Les crocs face à la lune
Quelque part sur la troisième voie de GrandLine se trouvait une petite île à l'abri de tous les conflits de ce monde. À seulement quelques heures de navigations d'Union John cet endroit paisible pouvait s'apparenter à un petit coin de paradis sur terre. En plus de son paysage digne de figuré sur une carte postale avec sa végétation luxuriante ainsi que ses plages de sable blanc, il s'agissait là d'un endroit où il faisait bon vivre et qui prêtait à s'y reposer.
Très peu nombreux, les habitants qui la peuplaient vivaient en harmonie avec la faune et la flore qui les entouraient. Vivant des fruits de leurs labeurs, ces derniers se satisfaisaient de peu appréciant chaque petite chose de la vie à sa juste valeur. Un peuple se voulant doux et bienveillant avec ce que le monde avait à leur offrir. Ne prenant que ceux dont ils avaient besoin pour vivre.
Accueillant avec les visiteurs qui posaient le pied sur leur île tropicale, petits et grands avaient à cœur de partager toutes leurs richesses. Comme leur art qui se composait notamment de musique et de danse hawaïenne. Ou bien encore de leur cuisine dont le principal aliment était un fruit délicieux dont l'île tirait son nom.
Le Paopou, un fruit jaune en forme d'étoile à la chaire sucrée qui poussait en abondance sur des palmiers majestueux. Une légende fut accrochée à ce mets délicat. Que si deux personnes venaient à en partager un, un lien fort d'amitié se tisserait entre eux. Un lien se voulant indestructible. Une histoire bien évidemment inventé de toutes pièces par les anciens et qui se transmit de génération en génération. Mais ça, seuls les habitants de Paopou Island le savent.
- " Quelle chaleur... " Se plaignit la Déesse blanche en tirant sur le décolleté de sa longue robe bleu azur qui recouvrait presque l'entièreté de sa peau d'albâtre afin de se protéger des rayons du soleil qui pouvaient se montrer nocifs pour son épiderme. " J'aurai mieux fait de rester dans la chambre d'hôtel aujourd'hui... Je vais finir cuite comme une écrevisse si ça continu... Et si on rentrait plutôt ? "
Ces derniers mots furent prononcés à l'attention de sa fille bien-aimée que la Danse-lame avait enfin retrouvée. Des retrouvailles qui ne furent malheureusement pas à la hauteur de leur amour en raison de circonstances extérieures qui ne s'y prêtait pas à ce moment-là. Pour se rattraper, la Parissienne qui s'était montrée extrêmement dure avec son enfant avait eu la bonne idée de l'emmener en vacances. Une merveilleuse surprise que son petit rayon de lune reçu avec une joie immense.
Cela faisait maintenant deux jours que mère et fille avaient accosté sur les plages de ce petit paradis. Deux magnifiques journées durant lesquelles Chang'e n'avait cessée couver cet être si cher à son cœur. Des instants merveilleux pour son petit lapin lunaire encore sous le coup de l'émotion d'avoir enfin revu sa mère après trois longues années de séparations. Une attente interminable qui prit fin aux plaisirs de ces demoiselles qui avaient tant de choses à se raconter.
Seulement au troisième matin de leur séjour, l'ambiance avait quelque peu changé en raison de la Sœur de Lune qui ne cessait de se plaindre depuis plus d'une heure. Rien de bien alarmant en soit qui ne saurait gâcher ces vacances en famille. Surtout que l'adolescente retrouvée bien là le mauvais caractère dont pouvait faire preuve la femme qui l'avait élevée. Amusée par les bougonnements de sa mère, celle-ci alors vêtue de son côté d'une petite robe rouge aux épaules dénudée et tombant à mi-cuisse ne put se retenir plus longtemps d'en rire.
- " Maman... " Parvint à s'exprimer la jeune fille au milieu de ses rires incontrôlés qui fit plisser les yeux à sa mère qui la regardait de derrière ses lunettes de soleil faussement irrité par son attitude. " Tu exagères. Il ne fait pas si chaud que ça voyons. " Stipula Lulutsu au moment où elle chassa une petite larme de son œil avec son index tandis qu'elle reprenait son calme. " On dirait une enfant capricieuse qui n'a pas eu le droit à son goûter. "
- " Pardoooon ?! " S'exclama l'albinos avant de mettre une pichenette de ses doigts manucurés entre les deux yeux de sa fille qui couina légèrement de surprise tout en se massant le front l'air boudeur. " Dis donc jeune fille, je ne crois pas t'avoir éduqué ainsi pour te permettre de te moquer de ta mère. " La réprimanda Chang'e dont la postule sévère qu'elle essaya de se donner avec les mains sur les hanches dissimulée en réalité son hilarité. " Tu vas voir qui sera privé de goûter ! "
En réponse à cette menace, son petit rayon de lune lui tira la langue pour lui exprimer qu'elle s'en fichait totalement. En la voyant faire, la tueuse de la lune rousse poussa un long soupir de mécontentement avant de se jeter sur elle pour la punir comme il se doit. Une torture insupportable commença donc au moment où les doigts fins de l'agente gouvernementale firent leur œuvre.
Avec souplesse, ces derniers s'attaquèrent à la pauvre enfant qui ne put répliquer face aux chatouilles dont elle fut victime. Durant une petite poignée de minutes, les fous rires résonnèrent dans la rue du village où se trouvaient la mère et la fille. Devant les habitants amusaient par ce qui se déroulait sous leurs yeux, Lulutsu se débattit comme elle pouvait pour échapper aux griffes de la Déesse blanche. Quand soudain alors qu'elle faisait un pas en arrière pour s'en dépêtrer, l'adolescente percuta quelqu'un qui tomba à la renverse.
En ressentant ce qui venait de se passer, la petite chamaillerie cessa sur-le-champ et la petite lune se retourna pour faire face à la personne qu'elle avait bousculé. Au moment de baisser les yeux, cette dernière se rendit compte qu'il s'agissait d'une jeune fille. Une belle demoiselle à la chevelure blanche comme la neige identique à celle de sa mère.
- " Oh non.. " Souffla d'inquiétude Lulutsu en se précipitant pour l'aider à se remettre sur ses deux jambes. " Je suis sincèrement désolée, je ne t'avais pas vu... J'espère que tu n'as rien de cassé. "
Très peu nombreux, les habitants qui la peuplaient vivaient en harmonie avec la faune et la flore qui les entouraient. Vivant des fruits de leurs labeurs, ces derniers se satisfaisaient de peu appréciant chaque petite chose de la vie à sa juste valeur. Un peuple se voulant doux et bienveillant avec ce que le monde avait à leur offrir. Ne prenant que ceux dont ils avaient besoin pour vivre.
Accueillant avec les visiteurs qui posaient le pied sur leur île tropicale, petits et grands avaient à cœur de partager toutes leurs richesses. Comme leur art qui se composait notamment de musique et de danse hawaïenne. Ou bien encore de leur cuisine dont le principal aliment était un fruit délicieux dont l'île tirait son nom.
Le Paopou, un fruit jaune en forme d'étoile à la chaire sucrée qui poussait en abondance sur des palmiers majestueux. Une légende fut accrochée à ce mets délicat. Que si deux personnes venaient à en partager un, un lien fort d'amitié se tisserait entre eux. Un lien se voulant indestructible. Une histoire bien évidemment inventé de toutes pièces par les anciens et qui se transmit de génération en génération. Mais ça, seuls les habitants de Paopou Island le savent.
- " Quelle chaleur... " Se plaignit la Déesse blanche en tirant sur le décolleté de sa longue robe bleu azur qui recouvrait presque l'entièreté de sa peau d'albâtre afin de se protéger des rayons du soleil qui pouvaient se montrer nocifs pour son épiderme. " J'aurai mieux fait de rester dans la chambre d'hôtel aujourd'hui... Je vais finir cuite comme une écrevisse si ça continu... Et si on rentrait plutôt ? "
Ces derniers mots furent prononcés à l'attention de sa fille bien-aimée que la Danse-lame avait enfin retrouvée. Des retrouvailles qui ne furent malheureusement pas à la hauteur de leur amour en raison de circonstances extérieures qui ne s'y prêtait pas à ce moment-là. Pour se rattraper, la Parissienne qui s'était montrée extrêmement dure avec son enfant avait eu la bonne idée de l'emmener en vacances. Une merveilleuse surprise que son petit rayon de lune reçu avec une joie immense.
Cela faisait maintenant deux jours que mère et fille avaient accosté sur les plages de ce petit paradis. Deux magnifiques journées durant lesquelles Chang'e n'avait cessée couver cet être si cher à son cœur. Des instants merveilleux pour son petit lapin lunaire encore sous le coup de l'émotion d'avoir enfin revu sa mère après trois longues années de séparations. Une attente interminable qui prit fin aux plaisirs de ces demoiselles qui avaient tant de choses à se raconter.
Seulement au troisième matin de leur séjour, l'ambiance avait quelque peu changé en raison de la Sœur de Lune qui ne cessait de se plaindre depuis plus d'une heure. Rien de bien alarmant en soit qui ne saurait gâcher ces vacances en famille. Surtout que l'adolescente retrouvée bien là le mauvais caractère dont pouvait faire preuve la femme qui l'avait élevée. Amusée par les bougonnements de sa mère, celle-ci alors vêtue de son côté d'une petite robe rouge aux épaules dénudée et tombant à mi-cuisse ne put se retenir plus longtemps d'en rire.
- " Maman... " Parvint à s'exprimer la jeune fille au milieu de ses rires incontrôlés qui fit plisser les yeux à sa mère qui la regardait de derrière ses lunettes de soleil faussement irrité par son attitude. " Tu exagères. Il ne fait pas si chaud que ça voyons. " Stipula Lulutsu au moment où elle chassa une petite larme de son œil avec son index tandis qu'elle reprenait son calme. " On dirait une enfant capricieuse qui n'a pas eu le droit à son goûter. "
- " Pardoooon ?! " S'exclama l'albinos avant de mettre une pichenette de ses doigts manucurés entre les deux yeux de sa fille qui couina légèrement de surprise tout en se massant le front l'air boudeur. " Dis donc jeune fille, je ne crois pas t'avoir éduqué ainsi pour te permettre de te moquer de ta mère. " La réprimanda Chang'e dont la postule sévère qu'elle essaya de se donner avec les mains sur les hanches dissimulée en réalité son hilarité. " Tu vas voir qui sera privé de goûter ! "
En réponse à cette menace, son petit rayon de lune lui tira la langue pour lui exprimer qu'elle s'en fichait totalement. En la voyant faire, la tueuse de la lune rousse poussa un long soupir de mécontentement avant de se jeter sur elle pour la punir comme il se doit. Une torture insupportable commença donc au moment où les doigts fins de l'agente gouvernementale firent leur œuvre.
Avec souplesse, ces derniers s'attaquèrent à la pauvre enfant qui ne put répliquer face aux chatouilles dont elle fut victime. Durant une petite poignée de minutes, les fous rires résonnèrent dans la rue du village où se trouvaient la mère et la fille. Devant les habitants amusaient par ce qui se déroulait sous leurs yeux, Lulutsu se débattit comme elle pouvait pour échapper aux griffes de la Déesse blanche. Quand soudain alors qu'elle faisait un pas en arrière pour s'en dépêtrer, l'adolescente percuta quelqu'un qui tomba à la renverse.
En ressentant ce qui venait de se passer, la petite chamaillerie cessa sur-le-champ et la petite lune se retourna pour faire face à la personne qu'elle avait bousculé. Au moment de baisser les yeux, cette dernière se rendit compte qu'il s'agissait d'une jeune fille. Une belle demoiselle à la chevelure blanche comme la neige identique à celle de sa mère.
- " Oh non.. " Souffla d'inquiétude Lulutsu en se précipitant pour l'aider à se remettre sur ses deux jambes. " Je suis sincèrement désolée, je ne t'avais pas vu... J'espère que tu n'as rien de cassé. "