Affaiblie par les traitements inhumains que l’on lui inflige, malgré ses grandes blessures et des souvenirs douloureux, Trisha reste aux marges de la vie. Son corps marqué par de multiples hématomes, sa peau abimé de nécroses et ses joues creusées par la faim. Une certaine résignation se lit dans son regard fatigué et noircis par sa maladie. Sa destinée n’a été qu’une suite d'événements cruels. Aeden, puis Kage Berg, du Gouvernement à la Piraterie, le monde est un ramassis de pourriture. Un part d’elle veut absolument tout brûler jusqu’aux entrailles de la terre. Le chagrin est suivi par la haine. Le désir de vengeance nourri par toutes ses douleurs a brisé son cœur brave. Des volontés destructrices traversent à présent sérieusement son esprit. Une nouvelle folie lui permettant de résister à son profond désir de quitter ce monde horrible. Accoutumé à son mal, la culpabilité la ronge. Il n’a pu protéger personne malgré son rang dans l’Armée Révolutionnaire. Ses camarades, des innocents et des enfants sont morts devant elle. Son impuissance lui est devenue impardonnable.
Traînés d’une groov à l’autre, l’ange mutilé dans son aspect le plus pitoyable est vendu au rabais par un autre esclavagiste de Shabondy. Il ne cache même pas les insignes de la grande famille qui le protège. Les Pahs, si sa tête fonctionne encore bien malgrè l’épuisement perpétuel des châtiments que l’on lui inflige. Trisha ne se laisse pas dompter. On dit même qu’elle cherche les punitions. L’ange se condamne pour sa faiblesse en provoquant ses tortionnaires. Un beau jour, la Cavalière esquive sa séance de coup de fouet matinale car le grand patron convoque sa marchandise d’indésirables juste devant sa tente.
“On aura un client spécial aujourd’hui, les vermines. Que des rats à fumer, c’est dégoûtant. Même moi, je ne vous touche même pas avec un bâton, alors un dragon céleste. Sainte Neetush va me raccourcir si j’ose lui proposer vos tronches de mécréant. Je vous est pas acheter pour cela, il faut dire. Ahaha !
-Qu’est ce que l’on en a à faire?
-Assistant ! Dressez-moi cette pute.”
Un de ses employés use d’un bâton avec beaucoup de zèle sur Trisha. Visant les jambes, il force à s’agenouiller avant de fracasser son dos. L’esclavagiste sourit fièrement.
“On m’a dit que l’ange mutilé poserait problème. La saignez pas trop, juste qu’il faut. Vous allez tous devenir de la chair pour nourrir un requin. Y a pas à dire, j’ai du flair, dire que les invendus des autres s'offriront une marge de malade. Quel bail, putain ! Je suis un génie ! Ahahah. Cela me rappelle ma première vente. Aaaah… nostalgie.
-Monsieur. Dante Makima est arrivé.
-Déjà?! Bordel, il est précoce. J’aime ça. Faites suivre la marchandise. Oh ! Attendez une seconde.”
Le regard noir de la Cavalière croise celui de cet homme abjecte. Elle ne baisse pas les yeux, ce qui l’insupporte au plus haut point. D’une pulsion nerveuse, il s’empare du bâton pour frapper brutalement l’arrière de sa tête. L’ange est sonné par le coup, la tête face contre terre. Du sang longe son crâne pendant que son agresseur se refagote.
“Oh que ça fait du bien. Cadeaux d’adieu. Allons-y !”
Un de ses hommes de mains prend la cavalière par l’épaule pour la contraindre à se mettre sur ses pieds. Elle en peine sévèrement, sa vision encore floue, Trisha subit encore les contrecoups de cet acte violent.
“Allez relève toi, l’esclave.”
Tant bien que mal, elle est traîné avec les autres esclaves indésirables vers le lieu de rendez-vous.
Traînés d’une groov à l’autre, l’ange mutilé dans son aspect le plus pitoyable est vendu au rabais par un autre esclavagiste de Shabondy. Il ne cache même pas les insignes de la grande famille qui le protège. Les Pahs, si sa tête fonctionne encore bien malgrè l’épuisement perpétuel des châtiments que l’on lui inflige. Trisha ne se laisse pas dompter. On dit même qu’elle cherche les punitions. L’ange se condamne pour sa faiblesse en provoquant ses tortionnaires. Un beau jour, la Cavalière esquive sa séance de coup de fouet matinale car le grand patron convoque sa marchandise d’indésirables juste devant sa tente.
“On aura un client spécial aujourd’hui, les vermines. Que des rats à fumer, c’est dégoûtant. Même moi, je ne vous touche même pas avec un bâton, alors un dragon céleste. Sainte Neetush va me raccourcir si j’ose lui proposer vos tronches de mécréant. Je vous est pas acheter pour cela, il faut dire. Ahaha !
-Qu’est ce que l’on en a à faire?
-Assistant ! Dressez-moi cette pute.”
Un de ses employés use d’un bâton avec beaucoup de zèle sur Trisha. Visant les jambes, il force à s’agenouiller avant de fracasser son dos. L’esclavagiste sourit fièrement.
“On m’a dit que l’ange mutilé poserait problème. La saignez pas trop, juste qu’il faut. Vous allez tous devenir de la chair pour nourrir un requin. Y a pas à dire, j’ai du flair, dire que les invendus des autres s'offriront une marge de malade. Quel bail, putain ! Je suis un génie ! Ahahah. Cela me rappelle ma première vente. Aaaah… nostalgie.
-Monsieur. Dante Makima est arrivé.
-Déjà?! Bordel, il est précoce. J’aime ça. Faites suivre la marchandise. Oh ! Attendez une seconde.”
Le regard noir de la Cavalière croise celui de cet homme abjecte. Elle ne baisse pas les yeux, ce qui l’insupporte au plus haut point. D’une pulsion nerveuse, il s’empare du bâton pour frapper brutalement l’arrière de sa tête. L’ange est sonné par le coup, la tête face contre terre. Du sang longe son crâne pendant que son agresseur se refagote.
“Oh que ça fait du bien. Cadeaux d’adieu. Allons-y !”
Un de ses hommes de mains prend la cavalière par l’épaule pour la contraindre à se mettre sur ses pieds. Elle en peine sévèrement, sa vision encore floue, Trisha subit encore les contrecoups de cet acte violent.
“Allez relève toi, l’esclave.”
Tant bien que mal, elle est traîné avec les autres esclaves indésirables vers le lieu de rendez-vous.