Protocole Fantôme - Phase II | Feat Eleonore

Protocole Fantôme - Phase II

Feat

Eleonore

Une fois de retour sur le bateau, elle avait quitté Pandore pour retrouver le confort de sa petite chambre. Il ne lui fallut qu’une petite demi-heure pour débarrasser son corps du maquillage, des vêtements de soirée, de sauté dans une petite douche avant de trouver le confort d’un short et d’un chandail pour s’étaler ensuite dans le lit. Sur le dos, les yeux fixés au plafond, elle réfléchit aux paroles de la Commodore. Les bras derrière la tête, elle ruminait doucement quand le den-den s’élève dans la nuit. Elle plisse les yeux et se soulève un peu pour attraper l’appareil. Elle a déposé à peine le combiner sur son oreille d’une voix grave s’exprime.

‘’Hi mama.’’
‘’…’’

Le silence s’étire, Éléonore ne reconnaissait absolument pas cette voix. Ce n’était certainement pas Alnoth, même sous l’effet de l’alcool qui allait l’affubler d’un tel surnom. Qui est-ce que ça pouvait être ? De plus, le seul autre appareil se trouvait dans le bureau d’Alnoth, alors ce qui voulait dire que la personne s’était introduite à l’intérieur. Est-ce que le bateau avait été attaqué ? Est-ce que tout le monde était toujours en vie ? Le silence s’étire encore quelques secondes, les rouages de son cerveau décortiquant la moindre petite information qui pourrait l’aider.

‘’Éléonore, respire, c’est Kyllan.’’
‘’Fuck… Ne fais plus jamais ceci.’’ Marmonne la blanche en respirant à nouveau.
‘’Sorry, j’étais impatient de pouvoir entendre ta voix.’’
‘’Pourquoi ? Ce n’est pas comme si on était proche ou qu’on se connaissait.’’
‘’C’est vrai, mais tu as sauvé ma vie et puis tu as pleuré pour moi.’’
‘’J’ai connu mieux comme raison.’’ Marmonne Éléonore en se recouchant.
‘’Je n’ai plus rien dans la vie, alors je veux être utile au moins pour une personne, te redonner la bonté que tu m’as fait cette journée-là.’’
‘’Tu as un boulot, non ? Pourquoi ne pas continuer ?’’
‘’J’ai donné ma démission, il y a qu’un truc qui m’intéresse maintenant et c'est toi.’’
‘’Hmm… Un peu obséder non ?’’
‘’Peut-être, mais vois-le plutôt comme un chien loyal et protecteur.’’
‘’Je n'ai aucun équipage, je ne suis pas prête à diriger quelqu’un encore moins à lui pointer une cible.’’
‘’Oh, j’ai lu ton dossier et tirer des cordes pour tout connaître de toi, tu n’as plus de secret Éléonore, c’est dans ton sang de prendre les choses en main, quand tu seras prête, je serais las.’’
‘’Kyllan, tu sonnes comme un déranger…’’
‘’Tu as peur ?’’ Demande-t-il moqueusement.
‘’De toi ? Non, de tes intentions ? Peut-être… Je n’ai jamais encore géré avec mon propre stalker.’’ Marmonne la blanche avec un soupir.
‘’Il ne fallait pas me sauver alors.’’
‘’Mouais…’’
‘’Bonne nuit mama et soit prudente avec la Cabale.’’


Elle attendait à l’extérieur depuis quelque temps déjà. Accoudée à la rambarde, elle observe tranquillement l’océan en suçotant un bonbon. Elle faisait glisser la sucrerie distraitement sur sa langue et ses dents, ressassent l’échange de la vieille avec Kyllan. Elle pouvait déjà sentir les problèmes arriver avec ce personnage haut en couleur. En même temps, Alnoth l’avait averti… Elle se retourne immédiatement sous son titre, se redressant pour retrouver une posture droite. Elle pose ses pupilles clairs sur la Commodore, glissant ses billes sur l’habit similaire au sien, la seule différence était l’arme qui sommeillait dans son dos. Elle offre un hochement de tête, soulevant un sourcil amusé sur son dernier commentaire.

‘’Tout le monde à un ‘nez’ Commodore, il est simplement différent en apparence. Nous, nous avons un morceau de chair qui s’extirpe du corps et d’autre sont simplement des orifices qui permettre de faire la même chose, mais nous verrons bien.’’

Patrick Star ? Il manquerait plus que l’homme soit une étoile géante rose pour que ce soit parfait. Elle rigole un peu avant de froncer les sourcils face à une autre pensée, quel goût avait une étoile de mer ? Elle avait bien goûté au requiem, a beaucoup de viande sauvage de terrain, mais de l’océan ? Sa bibliothèque était plutôt mince… Cette pensée la fait saliver d’avance et elle maudit son appétit monstrueux, déjà qu’elle avait l’air d’une gourmande sans fond à la cafétéria… Elle mord dans son bonbon, mâchant les cristaux de sucres avant d’en faire sauter un autre dans sa bouche, elle tend le petit sac rempli de bonbon sous toutes les formes et les couleurs quand ses narines captent une odeur, le vent allant tourner pour être dans le dos de Pandore. Tandis que la nicotine brûlée remplit ses naseaux, ses yeux se transforment en fines fentes pâles.

‘’Promis madame, je garde en tête vos sages paroles et j’espère qu’elles guideront ma main le moment venu. Oui, j’ai cru remarquer aussi, ne vous en fait pas, elle me quitte rarement à moins d’exception.’’ Rassure la Blanche qui tire un peu sur la ganse qui retient l’étui de l’arme en question. ‘’Sur une autre note, j’ignorais que tu fumais. J’avais cru attraper quelques fois l’odeur de la nicotine, mais rien de bien sûr, jamais aussi forte que maintenant. Si tu n’avais pas été ma supérieure, je t’aurais sûrement sermonnée.’’

Elle lui fait signe d’ouvrir la marche, la suivant de près tandis qu’elles avalaient d’un pas rapide la distance entre elles-mêmes et leur cible.

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Protocole Fantôme - Phase II

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Eleonore

Éléonore observa attentivement Patrick Star, consciente de la délicatesse de la situation. La petite clinique presque d’allure clandestine semble être le lieu parfait pour mener un interrogatoire discret. Elle prit une profonde inspiration avant de s'adresser à lui d'une voix calme, laissant son aura habituelle prendre place pour essayer de calmer les tensions.

"Mister Star,’’ Commence Éléonore.
‘’Patrick sera suffisant, oublions les politesses inutiles.’’ La coupe l’homme en levant une main.
‘’D’accord Patrick, mon erreur.’’ Exprime-t-elle calmement sans donner l’impression que l’impolitesse la dérange. ‘’Je suis sûre que vous comprendrez l'importance de la situation. Nous ne sommes pas ici par hasard, et je suis certaine que vous voulez sortir de cette situation aussi indemne que possible. Ton 'client' peut être important, mais la vie de nombreuses personnes dépend de l'information que vous détenez."

Elle s'approcha de lui, choisissant d’attraper une chaise et de venir s'asseoir en face de Patrick pour établir une connexion visuelle plus directe. Tandis qu’elle croise les jambes, elle laisse ses sens glisser dans la petite salle. Elle est immédiatement frappée par différentes odeurs, hémoglobines, bois, métal rouillé, sueur, pourriture, non, de la chair en décomposition, saleté amère, désinfectant, bleach. Au moins, l’homme semble essayer de garder ses instruments un minimaux propres et désinfectés.

"Nous n'en sommes pas encore à un stade où la violence est nécessaire. Nous pouvons résoudre cela de manière civilisée, en partageant simplement les informations dont nous avons besoin." Elle marque une pause, attendant une réaction de la part de Patrick. Puis, d'un ton plus doux, elle ajoute : "Je suis prête à discuter d'un arrangement. Si vous nous dites où se trouve notre cible, peut-être pourrions-nous trouver un moyen d'assurer une certaine protection, en échange de votre coopération."

Eléonore espère que la promesse d'une protection pourrait faire vaciller la loyauté de Patrick envers son mystérieux "client". Cependant, elle reste vigilante, sachant que la négociation pourrait prendre plusieurs tournures inattendues. Autant plus, que la quatrième personne cacher dans le coin ne lui faisait pas confiance, mais pas que ceci, son odorat venait d’attraper une feinte odeur mentholée qui ne venait pas des quatre personnes ici, du moins visuellement parlant. Patrick Star esquisse un sourire énigmatique, laissant planer le suspense dans l'atmosphère déjà bien tendue de la petite clinique clandestine. Il semblait indifférent aux propos d'Éléonore, gardant son statut de secret intact. La silhouette dans le coin de la cabine bouge un peu, échappant un grognement d’inconfort et cette fois-ci Éléonore capte une cinquième présence dans la cabane, cacher au plafond. Il était clair que la Commodore devait avoir découvert la position de la personne, passant son temps à marcher lentement de la salle.

"Commandante Éléonore, vous êtes une femme intelligente, je l'accorde. Mais vous comprendrez que dans ce métier, la confidentialité est une valeur sacrée. Mon client ne tolérerait pas la moindre trahison de ma part."

Il croisa les bras, montrant ainsi son assurance face à la situation. Éléonore sait qu'elle devait trouver une faille dans cette carapace apparente de Patrick. Elle réfléchit rapidement, évaluant les différentes options à sa disposition. Continuer la négociation ou partir les hostilités en attaquant la première ? Toutefois, elle essaye une dernière fois d’amadouer l’homme. Elle essaye donc une autre technique en cherchant à toucher sa sensibilité.

"Patrick, je ne cherche pas à menacer la confidentialité de tes affaires. Je respecte la discrétion professionnelle. Mais comprends bien que ce que nous poursuivons est d'une importance cruciale, au-delà de ton client et de ses intérêts. Il y a des vies en jeu, et vous avez peut-être le pouvoir de les sauver."

Éléonore se lève, tourne le dos à l’homme et fait quelques pas dans la petite pièce, laissant planer un moment de silence et les mots coulés dans son esprit. Puis, elle s'arrête à point bien précis dans la salle et fait face à Patrick. Elle passe une main sur sa nuque et laisse un petit soupir.

"Je te propose une alternative. Si tu ne veux pas divulguer l'information directement, peux-tu nous donner des indices, des directions, quelque chose qui puisse nous guider vers notre objectif sans compromettre ton secret client ?"

Patrick Star sembla réfléchir à cette proposition, son regard scrutant Éléonore. La tension monta d'un cran dans la clinique clandestine, la silhouette au-dessus d’elle remue enfin, mordant à l’hameçon de sa nouvelle position. La silhouette dans le coin se redresse en toussant et Patrick jette un regard entendu vers la silhouette encapuchonnée. C’est le moment exact qu’utilise la Bloodhound pour habilement tirer la hache de son étui et la lancer dans un mouvement vers le plafond. Un cri de surprise s’élève et un corps tombe au sol. La femme habillée de noir se redresse immédiatement et l’autre personne s’exclame ‘Bata’ en se précipitant rageusement sur Pandore. La dénommée Bata semble poser des billes vertes amères, se redressant en retirant son masque d’assassin.

‘’Hana, reste concentré.’’ S’exclame la femme. ‘’Vous êtes mal tombé, mesdames, vous ne sortirez pas vivantes d’ici…’’
‘’Vous êtes plutôt cocky mesdames, je suppose que votre chef ne doit pas savoir que vous êtes ici… Désobéir à son supérieur, ce n’est pas très sérieux.’’ Annonce la veuve qui avait fait un bon, attraper sa hache plantée au plafond pour laisser son poids la tirer et redescendre.
‘’Pardon ? Pourquoi dis-tu ceci ! Tout a été organisé.’’ Lance Bata avec une pointe d’hésitation.
‘’Parce que ton chef est meilleur que ceci pour organiser dans l’ombre, alors cette opération ne vient pas de sa main… De plus, si c’était le cas, je ne croirais pas qu’à vous deux seule vous seriez venue contre Pandore…’’
‘’Qui a dit qu’elles étaient seules ? Bata va aider ta sœur, je m’occupe de cette pétasse.’’ Annonce une femme qui devait d’ouvrir la porte d’entrée en grand.
‘’Awa, que fais-tu ici.’’ Demande Bata.
‘’Essayer d’éviter de briser des pots. Vous auriez dû écouter quand on vous a dit de rester loin. Tss, quelle perte de temps.’’

Ainsi, Baba se jette dans la mêlée, allant aider sa sœur qui visiblement besoin d’aide face au monstre de brute force qu’était Pandore. Éléonore secoue la tête observant maintenant sa partenaire de combat qui soulevait sa délicate canne en position d’escrimeuse. Visiblement, ceci était son arme.

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Eleonore

Le combat entre la commandante Éléonore et Awa se déroule dans l'enceinte étroite de la clinique médicale, où l'odeur aseptisée de désinfectant se mêlait à la tension électrique de la confrontation imminente. Les néons vacillants projettent une lueur tremblotante sur le sol carrelé sale, créant une atmosphère de clandestinité. Les deux combattantes, conscientes de la nécessité de maintenir la discrétion, se préparent à un affrontement dans le silence relatif, parfois troubler par le combat inégal de Pandore contre les deux autres demoiselles. Surtout que l’une d’entre elles venait d’être littéralement mangée par Cobra. Éléonore retient son sourire, la Commodore toujours aussi efficace. Awa referme la porte et tourne le loquet, ne quittant pas des yeux la scène derrière Éléonore qui semble troubler un instant la blonde platine. Venait-elle de réaliser dans quel genre de situation elle se trouvait ?

Éléonore brandit sa hache à deux mains, l’instrument imposant étincelle à la lueur des néons tandis qu’il fait un tour sur lui-même. Elle est prête à déclencher la fureur de son style de combat tout en voulant respecté les paroles de sa supérieure qui venait de lui imposer un combat sans blessure. Elle se déplace avec une agilité déconcertante avec son arme, utilisant un saut précis vers le plafond creux et remplit de poutres de soutien pour disparaître un instant et attaquer des airs en fonçant sur Awa. Les mouvements rapides de la hache semblent défier la gravité, surprenante son adversaire qui sous-estimaient sa vélocité avec une arme aussi imposante. Son style de combat, une fusion explosive de puissance brute et de rapidité calculée surprend la femme qui ne s’attend pas à recevoir un coup de genoux tandis que la lame frôle son autre côté et se plante dans le bois, une simple diversion. Les coups de genou et de coude qui suivirent étaient dévastateurs, tenant la hache d’une main tandis qu’elle envahissait l’espace personnel de la femme sans lui laisser la chance de pensée. Les attaques étaient rapides, puissantes, visant à mettre fin aux batailles rapidement.

En face d'elle, Awa déployait son art électrique avec une grâce déconcertante. Des bulles électriques s'élevaient, emprisonnant l'air de manière silencieuse, créant une danse dangereuse entre la foudre et l'obscurité. Sa canne, altérée pour servir de flûte, émettait des mélodies hypnotiques qui cherchaient à ensorceler l'esprit de la commandante, mais Awa rencontrait une difficulté à se tenir loin de la commandante pour terminer ses notes. Elle essaye tout de même de combiner habilement l'électricité et l'hypnose. Les éclairs silencieux créent un spectacle éthéré, tandis que les mouvements de la flûte semblent diriger le combat. Éléonore savait qu’elle devait faire taire Awa et se le plus rapidement possible. Le conflit se transforme en une danse mortelle, chaque mouvement calculé, chaque attaque réfléchie. Les deux guerrières devaient naviguer entre la nécessité de rester discrètes et leur désir de prévaloir. Dans l’atmosphère oppressante de la clinique médicale, le silence tendu, interrompu uniquement par le murmure des éclairs étouffés et des notes de la flûte hypnotique, le combat entre la force brutale d'Éléonore et la subtilité électrifiant d'Awa se déroule, laissant planer l'incertitude sur l'issue de cette confrontation qui se veut secrète.

Toutefois, les minutes s’étirent et Éléonore s’impatiente un peu, cette danse ne l’amusant plus elle décide de prendre un coup, se glissant une nouvelle fois dans l’espace d’Awa qui avait réussi à mettre de la distance entre elle une nouvelle fois. Les phalanges de la commandante attrapent le cou fin de la demoiselle, le bout se pressant contre la chair douce et elles échangent un sourire chacune, surs d’elles-mêmes. Awa avait profité de la situation pour venir charger une petite sphère d’électricité dans sa paume, avant de frapper le torse de la Bloodhound, toutefois celle-ci au lieu de relâcher sa prise, la contraction de ses muscles firent l’inverse. Chacun de ses muscles se contracta la poussant à se raidir, mais aussi à refermer brusquement sa main autour du cou. Les doigts pénétrèrent la viande, laissant un flot de globules rouges s’écouler brusquement, suivit d’un gargouillis sonore de désespoir.

Les beaux yeux clairs de son adversaire perdirent de leur brillance avant de devenir vitreux et sans vie. Les membres de la demoiselle qui se débattait, se calmèrent retombant le long du corps pendant qu’Éléonore retrouve le contrôle du sien à la suite de l’électrocution involontaire. Elle retire les doigts du corps chaud, retirant une partie du sang qui immaculé sa main et recule d’un pas pendant que le corps tombe au sol. Elle prend une grande respiration, se retourne lentement en tirant un mouchoir de sa poche. Elle vient essuyer les perles rouges qui marquent les grafignes sur sa joue droite, un dernier cadeau de la part de son ennemi avant de poser ses yeux sur Patrick. Elle se rapproche de ce dernier, laissant Pandore gérer la dernière femme et profitant des bruits de fond de combat pour se pencher sur l’homme qui se trouve maintenant assit au sol, une expression d’horreur au visage. Les coudes sur ses genoux, elle essuie de manière nonchalante le sang sur sa main.

‘’Que disions-nous déjà ? Ah oui, une protection contre l’ennemi. Je crois que ce point vient d’être réglé. Alors, quelles sont les informations que nous avons besoin ?’’ Demande-t-elle d’une voix toujours étrangement calme et un doux sourire.

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Eleonore

Le retour à la base marine était marqué par une atmosphère tendue et chargée d'anticipation. Le duo de la marine, ainsi que les membres d’équipage de Pandore avaient escorté silencieusement le duo de gens à interroger à la base. Le commandante Éléonore, avec son air éternel air calme, marchait aux côtés du commodore Pandore, toutes deux formant un duo imposant. Éléonore tire de manière nonchalante de l’une de ses poches un suçon bleu, retire la pellicule de plastique protectrice avant de le glisser lentement entre ses lèvres, sa langue déjà avide de goûter la sucrerie. Elle en tire un autre l’offrant à Pandore ou à Cobra, si refus la sucrerie disparaissait aussi rapidement qu’elle était apparue. Devant eux, encadrée par les soldats se trouve Patrick Star, l'homme poisson médecin au visage horrifier par ce qui c’était produit dans sa clinique, et Bata… Membre ‘énigmatique’ de la fameuse cabale récemment capturée, étaient escortés vers les quartiers d'interrogatoire. Si l’une était enchaînée, l’autre était libre de ses mouvements, mais très surveillé.

Les couloirs de la base résonnaient des bruits des bottes militaires et du murmure inquiétant des conversations des autres pouce crayons. Les regards curieux et suspicieux des marins locaux croisaient ceux des soldats de Pandore, mais surtout avec questionnement. Les murs de métal froid semblaient renforcer l'atmosphère crispée qui flottait dans l'air. Tandis que les deux groupes différents de la marine s’observaient, avec des questionnements, un supérieur du lieu s’approche rapidement.

‘’Que se passe-t-il ?’’
‘’Hmm, nous avons besoin de vos locaux pour interroger, ces deux personnes.’’
‘’Sous quel prétexte ?’’ Demande le supérieur.
‘’Obstruction à une enquête de la marine et pour attentat au meurtre.’’ Réplique calmement la blanche qui avait tiré son suçon de sa bouche en pointant l’étoile de mer et ensuite Bata.
‘’Et quelle est cette mission ?’’
‘’Hmm, à voir si ma supérieure veut partager, je crois que vous connaissez la Commodore Pandore ? Excusez notre accoutrement, je croyais qu’il était assez clair.’’
‘’Je… Pardonnez mon manque de jugeote. C’est juste très soudain.’’
‘’Vous êtes pardonné, si c’est possible d’avoir les salles… Deux de préférences…’’ Demande la Bloodhound en glissant la sucrerie ronde dans sa bouche et posant ses pupilles sur Pandore.

Devant le choix du commodore, ils se remettent en marche, suivant l’homme pour se retrouver dans l’aile des interrogations. La commandante lance un regard calme à Patrick Star, cherchant à percer le mystère derrière ses yeux horrifié. Elle espère seulement que l’homme n'est pas trop choqué pour réussit à lui extirper ses réponses, en même temps, avec Bata elles avaient peut-être plus de chance. À quelques pas derrière, Bata garde un silence impénétrable, elle semble presque à nouveau résolue à ne rien révéler sur l'emplacement du patron de la cabale, toutefois la blanche ce doute qu’elle refuse quoi que ce soit à Pandore, pas avec la manière qu’elle avait été traiter dans la clinique.

Arrivés devant les portes des quartiers d'interrogatoire, les deux prisonniers furent conduits à l'intérieur par des soldats disciplinés. La pièce était éclairée par une lumière blafarde, soulignant les visages tendus des interrogés. Tous deux pour des raisons différentes. Encore à l’extérieur, Éléonore rit sous cape, mordillant plus fortement dans son bonbon face à l’excitation qu’elle ressentait. Les cristaux de saccarine ne résistent pas sous ses dents de carnivores et le cercle craque bruyamment. Elle tourne un regard sur sa supérieure, son sourire calme semblant craquer un instant pour laisser apparaître les filaments d’une imagerie carnassière. Les mains dans les poches, elle retrouve tout de même l’image parfaite du doux mouton avant de pénétrer dans la salle où se trouve Star. Le dos droit, elle observe Patrick avec son sourire éternel dégoulinant de douceur. La tension semble monter d'un cran lorsque l'interrogatoire commença. Éléonore prend place en face de l’homme-poisson, posant des questions pointues, cherchant des indices sur l'emplacement du mystérieux patron de la cabale. Patrick Star, semble presque tout dévoiler, mais rien ne semble être concluant pour un emplacement final, déclarant que son client se déplaçait toujours accompagner d’un autre homme. Il effectuait son travail puis, les deux hommes repartaient sans souffler plus de mots que nécessaires.

La veuve s’extirpe finalement de sa salle, déçue par l’interrogation. Elle fait signe au soldat d’escorter l’homme-poisson et de lui offrir le nécessaire pour les réparations de sa clinique. Une fois libre, elle va rejoindre la salle d’interrogation de Pandore, utilisant plutôt le local qui sert de poste d’observation, pour ne pas déranger sa supérieure dans son boulot. Pour le moment, la scène reflète un affrontement silencieux entre Pandore et Bata, chacune résolut de protéger ses secrets, mais devait la nervosité qui suintait des pores de peau de l’étrangère, Éléonore doute qu’elle endure longtemps le traitement. Il est clair comme de l’eau de roche que sa compagne jouait avec cette dernière. Les murs de la base marine semblent retenir leur souffle, attendant que la vérité émerge de cette confrontation inégale.

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Eleonore