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C'est rond, c'est une balle | Ft. Jaina

- "Tu as bien compris America !"

La femme était accroupie devant le chien, ses mains caressant les joues de l'animal alors qu'il secouait la queue sans la quitter du regard. Elle portait un uniforme blanc et bleu de la marine, pourtant, elle n'en faisait pas partie. Plus tôt dans la journée, secondé par America, ils avaient assommé un marine en patrouille, l'attachant dans une ruelle sombre et éloigné du centre de Shell Town. Un vieux tour pratiqué par nombre de pirates des centaines d'années auparavant mais devant lequel les nouvelles générations ne semblaient pas encore se prémunir.

- "Oui !" Répondit les haut-parleurs mécaniques de l'animal.

La gueule ouverte, la langue pendue, America fixait Cassandre dans les yeux. Il ne pouvait la quitter du regard. Elle, elle avait pris son air sérieux. Bien loin de l'aura enjoué du chien, la révolutionnaire gardé un ton stricte. Elle lâcha la tête du chien avant de se saisir de papier plié dans sa poche. Elle les ouvrit, puis les disposa devant l'animal.

- "Un logpose, America ! C'est un logpose que tu dois trouver. Montre moi lequel c'est."

Le chien baissait la tête vers les différents dessins qu'on lui présentaient, reniflant les feuilles comme si leur odeur lui donnerait la réponse. Il ne voyait que des formes abstraites, certaines qu'il connaissait, d'autres qu'il était incapable de nommer. Puis, sans hésitation, il posa sa patte sur l'un d'eux.

- "Non America ! Un logpose c'est pas une balle !"

Les oreilles du canidé se plaquaient vers l'arrière, contrarié d'avoir déçu Cassandre. La révolutionnaire se saisit alors du bon papier, le dressant devant l'animal en le rapprochant de son museau comme si cela l'aiderait à mieux enregistrer la forme.

- "Un logpose, c'est ça ! Si on t'a envoyé, c'est parce que tu es censé être bien plus discret qu'un humain." Ajouta Cassandre avant de s'arrêter un instant, calmant son ton qui devenait agressif. "Même si je suis pas sûr que tu sois très discret."

Un instant de réflexion, puis finalement, ils n'avaient plus le temps. Le bateau qu'ils avaient emprunté pour venir, devait quitter le port de Shell town dans la soirée. Alors ils devaient partir maintenant s'ils voulaient avoir une chance de rentrer dans le camp. Cassandre ramassa donc la cordelette qu'elle avait attaché au collier de cuir d'America avant de le ranger ses papiers et de le guider vers l'entrée de la base de la marine.
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C'est rond, c'est une balle

With America


Le bâillon empêcha l’homme de crier, d’hurler pour prévenir qu’il venait de se faire avoir comme un idiot. Ligoté sur le lit, ressemblant à une étoile de mer échouée sur la plage, le soldat de la garnison de Shell Town abandonna son idée de vouloir s’échapper. Que va-t-il lui arriver ? Se faire virer de son job ? Aller en cour martiale ? Nul ne connait la réponse, surtout pas Jaina Rosenberg qui était assise sur la table, genoux contre son ventre et à fumer une cigarette.

Proche de la fenêtre de sa chambre d’auberge, elle profita de cette journée bien nuageuse pour sentir le vent frais qui caressait la peau de son visage. Le soleil n’étant pas présent, l’albinos pouvait se permettre de ne pas porter ses lunettes de soleil et son chapeau bien aimé. Habillée de la chemise blanche de sa proie qui cachait ses sous-vêtements du haut et du bas, Jaina observa un moment son harmonica. Tapotant le dos de sa cibiche pour y retirer la cendre encore accrochée à la tête, la demoiselle joua quelques notes de son instrument. Tout en composant, elle réfléchit à son plan. Jaina prévoyait de s’infiltrer dans la base de la marine.

L’infiltration n’avait jamais été son fort. Rosenberg préférait avoir le rôle de tout casser sur son chemin. Mais elle n’avait pas le choix. Pour retrouver la trace de son grand-père qui désirait exterminer sa famille, Jaina pensait que le meilleur endroit pour trouver des indices sur son passage à Shell Town reposait tranquillement dans les archives de la marine. L’albinos ne connaissait rien de ce personnage. Juste qu’il était assez puissant pour contrôler un gang dont la famille Wyatt.

C’était un simple pari, une pauvre suggestion pour découvrir une aiguille dans une meule de foin. Peut-être qu’elle ne trouvera rien d’intéressant, à part des ennuis avec les forces de l’ordre. L’harmoniciste rangea son instrument dans la poche de sa chemise et décida de bouger de sa place.

« Navré de briser tes rêves coquins. » annonça l’albinos qui commença à enfiler la tenue du soldat. « Je ne suis pas d’humeur pour des aventures d’un soir. Cela dit, merci pour ta tenue et bon courage pour te sortir de ce traquenard. »

Ajustant correctement son uniforme devant un miroir, Jaina ressentit un brin de dégoût à cause de cette tenue misérable. Elle ne ressemblait à rien, baissant affreusement en prestance. Elle avait hâte de pouvoir remettre sa tenue de cow-girl. Cachant un morceau de sa tignasse neigeuse grâce à la casquette réglementaire, la nouvelle soldate sortit de la chambre en attrapant le fusil de sa victime. Le seul accessoire obligatoire sur son accoutrement fut les lunettes de soleil qui camouflaient ses rubis de vampire.

Il ne faut pas longtemps pour arriver aux portes du camp de la marine. Deux gardes bloquaient l’entrée. Habituée au salut militaire, Jaina l’effectua devant ses nouveaux collègues. Hélas, sa grosse confiance en soi lui commit une grossière erreur. C’était la mauvaise paluche pour dire bonjour aux autres.

« C’est la main droite et non la gauche ! » engueula le sergent. « Déclinez votre identité. Attendez, vous ne serez pas la nouvelle recrue pour la première unité cynophile de Shell Town ? »

Changeant de main et se mettant aux garde-à-vous, Jaina acquiesça par un hochement de tête. Elle remarqua que le sergent restait dubitatif. Il est vrai qu’il manquait un détail majeur. Le chien. Se mordant la lèvre inférieure, Jaina chercha rapidement d’un bref regard les alentours. Sa petite étoile vint la sauver lorsqu’au loin un Berger Allemand accompagnée d’une femme s’approchèrent de l’entrée.

« Ah bah te voilà ! » se réjouit un peu trop fort la pirate sous couverture. « Je te cherchais partout et le sergent refusait de me laisser entrer sans ta présence. » Elle désigna de sa main le cabot pour le présenter à son supérieur hiérarchique. « Voici… » Jaina fronça ses sourcils et inspecta la médaille accrochée au collier du toutou. « ...America ! »



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America secouait la queue avec vivacité. Il s'était fait une nouvelle amie ? Elle connaissait son nom. En revanche, le regard de Cassandre n'était pas aussi heureux de voir la femme intervenir. La laisse récupéré par l'albinos, la révolutionnaire ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Sa bouche s'ouvrant en grand, sa mâchoire tombant alors que les gardes accompagnaient son chien et l'inconnu vers l'intérieur de la base de la marine. America, lui, était plus qu'heureux, trottinant dans le sable. Il suivait aux pieds de sa nouvelle amie. Il ne pensait qu'à une chose, trouver la balle. Aucun regard en arrière, quel chien ingrat.

Le marine guida le duo dans une salle grande et lumineuse. Des tables étaient réparties à équidistance les unes des autres, couvrant presque l'entièreté de la pièce. La lumière naturelle pénétrait par des fenêtres placées bien haut sur les murs blancs. Au bout, un pupitre était installé. Surement une salle de briefing ou quelque chose dans le genre.

- "Attendez ici, je vais chercher le lieutenant chargeait de vous accueillir." Clama le sergent avant de fermer la porte derrière lui, laissant le chien et l'inconnu dans la pièce.

Le premier reflexe d'America fut de renifler le sol, puis les meubles avant de laisser sa truffe glisser le long de l'inconnue. Elle sentait l'eau brun et acre que les humains boivent dans les bâtiments bruyants. Ceux où ils se tapent aussi.

Les tavernes sont des lieux de rassemblement et de convivialité America. C'est la que le peuple s'exprime le plus.


Les mots de Tom sonnaient dans la tête alors qu'il sentait l'odeur de cette taverne sur la femme. Il retenait ses mots. Les haut-parleurs implantés à la base de sa poitrine n'émettaient aucun son. Il ne devait pas parler aux inconnus. Ni ça, ni les suivre. Les suivre ? America eu un regard en arrière. Ses yeux ne trouvèrent que la porte immaculée qu'avait passé le sergent avant de disparaitre. Puis d'un coup vif; il regarda de l'autre côté. Au bout de la pièce, une autre porte. Une donnant sans doute sur l'intérieur de la base de la marine. Où était passé Cassandre ?!

La panique gagna peu à peu l'animal, alors qu'il se tournait vers la porte pour y gratter avec sa patte. Le son crispant se répétait à chaque coup et ses griffes commençaient à tracer des marques noirs et sales sur la peinture blanche.

- "Cassandre !" Hurlait ses haut-parleurs avant d'être suivie d'un aboiement.

Soudain, conscient de son erreur, il croisa la regard de la femme qui était toujours dans la pièce avec lui et tenait en main sa laisse. les oreilles du chien se rabattirent en arrière, sa queue se glissa entre ses pattes alors que son regard fixait celui de la femme.

- "Heuu, wouaf ?"

Tom avait dis de ne pas parler aux inconnus ...
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C'est rond, c'est une balle

With America


Elle avait trouvé le chien, la pièce manquante du puzzle pour réussir sa filature. Jaina n'avait jamais eu l'occasion de faire ami-ami avec un canin. Les seules animaux qu'elle côtoyait furent les bovins et les équins. Les gens racontèrent que ces boules de poils étaient les meilleurs amis de l'homme. Sûrement de la femme également. Dans tous les cas, la bestiole ne compta pas la mordre ou même la grogner. Au contraire, America devint tout enjoué avec la présence de Jaina qui fut une véritable inconnue à ses yeux.

Au fond de ses pensées, la cow-girl espérait que le cabot sache obéir aux ordres. S'asseoir, se coucher, aboyer sous la demande de sa nouvelle maîtresse. Sinon, elle risquerait d'être suspecte aux yeux des soldats de la Marine. Si son plan devait échouer, ses revolvers serviront à construire un plan B. Un autre chemin encore plus dangereux que celui qu'elle fut en train de prendre.

Ne prêtant pas attention à la femme qui accompagnait tout à l'heure le chien et qui tirait une gueule inquiétante, le maître-chien suivi sans un mot le Sergent en tenant la laisse d'America. Jaina entra enfin dans le camp et espérait trouver bien vite sa convoitise. Elle fut emmenée dans une grande salle spacieuse et bien éclairée par la lumière du jour. Instinctivement, l'albinos privilégia les coins d'ombre pour éviter les rayons menaçant du soleil contre sa peau fragile.

Agrippant son ceinturon comme le font les cow-boy, Jaina hocha simplement son visage quand le Sergent les prévient qu'il allait chercher le Lieutenant. Cette nouvelle n’enchanta guère la fausse soldate, surtout si cet officier subalterne connaissait parfaitement son personnel. Alors, il reconnaitrait facilement la trompeuse et ferait échouer le plan.

Lorsque le Sergent quitta enfin la pièce, un silence s’installa dans les environs. Un calme qui fut très vite perturbé par les bruits nasaux de la truffe d’America. Dans son inspection, il finit par sentir les bottes puis le pantalon bleu marine de la cow-girl.

« Quoi ? Je pue ? » questionna l’albinos au clébard. Elle retira une cibiche de son paquet, alluma l’allumette grâce au soulier de sa rangers puis grilla sa drogue avant de prendre deux bonnes bouffées. Bon dieu que ça faisait du bien pour la cow-girl. Plusieurs heures à ne pas se bousiller les poumons fut une véritable torture.

Silencieusement, l’albinos inspecta les bureaux pour trouver un quelconque indice donnant des informations sur Conor Rosenberg. Comme elle se doutait, Jaina ne trouva rien. Seulement de la poussière sur les meubles, des rayures sur le plancher en bois qui sont causées par le déplacement des chaises ou des tables. Si l’infiltrée souhaitait trouver le fameux trésor, ce serait sûrement dans des archives ou dans des bureaux de commandement.

Soudainement, sa concentration éclata à manière d’une bulle de savon par la faute d’une voix totalement inconnue. Une autre personne se cachait dans cette pièce ? Si tel était le cas, Jaina ne l’avait absolument pas repéré. Elle avait tout de même captée tout à l’heure le son des coups de griffes du chien sur la porte de sortie.

« Qui est là ?! » exclama la demoiselle qui sortit de son holster un de ses revolvers provenant d’Hat Island. Doigt sur la détente et le ventre de son autre main prêt à abaisser le chien de l’arme, la tireuse fut sur le qui-vive. Son regard sanguin s’arrêta sur America qui afficha une attitude comme s’il avait fait une connerie. « Attend…tu peux parler ?! » demanda Jaina qui devenait toute confuse. « Depuis quand ça parle un chien ?! »

Avait-elle trop bu aujourd’hui pour prétendre avoir entendu un langage humain provenant d’un chien ? Ou alors sa cigarette cachait une substance encore plus douteuse que du simple tabac ? La hors-la-loi plia ses genoux pour être à hauteur du Berger Allemand. Elle plissa ses rubis qui fixèrent le cou de l’animal.

« Dis-moi America, es-tu vraiment du côté de la marine ? » questionna Jaina qui pensa que si le chien savait communiquer comme les êtres humains, alors il n’aurait pas tenté de cacher ce merveilleux don envers ses collègues. Pour détendre l’atmosphère, elle rangeait son arme dans l’étui et se permit même de caresser doucement le museau d’America. « Je m’appelle Jaina, qui est cette Cassandre ? Est-ce la femme qui t’a emmené tout à l’heure devant les portes du camp ? »

Des bruits de pas se firent entendre à l’extérieur de la pièce. Ils se rapprochèrent dangereusement et l’albinos pesta en écrasant sa clope puis en la jetant dans un coin de la pièce avant l’arrivée du Lieutenant. La porte d’où venait de sortir le Sergent s’ouvrit et laissa accueillir les deux gradés de la marine.

« Pour l’ensemble, garde-à-vous ! » gueula le Sergent qui sentit immédiatement l’odeur du tabac. Jaina obéit à l’ordre et se maudit d’avoir osé fumer dans les locaux. « Matelot, ne saviez-vous pas qu’il est interdit de fumer à l’intérieur du camp ? »

« Mes excuses, Sergent ! Je viens d’arriver et… »

« Vous êtes commise d’office pour nettoyer les couloirs et les salles, bureaux des officiers compris ! Est-ce bien clair Soldat ?! » gueula le Sergent qui postillonna grandement sur le visage de la femme. Jaina effectua le salut militaire pour montrer qu’elle avait bien saisi l’ordre.

Lorsque le postillonneur quitta les lieux, le Lieutenant se présenta à l’unité cynophile. Grâce au ciel, il ne chercha pas à fouiner dans la vie privée de Jaina et encore moins celui du chien. En réalité, l’officier subalterne montra très rapidement qu’il souhaitait terminer sa prise de service qui devait se finir dans quinze minutes. Ce fut le temps nécessaire pour présenter les différents lieux au chien et à sa maîtresse. Une cantine spacieuse, une salle de repos accueillante, malheureusement beaucoup de couloirs et surtout un espace d’entraînement si Jaina désirait entraîner America, que ce soit au mordant ou au jeu de recherche.

La visite terminée, le Sergent revint vers le duo pour donner à l’albinos l’attirail de ménage…



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America avait fait silence rapidement après l'arrivée du sergent tout comme au court de la visite des lieux. Il avait suivit la nouvellement nommée Jaina avec un air circonspect. Il avait fait la gaffe, devait-il finir de lui répondre ? Il ne savait pas. Prendre des décisions, c'était rarement de son fait. Pourquoi Cassandre n'était pas là quand il avait besoin d'elle ... il voulait retrouver un humain fiable qui choisirait la bonne chose à faire ... La queue entre les pattes arrières. Si c'était lui qui devait choisir alors ... :

- "Je suis un chien qui parle !"

Le sergent les avait quitté en remettant à la jeune femme le bâton frottant le sol, et il n'avait pas fallut plus de second pour que le chien laisse ses haut-parleurs retranscrire ses pensées.

- "Toi, tu n'es pas marine. Tu sens la taverne."

Et Tom disait que ceux qui sentait la taverne était le peuple, les gens à protéger, les humains oppressés. Que voulait-dire oppressé ?

- "Je cherche pas une balle !" Ajoutait sa voix robotique.

Il ne se souvenait pas du nom de l'objet que Cassandre voulait rapporter, mais il savait à quoi il ressemblait. Il posa le nez au sol, reniflant le parquet entretenu. La division de la marine tenant cette base semblait être particulièrement attaché à la propreté. Ou alors, les soldats se faisaient souvent punir à la corvée de nettoyage des couloirs. Cela encombrait le chien. Son museau était remplit d'odeur de savon et de bois humides. Cependant, il continuait d'avancer, pas à pas, dans une direction prise au hasard. Il arriva au bout du couloir, passant sa tête pour dépasser l'angle du mur, guettant l'arrivée de marine. Il vit deux, s'éloignant de lui en discutant. Dans la main de l'un, il aperçut des reflets brillants.

- "Une pas balle !" Jappa le chien avec joie.

Malgré le retournement brusque des deux marines à l'écoute des mots d'America, ce dernier avait déjà filé au près de la jeune femme. En revanche, des bruits de pas et des murmures interrogatifs se rapprochaient dangereusement de leur position alors que le regard enjoué d'America se posait sur Jaina. La queue battante, il était si fière d'avoir trouvé la pas balle.


Dernière édition par America le Sam 18 Nov 2023 - 19:26, édité 1 fois
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C'est rond, c'est une balle

With America


Jaina portait son nouvel attirail. Un balai avec une serpillère et un saut d’eau. Les instructions étaient claires, nettes et précises. Nettoyer les couloirs et les pièces et qu’aucun grain de poussière ne soit présent lors de l’inspection. Heureusement que la pirate ne s’était pas réellement engagée dans ce service de demeurer. Elle aurait vite été déçu de la Marine. Cependant, elle devait reconnaître que son nouveau travail ou plutôt sa première punition arrangeait énormément Rosenberg. Quoi de mieux que de fouiller dans les affaires des autres en prétendant passer le ménage.

Débutant son nouveau service pour tromper ses ennemis, l’albinos devint très surprise en constatant que son ami canin parlait bel et bien. S’appuyant contre son balai et se grattant la tempe qui souleva légèrement la casquette de son uniforme depuis son crâne, Jaina se demanda si c’était une merveilleuse nouvelle ou non. Après tout, un chien qui parle pourrait communiquer des éléments à ne pas dire à l’ennemi. De tous les clébards qu’elle a rencontré, tous détenaient un comportement naïf. Mais, l’intelligence d’America devait être beaucoup plus grande que ces congénères. Car après un simple reniflement, il avait deviné que Jaina ne faisait pas réellement partie de la Marine.

« Comment ça je ne suis pas de la Marine ? » commença à protester Jaina qui appuya ses mains sur ses hanches et laissa le balai s’effondrer sur le sol. Le bruit de l’impact de son outil de travail ne fut pas du tout discret. « J’ai été me détendre dans une taverne oui. Pour manger et boire. La cantine du camp ne me réussit pas. » mentit Jaina qui montra un regard fuyant envers America.

La déclaration suivante du Berger Allemand rendit confuse Jaina Rosenberg. Que voulait-il dire par ne pas chercher une balle ? Souhaitait-il réellement trouver cet objet rond que raffole les chiens et même quelques chats ? En plissant ses mirettes sanguines tout en se mordant la lippe inférieure immaculée d’un rouge-à-lèvre très pétant, la soldate n’arrivait pas à comprendre ce que venait de révéler America.

« Que veux-tu dire par pas une balle ? » questionna la dame en reprenant son balai qui reposait toujours sur le parquet.

Elle observa ensuite en silence son coéquipier qui renifla le sol en quête d’un prétendu trésor. Suite à cela, il indiqua sa convoitise haut et fort puis revint très vite aux pieds de sa prétendue maîtresse d’aujourd’hui. Heureux comme tout au vu de son attitude, Jaina ne partageait pas cette même humeur. Des membres de ce camp se rapprochèrent de leurs positions et visiblement la cause pourrait être centrée sur le chien pouvant parler.

« Je crois qu’il est parti dans cette direction, Caporal. » annonça une première voix masculine totalement inconnue aux oreilles de la renégate.

« Une voix robotisée ici ? Tu vas me dire qu’un Pacifista traîne dans le camp ? Tu entends des voix Bryan laisse tomber. »

Rapidement, Jaina indiqua à America de se taire en appuyant son index contre ses lèvres, plongea sa serpillère dans le seau, la balança sur le plancher et débuta le petit nettoyage pour tromper les apparences. C’est à cet instant que le duo rejoignit la nouvelle femme de ménage.

« Tient ! Encore une victime du Sergent. » se moqua l’un des deux hommes, celui qui ne détenait pas le trésor d’America. « Tu n’aurais pas entendu un robot dans le coin ? »

« Pas du tout ! » répondit Jaina en remuant négativement son visage. « C’est possible d’éviter de salir encore plus le sol ? Je viens de le nettoyer bordel !! » rouspéta l’albinos qui agita dangereusement son balai sur ses prétendues collègues. À cet instant, elle repéra une sphère brillante accrochée au poignet de l’autre zigoto et fit immédiatement le lien avec America. « Le Sergent m’a dit que je devais prendre un Logpose pour ma future mission. Vous savez où je peux en trouver ? »

Le détenteur de l’objet observa un instant son collègue puis reprit son attention sur Jaina. La demande de l’albinos intrigua grandement le caporal. Il croisa ses bras poilus contre son torse.

« On attribue un Logpose à partir du grade de caporal et uniquement pour les personnes douées en navigation. Monte déjà en échelon et on en reparlera. » Il se mit à sourire à l’albinos et s’apprêta à reprendre sa route tout en conseillant à son collègue de prendre une permission. La fatigue lui faisait sans doute entendre des voix.

Perdant patience, soupirant lourdement Jaina se rapprocha du duo. Elle attrapa les têtes des soldats et les cognèrent entre eux afin de leur faire faire un petit somme. Une réussite totale pour la cow-girl qui se frotta les mains pour exprimer que son travail venait d’être réalisé correctement. Prenant le soin de cacher les corps endormis dans un petit local, elle plia par la suite ses genoux et retira le Logpose du poignet de sa victime afin de le montrer à l’animal.

« C’est la pas balle ? » désigna Jaina en pointant l’objet de son index. « Aide-moi à trouver les archives, après on sort de là et je te donne ta pas balle. Okay ? »



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Si les traits du chien étaient étirés par la joie, rapidement, il rangea sa langue, ferma la gueule et pencha sa tête sur le côté. Elle ne voulait pas lui donner la pas balle ? Il le savait, elle n'était pas de la marine. Les marines sentaient le savon et la sueur. Un mélange dérangeant pour le museau conditionné d'America. Là, elle sentait bien la sueur, mais à ça s'ajoutait l'alcool, la cigarette et la poudre des armes à feu. L’esprit simple d’America l’avait associé aux chasseurs de primes, ou même au pirate. Et pour ce genre de chose, son nez se trompait rarement.

- “Archives ?”

America tournait la tête de l’autre côté. Il regardait Jaina récupérer l’objet de sa convoitise sans chercher à lui prendre des mains. Tom disait souvent qu’il était interdit de voler dans les mains des humains. Sauf des hommes aux uniformes bleus et blancs.

- “Les archives puent !”

Une constatation qu’avait faite le chien en suivant Cassandre dans de nombreuses missions. Cette pièce que les hommes nommaient archives sentaient bien souvent la poussière, les vieux parchemin et l’humidité. America n’aimait pas l’humidité.

- “D’accord !”

Sans connexion logique, le chien finissait par accepter la demande de la jeune femme et de mettre son nez au sol. Tom disait toujours qu’il fallait aider le peuple. Et le peuple sent la taverne, comme elle. Alors il ne lui en fallait, au final, pas beaucoup plus.

Son museau humait le parfum du bois ciré et les effluves de fleurs de savon qui avaient nettoyé le parquet. Il ne s’arrêtait pas à cela, cherchant en reniflant mur, sol et air à la recherche de cette odeur d’archive poussiéreuse. Il avança alors, suivant les pas des marines qui les avaient quitté plutôt pour tourner dans l’autre direction. Il marchait, hésitant, cherchant de sa vue un repère pouvant l’aider à guider son nez. Seulement, rien, il ne pouvait faire confiance qu’à son odorat. Alors il continuait d’avancer dans les couloirs, divaguant presque. À chaque tournant, il regardait sur les côtés pour essayer de prévoir l’arrivée de marines. Au bout de plusieurs minutes, il finit par sentir une odeur d’humidité. Mais elle était bien loin de la poussière et du vieux papier dont il avait l’habitude. Il la suivit tout de même. Arrivant à une porte devant laquelle se tenait deux gardes, le chien s’arrêta à l’angle du mur en remuant la queue. Il ne laissait que sa tête dépassée en attendant l’arrivée de Jaina.

- “Archives !” Dit les haut-parleurs d’America alors qu’il contenait un jappement de réussite.
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C'est rond, c'est une balle

With America


C'était un simple marché, une petite proposition venant de Jaina qui souhaitait énormément l'aide d'America. Sa tâche de retrouver des documents, indices sur son grand-père serait nettement plus simple grâce à l'odorat d'un chien. Ne dit-on pas que le flair de l'animal était beaucoup plus sensible que celui d'un être humain ? Alors, la dame lui indiqua qu'America devenait une pièce majeure de l'histoire. Que ce serait grâce à son talent naturel que la cow-girl trouvera son petit trésor.

Ce dernier répliqua que les archives puaient. Sur ce point, America n'avait pas tout à fait tort. Le parfum du vieux papier, de la moisissure des murs et surtout de l'odeur infect de la poussière faisaient grimacer la fumeuse. Heureusement que son odorat n'était pas aussi efficace que ce sac à puces. S'attendant à un refus de la part du berger allemand, son accord réjouit grandement Jaina. Soulagée de pouvoir compter sur l'aide de cette brave bête, l'albinos caressa tendrement le cou poilu et doux d'America. Elle récupéra au passage quelques cheveux de ce dernier qui furent accrochés sur les manches de l'uniforme de la dame. Heureusement qu'elle n'en était pas allergique.

« Merci de ton aide trésor ! Je te donnerais ta pas balle après. » dit-elle d'une note sincère qui ne respirait aucunement le mensonge. Pourquoi mentir à cette brave bête ? Lui au moins ne plantait pas de couteau derrière le dos. Du moins, c'était une simple certitude venant d'une cow-girl ayant pour meilleure amie une jument.

Prenant avec elle ses outils de ménage, Jaina suivit son fidèle allié qui recherchait les archives. Les minutes passèrent, la louve perdait légèrement patience, mais se retint de le montrer à America. Cependant, le chien était hélas capable de le ressentir. Chose que Rosenberg ignorait totalement. Au bout d'un petit moment, la pirate songea à donner le Logpose au chien et repartir bredouille. Sauf que l'animal finit par déceler l'odeur des archives.

Enfin !

Ils arrivèrent au lieu-dit qui pouvait correspondre à un minuscule One Piece pour la renégate, Jaina découvrit deux gardes protégeant l’accès à cette fameuse bibliothèque. Le chien confirma qu’il s’agissait bien de l’endroit. Jaina le récompensa à nouveau avec des caresses bien que ce dernier désirait plutôt récupérer l’objet de sa convoitise. Cela dit, chose promise et chose due. L’albinos posa le Logpose sur le sol, tout proche de l’animal. Elle céda ce compas sans y éprouver la moindre hésitation. Puis, la pirate rejoignit les deux nuisances qui l’empêchaient d’entrer dans cette réserve de documents.

Impatiente de vouloir sortir au plus vite de cet endroit, Jaina ne prit aucune pincette pour agresser les deux marines. L’un de ses principales défauts reposait sur sa manie à toujours foncer dans le tas et réfléchir par la suite. Tout d’abord, elle se servit de son balai pour l’écraser contre le crâne du premier ennemi. Le manche de l’outil se brisa en deux et réussit à assommer le gringalet de gardien de la paix. Malheureusement, son copain bien plus musclé et imposant que l’agresseur repoussa Jaina au sol. Il gonfla son ventre, ses poumons d’un oxygène précieux afin d’appeler du renfort. La malchance s’abattit sur le costaud à l’instant où la pirate jeta l’eau sale et remplit d’un produit nettoyant dans la tronche ainsi que le gosier du type.

Afin de calmer l’animosité de celui qui toussait et se frottait les yeux à cause du sale coup de Jaina, l’albinos frotta la semelle de sa santiag sur le sol puis administra un coup de talon sous le menton de son ennemi. Une botte secrète apprise lors de ses séjours un peu trop alcoolisés dans les tavernes d’Hat Island. Le bougre venant de recevoir le super coup de pied, s’écroula bruyamment dans le couloir. Il ne manquait plus que la cloche annonçant un magnifique KO.

Jaina récupéra la clé des archives dans l’un des uniformes de ses deux victimes. L’accès fut déverrouillé, offrant le plaisir la fumeuse de chercher son dû. Elle se tourna un instant pour observer America.

« Tu veux venir ou bien tu préfères partir ? » questionna la demoiselle qui profita de ce moment de réflexion pour cacher les assommés dans la pièce recelant d’innombrables informations. Lorsqu’elle termina avec beaucoup de mal à tirer le plus costaud, des bruits de pas s’approchèrent de leur position. Jaina devait s’enfermer le plus vite possible avant l’arrivée des autres zigotos. « On a pas toute la journée America ! »



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De la bave dégoulinait sur le logpose qu'America venait de récupérer. Il avait accomplit la mission. Il avait récupéré la pas balle. Cassandre lui offrirait surement une friandise pour ça. Mais comme toute bonne partie de va chercher, elle ne se terminait que lorsque le chien aurait rapporter l'objet désiré au pied de l'humain avec lequel il jouait. Il tournait la tête des deux côtés alors que Jaina faisait parler les coups plus que la réflexion. Il était toujours dans la même situation : il ne savait pas où été Cassandre. Alors il suivait la pirate à l'intérieur sans lâcher son trésor. La queue battante, il renifla l'eau au sol avant de rentrer dans la salle des archives. S'il avait surtout envie de retourner auprès de la révolutionnaire, il était perdu dans le dédale que représentait cette base marine. Alors que la fausse marine refermait la porte derrière lui, on entendait déjà les bruits de pas pressés des marines s'activer dans les couloirs. Ils étaient loin, mais pas pour longtemps.

Le chien se rapprochait des étagères, et malgré l'impression soigné qu'avait donné les premières pièces, celle-ci l'était bien moins. Comme toutes les archives qu'il avait vu, la même couche de poussière recouvrait les parchemins et livres entreposés dans les étagères. Certaines étaient moins poussiéreuse que d'autre, surement dû à une utilisation plus fréquente, mais le museau d'America reniflait les mêmes senteurs de vieux papiers à chaque fois. Laissant sa truffe trainer le long du bois des meubles, il inspirait des nuages de grain avant d'éternuer avec force, menaçant de laisser tomber sa pas balle.

- "Tu cherches une pas balle ?" Demandait ses haut-parleurs à Jaina alors qu'il se rapprochait d'elle.

Elle avait commencé à fouiller les documents à sa disposition. Et si pour le chien, sa recherche était désordonnée et frénétique, peut-être que pour elle, elle savait où chercher. Il continua alors son chemin, contournant la femme pour se promener entre les étagères. Son regard fut attiré par des rangers de livres à mi-hauteur et ressortant légèrement de leur emplacement. America s'arrêta donc à leur niveau avant de donner des coups de pattes dedans pour les faire tomber par terre. Dans un bruit de fracas, un livre, puis deux et trois tombèrent par terre. L'un s'ouvra à moitié, dévoilant l'image illustré d'un logpose.

- "Pas balle !" Jappa America en posant sa patte avant dessus.

Décidément, elle était partout.
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C'est rond, c'est une balle

With America


Désormais dans les archives, dans cette pièce que la pirate cherchait tant, l’albinos attrapa les deux fusils à silex des gardes qui dormaient profondément et cala les objets entre les deux poignets des portes. L’accès était désormais bloqué, du moins jusqu’à ce que ses ennemis d’en face trouve un moyen de forcer l’entrée. Pendant ce temps, Jaina en profita pour se faufiler parmi les nombreuses étagères poussiéreuses et humides de cette pauvre bibliothèque. Actuellement, la louve vagabondait dans une zone absolument horrible. N’étant pas très fortiche dans la lecture des livres et ayant eu une sainte horreur des écoles, la demoiselle avait hâte de prendre la poudre d’escampette.

Les mains dans les poches de son pantalon d’uniforme à la couleur d’un bleu bien foncé, la fausse soldate observait avec lassitude les nombreux documents et livres qui contenaient des informations cruciales. Si certains ouvrages pourraient faire tomber des têtes, la demoiselle visait plutôt un individu qu’elle n’avait encore jamais vu. Elle prospectait sur un nom en particulier, le sien. Son grand-père Conor devait forcément le porter. Mais, au bout du cinquième rayon, Jaina commençait à désespérer. Soit sa cible était très douée pour ne laisser aucune preuve au Gouvernement Mondial, soit son identité correspondait à autre chose que Conor Rosenberg.

« À tes souhaits ! » se mit à rire discrètement la cow-girl suite à l’éternuement d’America. Elle n’avait jamais entendu un chien éternuer, connaissant seulement ceux des chevaux et des vaches. « Non, je cherche des papiers qui concernent ma famille. » dit-elle en balançant un bouquin à droite et un classeur à sa gauche, perdant patience de rechercher calmement. « Mon papy me cause des ennuis. »

« Au nom de la Marine Nationale de Shell Town ! » hurla une voix étouffée derrière les portes bloquées des archives. « Ouvrez, sinon nous serons contraint d’utiliser la force ! »

Nullement impressionnée par l’ordre ou menace du soldat qui devait être le lieutenant de tout à l’heure, l’espionne entendit juste avant America désigner un Logpose dans un livre. Qu’il était choux ce chien. L’envie de l’adopter trottait énormément dans l’esprit bordélique et chaotique de Jaina. Seulement, il avait déjà un maître et la dame ne souhaitait pas le voler. Par respect pour ce Berger Allemand. Mais attention, si l’albinos portait de l’estime, de la considération pour America, c’était uniquement parce qu’il l’avait aidé à trouver les archives.

« Bon chien, mais je doute que ta maîtresse soit intéressée par un livre. » signala la demoiselle qui vint près du toutou et remarqua un document porteur du titre Uncle Howdy. Bizarrement ce nom lui disait quelque chose. Le défunt Wyatt Gang, exterminé par Jaina était commandé par cet individu qui, selon les dires de Maria Wyatt se trouvait être Conor Rosenberg. « America, tu es vraiment le meilleur ami de la femme. » informa la hors-la-loi qui cajola par une caresse énergétique le crâne du cabot.

Lorsqu’elle rangea son nouveau trésor dans sa sacoche de son uniforme règlementaire, les soldats de la marine tentèrent de forcer les portes des archives. Un grand boom fit trembler les accès. Ils utilisaient sûrement un type de bélier. Sortant de son holster Hutch, son mini fusil à canon-scié, la cow-girl se plaça à une distance raisonnable de la sortie. Lorsque les portes furent forcées, Jaina vida le chargeur composé de deux balles de billes de plombs dans le groupe d’individus. Son arme causait toujours des ravages à courte distance, ce fut encore aujourd’hui le cas. Dix hommes s’écroulèrent aux pieds de la responsable. La plupart sont morts et d’autres blessés. Le lieutenant qui ne s’attendait pas à être reçu par l’arme Hutch, figurait dans la liste des victimes. Ce dernier aurait vraiment dû terminer son service au lieu de faire des heures supplémentaires...

« America, on s’en va ! Reste derrière-moi par mesure de sécurité. » dit-elle en chargeant son arme de deux nouvelles douilles. Echappant miraculeusement aux éclaboussures de sang, l’albinos couru dans une direction opposée aux nombreux bruits de rangers appartenant aux soldats qui s’approchaient dangereusement de la réserve. Lorsque des hommes de la loi croisèrent le chemin de l’espionne, cette dernière informait que la bibliothèque où elle se trouvait tout à l’heure avait été forcé. Ainsi, les idiots crurent que Jaina faisait partie de leur camp. L’uniforme était encore prévu pour ce genre de subterfuge…

Désormais hors de cette fichue base, Jaina cala une de ses mains contre le mur et reprit sa respiration désormais saccadée. Un point de côté la tiraillait après la chute de son adrénaline. Courir n’était jamais sa tasse de thé.

« Va retrouver ta maîtresse avant que tu prennes une balle perdue par la Marine. » indiqua Jaina qui se tourna pour observer le Berger Allemand. « Merci pour le coup de patte, je ne serais jamais arrivé sans toi. » Effectuant une salutation par un mouvement de sa casquette blanche ornée du blason de la Marine, la cow-girl décampa des lieux pour retrouver ses affaires et pourquoi pas…vider la réserve de whisky d’un bar... Elle aura besoin de se détendre pour lire son document consacré à son grand-père, qui est apparent le grand ennemi de sa fratrie.



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Mer 6 Déc 2023 - 18:47, édité 1 fois
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Qu'il aimait jouer à "attrape-moi". C'était le jeu favori de Tom, après le "cherche". Il courrait après le chien, le visage déformé par la colère. Ses grimaces étaient amusantes pour l'animal. Et pour lancer le jeu, il suffisait à America d'uriner sur ses documents. Après ça, ils étaient parti pour des minutes de poursuite dans le bureau. America aimait jouer à "attrape-moi". Rapidement, le jeu s'était terminé aussi vite qu'il avait commencé. Les marines étaient tous fatigués et préféraient dormir sur le sol. Tant pis, les deux infiltrés allaient tout de même courir. Pourquoi ? America n'en savait rien, mais il suivait Jaina. Elle courrait avec force, vitesse et détermination. Lui, il arrivait à la suivre en sautillant comme un cabri. Il avait sa pas balle, il était heureux.

- "America !"

La course s'était fini hors de la base de la marine. Dans une ruelle écartée à l'abris des regards. Cassandre courrait vers lui, alors que la pirate partait déjà. Sa mission était fini. Il avait réussis ! Il avait la pas balle !

- "Tu n'as rien America ?" Demandait Cassandre en l'auscultant.
- "Non. Je me suis amusé."

Il répondait sur un ton monotone mais sa queue battante appuyait ses paroles. Il regardait sa camarade révolutionnaire dans les yeux, la fixant avec attention. Une joie se décrivait sur son visage si bien qu'il n'avait pas besoin de le dire pour le savoir.

- "Mais qui était-ce ?"

La question de Cassandre était étrange pour le chien. Elle se relevait, passant la tête de la ruelle pour ne voir que le dos de la femme s'éloigner au loin. Elle ne voulait pas prendre la peine de l'interpeler et de risquer d'attirer l'attention. Rapidement, un groupe de marine sortie de la base en regardant attentivement les alentours.

- "On file !" Clama Cassandre avant de marcher bien vite vers le fond de la ruelle.

Sans jamais obtenir de réponse clair sur qui était cette femme et ce qu'elle voulait, la révolutionnaire était simplement soulagée de voir le chien de retour au près d'elle. America, lui, oublierait surement tout cette histoire assez vite. Car si sa mémoire visuelle était rarement la plus efficace, jamais il n'oublierait l'odeur de cette femme. Celle de l'alcool, du tabac et de la poudre à canon. Celle des pirates.
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