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Recouvrement de dettes.

Bon, d’habitude je suis de bonne humeur, si si je vous jure. J’essaye de faire de mon mieux pour paraître agréable. Gentille. Un minimum sociable et civilisée. Aujourd’hui est un jour a marqué d’une pierre blanche : Je suis tombé à court de clopes, et j’ai plus un radis en poche et je sens le gymnase d’école primaire après une heure de gym. Autant dire que je pue le chacal et que je ne représente pas très bien, ni le clan, ni les femmes. Après tout, je ne me revendique plus de l’un ou de l’autre. J’ai reçu une missive, le genre qui ne fait pas plaisir à lire. Rien que le format choisi pour me joindre m’a donné la puce à l’oreille, et des frissons…

Mais je m’attendais à pire. Depuis que je suis parti de l’île de Wano, en tant que lieutenante de la monnaie, ou plutôt comme recouvreuse de dette, des choses ont bougé dans le berceau de mes origines. Déjà, le clan c’est scindé en de multiples factions, avec à leur tête un chef différent à chaque fois. Mon père, qui n’a jamais été fan du « diviser pour mieux régner », m’explique dans sa missive qu’on a jamais été si faibles, et que le budget et les hommes manquent.

Secundo, le monde bouge, les alliances qui tiennent peuvent devenir désuètes tant la marine a décidé de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Il m’apprends que Manshon est presque tombée, et que les seuls familles de ce petit bout de terre dans la mer qui étaient fidèles au pacte, n’ont peut être pas résisté à la purge. C’est du moins ce qu’il en sait. Et comme un vieux pacte et une amitié solide liait les Kazuya aux Tempiesta, il me demande d’aller sur place …
Alors déjà t’es gentil, je suis à l’autre bout des blues, en PLS mentale après ma défaite contre l’homme poisson …

M’enfin.

Puis je vois le verso de la lettre. Des noms. Des chiffres. Des dates. La je rigole moins, y’a mon esprit et ma conscience professionnelle qui reprennent le dessus. On nous doit pas mal de thunes, et on est pas sûr que ceux qu’on contractés ses dettes sont ni six pieds sous terres a manger les pissenlits par la racine, soit en train de prendre l’ombre dans l’une des nombreuses prisons des blues, si j’en crois les nouvelles que m’apporte ce bout de papier.

Alors il va falloir la jouer fine. User de mon statut de chasseuse pour retrouver les têtes de proue, négocier des taux d’intérêt parce que, faut pas déconner, on est pas non plus la banque du cœur, ni les amis des animaux, et encore moins des bons samaritain.

Généralement, quand on nous emprunte du fric, c’est soit pour des bizness par très légaux, soit parce qu’on est leur dernière chance, et qu’aucune banque ne veut prêter une quelconque sommes à ces nigauds. Alors nous on se fait plaisir sur les taux, sur les conditions de remboursements, les délais de carence et toutes les clauses possibles et inimaginables. On est pas des escrocs, mais profiter du malheur de plus faibles fait partie de l’ADN des criminels, non ?

La seule différence c’est que l’on ne ciblait pas que les petites gens, mais aussi les grosses entreprises de la pègre … SI on rajoute à ça la main d’œuvre que l’on mettait à disposition, et les modes d’emplois sur « comment devenir une famille la plus crainte de toutes » , autant vous dire que le chiffre montent vite. On avait fournit des tas de gars, notamment un qui s’appelait Baba … Heu non… Bambam ? Non plus … Bambino ? Oh je verrais bien sur le bordereau que l’on m’avait fournit. Les seuls que je connais, c'est les Tempiesta.

Ils devaient dans le milliard. Et comme le clan est en récession budgétaire, ils allaient devoir rembourser, ou connaître mon courroux.

Dans les deux cas, l’addition sera salée.

J’ai des souvenirs ; Des bons souvenirs. Etant plus petite, j’ai déjà foulé de mes pieds ingénues, le sol de cette ville de criminels. J’ai accompagné mon père escorté par les douze zodiaques, pour donner de quoi construire un empire aux Tempiesta ; Il me suffirait de retourner à leur Quartier générale et de demander à voir le responsable, au nom de la famille Kazuya. Facile, rapide, sans douleur –je l’espérais …  Je claque des doigts, une flamme nait de mon pouce, signe de ma crispation et de mon manque de nicotine. Nous arrivons à Manshon, je peux presque sentir l’odeur de l’argent de là ou je suis.  Et j’aime cette odeur presque inconnue au commun, il faut dire qu’ils n’ont surement jamais eu assez pour se rendre compte que l’encre et le papier peuvent être odorants.

Je salue le capitaine qui m’a dépouillé le salaud, je lui fais un grand sourire qu’il me rend, il sait, je sais, nous savons. Déjà, des livrées blanches, des casquettes de commandement, des tonnes de mouettes, m’accueillent et je sens que j’aurais peut être dû me renseigner avant de m’engager sur cette île de malheur. A la sortie du quai, un barrage ; Pas de pression, je suis pas recherché.

- Raisons de votre visite ? Me fait le mec à l’air patibulaire.
-Tourisme, chef, il paraît que la blanquette est à tombé par terre …

J’ai changé de couleur de cheveux, je donne pas mon vrai nom, je montre patte blanche en expliquant que les « couteaux » ont là pour assurer ma sécurité, juste « au cas ou ». Ca passe.

Bon, je suis tenace et têtue, je passe devant l’immense manoir des Tempiesta qui est devenue une caricature de la justice et de l’ordre ; Je me tape le front avec la paume de ma main. Putain, ces abrutis ont fait quoi encore ?  On me regarde bizarrement, ce qui ne fait qu’ajouter à mon énervement latent, et à la clope que je fume pas. La c’est mon cerveau qui chauffe et qui est fumant …

Il ne me reste plus qu’un endroit. Un lieu de perdition tellement paumé et caché qu’il a dut échapper à ce qui me semble être une purge de Manshon. Mon paternel et les autres, du clan, s’en ficheront de mes excuses, ce qu’ils veulent, c’est du résultat. Je souffle et m’engage dans les petites ruelles aveugles de Manshon.

Mes souvenirs sont assez nets pour me conduire au « Million Berrys Baby », le dernier établissement aux affaires douteuses qui existe. J’entre en poussant la porte battante. Tout le monde me regarde, je fais baisser les yeux à une greluche qui se prend pour la reine de la soirée et me dirige vers le bar sans tarder. L’alcool est fait maison –en tout cas il l’était dans mes souvenirs, et je commande un gin, sec, sans glace ;

L’atmosphère se détend  quand j’entends derrière moi : Tiens donc, ce serait pas le fessiers de Kazuya ça !

Oh non, pas lui.


Dernière édition par Kazuya Hishin le Jeu 30 Mai 2024 - 13:52, édité 1 fois
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PAAAAAAAAAAFFFFFF !!!!

La claque qui s’en suivit fut violente, sèche, bruyante aussi ! Elle avait retenti dans tout l’coin, si bien que tous les regards s’étaient retournés vers nous ! Comme dans toute bonne société machiste (d’autant plus qu’on était clairement pas dans un endroit de péteux et de bourges), la plupart des mecs présents s’étaient mis à s’bidonner comme des baleines ! Faut dire que j’ai pas été d’mains mortes en fracassant le boulard d’la jeune femme ! Mais c’est qu’elle avait un tarpé à s’manger des claques aussi et pas que ! Y’avait qu’à voir comment quelques-uns lorgnaient son minois et son balcon pour comprendre. On pourrait penser que j’étais un gros porc qui adoraient draguer les meufs et tirer sa crampe dès que l’occasion s’présentait, mais non. Pour l’gros pervers, vous irez aux rayons « amiral Fenyang ». Ici, c’était plutôt l’versant utilitaire. Pour me laisser aller avec une femme (ou même un homme, parce que j’étais pansexuel par définition), m’fallait une bonne raison, un pactole ou quelque chose comme ça ! Du coup, cette claque n’avait foncièrement rien de sexuel pour les plus rigides. J’m’amusais juste à asticoter à ma façon une meuf qui comprenait que ce langage : celui d’la violence ! J’étais même prêt à parier qu’entre çà et un câlin, elle choisirait très clairement la claque au cul. Ça lui donnait au moins l’occasion d’se laisser aller et de foutre des beignes à ceux qui avaient osé la toucher. D’ailleurs….

- « Du calme, sweety girl ! T’sais bien que j’fais pas partie des gros porcs qui veulent t’la mettre. Détends-toi ! Toute façon, t’es pas mon genre, t’es trop une garçonne… »

Le beau minois, j’veux bien. Faut dire c’qui est : elle était belle pour ne pas dire hot. Qui plus est, elle avait tout c’qui fallait à une femme dans ce monde de pervers : le gros balcon qui va bien (mais qui devait être encombrant pendant les combats) et le parechoc arrière d’une qualité premium indiscutable. Malheureusement, toute cette plastique digne d’une diva était salement gaspillée par un comportement clairement merdique. Elle faisait garçonne. Trop dure sur elle-même et les autres. Trop négligée aussi. L’ancien proxénète que j’étais trouvait que c’était clairement du gâchis. Elle avait pourtant l’potentiel d’se faire belle et de s’ouvrir les portes… Mais sans doute qu’elle devait pas être des meufs qui faisaient leurs mijaurées. Résultat d’une éducation beaucoup trop rigide… Ou d’une absence de mère… Va savoir… Qui plus est… « Tu schlingues en plus ! Tu t’es pas douchée pendant combien de temps ?! » Que j’lui avais demandé, avant d’venir me poser à ses côtés comme si de rien était. Là, elle pourrait enfin voir que j’étais richement vêtu. J’avais un style digne du corsaire du siècle dernier du nom de Crocodile. Sapé comme jamais avec le manteau qui va bien et les dorures qui allaient avec. J’étais pas à l’abri d’une droite, mais qu’importe ! Ce serait non seulement l’occasion de voir comment elle avait évolué, vu qu’on était au même niveau il y avait quelques mois en arrière. J’avais hâte d’entendre ses aventures.

Quelque part, je l’aimais bien…

- « Qu’est-ce que tu fiches ici, en vrai ? »

J’aurai bien aimé lui dire que c’était pas une ville recommandable, mais Kazu était une dure à cuire. Si elle était là, c’était certainement pour une raison précise. Par contre, j’remarquais que ça devait pas être toujours ça, niveau finance. Elle puait la galère à plein nez. La rançon de la gloire d’une vie honnête, sans aucun doute. Faut dire que moi, j’avais pas hésité à plumer tout c’qui était plumable. Conséquence ? J’avais un compte en banque plus que jamais garni avec plus de 100 plaques et un actif d’au moins 60 planques au sultanat des pétales. Enfin bon, j’allais pas lui raconter tout ça de peur qu’elle ne tombe à pieds joints dans l’aigreur. J’étais un fils de pute, oui, mais pas à ce point quand même ; d’autant plus qu’elle pouvait s’avérer être une très bonne alliée à l’avenir. Je présentais déjà pas mal de signes ostentatoires de richesse avec mes fringues ; mais c’était un peu fait exprès, aussi. Mon idée à moi était d’attirer des abrutis pour leur soutirer des vers du nez sur c’que je cherchais. Trop se fondre dans la masse, c’était pas la solution la plus optimale pour sûr ! Et alors que j’fis signe au barman en lui tenant ma pinte à remplir, j’finis néanmoins par lui dire : « J’t’avais promis un vrai festin si on se recroisait, non ? C’est l’moment de réclamer ton dû, si jamais ! » J’étais un gros pingre généralement. Mais pour elle, j’pouvais faire un effort. Miser et investir sur les gens doués, c’était pas ce qui m’faisait peur, loin de là.
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*CLAC*

Une main accompagne la phrase et le geste, maîtrisé et vifs, est celui d'un professionnel : Le genre qui se place a l’angle parfait pour faire rebondir mon cul. Si on regardait sous mon pantalon, il y’aurait sans doute une marque rosée, boursouflée, douloureuse … Heureusement que je suis une dure à cuire. Dans l’auberge on sent le silence pesant s’appuyer sur la tête et la langue des habituées et des quelques tables éparses ou sirotent leur cocktail les touristes du coin. Il faut dire que depuis le démantèlement de la mafia, on semble bien mieux respirer dans la ville du vice, la capitale de Manshon. De ce fait, devenue quasiment une ville balnéaire, ou il fait bon de se promener, et de visiter les vestiges d’une criminalité balayée de la carte… C’est bien ma veine, tiens… Revenons  à nos moutons deux minutes, je me retourne et rien que son visage me donne des envies de violence. Surtout que tout le monde nous regarde maintenant, et que si je ne réagis pas, je risque de passer : Soit pour une fille facile ; Soit pour une faible ; Soit une faible facile. Et ça, ça passer pas, mon gars.

Alors je lui retourne ma meilleure claque.

- Un jour je vais finir par te crever les yeux, charogne … Ce qui, décrypté, était l’équivalent d’un « bonjour, content de te voir » de la part d’une recouvreuse de dettes à l’air plus terrible que les pirates dans les livres d’histoires. Eh ! Y’a des choses qu’on dit pas aux dames, ta mère t’as jamais rien appris ou quoi ?! On prend place sur une table à l’hygiène parfaite, au moins quelque chose de propre dans cette ville …

Mais c’est vrai que je pue à des kilomètres. Je baisse le regard un peu honteuse, et me flanque deux claques sur chacune de mes joues, qui me revigore et me fait regagner mes esprits. Non mais depuis quand je suis impacté par ce qu’il pense de moi, ce pignouf ? Qu’il retourne se pignoler avec la senestre, et qu’il fasse pas chier ! Ma bouche s’ouvre pour vociférer : Depuis aussi longtemps que t’as pas tiré ton coup, corniaud …. Et je m’avance en suivant mon bon samaritain au portefeuille bien garnis, si je regarde son look et son air suffisant, il devait avoir toucher une bonne plus value. Il faut avoue qu’il a du style la dedans, son tatouage à peine visible … Oh, les phéromones, on se calme, on est pas là pour ce genre de détails…. Ca risque d’être compliqué, avec le printemps qui arrive, mais je dois rester pro. Il en va de l’honneur de mon clan, et si je pouvais éviter de me couper un petit doigt pour expier mes fautes …

- Bon, je vais être honnête, mais c’est pas gratuit … Si je te dis tout, tu m’aides, ok ?

Il hoche de la tête, avant de m’inviter à dîner, alors je me commande une salade Marie-joéenne, une spécialité de Manshon, avec tout ce qui faut dedans pour me nourrir. Je ne suis, étrangement, que peu gloutonne comparées à ce qu’en disent mes formes … Mais bon, je suis juste galbée, ferme et bien entretenue …

- Voila, tu connais peut être le clan de Yakuza des Kazuya ? Je pense que tu connais … Il hoche une nouvelle fois en se commandant son propre repas et une bouteille d’un excellent Chiantide South blue . Pas de la piquette. Je déguste en faisant claquer ma langue contre le palais… Et bien je suis la fille du patriarche, Kazuya Hishin, lieutenant de la monnaie. En gros je m’occupe des finances avec le trésorier, et on m’a envoyé sur les Blues pour commencer la collecte des prêts et des intérêts qui vont avec, des mauvais payeurs… Je bois une nouvelle gorgée de ce vin vraiment délicieux, me rendant compte à quel point je dénote dans ce repaire de criminels décatis, mais qui se mettaient encore sur leur trente et un, juste pour faire illusion. Bref, je suis venu voir celui qui s’occupe des finances du clan Tempiesta, ou ce qu’il en reste.

Je fais glisser une feuille sur la table, à destination de Nihil… Tiens, c’est lui, et s’il me paye pas à la régulière, je touche sa prime, ça fera toujours ça de pris….  Je passe une main dans mes cheveux, pensante et réfléchissant au meilleur moyen d’obtenir des bénéfices et retomber sur mes pieds.

avis de recherche:

Et dire qu’il n’a même pas remarqué ma nouvelle coupe de cheveux.

Ce serait presque vexant.
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- « T’as vraiment pas une tête de trésorière, bordel ! »

C’était sorti tout seul et v’là pas que j’avais commencé à me moquer d’elle encore ! Evidemment, j’avais attendu qu’elle raconte tout c’qu’elle avait à dire, avant d’me prononcer sur ce fait. L’idée n’était pas tant de me foutre de sa gueule, mais plutôt de détendre l’atmosphère. Et puis, pour le coup, elle flairait un gros poisson. Presque aussi mastoc que le poiscaille qui nous avait foutu la misère dans le cimetière d’épaves. Néanmoins, avant même d’me prononcer, j’matai les alentours. Y’avait deux trois clampins qui nous zyeutaient, mais qui avaient fini par détourner leurs regards et faire mine de continuer de jouer à leur partie de cartes. Ouais. L’coin était grosse mine d’infos, mais le souci, c’est que ça partait dans tous les sens. Si on savait que miss lolos cherchait ce gros bonnet du coin, y’avait moyen qu’elle perde son effet de surprise, puisqu’il pourrait lui-même prendre l’initiative de la trouver et de lui faire la peau. Quoique… Avec sa joliesse, y’avait p’être moyen qu’il l’épargne et finisse par en faire une péripatéticienne à son compte. Dans ce monde de gros porc, le proxénétisme brassait pas mal de billets. Parole d’ex-mac.

- « Sinon, t’es sacrément burnée pour m’filer ton identité comme ça. Fais un peu gaffe la prochaine fois, parce que j’pourrais être animé d’mauvaises intentions, tu vois… ? »

Et là, d’un seul coup, j’avais arboré une mine sérieuse, grave. Comme si la déconnade n’avait plus lieu d’être. Je la fixais avec une telle intensité, que n’importe qui penserait au cliché du bad boy qui faisait un peu flipper sa nénette ou qui la remettait au pas comme il se doit. Pour ne rien arranger, j’avais même fini par saisir l’un de ses poignets, de force avant de l’enserrer un peu brutalement, afin de donner plus de consistance à mon air et à mes mots. Il s’écoula alors quelques secondes où l’en entendit même des mouches voler autour de nous… Puis, soudain… « BAHAHAHAHA ! J’te charrie bordel ! Si t’avais vu ta tronche ! » Et là, la (fausse) pression redescendit d’un coup. Fausse oui. Même s’il y avait du vrai dans ce que j’venais de dire, n’étant moi-même pas disposé sur le moment à lui dévoiler que j’étais un Chinjao. J’pouvais pas concevoir qu’on s’dévoile aussi facilement… Mais à bien y réfléchir en matant ses quelques mimiques, il pouvait y avoir diverses raisons à cela. Les trois qui m’venaient en tête étaient les suivantes : elle était esseulée, s’identifiait plus ou moins à moi et n’était pas insensible à mon charme.

- « Ce type est très dangereux. Tu parles de palper sa prime, mais il est du même acabit que Drake. Il va te démolir si tu le touches. D’ce que je sais aussi, il est très bien accompagné. M’est d’avis que tu devrais p’être laisser tomber… »

C’est sur ces dires que j’me servis une rasade de mon breuvage avant de l’entamer. J’avais quasi pas touché ma bouffe, parce que j’avais pas très faim, si bien que de ma main de libre, j’avais poussé mon assiette vers elle pour qu’elle se fasse plaisir. Après tout, j’avais dit que j’offrais et c’était pas que des conneries. D’ailleurs, j’repris parole lorsque j’arrêtai de boire… Pour nuancer mes propos : « Enfin, laisser tomber, j’ai pas l’impression que t’aies le choix. J’veux bien t’aider. Gratos en plus. Avoir une Kazuya dans ses contacts c’est une aubaine et puis quelque chose m’dit qu’on s’est pas retrouvés par hasard ! » J’eus un sourire mutin, comme pour lui foutre le doute sur mes intentions… Mais la réalité était réellement le fait que ce serait pas gratuit. Quelque part, elle pouvait m’être utile sur mes propres intentions. Intentions sur lesquelles j’m’étais pas attardé une seule fois. Les femmes étaient bien connues pour monopoliser la parole, après tout ! Kazuya, aussi garçonne soit-elle, n’faisait pas du tout exception. Je vidai alors mon verre sur cette pensée, avant de me resservir sans réserve. L’alcool ici avait toujours quelque chose de particulier.

- « De plus, j’entends que si tu trouves que 50 millions, c’est ça de pris, c’est qu’ils doivent bien plus. J’me trompe ? »

Sur le montant, j’étais pas mal curieux. Devaient-ils le double ? Le triple ? Le quadruple ? Suivant sa réponse, j’aurai non seulement une idée de la puissance financière de son clan… Mais aussi sur sa politique plutôt hasardeuse. En sachant qu’il s’agissait d’un gros montant alors que les Tempiesta étaient déjà down, envoyer une jeune femme qui avait encore tout à prouver, c’était limite une punition. Une punition pour la jeune femme me faisant face, j’entends. Ou un manque d’intérêt pour une dette sur laquelle ils n’avaient plus d’espoir ? Définitivement, le monde dans lequel on vivait était bien machiste. « Bouffe, qu’on parte dans mon hôtel. Tu as besoin d’un bain, de nouvelles fringues, de repos, mais aussi d’un plan bien ficelé. On a improvisé la dernière fois et on a eu le cul bordé de nouilles. Hors de questions de faire pareil cette fois-ci… » C’était là mes conditions implicites pour l’aider. Rien de bien méchant ; même si elle pouvait se méprendre sur mes intentions, d’autant plus que mon regard trainait parfois sur ses gros loloches -alors que j’réfléchissais plutôt que de mater réellement. Quelle vie hein…

- « A moins que t’aies déjà un plan ou des informations intéressantes ? »

Oui, ça faisait beaucoup de questions, suggestions en même temps de ma part. Et c’était fait exprès, quelque part.
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Il a pas tord, mais je suis partis du constat que s’il m’a aidé sans connaître mon identité, c’est pas en la connaissant qu’il deviendrait plus dangereux pour moi. Peut être que je lui accorde trop vite ma confiance, mais en dehors de ses plans foireux et de sa manière ophidienne d’agir, il me semble honnête, et surtout … Je l’intrigue. Il y’a quelque chose chez lui qui me donne de l’espoir pour mes missions à venir, comme pour l’avenir en règle générale. Son sérieux s’alternant avec des crises de rires me prennent au dépourvu. J’ai l’impression d’être devant un acteur qui fait un spectacle, dans un théâtre désuet et sans réel autre public que moi-même, votre serviteur. Il jouait, il jouait … Qu’il n’oublie pas que le feu, ça brule, et même s’il me semble encore plus fort qu’avant, capable de réellement m’aider, ce n’est pas pour autant que je suis dépourvue d’épines.

Toutes les roses en ont, et je suis une fleur couleur carmin, qui se nourrit du sang, de la violence et de Berrys.

Une vraie dame du monde, une vraie femme moderne. J’aurai pu me débrouiller par moi-même, je comptais la dessus avant de le croiser. Seulement Nihil est de ce genre de personne qui vous font réfléchir, et qui ouvrent d’autres portes. Je compte pas me pointer la fleur au fusil réclamer les thunes et les intérêts de mon clan, comme ça ? Non, j’ai d’autre plan en tête … Pas vraiment le choix, il y’a certains… événement… Et puis les échéances sont passées, et qu’importe la situation du client, il se doit d’honorer ses mensualités, ou de payer l’intégralité du montant prêté … C'est dans le contrat, alinéa 6b... Elle se garde de la somme astronomique dont a profité le Tempiesta pour acheter des hommes, des armes, du terrain et graisser la patte de la garnison du coin … Elle est faramineuse cette dette, vraiment ...  que je continue de dire … Et le gars que je t’ai montré –j’ai récupéré et rangé son avis de recherche au cas ou, c’est un gars qui comprendra ça. Après tout, si on m’a dirigé vers lui, c’est qu’il s’occupe de récolter des dettes, lui aussi …

Voilà pour le lot d’informations que je peux lui donner pour le moment.

Ne jamais mettre ses œufs dans le même panier, ou une connerie du genre. Je préfère largement compartimenter les informations au cas ou ça se passe mal. Je lui fais confiance, mais je sais qu’un interrogatoire musclé et rondement mené pourrait faire craquer plus d’une tête dure, même celle en forme de pioche de mon partenaire dans cette affaire.
Je fouille la poche intérieur  du veston de Mr.  Bad boy, et attrape une cigarette, une lueur étrange dans le regard, comme si c’est la putain de fête... Tu m’excuseras, mais faut vraiment que je m’en grille une pour réfléchir

- Je suis partante pour me décrasser, mais avant tout, d'abords,  se fondre dans la masse, si t’avais prévu quelque chose, bloque toi une ou deux heure, et comme tu t’es gentiment proposé, tu veux bien qu’on aille faire un brin de shopping ?! Que je fais, les yeux pleins d’étoiles ! Eh, quoi, je reste une femme, j’aime prendre soin de moi, parfois. Je suis pas une brute sans cervelle, ni une chienne de combat bien dressée par le clan. J’ai appris a me défendre, la politique, les comptes, les stratégies de guérilla … Bref.

- Mais d’abords on attends quelqu’un … Que je fais en attrapant le verre … Il paraît qu’il ont leur propre vignoble, et pour le gin, c’est du fabrication maison ! Que je lâche en faisant claquer mon palais. Ca me rappelle le bon temps … Je dis ça comme si j’étais une vieille dame, mais les milieu de la contrebande et autres activités douteuses, j’ai trainé dedans depuis gamine

Donc quand je dis qu’on peut se fier à Nihil, c’est surtout parce que j’ajoute une clause à notre contrat : Je te filerai la moitié de sa prime en fonction du coup de main... On bosse pas pour la gloire, pas vrai l’ami ?  

C’est là qu’un gars pousse la porte, il a l’air de rien et il tremble comme une feuille. On dirait qu’il est pas dans son élément celui la tu crois pas Kazu-chan ? Que me fait mon camarade d’un petit coup de coude, alors que moi, la tête dans l’assiette, me rassasie pour au moins deux jours de suite. Quel gars ? que je fais sans lever les yeux. Bah lui, là, attends, shhht… Il se dirige vers nous … La foule et le brouhaha ont repris leur droits et devoirs, et le vieil homme à la peau mordue par le soleil, buriné et les yeux bridés, dépose un document en face de moi.

Il faut dire qu’en me décrivant, on ne peut pas se planter et je porte le blason des Kazuya sur ma veste

Il n’attend rien en retour. Sa dette est effacée, et ça lui convient déjà pas mal. J’attrape mon don juan en herbe par le bras … Allez viens, quand on parle de fringues et de douches à une dame, il faut tenir ses promesses !


Dernière édition par Kazuya Hishin le Mar 28 Mai 2024 - 20:19, édité 1 fois
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- « Mais du coup, ça va être d’abord la douche, hein… Tu peux logiquement pas aller vouloir essayer des fringues dans un état pareil ! Personne te laissera entrer dans un magasin ! »

Ok. Rectification : elle était pas aussi garçonne que j’le pensais ! Comme quoi, même une brute épaisse comme elle pouvait avoir un côté bien féminin bien prononcée ! Cela étant dit, plus que d’être insouciant comme elle, j’avais jeté un regard féroce à son indic’. J’sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose qui clochait. Il était bien trop craintif pour un simple don d’informations. C’était pas normal à mon sens ! Craindre les fameux Kazuya j’veux bien, mais faire dans son froc face à une meuf qui n’était pas la plus puissante du coin, ça questionnait vachement ! Mais pas l’temps d’le cuisiner à ma sauce qu’elle me trainait déjà dehors ! Ses pas attirèrent l’œil des plus pervers qui fixaient ses formes avec des envies salaces qui m’firent soupirer, amusé ! C’est à c’moment là que j’me fis la réflexion qu’elle était définitivement une bonne partenaire ! Si elle captivait les foules malgré sa dégaine actuelle de grosse clocharde, même pas besoin que j’me sape constamment pour attirer les emmerdes : ils viendraient d’eux-mêmes, tout autant attirés par son karma que les gros pervers subjugués par ses formes affriolantes ! Et comme mon intuition n’était jamais vraiment mauvaise, les ennuis se dessinèrent droit devant nous une fois dehors.

- « Les nouvelles vont vite à Manshon, vous savez ! »

- « Clairement ! On pourrait même dire que les murs ont des oreilles ! »

- « P’tain, c’est qu’elle est vraiment bien gaulée la meuf ! Vous pensez qu’on peut s’la faire avant ? »


Avant ? Avant quoi ? Toute la question restait posée, même si les réponses viendraient plus tard, si on réussissait à tous les tabasser. Tous, parce qu’ils étaient au moins… Une bonne trentaine. Pas une dizaine. Pas une vingtaine. Trente bons gars armés jusqu’aux dents. C’était d’ailleurs assez étrange pour une ville qui était de nouveau sous le joug du Gouvernement Mondial et de la marine. Ne craignaient-ils pas une rafle des mouettes, quelque chose dans l’genre ? Faut croire que non. Du reste, quelque chose finit par se confirmer : « Nan, on fait rien de tel. C’est une Kazuya. Elle vaut cher. Si on la capture sans lui faire de mal et qu’on la restitue vivante à son clan, y’a moyen qu’ils nous lâchent définitivement les baskets avec leurs histoires de dettes… » D’une voix rauque, le skinhead au beau milieu de la foule donna ses indications. Sa voix de stentor imposa immédiatement l’respect. Nul doute qu’il était le chef de tous ces types pas très recommandables ! Mais dans l’même temps, j’avais ma réponse. C’était bien miss gros lolos qu’ils voulaient choper. Et vivante, qui plus est. En bon état aussi. Ouf ! Quel soulagement, que j’aurai pu dire, sauf qu’un autre sous-fifre (le plus moche vu qu’il était court et bossu) s’exclama :

- « Bon bah, y’a plus que démonter son p’tit copain qui est fringué comme un bourge là ! Et on prend ses vêtements, bahahaha ! »

- « Peu m’importe. Il était pas dans l’plan de base… »
Que conclut le skinhead en tirant une taffe de son cigare.

Derrière nous, des rideaux métalliques retombèrent avec fracas devant la porte et les fenêtre du bar qu’on venait de quitter. Nul doute que l’gérant l’avait vu venir. Plus possible d’entrer. Devant nous, impossible de progresser. La ruelle à notre gauche était obstruée par dix gars. Pareil pour celle de droite. En face, dix autres types aussi. Cernés comme jamais. Ils avaient tous des gourdins, des masses, des sabres et toutes autres armes blanches inimaginables. S’ils évitaient les armes à feu, c’était sans doute pour éviter de rameuter inutilement les mouettes. Courageux mais pas téméraires. C’était le bon mood à avoir. D’mon côté, j’eus un soupir bien appuyé. J’étais pas entrain de sous-estimer ces gens, mais le fait est qu’un tel nombre de personnes dénotaient d’une chose : le manque de qualité. Devaient pas être bien forts, à l’exception peut-être de leur chauve de patron qui faisait deux bons mètres comme moi et qui était armé… D’une machette ! Comme par hasard ! Comme son boss, peut-être ? Va savoir. Mais bien avant que ça commence, je fouillai dans mes poches avant de sortir des bouchons anti-bruit en forme de boule et en cire. Tranquillement, je les glissai dans l’une des mains de ma gentille partenaire d’infortune.

- « Honneur aux dames. Les combats de brute, c’est pas trop ma tasse de thé, comme d’habitude. Par contre, si t’es débordée, tu sais quoi faire… » Que j’lui avais dit en m’adossant au rideau de fer derrière nous.

Mon cri strident était une arme très redoutable… Mais avant, fallait laisser madame s’exprimer. Voir ses progrès en matière de castagne…
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Pile poil quand ça devenait sympa, il faut qu’une bande de cloporte nous barre le passage. J’ouvre l’enveloppe de mon informateur certifié par le clan. Une pile de page blanche crame en chutant de mes mains comme une cascade bureautique. Un putain de piège ? J’étais tombée dans un putain de piège ? Et j’avais entrainé le copain dans mes vieilles histoires ? Mal préparée, mal habillée, femme bafouée. Les plus dangereuse. Ah ça, le clan on entendrait parler, s’il en existe encore un morceau quand je remonterai le nouveau monde pour Wano kuni. Mon cœur bat à la chamade, mon âme se brise en morceau … Comme la pile de page blanche, les morceaux de mon âme empilés là s’enflammèrent. J’ai le regard vide, creux. Place à la bête. Place à la fête. Mon sourire exagéré est celui d’un fou, d’une folle, d’une putain de guerrière en colère.

Je cale mes boules quies dans mes oreilles. Je veux plus les entendre baragouiner, plus personne. Je suis dans mon monde. De sang et de feu, de colère et de violence. Mon aura galvanise les hommes en face, ils feront encore plus d'erreur sans doute ... J'ai toujours été comme ça, même gamine, je partageais mes états d'âmes.

Je chuchotais à peine… Les commerces, les bars, toute la rue qui était encore habituée à la loi de l’Omerta se mettait, si ce n’est contre nous, tout du moins nous laissaient-ils dans le bousin. Mes paroles ne parvienne même pas jusqu’à mes oreilles pourtant je sais très bien ce que je récite.

Règle numero 1, pas de pitié pour la disgrâce et l’infamie.

J’attrape mon couteau, un feu prend sur son métal grossier, j’ai choisie un outil plus qu’une arme, car c’est du travail ce que je fais là, plus une simple démonstration de fore. La feuille de boucher atteint la température parfaite quand un premier, qui  a sans doute ouvert sa bouche pour dire quelque chose du genre : On va se la faire en premier, assommez là, le patron a dit que tant qu’elle était vivante ça lui allait …

Le patron ? Cet espèce d’avorton sans un poil sur les cailloux ? C’était machette contre hachoir. Le premier arrive donc en courant. On dirait qu’il veut me faire un câlin, j’imagine qu’il veut m’immobiliser pour profiter de l’effet de masse. Sauf que je trace une ellipse depuis le côté droit de mon corps –je suis gauchère, et remonte le long de ses entrailles, de ses muscles, de son crâne étroit plein d’idées préconçue, dont la seule pitié qu’il aura de ma part, c’est de n’avoir jamais connu l’illumination, ou bien même qu’une étincelle d’intelligence.

Clairement. La puissance brute c’est bien. L’argent attire les requins . L’intelligence, ça, c’est sexy. Et ça coute pas cher, c’est inné, et il suffit de la cultiver. Le mieux ? Ca poussait comme de la mauvaise herne, la sauce prenait rapidement ; Les deux qui tentèrent de m’encerclèrent durent se rendre à l’évidence que j’étais trop rapide pour eux, quand leur crâne se désolidarisa de leur nuque, après plusieurs tour sur moi-même et un moulinet de mon arme dans le bon timing. Enfin bon, pas encore impressionné, il en vient trois, quatre, cinq, des sortes de lance essayent de m’embrocher sur place, mais comme des abrutis pareil savent pas se coordonner … J’arrive à esquiver, bien que je sois obligé d’esquiver.
Je vais pas rester la à leur merci, je bloque les deux lances les plus proches…

Règle Numéro 2, Se faire toucher une fois ou mille fois est la même erreur.

Aucune goutte de mon sang n’a encore coulé. Mon feu intérieur résonne avec les cris que je pousse, rapidement, le bois qui compose les lances commence à flamber, et ils sont bien obligés de rompre la formation pour se retirer dans une douleur et une défaite cuisante. Je profit de la faille, le corps quasi parallèle au sol, je fais monter la température autours de moi et je cours vers l’arrière troupe, délaissant totalement l’avant-garde constituée de ces putain de lanciers. Des illusions d’optiques, comme des doubles de moi-même qui effectuent les mêmes déplacements que moi brouillent les piste pour toutes la troupe. Mon couteau s’insère entre les os, se fraye un chemin vers son foie. Il mourra vite, et me sert surtout d’appuis pour que je fasse un bond… Mon objectif ? Aller directement dire bonjour au petit chef, qui me regarde avec un air de plus en plus dubitatif. Si des yeux pourraient tuer, il serait déjà mort. Deux fois.
Je vous laisse faire le calcul, je viens d’éliminer un sixième de ses hommes, si l’on peut appeler ça des guerriers, ça me ferait bien rire.

Même quand j’avais douze ans je me battais mieux. Je bougeais mieux. Alors c’est pas aujourd’hui….

Je l’entends plus que je ne le sens, vouloir me prendre par derrière … Me retourne pas assez vite pour bloquer de mon arme …

Le sang gicla, mais lequel ?
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- « Qu’est-ce que… ? »

Le sang gicla, oui. Mais pas d’la belle Blondie qui s’était déchainée, non. Plutôt celui du Skinhead. Et ce, sans que j’ne bouge le p’tit doigt, oh que non. Le pauvre chef s’était tailladé son propre bras sans trop comprendre ce qui s’était passé ! Il se redressa, observa la gigantesque entaille sur son bras gauche, avant de serrer les dents sous la douleur ! Hurler comme un dément ? C’était pas son genre ! Question d’honneur, de dignité et tout le tralala qui allait avec ! Il était devant ses sous-fifres après tout. Et puis surtout, il y avait bien plus important pour lui : comment avait-il pu s’tromper au point de s’écharper lui-même ? C’était pas possible ! C’était pas normal ! Il y avait anguille sous roche et ce d’autant plus que cette garce de Kazuya était à sa portée. Un seul coup et c’était bon ! Si la douleur obscurcissait son raisonnement, le chef des idiots éparpillés un peu partout autour du bar écarquilla soudain les yeux. Il tourna alors sa gueule vers moi, mais c’était encore une fois trop tard, puisque ma voix chantante lui parvint sans aucun mal. Aussitôt, sa conscience s’étiola, son regard devint vide à la façon de pantin, avant qu’il ne se tourne vers l’un de ses sbires. L’instant d’après, un seul bond lui suffit pour aller égorger ledit sbire qui, lui non plus, ne comprit absolument rien avant de rendre l’âme sur le coup. C’est qu’il savait décapiter le bougre…

- « Eh bien… C’est plus marrant comme ça, finalement. Et puis ça m’évite une angine, hein… »

Qu’est-ce que j’avais bien pu faire à ce pauvre type ? C’est simple. J’venais de l’hypnotiser comme un véritable enfoiré ! J’aurai pu sauter pieds joints dans le combat, mais j’avais la flemme. C’était pas du tout mon délire. Par contre, déléguer mes tâches, ça, c’était à ma portée ; raison pour laquelle notre gêneur d’un soir était devenu ma marionnette ! Comme une poupée désarticulée, il s’était mis à bouger sous mes ordres, avant d’effectuer un carnage dans son propre camp. Des effusions de sang et autres cris se succédèrent. Ses hommes, pour la plupart, ne comprenaient pas ce qui se passaient, bien que quelques-uns, m’ayant logiquement entendu lui proférer des ordres captèrent plus ou moins qu’il était manipulé par bibi. Sans se poser des questions, ces derniers foncèrent vers moi dans l’objectif de me hacher menu, mais ils étaient tellement faibles que je n’avais aucun mal à esquiver leur coup en me tortillant dans tous les sens ! Les autres, eux, essayaient de le raisonner leur chef en lui gueulant dessus, mais rien à faire ! Le chauve continuait son carnage, m’aidait et aidant également ma chère collègue qui avait tout à l’heure pété une durite ! Pas évident d’se faire berner, huh ? Et encore que tel que j’le voyais, le fameux indic dans le bar avait été forcé. C’était la raison pour laquelle d’ailleurs il semblait tout tremblotant comme un gosse…

Après tout, si Kazuya avait vérifié les papiers sur place, elle se serait rendu compte de sa duperie. Qui sait comment il aurait, fini, huh ?

- « Allez mon bon chienchien, viens m’aider ton maitre, là ! J’ai pas envie d'me salir les mains ! ♪ »

D’aucuns trouveraient ma manière de combattre sale et déloyale. La réalité était que ce monde sans pitié n’avait rien d’équitable, raison pour laquelle j’me gênais pas pour utiliser tout ce qui me semblait bon pour me faciliter la tâche ! Ma voix était donc mon atout majeur ! Elle me permettait non seulement d’hurler comme une mijaurée au point d’faire vriller des tympans, mais elle me permettait aussi et surtout de charmer, de subjuguer et d’hypnotiser tous ceux qui m’étaient inférieurs. D’ailleurs, quand j’y repensais, j’aurai pu booster la force de Kazuya, mais la pauvre avait les oreilles bouchées au cas où. Tant pis ! Ce serait pour plus tard ! En attendant, alors que je continuais d’esquiver les attaques de mes assaillants, le skinhead réussit à se tailler littéralement un chemin parmi ses hommes, avant de foncer vers moi pour me protéger. En bon bouclier humain, il bloqua donc les attaques qui m’étaient destinées et se mit à trancher tout ce qui se trouvait devant lui. C’était une véritable boucherie ! Vu les cris poussés et la gravité du moment, m’étais d’avis que les mouettes ne tarderaient surement pas à débarquer… Mais bien avant, les derniers sbires optèrent pour la fuite, avant qu’il ne reste plus que le skinhead, Blondie et moi. Je fis d’ailleurs signe à ma collègue de se rapprocher de nous. Elle aurait pas mal de cadavres à enjamber en tout cas…

- « Bon toutou ! Maintenant, à genoux ! » Qu’avais-je dit ensuite au skinhead qui s’exécuta comme un zombie devant moi.

Plus qu’à le cuisiner comme on l’avait fait au cimetière des épaves. Et vu qu’elle avait enfin enlevé ses boules Quies.

- « Pose-lui toutes les questions que tu veux et ensuite, on se replie. Attaquer ta cible maintenant me parait être une mauvaise idée. On doit réfléchir à comment s’organiser… » Conclus-je, tout sourire.
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Folie destructrice, je fais le ménage, éclair de rouge carmin sur mes fringues déjà salies par ma négligence ;  De trop nombreuse journée passées à errer sur les blues ; Franchement c’est vraiment pas le genre de personnes que j’inviterai à mon anniversaire ; Tous trop pressés, comme s’ils avaient mieux  à faire que de me parler ; Toujours radins, jamais malin, un brin vilain, rien que très marrant, et on reste dans une classe populaire, rapport à ma caste, mon clan, ma famille. J’ai l’habitude que les mecs qui me dédaignent ont des sommes à dix chiffres minimum dans leurs coffres, pas qu’ils soient employés ou secrétaires, petites mains aigris et pas jolie ; A Wanokuni rien n’est ni tout beau, ni tout rose non plus, mais au moins te la met à l’envers avec le sourire.

Après, je peux comprendre ; Une descente du gouvernement mondial dans ton bizness, ça peut en choquer plus d’un. Surtout que tout une économie parallèle  c’est crée autours de ça, des gens désœuvrés, qui ne savent plus comment nourrir leur famille, se retrouve dans un chômage technique bel et bien difficile à vivre… Alors que ma juste colère, commence  à redescendre, je me rends compte que mon partenaire s’est servit de son « truc » ou son « don de persuasion » comme je l’appelle, pour me sauver les miches et nettoyer le terrain.

Il y’en a un pour se relever, mais un de mes couteaux aiguisé termine sa course dans sa nuque alors qu’il tente de fuir … Bah quoi ?! Que je fais à Nihil qui s’en tamponne… Il allait en prévenir d’autre non ? Et à son tour de rétorquer : Si tu crois que personne n’est au courant qu’on vient de buter une trentaine de sbires et capturer un capo, tu es plus naïve que je le pensais ma poulette … Il a raison, je ne suis pas dans mon élément, on dirait un éléphant dans un magasin de porcelaine, ou une truite sur la berge !

Je suis là, je m’agite, je me débats, je manque d’oxygène… Je dois admettre que Nihil devrait prendre les prochaines décision : Ma fierté est déjà froissée de toute façon.

« Pose-lui toutes les questions que tu veux et ensuite, on se replie. Attaquer ta cible maintenant me parait être une mauvaise idée. On doit réfléchir à comment s’organiser… » … J’observe le gugusse agenouillé par terre.

Ma mains s’enflamme et ouvre sa lèvre du bas d'une gifle,  tout en brulant son visage, laissant une marque de main sur sa tête.

C’était comme ça que je rendais reconnaissables mes ennemis battus et mes débiteurs malhonnête, surtout.

- Tu sais que ce n’était pas la pe…

- … Je sais, c’est pour l’exemple… Bon mon grand, tu vas nous donner le programme de ton patron heure par heure jusqu’à demain, les nombres d’hommes qui lui reste, et surtout ce qu’il a prévu pour la dette contractée au nom de son ancien boss …Mais aussi quelles sont ses forces et faiblesses particulière, s’il a une habitude, une routine matinale ? Quelque chose qu’il ferait seul … Ah, et on veut que tu fasse le tour, que tu réunisses tout ce tas de cadavres, et que tu l’évacue dans un trou, une fosse ou la mer, comme il te plaira.

Il acquiesce et nous donna le plus d’informations qu’il peut en dire. Les volets et les herses aux portes s’ouvrent petit à petit, avec des têtes austères ou apeurées  derrière les vitrines. Je souris  et commence, d’une voix audible de tous :

- Regardez bien, regardez ce qu'il en coûte de vouloir nous tourner le dos ... bientôt vous nous devrez un tribut pour cet acte de trahison envers vos bienfaiteurs  ! -je parle des Kazuya… - Tout se paye. Rien n’est gratuit. Et je compte sur votre discrétion, si vous ne voulez pas finir comme lui ! Mon ton de voix est fort et résonne sur les murs, parle le fenêtres et dans le cœur de la rue ou nous sommes.

Son visage boursouflé et informe, donnerait peut être sujet à réflexion à cette rue encore gangrenée par la mafia. Pas de soucis, tant qu’ils raquent. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent… Je déclare cette rue sous le contrôle des Kazuya de WanoKuni … [ Je sors un insigne autocollant avec le symbole du clan que je confie à la pauvre marionnette de Nihil. Met moi ça en évidence à l’entrée de la rue…. Bon on y vas mon cher Nihil ? Que je finis par dire en l’entraînant avec moi … Il est ou ton hôtel déjà ?J’espère que t’as pris du standing, je ne dors pas par terre moi !  
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J’eus un soupir aussi dépité qu’amusé. J’savais pas trop si elle se rendait compte que fanfaronner n’allait rien lui apporter de bon, m’enfin bon. Le coup de l’insigne n’était pas vraiment de bon gout ou pas nécessaire, surtout avec sa force actuelle. C’était surement son côté fanfaron qui devait forcément ressortir, j’imagine, d’autant plus qu’après avoir été dupé et agressé, elle devait avoir les nerfs à vif et l’esprit moins lucide. J’eus un petit rire lorsqu’elle parla de standing. Ce culot qu’elle avait, bon dieu ! Un autre type lui aurait filé des baffes en lui retorquant que vu sa tronche de bouseuse et son état pas très fameux, elle méritait pas du tout de luxe. D’ailleurs, plus j’y pensais et plus j’me faisais la réflexion que passer la nuit dans la chambre que j’avais déjà réservé serait un mauvais plan. Etant donné qu’on m’avait vu et qu’on m’assimilait certainement à la jeune femme, y’avait moyen qu’ils attaquent ce soir. Quoique… L’endroit pouvait être aussi un appât idéal pour ferrer d’autres poissons. Après tout, plus on en liquidait avant d’arriver aux souterrains, plus s’occuper du big boss serait fastoche. Du moins en théorie. Se jeter dans l’antre du lot n’était pas une mauvaise chose, si je réfléchissais loin. J’allais devoir donc dormir d’un seul œil, mais qu’importe. J’avais l’habitude à force et puis les migraines dues au manque de sommeil, on s’en accommodait à coups de quelques petits cachetons, tout simplement…

- « Bon… Suis-moi. Mais j’compte sur toi pour ne pas faire la sauvageonne hein ! »

***

Le complexe hôtelier dans lequel j’avais pris mes quartiers tenait plus de l’auberge de luxe que du building ultra moderne. Malgré tout, toutes les commodités y étaient et pas qu’un peu. J’avais pris une grande chambre, plutôt sympa, avec un lit qui pouvait au moins tenir trois personnes, rien que çà. De plus, plutôt que d’avoir un balcon, la chambre avait une grande baie vitrée qui donnait sur un centre-ville quasi rénové. De notre position, on pouvait même voir la base de la marine pas très loin. Si attaque il y avait, nos assaillants allaient devoir faire très vite, ce qui n’était pas évident même pour le fameux Machete. M’enfin, là n’était pas le plus important. Le plus urgent, c’est que j’avais intimé l’ordre à Blondie d’aller prendre une douche et se faire belle. En attendant qu’elle finisse, j’étais très rapidement ressorti pour lui acheter des fringues plus ou moins ressemblants à ceux qu’elle portait déjà. Les siens étaient bien trop crades entre le sang et la sueur. Pas moyen qu’elle les renfiles. J’avais même hésité à les jeter à la poubelle, mais j’me suis retenu d’le faire parce que chacun ses affaires et que j’étais ni son daron, ni son mec, ni même son fuckboy. Les nouveaux vêtements n’allaient p’être pas lui plaire, mais c’était mieux que rien, d’autant plus qu’il se faisait déjà tard et que tous les magasins étaient fermés. En revenant, j’avais tout d’même acheté des bières. Puisqu’elle avait déjà bouffé, restait plus qu’à se détendre un peu avec.

En l’attendant, j’m’étais foutu moi dans un peignoir, histoire de pouvoir profiter du bain après elle. J’aurai pu me glisser dans la douche d’ailleurs, mais j’étais loin d’être un gros porc pour l’être. Dans une autre vie, j’pense même que je l’aurai déjà dragué. Toutefois, j’devais me concentrer sur mes objectifs. Kazuya n’était in fine qu’une parenthèse enchantée et amusante. Pas le genre de personnes avec qui je trainerais indéfiniment, même si on pouvait devenir partenaires de travail… Encore que j’en étais pas certain… Si j’en croyais la prime et ses paroles, j’en déduisais assez naturellement qu’elle était une chasseuse de prime en plus d’être la trésorière de son clan. Trainer avec une chasseuse n’était p’être pas une bonne idée sur le long terme, sachant qu’elle connaissait mes points forts et qu’elle pouvait les utiliser contre moi si jamais j’venais à avoir une prime sur la gueule. Après Manshon, nul doute que le duo allait s’éclater une fois encore ; bien que j’allais garder contact et l’appeler sporadiquement, au cas où. C’est posé sur un siège rembourré et les jambes tendus devant moi que je parcourais un journal local pour m’enquérir de nouvelles éventuellement croustillantes. Cela dit, j’trouvai rien de vraiment exploitable. En buvant une gorgée de bière, j’me fis la réflexion qu’un tour au niveau des ruines de l’église de manée ne serait pas mal. J’aurai p’être des indices sur le fameux Trésor du Cime. Avec un peu de chances, oui…
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L’eau chaude fait des clapotis dans le bain qui a prit une teinte inhabituelle, aux alentours du cyan. Verdâtre. Je vide une nouvelle fois la baignoire, et fait couler l’eau clair comme du cristal, sûrement potable, vu l’établissement ou l’on est descendu. On croirait que je suis dans un bain de fumée, résultat de mon corps chaud et de l’eau froide. Je veux pas m’endormir les sens, je ne le dois pas ; Il pourrait toujours être là, en tapinois, à l’attendre aux détours d’une serviette de bain, prêt à me sauter à la gorge. Nue comme un ver, je me frotte. Le repos de la guerrière passait par un bon shampooin, qui fit disparaître les mèches grisées pour laisse apparaître ma couleur blonde cendrée originelle. J’aimais prendre des apparences différentes, ne jamais avoir le même descriptif, trompé mon monde.

Cela venait sans doute d’une déformation professionnelle, du Ninjutsu, l’art de tromper son monde par des artifices et des techniques ancestrales. J’ai hérité, de mon père, sa capacité à catalyser le feu de son cœur et de son âme, pour créer des brasiers. J’suis encore loin de sa maîtrise, mais tout le monde reconnait en moi la digne héritière, et m’a toujours poussé à faire le mieux, toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus vite.

Pas de pitié, même pour sa propre file … Mais soit, repassons à nous mouton. Je me rasais les jambes quand j’entendis la porte de l’immense chambre louée par mon bienfaiteur s’ouvrir ! Des ennemis ? Mon allié de circonstances ?
Je sors de mon bain, enroulé une serviette xxl pour dissimuler ms atouts féminins, et je sors de la salle de bain, le couteau de ninja à la main…. Et je t’ai pris aussi des bijoux, sait-on jamais ! Fit Nihil en se retournant d’un coup, de rougir un poil puis d’éclater de rire : Ce n’est que moi, désolé de te décevoir, Darling ! Pose cette arme et essaye moi ça, t’auras l’air plus … Regard sanguin …. Moins… . Il eut la sagesse –ou l’expérience- de ne pas finir, sa phase.

Enfin bon voilà, va te changer, on a du  pain sur la planche. J’attrape les habits, prend la peine de me faire les cheveux, je prends tout mon temps ; Il n’a pas oublié ni les bijoux, ni les lunettes de soleil –les miennes sont broyées quelque part dans la rue du « Million Berrys Baby » … Je sors, toute pomponnée, fais un tour sur moi-même : Alors t’en penses quoi ? T’as de bon goûts, et l’œil, je dois dire… Mais comment avait-il fait pour connaître ma taille de bonnet et de tours de taille ? Un vrai compas dans l’œil le gars…

-Bon… Fais je en sortant un calepin et un style, je commence à dessiner le plan des lieux selon les indications de notre source –presque anonyme, fiable pour une fois. La criminalité se perd s de nos jours,  plus aucun honneur … Je ne pense pas qu’aller le provoquer sur son terrain, ce soit la meilleur idée ; En sachant qu’il sait maintenant que nous savons. Oui, phras alambiquée j’en conviens … Je suis partante pour aller titiller la bête, prendre la température quand à ses dispositions de règlement, lui rappeler que les Kazuya c’est avant tout une grande famille et que me tuer ne ferait qu’augmenter la datte … Pendant ce temps là, tu attendras sagement à labris, derrière la grille de son QG. Si sa tourne mal, je fuis en amenant avec moi ses sbires …. Et toi tu t’occupe du gros morceau le temps je me débarrasse des petites mains ?
-

Et m’allonge sur le lit King Size, je mesure le confort à sa juste valeur en étant somnolente …

Des jours que j’ai pas dormir sur un vraie lit.

Je commence à sombrer.

Recouvrement de dettes.  Ooj4
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Et voilà qu’elle s’est endormie…

- « Vraiment mignonne… » Que j’m’étais dit, en rigolant.

N’importe qui aurait pu profiter, mais là encore, niet. J’étais pas dans ce mood quand bien même elle restait très belle au demeurant. Et puis, c’est à ce moment précis que j’me rendis compte que j’savais pas faire confiance. En même temps, vu toutes les crasses que j’avais vu et que j’faisais moi-même, il y avait de quoi être un brin parano.

Je me servis alors un autre verre, ayant une très bonne descente, avant de m’allumer une clope. Si j’étais en réalité dans le coin, c’était pour en savoir un peu plus sur le fameux trésor de Manshon qui avait complètement disparu et qui restait à découvrir. Aider la jeune femme dans ses plans pouvait très clairement m’aider à dénicher quelque chose comme infos…

Quant à l’éventualité que je puisse l’inclure dans mes propres plans, cela restait à voir. Elle avait peut-être une tête de mafieuse, mais elle n’était pas spécialement une criminelle qui faisait du mal à autrui. Drogue, proxénétisme, esclavage… C’était des activités dans lesquelles j’voulais clairement tremper et baser ma fortune. Comme un mafieux. Un vrai.

Il valait peut-être mieux que je disparaisse de son périmètre, le temps d’aller faire mes propres affaires. Mais j’allais prendre son contact avant. Histoire de pouvoir l’appeler via des escargophones jetables dès que j’aurai besoin de sa bouille. Et puis, maintenant que j’avais la confirmation que j’étais devenu deux fois plus fort qu’elle, je pourrai l’hypnotiser occasionnellement…

Et l’utiliser comme j’utilisais tous ceux qui se trouvaient sur mon chemin.

On s’refait pas, heh.
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