Éléonore“Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées. ” |
Dans l'obscurité étouffante des catacombes, les murs de pierre épais et humides semblaient absorber tout son, toute lumière. Au centre de cette pièce souterraine, éclairée faiblement par une torche vacillante, Éléonore gisait attachée à une lourde table de bois, les contours des instruments de torture brillant faiblement à la lumière tremblotante. Autour d'elle, un assortiment sinistre : des fers rouillés, des crochets suspendus, des couteaux effilés et des pinces dentelées, chaque outil évoquant une souffrance particulière.
Le Tortureur, une silhouette sombre dans l'ombre, contempla Éléonore avec un mélange de satisfaction et d'anticipation. Accoté au mur, il tira sur la bâton de goudron qui reposaient entre ses lèvres, le bout l’illumina un instant ses traits neutres. Ses vêtements autrefois impeccables sont maintenant tachés de sang, des gouttes écarlates perlaient de sa lame acérée alors qu’il jetait le mégot au sol, murmurant à voix basse, presque comme s'il conversait avec lui-même.
"Éléonore, ma chère, tu as survécu à bien des épreuves dans ces tunnels maudits. Mais ce soir, ta résistance prendra fin. Tu ne peux pas m'échapper cette fois. Ces outils..." Il désigna les instruments disposés autour d'elle, caressant le manche d'un fouet avec une tendresse malsaine. "Ils sont les instruments de ma justice. Ils révéleront tout ce que tu te refuses à dire."
La commandante, blessée et épuisée par les combats précédents, resta silencieuse, ses yeux fixés sur le plafond de pierre au-dessus d'elle. Son visage était marqué par la fatigue et la douleur, mais elle garda une volonté farouche qui exaspéra son tortionnaire. La Bloodhound avait connue bien pire que ses petits tours de passe-passe. Autant plus qu’elle redoutait davantage les souvenir du passée. Elle avait déjà été détruite physiquement, alors ceci ne la dérangeait pas. Lucian tourna autour de la table, s'arrêtant parfois pour vérifier la résistance des menottes en granite marin qui maintiennent Éléonore captive.
"Tu penses pouvoir me défier encore, mais ta ténacité ne durera pas longtemps. Bientôt, ces murs résonneront de tes cris et de tes confessions. Il me tarde de t’entendre chanter de douleur et de désespoir pour moi, ma douce Éléonore. Il n’y a rien de mieux que de briser les bout en train de ton genre." Glissa-t-il en se penchant sur elle, attrapant une mèche de cheveux maintenant écarlate.
Il s'approcha alors de la torche, dévoilant son visage qu’elle connaissait que trop bien. Ce visage sculpté, avec des traits anguleux et si bien définis allait la hanter pendant longtemps. Il portait plusieurs cicatrices visibles sur ses traits, suggérant un passé tumultueux. Son expression était nonchalante voir même un peu blasée, avec un œil partiellement fermé, à cause d’un duo de cicatrices. Ses cheveux d’un brun foncé était longs et attachés sur sa nuque et deux tresses épaisses reposaient de chaque côté de son visage. Il tira une cigarette qu’il porta à ses lèvres, avant d’approcher son visage de la torche. Ses mains s'attardant près de la flamme vacillante. Il pencha la tête sur le côté, faisant bouger les anneaux rouges qu’il portait aux oreilles. Une couleur qui contrastait avec son teint pâle. À l’un de ses doigts, il arbora une bague noire avec un design complexe, un objet de grande valeur pour lui.
Un sourire glacial étira ses lèvres pendant qu'il prenait quelque chose sur la table base. Il commença à chauffer une fine barre de métal décoré de manière artistique jusqu'à ce qu'elle luisance d'un rouge en fusion. Aider de son Fireheart, la chose se fit bien rapidement. Il venait ensuite se placer au niveau de la tête de sa cible, son regard remplit d’une étrange folie amoureuse se posa que le haut de la tête.
‘’Il est temps de te marquer comme mienne et cette ’couronne’ est mon anneau pour toi, pour toutes celles qui sont passer entre mes mains.’’ Marmonna-il avant de plier la barre décorative en un cerceau.
À l'extérieur, un duo de gardes de la Cabale montait la garde avec une indifférence apparente, l'un d'eux occupé à manger une ration trouvée sur Éléonore. Ils échangèrent un regards entendu entre eux, Lucian, l’un des tortureur de la cabale avait toujours eu un penchant romantique, mais très malsain de son art. Tout le monde de la Cabale connaissait Lucien, il était un monstre qui appréciait beaucoup trop jouer avec ces proies, encore plus les demoiselles.
''Oh, en passant... Ta colonel est décédée et son corps pourrit au fond de ces mêmes catacombes... Personne ne viendra te sauver...'' Lui susurra à l'oreille Lucian.
Dans un mouvement calculé et cruel, l'homme prend la tige de métal chauffée à blanc et la fait lentement glisser autour de la tête d'Éléonore, tout près de sa peau pâle et meurtrie. La chaleur intense irradia à travers l'air confiné de la pièce, amplifiant l'angoisse silencieuse qui imprégnait l'air. Si la commandante avait tenue bon pendant de longues minutes, quand la chair commença à former des petites bulles au contact du fer, un long hurlement de douleur s’extirpa enfin de sa gorge.
Dernière édition par Éléonore Grey le Sam 20 Juil 2024 - 5:27, édité 5 fois