Cela faisait à peine quelques semaines que notre héros était revenu de cette sombre histoire à Strong World. Il était revenu avec de nouvelles cicatrices physiques, mais également morales. Notre cadet devait remettre toute sa vision du monde en question. Il ne savait plus trop quoi ou qui croire ! Était-il dans le bon camp ? N'était-il pas sur la mauvaise route ? Le Gouvernement Mondiale était-il loyal, ou masquait-il de nombreuses informations. Fenyang était totalement perdu sur le chemin qu'il arpentait depuis le début de son existence. Il avait toujours été bercé dans les bras de la Marine, mais les flots devenaient de plus en plus tumultueux. Que devait-il faire ? Comment devait-il agir ? Il avait perdu des camarades dans cette bataille et pourtant, personne n'avait fait le moindre effort. Une petit nouvelle dans une gazette intramuros .. super ! Ils avaient tous mérité mieux. Ils étaient morts pour leurs convictions et pour celles du Gouvernement Mondial.
Comme si cela n'était pas suffisant, notre cadet apprenait le départ en retraire de son frère aîné. Comment pouvait-il quitter son poste ? Comment pouvait-il baisser les bras aussi aisément ? Comment pouvait-il l'abandonner .. Oui, certes, notre commandant n'avait jamais été très proche de son frère. Surtout depuis que les deux jeunes hommes étaient partis chacun de leur côté. Faris était plus attiré par la science dans sa globalité. Son grand-frère était partis dans la régulière et de nombreuses années bien avant lui. Dorénavant, Azar n'avait plus aucun objectif en vue. Il désirait rejoindre son frère sur le haut du podium, mais plus personne ne serait là pour l'attendre. Il se retrouvait à nouveau seul. C'était à lui de tracer son propre chemin. Comme à son habitude, il ne devrait que compter sur lui-même.
Notre commandant n'avait pas boulu rejoindre les rangs ou sa garnison. Il était toujours ébranlé par les monstruosités qu'il avait affronté durant cette longue affaire. Un virus, une maladie, des zombies, des infectés, des goules, du sang et des morts ... l'enfer lui avait ouvert ses portes et notre héros avait plongé tête la première dans ses entrailles. Il n'était clairement pas sortit indemne de cette mission. Il n'était pas sujet à des troubles de la personnalité ou tout autre problème psychique. Il n'avait pas de problème de comportement, ni le moindre soucis physique. Bon, certes, on pouvait tout de même parler de ses blessures. Il n'avait clairement pas récupéré des affrontements. Il avait encore des douleurs au thorax et son bras gauche était à semi-valide. Néanmoins, les plus grands changements touchaient son état d'esprit. Il avait le morale dans les chaussettes. Il n'était plus que l'ombre de lui-même. Pourtant, d'un autre côté, quelque chose de nouveau avait surgis en lui. Un esprit vengeur, une bête assoiffée de sang qui avait enfermé durant des années. Il avait émergé en lui lors de l'incident survenu au camp et depuis, elle n'avait que grandir et prendre plus de place. Elle avait pris le contrôle durant la longue nuit. Dorénavant, elle faisait partie entière du psyché de l'officier. Il n'était plus le gentil petit soldat. Au contraire, il n'hésitait plus à éradiquer ses ennemis.
"Commandant !!! Venez vite !!! Le Lieutenant-Colonel a été pris en otage par un groupe de criminel ..."
Un jeune soldat venait de faire son apparition dans le champ de vision de notre cadet. Faris c'était perdu dans ses pensées et il devait retourner à la réalité. Notre officier était à la tête d'une petite escouade de jeunes recrues. Il avait reçu pour ordre de patrouiller dans les rues de la ville. Il s'agissait d'une citée habituellement tranquille, mais une organisation criminelle essayait d'imposer sa loi dans certains quartiers du village. Azar voulait souffler pendant quelques semaines, le temps de récupérer pleinement son potentiel de combat. Il avait donc été envoyé sur un navire formateur. Il devait simplement encadrer une petite troupe lors des missions de terrain. Fenyang n'en avait clairement rien à faire des ordres et encore moins de ses jeunes recrues. Il n'aspirait qu'à une seule chose : retrouver Nurgle et lui trancher la tête !
Pourtant, dans cette histoire, il n'avait pas le choix que réagir. Il devait conduire l'escouade rapidement en direction de l'établissement. L'édifice était une infrastructure bancaire. Plusieurs criminels avaient pris position à l'extérieur du bâtiment et un nombre inconnu se trouvait à l'intérieur. Aucune revendication avait été faite et aucune connexion n'avait été prise avec les criminels à l'intérieur.
"Que pouvons-nous faire !!?", demanda une jeune recrue.
"Laisse tes armes, enlève ta cape et va voir ce qu'ils veulent ..", répondit sèchement Fenyang.
"Mais .. mais ..."
"C'est un ordre soldat !"
Notre commandant n'avait clairement plus envie de faire dans la dentelle. Il n'était pas là pour jouer la nounou. Les autres recrues, une dizaine, vinrent se placer en arc de cercle devant l'entrée du bâtiment. Ils étaient prêt à faire feu au moindre ordre de notre soldat. Faris c'était écarté du groupe et avançait discrètement de la porte principale. La jeune recrue avait été envoyée pour récupérer des informations. Les trois criminels rester à l'extérieur se mirent à frapper le jeune soldat. Ils le ruaient de coups. Du sang giclait dans tous les sens. Faris n'avait plus la moindre compassion. Ce jeune soldat allait apprendre la triste réalité de la vie et de manière assez soutenue. Notre héros profita de cet élément comme une diversion. D'un bond, il se retrouva au beau milieu des trois criminels et d'un mouvement rotatif rapide, il trancha le cou des trois brigands. Il releva le soldat blessé et l'envoya vers ses confrères. Il donna ses derniers ordres. Il balança sa cape en arrière et prit le fourreau de son arme dans la main gauche. D'un puissant coup pied, notre cadet fracassa la porte d'entrée. Il s'engouffra dans le bâtiment le sourire aux lèvres.
Dernière édition par Faris A. Fenyang le Sam 10 Aoû 2024, 14:33, édité 2 fois
Posté Jeu 08 Aoû 2024, 23:06 par Faris A. Fenyang
Retour dans le grand bain
Fenyang venait d'effectuer une entrée fracassante. Tous les regards c'étaient tournés vers lui. Faris analysa rapidement la situation. Il y avait une poignée d'otages, des civils morts et un gradé de la Marine dans un piteux état. L'homme devait sûrement se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Il y avait une trentaine de criminels dans la grande pièce. Ils étaient tous armés d'un sabre. Notre officier ne voyait pas d'armes à feu. Une aubaine pour notre jeune homme, il allait pouvoir évaluer son propre niveau au maniement du katana. Le sourire aux lèvres Fenyang continuait d'avancer vers le groupe. Les criminels vinrent à sa rencontre arme à la main. Notre officier ne voulait pas directement entrer dans la phase critique de sa tentative. Il jeta son arme au sol et leva les mains en l'air.
"Tu fous quoi le vieux ?", beugla un criminel.
"Je suis le négociateur. Je suis là pour entendre vos demandes et essayer de sauver les otages."
"Qu'est-ce tu racontes imbéciles ! Tu vois des otages toi ... moi je ne vois que des porcs ! Des pourritures que je me dois de saigner et de récolter tout leur argent. Mais le direlo a clamsé d'une crise cardiaque et l'autre mouette ne sert strictement à rien ... à par chialer et se pisser dessus !!!"
Fenyang remarqua qu'une forte odeur d'urine était présente dans la pièce. Ainsi, notre officier supérieur n'était pas habitué du terrain. Il s'agissait d'un formateur présente sur le navire. Ce n'était pas un tyran, mais il aimait suivre les règles à la virgule prêt. Il était d'un grand ennui et personne ne lui adressait la parole. Si vous aviez le malheur de parler avec lui, il se transformait en une véritable sangsue. Il ne vous lâchait plus et vous deviez écouter des monologues interminables. Malheureusement; Azar l'avait appris à ses dépends. Ses tympans avaient hurlé de douleur pendant plusieurs jours. Lors de longue discussion à sens unique, il avait même imaginé trancher la gorge de cette pipelette. Notre officier fut conduit proche des otages. Il marcha dans une flaque de sang. Il essaya prestement son soulier sur un tapis.
"Pourquoi avoir tué ses innocents ?"
"Le chef était à la recherche du code pour le coffre fort ...", divulgua le criminel avant de s'arrêter.
"Et ?"
"Et ... aucun de ses crétins ne le connait .. ou bien ils mentent !"
"Votre chef où ce trouve-t-il ? Je dois négocier avec lui."
"Tu vas négocier avec personne la mouette .. tu vas rester sagement ici jusqu'à qu'il revienne avec le blé !"
Faris venait de tomber sur le débile de la floppée. Il s'agissait clairement d'amateurs. Ils venaient de prendre possession de cet édifice bancaire et comptaient agir en fonction des éléments qui surviendraient sur leur chemin. Certes, habituellement, il n'y avait pas beaucoup de soldats dans les parages. C'était presque un coup de chance que notre commandant était présent dans le secteur au moment des faits. Oui, c'était aussi de la malchance pour eux. Faris voulait gagner du temps en négocier avec le chemin de ce groupuscule. Avant d'entrée dans l'établissement, il avait donné des ordres clairs aux jeunes recrues. Il fallait absolument ramener des renforts. Azar ne serait pas en mesure de désamorcer cet événement seul et surtout sans la moindre victime. Il lui fallait des renforts pour appréhender toute cette troupe. Il lui fallait également une diversion pour mettre les plus d'otages à l'abri. Pour le moment, il devait simplement gagner du temps.
L'autre crétin partit alors en direction de l'officier supérieur. L'homme était allongé au sol. Il traînait dans sa propre urine. Son visage était tuméfié, il avait certainement du être passé à tabacs. Fenyang pouvait comprendre que le soldat n'avait pas été de taille contre autant d'opposants, mais il aurait au moins du prévenir le reste de la troupe. Un tel officier était certainement équiper d'un escargophone. Il aurait du donner l'alerte et la Marine serait venu en nombre devant cette banque. Notre héros n'aurait pas eu besoin d'intervenir et il aurait pu continuer à se morfondre sur son triste sort. Le criminel vint placer sa lame ensanglanté sur la nuque du soldat humilié. Fenyang voulut venir dans leur direction, mais il fut prestement remis en place. Plusieurs criminels vinrent le ruer de coups. Notre héros tenta de protéger au mieux son visage. Un bruit de craquement retentit, à nouveau, dans sa poitrine. Il venait encore de sa casser plusieurs côtes. Il n'arriverait jamais à guérir de ses blessures.
Les coups pleuvaient en direction de notre jeune commandant. Il avait beau se protéger dans tous les sens. Il n'était pas en mesure de se défendre. Il plaçait simplement ses avant-bras pour protéger son visage. Il lui fallait garder un bon champ de vision et un état de conscience convenable. Il était seul .. il ne pouvait que compter sur lui. Il devait également gagner du temps. Les renforts étaient en chemin. Fenyang n'avait plus qu'à attendre le coup d'envoi des hostilités. Les coups, qu'il recevait en guise de correction, survenaient de son intention d'aller secourir le gradé de la Marine. L'autre fou allait le trancher en deux, juste par pur plaisir. Heureusement avant que l'imbécile n'eut le temps de frapper, le chef du gang fit son apparition dans la pièce. Il refreina immédiatement les envies meurtrières de son subordonné. Il en profita également pour le remettre à sa place. Tuer les otages n'était clairement pas la meilleure stratégie. Les civils étaient une bonne monnaie d'échange avec les mouettes. Le subordonné fut mis à l'écart et on lui confisqua son arme blanche.
Tous les otages, y compris nos soldats, furent entassés dans un coin de la grande salle. Faris essayait tant bien que mal de comprendre les intentions des criminels, voir d'entendre la moindre discussion. Si seulement, il était capable de développer un sens plus précis, si seulement il n'était pas aussi faible. Le gradé supérieur était juste à côté de lui. Il faisait peine à voir. Fenyang ferait son possible pour le sortir de cette impasse. Il ne le faisait pas par guetter de cœur, mais il devait tout de même suivre un minimum l'éducation de ses géniteurs. Même s'il doutait de son engagement et des convictions, pour le moment, c'était toujours un soldat de la Marine. Il était là pour protéger le peuple ! Cet homme en faisait partit !! Soudainement; les choses commencèrent à s'agiter. Les criminels regardaient à travers les fenêtres. De plus en plus de soldats commençaient à prendre position. Azar souriait légèrement, il était temps de passer à l'action. Des grenades fumigènes traversèrent les carreaux et implosèrent quelques secondes plus tard. Une épaisse fumée commençait à se répandre dans la pièce. Faris quitta sa position discrètement et ôta les liens qui comprimaient ses poignets. Il neutralisa un garde et récupéra son arme.
Des tirs commençaient à frapper les silhouettes de la pièce principales. Il s'agissait de tirs très aléatoires, uniquement dans le but de créer une nouvelle diversion pour notre commandant. Fenyang en profita pour faire signe au groupe d'otages de le suivre. Notre héros s'engouffra dans la fumée, en direction de la porte d'entrée. Plusieurs civils lui emboitèrent le pas, mais il savait d'avance qu'il ne serait pas aussi aisé de quitter ses lieux. Les civils n'arrivaient pas à contenir leurs émotions et le groupuscule fut rapidement découvert. Fenyang se dressa devant les dangereux individus. Il ferait rempart jusqu'à que le dernier otage ait quitté les lieux. Trois colons étaient déjà à l'extérieur de l'édifice. Plusieurs soldats entrèrent dans la banque. La fumée commençait à se dissiper. Les criminels faisaient face aux soldats qui protégeaient la retraite des otages. Le chef de gang hurla de rage et une escarmouche germa dans l'établissement bancaire. Azar n'était pas accompagné de vétérans chevronnés, il s'agissait d'instructeurs, voir de nouvelles recrues.
Le combat tourna rapidement en leur défaveur, mais Faris ne voulait que gagner du temps. Il n'avait que faire des pertes alliés, il voulait simplement que les civils soient hors de danger. Mais quel danger ? Pas celui des criminels, non, loin de notre commandant. Faris frémissait d'impatience, il avait le goût du fer en bouche. Son poignet picotait, il n'avait qu'une envie : dégainer son arme et massacrer ses bougres. Le dernier otage fut libéré et Fenyang fonça droit vers les mercenaires. D'un geste rapide et précis, il envoya une lame d'air qui trancha une bonne partie de la troupe ennemi. Quelques marines furent également pris dans son attaque et sa lame d'air finit sa course en entaillant légèrement les murs du hall. Le combat était à nouveau équilibré !
Faris s'en donnait à cœur joie. Il n'avait aucunement l'intention de faire des prisonniers. Il était loin le gentil petit soldat de la Marine qui avait peur de prendre la vie de ses ennemis. Non ! Il ne ferait plus cette erreur. Un ennemi de moins, ce serait une menace de moins pour l'avenir. Si les autres étaient contre sa vision de la justice, notre commandant n'aurait aucun scrupule à continuer son chemin ailleurs et loin de la Marine. Il n'aurait aucun mal à trouver de nouveaux partenaires et à retourner sa veste. Alheïri n'était plus là pour l'aider, il n'était plus là pour le sanctionner, il n'était plus là pour le raisonner .. Azar c'était à nouveau jeté dans la mêlé.
Il faisait preuve d'une brutalité excessive et d'un carnage démesuré. Actuellement, il était bien plus dangereux et sanguinaire que les criminels qu'il affrontait dans cette pièce. Même le chef de gang commençait à blêmir devant cette vision d'horreur. Normalement, un marine ne devrait pas s'adonner à de tel pratique. Mais Faris était perdu, ou bien il cherchait simplement à mourir. Il avait toujours fait preuve d'un tempérament téméraire, mais là, c'était plus de la folie que du courage mal employé. Il courrait dans dans l'affrontement, enchainait ennemi après ennemi, il ne cherchait quasiment pas à se protéger. Des lames venaient lécher sa peau, lui occasionnant des petites entailles superficielles. Il se contentait d'esquiver et d'attaquer dans tous les sens.
Les autres soldats de la Marine restaient sidérés devant les prouesses ou le massacre de notre commandant. Personne n'osait l'arrêter, ni même lui dire la moindre chose. Les soldats s'étaient même arrêté de combattre, voyant les criminels essayer de fuir aux assauts dévastateurs de l'officier. Faris continua sa danse macabre jusqu'à que le sol sous joncher de cadavres et de sang. Grâce à son entrainement, il n'avait aucun mal à se mouvoir sur un sol glissant. Ce n'était pas forcément le cas pour ses cibles, qu'il se fit un réel plaisir d'éradiquer en une fraction de seconde. Il ne faisait pas l'étalage de sa puissance, mais sa force était clairement au-dessus de ses adversaires. Seul le nombre pouvait être un frein, mais celui-ci baissait seconde après seconde.
Le chef de gang voulut s'interposer, mais Faris l'esquiva sans prêter attention à lui. Il se concentra sur ses troupes et s'occuperait du chef à la fin. Des tirs eurent raison des derniers malchanceux, se qui cassa la lancée de notre héros. Faris redescendit un peu sur terre. Il avait à nouveau laissé libre cours à sa haine. C'était toujours le même résultat : des cadavres et du sang tout autour de lui. Il prit quelques secondes pour comprendre ses gestes. Un laps de temps qui permit au chef de gang de lui infliger un puissant coup de massue au niveau du visage. Fenyang réussit à mettre son sabre en opposition, mais le choc lui fut tout de même délivré. Il roula sur le sol et s'écroula plusieurs mètres de sa position initiale. Il se releva péniblement, sa vision était trouble et il avait du mal à retrouver l'équilibre. Le mastodonte revint à la charge avec son arme gargantuesque. Faris roula sur le côté et évita un second coup de justesse.
Fenyang sauta sur le côté et trancha à nouveau l'air. Sa lame de vent entra en contacte avec la massue du titan. Le chef de gang réussit à retenir l'attaque et à la dévier in extremis vers le plafond. Le lame entailla le plafond et des blocs de pierre tombèrent au sol. Deux marines furent écrasés par l'éboulement. D'autres roches tombèrent en direction du chef de gang. L'homme à la forte corpulence n'eut pas le luxe d'esquiver tous les débris. Une pierre était tombée sur sa jambe. Il avait le membre fracturé en plusieurs morceaux. Fenyang saisit immédiatement sa chance, mais cette fois-ci au lieu de l'achever, il donna un coup du revers de sa lame. Faris devait calmer ses ardeurs. Ce criminel serait donc appréhender par les marines. D'un côté, ils auraient une histoire à raconter une fois de retour à la garnison. Il restait encore quelques jours de formation à parcourir en mer, Azar espérait juste que leur officier supérieur était encore capable de diriger cette expédition. Fenyang n'avait clairement pas envie de reprendre le flambeau. Il essaya son sabre et le rangea dans son fourreau. Cette petite escarmouche était terminée, ils pouvaient tous reprendre la mer.
