Luis D. Santiago - Le meilleur sabreur du monde n'en déplaise aux rageux

Le Capitaine avait une silhouette singulière, dansant avec les vagues qui berçaient les rivages des îles tropicales. C'était lui, le corsaire Luis D. Santiago ! Véritable énigme faites de chair et d'os. La première chose qui attirait le regard était sa chevelure, un déluge de mèches brunes emmêlées, semblant défier la gravité. Les vents marins caressaient ses boucles rebelles, créant une danse indomptée qui reflétait l'esprit insouciant du capitaine. Chacune de ses mèches semblait renfermer une histoire, tissée au fil du temps passé à naviguer à travers les océans tumultueux. Le soleil qui déclinant transformait ces cheveux en une cascade de feux liquides, évoquant les légendes d'îles lointaines et de trésors perdus. Car oui, lorsque l'on regarde cet homme on n'a l'impression d'avoir devant soit l'incarnation même de la piraterie. La piraterie véritable, celle qui respecte le code ! Le code de la piraterie est tout.

Ses yeux, perles d'un noir profond, abritaient un mélange indéfinissable d'audace, de malice et d'un soupçon d'obscurité qui se perdait dans les recoins de son âme maritime meurtrie par la dualité de son être. Ils scrutaient l'horizon avec une acuité singulière, percevant les secrets cachés dans les méandres de l'océan, tout en conservant une lueur taquine qui trahissait son amour pour l'incertitude et l'aventure et la folie.
Son visage était une mappemonde d'expériences, marqué par le temps et les péripéties. Les traits, ombragés par le soleil et le sel de la mer, dessinaient un tableau éloquent de son existence. Une barbe négligemment taillée, semblable à une forêt sauvage, encadrait une bouche experte dans l'art de manier les mots comme des lames acérées il valait peut-être mieux le combattre à l'épée que de le défier dans une joute verbale. Ses pommettes, hautes et ciselées, ajoutaient une touche de noblesse décadente à sa physionomie, rappelant qu'il était bien plus qu'un simple flibustier des mers.

Le corps du capitaine était à la fois svelte et robuste, semble taillé dans le marbre abrupt, une silhouette élancée qui défiait les vagues avec grâce. Chaque mouvement semblait orchestré par les courants marins eux-mêmes et les plus fins zéphyrs, une danse impromptue rythmée par l'imprévisibilité des océans. Les bras, ornés de tatouages évoquant des histoires d'îles mystérieuses et de navires fantômes, étaient comme des cartes vivantes de ses pérégrinations. Peut-être était-ce le cas ? Quant à ses attraits vestimentaire, il était un hymne à l'excentricité et à l'improvisation. Le pirate portait un mélange hétéroclite de vêtements, comme s'il avait pillé les armoires du monde entier. Ça aussi c'était peut-être vrai. Un manteau de cuir en lambeaux, vieilli par les embruns et réparé maintes fois, flottait autour de lui tel un drapeau de la piraterie. Les étoffes étaient ornées de breloques, des amulettes qui semblaient renfermer des bénédictions ou des malédictions selon le caprice du destin. Une ceinture richement décorée encerclait sa taille, arborant des accessoires improbables tels que des fioles mystérieuses regorgeant de poisons de sa terre natale et des médailles rouillées. Chaque élément semblait avoir été choisi avec un soin désinvolte, comme si le capitaine était un artiste du chaos, façonnant son apparence avec une précision aléatoire mais précise à la fois. Les poches de son manteau débordaient de trésors inattendus, des objets collectés au fil de ses aventures, chacun portant le poids d'une histoire encore à raconter. Les jambes du capitaine étaient enveloppées de pantalons amples, délavés par les embruns et déchirés à certains endroits, comme les traces d'une bataille perdue contre les éléments. Des bottes de cuir robustes, usées par le contact rugueux du pont, complétaient son accoutrement, témoignant du voyage sans fin et sans destination qu'était sa vie.
Autour de son cou, une multitude de colliers en perles, os et dents de créatures marines formaient un amalgame chatoyant, chacun portant le récit d'un océan traversé ou d'un monstre vaincu.

Malgré les excentricités et les coutumes peu orthodoxe de Myriapolis, le Capitaine parvient à se fondre dans le décor actuel.  

La psychologie du capitaine Luis D. Santiago, ce corsaire errant au charme énigmatique, est un labyrinthe d'intrigues, de paradoxes et d'inclinations indomptables. C'est un véritable Kaléidoscope. Son esprit, tout comme l'océan qu'il chevauche, est insaisissable, fluctuant entre l'ingéniosité rusée et une forme de folie séduisante qui le distingue du commun des mortels.Au cœur de cette psyché insondable, l'on découvre un sens inné de la liberté, une soif inextinguible d'indépendance qui pousse le capitaine à résister aux chaînes du conformisme et à embrasser l'inconnu avec une joie frôlant la témérité. Sa vie est un poème déclamant l'abandon des conventions, une odyssée maritime où chaque caprice du vent est une invitation à l'aventure. Le brouillard de mystère qui entoure Luis est inséparable de son caractère espiègle et de son intelligence aiguë. Ses yeux, profonds et incisifs, révèlent une sagacité hors norme, un talent pour lire les courants de la vie aussi habilement qu'il navigue les océans. Pour lui, chaque rencontre est une opportunité, chaque conflit une énigme à résoudre. Sa ruse, ciselée par des années d'expérience, est son arme principale, une arme qu'il manie avec la précision d'un escrimeur habile qu'il est tout aussi.

Cependant, derrière le voile de perspicacité, se cache une part d'insouciance presque enfantine. Luis adopte une attitude détachée face aux périls, un sourire taquin dans les situations les plus périlleuses. C'est comme s'il avait appris à danser avec le danger, à en rire plutôt qu'à en trembler. Son humour, souvent teinté d'ironie et de sarcasme, agit comme un rempart, une armure émotionnelle forgée dans les feux des péripéties maritimes. La complexité de sa psychologie se manifeste également dans ses relations humaines. Il est un maître de l'équivoque, capable de naviguer habilement entre l'amitié et la trahison, la loyauté et l'opportunisme. Sa nature insaisissable le rend fascinant, attirant ceux qui cherchent à percer les mystères de son être tout en repoussant ceux qui espèrent le contenir. C'est un pirate après tout...

On décèle  parfois une quête intérieure, une recherche perpétuelle de quelque chose qui transcende les richesses matérielles. Les trésors qu'il poursuit ne se limitent pas aux coffres d'or, mais s'étendent aux expériences, aux histoires et aux légendes qui colorent sa vie tumultueuse. Il se décrit lui même comme étant un philosophe des mers, un homme en quête de vérité, même si cette vérité est souvent noyée dans le brouillard de l'incertitude. Myriapolis et ses coutumes ont jouées un rôle prépondérant dans sa façon de gérer les relations et les soucis. Faisant de lui ce qu'il est, il apprécie cette vie au confins des embruns.

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Certes, le monde n’avait pas besoin d’un nouvel ordre pour équilibrer la balance, mais un rassemblement hors norme de pirates sur Tortuga le soir de l’annonce de la mort de Luffy mit sur pied le projet. Neuf capitaines et leur équipage prêtèrent serment devant un vieux journal de bord de défendre par les armes l’accès au Nouveau Monde.