Les passants défilaient sous les yeux d'America, il ne savait pas vraiment où regarder mais Cassandre attendait de lui qu'il dise oui. Alors il le faisait. Peut-être que grâce à ça, il aurait une friandise.
- "Tu es sûr que tu vois de qui je parle ?" - "Oui !"
Les haut-parleurs d'America répétaient inlassablement la même syllabe. Pourtant, son regard comme sa tête effectuait des mouvements de gauche à droite, ne savant pas vraiment l'objet sur lequel ils devaient se fixer. Cassandre soupirait. Elle se tenait derrière lui, accroupis et caressait les longs poils de son dos. America était heureux qu'elle soit là. Il aimait bien Cassandre. Elle lui avait construit une niche à la maison. Plus loin, au fond de la ruelle se tenait deux autres hommes qui finissaient une cigarette. Le premier lâcha la sienne par terre avant de l'écraser du bout de son pied et de s'avancer vers le chien et la jeune femme.
- "Bon, dépêche toi Cassandre. S'il peut pas le faire, je vais m'en charger moi." - "Non, on reste sur le plan d'origine. America peut le faire. Hein America ?" - "Oui !"
Le chien sentait bien la tension monter mais le ton rassurant de Cassandre l'aidait à ne pas se déconcentrer du ballet de passant. Puis Cassandre pointa du doigt une nouvelle fois un homme à la chevelure blonde. Entre ses mains, il tenait un morceau de papier roulé.
- "C'est lui America ! Va chercher !"
Ca y est, le chien avait compris. On jouait à rapporter le papier ! Tom lui avait appris à rapporter les papiers ! Il se mettait donc à courir, vite et tout droit. Son départ avait soulevé la terre alors que Cassandre poussait ses deux camarades vers le fond de la ruelle pour sortir de l'autre côté. America arriva au niveau de l'homme, puis d'un léger bond saisit le rouleau de papier. Sans hésiter, il se mit à courir dans la rue, zigzagant entre les passants. Il espérait que l'humain le suivrait, après tout, ils jouaient à rapporter le papier.
Dernière édition par America le Ven 10 Nov 2023 - 0:34, édité 3 fois
Posté Mer 1 Nov 2023 - 0:50 par Clint Cunningman
La toute première mission de l'agent Clint Cunningman du Cipher Pol se déroula sur l'île d'Orange, située dans East Blue, un lieu réputé pour être paisible, mais aussi d’abriter diverses activités clandestines. Le jeune agent Cunningman avait été désigné pour intégrer une équipe de trois agents, dont lui-même, toujours en formation, il fut chargé d'une mission confidentielle d'importance capitale pour la sécurité du Gouvernement Mondial.
L'équipe avait reçu des ordres de mission hautement classifiés, détaillant les objectifs et les informations sensibles nécessaires à leur opération. Ils se trouvaient dans une petite salle de réunion d'un repaire secret sur l'île d'Orange, examinant attentivement les documents cruciaux qui définiraient le succès de leur mission. L'équipe était composée de Clint Cunningman, de l'experte en renseignement Sarah Mendez, et du spécialiste en technologie, Daniel Foster. Alors qu'ils se penchaient sur les détails de la mission, le moment fut soudainement interrompu par Daniel Foster qui proposa une pause clope, le reste du trinôme accepta la pause sans attendre, ils sortirent de la pièce pour se retrouver sur le palier au de la porte au fond d’une ruelle légèrement obscure quand tout à coup un chien, apparemment errant bondit sur Sarah Mendez. L'animal, d'un bond surprenant, réussit à saisir les ordres de mission dans sa gueule agile. Le chien avait flairé quelque chose d'intéressant : les ordres de mission confidentiels, l’agent Mendez avait eut la merveilleuse idée de sortir avec les documents pliés à la main.
Les agents, stupéfaits, se mirent à courir brusquement pour tenter de récupérer les documents vitaux, mais le chien s'enfuit en aboyant joyeusement, manifestement fier de son exploit.
La course-poursuite qui s'ensuivit fut dantesque. Clint Cunningman et son équipe se lancèrent à la poursuite du chien à travers les ruelles étroites de l'île d'Orange, se frayant un chemin à travers les marchés animés et les quartiers résidentiels. Le chien était agile, rapide et rusé, rendant la tâche de récupérer les ordres de mission d'autant plus difficile.
La poursuite se poursuivit sur les toits, à travers les parcs, et même dans un dédale de souterrains. Clint Cunningman, un agent fraichement recruté par l’agence gouvernemental, mais avant tout un fier commandant de la marine bien entraîné, usait de ses compétences en parkour pour maintenir la pression sur le chien, tandis que ses coéquipiers essayaient de couper les échappatoires potentielles.
Finalement, après une poursuite épique qui sembla durer une éternité, l'agent Daniel Foster réussit à anticiper la trajectoire du chien et à le stopper dans sa course à l'aide d'un dispositif électronique astucieux.
- Allez bon chien, rends-moi ça, mon beau toutou ! - Lâcha Clint d’une voix douce, ne voulant pas apeurer l'animal, tout en s’approchant du chien, la main droite en avant pour essayer de caresser son doux pelage.
Foster et Alvarez lâchèrent un soupir de satisfactions, les deux agents pensaient que les ordres de mission confidentiels furent récupérés par Clint, à la grande satisfaction de l'équipe, quand tout à coup plusieurs personnes armées d’armes contondantes et de sabres en tout genre sortirent de nulle part. Leurs soupirs furent rapidement transformés par un cri de panique quand ils constatèrent à leurs grandes surprises de voir en réalité que c’était une embuscade
Posté Dim 12 Nov 2023 - 23:04 par America
Les poursuivants, comme le poursuivie, s'arrêtèrent dans un embranchement de plusieurs ruelles. Le bruit de gouttelette rythmait les pas des nouveaux arrivants. Cassandre, ses deux compères mais également deux autres révolutionnaires venus en soutient intervenait pour secourir le chien.
- "Bravo America. Maintenant donne moi les papiers."
Cassandre sortie de l'ombre, un sabre à la main et l'autre tendue vers son ami animal. Bien qu'elle était plutôt partisante des armes à feu, la révolutionnaire devait avouer que les sabres offraient des morts plus silencieuses. En revanche, elle n'avait pas pour but de l'utiliser ici. Cette arme avait plus pour but de décourager les agents à les attaquer ou se défendre, plus que de chercher à les tuer. Après tout, c'était eux les méchants, pas la révolution. America se rapprocha de la jeune femme, et déposa dans sa main tendue les documents qu'il avait chipé. Sans prendre le temps de les lire, Cassandre les tendit à son tour à un autre révolutionnaire, celui qui avait remis en doute les capacités d'America.
- "Je retire ce que j'ai dis, il en était capable." - "Ne doute plus du soldat le plus fidèle de la révolution." Ricana Cassandre en mettant un coup de coude amicale dans les côtes de son ami.
America secouait la queue alors que son regard parcourait les visages tendus des agents. Tous étaient crispés. On aurait dis que chacun attendait que l'autre attaque pour prétendre à la légitime défense. Cependant, les révolutionnaires avaient l'avantage du nombre. Et de la surprise. L'état de sidération dans lequel étaient plongé les agents ne duraient pas suffisamment longtemps pour permettre aux révolutionnaires de s'en tirer à si bon compte alors quand bien même ils n'étaient pas venus pour se battre, Cassandre resserrait ses doigts autour de son arme.
- "On joue encore ?" Demanda America, brisant le silence qui s'était établie. - "Non America. On joue plus. On va partir maintenant et vous n'allez pas nous suivre." Dit Cassandre en se tournant vers chaque agents pour appuyer qu'elle s'adressait bien à eux.
Reculant d'un pas où deux, America la suivant, la queue battante et la langue pendante, la tension montait encore d'un cran. Puis le craquage arriva. Avant même que les deux révolutionnaires en possession des documents ne se tournent pour fuir, un de leur camarade brandit son sabre et chercha à l'abattre sur un des agents du gouvernement mondial.
- "Mort au GM !" Hurlait-il si fort qu'il allait probablement ameuter tous les marines de la ville. - "Et merde !"
Posté Ven 5 Jan 2024 - 11:09 par America
La lame du sabre vint s'enfoncer dans la chair de l'épaule de l'agent du gouvernement mondial qui lâcha un hurlement de douleur. Les oreilles d'America pivotaient, suivit de sa tête. Les membres du Cipher Pol ne restèrent pas sans bouger. L'un sortit une arme à feu avant de tirer sur le révolutionnaire fou, l'abattant d'une balle dans la tête. Le troisième tourna son regard vers Cassandre qui prit peur. America sentait la tension et la crainte, le sang et la douleur. L'air en était plein.
- "On se casse." Dit alors le soldat tenant les papiers volés avant de se tourner vers une des ruelles.
Pourtant, sa route fut barré par l'agent à l'arme à feu. Pointant son canon vers les révolutionnaires, il n'était clairement pas décidé à les laisser partir avec ces ordres de mission. Cassandre grogna devant le constat, ils étaient en mauvaise position. America montra les crocs. Il sentait la peur de ses alliés face à ces adversaires et reconnaissait l'apparence des armes à feu. Tom lui avait appris à les arracher aux mains des ennemis de la cause. L'agent au bras blessé tendit donc une main avant d'ordonner :
- "Remettez nous les papiers !"
Cassandre lâcha un jurons avant de s'exécuter. Avec regret elle donna les documents à l'homme blessé. Les crocs d'America étaient toujours dévoilés. Il gardait à l'œil l'homme à l'arme à feu. Il attendait l'ordre de Cassandre. Malgré que les membres du Cipher Pol aient récupéré leur document, la tension de baissait pas. Jusqu'à que l'homme blessé se décidait à ouvrir les papiers pour vérifier leur intégrité. Son regard quittant les révolutionnaires étaient le signal pour Cassandre.
- "Maintenant !"
America sauta au bras de l'homme armé pour lui faire lâcher son pistolet. Le coup de feu partie et la balle redirigé vers le ciel, vint se loger dans les murs de pierre des maisons environnantes. Cassandre courut vers l'homme blessé pour lui passer à côté et lui coller un coup d'épaule au passage, relançant la douleur de la blessure. Derrière elle, les deux révolutionnaire en vie et le chien qui avait lâché sa prise. Le groupe de soldat de l'AR disparut rapidement dans les ombres des ruelles, abandonnant les papiers qu'ils cherchaient pour assurer leur fuite.
Aujourd'hui, les choses s'étaient mal passées mais demain était un nouveau jour. L'armée révolutionnaire n'abandonnerait jamais !