Badaboum-BOUM !!!

L'Alerte

La journée commence comme une autre sur Hand Island, mais elle ne tarde pas à basculer dans l'urgence. Shoga, le vice-amiral, est en réunion dans la base de la marine de « La Paume » lorsqu'un soldat arrive en hâte dans la pièce. Il donne une lettre au vice-amiral, ce dernier transpire, le contenu de la lettre est terrifiant. Il finit par lire son contenu devant ses officiers : Une bombe a été placée quelque part sur l'île et le compte à rebours est déjà en marche. Le renard réagit instantanément à la provocation. Il convoque Shujin, son commodore, un Okama baraqué connu pour sa force et son ambiguïté, dans son bureau. Après avoir ajourné la réunion, les deux officiers collaborent. De plus, ils tracent rapidement un plan d'action.


- Nous devons agir vite, Shujin. Cette menace pourrait être catastrophique.


Dit Shoga, ses yeux scrutant la carte de l'île étalée devant eux. Shujin hoche la tête, ses muscles se tendant en anticipation.


- Je vais mobiliser nos équipes pour la recherche. Chaque seconde compte.


Le vice-amiral et l'Okama se séparent pour coordonner leurs efforts. Shoga, avec un groupe de marins, commence à interroger les citoyens et à examiner les zones les plus susceptibles d'être ciblées. Pendant ce temps, Shujin dirige une autre équipe à travers l'île, utilisant des détecteurs d'explosifs et scrutant chaque recoin suspect. Alors qu'ils progressent, des rapports d'activités suspectes parviennent à Shoga. Des individus non identifiés ont été vus près du port, ajoutant une couche supplémentaire de tension. Le vice-amiral, sans perdre de temps, se dirige vers la zone, déterminé à affronter tout obstacle.


Sur les docks, une confrontation éclate rapidement. Des hommes armés, apparemment des complices des terroristes, attaquent Shoga et son équipe. Le Mink, expert en combat, fait preuve d'une agilité et d'une précision remarquables, neutralisant les assaillants un par un. Mais il sait que chaque minute passée en combat les éloigne de leur mission principale : trouver et désamorcer la bombe. Pendant ce temps, Shujin et son équipe découvrent un dispositif suspect dans une ruelle sombre près du marché central de « La Paume ». Le commodore, avec son expérience, commence immédiatement l'analyse du dispositif. Shoga reçoit l'appel de Shujin et se précipite vers le marché. Lorsqu'il arrive, il trouve Shujin penché sur l'engin, son expression grave.


- C'est sophistiqué, mon Shoga. Je vais avoir besoin de temps pour le désamorcer.


Dit Shujin, ses doigts experts examinant minutieusement le mécanisme. Alors que le compte à rebours continue de diminuer, Shoga et Shujin font appel à toute leur expertise et leur calme pour désamorcer la bombe. Chaque composant, chaque fil est scruté avec minutie, et la pression qui pèse sur leurs épaules devient de plus en plus lourde. Les secondes deviennent des minutes, et les minutes semblent une éternité. Les sueurs perlent sur le front de Shujin tandis que son regard se fixe sur le mécanisme complexe devant lui. Chaque mouvement pourrait être fatal. Shoga regarde l'Okama.


- Shujin, nous n'avons pas le temps faire évacuer les civils. Si la dernière minute est passée, je vais prendre la bombe et m'envole le plus haut possible dans les cieux, et encaisser l'explosion.


Shujin grimace.


- Pas question, je préfère servir de bouclier en me jetant sur la bombe que de vous laisser mourir, mon vice-amiral.


Soudainement, Shoga a une idée qui pourrait accélérer le processus. Il se tourne vers un marin à proximité et ordonne


- Trouve-moi le Dr. Patoche. Il pourra nous aider !


Le marin acquiesce et s'éloigne rapidement. Pendant ce temps, Shoga et Shujin continuent leur travail acharné, concentrés sur une tâche cruciale. Mais le temps joue contre eux et l'inquiétude grandit. Finalement, le Dr. Patoche arrive en courant, une mallette d'outils à la main. Il rejoint Shoga et Shujin, et en un instant, il comprend l'ampleur de la situation.


- Soyons méthodiques et rapides.


Déclare le Dr. Patoche d'une voix aussi calme que possible.


- Shoga, je vais avoir besoin de ton aide pour déconnecter la puce de détonation. Shujin, préparez-vous à désamorcer les charges explosives.


Les trois hommes se mettent au travail, chacun se concentrant sur sa tâche spécifique.

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La Toile se Resserre

Le Dr. Patoche guide Shoga à travers le dédale de fils et de circuits de la puce de détonation. Ils travaillent avec précision, déconnectant chaque fil avec expertise. Shoga sent la tension monter alors qu'il frôle les fils sensibles et délicats. Chaque coupure est un cri de victoire silencieux alors que la puce s'éteint peu à peu. Pendant ce temps, Shujin travaille avec diligence pour désamorcer les charges explosives. Il est habile, déplaçant avec précaution les fils et les composants, désactivant chaque bombe une par une. Chaque seconde compte, les gouttes de sueur perlent sur son front alors qu'il maintient sa concentration. Le temps semble s'étirer, le silence pesant dans la pièce. Leurs mains s'activent, guidées par l'expertise acquise au fil des années. La panique ressentie au début cède peu à peu la place à un sentiment d'espoir. Ils ont réussi à arrêter le compte à rebours mortel.


Enfin, après des minutes d'efforts intenses, la tâche est accomplie. Les bombes sont désactivées, la puce de détonation est hors service. Shoga, Shujin et le Dr. Patoche se regarde, épuisés, mais soulagés. Ils ont réussi à éviter le pire. Ils prennent une profonde inspiration, savourant cette victoire amère. Ils sont conscients que leur travail ne fait que commencer. Il faudra enquêter sur ceux qui étaient derrière cet attentat, et les arrêter avant qu'ils ne puissent nuire de nouveau. Mais pour l'instant, ils sont satisfaits d'avoir sauvé des vies et d'avoir éliminé une menace immédiate. Ils se félicitent mutuellement et prennent quelques minutes pour reprendre leur souffle. Les marins reviennent avec une poignée de bouteille d'eau fraîche et des serviettes pour essuyer la sueur de leur front. Ils boivent avidement et se rafraîchissent, profitant de ces quelques instants de répit. Puis, le Dr. Patoche rompt le silence en déclarant :


- Maintenant que nous avons neutralisé les bombes, il est temps de passer à l'enquête. Nous devons découvrir qui se cache derrière tout ça et les arrêter avant qu'ils ne puissent causer d'autres dégâts.


Shujin acquiesce, son regard déterminé. Il se souvient des indices qu'il a trouvés dans son enquête précédente et a une idée de la direction à prendre. Il partage ses découvertes avec les autres, tandis qu'ils se mettent d'accord sur les prochaines étapes. Ils savent que le temps presse et qu'ils doivent agir rapidement pour mettre fin à cette menace. Ils se répartissent les tâches : Shoga ira interroger les témoins sur le port, tandis que le Dr. Patoche et Shujin fouilleront de fond en comble les endroits peu fréquentable où des criminels notoires traînent. Pendant les jours qui suivent, ils travaillent sans relâche, rassemblant les pièces du puzzle et remontant la piste des responsables. Ils interrogent des suspects, analysent les preuves et consultent leurs contacts pour obtenir des informations. Au fur et à mesure que l'enquête avance, ils découvrent un réseau complexe de terroristes qui sont prêts à tout pour atteindre leur objectif. Ils ont infiltré des organisations criminelles, utilisé des fausses identités et exploitent les failles du système pour se cacher.

Shoga interroge les témoins sur le port et les terroristes précédemment vaincus, recueillant de précieuses informations. Il identifie plusieurs individus suspects qui pourraient être impliqués dans l'attentat. Ces témoignages permettent de confirmer certaines hypothèses. Dans leur quête d'informations supplémentaires, le Dr. Patoche et Shujin se rendent dans les quartiers les moins recommandables de la ville. Ils pénètrent dans des bars malfamés et des ruelles sombres, espérant recueillir des indices qui pourraient les rapprocher des terroristes. Après des heures de recherches infructueuses, ils finissent par tomber sur un homme au visage dissimulé par une capuche. L'inconnu semble nerveux lorsqu'il remarque leur regard insistant. Intrigués, le Dr. Patoche et Shujin décident de le suivre discrètement. L'homme se dirige vers un entrepôt abandonné situé en périphérie de la ville. Méfiants, mais déterminés, nos deux compères s'approchent doucement de l'endroit, prenant soin de ne pas se faire remarquer. De l'extérieur, l'entrepôt semble calme, mais une légère lueur émane d'une fenêtre mal fermée.


Sans hésiter, ils forcent l'entrée et se glissent à l'intérieur avec précaution. Leur cœur bat la chamade tandis qu'ils explorent les lieux à la recherche d'informations compromettantes. Ils découvrent des boîtes remplies de documents, des plans de la ville, et même des explosifs soigneusement dissimulés. C'est alors que retentit le bruit de portes qui se referment brutalement. Piégés, le Dr. Patoche et Shujin comprennent qu'ils sont tombés dans un guet-apens. Ils se tournent vers l'entrée pour voir une silhouette encapuchonner se tenant devant eux en compagnie de dix hommes armés.

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Le repaire des terroristes

Sans hésiter, ils forcent l'entrée et se glissent à l'intérieur avec précaution. Leur cœur bat la chamade tandis qu'ils explorent les lieux à la recherche d'informations compromettantes. Ils découvrent des boîtes remplies de documents, des plans de la ville, et même des explosifs soigneusement dissimulés. C'est alors que retentit le bruit de portes qui se referment brutalement. Piégés, le Dr. Patoche et Shujin comprennent qu'ils sont tombés dans un guet-apens. Ils se tournent vers l'entrée pour voir une silhouette encapuchonner se tenant devant eux en compagnie de dix hommes armés. Les yeux brillants de détermination, le Dr. Patoche et Shujin se préparent à affronter leurs ennemis. La silhouette encapuchonnée, d'une voix grave, dit :


- Vous pensiez pouvoir vous introduire dans notre repaire impunément ? Vous vous surestimez, docteur.


Le chef des dix hommes armés s'avance et pointe son arme en direction des intrus.


- Maintenant, donnez-nous les documents que vous avez trouvés et nous vous laisserons peut-être partir.


Le Dr. Patoche et Shujin échangent un regard complice, refusant de se laisser intimider. Ils savent qu'ils doivent trouver un moyen de s'échapper et de mettre ces criminels derrière les barreaux. Leur vie, ainsi que celle de nombreuses personnes innocentes, est en jeu. Soudainement, des bruits de coup de feu retentissent à l'extérieur, faisant diversion. Les dix hommes armés se regardent, intrigués. Profitant de l'instant de confusion, le Dr. Patoche et Shujin se précipitent vers la sortie, esquivant les tirs qui fusent de toutes parts. Ils se faufilent habilement entre les caisses et les explosifs, évitant de justesse les pièges mortels. Leur adrénaline atteint son paroxysme alors qu'ils se rapprochent de la liberté. Au moment où ils sont sur le point de s'échapper, la silhouette encapuchonnée se dévoile. C'est une femme, aux yeux perçants et au sourire malsain.


- Vous croyez réellement pouvoir me semer aussi facilement ?


Dit-elle d'un ton sarcastique.


- Vous ne savez pas à quel point je suis déterminée.


Le Dr. Patoche et Shujin se figent, réalisant qu'ils sont face à une adversaire redoutable. Ils savent qu'il leur faudra redoubler d'efforts pour la vaincre et atteindre la liberté. La femme encapuchonnée sort une arme de sa ceinture, prête à les affronter. Soudain, un bruit assourdissant retentit dans la pièce. Les murs tremblent et des débris commencent à tomber du plafond. Une explosion vient de se produire à l'extérieur. Profitant de cette diversion inattendue, le Dr. Patoche et Shujin en profitent pour se cacher derrière une pile de caisses. Dans la confusion qui règne, la femme encapuchonnée est momentanément désorientée. C'est le moment parfait pour attaquer. Le Dr. Patoche saisit une des boîtes d'explosifs et la lance en direction de la femme, déclenchant une nouvelle explosion qui la projette violemment contre un mur. En proférant un cri de rage, elle se relève rapidement et fonce vers eux avec une force surhumaine. Patoche n'est pas un combattant, il appréhende le fait de se faire démonter, Shujin le remplace. Il bloque le coup de poing colossal de la femme avec son genou droit, ce qui fait mal à la terroriste. Un combat féroce s'engage. Les deux combattants font preuve d'une agilité et d'une détermination incroyables, esquivant les coups et contre-attaquant avec une précision redoutable. Mais, l'encapuchonné, bien que puissante, commence à montrer des signes de faiblesse. Les dix hommes armés tentent d'intervenir, mais l'orgueil de leur cheffe l'interdit, elle ordonne d'aller voir ce qu'il se passe dehors. Une fois à l'extérieur, les types sont tétanisés devant le Mink qui vient de vaincre à lui seul la centaine de terroristes. Il les a surpris en train de glander dans ce qui leur sert de camp d'entraînement, un immense terrain vague.


- Oh, on dirait qu'il reste des volontaires. Dites-moi, mes amis sont bien à l'intérieur.


Un des hommes braque le renard.


- Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne se fassent flinguer par notre cheffe.


Le Mink vérifie.


- Oh, je ne crois pas. D'après leur aura, c'est mon commodore qui domine votre patronne.


La tension monte.

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Des révolutionnaires ?!

Pendant ce temps, Shujin affronte la redoutable terroriste, il utilise son Rokushiki pour la prendre de vitesse avec le Soru. Elle se fatigue en essayant de lui lancer des couteaux, mais il disparaît à chaque fois. Le commodore continu de s'amuser en disparaissant, ce qui épuise l'ennemie. Elle halète, transpire, ravale sa salive.  Shujin profite de l'épuisement de la terroriste pour contre-attaquer. Il utilise son Geppou pour sauter dans les airs et retomber derrière elle avec une rapidité incroyable. Avant qu'elle ne puisse réagir, Shujin lui assène un puissant coup de poing qui la fait vaciller. Malgré la surprise et la douleur, la terroriste ne se laisse pas abattre. Elle riposte en sortant une dague de sa ceinture et tente de la planter dans le flanc de Shujin. Cependant, ce dernier anticipe son mouvement et réussit à bloquer son attaque en utilisant le Tekkai. La force de l'impact résonne dans tout son corps, mais Shujin ne fléchit pas. Il est déterminé à mettre fin à cette confrontation une fois pour toutes. Il enchaîne les coups de poing, les coups de pied et contre les coups de l'ennemie avec une fluidité et une précision déconcertantes.


La terroriste se retrouve rapidement submergée par la force et la maîtrise de Shujin. Ses tentatives de riposte deviennent de plus en plus désespérées et maladroites. Dans un dernier effort pour se défendre, elle tente de déséquilibrer Shujin en lui lançant un coup de pied. Mais ce dernier anticipe encore une fois son geste et l'évite en se baissant rapidement. Profitant de l'ouverture offerte, Shujin porte un uppercut dévastateur dans le menton de la terroriste. Son poing la projetant au sol dans un cri de douleur. Elle reste immobile, le souffle court, incapable de bouger. Shujin se tient debout, haletant lui aussi, mais satisfait de sa victoire. Il regarde le corps inerte de la terroriste, réalisant qu'il vient de mettre fin à une menace sérieuse. Sa mission était de la neutraliser, et il l'a accomplie avec succès. Mais malgré sa satisfaction, une légère pointe de tristesse traverse le cœur de Shujin.


- Je n'arrive pas à comprendre comment peut-on en arriver là, poser des bombes et mettre la vie d'innocents en jeu. J'ignore tes raisons, bichette, mais elles ne sont pas bonnes.


Soudainement, une dizaine de bruits retentissent dehors, comme dix corps qui viennent de percuter le mur du bâtiment. Shoga rentre dans l'entrepôt par la porte de sortie, il s'avance vers ses amis avec un air jovial.


- Je vois que vous avez vaincu la cheffe. Nous avons bien fait d'enquêter, si nous nous étions contentés de désamorcer la bombe, nous serions passés à côté du plus important. Je viens de neutraliser une centaine de terroristes autoproclamées révolutionnaires.


Les marins conduisent les terroristes en cellule, ils vont pouvoir passer aux interrogatoires. Le Mink se prépare psychologiquement avant de passer aux interrogatoires, Shujin est déjà sur place dans la salle prévue à cet effet. Le renard arrive, il demande à un de ses soldats d'aller chercher la cheffe des révolutionnaires.

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La traque

Les marins conduisent les terroristes en cellule, ils vont pouvoir passer aux interrogatoires. Le Mink se prépare psychologiquement avant de passer aux interrogatoires, Shujin est déjà sur place dans la salle prévue à cet effet. Le renard arrive, il demande à un de ses soldats d'aller chercher la cheffe des révolutionnaires. Les deux officiers de la marine reçoivent la cheffe du groupe révolutionnaire terroriste ayant voulu faire exploser une bombe en pleine ville, ils vont l'interroger afin de connaître la raison de son acte. Le Mink s'installe devant la cheffe des révolutionnaires, le regard fixe et déterminé. Shujin observe la scène depuis un coin de la salle, prêt à intervenir si nécessaire. La cheffe, une femme au regard froid et déterminé, croise les bras devant elle, faisant preuve d'un certain mépris contre ses interrogateurs. Le Mink commence par poser des questions basiques, tentant d'amener la cheffe à baisser sa garde. Il tient le dossier de la terroriste.


- Brenda Lafaille, vous avez déjà un casier conséquent. Cependant, il n'est pas mentionné que vous ayez des rapports de près ou de loin avec l'armée révolutionnaire.


Brenda pouffe.


- L'armée, une bande de ringard. Depuis cent ans qu'il existe, ils n'ont pas encore renversé le gouvernement.


Shoga émet l'hypothèse que son groupe serait des revendiquées, en plus d'être des terroristes. Il veut comprendre les motivations profondes qui ont poussé ce groupe à vouloir prendre en otage les civils et à menacer la paix sur Hand Island. Mais la cheffe reste muette, se contentant de lancer des regards méprisants. Comprenant qu'il n'obtiendra pas de réponse facilement, le Mink change de tactique. Il décide d'utiliser sa connaissance des êtres humains pour jouer sur les émotions de la cheffe. Il évoque les terribles conséquences de leurs actes, les vies innocentes qu'ils ont mises en danger, mais aussi les familles des terroristes qui seront affectées par leurs détentions. La cheffe reste de marbre, mais une légère tension apparaît sur son visage. Elle ne montre aucune émotion, mais le Mink sait qu'il a touché une corde sensible. Il continue son interrogatoire en s'appuyant sur cette faille, essayant de pousser la cheffe à dévoiler les véritables raisons de leur attaque.


Au bout d'un moment, la cheffe craque légèrement, sa voix se fait plus faible. Elle admet que leur motivation principale était de protéger Hand Island, de défendre leur foyer face à l'influence grandissante de la Marine. Elle explique que de plus en plus de ressources et de pouvoir étaient concentrés entre les mains de la Marine, au détriment des habitants de Hand Island. Ils ne voulaient pas être écrasés et ignorés, ils voulaient se faire entendre et défendre leurs droits. Le vice-amiral sait maintenant quelles sont les motivations de la cheffe, mais il veut en savoir plus sur la planification de l'attaque. Il la questionne sur les moyens qu'ils ont utilisés pour préparer leur plan, sur les complices qui les ont aidés à mettre en place la bombe, sur les détails logistiques de l'opération. La terroriste refuse cependant de donner des réponses précises, se protégeant ainsi que ses camarades. Voyant qu'il ne peut pas obtenir plus d'informations de cette femme bornée, le marin décide de changer de stratégie. Il opte pour une approche plus empathique, essayant de la convaincre de coopérer pour le bien-être de leur île. Il lui explique que si elle donne des informations sur les complices et les détails de l'opération, la Marine pourra mieux protéger Hand Island et éviter de futures attaques.


À contrecœur, la cheffe finit par admettre que leur groupe était en contact avec divers criminels et trafiquants dans les quartiers malfamés, qui les ont aidés à obtenir les explosifs et à mettre en place l'attaque. Elle indique également des lieux qu'ils utilisaient pour se cacher et planifier leurs actions. Le Mink remercie la cheffe pour sa coopération, mais il sait que leur travail est loin d'être terminé. Aussitôt dans la journée, énormément de soldats de la marine sont envoyés dans les quartiers malfamés, ils débusquent les criminels ayant participé de près ou de loin à cette affaire, il y a même des citoyens qui paraissaient honnêtes dans le groupe. Beaucoup de têtes tombent, et chacun reçoit le châtiment à la mesure de leurs crimes. La marine vient de nouveau de sauver Hand Island, le Mink se rend compte que certains civils pensent que la marine est encore l'ennemi, il doit vite les convaincre du contraire.

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