans un hôtel proche de sa position. Tournant dans une ruelle, il tomba nez à nez avec un groupuscule d’individus. Plusieurs personnes semblaient en vouloir à un pauvre moine. L’homme était âgé et essayait tant bien que mal de se défendre. Al’ voulut tout d’abords quitter les lieux comme si de rien n’était, mais son regard croisa celui du vieillard. Sur ce coup il n’avait pas d’autre choix, il devrait passer à l’action afin de protéger cet homme. Il bondit sur ses jambes et frappa violement le premier homme qui était sur sa route. Son visage entra dans son crâne et son corps alla se fracasser dans le mur ce trouvant dans son dos. Les autres écarquillaient les yeux et sautèrent au cou de Yukiji. Notre jeune pirate fit volteface et envoya un autre tortionnaire au tapis. Un troisième voulut tenter sa chance, mais une lame d’air lui coupa un membre faisant gicler du sang sur le moine horrifié. Il ne restait plus qu’un protagoniste. Alucard l’attrapa et lui cassa plusieurs doigts pour qu’il réponde à ses questions. Il ne dit qu’un seul mot, « la Cabale », avant que notre pirate ne le relâche. L’homme prit ses jambes à son cou et fuit vers une direction inconnue.

    Le moine remercia son sauveur et repartit dans ses quartiers. Al’ prit également congé du vieil homme et alla dormir quelques heures. Durant son sommeil, il eut la désagréable surprise d’assassins venus de l’ombre afin de lui ôter la vie. Heureusement son sommeil léger lui sauva la mise et il réussit à mettre hors d’état de nuire ses agresseurs. Hélas il comprit également par la suite qu’il n’était plus en sécurité sur cette île. Il devrait rapidement faire ses bagages et quitter cette nation. Il prit son paquetage et partit en direction du premier port qu’il trouvera. Arrivé sur place, il commença à inspecter les différents navires et trouva celui qui pourrait le mener hors de cette contrée. Durant son inspection très matinale, il fut interpellé par deux marines. Il masqua son visage et essaya de passer inaperçu, hélas la discussion débuta.


Dernière édition par Yukiji Alucard le Mer 28 Sep 2011 - 20:25, édité 1 fois
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Serait-ce qu'on appelle… le pouvoir réservé à de rares personnes ? La force mystique qui coule dans les veines de ceux qui forgent le destin de ce monde ? Le don du puissant à ceux qui guideront les plus faibles ?

Pludbus hocha du chef aux sages paroles du moine. Crâne chauve, visage distingué et toge en laine ; l'homme avait tout pour convenir à sa fonction spirituelle. Il avait accueilli le vioc qui s'interrogeait sur un souci personnel. Non, évidemment, il ne parlait évidemment pas de ses hémorroïdes, ni même de ses problèmes d'incontinences chroniques. C'est qu'il ressentait quelque chose en lui depuis quelques heures qui le mettaient mal à l'aise, comme une sorte de puissance qui sommeillait en lui et qui s'apprêtait à se réveiller, emportant Pludbus à un niveau supérieur de puissance, proche d'une déité parmi le commun des mortels.
C'était en gros le but. Depuis qu'il s'était levé ce matin, il se sentait patraque. Pourtant, il avait bien mangé la veille en profitant de la crédulité d'un lieutenant de la marine afin de se faire payer le restaurant en compagnie d'autres marines un peu moins bêtes qui rigolaient sous cape de la bêtise de leur camarade. Le petit déjeuner qui avait suivi son réveil s'était même mal passé. Il ne put rien avaler alors qu'il était d'habitude un gros mangeur. Le mystère l'avait maintenu concentré pendant pas mal de temps, sans boire, sans aller aux toilettes, cherchant une explication au phénomène présent. Ça ne lui arrivait jamais. Il devait donc s'être passé quelque chose de spécial. Pourtant, rien n'avait bousculé son traintrain quotidien récemment. Peut être que quelque chose était mal passé dans son estomac la veille ? Il avait pourtant un système digestif tellement délabré que la nourriture passait sans être réellement traitée ; aucun moyen de choper une saloperie au passage donc.

Au début, il pensait que ça s'en irait tout seul, mais rien ne bougea de toute la journée. Il se sentait de plus en plus lourd et opprimé par son corps soumis à une force qu'il n'eût jamais connu, ou bien, qu'il eût oublié. La faim ne revenant pas, il dut se résigner à aller voir un spécialiste, mais, à l'heure où il entreprit sa recherche, les hommes de médecines avaient fermé leur boutique. Pludbus dut alors se contenter d'un moine assez spécial pour gâcher un peu de son temps à écouter les histoires du vieux marine. À ce dernier, il avait fait un compte rendu détaillé de ses malheurs en détaillant à de nombreuses reprises les symptômes de son mal-être. L'autre n'avait cessé de hocher la tête tel un psychiatre en fin de journée. Finalement, il en était arrivé à une unique conclusion, bien trop assez étrange pour douter de la stabilité psychologique dudit moine.


C'est forcément le haki !

Pludbus n'en croyait pas ses oreilles. Le pouvoir réservé à de trop rares personnes ! Une nouvelle vie s'ouvrait à lui ! Il allait pouvoir revenir sur le devant de la scène malgré les mauvaises langues de tous ses jeunots. En plus, depuis que l'impensable révélation avait été faite, il sentait cette force dans son corps gagné en puissance. Il la sentait dans son torse, ses jambes et même au sein de son postérieur ! L'énergie mystique, source de puissance, elle était là ! Elle enflait, prête à exploser, oui ! Enfin ! Il le lâcha.

Pludbus émit une flatulence dont la longueur digne du guiness des records n'eut d'égal que l'épouvantable odeur qu'elle dégagea.

Après avoir échappé au gaz toxique, le moine revint auprès de Pludbus en se bouchant le nez. Le vioc avait un peu de mal à respirer, mais ça allait franchement mieux, ça se voyait sur son visage.


Ah ? C'était donc ça ? J'suis quand même déçu que ce soit pas ce que vous avez dit. M''enfin, j'aurais jamais penser à ça. J'ai du mal à m'empêcher de me vider, alors, un problème de retenu, vous vous imaginez que c'est trop incroyable pour moi !


Une petite pièce dans la main du moine plus tard, Pludbus était retourné s'empiffrer afin de se rattraper de cette journée étrange. Quelque temps après, il eut le plaisir, pour une fois, de se faire dessus, preuve que tout était retourné dans le bon ordre. Évidemment, le lendemain aux aurores fut difficile. Il avait bien trop mangé la veille et c'est l'estomac trop ballonner qu'il se rendit au port afin de trouver un navire qui l'emmènerait sur une prochaine ile. Ce qu'il avait à faire sur cette ile était terminé. Ce n'est pas qu'il avait autre chose à faire sur une autre, c'est qu'il voulait juste changer d'air. Encore une fois.
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[Rachel, 17 ans ~350 dorikis]


    Il y a deux ans... Oufff. Que l'on remonte loin. Avant même que le sergent Blacrow n'ait les accréditations pour se procurer une arme à la hauteur de ses espérances et de ses attentes. Elle était trop jeune, trop impétueuse et pas assez expérimentées. Voilà ce qu'on lui sortait. Ses supérieurs étaient tellement en mal d'arguments qu'ils lui sortaient deux fois le même sur les trois émis. S'il suffisait de changer les mots, alors elle-même aurait pu demander dix fois cette arme dont elle rêvait. Une arme qui aurait réveillé par sa seule vue les peurs profondes de ses adversaires et inspiré la crainte. L'instrument suprême de la Mort : une Faux.

    Mais tous ne l'entendaient pas de cette oreille, et, demandant pour la énième fois à son supérieur les autorisations nécessaires pour obtenir une telle arme, elle n'avait écopé que d'une corvée. Surveiller le navire désarmé pendant que les autres membres de l'équipage se remplissaient la panse dans une auberge quelconque. Encore, surveiller un navire, ça allait, c'était juste ennuyeux sur le long terme. Mais quand les membres de l'équipage ont tous oublié les eux pauvres gus qui en ont la charge et que les dindons de la farce se retrouvent à veiller sur la bicoque durant la nuit entière, ça a tendance à mettre les nerfs en pelote.

    Ce qu'elle faisait sur Inari ? Comme si elle le savait. Elle était assignée à ce navire qui naviguait sur North Blue. Et elle n'était que Sergent, on ne lui racontait pas sa vie. Surtout pas le Commandant qui dirigeait ce navire et qui devait certainement rouler sous une table, rond comme un tonneau de vin. Et sûrement pas du meilleur. Elle savait que le Commandant se contentait souvent du pire. Et sur cette pauvre île paumée, même s'il y avait des moines, des prêtres et des fidèles, ils devaient vendre de la piquette, comme ailleurs. Non, franchement, le jus d'orange, il n'y avait que ça de bon.

    La nuit avançait bien, Rachel n'avait bâillé que trente-six fois en trois heures et son compagnon de garde ne s'était endormi que trois fois contre le navire, réveillé à chaque fois en tombant sur le sol. Y'a pas meilleur réveil, je vous le dit. D'ailleurs, ils en rirent. Il valait mieux, ça les tenaient éveillés. Un rire jaune, certes, et très peu bruyant, mais c'était déjà ça. Tous deux n'avaient qu'une envie, que l'équipage revienne pour pouvoir dormir toute la sainte journée que l'aurore annonçait déjà. Et que cet imbécile de Commandant vienne râler. Elle allait le recevoir. Faux ou pas Faux.

    Mais alors que les deux marins pensaient leur libération proche, un homme aux allures louches se découpa sur le fond sombre des bâtiments portuaires. Du coin de l’œil, Rachel l'observa, donnant un petit coup de coude à son voisin qui sursauta dans un bruit de bulle qui éclate. Quatre. Il est pas net, ç'ui-là, hein ? Qu'est-ce qu'il peut bien avoir à inspecter tous les navires un par un ? Un précepteur de taxe ? Des impôts ? Non, les fonctionnaires sont pas debout à cette heure là. Rachel et son compagnon à la démarche aussi embrumée que son air était endormi allèrent alors à la rencontre de cet homme. Il tenta de se fondre dans le décor, de disparaître pour ne pas se faire repérer. Quand on est seul sur un port, il n'est pas évident d'échapper à un regard vert comme celui de Rachel. Des yeux verts sur un visage blanc encadré de cheveux noirs, ça impressionnait tout de même. Sauf que dans la nuit, ben on ne le voyait pas. Plus étrange encore -et pour revenir sur le sujet- l'étranger tenta de se masquer le visage. Il n'y avait rien de mieux pour attiser méfiance et curiosité. Au vu de la bulle qui recommençait à se former sur le nez de son compagnon de quart -quart qui s'est depuis un moment déjà élargi aux vingt-quatre- le Sergent Blacrow interpella l'homme qui cherchait désespérément à se soustraire aux deux marins.


-Holà, monsieur ! Vous cherchez quelque chose ? On peut peut-être vous aider...
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Dans la nef baignée de lumière la procession de moines avance solennellement vers l’autel. Ils sont vingt quatre, deux par mois de l’année, avançant par couple l’un derrière l’autre, un homme et une femme ainsi que l’exigent les anciennes traditions..
Ils portent les robes safran, les étoles de soie noires et les coiffes de bois pointus de ceux qui vont franchir le dernier palier de connaissance, ceux que le grand concile a jugé assez capable et assez pieux pour accéder au cercle intérieur d’Inari. Ils ont les pieds nus, comme il sied à d’humbles moines marchant sur la voie de l’humilité et de la sagesse.
Chaque groupe de trois couples porte les attributs d’une Saison Majeure, la jarre de fleurs célestes pour le printemps, la jarre de fleurs du soleil pour l’été, le manteau de feuilles mortes pour l’automne et la cape de fourrure blanche pour l’hiver. Chaque processionnaire arbore également l’un des symboles d’une des douze constellations zodiacale sous la forme de lourds sceaux de bronze accrochés à leur cou par des chaines également de bronze.
La procession est précédée de deux moines portant les drapeaux du Soleil et de la Lune, dont le rôle est de guider les prétendants vers l’autel du Savoir en éclairant leur route. A sa fin, elle est fermée par de nouveau deux moines. L’un d’eux porte le Voile noir de la nuit représentant l’Obscurantisme poursuivant les moines sans jamais les atteindre. L’autre manie l’encensoir de dissimulation qui protège les moines de la tentation et cache les mauvais chemins à leur regard…
Autour de la procession un millier de moines sont prosternés en prière. Agenouillés par congrégation dans les sept positions préconisées, les yeux fixés sur l’autel, ils égrènent à voix basse les cent dix huit prières de lévitation qui maintiennent leur ville en l’air…
La procession arrive au pied de l’autel. Les bannières de la Lune et du Soleil se positionnent de chaque coté des trois grands officiants. Les trois maitres des trois ordres, des treize processions et des vingt deux églises et cultes d’Inari. Les personnages les plus savants, doctes et pieux de la ville sainte.
Sur un geste du premier un silence religieux s’installe. Un silence parfait, un silence que ne vient rompre aucun toussotement, grattement ou mouvement quelconque… Hubert, Le premier des maitres, Gardien Suprême du savoir, Grand Ordonnateur de la Sainte Lévitation, Apologue de la Gravité… bref, Hubert s’avance. S’apprête à parler…

-Pulu pulu pulu

Dans la nef, le bruit de l’escargophone fait le même effet qu’un hamburger débarquant dans une soirée végétalienne, les moines, processionnaires ou non sont tellement choqués qu’ils restent bouches bée, incapables de réagir devant cet interruption de tout ce qu’ils ont de plus sacré…

-Pulu pulu pulu… Pulu pulu pulu (insistant)
-Gotcha !


A la grande stupeur de ces collègues le plus proches, le moine de queue, homme, Hiver, symbole de la Balance, vient de sortir un escargophone de sous sa toge et vient de décrocher…

-Heu chef, franchement vous me mettez dans la merde la… Nan mais je suis en pleine infiltration, la… sérieux chef je les tenais la, j’étais sur le coup… Ouais la Cabale… Ouais je sais bien que ça fait trois semaines que je dis ça, mais vous vous rendez pas bien compte de la situation ici… J’veux dire, c’est l’enfer chef, j’ai allumé plus d’encens et récité plus de prière qu’un régiment de bonzes… Et j’vous raconte pas l’état de mes genoux…QUOI ? Que j’abandonne ma mission ? Nan ? C’est une plaisanterie ? … Attendez attendez, sous prétexte qu’il y a soit disant un pirate primé dans le coin je dois lâcher ma couverture et lui courir après ? ... J’ai pas l’impression que vous ayez idée du boulot que j’ai abattu dans le coin, me demander de lâcher tout ça c’est un peu jeter le bébé avec l’eau du bain croyez pas ?... Euh oui… Pardon chef, je crois que je me suis laissé aller… Je… Je m’excuse chef, je sais pas ce qui m’a pris… Oui j’ai bien compris chef… J’entends et j’obéis… Oui moi aussi chef… Au revoir chef…

L’agent Red range son escargophone en maugréant à voix basse contre sa hiérarchie qui semble décidément passer plus de temps à tenter de saboter son boulot qu’à l’aider. Et relevant la tête il prend soudain conscience d’être le point focal d’un bon millier de regard haineux…

-QUOI QUOI ? J’ai un bouton sur le nez c’est ça ? Faudrait voir à assouplir un peu le règlement, c’est juste un coup de fil…
Complètement stupéfait par l’audace du profanateur les moines restent scotchés à leur place… Incapables de faire coïncider ce qui se passe avec ce qu’ils attendaient.

-Oh et puis de toute façon j’en ai ma claque de ces conneries (Red sort un couteau et en quelques coups il se débarrasse rapidement de son manteau, de ses symboles et de sa toge) J’me casse… J’suis vraiment désolé pour la cérémonie, mais franchement un mec de plus ou de moins z’étes pas à ça prêt non ? Allez salut, moi je mets les bouts…

Et laissant les moines toujours sur le cul, Red vide les lieux aussi vite qu’il le peut la téte pleine de sombres pensées…

**Et voila, trois semaines de boulot foutu en l’air… Je vais encore me retrouver avec une mission ratée à mon actif, et à tous les coups je me repaye le tableau des blâmes… Quelle galère. Comme si y’avait pas d’autres types que moi pour résoudre ce genre de problèmes, je vais finir par croire que le chef m’a vraiment dans le nez… Mais non, Alucard est peut être en ville et il faut que le cherche pour le coffrer. Peut être en ville ? Peut être qu’il veut foutre le bordel ou pire… Peut être même qu’il veut tuer des gens… Pff peut être… Si ça trouve il est tranquillement en train de boire un jus à Last Camp. Et il aurait raison c’est vachement mieux en cette saison…
Enfin, inutile de faire comme si j’avais le choix. Alors on oublie l’échec et les trois semaines perdues à blanc et on se remotive… d’abord, faire le tour des docks et des tripots, un type comme Alucard aura forcément laissé des traces si il est dans le coin…Ensuite, la marine… SI la moitié de ce qu’on dit sur lui est vrai, je vais pas pouvoir l’arrêter tout seul…**


(…)


-Salut soldat, je suis l’agent Red, je viens voir le colonel fais passer le message…
-Je suis désolé monsieur, mais le colonel n’est pas disponible actuellement
-Hé poupée, je suis l’agent Red ok ? AGENT red, ça veut dire cypher Pol ! Je vais pas te faire un dessin non ?
-Vous avez votre badge d’identification monsieur ?
-Mon badge ? Évidemment que j’ai mon badge… Attends une seconde…(fouille dans une poches, puis dans une autre, puis procéde à une fouille mééthodique de tous les endroits ou peux se cacher un badge... ) Merde, j’ai pas mon badge…Non mais de toute façon j’ai pas besoin de badge enfin, je suis du Cypher Pol 5 et je dois parler au colonel TOUT DE SUITE…
-Calmez vous monsieur ou j’appelle la garde…
-Mais je suis calme bordel, est ce que tu te rends compte que tu fais obstruction à un agent du Cypher Pol en mission ? hein ? pouffiasse ! Laisse moi voir le colonel tout de suite..
La porte du bureau s’ouvre, laissant entrer plusieurs gros bras avec des insignes de sous off
-Monsieur veuillez sortir tout de suite sans opposer de résistance…
-Non mais c’est une blague, vous êtes tous tarés ici ? MAis putain puisque je vous dis que je suis l’agent Red... Je dois voir le colonel tout de suite, Alucard est dans le coin nom de dieu, branle bas de combat, C’EST LA GUERRE !

Et dans les minutes qui suivent l’agent Red se retrouve éjecté manu militari des locaux de la garnison d’Inari… Autant pour l’aide de la marine…


Dernière édition par Red le Mer 19 Oct 2011 - 9:43, édité 1 fois
      Alucard fouillait chaque navire, afin de trouver l'élu de son choix. Il lui fallait une embarcation, afin de quitter ce bout de cailloux. Pour l'instant le seule qui lui offrait le plus de chance de rejoindre un point très éloigner serait encore un navire de la marine. La chance n'était pas avec lui sur ce coup. Le pont était vide, personne aux alentours enfin presque. Deux marines arrivèrent au coin de l’œil de notre jeune pirate. Il y avait un soldat aussi banale que d'habitude et une jeune demoiselle. Al' la dévisagea de haut en bas, cette jeune fille était sublime, elle méritait de la retenue envers son égard. Mais ce qui attira le plus l'attention de notre jeune pirate fut ses yeux. Des incroyables rubis qui rayonnaient de mille éclats à travers la pénombre de la nuit. Tch ... Il ne pouvait plus faire marche arrière, il masqua son visage derrière un bout de tissu et remis correctement sa capuche. Il fallait faire très attention, l'aube se levait à peine et il devrait attendre qu'un navire prenne la mer pour quitter cette île.

      Il resta de marbre et préféra ne point prendre la parole. Il avait plusieurs couteaux sous sa veste et une dague un peu plus longue qui lui ferait office d'arme blanche. Il ne voulait pas lutter contre le Gouvernement, il venait à peine de quitter ses anciens tortionnaires. Il fallait un nouveau bol d'air frais à notre jeune pirate. Il devait changer de lieu, il devait changer de cap et surtout se faire oublier de la Marine. Manque de chance il tombe nez à nez avec eux.

      Il voulut faire mine de ne rien avoir entendu, mais s'était déjà trop tard. Que pouvait-il bien faire ? Il était coincer sur ce pont d'escale. Les deux soldats ce trouvaient à quelques mètres de lui et s'il montait dans un navire, il serait grillé. Une seule idée vint dans son petit cerveau: court ! Il prit ses jambes à son cou et s'engouffra dans la première ruelle qu'il vit. Il ne regarda point en arrière, mais il se doutait bien que les soldats devaient être à ses trousses. Le soleil pointait le bout de sonnez, plus quelques minutes et il prendrai les voiles.


      Mince ! Une impasse !!!

      Yukiji ce trouvait devant un haut mur, il ne pouvait pas grimper. Aucune corde, aucune porte, aucune cachette surprise ... Il y avait des escaliers sur sa gauche, se serait donc son seul point de fuite. Mais maintenant il faudrait faire face à ses adversaires.
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    Vous ne sauriez pas si un d'ces navires irait sur West Blue.

    Son interlocuteur avala de travers. Pludbus le Sénile lui posait une question et il se doutait des implications de son éventuelle réponse. Il était assez jeune pour connaître la réputation sulfureuse dans l'ancêtre, mais pas assez vieux pour ne pas exceller dans l'art de la maitrise de soi et du mensonge. Un choix cornélien s'ouvrait à lui. Mentir au vieux et se faire démasquer, risquant une probable vengeance de la part de la légende impotente, ou bien lui dire la vérité et subir la colère de capitaines se voyant assister d'un ex-amiral en chef aussi inutile que chiant. L'un des choix était plus dangereux que l'autre. Le jeune marine eut la présence d'esprit de choisir le meilleur pour sa vie. La voix tremblante et la sueur perlant son front malgré l'heure matinale, un marine en proie à la crainte se mit à donner des explications brèves au vieux qui l'avait interpellé une minute plus tôt, alors qu'il faisait sa promenade du matin.


    Euh… en fait…, non… ils n'y vont pas. Amiral… Ils vont tous sur Grande line. C'est… une flotte ! Il part groupé, vous voyez ? Les autres, ils ne partent pas. V'là… amiral.

    Il s'était trompé de grade, mais cela l'aida dans sa démarche. Pludbus fit le fier en entendant se faire appeler par son grade d'une époque depuis lors révolue à jamais et pour le bien de tous. Cela fut même suffisant pour le convaincre que le marine légèrement inquiet lui disait la vérité. Il pesta pour lui même en regardant de nouveau les bateaux alignés non loin.

    Vindejuice ! Pas d'bateau pour me carapater de c't'ile ! J'veux pas aller sur Grande line moi. T'façon, ils voudront pas en haut lieu.D'jà les Blues, 'sont pas trop content. Alors qu'j'suis trop utile, tu vois ? Tu veux des conseils p'tit gars ?

    Le principal intéressé, qui ne l'était vraiment pas en réalité, fit un pas en arrière en faisant non des mains. Il bredouilla une excuse bidon à propos d'un rendez-vous très urgent avec son supérieur hiérarchique, puis il détala sans demander son reste, laissant Pludbus tout seul comme un idiot. Il grommela quelque chose contre les gradés qui ne laissaient pas du temps aux jeunes d'acquérir l'expérience auprès des anciens, puis il se remit à la recherche d'un éventuel bateau qui serait sensé partir pour une autre destination que Grande Line, on ne sait jamais.
    Il ne croisa guère de gens par la suite. L'heure matinale et sa réputation peu glorieuse n'attiraient pas les foules.
    Enfin, il rencontra quand même quelqu'un. Le genre de type qui veut passer inaperçu, mais qui semblait, pour un temps, se foutre royalement de se cacher ou pas. Il en donnait l'impression en tout cas. L'autre était bizarre et ne semblait pas très réglo. La fibre justicière de Pludbus s'éveilla brutalement et il s'approcha de l'inconnu en prenant son attitude la plus autoritaire possible.


    Et ! Toi ! Qu'est ce que tu fais là ?! Si tu cherches un mauvais coup, j'te préviens, la légende des océans, Pludbus Céldéborde — moi — ne te laissera pas faire !
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      Courir ou ne pas courir ? Punaise, mais en plus d'être louche, ce type masqué n'avait aucune considération pour la pauvre Rachel. Elle avait tout de même fait une sacrée nuit blanche pour le confort de pauvres marins débauchés qui n'avaient d'autre but dans la vie que de fricoter d'un port à l'autre. Par certains côtés, ils ressemblaient bien à ceux qu'ils visitaient. De vrais porcs... Mais bon, elle pouvait parler, elle connaissait ça tout de même. Un pirate fonctionne de la même manière, même si elle ne se souvenait pas trop... Bon, en fait, ce sont les marins qui fonctionnent comme ça. Note à soi-même, si jamais elle devait échouer dans la marine, faire fortune en tant que prostituée dans un port touristique. Mais elle s'éloigne du sujet là. Il fallait chauffer ses jambes et se préparer pour le sprint qui pourrait faire bondir sa carrière de sous-officier. Et qu'importe le bruit sourd d'un corps qui s'écroule dans son dos, lui indiquant que son collègue de quaaaaaaaart venait de s'endormir pour un nouveau bonjour à Morphée. Pauvre navire, à nouveau sans surveillance. Bah, il s'en remettrait. Sauf si le type qu'elle se met à poursuivre fait uniquement diversion. Dans ce cas, elle était bien mal. Parce qu'il n'y avait effectivement plus personne pour défendre le bateau. Peut-être devrait-elle faire demi-tour. Mais maintenant que ses jambes avaient pris un rythme de course à la vie et que son sang apportait au cerveau l'adrénaline savourée, elle ne voulait pas s'arrêter. Pour quoi faire d'ailleurs. Se servir de son compagnon comme d'un matelas ?

      La course poursuite fut aussi brève qu'intense. Information numéro une qui servirait à Rachel : l'inconnu ne connaissait pas les lieux. Bloc note interne : ok. Bien, maintenant. Étape deux, acculer l'homme dans l'impasse où il s'était mit de lui-même. Il était pas fut-fut tout de même le type. Arriver de nuit, juste avant l'aube, encapuchonné pour ne pas qu'on voie son visage, tentant de se dissimuler dans les ombres des navires, se faisant le plus possible possible et prendre la fuite à la première question posée... pour venir s'enfermer lui-même dans une impasse. Bon Dieux ! C'était un piège !

      Rachel, sûre de son raisonnement fit un bond en arrière brusquement, comme si elle venait de se brûler à un tisonnier invisible ou comme s'il y avait eu un barbelé électrifié sur son passage. Elle soupire et se gausse un instant de sa capacité d'analyse qui vient tout de même de lui sauver la mise avec une grande réactivité. Qu'elle s'aimait... Mais ça ne l'empêcha pas de darder sur l'inconnu, maintenant tourné vers elle, un regard dur et méprisant. Tu pensais te jouer du Sergent Blacrow ? Dommage pour toi. Seule la Faucheuse t'attendait. Elle sortit de son petit fourreau le poignard légué par son père et le pointa sur l'encapuchonné. C'est à peine si elle peut voir ses yeux, et pourtant, son propre regard englobe toute la rue déserte. Oui, elle s'attend à voir surgir de partout tout type d'hommes, avec toute sorte d'armes, cherchant à détecter les pièges et les astuces de cet homme. Elle finit par grincer des dents en pensant à son collègue étendu sur les pavés du quai d'où elle venait. Mais, une fois avoir fait le tour de la rue une bonne dizaine de fois du regard et s'être assurée que personne n'arrivait dans son dos ou que l'inconnu ne lui prépare un coup fourré, elle le héla.

    -Ne bouge plus ! Qui est-tu et que veux-tu !? Où sont tes complices et pourquoi vouloir voler un navire de la marine !?

      Une chose qu'elle apprendrait par la suite, c’est de vérifier ses conclusions et valider ses théories pour un interrogatoire rondement mené tout du moins.

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    Red avait eu le temps de se calmer mais il n’était toujours pas content, voire même encore franchement furax. Il hésitait toujours à savoir ce qui, entre l’expulsion sauvage des bureaux de la marine et la liquidation de deux mois de travail l’avait soulé le plus, mais il était encore de très mauvaise humeur.

    Il venait de passer la moitié de la nuit à pister son nouvel objectif, le terrifiant et renommé pirate Alucard…Tiens, lu à l’envers ça donne Dracula ? Surement encore un qui a eu une enfance difficile. Red sait très bien reconnaitre ce genre de problèmes… Mais la n’est pas le sujet…
    Red avait donc écumé les bars et les rumeurs à la recherche de sa cible. Et le moins qu’on puisse dire c’est que celle-ci était loin d’être discrète. Alucard avait éliminé quelques types en pleine rue en début de soirée, laissant même un survivant en vie. Un survivant qui l’avait clairement identifié.
    Il s’était ensuite pris une chambre dans un hôtel du coin, chambre ou il avait une nouvelle fois semé des cadavres. Un vrai fabricant de macchabés ou un type salement malchanceux. Non mais c’est vrai, qui se fait agresser deux fois dans la même soirée à moins de l’avoir cherché ?
    Au vu des déplacements d’Alucard celui-ci se trouvait surement sur le départ. Et vu sa façon de bouger pour l’instant, il y avait de fortes chances qu’il choisisse de se diriger tout droit vers le port le plus proche plutôt que vers l’embarcadère le plus discret ou le plus sur.

    C’est donc aussi dans cette direction que marche l’agent Red au moment ou un imprévu de trois fois son âge vient s’immiscer dans une fin de nuit qui s’annonce aussi difficile et pourrie que la journée de la veille.

    -Et ! Toi ! Qu'est ce que tu fais là ?! Si tu cherches un mauvais coup, j'te préviens, la légende des océans, Pludbus Céldéborde — moi — ne te laissera pas faire !

    Stoppé net dans sa course au pas de charge vers le port Red revient soudain à la réalité. Tiré de ses sombres pensées par cette interpellation aussi surprenant que malvenue...
    **Vigilance constante tu parles... D’où il sort ce type ? Si je me mets à louper les gens dans les rues désertes c’est qu’il est temps de changer de boulot. Encore heureux que je ne sois pas tombé sur Dracula. **
    Mais, et on ne le dira jamais assez, l’esprit d’un agent du Cypher Pol est supérieurement entrainé à réagir instantanément et avec a propos à toutes les situations aussi incongrues soient ‘elles, et son sens de la répartie est aussi aiguisé que ses réflexes.

    -Hein ? Euh… Quoi ?

    Il n’en faut pas plus à Red pour faire le point et identifier son vis-à-vis… Pludbus Céldéborde ! Le seul grand amiral à avoir quitté ses fonctions sans les honneurs. Le plus ancien et le moins gradé des officiers de la marine. Le seul homme à être monté tout en haut de l’échelle hiérarchique avant de redescendre plutôt que de rester sur le toit. Bref, Pludbus Céldéborde ! S’ensuit une foule de questions variées… Mais qu’est ce qu’il fait la ? Mais qu’est ce qu’il me veut ? Mais qu’est ce que j’ai fait pour mériter un karma aussi merdique ?

    Mais se lamenter ne sert à rien, depuis le temps Red s’en serait rendu compte. Alors il sert les dents et accepte le mauvais sort… Et comme il n’est pas vraiment sur du pouvoir qui reste à l’ex chef de la marine, il prend l’option polie… Enfin lèche cul. Après tout, on ne pourra pas vraiment lui reprocher d’avoir foiré la mission s’il se colle Pludbus sur le dos…
    Et rectifiant sa position il gratifie le grand père d’un salut impeccable.

    - Excusez-moi Amiral, je ne vous avais pas reconnu tout de suite. Je suis l’agent Red, Cypher Pol 5 en mission de capture monsieur …
        Que voulais cette fille ... tsch .... elle collait aux basques de notre jeune pirate. Elle ne voulait pas lâcher le morceau, il devrait donc à nouveau devenir violent pour être tranquille. Quelle poisse ! lui qui voulait juste rejoindre Tequila Wolf et partir avec son équipage vers Grande Line. Pourquoi tout le monde était sur ses traces ? Ah bas oui ... Il était pas recherché pour rien. Si seulement cet imbécile n'était pas tomber aussi bas à cette époque. Si seulement cette triste nuit n'avait jamais eu lieu. Cette jeunette était de la Marine, il fallait être prudent. Alucard ne savait pas si ce soldat était puissant ou non. Il avait du mal à juger son potentiel. Il se concentra et remarqua à nouveau qu'il était face au mur. Un gros et grand mur de briques rouges. Bien trop haut pour notre jeune héros, il ne pourrait jamais grimper un édifice aussi gargantuesque. Il pourrait bien tenter cette aventure, puis il aimait bien prendre des risques. Hélas la jeune donzelle risquerait de le prendre à revers, surtout s'il venait à chuter devant elle.

        Il tourna les talons et croisa le regard de la jeune fille qui l'avait pris en chasse. Deux puissants émeraudes verdâtre, ses yeux étaient magnifiques. Il aimerait les observer ainsi pendant des heures et des heures. Son regard était si perçant que Yukiji semblait être visualisé à nue. Il voulait mêler des sombres yeux rouges à ses magnifiques rubis vert. Puis en prenant un peu de recule, elle était plutôt mignonne la demoiselle. Son corps enivrait plus d'un jeune mâle, surtout avec ses courbes alléchantes. Pourtant un coté sadique freinait doucement les pulsions de notre ténébreux inconnu. D'un coup la jeune femme l'interpella, lui posant une succession d'interrogations. Al' rigola sous son masque.


        Alors par où commencé ? Je n'ai pas de nom ! Si tu veux découvrir mon identité il te suffira de venir m'ôter mon masque. Je n'ai pas de complices ... je boss en solo ! Puis concernant le navire, bas je cherche juste un moyen de quitter cette île ... Satisfaite ?


        Dit-il d'un ton hautin. Il croisa les bras et resta de marbre. Il n'avait pas envie de bouger, si la jeunette voulait en apprendre plus ... elle devrait faire ses preuves.

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      Il avait suffi d'un mot pour que Pludbus ait une réaction positive envers le monsieur Red. Sans ce mot, Pludbus se serait montré sceptique quant à la prétendue nature ciphel-polienne du mystérieux homme. Pire, il aurait pu vouloir lui mettre des bâtons dans les roues. Voir l'attraper tel le vil voleur qu'il n'était pas, mais qui pouvait savoir ce qu'il était réellement ? Rien de tout cela ne se produisit, car Red avait prononcé le mot magique. Même son salut amical n'avait été d'aucune influence avec le mot qui avait prononcé. Pludbus s'était arrêté de penser quand il l'avait entendu. Il savourait tout simplement ce moment béni ou on le reconnaissait à sa juste place.

      Oh que c'était bon. Lui. Amiral !

      Ça faisait combien de temps qu'il n’avait pas entendu quelqu'un lui parler comme ça ? Des années ? Surement. Il ne savait plus. Ça faisait longtemps en tout cas. Trop longtemps pour l'égo du vieillard. Amiralen chef aurait été le summum de l'extase, mais personne n'aurait été assez bête pour en arriver à cette grossièreté. Ça aurait été un coup à se coltiner Pludbus pour les cinq prochaines années. Qui aurait voulu une telle chose ? Personne ne se serait bousculé au portillon, sauf peut-être, les gens à la poisse légendaire.
      Ainsi, Pludbus souriait béatement, les yeux dans le vague, tandis que Red lui faisait face, toujours au garde à vous. Un filet de bave se mit à couler sur son menton. Ça eut heureusement l'effet de le sortir de son rêve éveillé qui aurait pu se prolonger pendant plusieurs heures, parti comme il était.


      Ah… euh ? Repos ! Soldat Red ! J'vois que vous vous souvenez de moi ! Le Valeureux Pludbus ! La terreur des mers ! La légende des océans ! L'Amiral en chef honorable et digne, même dans la tourmente qui a traversé nombre de danger ! Oui, c'est moi… j'vous donnerais un autographe si vous avez du papier !

      Aaaah… le ciphel Pol 5… que de souvenirs ! J'ai bourlingué avec eux pendant quelque temps, il y a bien 60 ans ! Quelle bande de joyeux fous ! Ils n’étaient pas très fute fute, mais heureusement que j'étais là pour les sortir des pièges dérisoires dans lesquelles ils tombaient ! Ah ah ! C'tait la bonne vieille époque ! Z'êtes toujours des branq', au 5 ? T''as pas l'ai de l'être, toi, t'es surement le chef ?!


      Rah ! Des souvenirs, il en avait tellement dans la tête. Évidemment, les trois quarts étaient exagérés et le dernier était le plus souvent faux, mais, même avec ce traitement, il y avait toujours une once de véracité dans le discours de Plud'. Pour le cas présent, sa mission avec le CP5 n'avait pas été couronnée de succès. Elle avait même été un échec cuisant ayant mené à la mort plusieurs membres éminents de l'équipe. Une sordide affaire dont personne ne parlait et qu'on voulait oublier, sauf Pludbus, car ayant réussi à sauver les survivants par le plus grand des hasards, sans qu'on sache trop comment. Depuis, il avait oublié les détails, mais on pouvait supposer que la chance et son incompétence avaient été pour beaucoup dans les résultats de cette mission foireuse. À l'occasion, pourquoi ne pas lui parler de cette fabuleuse mission ? Quelle bonne idée ! Pourquoi pas maintenant ? Hé bien, il devait bien avoir quelque chose à faire. Certes, mais quoi ?

      Tiens, soldat.t'fais quoi ici ? T'es pas en mission ? Tu prends des vacances ? T'es un peu spiritueux, toi ?
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        Rachel, perturbée, laissa son bras ramollir, et par son biais, son arme pointer lentement vers le sol. Pourquoi est-ce que cet imbécile lui taillait la bavette? Ah zut, c'est elle qui lui avait posé des questions. Elle manquait vraiment de sommeil. Pour un peu, elle verrait des éléphants roses lui foncer dessus. Et l'adrénaline censée la tenir éveillée n'avait visiblement pas l'intention de faire effet. Elle voyait presque le forban en double. Et dans cinq minutes elle le verrait avec ses deux autres triplés avant de ne plus le voir du tout. Une bonne décharge électrique et elle se réveillerait... Peut-être le piège devant elle? Oui, parce qu'elle ne croyait pas un traitre mot de ce que lui racontait cet individu aux dires aussi louches que sa capuche.

      -Pas le moins du monde... murmura-t-elle, certain qu'il pourrait l'entendre.

        Elle ne devait pas être bien impressionnante avec un simple poignard et dix mètres entre eux. Même si elle le lui lançait, que se soit comme diversion ou n'importe quoi, il aurait pu l'éviter trop facilement. Autant le couteau de lancé que la véritable attaque permise par la diversion. Sa seule arme restait donc son regard et son ton autoritaire... Qu'il faudrait qu'elle travaille. Elle lâcha une main pour s'essuyer les yeux puis le toisa à nouveau, toujours la pointe de sa lame dirigée sur son cœur.

        Honnêtement, s'il avait voulu quitter cette île, il n'aurait pas eu de mal à monter dans un navire en partance pour n'importe où. Se faire passer pour un marchand, pour un voyageur, un moine itinérant ou un de ces religieux qui partent exorciser le monde de ses péchés ou tout simplement le convertir. Les possibilités de passer auraient été si simples. Alors pourquoi tenter de passer de force comme une ombre, au point même de fuir devant une gamine aux couleurs de la marine? Désolé, gars, mais ton histoire, elle tient pas debout! D'ailleurs, toi non plus, Rach'. Mais ça, tu le sais déjà vu que tu titubes un peu en faisant trois pas vers ton adversaire présumé. En tout cas, il ne te veut pas que du bien. Mais qu'importe, le Sergent Blacrow se rapproche à pas lents, mesurés et prudents. Elle cherche à toucher le filin invisible qu'elle espère maintenant être électrifié. Mais elle se fige soudain, le regard dans le vague. Non, elle n'a pas pris le courant. Mais c'est tout comme.

        Au milieu de la rue, alors qu'elle croit fixer le forban, son regard dévie sur une forme qui traverse devant elle. Une forme fantomatique à travers laquelle elle peut voir. Mais, objectivement, elle ne voit rien d'autre que cette imposante créature aux couleurs roses et aux oreilles battantes. Comme de gros ventilateurs. Et cette chair qui pend... C'était un nez? Et elle ne croit pas se tromper d'ailleurs. Mais pourquoi diable y'avait-il un éléphant qui traversait son champ de vision et qui, visiblement, n'était pas vu par le pirate acculé, dos au mur. Elle devait avoir l'air d'une folle, le regard vide, la tête tournée vers un pont invisible, ne s'occupant même plus de Yukiji -dont elle ignorait tout- totalement absente. Pour un peu , elle tomberait endormie sur les dalles...


      [HRP: Du grand n'importe quoi à la One Piece. désolé, il a fallu que j'improvise pour pouvoir poster quelque chose... Merci les dés.^^']
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      Red écoute d’une oreille distraite le vieux qui se met illico à lui raconter ses meilleures années. Il hésite à jouer les lèches bottes en suivant le vieux dans son délire mais se ravise. Il ne s’agirait pas d’en faire trop. De son coté il se souvient vaguement de certaines annotations les plus salées portées sur le dossier CP de Céléborde. Et vu leur teneur il doute fortement que le vieil amiral et le Cypher Pol ait jamais entretenu de bonnes relations ou participé avec succès à des opérations conjointes. Mais bon…
      Son idée d’utiliser le joker Pludbus pour justifier un futur échec se fait de plus en précise à mesure que les souvenirs de l’ancêtre lui font perdre un temps précieux. Ah tiens, il est temps d’intervenir dans la conversation…

      -Non monsieur pas en vacance. En mission. De recherche et de capture monsieur !

      Et en plus le vieux ne comprenait pas tout ce qu’on lui disait. La conversation était à peine engagé et voila que Red se demandait déjà si finalement il n’avait pas fait une grosse erreur. Le genre d’erreur qui risquait de lui coller aux basques comme un vieux chewing-gum s’accrochant désespérément à une semelle. Mais bon, une fois lancé autant aller jusqu’au bout. Alors Red continue en expliquant bien pour que Pludbus comprenne tout.

      -Je suis sur les traces d’un dangereux pirate. Yukiji Alucard monsieur ! D’après mes renseignements il se trouve actuellement sur le port et cherche à y embarquer pour quitter l’ile. Je l’ai suivi à la trace jusqu’ici et il n’a guère d’avance. Puis je solliciter votre aide pour procéder à son arrestation amiral ?

      Et voila, encore une histoire de dés jetés avec les gens qui retiennent leur souffle en se demandant quel résultat va tomber. Vu la façon dont il l’a regardé avec des étoiles dans les yeux quand il l’a appelé amiral Red ne doute pas une seule seconde que Plud va se révéler prêt à la suivre malgré le danger bien réel qui rode sur le port. Pour un peu il s’en voudrait presque de mettre en danger le plus vieux et le moins recherché des vestiges de la marine…Et puis il pense à ce qui pourrait lui arriver de pire si Plud venait à disparaitre en opération, emportant enfin dans la tombe les souvenirs que tout les amiraux qui l’ont suivi ont à cœur de faire oublier.
      Au pire ? Une bonne poignée de mains et des félicitations voila ce qui pourrait lui arriver. Et les quelques brides de remords s’évaporent aussi vite qu’elles sont apparu…

      Bah, l’avenir seul saurait lequel des deux avait le plus profité de l’autre.

          Toujours dans son impasse notre jeune pirate était prit au piège, enfin c'est e qu'il croyait. La jeune marine ne semblait pas vouloir lui nuire, elle était même parfois ailleurs. Uhm elle risquerait de perdre la vie si elle continuait ainsi. Elle était absente et titubait sur place. La fatigue ? La maladie ? Qu'importe ... cela n'était qu'un détail pour notre pirate. Il n'avait pas envie de combattre dans un tel lieu, mais il risquerait de ne pas avoir le choix. Surtout que la jeune femme était toujours persuadé que notre jeune héros n'était pas seul dans les parages et que des acolytes l'attendait dans un coin de la ruelle. Cette demoiselle était vraiment désespérante, sûrement l'innocence de l'âge ! Elle était déjà partit seule à la poursuite d'un brigand. Elle était légèrement armé et maintenant elle dormait quasiment debout. Si elle continuait sur cette voie, bientôt elle ne sera plus de se monde. Al' n'avait pas d'arme une chance pour elle, mais ce n'était pas un simple canif qui allait le stopper. Il sourit en observant que la rétine de sa cible s'écarquilla puis se rétracta. Était-elle en train de rêver ? Uhm ... vraiment bizarre la donzelle. Il lui faudrait donc la réveiller. Il lâcha son aura meurtrière et se concentra. Chaque détail, chaque coin d'ombre, chaque passage, rien n'était laissé au hasard, il était en train de prendre en compte son environnement. Il fallait être prudent, car même si elle semblait jeune Alucard n'était pas du genre à sous-estimer ses adversaires. Il concentra sa force dans ses jambes et implosa en une fraction de seconde. Quatre voilà ce qui séparait les deux individus, Al' arma son poing et frappa de toutes ses forces dans la direction de la jeune femme.

          Mais au dernier instant, il ouvrit la paume de sa main qui vint s'écraser sur le sol juste devant son nez. La demoiselle devait sûrement avoir fait un pas en arrière pour éviter l'attaque du sombre inconnu. Toute sa force transigeait vers son bras droit qui avait pris appui sur le sol. Les dalles rougeâtres cédèrent sous la force exercer par la pression du corps du jeune pirate. Puis d'une puissante impulsion, il s'envola à un mètre au dessus de la jeune fille, hélas pour elle son but n'était pas de passer par dessus elle, mais bien de prendre appui sur la façade du commerce. Il y avait une gouttière juste à la droite de la jeune femme. Al' réussit son coup et s'accrocha à celle-ci. Il pourrait enfin partir de cette foutue impasse. Mais par où aller ? Il ne connaissait que le port et encore y aller ne lui serait pas aisé. Arrivé sur le toit de l'habitation, il regarda et remarqua que la jeune femme n'y était plus. Mais où était-elle encore passée ? Sûrement sur ses traces ! Il ne devait pas perdre de temps, le jour se levait ... Il prendrait donc le premier bateau qui quitterait le quai.

          Il prit la poudre d'escampette et commença à courir sur le toit. Il sautait de toit en toit manquant à quelques reprises de tomber plusieurs mètres plus bas. Il fallait tout de même être prudent ... il pouvait à n'importe quel moment chuter. Il courait, courait, courait toujours droit devant encore un toit et il serait bloqué ... Réfléchis ! Il perdit en concentration et glissa sur le côté. Il se rattrapa d'une main sur la dernière barre du toit. Celle-ci lâcha sous son poids et il tomba vers le sol. Sa réception fut mauvaise et il ne pouvait plus courir. Il marchait toujours droit devant boitillant de sa jambe droite. Il ne regardait pas en arrière, il ne voulait pas savoir où se trouvait la marine. Punaise ! Les rues étaient vide, il n'y avait que lui dans les alentours. Puis avec tout le vacarme qu'il faisait, il risquerait encore d'attirer encore du monde. Il devait être discret !!! Baka !!! C'est pas compliqué pourtant ...

          D'un bruit attira son attention derrière lui. Il se retourna ... Personne ! Arf ... Continuons ! Sa jambe ne le faisait plus souffrir et il put à nouveau courir dans les ruelles de la citée. Il courait toujours plus vite, toujours plus longtemps. Hélas après quelques minutes de course folle, il remarqua un gros détail. Il y avait des tuiles sur le sol. Il était retourné sur ses pas, car cet endroit était celui de sa chute. Mince ! Il était vraiment pas doué sur ce coup ... Tout se ressemblait dans cette ville ! Foutu architecte à la con ... Je vous déteste !!!!!!!! Il resta sur place ... cette fois-ci il ne chercherait plus à fuir.


        Dernière édition par Yukiji Alucard le Mar 15 Nov 2011 - 22:00, édité 1 fois
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        Capture ?
        Ce mot eut autant d'effet que l'Amiral précédemment mentionner. L'esprit aiguisé du fin limier des mers s'éveilla au plus profond d'un Pludbus. Certes, l'esprit était bien encrassé, mais sa passion pour la recherche du crime était toujours à son paroxysme. Les yeux brillants, la truffe humide ; Pludbus esquissa un sourire carnassier qui faisait peur à voir sur son visage ridé. Les souvenirs de ses nombreuses chasses lui revinrent brusquement en tête. Nombre de prisonniers et de poursuite avaient jalonné sa prestigieuse carrière. La reprise de cette activité fortement excitante ne pouvait être inévitable. Pour qu'un membre du CP5 soit sur les traces d'une proie, il fallait qu'elle soit sacrément importante ! Les détails qui suivirent la révélation eurent raison des hypothétiques réticences de sa raison. Le célébrissime Alucard ! Même Pludbus en avait entendu parler. Ce pirate avait, à de nombreuses reprises, défrayé la chronique. Certes, il était plutôt novice quand on le comparait à tous les pirates que Pludbus avait rencontrés au cours de sa formidable justice, mais le gamin avait fait suffisamment parler de lui pour que l'ex-Amiral en chef lui ait prêté un peu d'attention.

        C'était un signe du destin. La main du hasard lui tendait une friandise dans sa vieillesse parfois lassante. Enfin ! Il allait pouvoir réutiliser ses talents pour la justice contre une engeance de la pire espèce. L'agent Red avait une sacrée chance pour avoir l'expérimenté Pludbus avec lui. Cette mission allait surement être gravée dans sa mémoire comme l'une de ses plus glorieuses missions de sa pitoyable existence. Modestement, Pludbus allait lui faire cette joie alors que l'affaire n'allait être pour lui qu'un divertissement un tant soit peu excitant.


        Mouahahah ! Argh ... Kof kof … Pleu ! Et bah, mon petit gars ! T'as d'la veine de m'avoir ! J'vais te l'embarquer ton Yukilélé parce que Yuki l'est ou ? Ah ah ! Je suis génial ! Kof ! Kof ! Ah ! 'chié, le glaire …
        T'inquiète. Avec moi, il peut rien t'arriver. Je suis le meilleur pisteur de ma génération et j'ai pas perdu la main. Je suis aussi furtif qu'un renard et silencieux qu'une mouffette !


        Pludbus lâcha un gaz sans aucune discrétion avant de continuer.

        Tu vas me suivre, mais tu fais pas de bruit. J'peux entendre l'agneau à des kilomètres, suffit que je sache quel bruit qu'il fait. Du boucan surement ! Pas d'odeur aussi. J'vais sniffer son musc et le dégotter rapidos !


        Snif snif.

        Mh. Par contre, on va bouger un peu là. Dois avoir un rat mort pas loin. Tu me suis, ok ?! Prépare à toi à sauter sur c'qui bouge !


        D'un geste sans équivoque, il fit signe à Red de le suivre tandis qu'il s'aventurait dans une nouvelle rue. Pludbus ne savait pas du tout ou il allait, mais la méthode qui consistait à aller au hasard était surement plus efficace que de ne rien faire, foi de Pludbus ! Pour se donner de la contenance, il se mit à faire la comédie en observant au sol des traces imaginaires, faisant signe de faire halte tandis qu'il humait l'air, ou bien qu'il écoutait un bruit au loin. Le manège dura un bon moment.

        Et les résultats furent, par le plus grand des hasards, navrants.
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          ...Pour un peu, elle tomberait endormie sur les dalles? La prochaine fois je me tairai...

          Un choc à l'arrière du crâne la réveilla en sursaut. Que faisait-elle allongée sur le dos, la colonne vertébrale incrustée aux pavés? S'était-elle endormie? Elle ne se souvenait plus. Ah si, des images. Un éléphant rose et un singe en colère qui lui fonce dessus. Non. Ce n'était pas ça. L'éléphant... si, c'en avait été un. Mais le singe... Si! C'était le type louche qui avait tenté de fuir devant une gamine aux couleurs de la marine. Un couard en clair. Elle se releva d'un bond subit. Où était-il d'ailleurs? Elle tourna son regard de droite et de gauche, se dévissant la nuque pour voir tous les recoins de la ruelle en même temps puis elle finit par se résigner. Il avait pris la poudre d'escampette. Et elle devrait bien vite faire de même si elle voulait ne serait-ce qu'espérer le rattraper. Elle se frotta énergiquement les yeux, presque violemment, du moins assez pour s'entailler la joue avec son poignard qu'elle tenait toujours au poing. En grondant, elle fit volte face et s'envola, touchant à peine les pavés de son pas alerte, vers une nouvelle destination où elle était sûre de retrouver le singe enragé qui l'avait attaqué -du moins c'était l'image que sa rétine avait transmise au cerveau. Direction les quais et les navires prêts à appareiller!

          Elle s'y retrouva bien vite, reconnaissant les odeurs maritimes soufflées par le vent du large, le claquement des gréements des bateaux désarmés, retrouvant même allongé en position fœtale son collègue endormi. C'était une manie chez eux-deux. Elle demanderait une augmentation aux capitaine... D'un coup de pied dans les côtés, elle retourna le marine endormi comme une crêpe avant de soupirer et de bâiller. Elle secoua la tête et attendit que le tournis qui la prit se calme puis elle scruta les rues, les toits, les maigres passants... Tout était passé au peigne fin grâce à ses yeux verts larmoyants. Autant elle aimait la Mort, autant la Fatigue n'était pas la déesse qu'elle adorait le plus. Et ce fut pourtant son regard flou qui capta les deux silhouettes qui s'approchaient laconiquement, suivant une piste. Pourquoi l'homme courbé reniflait-il comme un limier?

          Rachel jeta un regard anxieux dans son dos, vérifiant que rien ne bougeait, lequel se transforma en regard envieux lorsqu'il se posa sur la marine dormant face contre terre. Avec un dernier soupir, elle marcha résolument dans la direction des deux piétons aux allures étranges, se forçant à conserver une attitude digne d'une marine. Fière, droite, assurée tant dans sa démarche que dans sa voix et son maintient. Elle réussit même à ignorer une trompe fantomatique qui lui disait bonjour à l'angle de la rue adjacente. Elle les apostropha soudain, se figeant net comme si elle rendait compte à un supérieur. Et c'est d'une voix à peine tremblante qu'elle s'adressa à eux. Enfin à celui au chapeau car elle n'était pas sûre que l'autre grabataire soit en mesure de la comprendre, ni même de l'écouter. Et puis il semblait trop pris par son occupation qui consistait, visiblement, à renifler, la tête en l'air, les embruns tout proche. Elle ne poserait de toute façon pas de questions à ce sujet.

        -Sergent Blacrow! Je recherche un homme masqué par une cagoule. Louche, il cherche à s'enfuir discrètement de l'île. N'auriez-vu ou entraperçu personne correspondant à ce vague signalement?
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        Un chien truffier ? Un chien truffier avec le fruit de l’humain ? Non improbable, ce serait mentionné dans son dossier…

        Pas contrariant pour deux sous Red emboite le pas du croulant. Enfin emboite, avec évidemment toutes les précautions d’usage. Ne pas se trouver sous le vent par exemple, parce que la tuyauterie interne du vieux semble en proie a des fuites sévères. Et les gaz d’échappement qu’il lâche ridiculiseraient même le plus offensif des putois… Heureusement qu’on est à l’air libre et dans une zone aérée. Dans un milieu confiné le vieux doit être carrément létal.

        Pendant que Pludbus furète de ci de la à la recherche de traces tout à fait inexistantes sur un pavé mouillé Red continue de réfléchir…
        Bon, le vieux le ralentit pas mal mais va globalement dans la bonne direction. Probable que son instinct le pousse à choisir la même voie que la gravité, et donc à privilégier les rues qui descendent vers le port. Quand même, c’est beau l’instinct. En tout cas pourvu qu’il ne se mette pas à nager vers l’autre rive comme les lemmings en atteignant la mer…
        De toute façon Red n’est pas très pressé. D’abord il n’a pas forcément envie de se battre contre Alucard, surtout maintenant qu’il dispose d’une excuse en or pour passer la main. Enfin, plaquée or…
        Et ensuite parce qu’a moins qu’Alucard parte tout seul dans une barque avec ses petits bras musclés il lui faudra trouver un bateau pourvu d’un équipage. Et personne ne prend la mer de nuit. Surtout avec la marée du coin. C’est un coup à finir échoué sur un bout de caillou sous les sarcasmes et les rires moqueurs de tous les pécheurs du coin. Des capitaines sont redevenus des terriens pour moins que ça.

        C’est donc un certain temps plus tard, globalement quatre fois le temps sans Pludbus, que Red et son limier arrivent sur le port. Désert, et personne ne semble sur le départ. Peut être bien qu’Alucard est déjà planqué à bord d’un de ces rafiots. Ou peut être bien que lui aussi à trouvé son Pludbus et qu’il galère encore à s’en débarrasser…

        -Sergent Blacrow! Je recherche un homme masqué par une cagoule. Louche, il cherche à s'enfuir discrètement de l'île. N'auriez-vu ou entraperçu personne correspondant à ce vague signalement?

        Il y a des fois ou la vie vous offre de belles opportunités. Quelqu’un lance une question comme ça au hasard, et vous avez précisément en main tous les atouts qu’il faut pour vous la jouer sévère. Et quand en plus c’est devant une fille sublime, ne cherchez pas, c’est un signe.

        -Tout à fait oui. Je peux même mettre un nom sur le signalement. Il s’agit du pirate Yukiji Alucard que moi même et surtout le vice Amiral Pludbus Celeborde poursuivons actuellement. (Coup de coude discret au vieux pour qu’il mire la poupée) Il cherche à s’embarquer dés ce soir pour fuir une fois de plus la justice et selon les calculs de sa grandeur (Non pas rénaux) il devrait arriver sur le front de mer dans très peu de temps…

        La situation est tellement coupée sur mesure que pour un peu Red ferait un compte à rebours à haute voix…
          Peut-être était-ce son âge ? Non, évidemment, il était toujours aussi fringant qu'à ces vingt ans. Ce devait donc être autre chose ? Le vent ? Surement. Les odeurs parasites ? Forcément. De toute façon, toutes les excuses étaient bonnes pour expliquer l'échec cuisant de Pludbus à retrouver Alucard en un temps record. De même que, pour son odorat, son ouïe avait fait défaut. En même temps, Pludbus ne distinguait pas la différence entre le cri d'un pigeon et d'une mouette. Ce n'est pas comme s'il allait trouver des indices au milieu du chaos auditif qui règne au sein de la ville à cette heure de la matinée. Justement ! C'était la faute à ces bruits que Pludbus le Sénile avait, là aussi, échoué dans son enquête. Misère de misère ! Où était donc passé le glorieux ex-Amiral en chef ? C'est ce qu'il se disait à ce moment-là !

          Au moins, il réussit à trouver le port. C'était le résultat de son odorat et de son ouïe conjugué. Cela devait forcément avoir une bonne raison. Les sens de Pludbus agissaient parfois bizarrement et le conduisaient sur la bonne solution. Évidemment, cette logique était purement fortuite, mais elle lui plaisait. Souvent, il n'arrivait à rien du tout et prétexter des interférences pour expliquer son erreur. Le baratin classique de Pludbus en somme ; cela faisait longtemps que plus personne n'écoutait ses explications bancales.
          Toutefois, à ce moment-là, une rencontre fortuite allait malheureusement donner raison à l'illogique raisonnement de Pludbus. Oui, Ses sens ne l'avaient pas déçu.

          Là, juste devant lui, se découpe dans la pénombre une personne vêtue de noir dont la blancheur de la peau saute aux yeux en cette sombre matinée. En s'approchant un peu plus, Pludbus découvre une étrange créature dont la tenue est peu commune, mais qui sied parfaitement à la personne. Collant, jupe, corset, tout y passe. Pludbus analyse de bas en haut, puis de haut en bas, s'arrêtant parfois un peu trop longtemps sur le milieu. La bouche béante, Pludbus bave à moitié sur son menton sans pouvoir se décrocher les yeux de l'apparition.
          C'est l'effervescence. Ouah ! Ouah ! Aoouuuuuuuh ! Aouuuuuuuuuuh ! Les yeux sortent des orbites. La bouche se change en un sourire vorace. La langue pendouille lamentablement. Pludbus le Lubrique est dans la place.

          Ansi, ses sens ne l'avaient pas conduit au pire criminel de l'ile, mais vers la plus jolie fille ! Il n'avait pas perdu au change. Le vioc remercia cent fois son odorat pour avoir repéré les effluves féminins et son ouïe pour avoir détecté le merveilleux bruit des chaussures de ladies sur l'infâme sol de cette ile perdu. Voilà bien longtemps – une douzaine d'heures – que Plud' n'avait pas succombé à la tentation. La demoiselle avant tout ! La perspective d'attraper Alucard s'était vite envolée. Un illustre pirate invisible n'était pas assez attirant aux yeux du vieux quand on a une jolie demoiselle en face. Les prochaines heures allaient être le théâtre d'une tentative ridicule d'impressionner la minette. Ah ?! Peut-être qu'attraper le méchant pirate serait un fabuleux exploit qui le conduirait dans les bras de la douce ? Voilà comment Pludbus associa le travail et le loisir dans un tout qui promettait des étincelles et ça n'allait surement pas être du génie.

          Bizarrement, l'agent Red lui mit un coup de coude dans le visage – Eh oui, le coude est à hauteur de tête — alors qu'il continuait à fixer, celle qu’il se prétendait marine. Ah ! Oui ! Marine en plus ! Le coup de coude fut oublié pour la peine. La légende des mers qu'était Pludbus ne pouvait qu'impressionner la marine. Il suffisait que l'autre un boucle un peu pour que le professionnel puisse enfin entrer en action.
          Cela fut possible rapidement.
          Pludbus ferma la bouche, s'essuya le filet de bave sur son menton et adopta une attitude digne qui sied à une légende.


          Hé hé ! Z'avez d'la chance, ma jeune demoiselle ! Z'avez la légende des océans, la terreur de Grande Line, le célébrissime ex-Amiral en chef, le fier Pludbus Céldéborde, moi, en votre compagnie. Avec moi, il peut rien vous arriver. J'vous défendrais du crime et de la corruption de mon corps solide comme le roc et de mon esprit aiguisé comme une lame !
          J'ai, en effet, parfaitement deviné la future position du pirate Alucard et je peux vous assurer qu'il ne va pas tarder. Rester derrière moi ! Vous n'êtes pas de taille contre lui. Vous risquez votre vie ! Laisser l'expérience incarnée, moi, régler la misérable vie de ce ridicule forban. Il ne faudrait pas blesser une si belle demoiselle !


          Sur ses derniers mots, Pludbus bomba — enfin, tenta de bomber le torse — et de se faire plus grands de deux millimètres. Il ne restait plus qu'à trouver le pirate et, forcément, elle allait lui tomber dans les bras.
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
            Alu' était paumé en plein centre ville. La marine était à ses trousses et l'aube se levait. Le soleil pointait déjà le bout de son nez à l'ouest (désolé si je me suis trompé). Il était actuellement seul en plein carrefour attendant son heure. Non ... disons plus tôt qu'il attendait de croiser quelqu'un. Il attendait de voir des travailleurs et surtout des marins. Il les suivrait en direction du port. Pas d'autre choix ... que de compter sur les autres. Mais quelques détails étaient encore en cour de rectification. Il commença à observer les commerce se trouvant sur chaque côtés de la route. Il n'y avait vraiment rien de spéciale ... Jusqu'à qu'il tombe sur l'endroit qu'il convoitait. Un magasin d'habits était droit devant lui. Une belle vitrine, mais rien de spéciale ...De tout façon il faudrait faire avec. Il brisa la vitrine avec un pavé et s'aventura dans celle-ci. Il ressortit trois minutes plus tard avec une nouvelle tenue. Une chemise blanche, un cravate noir, un pantalon noir et deux bottes de la même couleur; par dessus le tout une veste longue juste déposée sur les épaules ... Un ensemble de quelques milliers de berry. Sur ce coup, il venait juste de passer à personne suspecte à citoyen modeste d'Inari. Il quitta les lieux à bonne foulée, il fallait pas ce faire repérer avec son nouveau accoutrement.

            Il prit place sur un banc à quelques centaines de mètres de son lieu d'effraction. Puis après avoir réfléchis sur la question du pourquoi et du comment, il opta pour une distance bien plus grande. Il prit place cette fois-ci sur des escaliers devant une demeure. Les minutes passaient et toujours personne à l'horizon. Était-ce un jour férié ? Non, impossible ... Avoir si peut de chance ça n'arrive qu'aux autres. Après encore quelques minutes d'attente, des passants commence à débouler dans son champ de vision. Parfais ! La ville reprenait de l'activité ... Il pourrait retrouver le port s'en trop de mal.

            Un homme passa non loin de lui et il remarqua sa drôle façon de se mouvoir. L'homme marchait rapidement, un sac à la main avec une manche de chemise dépassant de celui-ci. Alucard sourit et remarqua que certains ne s'étaient pas gêné pour se servir après son casse de passage. Yukiji n'avait quasiment rien prit, mais avec toutes les personnes qui passèrent après lui le magasin devait être sans dessus dessous. Espérons que personne ne lui mette ce casse sur le dos, car il risquerait de prendre lourd sur la patate.

            Trois marins passèrent devant Alu' et il décida de se lever. Il ne cachait plus son visage. Si quelqu'un voulait l'arrêter, il devrait le mettre hors d'état de nuire et il s'était déjà préparé à un futur combat. Quelques minutes de marche et il se trouva sur le port de la basse ville. Enfin ! Il avait attendu cet instant durant quelques heures. Bon restait plus cas embarquer sur le premier cargo qui demandait de la main d’œuvre. Du travail gratuit pour un aller ... s'était le quotidien de notre jeune pirate et c'est ainsi qu'il apprit la vie. Il remarque par la suite, qu'il n'était pas le seul dans cet optique ... enfin pas le seul demandeur d'emploi. Une petite foule s'était composé juste à ses côtés. Ils étaient environ une petite dizaine. Rien de fameux, mais en tant que clandestin. Ses hommes risqueraient de prendre la fuite et d'arranger les affaires de notre héros. Al' avançait toujours droit devant, au milieu de la troupe. Il regardait la moindre mouette qui passait au dessus d'eux, le moindre chat qui bougeait à proximité. Puis il les vit eux ... Tsch ... Deux loustiques et la charmante marine. Pas de chance ! Lui qui pensait être tranquille, voilà que les ennuis l'attendent au tournant. Il baissa un peu les yeux et ce concentra sur les navires les plus proches. Il était prêt à passer à l'action, mais il n'allait certainement pas faire le premier pas dans cette marre de gens et surtout d'innocents.
          • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t773-yukiji-alucard-pride
          • https://www.onepiece-requiem.net/t118-yukiji-alucard-une-vie-un-but-un-hommetermine
            Il y a deux réactions notables chez notre Sergent. La première est cette aptitude qu'elle a à être méfiante à tout propos. Elle n'aime pas le regard que ces deux hommes lui lancent. Pas du tout. L'un à l'œil luisant, la langue pendante. Le Loup des histoires de son père devait bien se rapprocher de l'image qu'elle voyait de cet ancêtre. L'autre donnait des coups de coude au premier. Un réflexe qu'elle avait déjà vu. Prudente, elle garda un pas de recul en tentant de se souvenir où elle avait vu des têtes pareilles. Elle se revoyait dans une taverne plus ou moins piteuse avec les pirates qu'elle côtoyait alors. Dans le fond mal éclairé et où montait une fumée d'encens et de cigare, trois femmes presque nues jouent de leurs charmes. Elle se revoie plisser le nez de dédain et se retourner vers les visages de ses « pères ». Voilà! En se souvenant, elle fit deux pas en arrière d'un bond, se protégeant de son bras, la main crispée sur son buste. Elle se souvenait parfaitement de ce qu'il s'était passé ensuite. Être élevée pirate donne un bon sens des réalités.

            Pourtant, les paroles de type au chapeau rouge la rassurent. Pis -ou mieux-, elles l'encouragent et la soulage. Oui, soulagée, car elle ne connait pas cet homme dont il cite la renommée comme celle du pire mécréant de North Blue. Et son nom ne l'inquiète donc pas. Ce qu'elle a retenu, c'est que ces hommes semblent également sur les traces de ce criminel. Bien que criminel, aux oreilles du Sergent, fussent un bien grand mot. Vouloir embarquer clandestinement à bord d'un bateau ne relevait pas de la potence. Quoiqu'il avait l'air louche avant même qu'elle ne le soupçonne. Oui, ils devaient avoir raison, cet homme masqué devait avoir de nombreuses choses à se reprocher... Quelle chance!

            A l'instar du crouton auquel elle faisait face, ses yeux s'allumèrent d'une brillante joie et d'une excitation rêveuse. Heureusement pour elle, elle ne bava pas, mais elle fit deux pas vers les deux hommes qu'elle fut, somme toute, contente d'avoir croisée. Dix-sept ans et un visage adorable qui, agrémenté d'un sourire candide, vous fixe comme si vous lui promettiez son baccalauréat sur un plateau. Ils venaient en effet de remporter le gros lot. A ce niveau, Rachel risquait de les suivre jusqu'aux portes des Blues pour mettre elle aussi la main sur un forban à la renommée telle qu'ils déployaient les grands moyens pour le capturer... Bien qu'elle ne connaisse pas non plus le soi-disant fameux Amiral Pludbus. Qu'importe. Elle chassa de son visage une anglaise noire d'un geste agacé et se concentra sur les deux bonshommes.

          -Vous êtes sérieux? Il y a un tel pirate sur cette île? Et nous allons nous mettre en chasse de lui? Magnifique!

            C'est sautillant qu'elle tourna les talons et prit la tête d'une procession improvisée, longeant les quais avec l'espoir d'avoir la chance de tomber, comme par magie s'entend, sur le fameux mec capuchonné. Elle rêvait déjà des honneurs qu'elle en retirerait... le jour allait bientôt se lever et elle n'avait toujours pas dormi, mais la fatigue s'était envolée, de même que l'éléphant rose d'ailleurs. Elle évitait les marins qui commençaient à s'amasser sur le port à but diverses activités, d'une pirouette puérile ou d'un saut joyeux. Une gamine se serait mieux tenue... Et sa veste de sous officier tranchait affreusement avec cette gestuelle enfantine. Pourtant, alors que la lumière se faisait croissante, tout comme la populace sur le port, un type attira son regard. Ça faisait déjà bien longtemps qu'elle ne s'était pas retournée pour observer ses deux suivants, mais elle se figea et scruta la foule. Elle reconnaissait ces cheveux... Pointant du doigts la file qui attendait de monter à bord d'un navire quelconque, elle s'adressa aux deux marins dans son dos, sans même vérifier qu'ils la suivaient. Voire une Rachel pleine de vie, ce devait être épuisant et il ne fut pas étonnant qu'ils n'aient pu la suivre...

          -Une tête louche comme celle-là... ça ne vous rappelle rien?
          • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
          • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700
          L’un suivant l’autre les trois récents compagnons se mettent à errer au hasard sur le port, d’abord l’enthousiaste sergent Blackcrow, toute joyeuse à l’idée de se faire massacrer par un pirate primé, ensuite le légendaire vice-amiral Pludbus, mains baladeuses et truffe au vent, pour l’instant braqué tel un chien d’arrêt vers le postérieur du lieutenant. Et enfin l’agent Red en queue de troupeau, l’air de se demander ce qu’il fait dans le coin…

          -Une tête louche comme celle-là... ça ne vous rappelle rien?

          **C’est lui aucun doute…Merde ! C’était bien la peine de lui laisser la moitié de la nuit pour le laisser s’enfuir… On va quand même devoir l’interpeller, enfin essayer de l’’interpeller. Et avec la fine équipe que je viens de réunir ça va être du gâteau …Bordel mais qu’est ce que je suis venu foutre dans cette galère…**

          Comme Alucard a repéré les trois marines, Red a repéré le pirate depuis un certain temps quand la miss le capte à son tour. Dommage, passer à coté sans le voir ne l’aurait pas dérangé plus que ça. Maintenant il va falloir se battre.
          Attrapant la fille par le coude il la fait rapidement pivoter dans une autre direction que celle du pirate…

          -Essayons d’être discret. Il y a foule et il ne faudrait pas qu’il l’utilise contre nous. Si en plus on se retrouve avec une prise d’otage sur les bras, avec sa réputation ça va être horrible…

          Lâchant Blackrow Red rattrape aussi le vice-amiral avant qu’il ne fasse un truc idiot, genre attaquer le pirate bille en tête, tirer dans la foule, ou pire se décider à poser sa main quelque part sur le lieutenant.

          -Qu’en pensez vous amiral ? A mon avis il faut lancer une diversion pour vider la place. Les gens courront se mettre à l’abri vers la ville et Alucard sera à coup sur le seul à continuer vers les bateaux. Après tout il souhaite quitter l’ile le plus vite possible. Vous pourriez vous en charger ? Avec votre autorité et votre charisme vous êtes le seul qui puisse mener cette mission à bien…

          **Et vlan un nouvelle couche de cirage pour le vieux, si après ça il ne court pas nous offrir une diversion qui devrait offrir une cible superbe à notre ami pirate, je ne suis plus un agent Cipher…**

          Et comme il vaut mieux éviter que Rachel ne mette les pieds dans le plat en trouvant ce plan tout à fait naze il lui fait un discret clin d’œil complice… le genre qui veut dire « t’inquiètes, je gère, tout est sous contrôle »
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