Bon, d’habitude je suis de bonne humeur, si si je vous jure. J’essaye de faire de mon mieux pour paraître agréable. Gentille. Un minimum sociable et civilisée. Aujourd’hui est un jour a marqué d’une pierre blanche : Je suis tombé à court de clopes, et j’ai plus un radis en poche et je sens le gymnase d’école primaire après une heure de gym. Autant dire que je pue le chacal et que je ne représente pas très bien, ni le clan, ni les femmes. Après tout, je ne me revendique plus de l’un ou de l’autre. J’ai reçu une missive, le genre qui ne fait pas plaisir à lire. Rien que le format choisi pour me joindre m’a donné la puce à l’oreille, et des frissons…
Mais je m’attendais à pire. Depuis que je suis parti de l’île de Wano, en tant que lieutenante de la monnaie, ou plutôt comme recouvreuse de dette, des choses ont bougé dans le berceau de mes origines. Déjà, le clan c’est scindé en de multiples factions, avec à leur tête un chef différent à chaque fois. Mon père, qui n’a jamais été fan du « diviser pour mieux régner », m’explique dans sa missive qu’on a jamais été si faibles, et que le budget et les hommes manquent.
Secundo, le monde bouge, les alliances qui tiennent peuvent devenir désuètes tant la marine a décidé de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Il m’apprends que Manshon est presque tombée, et que les seuls familles de ce petit bout de terre dans la mer qui étaient fidèles au pacte, n’ont peut être pas résisté à la purge. C’est du moins ce qu’il en sait. Et comme un vieux pacte et une amitié solide liait les Kazuya aux Tempiesta, il me demande d’aller sur place …
Alors déjà t’es gentil, je suis à l’autre bout des blues, en PLS mentale après ma défaite contre l’homme poisson …
M’enfin.
Puis je vois le verso de la lettre. Des noms. Des chiffres. Des dates. La je rigole moins, y’a mon esprit et ma conscience professionnelle qui reprennent le dessus. On nous doit pas mal de thunes, et on est pas sûr que ceux qu’on contractés ses dettes sont ni six pieds sous terres a manger les pissenlits par la racine, soit en train de prendre l’ombre dans l’une des nombreuses prisons des blues, si j’en crois les nouvelles que m’apporte ce bout de papier.
Alors il va falloir la jouer fine. User de mon statut de chasseuse pour retrouver les têtes de proue, négocier des taux d’intérêt parce que, faut pas déconner, on est pas non plus la banque du cœur, ni les amis des animaux, et encore moins des bons samaritain.
Généralement, quand on nous emprunte du fric, c’est soit pour des bizness par très légaux, soit parce qu’on est leur dernière chance, et qu’aucune banque ne veut prêter une quelconque sommes à ces nigauds. Alors nous on se fait plaisir sur les taux, sur les conditions de remboursements, les délais de carence et toutes les clauses possibles et inimaginables. On est pas des escrocs, mais profiter du malheur de plus faibles fait partie de l’ADN des criminels, non ?
La seule différence c’est que l’on ne ciblait pas que les petites gens, mais aussi les grosses entreprises de la pègre … SI on rajoute à ça la main d’œuvre que l’on mettait à disposition, et les modes d’emplois sur « comment devenir une famille la plus crainte de toutes » , autant vous dire que le chiffre montent vite. On avait fournit des tas de gars, notamment un qui s’appelait Baba … Heu non… Bambam ? Non plus … Bambino ? Oh je verrais bien sur le bordereau que l’on m’avait fournit. Les seuls que je connais, c'est les Tempiesta.
Ils devaient dans le milliard. Et comme le clan est en récession budgétaire, ils allaient devoir rembourser, ou connaître mon courroux.
Dans les deux cas, l’addition sera salée.
J’ai des souvenirs ; Des bons souvenirs. Etant plus petite, j’ai déjà foulé de mes pieds ingénues, le sol de cette ville de criminels. J’ai accompagné mon père escorté par les douze zodiaques, pour donner de quoi construire un empire aux Tempiesta ; Il me suffirait de retourner à leur Quartier générale et de demander à voir le responsable, au nom de la famille Kazuya. Facile, rapide, sans douleur –je l’espérais … Je claque des doigts, une flamme nait de mon pouce, signe de ma crispation et de mon manque de nicotine. Nous arrivons à Manshon, je peux presque sentir l’odeur de l’argent de là ou je suis. Et j’aime cette odeur presque inconnue au commun, il faut dire qu’ils n’ont surement jamais eu assez pour se rendre compte que l’encre et le papier peuvent être odorants.
Je salue le capitaine qui m’a dépouillé le salaud, je lui fais un grand sourire qu’il me rend, il sait, je sais, nous savons. Déjà, des livrées blanches, des casquettes de commandement, des tonnes de mouettes, m’accueillent et je sens que j’aurais peut être dû me renseigner avant de m’engager sur cette île de malheur. A la sortie du quai, un barrage ; Pas de pression, je suis pas recherché.
- Raisons de votre visite ? Me fait le mec à l’air patibulaire.
-Tourisme, chef, il paraît que la blanquette est à tombé par terre …
J’ai changé de couleur de cheveux, je donne pas mon vrai nom, je montre patte blanche en expliquant que les « couteaux » ont là pour assurer ma sécurité, juste « au cas ou ». Ca passe.
Bon, je suis tenace et têtue, je passe devant l’immense manoir des Tempiesta qui est devenue une caricature de la justice et de l’ordre ; Je me tape le front avec la paume de ma main. Putain, ces abrutis ont fait quoi encore ? On me regarde bizarrement, ce qui ne fait qu’ajouter à mon énervement latent, et à la clope que je fume pas. La c’est mon cerveau qui chauffe et qui est fumant …
Il ne me reste plus qu’un endroit. Un lieu de perdition tellement paumé et caché qu’il a dut échapper à ce qui me semble être une purge de Manshon. Mon paternel et les autres, du clan, s’en ficheront de mes excuses, ce qu’ils veulent, c’est du résultat. Je souffle et m’engage dans les petites ruelles aveugles de Manshon.
Mes souvenirs sont assez nets pour me conduire au « Million Berrys Baby », le dernier établissement aux affaires douteuses qui existe. J’entre en poussant la porte battante. Tout le monde me regarde, je fais baisser les yeux à une greluche qui se prend pour la reine de la soirée et me dirige vers le bar sans tarder. L’alcool est fait maison –en tout cas il l’était dans mes souvenirs, et je commande un gin, sec, sans glace ;
L’atmosphère se détend quand j’entends derrière moi : Tiens donc, ce serait pas le fessiers de Kazuya ça !
Oh non, pas lui.
Mais je m’attendais à pire. Depuis que je suis parti de l’île de Wano, en tant que lieutenante de la monnaie, ou plutôt comme recouvreuse de dette, des choses ont bougé dans le berceau de mes origines. Déjà, le clan c’est scindé en de multiples factions, avec à leur tête un chef différent à chaque fois. Mon père, qui n’a jamais été fan du « diviser pour mieux régner », m’explique dans sa missive qu’on a jamais été si faibles, et que le budget et les hommes manquent.
Secundo, le monde bouge, les alliances qui tiennent peuvent devenir désuètes tant la marine a décidé de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Il m’apprends que Manshon est presque tombée, et que les seuls familles de ce petit bout de terre dans la mer qui étaient fidèles au pacte, n’ont peut être pas résisté à la purge. C’est du moins ce qu’il en sait. Et comme un vieux pacte et une amitié solide liait les Kazuya aux Tempiesta, il me demande d’aller sur place …
Alors déjà t’es gentil, je suis à l’autre bout des blues, en PLS mentale après ma défaite contre l’homme poisson …
M’enfin.
Puis je vois le verso de la lettre. Des noms. Des chiffres. Des dates. La je rigole moins, y’a mon esprit et ma conscience professionnelle qui reprennent le dessus. On nous doit pas mal de thunes, et on est pas sûr que ceux qu’on contractés ses dettes sont ni six pieds sous terres a manger les pissenlits par la racine, soit en train de prendre l’ombre dans l’une des nombreuses prisons des blues, si j’en crois les nouvelles que m’apporte ce bout de papier.
Alors il va falloir la jouer fine. User de mon statut de chasseuse pour retrouver les têtes de proue, négocier des taux d’intérêt parce que, faut pas déconner, on est pas non plus la banque du cœur, ni les amis des animaux, et encore moins des bons samaritain.
Généralement, quand on nous emprunte du fric, c’est soit pour des bizness par très légaux, soit parce qu’on est leur dernière chance, et qu’aucune banque ne veut prêter une quelconque sommes à ces nigauds. Alors nous on se fait plaisir sur les taux, sur les conditions de remboursements, les délais de carence et toutes les clauses possibles et inimaginables. On est pas des escrocs, mais profiter du malheur de plus faibles fait partie de l’ADN des criminels, non ?
La seule différence c’est que l’on ne ciblait pas que les petites gens, mais aussi les grosses entreprises de la pègre … SI on rajoute à ça la main d’œuvre que l’on mettait à disposition, et les modes d’emplois sur « comment devenir une famille la plus crainte de toutes » , autant vous dire que le chiffre montent vite. On avait fournit des tas de gars, notamment un qui s’appelait Baba … Heu non… Bambam ? Non plus … Bambino ? Oh je verrais bien sur le bordereau que l’on m’avait fournit. Les seuls que je connais, c'est les Tempiesta.
Ils devaient dans le milliard. Et comme le clan est en récession budgétaire, ils allaient devoir rembourser, ou connaître mon courroux.
Dans les deux cas, l’addition sera salée.
J’ai des souvenirs ; Des bons souvenirs. Etant plus petite, j’ai déjà foulé de mes pieds ingénues, le sol de cette ville de criminels. J’ai accompagné mon père escorté par les douze zodiaques, pour donner de quoi construire un empire aux Tempiesta ; Il me suffirait de retourner à leur Quartier générale et de demander à voir le responsable, au nom de la famille Kazuya. Facile, rapide, sans douleur –je l’espérais … Je claque des doigts, une flamme nait de mon pouce, signe de ma crispation et de mon manque de nicotine. Nous arrivons à Manshon, je peux presque sentir l’odeur de l’argent de là ou je suis. Et j’aime cette odeur presque inconnue au commun, il faut dire qu’ils n’ont surement jamais eu assez pour se rendre compte que l’encre et le papier peuvent être odorants.
Je salue le capitaine qui m’a dépouillé le salaud, je lui fais un grand sourire qu’il me rend, il sait, je sais, nous savons. Déjà, des livrées blanches, des casquettes de commandement, des tonnes de mouettes, m’accueillent et je sens que j’aurais peut être dû me renseigner avant de m’engager sur cette île de malheur. A la sortie du quai, un barrage ; Pas de pression, je suis pas recherché.
- Raisons de votre visite ? Me fait le mec à l’air patibulaire.
-Tourisme, chef, il paraît que la blanquette est à tombé par terre …
J’ai changé de couleur de cheveux, je donne pas mon vrai nom, je montre patte blanche en expliquant que les « couteaux » ont là pour assurer ma sécurité, juste « au cas ou ». Ca passe.
Bon, je suis tenace et têtue, je passe devant l’immense manoir des Tempiesta qui est devenue une caricature de la justice et de l’ordre ; Je me tape le front avec la paume de ma main. Putain, ces abrutis ont fait quoi encore ? On me regarde bizarrement, ce qui ne fait qu’ajouter à mon énervement latent, et à la clope que je fume pas. La c’est mon cerveau qui chauffe et qui est fumant …
Il ne me reste plus qu’un endroit. Un lieu de perdition tellement paumé et caché qu’il a dut échapper à ce qui me semble être une purge de Manshon. Mon paternel et les autres, du clan, s’en ficheront de mes excuses, ce qu’ils veulent, c’est du résultat. Je souffle et m’engage dans les petites ruelles aveugles de Manshon.
Mes souvenirs sont assez nets pour me conduire au « Million Berrys Baby », le dernier établissement aux affaires douteuses qui existe. J’entre en poussant la porte battante. Tout le monde me regarde, je fais baisser les yeux à une greluche qui se prend pour la reine de la soirée et me dirige vers le bar sans tarder. L’alcool est fait maison –en tout cas il l’était dans mes souvenirs, et je commande un gin, sec, sans glace ;
L’atmosphère se détend quand j’entends derrière moi : Tiens donc, ce serait pas le fessiers de Kazuya ça !
Oh non, pas lui.
Dernière édition par Kazuya Hishin le Jeu 30 Mai 2024 - 13:52, édité 1 fois