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Récupération de la Dublina pour Nakumura. Partie 1

Heliamphora
Les femmes qui suivent de trop près la mode courent un grand danger. Celui de perdre leur nature profonde, leur style, leur élégance naturelle.
"Tout le monde est là ? Parfait. Alors, comme il nous a déjà été dit, on a trouvé l’emplacement de Dublina, vous savez, cette statuette que les long-bras chérissent tant ? Bon, elle va être vendue sous peu sur une petite île reculée. C’est un marché noir clandestin qui aime voyager pour minimiser le risque de se faire attraper. Un de nos informateurs surveillait l’organisation depuis un moment, mais je m’égare," termina la responsable de la révolution.

Elle fit une pause pour s'assurer que tout le monde suivait, puis reprit en pointant l’une des cartes sur la table :

"Voici comment nous allons procéder. Nous avons sélectionné trois d’entre vous pour cette mission. Calypso, la spécialiste des arts, aura la charge de l'authentification de la statuette. Hayase, tu seras l'une des stratèges avec Heliamphora pour essayer d’acheter la statuette. Calypso pourra vous épauler aussi. Il sera crucial de veiller à ce que nous ne dépassions pas le budget alloué." annonça-t-elle en observant les trois femmes.

Elle pointa finalement Jiro, le Fashion Men, qui arborait une apparence des plus excentriques. Jiro était connu dans la Révolution pour son sens aigu de la mode et son flair excentrique. Il ne laissait jamais passer une occasion de se démarquer avec ses tenues extravagantes.

"Voici Jiro, le responsable de vos habits. Pour la vente aux enchères clandestine, il a choisi une apparence qui allie luxe, audace et une pointe d'originalité, assurant qu'il attirera les regards tout en restant dans le thème de la soirée masquée."

L’Okama à l’apparence colorée et élancée sourit aux demoiselles avant que sa voix de baryton ne s’exprime.

"Ne vous inquiétez pas, les filles, vous aurez des tenues à la hauteur de vos personnes !"

"Ce n’est pas le moment, Jiro." marmonna la responsable, les mains sur les hanches. "Alors le plan est simple. Vous arriverez sur l’île séparément pour éviter d’attirer l’attention. Calypso, tu te déguiseras en riche collectionneuse d’art. Hayase, tu te feras passer pour une noble excentrique. Helia, tu prendras l’apparence d’une garde du corps et tu protégeras Hayase."

"Ne t’inquiète pas, ma mignonne plante, j’ai la tenue parfaite pour toi et la soirée ! Tu ne seras pas mise de côté !" s’enthousiasma l’homme en gesticulant un peu.

"Jiro !" s’exclama la cheffe d’équipe. "Bon, ensuite la stratégie pendant l'enchère sera," elle leva sa main avec un doigt, "Entrée discrète : vous arrivez séparément et agissez comme si vous ne vous connaissiez pas." Elle leva un deuxième doigt. "Communication codée : utilisez des signaux discrets pour communiquer sans éveiller de soupçons." Et un troisième doigt. "Évaluation des concurrents : identifiez les autres enchérisseurs, notamment ce Lord Alistair dont nous avons entendu parler. Anticipez ses mouvements. Parce que oui, vous allez avoir des concurrents, mais mon informateur m’a dit que cet homme traquait la statuette depuis un moment. Alors clairement, il sera celui qui vous donnera le plus de problèmes... Est-ce que tout le monde a compris ?"

"Bien sûr qu’elles ont compris ! Ce sont des femmes intelligentes ! Allez, venez avec moi prendre vos valises pour le voyage." annonça Jiro, invitant le trio à le suivre. "Vous partez ce soir même. Le voyage pour l’île est long, alors si vous voulez arriver à temps, il faut agir vite."

Il les guida jusqu’à une table où trois grosses valises de couleurs différentes attendaient. À côté de ces grosses valises se trouvaient des sacs de taille plus petite.

"Dans les autres sacs se trouve le matériel nécessaire pour vos soins personnels et surtout des paquets d’argent camouflés dans le fond. Comme dans le fond de vos grosses valises, cachés dans les parois. Dans tous les cas, vous êtes bien équipées." termina l’Okama, clairement fier de lui.

Puis, une fois tout le nécessaire en main, elles furent guidées vers l’extérieur où un petit bateau de voyage rapide les attendait.


Dernière édition par Heliamphora le Ven 2 Aoû 2024 - 12:25, édité 1 fois
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En voilà un plan qui promettait. Pour ma part, le rôle qui me fut attribué me convint à la perfection, n'ayant pas à m'éloigner trop loin de mon personnage. On m'avait alors fourni une superbe robe écarlate, sertie de pierres réfléchissant la lumière, ainsi que d'une paire de lunettes de soleil et un éventail qui me donnaient une allure beaucoup trop snob en comparaison avec ma vraie personnalité. Mais ainsi soit-il, il fallait suivre le plan, et c'est ainsi que j'arrivai la première à la soirée, un sac à main pendant à mon bras, contenant de l'argent, mais également tout ce dont je pourrai avoir besoin dans un double fond en cas de dérapage de la mission. La première étape était simple, se fondre dans la masse, analyser les œuvres d'art et retrouver la statuette tant convoitées. C'est ainsi qu'après avoir siroté un cocktail léger, je déambulais dans les allées, prenant note de tout ce qui passait sous mes yeux d'experte.

Puis, au loin, dans ma vision périphérique, je sentis comme un électrochoc. Je tournai la tête, et je n'avais pas rêvé. Ces couleurs, cette composition, cette technique. Ca ne faisait aucun doute, un de mes tableaux était ce soir aux enchères. Bien évidemment, en tant qu'artiste qui peut vivre de sa passion, j'étais habituée à me séparer de mes œuvres, les confiant aveuglément au client qui en avait ordonné la réalisation. Mais revoir une de mes créations après autant de temps passé, cela me réchauffa le cœur, tout en le brisant un peu par la même occasion. Pourquoi s'en débarrasser, mon art n'était il bon qu'à prendre de la valeur et à passer de mains en mains ?

"- Est-ce que je peux vous aider mademoiselle ?" m'interpela un homme, plus grand que moi, au costume impeccable et sans un seul pli.

"- Oh euh, ça ira merci, c'est juste que... Je suis une grande admiratrice et je ne m'attendais pas à voir une de ses œuvres ici !" bafouillai je sous le coup de la surprise.

"- Je ne peux que comprendre votre sentiment, j'apprécie moi-même les travaux de Madame Blossom. Malheureusement cela fait plusieurs années que je ne parviens plus à dénicher de nouvelles production, à mon plus grand damne..." se lamenta l'homme. "Vous semblez avoir un certain bagage artistique, puis-je vous demander votre nom ?" continua-t-il.

"- Naturellement, je m'appelle Cal-" m'interrompis je en plein vol. "- Camellia. Mademoiselle Camellia, collectionneuse d'art depuis que j'ai l'âge d'enchérir. Et vous ?" me repris je.

"- William, assistant de Lord Alistair, d'ailleurs si vous voulez bien m'excuser, je ferai mieux d'aller le rejoindre. Passez une bonne soirée Milady." me déclara-t-il avant de se dérober.

Alistair, en voilà une personne intéressante à rencontrer. Je ne m'attardai pas plus que ça sur mon tableau, ne voulant ressasser les souvenirs. J'avais une statuette à trouver. Après encore quelques minutes de recherche, un amassement s'était formé dans un coin de la galerie. Aucun doute, si statuette il devait y avoir alors c'est ici qu'elle se trouvait. Me faufilant petit à petit, je zoomais avec mes prothèses bioniques pour analyser dans les moindres détails la relique. L'alliage d'or présentait des aspérités, quelques égratignures et griffures, aucun doute, il s'agissait de la vraie statue.

Je m'éloignais alors paisiblement, prochaine étape : retrouver Hayase et Heliam, et leur faire comprendre que la relique était ici. Deux coups d'éventails, le signal était positif, trois coups et il était négatif.

Récupération de la Dublina

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Récupération de la Dublina pour Nakumura
Voilà un plan qui s'annonçait totalement burlesque pour ne pas dire totalement absurde. Au contraire de ses amies, la Cocoyashoise n'était pas du tout ravie du rôle que l'on souhaitait lui donner. Jouer les femmes sortant du lot de par son excentricité. Un rôle que l'ex-agente du Cipher Pol avait déjà par le passé interprétée pour une mission d'infiltration quelque peu similaire. À la différence qu'à l'époque Hayase avait à cœur d'incarner ce genre de personnage. Ce qui était malheureusement plus le cas aujourd'hui.

Aujourd'hui la délicieuse petite minette qu'avait pu être la cyborg n'était plus de ce monde. Depuis ce triste épisode de sa vie qui la changea à jamais, la demoiselle n'avait jamais remis de tenue chic dont elle raffolé tant quand elle n'était encore qu'une humaine. Se faire belle en se pomponnant, en revêtant de somptueux vêtements qui mettaient son joli corps en valeur. Toutes ces choses furent le quotidien de la révolutionnaire qui pouvait passer des heures devant son miroir à s'apprêter à cette époque pas si lointaine.

Seulement maintenant il en était tout autre. Dorénavant, la jolie brune ne passait plus autant de temps à se préparer le matin. Plus de vernis à ongles sur ses mains en acier. Plus de longues minutes à coiffer cette ancienne chevelure châtaine qui tombait jusqu'à ses chevilles. Au revoir belles parures. Adieu bikini sur la plage. Tout cela était terminé pour la Dame de fer qui ressemblait plus à un tas de ferraille auquel elle essaya de donner un peu de gaieté en appliquant le strict minimum à ce visage encore fait de chair et de sang.

Totalement l'opposé de ce qu'elle avait été avant de devenir cette arme, la poupée de fer ne se sentait pas vraiment pas à l'aise d'exécuter cette fonction. Ce fut même un choc quand elle découvrit le contenu de sa valise. La tenue s'y trouvant fut à l'antipode de ce que la demoiselle espérait. Cette dernière qui consistait en une magnifique robe noire parée de bijoux clinquants accompagné de sandales ouvertes à hauts talons avec des fines lanières qui remontait le long de ses mollets.

Un ensemble qui jadis aurait était accueillit avec des petits cris de joie à leur simple vue. Mais qui à cet instant ne fit que pousser un profond soupir de déception à la jeune femme qui ressentait l'envie de se terrer dans un trou pour ne plus jamais en sortir. Surtout quand elle remarqua que la robe bien que couvrant une grande partie de ses jambes ne recouvrait quasiment rien de son buste hormis sa poitrine.

- " Je me sens parfaitement ridicule... " Soupira Hayse d'une voix inaudible à destination de son amie Phora tandis qu'elle prenait une coupe de champagne qu'un serveur lui apporta sur un plateau. " Pourquoi ce n'est pas moi qui tiens le rôle de garde du corps ? " S'en plaignit-telle trouvant que ce rôle lui aurait été à merveille au vu de sa situation. " Ça aurait été bien plus logique que ce soit toi qui joues les divas. Toi au moins tu aurais été parfaite pour cette robe. Quel gâchis sérieux... "

Oui, la Cocoyashoise était bougonne de se sentir ainsi humiliée de la sorte. Ou plus exactement, cette colère qu'elle laissait paraître à la femme végétale cachait en réalité une souffrance que Hayase ne voulait pas qu'on remarque. La douleur intense à l'intérieur d'elle qui criait d'injustice du terrible destin qu'elle devait endurer d'avoir ce corps cybernétique.

- " Magnifique n'est-il pas ? " Se fit soudain entendre une voix juste à côté d'elle alors que la brune se tenait devant une oeuvre qui la laissait de marbre. " Ces traits si fins, ces courbes raffinées... " Souffla un homme avec une telle fascination que la demoiselle crue un instant que celui-ci se moquait ouvertement d'elle à cause de ce que laissait paraître sa robe.

Cependant, alors qu'elle s'apprêtait à le remettre à sa place, la poupée mécanique se ravisa en réalisant qu'il parlait de la sculpture même qu'observait quelques secondes auparavant la révolutionnaire. Laissant un nouveau soupir de lassitude la traverser, cette dernière regarda cet homme guindé discutant avec un couple d'amis avant de reporter son attention sur la statue disgracieuse d'une femme à laquelle on avait donné une expression indescriptible au vu du résultat final qui donna l'impression d'avoir été bâclé par un enfant capricieux.

- " Elle est immonde... " Souffla-t-elle sans le vouloir d'entre ses lèvres pulpeuses attirant par la même occasion les regards de ces individus qui la forcèrent à trouver quelque chose de plus constructif à dire pour se dépêtrer de ce bourbier. " C'est une pure horreur... " Ajouta-t-elle tout en faisant tourner son verre entre ses doigts avant de le porter à sa bouche pour une boire une gorgée. " Mais n'est-ce pas derrière la laideur que se cachent parfois les plus belles histoires ? Les traits de son visage déformé me font penser à une pauvre femme torturée se battant chaque jour pour survivre dans ce monde. C'est si beau et pittoresque à la fois. "

- " Euh... " S'exprima maladroitement le bourgeois qui en resta bouche bée face à une telle interprétation tandis que ses amis chuchotèrent dans son dos en analysant ce qu'elle venait de dire. " Vous... Oui. " Déglutis ce dernier en se hasardant à regarder la tenue de Hayase qui fit mine de ne pas en prendre ombrage. " Vous avez tout à fait raison en effet. Cette représentation m'inspire également une déchirante souffrance qui ne laisse pas insensible. " Confirma-t-il tout en levant sa coupe de champagne en son honneur. " Je suis admiratif. Vous semblez parfaitement vous y connaître...   Madame ? "

- " Lady Dubal Sonia " Lui répondit Hayase en inclinant la tête pour le saluer en retour avant de reprendre une gorgée de cette boisson alcoolisée. " Comme tout le monde ici je m'intéresse à l'art. Sinon pour quelle raison serions-nous tous réunis en ce lieu ? Si vous voulez bien m'excuser. "

Sans rien ajouter d'autres, la poupée de fer fit un signe à sa garde du corps de la suivre tandis qu'elle laissait derrière elle un homme pantois par ce pique bien placé qu'il accepta volontiers ensuite avec respect en levant une fois de plus son verre en son nom alors qu'elles s'éloignaient au milieu de la foule.
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Heliamphora
Les femmes qui suivent de trop près la mode courent un grand danger. Celui de perdre leur nature profonde, leur style, leur élégance naturelle.
Son corps est enveloppé dans un ensemble chic trois pièces aux couleurs soigneusement choisies pour compléter sa peau verte et sa crinière rousse. Le costume était composé d'un veston pourpre ajusté, d'un pantalon pourpre impeccablement taillé et d'une chemise blanche dont le col était ouvert juste assez pour laisser entrevoir une chaîne en argent discrète. Le veston pourpre, parfaitement ajusté, mettait en valeur sa silhouette athlétique. Des boutons en argent ornaient le devant, ajoutant une touche de raffinement à l'ensemble. Le pantalon assorti était bien taillé, épousant ses formes, accentuant sa prestance tout en lui offrant la liberté de mouvement nécessaire pour réagir. Sous le veston, la chemise claire aux manches longues, avec des manchettes ajustées, contrastait élégamment avec le reste de la tenue. Celle-ci était fabriquée dans un tissu fin et légèrement brillant, ajoutant une touche de luxe discret. Phora portait un chignon tressé, une coiffure qui alliait sophistication et utilité, parfaite pour une garde du corps. Quelques mèches fines encadraient son visage, adoucissant ses traits et ajoutant une touche de féminité sans compromettre la fonctionnalité de la coiffure. Si Hayase ne se sentait pas à sa place, la verte avait l’impression de suffoquer dans son costume. Tant de peau était recouverte…

Heliam observa silencieusement les environs de la salle de réception, ses yeux curieux scrutant les silhouettes des nobles présents. Bien que tout ceci lui semblait tellement superflu, l'expérience nouvelle était intéressante pour elle. Sa posture était droite, son regard vigilant, prête à intervenir à tout moment pour protéger Hayase, même si elle savait que cette dernière pouvait très bien le faire seule… Mais c’était tout de même son rôle et elle devait le tenir jusqu’à la fin. Elle se tourna vers Haya, laissant ses yeux glisser sur son corps exposé en réajustant son veston pourpre. Ses mouvements étaient fluides et calculés, témoignant de son entraînement et de son expérience en tant que protectrice.

"Tu es magnifique, cette robe te va clairement mieux qu'à moi. Ce n'est pas ma couleur et clairement, je n'ai pas la silhouette pour ce genre de tenue. J'ai trop de hanches et de poitrine pour ce modèle," dit la verte d'un ton qui se voulait rassurant, son regard sincère et réconfortant envers son amie qui avait l’air de vivre le calvaire. "Cependant ces masques ne sont pas le plus agréable." Marmonna-t-elle en réajustant le demi-masque vénitien au même ton que son habit sur son visage.

Après une altercation entre Hayase et un noble ignorant, la fausse garde du corps suivit son employeur vers une autre portion de la salle. Là, elle croisa Calypso, qui lui confirma avec deux coups d'éventail et une discrète indication de la direction que la statuette était bien présente. Helia lui offrit un sourire discret, la remerciant de ce partage. Après un dernier tour de salle, elles finirent enfin par croiser le fameux Alistair. Lord Alistair était une figure à la fois imposante et excentrique. Il portait un costume taillé sur mesure dans un tissu richement orné de motifs dorés et pourpres, reflétant à la fois sa richesse et son goût pour l'ostentation. Une cape de velours pourpre reposait sur ses épaules, bordée de fourrure blanche. Ses cheveux, d'un blond cendré, étaient coiffés en arrière avec une précision maniaque, et son visage portait une moustache soigneusement entretenue, assortie d'un monocle en or qui scintillait à chaque mouvement de sa tête. À ses côtés se tenait son assistant, un homme plus jeune, vêtu de manière plus sobre mais élégante. Il portait un costume noir classique, agrémenté d'une cravate rouge et de boutons de manchette en argent. Ses cheveux blonds étaient coupés court, et son expression était celle d'une vigilance constante.

"Regardez-moi cette foule, William. Tant de visages insignifiants, tous ici pour prétendre comprendre l'art. Mais nous savons pourquoi nous sommes réellement ici, n'est-ce pas ?" déclara Alistair.

"Oui, Lord Alistair. La Dublina. Elle est ici, j'en suis sûr. Je l'ai moi-même confirmée."

"Excellent. Cette statuette a une valeur inestimable pour ma collection. Plus encore, elle renferme des secrets que ces imbéciles ne peuvent même pas imaginer. Nous devons l'acquérir à tout prix," renchérit l’homme avec arrogance.

"Je suis sûr que personne ne sera à la hauteur de votre fortune. De toute façon, il y a des œuvres bien plus connues que la statuette."

"Effectivement, et ceci était le but de ma manœuvre quand j’ai offert certaines œuvres... Ma fortune est vaste, alors je doute que quelqu’un nous offre une quelconque résistance. Je ne reculerai devant rien pour obtenir la Dublina. Préparez-vous à surenchérir autant que nécessaire."

"Comme vous le souhaitez, Lord Alistair. Je m'assurerai que tout se déroule selon votre volonté."

"Parfait. Souvenez-vous, William, cette statuette n'est pas seulement un objet d'art. Elle est la clé d'un pouvoir que peu comprennent. Et ce pouvoir, je le veux entre mes mains."

Le regard d'Alistair se durcit alors qu'il observait la salle, ses yeux perçants balayant les invités. Il allait être une épine dans le pied du trio. Helia tourna un regard entendu vers Hayase avant qu’une voix masculine n’annonce le début des enchères, invitant les participants à prendre place dans la salle sélectionnée pour ceci. À l’entrée, ils se virent offrir tous une pancarte de vote. Ainsi, les femmes s’installèrent, attendant patiemment que tout le monde prenne place et que les enchères commencent.
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Voilà que les enchères allaient pouvoir débuter. Tous les pas se dirigeaient désormais dans la même direction, là où les chaises étaient alignées et toutes tournées vers une grande scène, éclairée d'une multitude de spots lumineux et colorés. Je m'assis trois rangées devant mes alliées, quelque peu en diagonales, jouant la comédie autant que possible pour ignorer leur regard. Lord Alistair quant à lui, s'installa juste devant moi, une aubaine. Pendant de longues minutes, des articles aussi chers qu'inintéressants se succédèrent, trouvant tout de même leur public à en juger par le nombre de pancartes se soulevant. Puis, arriva mon tableau. Je ne saurai dire si c'était par attachement pour ce dernier ou par pur égo, mais je ne pus me retenir de gonfler quelque peu les enchères, laissant évidemment le mot final à un autre passionné d'art à n'en pas douter. Positionné devant moi, je réalisai que l'homme était l'assistant d"Alistair avec lequel je m'étais entretenue un peu plus tôt. Si son maître était une crapule sans remord, ce dernier semblait sincère dans ses mots lorsque nous avions parlé d'art, alors je ne m'inquiétai pas davantage quant à l'avenir de mon tableau.

Le rythme effréné reprit aussitôt, les objets s'enchainèrent et je levais mécaniquement ma pancarte de temps à autre, pour ne pas paraître trop suspecte. Soudain, le nouvel article captiva mon attention.

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"- Contemplez désormais mesdames et messieurs, ce qui a survécu d'un terrible incendie. Voici devant vous les bras d'un prototype d'automate, essentiellement taillé dans le plus beau bois de hêtre d'East Blue. Ces derniers possèdent une finition aux détails raffinés et sont ornés de motifs fleuris et distingués. Un superbe objet de décoration, pour toute personne aimant les bras ahah !" plaisanta le commissaire priseur. "Mais n'espérez pas compléter le modèle, le reste est perdu à jamais, il s'agit de pièces uniques qui n'ont aucune copie et qui n'ont plus de raison d'être, trouverons nous une âme charitable et fortunée pour leur offrir une jolie retraite ? Je vous déconseille de les entreposer au dessus de votre cheminée ahah !" continuait l'homme en faisant de son mieux pour intriguer et divertir son audience.

Visiblement, peu de personnes semblaient intéressées par les objets jumeaux, mais pour une raison que je ne saurai expliquer, je me sentais obnubilée par ces derniers, peut être à cause de l'éveil de mon nouveau pouvoir. Ainsi, je levai, sans réellement pouvoir me contrôler, ma pancarte à tour de rôle, et emportant l'objet pour un demi million de Berries. J'avais conscience que nous n'étions pas là pour ça, mais ce fut plus fort que moi. Puis me traversa l'esprit le fait que je n'avais pas d'argent. Pas un rond, fauchée. Rien de ce que j'avais pu accomplir ne m'avait enrichie, me dévouant quasi exclusivement à l'Armée Révolutionnaire, qui me récompensait plutôt en confort de vie ou en biens matériels plutôt qu'en simples Berries. J'étais certaine que l'une de mes deux amies accepteraient de me dépanner pour cette fois, avec un peu de chance... Sinon il allait falloir me remettre à la peinture pour de bon !

Récupération de la Dublina

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Récupération de la Dublina pour Nakumura
Ce qu'on pouvait dire de ces enchères, c'était que ces dernières manquaient totalement d'attrait pour la cyborg qui ne voyait en cela qu'un attrape-nigaud. Une simple occasion pour les supers riches de balancer leur argents par les fenêtres en achetant de vulgaires bibelots à des prix exorbitants. Une attitude presque puérile qui lui échappait totalement. À ses yeux, ces soi-disant œuvres d'art ne valaient pas un quart du prix auquel ils se voyaient acquérir.

Même la somme qui fut annoncée pour l'obtention du sublime tableau de son amie lui fit hausser un sourcil d'incompréhension. Certes sa peinture ne manquait pas de charme et en cela la jeune femme ne pouvait le nier. Mais de là à y dépenser pas loin d'un million de berries la dépassé. Et que dire des bras articulés en bois que la petite artiste avait acheté ? Cette attirance soudaine surprit la demoiselle qui regardait au loin sa camarade qui en semblait ravie.

- " Mais qu'est-ce qu'elle fabrique... " Ne parvint-elle pas à se retenir d'exprimer avec étonnement tandis qu'un nouveau lot était présenté aux acheteurs. Une horrible statue qui n'était autre que celle sur laquelle la poupée de fer avait donné son avis plus tôt dans la soirée. " Vivement que cela se termine... " Soupira d'ennui la Cocoyashoise alors que les premières offres s'envoler pour obtenir l'immondice. " J'en ai plus qu'assez... "

Un petit rire étouffé accompagna les complaintes de la révolutionnaire. Un gloussement qui n'était pas de son fait ni même de sa garde du corps situé à sa droite. Non, ce dernier venait d'une parfaite inconnue assiste juste à sa gauche avec les jambes croisées. La réaction de cette personne la déconcerta quelque peu. Surtout que la Dame de fer avait essayé de se montrer la plus discrète possible.

Fronçant légèrement les sourcils derrière son masque, Hayase l'observa en gardant les lèvres closes. Cette dernière était vêtue d'une somptueuse robe blanche qui épousait à merveille ses courbes et qui laissait l'une de ses épaules dénudée sur laquelle retombait une chevelure argentée aux reflets d'ébènes coiffée en une seule grande natte. Des cheveux sur lesquelles étaient accroché des petites perles nacrés reliés les unes aux autres par une chaînette.

Chaîne que l'on retrouvé également autour de son délicat cou en un autre bijou en or blanc avec en son centre un petit rubis brillant avec éclat. Un pendentif qui descendait jusqu'au sillon de sa poitrine voluptueuse visible par un décolleté en V.

De ses doigts fins parés de bague et aux ongles parfaitement taillés recouverts d'un noir qui s'accorda avec le masque au bec de corbeau qui dissimulait ses yeux, la belle étrangère essayait de contenir son rire en les portant sur le bord de ses lèvres. Des lèvres charnues que la cyborg se surprit elle-même à admirer avec beaucoup plus d'intérêt que cette vente aux enchères.

Soudain, cette mystérieuse personnes sentant le regard de l'ex-agente posa ses yeux sur elle à son tour. Dans le plus grands silences les deux demoiselles s'observèrent. Puis à l'instant même où le commissaire-priseur frappa de son marteau en bois pour annoncer l'acquéreur de la statue, un fin sourire vint éclairer le visage de l'inconnue.

Un sourire devant lequel la poupée de fer subjuguée entrouvrit les lèvres. Restant bouche bée, devant cette apparition presque angélique, Hayase bafouilla au moment de lui rendre ses salutations.

- " Veuillez m'excuser si j'ai pu vous froisser en vous faisant croire par mégarde que je me moquais de vous. " Souffla d'une voix mélodieuse la femme aux masques de corbeau en accentuant ses paroles d'un sourire encore plus prononcé qui fit fondre la cyborg dont le cœur battait étrangement fort depuis une poignée de secondes. " Vos propos m'ont beaucoup fait rire. " Avoua-t-elle tout en remettant une petite mèche rebelle derrière son oreille à l'aide de ses doigts.

Un geste que la Cocoyashoise suivit avec grande attention avant de sentir ses joues légèrement s'empourprer en raison de la chaleur qui se propagea dans son corps.

- " À vrai dire je partage totalement votre avis... " Déclara cette déesse aux yeux de la petite brune qui avala chacune de ses paroles. " Cette soirée est des plus ennuyeuses et je regrette presque d'être venue... Enfin... " S'interrompit-elle avant d'afficher un sourire s'apparentant à une proposition cachée. " Au moins il y a le bal après. "

À ces mots, la jolie brune se laissa aller à rêver de danser avec cette sublime créature dont elle ignorait tout jusqu'à son nom. Un instant fugace durant lequel l'ancienne Cipher Pol s'imagina partager un moment de légèreté avec elle. Une pensée que Hayase s'évertua à chasser le plus vite possible en secouant doucement la tête.

Seulement peu importe ses efforts pour les chasser, la Dame de fer n'y parvenait pas. Sans en comprendre cette raison si soudaine, la demoiselle ne pouvait détacher ses yeux étoilés de cette femme plus âgée de quelques années et qui ne cessait de lui sourire. A tel point qu'au moment où l'officier priseur annonça le prochain lot qui attisa toutes les convoitises elle ne s'en aperçu même pas.

Perdu dans le vert profond de ses yeux, la révolutionnaire complètement perturbée ne réalisa même pas que cette œuvre d'art qui voyait déjà son prix s'envoler était la raison de leurs présences à elle et ses amies.
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Les femmes qui suivent de trop près la mode courent un grand danger. Celui de perdre leur nature profonde, leur style, leur élégance naturelle.
La fameuse statuette Dublina fit enfin son apparition sur scène tandis que l'objet précédent était emmené vers l'arrière. La pièce était mise en valeur par un éclairage soigneusement ajusté, qui accentuait les détails finement sculptés. La statuette, d'environ cinquante centimètres de hauteur, représentait une femme aux formes gracieuses et délicates, taillée dans un bois sombre aux reflets pourpres. Sa posture, légèrement inclinée vers l'avant, semblait inviter à la contemplation. La finesse des traits de son visage, malgré leur petite taille, révélait une expression de mélancolie douce. Ses cheveux, minutieusement travaillés, descendaient en cascades sur ses épaules, tandis que ses bras délicatement sculptés se croisaient devant sa poitrine. Des motifs floraux ornaient sa robe longue, ajoutant une touche de raffinement supplémentaire à cette œuvre déjà exceptionnelle. La distinction de ses long-bras trahissait immédiatement son appartenance au peuple en question.

Helia, hypnotisée par la couleur sombre et la beauté de la statuette, ne réalisa pas immédiatement que sa compagne était envoutée par une autre beauté sombre assise non loin d'elles. Debout à côté de la poupée de fer, Phora réajusta nerveusement son veston, ses yeux verts fixés sur la forme féminine reposant maintenant sur une table haute. Remarquant l'absence de réaction de Hayase, totalement absorbée par l'étrangère à la chevelure ébène, Helia décida de reprendre le contrôle. Elle attrapa discrètement la palette numérotée de sa compagne et se prépara à entrer dans la bataille pour obtenir la statuette. Le commissaire-priseur, d'une voix enthousiaste, lança les enchères :

"Mesdames et messieurs, nous avons ici une pièce unique et inestimable : la statuette Dublina. Nous commençons les enchères à un million de Berries. Qui dit mieux ?"

Helia leva immédiatement la palette, son cœur battant à tout rompre.

"Un million deux cent mille," déclara-t-elle d'une voix ferme.

Lord Alistair, assis à quelques rangées devant, ne tarda pas à surenchérir.

"trois million," dit-il avec une assurance calculée, un sourire narquois aux lèvres.

Helia serra les dents et leva à nouveau la palette.

"Quatre million."

Les enchères s'intensifièrent rapidement, chaque nouvelle offre étant suivie d'une surenchère presque immédiate de la part de l'un ou l'autre. Lord Alistair, bien décidé à ne pas laisser passer cette pièce, continuait d'augmenter les mises sans hésitation.

"Six millions," lança-t-il, ses yeux brillants d'une résolution féroce.

"Six millions, sept cent mille" répondit Helia, son regard fixé sur la statuette comme si elle était la clé de leur mission, en fait elle l’était.

Le commissaire-priseur, visiblement ravi de cette rivalité, encouragea les participants à continuer.

"Nous sommes à Six millions, sept cent mille de Berries. Qui dit mieux ?"

Lord Alistair, frustré mais résolu, leva à nouveau sa palette.

"Neuf millions cinq cent mille."

Helia, sentant l'urgence de la situation, n'hésita pas une seconde.

"Quinze million sept cent mille berrie," dit-elle d'une voix forte, espérant que cela serait suffisant pour dissuader son adversaire, autant plus qu’elle venait de dépasser leur limite de budget en faisant ceci.

Un silence tendu s'installa dans la salle, tous les regards rivés sur Lord Alistair. Après quelques secondes d'hésitation, il se tourna vers son assistant, échangeant un regard lourd de signification. Finalement, Alistair se résigna, abaissant lentement sa palette.

"Quinze millions sept cent mille, une fois... deux fois... adjugé !" déclara le commissaire-priseur en frappant son marteau sur le pupitre.

Helia poussa un soupir de soulagement, le cœur encore battant de l'excitation de la bataille d'enchères. Elle tourna un regard entendu vers Hayase, qui semblait revenir à la réalité, alors que la statuette Dublina était soigneusement retirée de la scène et emmenée vers l'arrière pour être remise à son nouveau propriétaire.

Après une longue et éprouvante session d'enchères, la salle de vente se calma enfin, laissant place à une atmosphère de murmures et de soulagés. Les nouveaux propriétaires, dont Helia, étaient invités à se rendre au comptoir de récupération pour prendre possession de leurs lots. Lorsque Calypso se présenta au comptoir pour récupérer ses prothèses, Helia s’interposa poliment. D’un geste assuré, elle déposa une liasse de Berries sur le comptoir et se tourna vers Calypso avec un sourire significatif.

"Tenez, prenez ceci. Je vais m'occuper du prix pour la demoiselle ici présente. Un cadeau de ma part, je suis sûre que vous saurez vous faire remercier ce soir autour d'un dîner..." dit Helia, avec un regard entendu et complice.

Calypso, d’abord surprise, accepta le geste avec un sourire satisfait. Helia se détourna et rejoignit Hayase, qui semblait être en pleine discussion avec Lord Alistair. Ce dernier, visiblement irrité, exprimait son mécontentement avec une condescendance manifeste. L'échange, loin d’être amical, était teinté de sarcasme et d'arrogance. Lord Alistair, dans un ton mielleux mais mordant, se tourna vers Hayase.

"Ah, mademoiselle, je dois dire que votre présence ici est tout à fait... surprenante. Vous voyez, je ne suis pas vraiment au courant des récentes ascensions dans la noblesse, mais votre nom ne me dit absolument rien. Peut-être n'êtes-vous qu'une de ces nouvelles figures éphémères, si vous voyez ce que je veux dire." Il marqua une pause, examinant Hayase de haut en bas avec un sourire méprisant. "Et cette œuvre que vous avez acquis, la statuette Dublina… Vous n'avez pas l'air d'avoir la prestance requise pour posséder un tel chef-d'œuvre. Il y a une certaine dignité et un savoir-vivre associés à de telles pièces, et il me semble que cela dépasse le cadre de votre... style." Lord Alistair poursuivit, son regard se faisant encore plus perçant. "Je trouve qu'il y a quelque chose d'ironiquement comique dans le fait de voir quelqu'un comme vous, dont la popularité et le statut sont à peine visibles, se targuer d'acquérir une œuvre aussi précieuse. Après tout, les pièces de ce calibre ne sont-elles pas réservées à l'élite véritable, à ceux dont les noms résonnent dans les cercles les plus raffinés ?" Il laissa échapper un petit rire, presque cruel, en observant la réaction de Hayase. "Je suis sûr que ce chef-d'œuvre trouvera un meilleur accueil dans les mains d'un collectionneur véritablement distingué, quelqu'un qui saura apprécier son histoire et son élégance."

L'attaque verbale de Lord Alistair était aussi aiguisée qu'une lame, visant à ébranler la confiance de Hayase tout en soulignant la prétendue incongruité de sa présence et de son acquisition. Sa manière de parler, pleine de mépris et d’ironie, visait non seulement à humilier Hayase, mais aussi à affirmer son propre statut et sa supériorité dans ce monde de richesse et de pouvoir. Helia, observant la scène, se tenait prête à intervenir si nécessaire, tout en restant attentive à la manière dont la situation se déroulait. Elle savait que la soirée n'était pas encore terminée, mais elle avait bien envie de lui enfoncer son poing dans la gueule…
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Récupération de la Dublina pour Nakumura
Rage et fureur s'invitèrent à la soirée suite à cette médisance dont fut victime la poupée de fer. Des attaques gratuites qui touchèrent au plus profond la demoiselle qui devait se contenir pour ne pas l'attraper par le col pour lui faire part de son mécontentement. Une tâche qui ne fut pas aisée pour la Cocoyashoise dont les yeux étoilés témoignaient parfaitement de son envie de lui faire ravaler ses paroles.

Deux orbites exprimant une haine viscérale pour cet homme de la haute qui en raison de son statut la prenait de haut comme si elle n'était qu'une moins-que-rien. Qu'un déchet indigne de se trouver en ces lieux et encore moins digne de posséder une telle pièce de musée. Mais surtout ce dernier se permettait de la dénigrer sur son apparence laissant voir sans mal son exosquelette.

Au fur et à mesure que ce dernier l'assaillait de ces remarques rabaissants qui ne manquèrent pas de lui rappeler qu'elle n'était qu'une monstruosité aux yeux de beaucoup, la peine étira légèrement les traits du visage de poupée de la cyborg. Fasse au Lord Alistair, la confiance de la jeune femme s'envola comme une plume au vent, la laissant totalement médusée et impuissante. Un fait qui n'échappa nullement au noble qui affichait un sourire de victoire alors qu'il la regardait avec dédain.

- " Nous pourrions oublier cette fâcheuse histoire si vous me la concédiez pour la moitié de son prix. " Osa-t-il lui proposer d'un ton mesquin tandis que son entourage se gloussait de la situation. " Voyez cela comme une fleur que je vous fais. Après tout... " S'interrompit le bourgeois le temps d'attraper une coupe de champagne avant d'en boire une petite gorgée sans la quitter des yeux. " Que comptiez-vous en faire ? L'utiliser comme presse-papiers ? Ou encore... " Ricana-t-il s'interrompant une fois de plus pour regarder les visages amusés des personnes assistant à cette humiliation publique avant de reporter ses yeux méprisants sur la Dame de fer. " La ranger au milieu d'un tas de boulons et de pièces détachées ? "

Un flot de rire accompagna cette pique bien sentit qui fit baisser tristement les yeux de la révolutionnaire. La tête enfoncée dans les épaules, la demoiselle avait l'impression d'avoir fait un saut dans le passé. De se retrouver des années en arrière à affronter les moqueries de ces camarades d'école. Des plaisanteries de mauvais goût sur la forme si particulière de ses yeux dont elle était si fière. Ou encore son lapin en peluche que la jeune Yorha affectionnait tant et emportait partout où elle allait.

Des maux qui l'affectèrent durant une partie de son enfance jusqu'au jour où elle se fit respecter lors d'une dispute musclée qu'elle remporta haut la main sous les yeux de son grand-frère dissimulé dans les broussailles et qui s'était tenu prêt à intervenir pour protéger sa petite sœur.

Seulement aujourd'hui la Cocoyashoise ne trouva pas la force de se défendre. Au contraire, celle-ci se laissa faire sans broncher en espérant qu'une de ses amies vole à son secours. Quand soudain quelqu'un intervint en sa faveur. Une personne extérieure à son entourage.

- " Vous parlez de dignité, Lord Alistair, mais où se trouve la vôtre en ce moment ? " S'exprima la jeune femme au masque de corbeau en se dressant entre Hayase et son harceleur qui furent tout aussi surpris l'un que l'autre son intervention. " En ce qui me concerne vous devez en être démuni pour vous comporter ainsi comme un enfant à qui ont aurait privé d'un nouveau jouet. " Souffla-t-elle le plus calmement du monde avant de lever brusquement la main pour empêcher le noble de répliquer. " De plus, vous vous targuez de connaître toute la noblesse de notre monde et pourtant... "

Délicatement, la demoiselle aux cheveux argentés se déplaça avec grâce pour se mettre à côté de la poupée de fer qui ne la quittait plus des yeux. Chaleureusement, cette dernière s'empara de la main de l'ex-agente gouvernementale tout en lui offrant un doux sourire qui lui redonna du baume au cœur avant de reposer ses deux émeraudes sur le bourgeois qui bouillonnait de colère.

- " Vous ne connaissez même pas cette charmante demoiselle.. " Reprit-elle tout en poussant un petit soupir de lassitude tandis qu'elle secouait un visage désabusée. " Lady Dubal Sonia est pourtant l'héritière d'une grande famille noble du royaume de Saint Uréa. L'une de leur fille, Alice Dubal, est même une ambassadrice en étroit lien avec celle que l'on surnomme la Dame de Pierre. " Déclara la jolie jeune femme tandis que des murmures s'élevaient autour d'elle pour appuyer ses dires. " Je ne doute pas un seul instant que vous connaissez Stanhope Anne étant la plus grande dirigeante de ce royaume. Ou alors... Si c'est le cas il va falloir d'urgence vous mettre à la page cher Lord. "

De nouveaux rires se firent entendre dans la salle aux enchères. Seulement, cette fois la victime en fut Alistair lui-même qui au vu de sa mine renfrogné n'appréciait guère de se voir ainsi devenir la cible de railleries. Les yeux furibonds, celui-ci fusillait du regard celle qui en était la cause alors que sa coupe tremblotante entre ses doigts démontrait qu'il perdait petit à petit de sa prestance.

- " Et puis-je savoir à qui j'ai affaire ? Seriez-vous la babysiter de cette... Femme pour venir prendre son parti contre moi ? " Lui demanda-t-il en ne parvenant pas à cracher ces mots avec une haine non dissimulée envers elle.

- " Voyons.. Si je me vois également dans l'obligation de vous apporter cette information, je commence à fortement à m'inquiéter sur vos connaissances... Et sur cette légitimée dont vous vous vantez concernant cette statuette. " Répliqua d'une voix toujours aussi posée la demoiselle qui récolta de nouveaux gloussements dirigeaient vers sa pauvre victime.

Sur ces mots, les deux jeunes femmes s'éclipsèrent en laissant derrière elles un homme bafoué et humilié au milieu d'une foule de nobles s'esclaffant à ses dépens. Suite à cela, en sa compagnie, Hayase alla récupérer son lot avant de le donner à ses deux amies. Sans un mot, la Cocoyashoise les regarda avec reproche. Pas parce qu'elles n'étaient pas venues à son aide. Mais parce que pour la cyborg, tout était de leurs fautes.

- " Je t'avais dit que cette robe ne m'allait pas... " Souffla la poupée de fer avec difficulté d'une voix voilée de chagrin avant de mettre le plus de distance possible entre elle et ses camarades afin de se retrouver seule.

N'ajoutant rien d'autre qu'un doux sourire à cette triste ambiance, la jeune femme aux cheveux argentés leur fit signe de rester ici avant de partir à la poursuite de la révolutionnaire qui se dirigeait vers l'un des balcons du domaine. Accoudée à la rambarde avec les yeux dans le lointain, la Dame de fer n'entendit pas sa sauveuse s'approcher d'elle jusqu'au moment où celle-ci s'adossa à ses côtés.

- " Merci beaucoup d'être intervenu... Rien ne vous y obligez... " S'exprima la jolie brune tandis que la destinatrice de sa gratitude secouait doucement la tête de gauche à droite.

- " Vous n'avez pas besoin de me remercier. Je ne pouvais tout simplement pas rester les bras croiser à le regarder vous humilier de la sorte. Surtout que ce qu'il a dit est totalement faux... " Souffla la demoiselle tout en replaçant une mèche argentée derrière son oreille à l'aide de ses doigts délicats. " Je réitère ce que j'ai dit. Vous êtes une femme charmante et je vous trouve d'une grande élégance. " Avoua-t-elle avec une franche sincérité qui fit légèrement rougir la Cocoyashoise retrouvant également le sourire. " Alors ne vous laissez pas abattre par ces paroles vides de sens. Vous valez beaucoup mieux que ça et cela se voit dans vos magnifiques yeux. "

Accompagnant ses propos, cette dernière dégagea doucement du bout de ses doigts les cheveux du visage de la poupée de fer pour pouvoir l'admirer. En réponse à ce simple geste, Hayase posa son regard ambré sur elle tandis que son cœur battait la chamade à la vue de cette déesse qui n'avait pas hésité à prendre des risques pour elle.

Dans le plus grand silence les deux femmes s'observèrent une fois encore pendant ce qui sembla durer des heures en raison du temps qui s'était figé durant cette douce soirée au ciel brillant d'une myriade d'étoiles étincelantes. Un échange discret pendant lequel la révolutionnaire se sentait si bien qu'elle aurait tant aimé qu'il ne s'arrête jamais. Malheureusement toutes les bonnes choses devaient avoir une fin.

- " Vous devriez retourner auprès de votre garde du corps. " Déclara son interlocutrice qui brisa enfin le silence au moment de détacher son regard du sien avant de commencer à s'éloigner. " Elle avait l'air très inquiète pour vous. Je vous souhaite une bonne soirée, Lady Dubal. "

- " Hayase... " Laissa échapper  la cyborg sans le vouloir d'entre ses lèvres pulpeuses en sentant soudainement le besoin de rectifier cette information.

- " Un très joli prénom. " Ajouta par-dessus la jeune femme masquée tout en s'arrêtant un bref instant pour lui faire de nouveau fasse afin de lui confier la seule chose importante aux yeux de la poupée de fer durant cette soirée. " Je suis Malvoie Halone. " Se présenta-t-elle à son tour en portant le bout de ses ongles à sa poitrine tout en inclinant respectueusement la tête. " J'espère que nous aurons la chance de nous revoir un jour, Hayase. "

À ces mots, la dénommée Halone témoigna de cet intérêt d'un doux sourire qui fit battre encore plus fort le cœur de la brunette qui lui rendit en retour. Dans le silence de la nuit, celle-ci abandonna la Cocoyashoise à sa solitude. Un instant de paix loin de la foule pendant lequel la jeune femme ne se dépêtrant pas de son sourire ne cessait de penser à cette femme merveilleuse avec qui elle partageait ce même espoir que leurs routes se recroisent. Un doux rêve qui accompagna ses pas au moment où elle retourna auprès de ses sœurs d'armes.
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Heliamphora
Les femmes qui suivent de trop près la mode courent un grand danger. Celui de perdre leur nature profonde, leur style, leur élégance naturelle.
Après l'altercation avec Alistair, Helia était furieuse. Chaque fibre de son être la poussait à frapper cet homme arrogant, mais elle se retint, consciente des conséquences. Ce qui la troubla encore plus, ce fut l'attitude défaitiste de Hayase, une femme normalement si forte et confiante. Voir la cyborg se comporter ainsi, se laisser dévaloriser par les mots venimeux d'Alistair, la laissait sans voix. Helia avait toujours trouvé Hayase magnifique, surtout dans cette robe qui mettait en valeur ses courbes et son apparence unique. Voir son amie perdre ainsi confiance en elle-même la peinait profondément. Heureusement, une tierce personne était intervenue, offrant à Hayase un moment de répit. Helia en fut reconnaissante, bien que le comportement de cette étrangère et ses paroles laissaient une impression étrange qu’elle ne parvenait pas à démêler.

Finalement, le nom "Dubal" fut appelé, signifiant que le comptoir était prêt à remettre la statuette. Avec Hayase encore sous le choc, mais surtout partie, Helia se présenta pour récupérer leur précieuse acquisition. Elle régla le montant avec le prêt de la Révolution, complétant le reste avec ses propres fonds. Une fois la transaction finalisée, elle quitta les enchères en compagnie de Calypso, laissant à Hayase l'espace nécessaire pour se ressaisir avec son amie. Marchant aux côtés de Calypso, Helia ne pouvait s'empêcher de penser à ce qui venait de se passer. La soirée avait été riche en émotions, en confrontations et en révélations. La réaction de Hayase face aux paroles d'Alistair l'avait profondément marquée. Peut-être était-il temps d'avoir une conversation sincère avec son amie, de lui rappeler sa valeur et sa force, indépendamment des jugements extérieurs. Serait-elle capable de réellement partager ses pensées ? Pourtant, l’expression d’Haya lui revient en tête et une vague d’incertitude la traversa… Après un tel agissement, il était clair que ses paroles ne feraient que se heurter à un mur, pourquoi l’écouterait-elle ?

En quittant la salle, Helia jeta un dernier regard en arrière, observant les silhouettes sur le balcon extérieur. Au moins, Hayase était en sécurité et entre de bonnes mains. La voix de Calypso la ramena à la réalité et elles reprirent le chemin… Demain, elles reprendraient la mer pour l’île de Nakumura. Elle espérait seulement que tout se passerait bien pour la suite du plan...
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