Le chemin sinuait pour continuer de monter. Robina avait voyagé avec les tyroliennes pendant plusieurs minutes. Le système de voyage rapide des Pythons Rocheux avait bien aidé la cuisinière à se rapprocher de son but. Elle se tourna vers le côté gauche. Le vide. Toutefois, la vue était superbe de là où elle se trouvait. Une forêt d’un vert sombre s’étendait à ses pieds, des dizaines de mètres en dessous. La mer s’étendait plus loin, elle était agitée, il y avait du vent aujourd’hui.
La Sanderrienne passa un virage compliqué où elle devait enjamber une pierre presque aussi grosse qu’elle. Elle n’était pas particulièrement rassurée avec un pied dans le vide. Les serpents se faisaient de plus en plus nombreux, devenant parfois agressifs. Elle était bien contente d’avoir ses meitous avec elle pour trancher quelques têtes. Elle recommença à grimper vers son but en rangeant un de ses sabres dans son fourreau,
La jeune femme était sur les Pythons Rocheux depuis plus d’une semaine. Elle suivait la cinquième voie de la route de tous les périls pour se rendre sur Shishoku. Là-bas, elle pourrait combattre Sebbon Mesekoua dans une compétition culinaire pour remporter le titre. Toutefois, l’heure n’était à essayer de remporter le titre. Plutôt de chercher des réponses aux questions qu’elle se posait sur les derniers événements qu’elle avait vécus.
La chasseresse de primes était là suite à sa découverte dans les galeries des mines de l’île. Elle avait vu Jormungand, un serpent géant qui creusait des tunnels dans la roche. Ce dernier les avait laissé partir après les avoir observés pendant de longues secondes. Cependant, la capitaine des Glaciers ne comptait pas repartir de l’île sans des réponses. Voilà pourquoi, elle se retrouvait à monter un chemin pentu pour atteindre sa destination.
Devant elle se trouvait Jacky la Pétoule, le meilleur guide de toute l’île d’après les dires des habitants. La jeune femme aux longs cheveux bleus doutait fortement de ce dernier point. Sentant l’alcool à des mètres à la ronde, l’homme semblait toujours avoir un cou dans le nez. Néanmoins, d’après les rumeurs, il n’y avait que lui qui était allé au Vivarium et en était revenu vivant. En tout cas, c’est ce que tout le monde racontait. Et d’après la mentalité droite et stricte des Pythonniens, elle n’en doutait pas une seule seconde.
— C’est pas trop difficile derrière ? Jacky se retourna vers sa cliente en toussotant dans sa manche. Ouais, je sais, c’est pas un chemin facile, mais c’est le seul. En tout cas, vous allez voir, ça vaut le détour.
— Non, ça va très bien. Robina doutait elle-même de ses paroles. Mais elle devait faire un effort pour atteindre son but.
— Vous avez toujours vécu dans une île enneigée, ça doit pas être facile les Pythons Rocheux pour vous. Il fit passer sa toux avec une décoction de son secret : un mélange d’alcool et de plantes médicinales. Vous allez voir nous sommes bientôt arrivés.
— Ce n’est pas trop tôt. Elle était courageuse, mais cela faisait déjà plusieurs heures qu’ils grimpaient un escalier naturel gravé dans la roche.
— Je crois que le Vivarium va vous plaire. La Pétoule aimait bien commenter tout ce qui lui passait par la tête. C’est un super endroit, enfin si on aime les serpents de toutes les sortes. — Vous allez voir, ça regorge de petites bêtes à écailles. L’homme se mit à rire d’une voix grave, riant de sa propre blague.
La cuisinière avait les mains moites à l’approche de ce fameux bâtiment. Elle ne se sentait pas rassurée avec tout ce qu’elle avait pu entendre dessus. Des serpents géants qui mangeaient des oiseaux qui s’approchaient trop, des reptiles mortels et autres joyeusetés. Pourtant, c’était bien là où elle se rendait pour avoir des détails sur le serpent-monde des entrailles de l’île.
— Et vous me dites que je vais avoir des réponses sur les serpents là-bas ? Elle n’avait pas spécialement creusé le sujet, chacun des Pythonniens lui avait assuré. Elle n’avait aucune raison de douter d’eux.
— Ouais. Il fit une petite pause pour roter avant de reprendre. Il y a un professeur tout là-haut. C’est une scientifique, un chercheur. Il passe ses journées avec toutes les espèces du monde dans son laboratoire.
— Et comment s’appelle-t-il ? Un homme vivait là-haut donc. Elle devait en savoir un peu plus avant de le voir.
— Son prénom, c’est Séraphin. C’est un professeur alors faites gaffe, il pourrait être grognon. Il leva le doigt vers le ciel. Sauf s’il vous aime bien et vous dit de l’appeler Séraphin. Il se mit à rire tout seul en repensant à quelque chose.
— Qu’est-ce qui se passe ?
— Rien. Il était en train de se taper la cuisse en finissant de rire. Je viens de me rappeler que son nom et son prénom étaient Séraphin.
— Il s’appelle Séraphin Séraphin ? Robina ne put retenir un sourire.
— Oui, et il a pas l’air d’apprécier qu’on lui rappelle trop en se moquant de lui. Le fanatique de liqueur mit en garde la cuisinière. Je vous donne un conseil gratuit, vous foutez pas de lui. Ah ! Nous y voilà !
Jacky la Pétoule monta les dernières marches, des pierres roulaient sous ses pieds. Une large porte en bois sombre trônait devant eux. Des colonnades faisaient le tour du bâtiment à un intervalle régulier. Des lampes éteintes se trouvaient sur les côtés de l’entrée, sur toute la façade et les différents étages s’alignaient des fenêtres rectangulaires. Dans les hauteurs, on pouvait apercevoir un dôme de verre qui servait de serre. Des serpents de toutes tailles les regardaient passer jusqu’à la porte d’entrée.
Jacky ouvrait la marche, il n’avait pas remarqué ce qui l’entourait. Sans doute était-il trop occupé à se demander ce qu’il allait boire par la suite. Il tira sur la sonnette et après un long moment d’attente, des bruits de pas s’approchèrent. La porte s’entrebâilla et la cuisinière put voir un tapis orange à motif. Elle ne pouvait, malheureusement, pas voir Séraphin.
— Il y a quelqu’un ? La voix du Pythonnien résonna dans le hall. Ohé ?
— Bonjour. L’homme se trouvait sur le côté de la porte sur sa gauche. Bienvenue à vous, madame. Jack, ça n’est pas réciproque. Rentrez, j’ai déjà des invités. J’ai préparé de quoi manger.
Ne se faisant pas prier, la Sanderrienne suivit le professeur pour avoir des réponses à ses questions.
La Sanderrienne passa un virage compliqué où elle devait enjamber une pierre presque aussi grosse qu’elle. Elle n’était pas particulièrement rassurée avec un pied dans le vide. Les serpents se faisaient de plus en plus nombreux, devenant parfois agressifs. Elle était bien contente d’avoir ses meitous avec elle pour trancher quelques têtes. Elle recommença à grimper vers son but en rangeant un de ses sabres dans son fourreau,
La jeune femme était sur les Pythons Rocheux depuis plus d’une semaine. Elle suivait la cinquième voie de la route de tous les périls pour se rendre sur Shishoku. Là-bas, elle pourrait combattre Sebbon Mesekoua dans une compétition culinaire pour remporter le titre. Toutefois, l’heure n’était à essayer de remporter le titre. Plutôt de chercher des réponses aux questions qu’elle se posait sur les derniers événements qu’elle avait vécus.
La chasseresse de primes était là suite à sa découverte dans les galeries des mines de l’île. Elle avait vu Jormungand, un serpent géant qui creusait des tunnels dans la roche. Ce dernier les avait laissé partir après les avoir observés pendant de longues secondes. Cependant, la capitaine des Glaciers ne comptait pas repartir de l’île sans des réponses. Voilà pourquoi, elle se retrouvait à monter un chemin pentu pour atteindre sa destination.
Devant elle se trouvait Jacky la Pétoule, le meilleur guide de toute l’île d’après les dires des habitants. La jeune femme aux longs cheveux bleus doutait fortement de ce dernier point. Sentant l’alcool à des mètres à la ronde, l’homme semblait toujours avoir un cou dans le nez. Néanmoins, d’après les rumeurs, il n’y avait que lui qui était allé au Vivarium et en était revenu vivant. En tout cas, c’est ce que tout le monde racontait. Et d’après la mentalité droite et stricte des Pythonniens, elle n’en doutait pas une seule seconde.
— C’est pas trop difficile derrière ? Jacky se retourna vers sa cliente en toussotant dans sa manche. Ouais, je sais, c’est pas un chemin facile, mais c’est le seul. En tout cas, vous allez voir, ça vaut le détour.
— Non, ça va très bien. Robina doutait elle-même de ses paroles. Mais elle devait faire un effort pour atteindre son but.
— Vous avez toujours vécu dans une île enneigée, ça doit pas être facile les Pythons Rocheux pour vous. Il fit passer sa toux avec une décoction de son secret : un mélange d’alcool et de plantes médicinales. Vous allez voir nous sommes bientôt arrivés.
— Ce n’est pas trop tôt. Elle était courageuse, mais cela faisait déjà plusieurs heures qu’ils grimpaient un escalier naturel gravé dans la roche.
— Je crois que le Vivarium va vous plaire. La Pétoule aimait bien commenter tout ce qui lui passait par la tête. C’est un super endroit, enfin si on aime les serpents de toutes les sortes. — Vous allez voir, ça regorge de petites bêtes à écailles. L’homme se mit à rire d’une voix grave, riant de sa propre blague.
La cuisinière avait les mains moites à l’approche de ce fameux bâtiment. Elle ne se sentait pas rassurée avec tout ce qu’elle avait pu entendre dessus. Des serpents géants qui mangeaient des oiseaux qui s’approchaient trop, des reptiles mortels et autres joyeusetés. Pourtant, c’était bien là où elle se rendait pour avoir des détails sur le serpent-monde des entrailles de l’île.
— Et vous me dites que je vais avoir des réponses sur les serpents là-bas ? Elle n’avait pas spécialement creusé le sujet, chacun des Pythonniens lui avait assuré. Elle n’avait aucune raison de douter d’eux.
— Ouais. Il fit une petite pause pour roter avant de reprendre. Il y a un professeur tout là-haut. C’est une scientifique, un chercheur. Il passe ses journées avec toutes les espèces du monde dans son laboratoire.
— Et comment s’appelle-t-il ? Un homme vivait là-haut donc. Elle devait en savoir un peu plus avant de le voir.
— Son prénom, c’est Séraphin. C’est un professeur alors faites gaffe, il pourrait être grognon. Il leva le doigt vers le ciel. Sauf s’il vous aime bien et vous dit de l’appeler Séraphin. Il se mit à rire tout seul en repensant à quelque chose.
— Qu’est-ce qui se passe ?
— Rien. Il était en train de se taper la cuisse en finissant de rire. Je viens de me rappeler que son nom et son prénom étaient Séraphin.
— Il s’appelle Séraphin Séraphin ? Robina ne put retenir un sourire.
— Oui, et il a pas l’air d’apprécier qu’on lui rappelle trop en se moquant de lui. Le fanatique de liqueur mit en garde la cuisinière. Je vous donne un conseil gratuit, vous foutez pas de lui. Ah ! Nous y voilà !
Jacky la Pétoule monta les dernières marches, des pierres roulaient sous ses pieds. Une large porte en bois sombre trônait devant eux. Des colonnades faisaient le tour du bâtiment à un intervalle régulier. Des lampes éteintes se trouvaient sur les côtés de l’entrée, sur toute la façade et les différents étages s’alignaient des fenêtres rectangulaires. Dans les hauteurs, on pouvait apercevoir un dôme de verre qui servait de serre. Des serpents de toutes tailles les regardaient passer jusqu’à la porte d’entrée.
Jacky ouvrait la marche, il n’avait pas remarqué ce qui l’entourait. Sans doute était-il trop occupé à se demander ce qu’il allait boire par la suite. Il tira sur la sonnette et après un long moment d’attente, des bruits de pas s’approchèrent. La porte s’entrebâilla et la cuisinière put voir un tapis orange à motif. Elle ne pouvait, malheureusement, pas voir Séraphin.
— Il y a quelqu’un ? La voix du Pythonnien résonna dans le hall. Ohé ?
— Bonjour. L’homme se trouvait sur le côté de la porte sur sa gauche. Bienvenue à vous, madame. Jack, ça n’est pas réciproque. Rentrez, j’ai déjà des invités. J’ai préparé de quoi manger.
Ne se faisant pas prier, la Sanderrienne suivit le professeur pour avoir des réponses à ses questions.