Le mystère de l'homme en chocolat noir

Bartok n’était qu’une jeune et frêle chauve-souris quand Monsh Erys se mit à réaliser des expérimentations sur son corps. Rapidement, l’animal se mit à réagir bien mieux que ses confrères, seul rescapé de ses essais macabres. La pauvre bête devint une créature d’une soixantaine de centimètres de haut, conservant son agilité naturelle mais perdant, de par son poids et ses ailes trouées, sa merveilleuse capacité de voler. Cloué au sol, le devenir de Bartok fut bien vite compromis, jusqu'à ce que le comte Acula ne s’interpose auprès de Monsh pour sauver l’animal, l’habillant et lui apprenant à parler, à cette créature modifiée par le génie du chimiste.

Auprès de son Maître et suite aux sévices subites, Bartok devient alors un véritable larbin du mal. Se pliant en quatre pour satisfaire les volontés du comte, il est prêt à toutes les bassesses imaginables. Il n’a que peu de respect pour la vie des autres, ou pour la mort. Il n’a aucun amour propre, se laissant marcher dessus et presque aimant la maltraitance subit. Il ne supporte pas de décevoir celui qu’il sert mais sa lâcheté le contraint bien souvent à préférer la punition à certaines tâches qu’on lui confie. Car après tout, il tient à sa propre vie.

Et bien qu’il n'existe que pour accomplir les volontés du puissant Maître, il le fait plus par peur que par respect pour lui. Il serait sûrement prêt à suivre n’importe qui de plus fort que le comte tant que ce dernier s’occupe de lui et le protège de la mort.

Le docteur Acula, Leonidas de son prénom, avait tout pour avoir une vie tranquille, un joli diplôme de médecine en poche, décroché avec brio à Jalabert. A la mort de son vieux père, celui-ci lui donna un grand héritage, lui léguant un manoir ainsi qu'une fortune suffisante pour ne pas avoir besoin de la compter. Après avoir recruté des majordomes et serviteurs, l'ennui commença a frapper à la porte de la demeure. Et un homme riche qui s'ennuie, cela peut donner lieu à des décisions qu'un homme ne devrait pas être en mesure de prendre.

S'intéressant de près aux marchés noirs en tout genre et à la contrebande, il s'entoura de personnes de moins en moins fréquentables. il recueillit même des orphelins et tout autre rejetons en tout genre, les poussant dans leurs désires et vices les plus obscurs. Il finit par se procurer plus ou moins illégalement un fruit du démon : le logia du chocolat. Avec ce pouvoir, il avait la capacité physique de s'en prendre pour de bon à quiconque osait le contrarier.

Sa dernière lubie du moment : sortir la nuit pour enlever des femmes et les réduire à l'état d'esclave. Certaines afin d'être vendue au plus offrant, d'autres pour le servir au quotidien. En combat, il utilise son logia offensivement, durcissant le chocolat et pouvant le rendre tranchant comme un rasoir ou perçant comme une lance, mais également défensivement, amortissant les coups en le faisant fondre légèrement et afin de piéger le bras d'un adversaire par exemple.

Ferreh est un homme abominable, atteignant 2m50 de haut, de large et d'épaisseur, ce qui lui valut d'être rejeté et moqué pendant toute son enfance. Cette carrure impressionnante, bien que peu pratique pour esquiver les attaques, lui confère un avantage mental sur la plupart de ses cibles. Il ne craint pas la douleur et les coups, et frappe sans relâche, jusqu'à ce que sa victime ne s'écroule sous ses coups. Il a rejoint le docteur Acula lorsque celui-ci lui a proposé de devenir son serviteur, en échange de quoi, plus personne ne se moquerait de son visage affreux et de sa corpulence encombrante. Et il eut raison, les victimes du tortionnaire préférant justement crier à cause de la douleur plutôt que de son faciès disgracieux. Véritable sadique, il est celui chargé de briser les esclaves pour en faire des coquilles vides obéissantes, chose dans laquelle il semble exceller. Accompagné de sa scie à os préférée, ils jouent de concert pour faire hurler leurs victimes. A noter que le tortionnaire a un léger problème de vocabulaire ainsi que de grammaire, fait qui accentue les moqueries qu'il a pu subir par le passé.

Son style de combat est très bourrin, il rentre dans le tas et fait de son mieux pour en ressortir gagnant. La douleur a depuis longtemps quitté la palette des sensations qu'il peut ressentir, et il n'hésitera aucunement à encaisser un coup dangereux si cela lui permet d'atteindre sa cible en contrepartie. Ses attaques sont directes, dénuées de toutes surprises.

Monsh est né dans une famille défavorisée de Boréa. Ses parents plongés tous deux dans l'alcool, il ne lui fallut pas longtemps pour à son tour s'y intéresser. C'est ainsi qu'à l'âge de 8 ans, il provoqua par accident une réaction en chaîne dans la pauvre bâtisse qu'ils habitaient, gaz, alcool et flammes ne faisant pas bon ménage. Seul survivant de l'accident, bien que son visage s'en retrouva marqué à vie, le docteur Acula le prit sous son aile, lui garantissant qu'il aurait toutes les ressources nécessaires pour réaliser des expériences loufoques, à condition d'étudier la chimie. Expert dans le domaine, il sait confectionner liquides mortels comme hautement inflammables mais également moults poisons. On raconte qu'il exerça tant d'expériences sur son propre corps que les moustiques mourraient sur le champs s'ils avaient le malheur de s'intéresser à son sang. Son corps est recouvert de bandages, pour soigner les brûlures de ses expériences mais également pour cacher ses cicatrices.

Monsh aime tendre des embuscades et mettre en place un certains nombres de pièges à destination des intrus. Il dispose autour de lui d'une ceinture de fioles, chacune plus dangereuse que sa voisine, aux effets divers et variés, hallucinogène, paralysante, corrosive ou encore explosive, il y en a pour tous les goûts. Si l'affrontement en vient au corps à corps, il sort une paire de dagues imbibées de poison, là aussi, dont les effets dépendent de son humeur.