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Le Bon, la Brute et les Truands

Après avoir quitté Armada, Aquila décida de tester le système de roues à aubes du Parangon. Pour ce faire, il décida de passer par le réseau de la Flaque pour passer de Grand Line à North Blue. Les hommes du navire n'étaient pas rassurés, mais Aquila leur avait dit qu'il s'occuperait des Rois des Mers et qu'il fallait surtout éviter la partie souterraine de Marie-Joie, où se trouvait le quartier général de la Marine G0.
C'est pourquoi, avant de d'entrée dans les différentes carrières de Red Line, il préféra s'éloigner le plus possible de la Terre Sainte, quitte à franchir Calm Belt. Mais, vu la tête des membres de l'équipage, il décida d'entrer dans Red Line avant. Pour Aquila, peu importe la destination, il voulait juste tester son navire. Tout se passa plus ou moins bien. À la vue d'un navire de la Marine, Aquila ordonna à ses hommes de pédaler plus vite avant qu'il ne les jette à l'eau et prenne leur place. Même s'ils savaient qu'ils ne le feraient pas, les membres redoublèrent d'efforts. Il aimait les encourager avec des mots doux comme :


"Pédalez aussi fort que vous êtes cons ! Mais n'allez pas casser le matériel, non plus."

Lorsqu'ils sortirent de la Flaque et que le vent se mit à souffler de nouveau, Aquila ordonna à ses hommes de stopper leur pédalage et d'aller prendre une douche, car même un fennec sentait moins fort.

Il alla voir Kensa, qui avait appris des notions de navigation sur Armada, en lisant différentes cartes et écoutant différentes astuces utiles. Il le prit par la taille, l'embrassa dans le cou et lui dit :


"Alors, nous sommes où selon toi?"

"D'après la direction qu'on a prise, je te dirais que nous venons d'arriver sur North Blue."

"Ça marche..."

North Blue... Cette mer lui faisait remonter des souvenirs pas si vieux que ça. Des souvenirs agréables vu que c'est sur cette mer, plus précisément, sur Boréa qu'il adopta ses deux chats, Yuè et Moonlight. Malheureusement, depuis Marine Ford, il n'avait toujours pas pu les revoir. Mais il savait qu'ils étaient en sécurité avec son grand-père et sa mère, sur Hinu Town.
Le voyage avait été long et les hommes avaient besoin de repos. demandant à un de ses hommes, à la vigie, s'il voyait une île pas loin, il lui répondait que oui mais qu'elle n'était pas toute prêt non plus. Indiquant la direction, Aquila ordonna qu'on la suive.

Après plus d'une heure plus tard, le Parangon accosta sur un port appartenant à une ville au nom des plus bizarre : On vous jure, c'est pas du tout un piège City.
Lorsqu'ils virent le nom de la ville, certains membres de l'équipage dirent :


"Ça n'augure rien de bon, Capitaine. Surtout si c'est comme Port Nullepart, qui était blindé de monde, alors qu'on nous avait dit que c'était un port secret. Ou encore Port Bienvenue, où l'on s'est fait canarder !"

Regardant ses gars, Aquila poussa son soupir habituel : "Hmm..." Puis, donna ses ordres : "Personne ne va se balader seul, et non armés. C'est un ordre !"

Mais à peine eut-il fini sa phrase qu'un coup de feu retentit en direction du Parangon. Tout le monde baissa la tête par instinct, tout en regardant dans quelle direction cela venait. Là, des voix s'élevèrent :

"T'as déjà vu ce pavillon ?"

"Non, ça doit être des touristes. C'est l'patron qui va être content."

"Ouais. On va avoir de la nouvelle main d'œuvre gratuite et de la matière première de premier choix."

"Bon, faut monter !"

"Ouais !"

Mais à peine l'un des hommes posa le pied sur le navire, qu'il partit en arrière avec une balle dans la tête. Aquila se redressa, dégaina son meitou et regarda les attaquants avec ses Yeux du Diable. Une fois sur le quai, un mur de sabres dorés apparut. Là, il leur dit :

"Bon... Qu'est-ce qu'il se passe, ICI ?!"
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Le Bon, la Brute et les Truands

With Aquila Risenkaul


Depuis son arrivée à "On vous jure c'est pas du tout un piège City", Jaina n’avait pas chômée en attendant l’arrivée de Valkia et de Jessica. Affrontement contre un pirate au cœur trop grand sur la main, création de sa petite entreprise et d’autres péripéties à gauche puis à droite. On pouvait dire que la cow-girl n’aimait pas chômer, trouvant toujours une charmante activité pour tuer le temps. Là, aujourd’hui, la louve espérait échapper à la vigilance du vieux Candie avant de quitter cette foutue île. Avec la mort d’Hector Gabril, la ville devait avoir retrouvé son calme. Du moins, ce fut la pensée de l’albinos et non une affirmation. Pour le moment, l’endroit réservait continuellement des pièges.

Près du port, sur le toit d’une maison en compagnie de sa fille, les deux Rosenberg eurent la bonne idée de manger et de boire en hauteur. Au moins, elles échappèrent à la violence des Chapeautés d’Hat Island, surtout dans ce coin dangereux de l’île. Le menu de ce midi ? Des haricots accompagnés de pain en guise de nourriture et de la Bière-Hat pour la boisson. Si sa fille ne possédait pas encore sa majorité, la mère garda un œil sur Wanda. Hors de question d’être témoin de sa première cuite. Cela dit, le premier verre but par son bourgeon de rose n’augurait rien de bon. Les joues rosies, le sourire niais, Jaina pensa que c’était une mauvaise idée de continuer à faire goûter cet alcool à sa fillette.

« Wanda…pose cette chope. » ordonna la louve à son louveteau qui préféra refuser et s’apprêter à finir sa bière. Jaina arracha le verre des mains de sa gamine et se versa sans faire exprès le reste du contenu sur ses vêtements. La réaction de sa fille ? Elle se moqua de sa mère…

Le rire et le sourire innocents de Wanda baissèrent la colère de Jaina. C’est ainsi qu’elle vit sa môme sous un autre angle. Le plus beau des trésors, le merveilleux cadeau que le monde pouvait lui offrir. Certes, elle provenait également de son ex-petit ami. Un lâche qui s’était enfuit la queue entre les jambes en apprenant que Jaina était enceinte. Mais, l’albinos n’apercevait aucun trait physique ou caractérielle marquant provenant de son père. Ce fut un réel soulagement.

« Pourquoi tu utilises constamment des armes à feu ? »

« Car les sabres, les couteaux et autres babioles du même genre n’ont aucun charme à mes yeux, ma chérie. Quand tu as un revolver ou une winchester entre les mains… » La louve se tue, revoyant il y a quelques jours sa fille utilisant un fusil à silex pour protéger sa mère. Le coup de feu retentit et Wanda blessa mortellement Pearl, la petite sœur de Jaina. Cette vision du passé pinça fortement son palpitant, les larmes s’échappèrent de ses rubis. « …parlons d’autres choses, tu veux bien ? »

Wanda acquiesça, baissant son visage en comprenant que sa mère repensait à sa tante Pearl. Le deuil fut encore présent, ouvrant profondément la plaie au lieu de la cicatriser. Jaina ressentit une profonde animosité négative à l’encontre de son propre enfant. Aveuglé par son chagrin, elle ne comprenait toujours pas qu’il s’agissait de sa faute et non celle de sa petiote.

De l’agitation au port de la ville refit revenir sur Terre la cow-girl. Une bande d’abrutis osa attaquer un navire et pas n’importe lequel à cause du pavillon noir. L’équipage de la Coterie du Dragon. Des véritables pirates sur Hat Island ? En voilà une première. En ce qui concernait les attaquants, l’albinos était perdue. Ils agissaient comme les hommes de l’ancien maire d’Hat Island : Hector Gabril. Elle qui pensait que son organisation n’existait plus, peut-être que la louve avait vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

« Va te cacher à la planque habituelle, je reviendrais te retrouver. » somma une première et dernière fois la louve à son louveteau. Glissant sur le toit, atterrissant sur ses deux pattes sur une autre toiture, la prétendante au titre de Reine des tireurs disposaient à présent d’une bonne ligne de mire. Elle sortit Lilith, la Faiseuse des Veuves, son arme maudite.

Après qu’un des bandits informa le capitaine du Parangon qu’ils comptaient voler le navire au nom de leur nouveau chef Victor Gabril, le fils d’Hector, il reçut une balle dans la tête suite au tir de précision de Jaina. La Louve Blanche en avait assez de ces guignols, surtout qu’ils la gêneraient dans son plan pour conquérir Hat Island. Autant éliminer la concurrence maintenant. C’est ainsi que la cow-girl poursuivit ses tirs en montrant bien au propriétaire du Paragon qu’elle n’était pas une ennemie.



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La plupart des hommes regardaient Aquila comme si c'était un idiot. Ils étaient tous armés de revolvers, de fusils ou de carabines. Tous se mirent à éclater de rire et l'un d'eux lui sortit :

"Écoute bien. Un sabre ne surpassera jamais un sabre. T'es foutu, mon gars !"

Là, Aquila décocha une de ses lames dorées dans la main qui tenait le revolver, et une autre, qui lui coupa la ceinture, faisant ainsi baisser son pantalon et faire apparaître un caleçon aux jolis motifs de cœurs rouge et rose. Devenant rouge de honte et d'énervement pour s'être fait ridiculiser, et tenant sa main en sang, il ordonna à ses hommes de tirer sur lui. Mais à peine eut-il fini sa phrase qu'une détonation se fit entendre, et un homme tomba.
Aquila, par instinct, baissa la tête, voyant bien que le coup ne venait pas de cette bande d'abrutis. Regardant ce qu'il se passait, il vit une jeune femme, habillée en cow-girl, manipuler une arme à feu et mettre en joue le reste de la bande. Vite fait, Aquila se demandait bien ce qu'il se passait, mais voir une personne lui venir en aide sans rien avoir demandé, c'était là, quelque chose qu'Aquila appréciait énormément. Du coup, la voyant continuer de tirer dans la tas, il décida de lui prêter main forte, et il mit hors d'état de nuire les attaquants du Parangon, sans les tuer.


Lorsque ce fut terminé, les hommes du Parangon descendirent tous, armés de fusils et d'épée en hurlant :

"C'est bon Capitaine, nous sommes là !"

Mais lorsqu'ils virent que tout le monde était par terre et que certains étaient même morts, ils se rendirent compte qu'ils ont été inutiles. Seules Kensa et Planche étaient restées sur le Parangon, buvant tranquillement un cocktail et profitant du spectacle. Aquila se tourna vers ses hommes pour les remercier et leur ordonna de garder le navire, pour le moment.
Ensuite, le bretteur alla voir la jeune femme qui l'avait aidé dans cette rixe. Plus il avançait, plus il s'apercevait que cette personne possédait une beauté naturelle peu commune. Elle était albinos. Ses cheveux étaient d'une blancheur immaculée, et de ses yeux rouge comme des rubis. Sa dégaine de bad girl, son stetson sur la tête et ses lèvres rouges, dues au maquillage, renforçaient le tout. Sur le coup, il remercia le fait que Kensa n'était pas à ses côtés, sinon, il boufferait encore de la soupe à la grimace.
Remettant Sandai Kitetsu dans son fourreau, il s'approcha de la jeune femme et lui dit :


"Bonjour. Je tenais à vous remercier pour votre aide. Je me présente, Aquila Risenkaul, Capitaine de l'équipage de la Coterie du Dragon. Mais sans vouloir être indiscret, c'était qui cette bande de zouaves, là-bas ?"

Il ne restait plus qu'à savoir si la jeune femme, en plus d'être belle, était aimable...
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Le Bon, la Brute et les Truands

With Aquila Risenkaul


Suite à son coup de feu, Jaina arma à nouveau le chien de Lilith en visant une autre cible. Hors de question de laisser la vie sauve à ces crapules. Hat Island était déjà pourrie. Inutile de conserver des déchets de leurs trempes. C'est ainsi que la cow-girl exécuta depuis son poste de tir un second membre du groupe. Une balle en plein cœur. L'organe battant devait avoir explosé sous le choc de l'ogive.

Elle décida de tenir Lilith à deux mains pour maîtriser le poids de cette arme qui était plus lourde qu'un simple révolver. Jaina ferma son œil gauche pour permettre à son rubis directeur de ne pas être gêné par son voisin. Par chaque pression de son doigt contre la détente, Lilith hurlait de tout son être pour répandre sa malédiction à ses victimes. Elle dérobait les âmes des hors-la-loi causant peut-être un futur chagrin pour les épouses des victimes. Ils avaient fait un choix. Attaquer au mauvais moment. Eux qui désiraient tendre un piège, ils furent tous tombés dans la gueule du loup. La ville portait bien son nom. Mentant ouvertement que les traquenards ne naissaient pas dans cette agglomération.

Six hommes s'écroulèrent à cause de la fusillade de Jaina. D'autres morts qui s'installèrent dans la longue liste de victimes appartenant à Rosenberg. La tireuse ne se souviendra pas de leur visage, ni du lieu de leur exécution. À force de donner des clients à la Faucheuse, de tuer en agissant comme un pion de ce dieu de la mort, l'albinos ne ressentait plus aucune émotion. Hommes, femmes, enfants, animaux. Jaina ne fit plus de différence, embrassant pleinement son statut de monstre qui dégoûtait sa grande sœur et sûrement sa mère. Est-ce que son père agissait comme elle ? Éliminant ses adversaires sans sourciller ? Sans se rendre compte que son humanité se consumait à petit feu ? Jaina regretta que Lawrence soit parti trop tôt, car il était le seul à pouvoir répondre aux questionnements de sa pauvre fille.

Posant son fessier sur le rebord du toit, ses jambes pendants dans le vide, Jaina retira les douilles vides encore chaudes présentes dans le barillet. Elle écouta le pirate se présenter et la cow-girl fut étonnée de la politesse de ce dernier.

« Je m'appelle Jaina Rosenberg, Capitaine des Ravengeuses. » dit-elle en tenant fermement son Stetson qui allait s'envoler à cause d'une bourrasque de vent.

La nature fut capricieuse, insinuant dans son langage que les paroles de la louve n’étaient que du vent, du rien du tout en affirmant être la capitaine d'un équipage sans navire et sans membres à proximité. Jaina faisait pâle figure, comme le teint naturel de sa peau.

« Cette bande de zouaves devait ne plus exister. Tu t'es frottée aux hommes d'un mort qui s'appelait Hector Gabril. Un voleur de transport et un esclavagiste. » expliqua-t-elle en rangeant soigneusement Lilith dans son holster. Il fut temps pour ce pistolet de refroidir et de digérer son En-cas de tout à l'heure. « J'ai une proposition à te faire. J'aimerais éradiquer de cette ville cette bande de guignols. On dit de toi sur les Blues que tu es un homme fort, donc à mes yeux un allié idéal pour une extermination de masse. Quand penses-tu Aquila Risenkaul ? »

Devait-elle réellement se fier à ce grand prédateur ? Son acceptation serait un atout de taille pour sa conquête de l'île. Si les Chapeautés d'Hat Island seront mis au courant du futur ménage orchestré par Jaina, ces habitants n'opposeraient aucune résistance quand elle deviendra maîtresse des lieux. Même "Le vieux" Candie pourrait changer d'avis sur le sujet de la cow-girl.

« Je pense savoir où ils se terrent. » Elle fit un mouvement de son visage, le menton en avant pour désigner les survivants du groupe ayant eu affaire avec Aquila. « Et si jamais je me trompe, un de ces gars pourrait révéler l'emplacement. Ton prix sera le mien si c'est dans mes cordes. » déclara la louve qui fut rejoint par son louveteau au moment où elle sauta du toit pour atterrir sur le sol. La timide adressa un faible signe de main pour saluer le pirate.



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La jeune femme se nommait Jaina Rosenberg. Il avait déjà lu ce nom quelque part, mais il ne savait plus où. Par contre, ce qu'il savait, c'était qu'elle pouvait être dangereuse, vu le nombre de personnes qu'elle a éliminée. Ce genre de chose ne faisait pas partie des choix d'Aquila, sauf quand il y était vraiment obligé, ou qu'une personne se montrait vraiment cruelle. Elle disait être capitaine d'un équipage, mais elle ne voyait personne. Mais il n'en avait que faire. Ensuite, elle lui sortit quelque chose sur l'activité des types qui venaient de l'attaquer. C'était des esclavagistes et des voleurs de transports. En gros, c'était une sacrée bande de merdeux qui méritait une bonne correction. Aquila n'a jamais aimé voler, et il déteste l'esclavage, surtout depuis qu'il a vu celle qu'il aime en être une, au ordre d'un Dragon Céleste. Le bretteur regarda Jaina en faisant craquer ses poings et répondit à sa proposition :

"Ça sera avec plaisir. Je suis ton homme."

Ensuite, la cow-girl pointa du menton l'endroit où ils devraient être, et si elle se trompait, elle lui proposa d'interroger un des gars restés en vie, pour enfin, lui demander son prix pour son aide. Aquila la regarda en esquissant un sourire et lui répondit :

"Pour des ordures de ce genre, ça sera gratuit. Au pire, je me servirais dans leurs affaires."

Puis, une jeune fille vint les rejoindre. La demoiselle était encore adolescente et ressemblait énormément à Jaina. Saluant timidement le sabreur, ce dernier lui rendit par un simple hochement de tête, suivi d'un "Ma demoiselle."
Ce qu'il remarqua, c'était qu'elle ne possédait pas d'arme à proprement parler. Peut-être un canif, ou un truc du genre, mais rien de réellement dangereux. Il regarda Jaina et lui demanda si c'était sa fille, vu la ressemblance.

Puis, avant d'aller directement dans l'entrepôt, Aquila voulait vérifier les dires de l'albinos. Non pas qu'il ne la croyait pas, mais plutôt qu'il ne voulait pas les laisser s'enfuir ou s'organiser pour contre-attaquer.
Il alla chercher un des malfrats qui gisait au sol, faisant tout pour se redresser et s'enfuir. Il le prit par le col et l'amena devant Jaina, en le jetant contre un tonneau vide. Ce dernier essaya de s'adosser comme il le pouvait. Il regarda l'ex-chasseur de primes et les deux cow-girls pour leur dire :


"Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous me voulez ?"

"Des renseignements."

"Je ne sais rien !"

"Ce n'est pas ce qu'on m'a dit." Là, Aquila regarda intensivement le pauvre malfrat et il utilisa son Haki des Rois pour l'intimider : "Parle."

L'homme sentit d'abord comme un léger frisson le parcourir, puis une sensation de froid. Ensuite, il eut des sueurs froides lui couler le long de l'échine, et c'est avec une voix tremblante qu'il lui sort :

"La... La dame a raison. L'entrepôt en fait partie. Par... Par contre, ce n'est pas l'endroit principal. Mais...jenesaispasoùilsetrouvec'estpromis."

Et là, le pauvre homme se mit à se pisser dessus, pour ensuite tomber dans les pommes.

"Bon, bah, on va commencer par là, qu'en pensez-vous ?"

Aquila dégaina Sandai Kitetsu et il s'approcha de l'entrepôt. Ce dernier ressemblait à un grand bâtiment en bois que l'on pouvait trouver sur les docks des chantiers marins. Mais au lieu de construire des navires, ils les désossaient, pour en faire autre chose.
Tranchant la porte d'un coup net, il fit à Jaina et sa fille :


"Mesdames, à vous l'honneur !"
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Le Bon, la Brute et les Truands

With Aquila Risenkaul


Fort bien, le pirate acceptait de s'allier avec Jaina. Une aide de plus ne fut jamais de trop, surtout provenant d'un épéiste réputé sur toutes les Blues. L'albinos acquiesça à la question du curieux à propos de son bourgeon de rose. Oui, Wanda était sa fille. Sa seule et unique et il y en aura pas deux. Autant avouer que ses neuf mois n'eurent jamais été une partie de plaisir. Déjà, Jaina détestait avoir du ventre. De plus, se déplacer avec une montgolfière à la place du bide fut extrêmement chiant. Pour finir, l'accouchement eut été le plus grand mal de cette grossesse. La louve se souvint encore de ces heures de travail pour mettre au monde son trésor. Une véritable torture pour recevoir à la fin le plus beau cadeau que ce monde puisse lui offrir.

L'albinos soupira de soulagement lorsque son nouvel ami ne désirait rien de sa part. Pas d'argent et même pas de sous-entendu dans un lit, cet homme donnait une bonne impression à la cow-girl. Ce fut avec un léger sourire et d'une inclinaison de son Stetson que Jaina répondit à l'offre d'Aquila Risenkaul. Il pouvait fouiller les affaires de ces ordures cela ne gênait aucunement la Ravengeuse.

Elle assista sans intervenir à l'interrogatoire d'un des sbires. Pas très coopératif au tout début, sûrement par peur des représailles, elle fut soudainement surprise que le petit coyote succombe rapidement au rôle de balance. Fronçant ses fins sourcils neigeux, frottant son menton avec ses phalanges blanchâtres, Jaina souhaitait connaître le secret d'Aquila pour recueillir rapidement des informations par un simple regard. Même la Louve Blanche n'arrivait pas à être aussi efficace que ce pirate.

Une odeur désagréable agressa les narines de Jaina. Elle eut le réflexe de reculer pour éviter que l'urine du bandit touche le bout de ses santiags. Nom d'un cheval, le sbire tomba également dans les pommes ce fut totalement surprenant.

« Je peux savoir ce que tu lui as fait au juste ? » questionna la curieuse qui n'avait encore jamais vu une personne être dans un tel état par un simple regard. « Ce serait grandement utile pour moi de pouvoir faire la même chose à des connards et surtout à mon ex-compagnon. » Jaina haussa ensuite ses épaules, car elle avait presque raison à propos de la planque des hommes du regretté Gabril. Par contre, ce ne fut pas la cachette principale, donc leur chef qui avait remplacé Hector ne devait pas s'y trouver.

« Moi qui étais persuadée que c'était leur seule planque. » pesta la femme qui cracha près du visage de l'assommer. Elle décrocha son ceinturon pour mieux le resserrer autour de sa taille. « Allons botter des culs ! »

La route ne fut pas très longue pour rejoindre l'entrepôt de la bande à Gabril. Situé dans un coin reculé, loin de la surveillance du Juge Candie, l'endroit qui ressemblait à d'autres du coin, n'était pas vraiment accueillant. On pourrait penser que le bâtiment était à l'abandon. L'accès était bloqué par une épaisse porte. Verrouillé depuis l'intérieur. Son acolyte ne perdit pas de temps pour trancher le problème. D'un coup net et précis l'obstacle fut coupé. Eh dire que la Louve Blanche pensait faire son entrée par une bonne vieille dynamite.

« Ces sabreurs... » dit-elle d'un ton lasse. Elle remua de gauche à droite son visage et lâcha un long soupir exaspéré. « ...tous les mêmes à se la jouer un peu trop. » chuchota l'albinos qui entra la première dans l'édifice en bois.

Wanda suivait de près sa mère, aucunement rassurée de ce nouveau règlement de compte. Depuis qu'elle l'accompagnait, elle vivait que des aventures périlleuses et nullement calmes comme majoritairement les familles lambda. La louve sentait que son louveteau était tétanisé.

« Va te trouver une cachette Wanda. » dit-elle d'une voix seulement audible à l'ouïe de son enfant. « Je reviendrais te chercher, c'est promis. »

La petite s'exécuta sans y émettre la moindre réserve et contradiction. Depuis son homicide involontaire de sa tante, Wanda était terrifiée de devoir revivre une expérience presque similaire. Malheureusement, le bourgeon allait devoir travailler sur lui pour toujours être au côté de la Rose...

Enlevant Lilith de son lit, tournoyant l'arme autour de son index par simple frime. La desperada agressa le sol rocailleux de ses santiags. Les éperons hurlèrent de sa présence, signalant sa présence aux membres du gang alarmé par l'entrée forcée des pirates. Leur tête ne furent pas inconnus aux yeux des bandits surtout envers Jaina qui était née dans cette île.

La cow-girl ne pouvait pas compter le nombre important de voleurs et esclavagistes. Tous se mirent à attaquer l'albinos et l'épéiste. Jaina eut le temps de se mettre à couvert pour éviter de ressembler à un gruyère.

« Je crois qu'on est repéré et qu'on est pas les bienvenues !! » hurla dans le chaos Jaina à Aquila. Elle décida de se montrer pour vider son chargeur. Six balles entrèrent chacune dans le crâne de quelqu'un ajoutant six nouvelles victimes dans le jardin de la criminelle. Rechargeant à grande vitesse, la dame se jeta derrière un abri à sa gauche en tirant une ogive. Le projectile ricocha sur le mur pour s'abattre sur une femme qui allait balancer un boulet explosif. La mèche déjà allumée, aucun bandit arrivera à temps pour balancer au plus loin la bombe. Une déflagration beaucoup moins importante qu'une dynamite, emporta dans la tombe une vingtaine d'ennemis...



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Aquila expliqua qu'il avait utilisé une capacité que l'on appelait le Haki des Rois. Ce "fluide" était capable de dominer la volonté des autres jusqu'à pouvoir les faire tomber dans les pommes. Il lui dit aussi que ce genre de capacité était rare. Ce n'était pas quelque chose qu'on apprenait, mais plutôt qui sommeillait en nous jusqu'à ce qu'un événement important ou marquant le déclenche.
Une fois dans l'entrepôt, Jaina demanda à sa fille de trouver un endroit sûr pour se cacher, ce qui s'en suivit, fut assez explosif. Jaina, de par ses santiags et surtout de ses éperons qui faisait "chting !" à chaque pas, fit que les deux assaillants furent vite découverts. Et comme ces  gens-là n'avait l'air que de connaître les armes à feu, c'était parti pour une belle fusillade. Là, Jaina sortit une lapalissade des plus belles, en disant qu'ils étaient repérés alors qu'ils se faisaient tirer dessus. Aquila ne put lui répondre, caché derrière de grosses caisses :


"Non, tu crois ?! Je ne l'avais pas remarqué !"

Mais le pire, ce fut lorsque l'albinos tira dans une ennemie, qui n'avait rien trouvé de mieux que de nous combattre à coup d'explosif. L'explosion envoya pas mal de monde voler et tomber du balcon. Ce dernier coup envoya ad patres une bonne vingtaine de personnes. D'ailleurs, une bonne moitié de celui-ci était partie en amas de cure-dents. Afin d'aller plus vite, Aquila envoya plusieurs lames d'air sur le reste des ennemis, en les laissant vivants comme à son habitude.
Lorsque le ménage fut terminé, Aquila eut une idée pour interroger un des hommes de l'entrepôt. Il choisit un gars pas trop amoché, lui attacha les mains et les pieds, puis il le tira vers un endroit assez vide et où les poutres du plafond n'avait pas été abîmée par l'explosion. Le bretteur trouva une corde et la fit passer par-dessus la poutre, attachant une des extrémités à un anneau solide d'un mur, et pour l'autre, il fit un nœud coulant. Le pauvre homme qui se demandait bien ce qu'il allait lui arriver, comprit la chose, regarda Aquila et lui fit :


"C'est une blague ?!"

"Non ! C'est une corde !", lui répondit le bretteur avec le sourire.

Aquila trouva une cale en bois assez fine pour que l'individu ait un équilibre plus que précaire, il lui plaça la corde au cou, et lui dit :

"Bon, maintenant, on va discuter. Où sont vos esclaves ? Et fais bien attention à ce que tu dis."

L'homme, essayant de trouver un point d'équilibre sur sa cale, sans pour autant trop fatigué, lui répondit :

"On... On en a une partie ici, dans la cave. Mais... Mais les autres sont amenés dans le quartier général."

"Et... où se trouve-t-il se quartier général?"

"Je ne sais pas !"

"Mauvaise réponse !"

Aquila commença à armer son pied pour faire tomber la cale, et ainsi permettre à l'interroger de faire de la balançoire par le cou. Sentant qu'il risquait mourir, l'individu reprit :

"Non, arrêtez ! Je vais tout vous dire."

"Hé bien, voilà ! Tu vois que tu sais te montrer coopératif, quand tu veux ! Alors, ils sont où ?"

Ils sont à huit dix kilomètres de là. En plein milieu du désert, dans la partie rocheuse. On a établi notre camp dans une des carrières. Par contre, vu le monde qu'il y a là-bas, vous êtes foutu, haha !"

"Fais attention à ce que tu dis, compris ? Ta vie ne tient pas à beaucoup de choses..."

Laissant le pauvre homme sous la menace d'une pendaison, Aquila regarda Jaina et lui demanda si elle voyait où c'était. Ensuite, il se mit à chercher une trappe menant à une cave, afin de libérer tout le monde. Au bout d'un moment, et après avoir enlevé plusieurs débris, Aquila trouva une trappe fermée par un cadenas. D'un coup d'épée, il le brisa et vit des hommes, des femmes et quelques enfants entassés dedans comme du bétail. Tous avaient très peur en regardant Aquila, mais le bretteur se mit à leur sourire et leur dit :

"C'est terminé. Vous êtes libres. Sortez vite de là."

Il les aida même à sortir de leur trou. Tous étaient ébahis à voir l'état de l'entrepôt, et voyant l'un de leurs tortionnaires sur le point d'être pendu, ils accélérèrent le pas pour s'éloigner de cet Enfer. En s'échappant, l'un des prisonniers lui dit :

"Nous ne sommes pas tous là ! Il y en a d'autres, ailleurs. Je vous en supplie, sauvez-les !"

Aquila posa une main sur l'épaule de la personne et la rassura en lui disant qu'ils allaient s'en occuper...
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Le Bon, la Brute et les Truands

With Aquila Risenkaul


L'interrogatoire d'Aquila n'intéressa pas spécialement Jaina Rosenberg. La cow-girl préfèra fouiner dans les environs pour retrouver sa fille et accessoirement obtenir des babioles utiles. Tournant le barillet de Lilith qui était ouvert pour permettre d'insérer les balles, l'albinos chargea son arme de prédilection. Par amusement, elle fit pirouetter le chargeur pour entendre le doux son mécanique de son revolver. Une mélodie agréable et toujours appréciée par la pistolera. Son amour pour les armes à feu depuis gosse ne semblait pas diminuer. Au contraire, depuis son acquisition de Lilith, Jaina espérait augmenter son arsenal avec de nouveaux bijoux. Un fusil pour commencer, de la famille des Winchester. Puis une gatling portative pour foutre le bazar. La louve ferma les paupières et imagina le chant de la mitrailleuse. D'un frisson de plaisir, l'albinos se retint d'émettre un son par ses cordes vocales.

Jaina découvrit sa fille à l'extérieur de la bâtisse. Elle n'était pas seule, prise au piège par des rescapés de bandits. Voulaient-ils la prendre en otage ? La louve grogna de tout son être, il fut hors de question de toucher, d'adresser voire même d'insulter son louveteau. Lorsque l'un des scélérats tint le bourgeon de rose par le cou, Jaina arma le chien de Lilith.

« Tu bouges d'un centimètre et je plante la gamine ! » menaça le bandidos qui sortit un couteau de sa poche et le rapprocha de la nuque de la petiote. Il tremblait, des gouttes de sueur perlaient le long de ses tempes. Jaina comprit que le moindre faux geste mettrait en danger son enfant.

« Je vais te confier un truc toi et tes hommes. » répondit la cow-girl qui caressait du bout de ses ongles vernis de noir la carcasse métallique de son harmonica. « Il existe trois sortes de personnes : celles qui apprennent en lisant, celles qui apprennent en observant, et celles qui doivent mettrent la main dans le feu pour vérifier que c’est chaud. Vous les gars, vous venez de vous foutre dans le feu en touchant à ma gamine. »

Ce fut après avoir plissé ses rubis que l'albinos employa toute sa rapidité acquise depuis sa dernière leçon de son mentor. Être plus rapide qu'une morsure de crotale. D'une précision redoutable, la cow-girl envoya six pieds sous terres les six hommes autour de Wanda.

Le travail accomplit, elle souffla sur son canon pour y chasser la fumée. Cette dernière rechargea manuellement le magasin de Lilith, puis finit par la ranger après un moulinet très arrogant et théâtral. Wanda se jeta dans les bras de sa mère et Jaina répondit par une douce étreinte.

Peu de temps plus tard, les deux Rosenberg fouillèrent de fond en comble l'entrepôt. Elles récupèrent des berrys abandonnés et une chose bien étrange. Un Log Pose, un outil indispensable pour naviguer sur Grand Line. Ce fut cette chose que recherchait le clébard qui pouvait communiquer. La paballe. Désireuse de le garder, la pistolera l'accrocha autour de son poignet gauche. L'aiguille pointait vers l'Ouest. L'outil de navigation appartenait à un des esclaves venant d'être libéré par Aquila Risenkaul. Comment le savait-elle ? Parce que l'un des prisonniers eut le toupet de lui dire que ça lui appartenait.

« Écoute mon grand ! Si tu ne veux pas une balle entre les deux yeux, je te suggère de dégager de mon champ de vision. Je ne suis pas aussi gentille que ton sauveur. » gronda de son ton menaçant Jaina qui poussa l'esclave de sa route par un simple geste de sa main pour rejoindre Aquila. Elle avait entendu le torturé raconter à la hâte, par peur de mourir, la position de la planque principale. Ayant récupéré le couteau de l’agresseur de Wanda après l’avoir tué proprement, la louve lança l’arme blanche pour couper la corde qui pendait actuellement le bandit vivant. « Il parle du Canyon du Diable, de son vrai nom El Cañón del Diablo. Autrefois les Drognars occupaient les lieux, depuis peu on raconte que des bandits les ont délogés. Sûrement ses petits copains et où se terre celui qui a repris les opérations d’Hector Gabril. »

D’un rictus, elle sentit l’excitation gagner tout son être. Enfin, oui enfin cette histoire contre Hector allait prendre fin. Depuis sa première mésaventure contre le défunt, la louve était en quête de décimé toute la meute de ce salopard décédé. Pour être la grande patronne de son pays, la bande de Gabril devait être anéanti.

« Je te suggère de trouver un cheval Aquila, traverser le désert à pied c’est du suicide. » avertit la pistolera qui emprunta le chemin de sortie avec les poches remplies de berrys et le Log Pose en sa possession. Sifflant pour appeler sa jument, l’albinos se sentit soudainement conne d’avoir oublié un détail. Orphée n’était plus avec elle, servant à présent à tirer la diligence de sa minie entreprise. Pour gagner le désert…la louve devait trouver un autre moyen de transport. Elle soupira longuement. « Bon…dix kilomètres à pied pourront m’endurcir… »

Après un long et interminable trajet en survivant à ce périple qui était une mort certaine aux rubis de l'albinos, où Jaina se maudit d’avoir confié sa monture à ses employés de Calamity Arms Compagny, les pirates arrivèrent à destination. Au loin, un canyon s’étendait à l’horizon. Dans ce trou perdu, la louve pouvait apercevoir de la fumée provenant de plusieurs feu de camps. El Cañón del Diablo pouvait être considéré comme une forteresse rocailleuse. Pour l’atteindre ? Grimper un chemin montant au sommet. La base des bandits de Gabril gisait en bas à l’intérieur du cercle rocheux.

« Je te propose un plan radical. » présenta la louve qui attrapa une branche morte et commença à créer un dessin sur le sable. « Je peux canarder nos ennemis depuis les hauteurs, toi tu peux t’en occuper d’en bas. Ainsi, je couvre ton joli petit cul pendant que toi, tu joues au héros pour sauver les esclaves. Tu en penses quoi ? À moins que tu aies un autre plan ? »

Le camp était composé de plusieurs bâtiments, l’un des plus gros devaient accueillir les grosses opérations de la bande. Trafic d’esclaves, construction d’engins de transport terrestre, ou bien d’armuerie. Les hauteurs du canyon regorgeaient de tireurs très habiles et des utilisateurs de gatlings fixes. Quant en bas, au centre du nids de vautours, le chef devait y être en compagnie de plus d’une bonne centaine de bandits. À deux contre ces hors-la-loi ? Ce fut du suicide pour les deux pirates…



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Mar 16 Avr 2024 - 22:36, édité 1 fois
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Après avoir sorti les esclaves du hangar, Aquila leur indiqua d'aller au port. Jaina, elle, venait de fumer six mecs et câlinait sa fille. La petite devait apprendre à se défendre, vu l'habitude de sa mère à vouloir toujours tirer dans le tas.
En-tout-cas, elle savait où se trouver le reste de la bande, et conseilla de trouver un moyen de locomotion pour faire les dix kilomètres dans le désert. Ne voyant rien, à part un de ses gars, il le topa et lui dit de prendre des hommes et de fouiller tout ce qui pouvait avoir de la valeur. Voler à des truands, ce n'était vraiment pas du vol. Le gars, sourire aux lèvres, courut en direction du navire pour s'exécuter. Malgré cela, le sabreur ne trouva pas de cheval dans ce patelin pourri. Regardant Jaina, il lui dit, avec un grand sourire :


"Bon, bah, on y va à patte !"

Au regard de l'albinos, on pouvait voir qu'elle n'était pas des plus ravies. C'est ainsi que le duo entreprit sa marche en plein désert. Pour Aquila, cela faisait remonter pas mal de souvenirs, lorsqu'il traversait le désert de Hinu Town, tout seul.
Malgré tout ça, il pensait aussi à celui qui disait qu'il fallait faire dix mille pas par jour. Dix kilomètres, ça faisait environ quinze mille pas, alors il valait mieux pour ce type qu'Aquila ne le croise pas, sinon ça allait mal aller pour son matricule. Surtout qu'il y avait aussi le retour.

Une fois en vue du lieu de destination, la soirée pointait son nez. Jaina montra à Aquila la topologie des lieux en lui expliquant comment il fallait y aller, et qu'elle le couvrirait depuis les hauteurs. Vu le nombre d'individus, il allait devoir se la jouer fin. Vu que les lieux ressemblaient à un gros donut et que le soleil était couchant, l'ombre de la roche allait grandement l'aider.
Descendant la roche de son côté, il vérifiait que Jaina le couvrait bien. Il fallait dire que ça faisait que quelques heures qu'ils se connaissaient. Donc, la confiance n'était pas encore là. Dans le donut, il y avait différents bâtiments alignés comme des camps militaires ou de prisonniers. Au centre, se trouver un gros hangar, là où ils devaient sûrement transformer les navires en moyen de locomotion, et même les revendre. À un endroit, on voyait une écurie avec quelques chevaux. Ce qui était un endroit à garder intact pour le chemin du retour. Avançant prudemment, il remarqua que les entrées des bâtiments étaient toutes face au gros hangar. Longeant un mur, tout en restant dans l'ombre, il vit que deux gardes s'approchaient de lui et il décida de reculer afin de les attirer vers lui de manière à pouvoir s'en débarrasser tranquillement.

Une fois en place, à l'opposé de l'entrée, il prit un petit caillou qu'il envoya sur un garde, puis partit se cacher derrière le mur. Le garde se prenant le caillou tourna la tête dans la direction de sa provenance et vit une silhouette partant se cacher. Il vit un signe de la tête à son camarade, disant de le suivre, tout en dégainant son revolver. Mas lorsqu'ils arrivèrent au niveau d'Aquila, ils furent accueillis à grand coup de bourre-pif enduit de Haki de l'Armement, histoire que ça fasse bien mal. Les pauvres guss, en plus d'avoir un nez en mille morceaux, partirent faire un somme bien mérité. Aquila les tira dans un coin, les mit en caleçon et se servit des vêtements pour les attacher le plus solidement possible et faire en sorte que si un bouge, il fera mal à l'autre, et inversement.
Ensuite, il repartit en rallongeant le même mur et entra dans l'un des bâtiments. En se retournant, il se retrouva face à une vingtaine de sbires, qui dégainèrent tous leurs revolvers. Là, le sabreur soupira en sortant :


"Moi et ma poisse légendaire..." Puis, les regardant avec un grand sourire, il leur déclara : "Bonjour ! C'est bien ici, l'amicale des connards pisseux du désert ?!"

Là, l'un des sbires lui sortit en réponse, tout en le menaçant : "Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu vas creuser."

Les regardant en poussant un petit rictus d'amusement, Aquila se servit de son Haki des Rois pour tous les mettre hors d'état de nuire, et fit :
"Quand on tire, on ne raconte pas sa vie."

Regardant tout le monde au sol, en train de baver, il fit comme avec les deux autres, et les attacha de manière à ce qu'ils ne puissent plus bouger...
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Le Bon, la Brute et les Truands

With Aquila Risenkaul


Pendant que le chevalier au grand cœur, se disant pirate et aidant les esclaves descendit le canyon du diable, Jaina en profita pour nettoyer les hauteurs. Jetant un rapide coup d'œil sur les nombreux gardes avec sa minie longue-vue, elle découvrit un homme détenant un fusil à lunettes. Par un diagnostic visuel, l'amoureuse des armes à feu compris que l'engin était à recharge manuelle par balle et qu'il devait contenir au total douze ogives. Un beau bijou aux yeux de la Ravengeuse. Les quatre gatlings disposées sur chaque point cardinaux, le Nord, l'Est, le Sud et l'Ouest furent problématiques, Jaina allait devoir les éliminer rapidement et à la chaîne pour ne pas être transformée en tranche de gruyère.

Tout d'abord, la Louve Blanche sortit de sa santiag le couteau de son défunt père. Le faisant tourner entre ses phalanges, la renégate avança à pas de Loup pour arriver jusqu'au sniper qui fumait tranquillement sa clope. Rosenberg retira la cibiche des lèvres du fumeur et l'égorgea violemment pour le tuer sur le coup. Installant la clope entre ses lèvres, Jaina se coucha entre deux buissons qui avaient cruellement besoin d'eau.

« Wanda, file te cacher, ça risque d'être le chaos d'une seconde à l'autre. » Ordonna la mère à son enfant. L'adolescente s'empressa de rejoindre un abri sans faire attention où elle marchait. Heureusement que la Louve Blanche vit le danger de loin. Elle positionna le fusil pour viser les pattes du louveteau. La Ravengeuse tira, pour non pas blesser son propre enfant, mais exploser la tête d'un crotale ou plus communément appelé serpent à sonnette qui allait mordre Wanda...

Hélas, son geste qui sauva la vie de son enfant, mit à présent en danger celle de son camarade pirate ainsi que la sienne. Rapidement, les utilisateurs de mitrailleuses mirent en joue la hors-la-loi. Tous s’empressèrent de canarder l’albinos qui courut, sprinta en se fichant catégoriquement du point de côté qui arriva pour tenter de contrainte la louve à s’arrêter. Crachant ses poumons périmés, pollués, détruits par sa grande consommation de tabac, la cow-girl jeta un bâton de dynamite en plein milieu du donut, en hauteur, au milieu du diamètre de cette forteresse en pierre naturelle. La bombe explosa par une balle perdue de gatling. La détonation déconcentra les mitrailleurs, ce qui donna un merveilleux avantage à celle qui désirait être la Reine des Tireurs. Un genou à terre, crosse contre sa joue, œil non directeur fermé, Jaina pressa d’une force mesurée la détente de son sniper.

Une balle perfora la boîte crânienne d’un homme détenant la gatling du Sud. Deux autres ogives se logèrent dans l’organe battant de l’Est et de l’Ouest. Quant au Nord, le dernier survivant, celui qui dominait à présent les autres points cardinaux, un plomb entra dans le canon de sa gatling. Résultat ? Une forme solide dans ce tube métallique entraîna une implosion lorsqu’une balle fut éjectée par le percuteur. L’impact blessa fortement les pauvres mains de l’utilisateur de la gatling. Pour commenecer, il hurla à la mort. Diable il souffrait beaucoup, se voyant déjà amputé de ses deux paluches. Heureusement, la doctoresse Rosenberg fut là pour régler le problème. D’un coup de santiag dans le ventre du plaignant, ce dernier perdit équilibre et tomba dans le vide. Il gueula une seconde fois, mais pas pour le même souci. Heureusement, sa magnifique chute fit taire son agoni. Un patient extrêmement satisfait par l’attention de Jaina Rosenberg.

Attrapant une des trois mitrailleuses survivantes, l’albinos effectua une douce caresse du bout de ses ongles à chaque composant de cette arme du diable.

« Howdy ma puce, j’espère que tu n’attends personne aujourd’hui. » roucoula la cow-girl qui clipsa le chargeur de l’arme à son endroit initiale. « Montre-moi ta beauté ma puce ! J’ai besoin de couvrir le joli petit cul du pirate au grand cœur. » D’une main ferme elle attrapa la manivelle et fit tourner ce tourniquet. Le canon cracha une grande quantité de balles à l’intérieur du donut en pierre. Les plus courageux et pauvres bandits de la bande à Gabril qui désirait s’en prendre à Aquila…finirent comme des morceaux de gruyères. « Je te l’ai dit que je te couvrais Risenkaul !! » hurla la folle qui se mit à rire de joie sur ce merveilleux spectacle présenté par cette gatling.



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Alors qu'il finissait d'attacher les bandits entre eux, une détonation se fit entendre. Par instinct, Aquila s'accroupie et baissa la tête. Ensuite, il se dirigea vers une fenêtre pour voir d'où provenait le bruit de l'explosion. Ce fut sans trop de surprise que le bretteur vit que l'origine venait de l'albinos. Regardant la scène, il se disait qu'il était encore tombé sur une dingue. Il se demandait même s'il ne les attirait pas ? S'il savait...
La suivant du regard, il la vit prendre une gatling et tirer à tout-va, dézinguant tous les ennemis qu'elle pouvait voir. Elle se mit même à tirer dans les bâtiments si bien qu'Aquila plongea au sol et renversa une table pour faire une protection de plus. Lorsque les tirs s'arrêtèrent, il regarda les malfrats attachés et tous s'étaient pris une balle plus ou moins bien placée. Ouvrant la porte pour sortir du bâtiment, il montra discrètement sa tête à Jaina, avec une main pouce en l'air pour dire que tout va bien, même si sa tête pouvait faire croire à autre chose. Là, elle lui hurla qu'elle le couvrait. Il fut moyennement rassuré sur le coup, mais lorsqu'il regarda autour de lui, on pouvait faire la poussière retombée et faire apparaître des malfrats à terre agonisant de douleur. D'autres prenaient le chemin pour se précipiter vers Jaina et lui régler son compte. À les voir faire, ils avaient l'air bien motivés, ces cons-là !

En-tout-cas, ça laissait le champ libre à Aquila pour fouiller les autres bâtiments. Dans un des bâtiments, il trouva trois petits coffres-forts qui, bien évidemment, qui étaient gardés par ce qui apparemment, ressemblait aux chefs de cette bande d'affreux. Ils étaient deux et tous aussi gros que laids. Et Dieu sait qu'ils étaient laids. En-tout-cas, tous se mirent à pointer leurs revolvers sur Aquila qui sortit un simple :


"Encore ?!"

Ils se mirent à armer le chien de leurs armes et Aquila sortit du bâtiment en fermant la porte et s'éloignant vite de ce dernier, se mettant à l'abri. Bien évidemment, cette bande de rabouins sortirent eux aussi. Mais le bretteur avait dégainé son sabre pour les accueillir. Tirant sur le jeune épéiste, il dévia les balles qui pouvaient le blesser, laissant les autres partir dans le décor. Heureusement pour Aquila, ils tiraient aussi mal qu'ils étaient beaux. Le problème de ces armes, c'était qu'elle pouvait contenir plusieurs balles. Mais l'habileté du bretteur fit en sorte que les balles ricochent sur son meitou pour aller sur ses adversaires. Au final, les deux boulets se retrouvèrent par terre, agonisant de douleur. Retournant dans le bâtiment, l'ex-chasseur de primes retrouva les trois coffres-forts qu'il ouvrit en tranchant le toit de chacun. Lorsqu'il vit qu'ils étaient remplis de berries, il sortit un simple "Jackpot !".
En effet, en étant devenu pirate, les revenus se faisaient rares, surtout en essayant de rester le plus honnête possible. Mais voler à des voleurs, même si ça reste un vol, ça fait moins de mal au karma que s'il volait à des bonnes personnes. Ne pouvant se balader avec les trois coffres, il décida de les vider dans différents sacs en toile qui traînaient dans le même bâtiment. Ils devaient avoir servi à transporter l'argent jusqu'ici. Et maintenant, ils vont transporter l'argent jusqu'au Parangon.

Sortant avec des gros sacs chargés sur l'épaule, il continua à faire ses fouilles et là, il trouva un stock de barils de poudre noire. Regardant la position du bâtiment par rapport à Jaina, Aquila se dit qu'il l'avait échappé belle. Ce bâtiment était protégé par celui qui se trouvait au milieu. Sans lui, ça aurait fait un sacré "BOUM !" mais ça lui donna une idée brillante, qui plaira beaucoup à Jaina, vu qu'elle avait l'air d'aimer tout ce qu'était explosif. Ensuite, il alla dans un autre bâtiment, et enfin, il trouva les esclaves prisonniers. Tous se mirent à avoir peur, en regardant Aquila et en ayant entendu le raffut qu'il y avait dehors. On pouvait même voir des impacts de balle à travers les murs. À croire que Jaina s'était vraiment fait plaisir.


"Ne vous inquiétez pas. Nous sommes là pour vous libérer. Enfin, moi, vous libérez et elle, pour se débarrasser de cette bande de vauriens." Dit-il en pointant son pouce derrière lui, pointant la Louve. "On va tous aller en direction de l'écurie et vous allez m'attendre là-bas. Si vous ne faites pas ce que je dis, elle va vous descendre sans hésiter."

Aquila sortit le premier, resta devant l'entrée et fit sortir les autres en leur disant de marcher la tête baissée, au cas où il y aurait des ennemis qui ne seraient pas partis sortir l'Albinos. Une fois, le dernier esclave sortit, Aquila retourna au bâtiment avec le stock de poudre. Une fois devant, il posa ses sacs et prit des barils dont il déversa la poudre noire en faisant un chemin reliant les bâtiments entre eux. Il plaça aussi un baril de poudre à chaque entrée des bâtiments et un dernier entre les deux "chefs". Lorsqu'il eut terminé son chemin, il courut reprendre ses sacs de berries et partit en direction de l'écurie. Il plaça les sacs sur un des chevaux, en prit un pour Jaina, un pour lui, et dit aux esclaves de se répartir sur les autres chevaux et de le suivre s'ils voulaient vivre. Maintenant, ils allaient tous rejoindre la Louve Albinos pour qu'elle fasse l'un des plus beaux feux d'artifice du coin...
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Le Bon, la Brute et les Truands

With Aquila Risenkaul


Ce fut aux yeux de l’albinos un spectacle de qualité, grandiose et très originale. Qui pourrait se vanter d’avoir anéanti des bandits avec une bonne vieille gatling ? Pas beaucoup de chapeautés qui passèrent leurs temps à boire et à se bagarrer pour des broutilles. Là, ce que fit actuellement Jaina, fut un avancement de son grand projet. Faire d’Hat Island son territoire. Tout d’abord, elle devait faire le ménage sur l’île. Tuer tous les prédateurs suceptibles de piétiner son espace et son terrain de chasse. Jaina n’aimait pas partager, surtout envers des crapules. Le précédent numéro au ranch familial fut le coup de théâtre de trop. Une leçon apprise et qui restera gravée dans la chaire et dans l’esprit de la cow-girl. Lorsqu’on faisait trop confiance en tendant sa main, les manipulateurs préféraient dévorer le bras entier. Et des salopards de ce genre courraient dans les rues, venelles des villes et villages d’Hat Island.

Stoppant sa boucherie en voyant que la mitrailleuse était en surchauffe, la desperada découvrit d’autres cibles qui eurent le courage de monter le beignet afin de lui régler son compte. Sa position en hauteur offrit un cruel avantage pour la prétendante au titre de Reine des tireurs. Elle chargea complètement le sniper de tout à l’heure. Puis, elle se mit en position statique, un genou au sol, l’autre plié pendant que ses bras tenaient fermement le fusil à lunette. La loupe permit à Jaina de découvrir le joli minois des bandits. L’un d’eux attira l’attention de la capitaine des Ravengeuses. Sa bouille, sa gueule, son regard, tout correspondait à Hector Gabril. En revanche, il était beaucoup plus jeune que le décédé. Sûrement un membre de sa fratrie et sans doute le dirigeant de la bande.

D’une manipulation professionnelle, de plusieurs tirs précis, la hors-la-loi élimina chaque pièce de l’échiquier. D’abord, elle s’occupa des pions. Ce qui était drôle c’est que quand un bandit était touché, il tombait parfois dans le vide pour finir comme une crêpe sur le sol rocailleux. Puis, la louve réduisit à zéro les cavaliers, ainsi que les tours. Les fous donnèrent du fil à retordre pour la cow-girl. Ils réussirent à arriver à une distance raisonnable pour gêner la concentration de la snipeuse. Pestant dans sa barbe invisible, l’albinos fit un roulé-boulé sur la droite pour esquiver les tirs. Malheureusement, une balle charcuta un morceau de hanche de Jaina. L’ogive effleura sa peau, au lieu de rentrer à l’intérieur de cette dernière. La douleur fut assez gênante, désagréable, ce qui obligea la Louve Blanche à battre en retraite, à reprendre une bonne distance pour continuer d’utiliser son nouveau jouet. Conclusion ? Ce fut un échec, sa vitesse fut beaucoup plus lente que celui de ses poursuivants qui étaient tous des hommes.

Un des deux fous de la partie d’échec, plaqua Rosenberg au sol en attrapant ses jambes. Une réussite qui fit lâcher le fusil à lunette des mains de Jaina. L’entendant rire tout en imaginant le scélérat se rincer l’œil à propos des formes généreuses du fessier de l’albinos, la femme se retourna, dégaina Lilith de son holster pour trouer la cervelle du gêneur. Des gouttes d’hémoglobines ajoutèrent une touche de maquillage sur la visage de Jaina. Quant au jumeau de l’autre pièce du jeu, il reçut par bonté une balle en plein cœur. Par la puissance de l’arme d’exception de premier rang, l’homme fut projeté dans le vide pour s’écraser sans aucune retenue sur la terre d’en dessous, là où se trouvait Aquila qui sauvait ses précieux esclaves.

Désormais, il ne restait que le Roi. Quant à la Reine, il s’agissait de Jaina Rosenberg. Pas de chichi, la pièce noire du même attribut que Rosenberg, bossant dans le camps du Roi n’existait pas dans cette histoire…

« Toi et ton copain, vous allez payer pour la gêne que vous venez d’occasionner. À cause de vous, mes projets tombent à l’eau !! » hurla le Roi de cette partie qui disposait d’un visage bien rouge. De la fumée pouvait sortir du trou de ses oreilles, de la même manière d’une cheminée de locomotive. Lorsque Jaina se remit sur ses deux pattes, le jeune homme bien moins âgé que l’albinos poursuivit son dialogue. « Je m’appelle Victor Gabril, je suis le fils légitime d’Hector Gabril. Et toi tu es ? »

« Jaina Rosenberg, la fille légitime de Lawrence Rosenberg couramment appelé "l'Homme à l'Harmonica". » se présenta à son tour la desperada qui n’hésita aucunement à retirer son chapeau et effectuer une révérence très grotesque. « Ton père est mort depuis deux ans, il est temps de tourner la page Victor. »

« C’est hors de question, je ne vais pas fermer les yeux sur son business avec Corporation Enterprise dirigée par la P.D.G. Nnara, Jaina. » Il ferma ses poings de colère et se crispa comme un enfant gâté en colère. La mère de Wanda n’était pas du tout impressionnée, au contraire elle trouvait Victor fort ridicule. « Sans commerce entre moi et Nnara, Hat Island est condamné. La Bière-Hat n’existera plus sans main-d’œuvre dans l’usine. "On vous jure c'est pas du tout un piège City" perdra également tout intérêt. Tu imagines les conséquences de tes actes ?! »

« Bien entendu ! Hat Island évolue, elle n’a plus besoin de vos conneries. L’heure de la fin d’Hector Gabril est arrivé, aujourd’hui, par mon intervention. » déclara froidement la cow-girl qui pointa le canon de Lilith en direction de Victor. « Dans un avenir proche, cette île sera mon territoire, sous ma protection. Les Juges travailleront pour moi. Corporation Enterprise m’appartiendra. Je fournirais nourriture et boisson aux gens qui s’inclineront devant moi et mon équipage, les Ravengeuses. Ainsi, après ta mort Victor, une nouvelle ère pour Hat Island débutera. Mon ère ! »

Avant que Victor puisse répondre, les dernières balles restantes se logèrent chacune dans une des parties de la tête de son ennemi. La lignée de Gabril devint de la poussière et disparue dans le désert…

Satisfaite d’avoir réussi sa chasse à l’homme, de s’être débarrassé d’un premier gêneur, d’une grosse tête importante de l’île, bien que le fils se cachait derrière l’ombre de son père décédé depuis 1627, la Louve salua par une inclinaison de son chapeau son camarade d’infortune. Sa fille la rejoignit juste après, montant sur la croupe du canasson attribué à Jaina. D’un swing, d’un moulinet théâtral et fort arrogant de la part de la maîtresse de Lilith, elle tira avec son arme pour toucher les barils de poudre mis à des points stratégiques par Aquila Risenkaul. Le fin mot de l’histoire ? Le repère, les bâtiments appartenant à l’ancien gang de la famille Gabril éclatèrent dans de merveilleux feux d’artifices. Les esclaves se réjouirent du spectacle, gueulant de joie et jetant leurs chapeaux dans les cieux. Jaina donna son Stetson à un esclave et l’autorisa à jeter son galurin. Il le fit et juste après, l’albinos lui donna l’ordre de retrouver et lui ramener son couvre-chef…

« Aquila Risenkaul ! » interpella la Louve Blanche au Supernova capitaine de la Coterie du Dragon. Elle tendit sa main à ce dernier. « Ce fut un plaisir de travailler avec toi. Désormais Hat Island se passera du défunt Hector Gabril, de sa famille, de sa clique et de sa foutue bande. À présent l’île sera plus accueillante pour les touristes, mais ne va pas te faire d’idées que je suis une gentille pirate. Je l’ai fait que pour mon propre intérêt. Au fait je te charge des esclaves, ils seront toujours en vie sous ta garde et non avec la mienne. Au plaisir ! »

Ne prenant même pas la peine de le remercier pour le cheval, la cow-girl accompagnée de son enfant intima l’ordre par un bruit de sa bouche, qui est un claquement de sa langue contre son palais, à son étalon de se mettre au galop. Les Rosenberg s’éloignèrent de Risenkaul en empruntant le chemin pour revenir à "On vous jure c'est pas du tout un piège City". Le voyage des dix kilomètres fut beaucoup moins long sur le dos d’un cheval. C’est en arrivant aux portes de la ville, qu’elle balança un sac aux pieds d’un adjoint du vieux Candie. À l’intérieur, la tête de Victor Gabril.

« Va dire au vioc que Jaina Rosenberg vient d’éradiquer une bonne fois pour toute la bande organisée de Gabril. Terminé les voles de bateaux et l’esclavagisme dans cette ville ! Et les détenus, les disparus ont été sauvés par un chevalier en armure, Aquila Risenkaul. C’était la dernière partie la moins intéressante de cette nouvelle. »

En découvrant le reste de Victor, le fils d’Hector, dans le sac, l’adjoint partit immédiatement avec le colis pour avertir son supérieur… Pendant ce temps, Jaina rejoignit les Ravengeuses au port de la ville pour partir de cette île en emportant avec elle…le Log Pose qu’elle avait récupéré tout à l’heure…



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Aquila monta sur un des chevaux, prit les rênes du cheval portant les sacs de berries et ouvrit la marche pour rejoindre Jaina Rosenberg, suivi par les esclaves de Gabril, tout juste libérés.
Arrivant au niveau de la cow-girl, on pouvait voir une blessure, comme une éraflure. Si d'habitude, Aquila se serait empressé d'aller aider la jeune femme. Mais, vu le carnage qu'elle avait fait, il préféra s'abstenir pour ne pas se prendre un pruneau entre les deux yeux. De plus, elle avait l'air bien en forme, tenant la tête d'un malheureux dans ses mains. Les esclaves poussèrent un cri de joie en voyant que le fils Gabril était mort. Le jeune bretteur donna un des chevaux à la Louve albinos et il comprit que la chasse à l'esclavagiste était terminée. Mais pour conclure la chose, Jaina tira majestueusement dans un des tonneaux de poudre et fit exploser les lieux. Regardant le spectacle, Aquila était content du travail bien fait. Les esclaves étaient heureux comme tout. Les femmes et les enfants pleuraient de joie, tellement ils avaient souffert dans cet endroit maléfique. Pensant qu'ils allaient faire le chemin ensemble, Jaina tendit sa main à Aquila et le remercia pour l'aide fournie. Aquila comprit qu'il serait seul avec ses "libérés" pour le chemin du retour. Serrant sa main d'une poignée ferme, il regarda la fille de Jaina montait derrière sa mère. Elle lui dit au revoir d'un signe de la tête et le bretteur lui rendit son geste un ajoutant un clin d'œil et un sourire.

Ensuite, l'ex-chasseur de primes regarda les ex-esclaves et leur dit :


"Suivez-moi ! Je vais vous ramener à bon port !"

C'est ainsi qu'à pas ralenti pour que tout le monde suive, Aquila repartit pour "On vous jure c'est pas du tout un piège City", traversant une partie du désert de Hat Island, tel Moïse guidant le peuple juif vers Canaan. Heureusement pour eux, c'était le soir, donc les températures étaient plus clémentes.
Après plusieurs heures à marcher dans le désert, le groupe arriva dans la ville suscitée et se dirigea vers le port où se trouver son navire. Aquila regarda les esclaves et leur dit :


"Vous voici en ville. Vous êtes libres. À vous de faire ce que vous voulez de votre liberté."

"Mais monsieur, que pouvons-nous faire sans argent ?"

Aquila regarda ses sacs remplis d'argent. Il appela Kensa et l'un de ses hommes et leur dit :

"D'après vous, il y a combien au total ?"

"Hé ben, Capitaine, c'est le jackpot ! Il doit y avoir dans les cent millions de berries."

"Cool ! Merci."

Le Capitaine du Parangon prit un des sacs et le tendit aux esclaves :

"Tenez, c'est pour vous ! Dedans, il doit y avoir entre trente-et-quarante millions de berries. Distribuez ça entre vous et recommencez vos vies !"

"Mais... Capitaine..."

Aquila se retourna, montrant ses Yeux du Démon et dit, sur un ton énervé : "Quoi ? Il nous en reste un peu plus du double donc c'est bon !"

Kensa regarda le membre de l'équipage et lui sortit : "Toi, tu n'as toujours pas compris où tu étais tombé. Je te conseille de ne pas insister... C'est Aquila, c'est tout."

"P'être bien, mais c'est la première fois que je vois un pirate donner de l'argent..."

De leur côté, les esclaves étaient émus aux larmes. Certains prenaient les mains d'Aquila dans les leurs pour le remercier. D'autres se mirent à genoux et remerciaient le ciel pour avoir mis Aquila sur leur route.
Après plusieurs minutes de remerciements, tous partirent dans leur coin. Kensa attrapa un sac de berries, le chargea sur l'une de ses épaules et prit le bras d'Aquila de l'autre bras, tout en lui déposant un baiser sur la joue et lui disant :


"Que faisons-nous, capitaine ?"

Aquila prit le dernier sac avec son bras de libre et lui répondit : "Allons nous reposer. La journée a été mouvementée. Demain, c'est quartier libre. J'ai bien envie de visiter un peu plus cette île."

"Ça marche, Aqui ! Mais, ce soir, tu auras droit à une petite récompense pour ce que tu viens de faire..."

"Ha ?!"

Aquila ne se doutait pas vraiment de quel genre de récompense, il allait avoir...
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