Posté Ven 17 Déc 2010 - 0:00 par Toji Arashibourei
*Par tous les dieux et les démons qui règnent aux abysses ! Qu'est-ce que j'peux m'ennuyer !*
Depuis trois jours je me morfonds dans ce bureau minable de Marie Joa, étouffant entre la pile de rapports en retard et celle de plaintes. Comment peut-on rester ainsi enfermé dans cette pénombre ?! Je ne le comprendrais jamais... Après seulement deux heures, je ressentais déjà l'appel du large et de la chasse. Alors vous imaginez après trois jours...
Mais voilà qu'enfin mon salut me parvient sous la forme d'un petit post-it, posé entre deux rapports. L'amiral en chef aurait une mission pour moi. Excité comme une pucelle la veille du bal, je me jette sur l'escargo-phone le plus proche avant de composer le numéro privé de l'amirauté.
Après d'interminables secondes d'attente, quelqu'un décroche.
« Mushi Mush... Ici le Colonel Arashibourei Toji. On vient de me faire parvenir un ordre de mission de l'Amiral en chef. Je voudrais lui parler sur-le-champ.... C'est cela, j'attends... »
Quel que soit la mission, je l'accepterais avec soulagement. N'importe quel enfer vaut mieux que celui de la bureaucratie.
Posté Sam 18 Déc 2010 - 17:12 par Sentomaru Kenpachi
Être l'amiral en chef n'était pas chose facile, Sentomaru s'ennuyait de cette place, restant dans un bureau à longueur de journée, son grade de Capitaine lui manquait, ces années où il voguait sur la périlleuse mer de Grand Line. La fougue de la nouvelle génération lui manquait elle aussi, peu de marins s'engageaient pour combattre ces pirates. Enfin bref, il se servit un verre de son divin Whisky qui lui est importé directement d'un bar de renommé mondial d'East Blue, celui là même où un homme, allait avec son équipage, celui de Gol D. Roger, l'ancien Seigneur des Pirates. On raconte que l'ex Vice Amiral Garp avait accepté sa dernière requête, celle de gardé son fils, Portgas D. Ace, et ce grand homme accepta, Roger devait être un grand pirate, avec qui on aimait parlé, que l'on soit Marin, Pirate où Chasseur de Prime.
Le Den Den Mushi sonna, coupant Sentomaru dans ses pensées malsaines, qu'un amiral en chef ne devrait pas avoir, c'était l'homme qui s'occupait du relais, il disait qu'un Colonel voulait parlé à Sentomaru, pour avoir un ordre de mission. Notre Amiral afficha un sourire et pensa immédiatement à une chose, tout en relisant les rapports des différents Marins qui se trouvent sur les Mers.
" Vous tombez à pique mon cher Colonel, de nombreux pirates ayant un courage extraordinaire se rallient pour former différent équipage, j'aimerais que vous les suiviez, n'importe où où ils aillent, jusque dans le nouveau monde peut être, et que vous les pourchassiez sans relâche pour nous les envoyer au plus profond de Impel Down, pour cette mission de haute importance que je chargerais maintenant à tout ceux qui composeront des flottes, j'enverrais un bateau ayant la capacité d'une vingtaine d'hommes, et vous serez le premier, bonne chance à vous mon Colonel ! "
Posté Dim 19 Déc 2010 - 22:36 par Toji Arashibourei
« … bonne chance à vous mon Colonel ! »
« Très bien Amiral ! Considérez comme si c’était déjà fait. J’vais vous envoyer toute cette graine de potence dans les enfers d’Impel Down avant qu’ils n’aient le temps de comprendre ce qui leur arrive. [...] Encore merci Amiral, ça va me faire du bien d’me remouiller un peu les écailles. J’attends votre ordre de mission officiel par écrit et je pars aussitôt. [...] Au revoir Amiral. »
Par les Pustules de Davy Jones ! Enfin j’allais pouvoir reprendre la mer ! Adieu rapports ennuyeux, secrétaires frigides et stagiaires pistonnés... A moi les pirates sanguinaires et l’Aventure !
Surtout que cet amiral en chef avait un petit quelque chose qui ne me déplaisait pas. Cette petite impression dans sa voix qui me susurrait qu’il devait rêver d’être lui-aussi sur les mers, en chasse. On devait être du même bois. En tout cas il avait une manière de donner des ordres que je ne pouvais qu’adorer : Clair, concis, il me laissait presque carte blanche sur mes objectifs et les méthodes. Que demander de plus ?!
Tin’ ! Ca me fout de tellement bonne humeur que pour un peu je serais presque sympathique... presque. Car au fond de moi l’appel du sang bout de plus en plus fort. L’amiral en chef vient de lâcher les rennes de la bête qui est en moi.