La nuit fut fraîche et calme, il n’y avait pas le moindre bruit. Un calme absolue régnait sur cette terre. Il n’y avait plus d’éco-système, plus de vie, plus rien .. La maladie avait tout emporté sur son passage. Faris n’avait pas vu l’île dans sa globalité. Il c’était simplement concentré sur un abri et ensuite sur le vaccin. Il ne savait pas vraiment si tous les infectés avaient été annihilés ou non, mais au fond de lui, il l’espérait fortement. Cette mission l’avait profondément marqué et il frissonnait à l’idée de rencontrer à nouveaux de telles créatures. On comptait une cinquantaine de membres sur le campement. Il y avait des soldats, mais également des membres de la brigade scientifique. Deux hommes se démarquaient de la brigade, il s’agissait des deux médecins généraux Tarvek Vladimir et Rosenwald Hans. Le Commodore Masamuto était aussi de la partie, il avait rapidement récupéré de ses blessures. C’était surtout grâce à la brigade scientifique et ses prouesses dans le domaine du soin.
Cela faisait déjà plusieurs jours que les hommes parcouraient l’île et effectuaient les diverses décontaminations de la zone. L’aérosol permettait d’augmenter la zone d’action, mais nécessitait une plus grande préparation pour les recharges. Le sérum permettait d’agir directement sur la végétation gangrénées ou sur les derniers vestiges de la maladie. Hélas, la majeure partie de l’île avait été totalement infectée par la prolifération de ce virus. De plus, la longue période de gestation avait également contaminé les terres. Ainsi, l’eau était clairement polluée et la plus part des terres n’étaient plus fertile. La brigade fit son maximum et notre officier fit son possible pour les aider dans leurs recherches. Chaque jour, ils avançaient un peu plus ! Cependant, ce ne serait guère suffisant pour permettre à des nouveaux colons de peupler cette île. Cet archipel était mort dès l’apparition du virus. Seul l’air était exempté du moindre miasme.
Nos héros avaient tenté d’étudier des souches du virus, mais ils n’avaient pas trouver assez de matière pour parvenir à des résultats satisfaisants. La seule chose que pouvait affirmer Tarvek, c’était que ce virus n’était pas apparu comme par magie. Une main humaine avait du engendrer ce monstre. Cette accusation était très grave, car un potentiel criminel capable d’éradiquer des civilisations toute entière, était libre à se balader autour du globe. Fenyang frissonnait à l’idée de retourner sur des tels lieux. Il préférait largement cette île fantôme, plutôt que de replonger en enfer. Cette affaire de zombie l’avait profondément marqué. C’était bien la première fois que notre cadet éprouvait de la peur.
Même s’il avait fait preuve de courage et d’un sang froid remarquable, Faris ne serait certainement pas ne mesure de reproduire ce miracle. Les zombies, les cadavres, les hurlements .. tout ce capharnaüm était très troublant pour notre officier. Un soldat de la Marine était prêt pour la bataille, mais il n’était clairement pas préparé pour de telles atrocités. Après tous ses jours de labeurs, l’escouade décida de retourner au camp sur la plage. Le virus avait été éradiqué, mais nos hommes ne seraient pas en mesure de faire plus. Seul la nature serait en mesure de reprendre le dessus sur cette catastrophe. Hélas, il faudrait certainement de nombreuses années avant qu’un tel miracle se produise. Sur le camp, une dizaine de soldats avaient été laissés sur place. Ils étaient en charge de maintenir un point de fuite en cas de problème, mais également d’effectuer le rôle de soutien logistique à l’équipe sur le terrain.
Il n’y avait pas eu de caisse en ce jour. Le médecin général avait certainement prévenu de notre retour. Pourtant, une fois arrivé sur place, aux abords du rivage, notre cadet trouvait l’atmosphère bizarre. Il n’y avait pas de flammes au loin. Les hommes n’avaient donc pas allumé le feu pour la nuit. Il n’y avait certainement pas de nourriture. Bizarre ! Habituellement, les hommes étaient exemplaires et un planning strict était respecté dans le camp. L’escouade arriva à l’entrée du camp. Dans un geste rapide, les hommes dégainèrent leurs armes. Faris avait tiré son katana légendaire du fourreau. Les tentes étaient déchirées et maculées de sang. Des cadavres de soldats étaient éparpillés aux quatre coins de la place centrale. Les pauvres avaient démembré et vidé de leur sang. Comment une telle chose avait-elle pu se produire ? Une bête ? Un monstre ? Un insecte infecté ? Un vestige de ce cauchemar. Un homme potelé ricanait au loin. Le médecin Rosenwald était agenouillé devant lui. Une seringue au contenu plus que de douteux était orientée en direction du cou du savant. Les hommes s’arrêtèrent net devant cette scène. Tarvek prit la parole.
Le savant fou se retourna dans notre direction. C’était un homme de petite taille avec une large bedaine. Son crâne était chauve et ses yeux étaient masqués par des lunettes. Une épaisse moustache trônait fièrement sous son nez. Il ne dégageait aucune atmosphère. Il ressemblait à un homme lambda et commun. Une drôle d’odeur émanait en permanence de lui. C’était sûrement lié à un usage intensif et répété de produits toxiques. Faris n’avait encore jamais croisé cet individu. De plus, il n’arrivait pas à se souvenir de tous les avis de prime. Notre officier ne voulait pas agir en premier, de toute façon, ce n’était pas son rôle. Il resta en retrait, une main sur le manche de son katana légendaire. Il tâchait de rester concentré ! Quelque chose rôdait dans le camp. Les mêmes choses qui avaient démembré tous ses soldats. Fenyang était sur le qui vive, mais il ne pouvait pas détourner sa vision de la prise d’otage. Cette seringue n’annonçait rien de bon.
“Bonjour messieurs .. je constate que vous avez mis fin à mon paradis. Vous m’avis tout pris et j’ai tellement perdu à cause de vous. Mais fort heureusement, il restait encore quelques souches dans votre laboratoire. Je suis donc tiraillé entre vous remercier ou vous condamner ! Je vais plus tôt opté pour la mise à mort. De toute façon, j’ai besoin de cobaye pour l’étape suivante. Ah oui ! Suis-je bête, j’ai oublié de me présenter. Vous avez devant l’illustre docteur Hunkel.”
Le criminel introduit la seringue dans le cou du scientifique et y déversa le fluide noirâtre.
“J’espère que vous survivez à cette nouvelle souche. Vu que vous m’avez privé de mon paradis, je me dois d’aller en créer un autre sur Strong World. Je sollicite votre venue sur l’île. J’ai grandement envie de vous voir jouer avec mes dernières créations.”
Un cri strident surgit au loin et plusieurs monstres chargèrent notre escouade. Les hurlements du scientifique se mêlèrent aux cris d’effrois des soldats en présence. Faris détourna le regard sur cette nouvelle menace. Le savant fou profita de la pagaille pour quitter discrètement les lieux. Personne ne fut en mesure de l’appréhender. Les soldats étaient totalement déboussolés ! Les trois goules se frayaient un chemin comme dans du beurre. Azar devait estimé leur puissance à plusieurs centaines de dorikis. Une puissance qui était beaucoup trop élevé pour des soldats de base. Les marins furent déchiquetés en plusieurs morceaux. Du sang giclait aux quatre coins de la place. Dans la bataille, des tirs germèrent dans tous les sens. Plusieurs soldats furent touchés par les tirs de leurs camarades. Les hommes faisaient leur possible pour défendre leur vie, mais les goules étaient dotés d’une force hors du commun. Notre héros dégaina son sabre et réussit à trancher la tête d’un des monstres. Faris était entraîné à agir dans de telles situations. Il était habitué à ne pas se laisser déborder par ses émotions.
Le commodore resta proche d’un médecin général. Il lui servait de garde du corps, pendant que l’homme s’efforçait de contenir le virus qui gangrenait son ami.
“Mettez-vous en cercle ! Dos à dos !!! Ne laisser pas la peur vous submerger !!!”
Faris reprit les reines de la troupe. La poignée de soldats restant se mirent en cercle et mirent les scientifique au sein du cercle. La brigade n’était pas adaptée au combat, surtout dans cette mission. Fenyang se mit en position de défense. Deux goules revinrent à la charge. Sur ses ordres, les hommes concentrèrent leurs tirs et réussirent à cribler les deux bêtes de balles. Après une pluie de détonations, les goules du camp venaient d’être éradiquées. Mais le malheur n’avait pas fini de frapper notre escouade. La folie venait de submerger le jeune scientifique et son corps fut prit d’énormes spasmes. Ses os craquèrent, sa peau explosa et d’un bond, il se releva pour bondir au milieu du cercle de défense. D’un geste rapide, cet nouvel individu éventra plusieurs soldats. Le souffle de son attaque fit voltiger plusieurs marines, dont notre cadet. Fenyang se retrouvait les fesses au sol. Tarvek était à genoux, pétrifié devant la vision de démence de son ancien camarade. Masamoto était proche de ce nouvel être, ses sabres en main.
La peur se lisait aisément sur le visage des soldats. Ils craignaient pour leur vie, mais également pour leur santé mentale. Il fallait aussi rajouter la peur de l’inconnu. Cette chose était un camarade infecté à la base, un mai chère aux yeux de Tarvek. Comment pouvions-nous dresser nos armes contre lui ? Nous devrions plus tôt trouver un remède une solution ! Mais dans un tel cas, avions-nous le temps d’effectuer la moindre recherche ? Clairement, non ! C’était sans espoir et sans le moindre retour pour le scientifique. Cet enfoiré de savant fou avait bien joué son coup en préparant un guet-apens. Les forces en présence de la mouette avaient été grandement diminuées. Faris ne savait pas trop comment réagir face à ce nouvel ennemi. Sa force était grande, mais sa silhouette aussi frêle d’une feuille de papier. Puis, il avait également passé du temps avec Rosenwald, surtout durant la création de son aérosol. C’était lui qui l’avait aidé à développer cet artéfact. Le scientifique avait été d’une grande aide pour notre commandant. Son état faisait peine à voir et lui brisait le cœur. La main ferme, il savait qu’il n’aurait certainement pas d’autre choix que de croiser le fer contre ce monstre dénué de raisonnement.
N’ayant aucune pensée, aucune intension, le monstre était seulement dirigé par un faim in satiable de viande fraîche. Contrairement aux autres goules, cet infecté avait gardé une grande partie humanoïde. Il s’agissait certainement d’une autre dérivé du virus. Nurgle était donc en mesure d’en créer des différents et d’avantages. Faris n’avait pas de temps à perdre. Il était nettement inférieur à ce docteur, mais il ne pouvait pas le laisser continuer à agir. Il s’agissait d’un ancien membre de la brigade scientifique, il devait certainement encore avoir accès à des laboratoires. De plus, ses connaissances étaient grandement supérieur à celles de notre héros. Il n’arriverait jamais à le surpasser dans ce domaine scientifique. Faris connaissait le corps humain, voir quelques méthodes pour détecter des infections, mais ce n’était pas un expert dans la virologie. Sans Tarvek, il n’arriverait pas à trouver un remède à ce fléau ! Encore, fallait-il pouvoir confectionner un remède !! Cette souche du virus était si différente de la précédente, qu’il serait tout à fait possible que notre groupe n’arriverait jamais à trouver une solution. Malheureusement, dans ce cas de figure, pour endiguer la prolifération d’un virus qui mutait son hôte, il n’y avait qu’une seule solution : l’extermination.
Alors que Fenyang se perdait dans ses pensées, le monstre décida de passer à l’action. Les soldats de la Marine criblèrent l’individu de balles. Cela n’eut que comme effet de la mettre encore plus en colère. L’infecté poussa un énorme cri strident, le cri fut si puissant que tous les soldats se protégèrent les oreilles, voir se retrouvèrent à genoux à cause de la douleur. Faris avait l’impression que sa boite crânien allait imploser de l’intérieur. Ses tympans vibraient et ses oreilles sifflaient fortement. Il chancela et finit à genoux, du sang coula légèrement de sa cavité nasale. Il se releva difficilement et constata que le monstre était déjà entrain d’embrocher ses prochaines victimes. Sa force physique était si puissante, qu’un simple coup de poing pouvait traverser la poitrine d’un soldat lambda. L’infecté y sortait ensuite ses organes pour les dévorés en quelques secondes. Le zombie adorait les entrailles. Certaines soldats avaient même l’horreur de se faire dévorer le bas du ventre encore vivant. D’autres hurlements germèrent par la douleur des malchanceux, mais également par l’effroi des vivants. Il ne restait plus qu’une poignée de soldats et quelques membres de la brigade scientifique. Les hommes étaient apeurés et démoralisés.
Le Commodore prit alors l’initiative du combat et vint se mesurer à cet être. Il n’écouta pas les beuglements du docteur Tarvek, il était déjà trop tard pour trouver un remède. Ce mal avait déjà fait trop de victimes et il était temps d’y mettre un terme. Il fit un signe de tête à notre héros. Azar comprit immédiatement qu’il serait là pour couvrir les arrières de l’épéiste. Faris tenait fermement son sabre légendaire. Il savait qu’il était assez puissant pour trancher l’acier avec cette lame. Un coup bien placé pourrait aisément faire basculer le combat en leur faveur. Encore fallait-il trouver une faille dans toute cette folie. L’infecté attaquait de toute ses forces et sans faire attention à ses blessures. Masamoto avait beau tranché sa chaire, c’était comme frapper dans de l’eau. Le métabolisme du monstre cicatrisait à une vitesse folle. La moindre blessure était immédiatement regénérer par son métabolisme monstrueux. Grâce à sa force, la goule arrivait même à repousser les lames d’air sans trop d’effort. Faris n’avait jamais combattu un tel monstre. Un frisson parcourut l’échine de sa colonne vertébrale pour finir sa course dans sa nuque. La peur commençait à parasiter son esprit.
Ce moment d’hésitation fut assez long pour que la bête tombe sur notre héros. Faris écarquilla les yeux avant de recevoir un lourd coup de poing dans l’abdomen. Fort heureusement, il avait bloqué le poing avec le revers de sa lame. Hélas, cela ne fit aucune différence, à par l’empêcher de finir embrocher. Il vola vers l’arrière et finit sa course dans un tas de gravats. Du sang coula de sa bouche et il sentit plusieurs craquements au moment de l’impact. Il devait avoir plusieurs côtes fêlées ou cassées. Sa respiration était saccadé et une vive douleur irradiait dans toute sa poitrine. Mais pas le temps de souffler, le Commodore était seul face à cette chose. Il s’en sortait plus facilement que notre jeune officier. Masamoto avait plus d’expérience en combat, mais c’était également un meilleur épéiste. Fenyang n’était pas encore un expert et encore très loin du sommet de son art. Notre cadet se releva péniblement de sa position. Il essaya ses lèvres et revint à la charge. Malgré la douleur, il devait continuer à aider son équipier.
D’une pirouette sur lui-même, le Commodore réussit à sectionner l’avant bras gauche du zombie. Le membre ne repoussa point, seul l’hémorragie fut stoppé par son métabolisme. Les deux combattants venaient de trouver la solution à leur affrontement. Hélas, dorénavant, la force de l’infecté augmenta encore plus ! La colère devait alimenter sa force et perdre son bras le plongea dans une haine viscérale. Un nouveau cri germa de son gossier. Il était plus fort, plus puissant, plus strident. Faris était un peu éloigné de la zone de combat et eut le temps de couvrir ses oreilles avec la paume de ses mains. Hélas, ce ne fut pas le cas pour son équipier qui reçut le cri de pleine face. Un cri qui se changea en souffle et qui envoya valser le Commodore sur plusieurs mètres. Le monstre ricana et montra ses doigts avant d’y faire germer de longues griffes crochues. Ses yeux morbides vinrent fixer notre commandant. Fenyang était la nouvelle cible du détraqué.
Dernière édition par Faris A. Fenyang le Ven 2 Aoû 2024 - 13:43, édité 1 fois
Posté Ven 2 Aoû 2024 - 13:36 par Faris A. Fenyang
Bienvenue à Zombieland
Le monstre venait de positionner son regard sur sa nouvelle cible : Faris. Notre cadet bondit au sol et évita le saut du titan. La douleur le crispa quelques secondes et il dut rouler sur le côté pour éviter un nouveau coup. Il ramassa son sabre et se prépara au nouvel assaut. Cependant, le monstre avait quitté son champ de vision. Soudainement, il entendit à nouveau son souffle gargantuesque et ses monologues de folie. Azar bondit sur ses jambes et se jeta sur le côté. Les griffes de l’infecté frôlèrent sa silhouette avant de finir planter dans le sol. Azar se plaça à nouveau en face de son adversaire, qui ne prit pas le temps de réfléchir et bondit à nouveau en direction de sa cible. Les griffes s’entrechoquèrent avec la lame légendaire du commandant. Des étincelles germaient à chaque coup, comme si ses ongles étaient des lames de métal. Fenyang serait en mesure de les trancher, mais il lui faudrait tout de même un petit temps de concentration. Hélas, ce temps il n’en disposait clairement pas ! La bête assoiffée de chaire humaine n’arrêtait d’enchaîner ses assauts. Fenyang commençait à plier sous les attaques incessantes de son adversaire. Il ne disposait clairement pas de la même endurance, ni de la même force. Ses mains étaient crispées et ses bras étaient engourdis à cause des ondes de choc. Alors que notre cadet commençait à perdre espoir, Masamoto apparut derrière le monstre.
L’officier supérieur utilisa ses sabres comme un ciseau et vint sectionner une jambes de la bête. L’infecté chancela et tomba au sol. Les deux soldats étaient exténues et à bout de force. Ils avaient fait le plus dur, car le zombe serait nettement désavantager pour la suite. Dans une logique humaine, cette blessure marquerait la fin des hostilités, mais il n’en fut clairement pas le cas. Le zombe arbora une position à quatre pattes et sa vitesse augmenta de façon exponentielle. D’un geste rapide, l’infecté venait de sectionner un bras du commodore. Le membre se trouvait entre ses dents et il commençait déjà à la mâchouiller. Devant cette vision d’horreur, Faris vida son estomac sur le sol. Il vint ensuite à côté de son équipier et fit son maximum pour contenir la plaie et l’hémorragie. Du noir commençait à se déverser dans ses veines. Faris ne pouvait pas dire si l’officier allait perdre la vie ou se changer lui-même en une telle monstruosité. D’un revers de sa main valide, Masamoto repoussa les soins.
“Il n’y a pas de temps à perdre ! Le virus gangrène déjà mon corps et je ne laisserais pas cette vermine se délecter aussi facilement de ma chaire !!!”
Le Commodore prit son sabre et fonça en direction de l’infecté. Fenyang l’imita et repartit au combat. Les deux hommes firent leur possible, mais ils furent plus en mesure de prendre le dessus sur le zombie. Sa vitesse était trop grande et les deux étaient trop blessés pour tirer le maximum de leur potentiel. Le monstre ricana de folie et se délectait du sang des deux combattants. Faris était essoufflé et son état commençait à se dégradé. Masamoto était très pâle et ses veines noires commençaient à parcourir tout son être. Le temps pressait, mais les deux hommes n’avaient guère plus de solution. Soudainement, Tarvek apparut au loin et une détonation retentit par la suite. Une capsule implosa aux pieds du monstre et un nuage violet s’éleva dans le ciel. Le monstre commença à tousser et fut prit de léger spasme. Il s’agissait de la version aérosol du sérum, confectionner par Fenyang. Le sérum était prévu pour attaquer la première souche du virus. Un dérivé dont découlait ce monstre. Cela permit à nos deux hommes d’avoir le champ libre un cours instant. Dans ce nuage, nos deux combattants ne disposaient pas d’un bon champ de vision. Masamoto fonça le premier sur la bête, mais fut arrêter dans son élan. Faris eut ensuite le champ libre pour lui occasionner un coup.
Sa lame vint s’enfoncer légèrement dans le cou du zombie. Le monstre voulut contre-attaquer, mais son bras se retrouva bloquer. Le membre transperçait le corps du Commodore. Masamoto le tenait de toute ses forces avec l’aide de son épée. Faris hurla de rage, de couleurs, de remords, et mit toutes ses dernières forces dans son mouvement. La lame continua son chemin jusqu’à trancher net la tête du zombie. Fenyang tomba à genoux. La douleur lui faisait tourner la tête. Il était proche de son sombre dans l’inconscient. Masamoto le regarda une dernière fois, le sourire aux lèvres. La clarté de ses yeux disparut et il rendit son dernier souffle. Le sang noir stoppa sa progression. Son corps resta à genoux et droit. Le corps du zombie commença à se liquéfier. Tarvek approcha de la scène. Il lança un dispositif inflammable sur les deux corps et prit notre héros sur son dos.
Les survivants regagnèrent le navire scientifique. Fenyang fut immédiatement emmené sur la table d’opération. Tarvek se chargeraient lui-même de ses soins. Les hommes étaient démoralisés, mais ils n’avaient pas d’autres choix. Les survivants de l’escouade faisaient route en direction de Strong World. Il fallait absolument prévenir les forces en présence sur cet archipel.
