Le soleil se couchait lentement à l'horizon, teintant le ciel d'une palette de couleurs chaudes, tandis que le navire de la Translinéenne se dirigeait vers Citadelle. À bord, Orion se tenait à la proue, observant avec fascination l'approche de cette nouvelle destination. Il était sur le point de vivre une nouvelle aventure, mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu nerveux à l'idée de découvrir ce qui l'attendait sur cette île. Le jeune homme repensa à tout le chemin qu’il avait parcouru : Innocent Island, le Royaume de l’Absurde, Astérion… Et dire qu’il n’avait exploré qu’une partie infime du monde ! Orion fut brusquement pris de vertige, réalisant à quel point son rêve était loin. Parviendrait-il à atteindre le bout du monde avant de mourir de vieillesse ? Il lui semblait qu’une vie entière ne serait pas suffisante.
À ses côtés se tenait un homme bien plus âgé, un membre de l'équipage de la Translinéenne. C'était un vieux marin expérimenté, un visage familier pour Orion à chaque escale de son voyage à travers Grand Line. Au fil du temps, une relation amicale s'était développée entre les deux hommes, presque comme celle d'un grand-père et de son petit-fils. Le marin avait toujours été là pour renseigner et mettre en garde Orion, veillant à ce que ses escales se déroulent aussi bien que possible. Cela n’avait toutefois pas empêché le jeune homme de se mettre dans de fâcheuses postures… Comme avec le minotaure dans le labyrinthe d’Astérion.
Le vieux loup de mer était un homme au visage buriné par les années passées en mer. Ses cheveux grisonnants étaient balayés par le vent salin, et ses yeux gris pétillaient d'une lueur de sagesse accumulée au fil des ans. Il portait l'uniforme de la Translinéenne, usé par le temps et les éléments, mais il avait une prestance qui en imposait.
Orion, quant à lui, était un jeune homme au visage anguleux, aux cheveux bruns ébouriffés et aux yeux emplis de curiosité. Il avait un air d'aventurier, toujours prêt à découvrir de nouveaux horizons. Ses vêtements étaient simples mais pratiques, adaptés à la vie en mer.
Le navire lui-même était un majestueux vaisseau, portant fièrement les couleurs de la Translinéenne. Ses voiles gonflaient au vent, le propulsant à travers les eaux tumultueuses de Grand Line. L'équipage s'activait sur le pont, exécutant des manœuvres avec une précision militaire. Le vieux marin se tourna vers Orion et lui parla d’un ton chaleureux.
« - Eh bien, mon garçon, nous voilà à l'approche de Citadelle. Laisserais-tu un vieil homme te renseigner sur ce qui t’attend ?
- Merci de me tenir informé à chaque escale. Vos conseils ont été précieux jusqu'à présent. »
Le regard du marin se perdit au loin tandis qu’il se remémora ce qu’il avait appris avec le temps. Des mouettes se firent entendre, signe de leur débarquement imminent sur l’île.
« - Citadelle est un endroit spécial, différent de tout ce que vous avez vu jusqu'ici. C'est une ville fortifiée, en pleine reconstruction après des années de tyrannie.
- Une ville fortifiée ? Pour se défendre de qui ?
- L'île a été dirigée par un tyran pendant des années, mais elle s'est enfin libérée de son joug. Ils sont en train de rénover la ville, et vous verrez que les murs gris et noirs d'autrefois sont en train de prendre des couleurs.
- Il n’y a plus de tyran ? »
Orion, malgré son jeune âge, avait parfaitement conscience que dans la majorité des cas, les tyrans ne peuvent être ébranlés et dépossédés que par d’autres tyrans.
« - Figure toi qu’ils ont adopté un système basé sur l'égalité. Ils ont ce qu’ils appellent… comment déjà… Ah oui ! Un Quorum. Ce Quorum est composé de citoyens tirés au sort qui prennent les décisions importantes pour l’île.
- Étonnant que le Gouvernement Mondial n’ait pas nommé un gouverneur.
- Oh ils ont dû essayer. Et si tu veux mon avis peut-être qu’ils essaient encore, en ce moment même. De ce que j’ai compris, Citadelle honore toujours ses accords passés au nom du tyran, en échange du départ de la garnison de la Marine.
- Mais c’est injuste ! Si le tyran est parti l’île devrait pouvoir renégocier.
- Le chemin jusqu’à Shabondy est long mon garçon. D’ici là tu verras que la vie n’est pas toujours juste. Maintenant si tu veux bien m’excuser, on dirait que des passagers ont vomi à côté de la machine à glace. »
Orion scruta l'obscurité grandissante à l'horizon et finit par distinguer péniblement les contours sombres de la ville fortifiée. Des lumières y brillaient faiblement, créant une lueur mystérieuse. Dans un soupir de fatigue, Orion se dirigea vers sa cabine. Il savait que la journée à venir serait longue. S’allongeant dans son lit, il ferma les yeux et se prépara à plonger dans un sommeil réparateur. Demain serait un nouveau jour, une nouvelle aventure.
À ses côtés se tenait un homme bien plus âgé, un membre de l'équipage de la Translinéenne. C'était un vieux marin expérimenté, un visage familier pour Orion à chaque escale de son voyage à travers Grand Line. Au fil du temps, une relation amicale s'était développée entre les deux hommes, presque comme celle d'un grand-père et de son petit-fils. Le marin avait toujours été là pour renseigner et mettre en garde Orion, veillant à ce que ses escales se déroulent aussi bien que possible. Cela n’avait toutefois pas empêché le jeune homme de se mettre dans de fâcheuses postures… Comme avec le minotaure dans le labyrinthe d’Astérion.
Le vieux loup de mer était un homme au visage buriné par les années passées en mer. Ses cheveux grisonnants étaient balayés par le vent salin, et ses yeux gris pétillaient d'une lueur de sagesse accumulée au fil des ans. Il portait l'uniforme de la Translinéenne, usé par le temps et les éléments, mais il avait une prestance qui en imposait.
Orion, quant à lui, était un jeune homme au visage anguleux, aux cheveux bruns ébouriffés et aux yeux emplis de curiosité. Il avait un air d'aventurier, toujours prêt à découvrir de nouveaux horizons. Ses vêtements étaient simples mais pratiques, adaptés à la vie en mer.
Le navire lui-même était un majestueux vaisseau, portant fièrement les couleurs de la Translinéenne. Ses voiles gonflaient au vent, le propulsant à travers les eaux tumultueuses de Grand Line. L'équipage s'activait sur le pont, exécutant des manœuvres avec une précision militaire. Le vieux marin se tourna vers Orion et lui parla d’un ton chaleureux.
« - Eh bien, mon garçon, nous voilà à l'approche de Citadelle. Laisserais-tu un vieil homme te renseigner sur ce qui t’attend ?
- Merci de me tenir informé à chaque escale. Vos conseils ont été précieux jusqu'à présent. »
Le regard du marin se perdit au loin tandis qu’il se remémora ce qu’il avait appris avec le temps. Des mouettes se firent entendre, signe de leur débarquement imminent sur l’île.
« - Citadelle est un endroit spécial, différent de tout ce que vous avez vu jusqu'ici. C'est une ville fortifiée, en pleine reconstruction après des années de tyrannie.
- Une ville fortifiée ? Pour se défendre de qui ?
- L'île a été dirigée par un tyran pendant des années, mais elle s'est enfin libérée de son joug. Ils sont en train de rénover la ville, et vous verrez que les murs gris et noirs d'autrefois sont en train de prendre des couleurs.
- Il n’y a plus de tyran ? »
Orion, malgré son jeune âge, avait parfaitement conscience que dans la majorité des cas, les tyrans ne peuvent être ébranlés et dépossédés que par d’autres tyrans.
« - Figure toi qu’ils ont adopté un système basé sur l'égalité. Ils ont ce qu’ils appellent… comment déjà… Ah oui ! Un Quorum. Ce Quorum est composé de citoyens tirés au sort qui prennent les décisions importantes pour l’île.
- Étonnant que le Gouvernement Mondial n’ait pas nommé un gouverneur.
- Oh ils ont dû essayer. Et si tu veux mon avis peut-être qu’ils essaient encore, en ce moment même. De ce que j’ai compris, Citadelle honore toujours ses accords passés au nom du tyran, en échange du départ de la garnison de la Marine.
- Mais c’est injuste ! Si le tyran est parti l’île devrait pouvoir renégocier.
- Le chemin jusqu’à Shabondy est long mon garçon. D’ici là tu verras que la vie n’est pas toujours juste. Maintenant si tu veux bien m’excuser, on dirait que des passagers ont vomi à côté de la machine à glace. »
Orion scruta l'obscurité grandissante à l'horizon et finit par distinguer péniblement les contours sombres de la ville fortifiée. Des lumières y brillaient faiblement, créant une lueur mystérieuse. Dans un soupir de fatigue, Orion se dirigea vers sa cabine. Il savait que la journée à venir serait longue. S’allongeant dans son lit, il ferma les yeux et se prépara à plonger dans un sommeil réparateur. Demain serait un nouveau jour, une nouvelle aventure.