Le soleil brillait avec force, resplendissant dans un ciel d'un bleu immaculé. Pas un nuage ne venait perturber le spectacle, et pas une mouette ne daignait montrer le bout de son aile. Les rayons chauds de l'astre venaient percuter la coque d'un navire de la Marine dans un silence religieux. Le "Téméraire Boina" avait été dépêché de gueule de requin pour assurer l'approvisionnement en vivre de la station balnéaire. Sur le pont, parfaitement rangé, se trouvait une imposante caisse en bois maintenue en place par de lourdes chaînes grises. Deux matelots y étaient accoudés, une fumée sombre et malodorante émanant de leurs épais cigares.
" - Enfin arrivé ! Tu penses qu'on va nous laisser profiter de la station quelques jours ? Je ferai bien un plongeon dans une des piscines chauffées.
- Pwahaha n'y compte pas. J'ai entendu le capitaine parler, on repart ce soir après avoir décharger les vivres et la caisse.
- Qu'est-ce qu'il y a dans cette caisse d'ailleurs ? Elle pèse une tonne !
- C'est un Pacifista 1.0.
- 2.0 tu veux dire ?
- Non non. Ça serait une ancienne génération, stoppée car trop couteuse.
- Ah ouais ? Mais pourquoi est-ce qu'il est dans cette caisse ? Les Pacifistas savent marcher, non ?
- Il parait que c'est le dernier de sa génération, donc ils ne veulent pas qu'il s'abime durant le transport.
- Le grand luxe dis donc !
- Même si ça reste un Pacifista, il est clairement moins fort que les autres. C'est d'ailleurs pour ça qu'on le fout dans des missions de merde.
- Ou pour faire de la figuration comme ici...
- Ouais. "
Alors que son acolyte allait ouvrir la bouche, le capitaine ouvrit le hublot de sa cabine.
" - Eh ! C'est pas bientôt fini vous deux ?! Retournez bosser, on vous paie pas à rien foutre ! "
Alors que le navire s'approchait, les contours familiers de la crête circulaire de Tortuga se dessinaient à l'horizon, marquant le site qui avait jadis abrité une confrérie redoutable de pirates. Les regards des marins s'aiguisèrent en découvrant les vestiges de cette ère révolue. Les flancs éventrés de la montagne, résultat des explosions des forbans, étaient les cicatrices visibles de cette époque tumultueuse. Cependant, au-delà des ruines, un édifice moderne se dressait fièrement sur le flanc, défiant le contraste avec son environnement ancien. La station W, Vacances Végapunk, se dressait comme une tour d'acier inoxydable, évoquant à la fois la technologie de pointe et le luxe. Le navire de la Marine poursuivit sa route, s'approchant du lieu d'amarrage prévu : un imposant hangar recouvert d'acier. Le navire manœuvra habilement jusqu'au quai 18 qui lui était attribué. Un grondement doux résonna dans l'air alors que les moteurs s'arrêtaient : ils venaient d'arriver à destination.
" - Enfin arrivé ! Tu penses qu'on va nous laisser profiter de la station quelques jours ? Je ferai bien un plongeon dans une des piscines chauffées.
- Pwahaha n'y compte pas. J'ai entendu le capitaine parler, on repart ce soir après avoir décharger les vivres et la caisse.
- Qu'est-ce qu'il y a dans cette caisse d'ailleurs ? Elle pèse une tonne !
- C'est un Pacifista 1.0.
- 2.0 tu veux dire ?
- Non non. Ça serait une ancienne génération, stoppée car trop couteuse.
- Ah ouais ? Mais pourquoi est-ce qu'il est dans cette caisse ? Les Pacifistas savent marcher, non ?
- Il parait que c'est le dernier de sa génération, donc ils ne veulent pas qu'il s'abime durant le transport.
- Le grand luxe dis donc !
- Même si ça reste un Pacifista, il est clairement moins fort que les autres. C'est d'ailleurs pour ça qu'on le fout dans des missions de merde.
- Ou pour faire de la figuration comme ici...
- Ouais. "
Alors que son acolyte allait ouvrir la bouche, le capitaine ouvrit le hublot de sa cabine.
" - Eh ! C'est pas bientôt fini vous deux ?! Retournez bosser, on vous paie pas à rien foutre ! "
Alors que le navire s'approchait, les contours familiers de la crête circulaire de Tortuga se dessinaient à l'horizon, marquant le site qui avait jadis abrité une confrérie redoutable de pirates. Les regards des marins s'aiguisèrent en découvrant les vestiges de cette ère révolue. Les flancs éventrés de la montagne, résultat des explosions des forbans, étaient les cicatrices visibles de cette époque tumultueuse. Cependant, au-delà des ruines, un édifice moderne se dressait fièrement sur le flanc, défiant le contraste avec son environnement ancien. La station W, Vacances Végapunk, se dressait comme une tour d'acier inoxydable, évoquant à la fois la technologie de pointe et le luxe. Le navire de la Marine poursuivit sa route, s'approchant du lieu d'amarrage prévu : un imposant hangar recouvert d'acier. Le navire manœuvra habilement jusqu'au quai 18 qui lui était attribué. Un grondement doux résonna dans l'air alors que les moteurs s'arrêtaient : ils venaient d'arriver à destination.