Réjouissances... ? | Pv Jane, Ada, Eleonore

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Réjouissances... ?
Feat
Jane, Ada Eleonore





Deux jours après l'assaut finale...

Le cou légèrement douloureux. Le Boss avait laissé ses marques sur ton corps suite à votre affrontement mais même celles-ci commençaient à rapidement à s'effacer de ta chair sans même que tu n'ai eu le besoin de te faire examiner. Bientôt, ses dernières traces laissées sur ce monde finiront pas disparaître définitivement, et du Boss il ne restera plus rien. Simplement toi, la Big Boss. Tu aimais beaucoup ce surnom, cela t'allait bien mieux que l'Eclaireuse, après tout ce que tu avais vécu.

Il était important d'être en osmose avec l'image qu'on avait de soi. Tu savais très bien de quoi tu parlais après tout. Les yeux toujours aussi perçants, tu te dirigeais donc vers la salle principale du Charybde, redécorée pour l'occasion en salle des fêtes. Tu n'en avais que faire de fêter votre victoire mais Gabrielle avait insisté. Selon elle, cela serait très bon pour le moral de l'équipage qui bien que victorieux, avait subit des lourdes pertes en l'espace de quelques semaines seulement.

Pour toi ? C'était sans doute une façon de t'amuser un peu en buvant quelques verres et en regardant Ada devoir sociabiliser avec d'autres gens que sa propre poire. Un vrai plaisir qui pouvait se déguster sans fin. Pénétrant alors dans la salle dont l'agitation bâtait déjà son plein, tu pouvais rapidement mettre des noms sur l'ensemble des gens présents sur place. La plupart faisant parti de ton équipage et ayant prit la proposition de se détendre un peu avec une grande joie.

Finalement elle n'avait pas eu tord ta lieutenante. Tout ces gens étaient comme toi, des tueurs sanguinaires. Si tu savais contrôler ta soif de sang, plus ou moins, certains avaient besoin de ce genre d'instant pour reprendre pieds sur terre. Comment leur en blâmer ? La guerre était si grisante.

Mais là où tu affichais une moue un peu plus sévère fut lorsque ton regard s'arrêta sur quelques officiers de la base du G-5. Des focus cherchant sans doute à se greffer à votre équipage pour gagner quelques contacts pour leurs carrières respectives. S'ils voulaient se faire un nom, qu'ils partent se battre sur les mers. Tu voulais des chiens de chasse à tes côtés, pas des lèches culs dans ce genre.

Enfin. Sans doute fallait-il de tout pour faire un monde ?

Qu'importe. Passant tout droit, tu fus interpellée par l'un d'entre eux qui se pensait suffisamment important pour pouvoir t'interpeller de la sorte.

- Colonelle Pandore, enchanté. Je suis Jea...

Alors qu'il te tendait la main, il n'eut pour simple attention qu'un regard glaçant de ta part. Mais pas que. Cobra et Vipère vinrent à directement faire leurs apparitions pour l'observer. Si ton équipage avait l'habitude de ce genre de manifestation, ce n'était pas le cas du reste du monde et en quelques secondes sa peau devint livide et ses jambes manquèrent de le faire s'écrouler sur place. Sursautant, il vint à renverser son verre de vin sur sa tenue, et personne n'était vraiment là pour l'aider si ce n'était sans doute sa seconde.

Être la seconde d'un type aussi pathétique. Elle n'irait pas bien loin.

Ne t'attardant pas plus, tu vins à te diriger vers Eleonore que tu repérais aisément. Pas étonnant, elle attirait tout les regards. Elle était semblable à une ampoule dans la nuit noir la plus complète. Malgré les évènements qu'elle avait vécu, elle ne manquait pas de rester présentable. C'était... Respectable. Si tant était que tout ceci n'était pas qu'un voile de surface pour faire comme si tout ce qu'elle avait vécu n'avait jamais existé.

Eh. Tu n'étais pas psychologue, elle saurait se débrouiller. Surtout que tu lui réservais quelque chose. Mais pas aujourd'hui, pas tout de suite.

- Eleonore. Tu es seule ? Cela ne te ressemble pas.

Un petit sourire plein de sarcasme. Ce n'était pas la seule femme que tu avais contraint à venir. Il y avait évidemment Ada. Comment se priver de son visage à l'expression toujours aussi marquée. Entre celle d'un pitbull et d'un taureau que l'on aurait trop emmerdé.

Et il y avait aussi la Docteur Jane. Vu les vulnérabilités évidentes qui frappaient ta section médicale, tu avais demandé sa mutation. Elle s'était déjà proposée par le passé, alors ce n'était pas si tu avais dû faire face à une quelconque difficulté administrative. Enfin. Elle n'aurait sans doute pas besoin de t’ausculter toi à l'avenir. Tu étais revenue seule d'une décapitation.

Ce n'était pas comme si un Docteur pouvait comprendre cela ou répliquer l'exploit.






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Réjouissances ?
Des festivités, voilà bien une chose à laquelle se serait bien passé la doctoresse. Se retrouver ici au milieu de tous ces Marines ne l'enchantait guère à vrai dire. Pas parce qu'elle ressentait la moindre animosité envers eux. Bien au contraire même. Jane était ravie de revoir tous ces soldats revenir du front. Et avec tout ce qu'ils y avaient vécu, la demoiselle ne pouvait nier le fait que cette petite fête improvisée était une riche idée qui ne pouvait que remonter le moral des troupes.

Seulement le docteur Vantis n'était pas le genre de femme à aimer ce genre de frivolité qui s'apparentait plus à une perte de temps qu'autre chose l'éloignant de ce qui était vraiment important à ses yeux. Son travail. Pourtant, ce n'était pas la première fois que la jeune femme s'adonnait à ce genre d'activité. Loin d'être insociable, cette dernière avait eu à mainte reprise la chance de sortir s'amuser.

Mais cela était bien différent de ce jour. Pour commencer, ces petites soirées se déroulaient généralement avec ses amis. Des sorties auxquelles sa meilleure amie Faith Tachy la forçait la plupart du temps à venir, alors qu'elle n'en avait pas la moindre envie. Et surtout, parce que tout ceci était une autre vie que Jany avait laissée derrière elle depuis bien des années.

Aujourd'hui la Las Campienne n'était plus une simple étudiante de l'Université Figura de Koneashima pouvant se permettre de se laisser aller à de tels moments de légèretés. En tant que responsable d'une des cliniques de la base G-5, Jane avec des devoirs auprès des patients qui s'y trouvaient. Des patients de plus en plus nombreux avec les diverses missions à risques dont ils revenaient chaque jour. Comme celle qu'avaient menée la Colonelle Pandore et son équipage.

Ce fut d'ailleurs par cette dernière que la praticienne fut invité à cette petite sauterie. Une façon comme une autre d'apprendre à connaître les hommes et les femmes qui voguaient sous ses ordres. Une offre que la jeune femme ne put refuser pour la simple et bonne raison qu'elle souhaitait les suivre lors de l'une de leur mission afin de se faire une idée de ce qu'était la vie de Marine d'Élite.

Cependant la doctoresse n'avait pas la tête à se mélanger à ces soldats qui faisaient la fierté de la Marine. Ne se sentant pas légitime pour partager ce moment de joie, la demoiselle préféra les laisser entre eux. Assise les jambes croisées seule à une table, la jolie brune écoutait tranquillement le doux son mélodieux de la musique tout en continuant de potasser son livre. Un ouvrage traitant de tout ce qui approchait de près ou de loin à ces fameux coquillages céleste que l'on appelait des Dials.

Un volume de plusieurs centaines de pages que lui avait prêté son assistante Clarisse qui malheureusement n'avait pas souhaité venir de peur de s'y sentir trop mal à l'aise en présence de toutes ces " brutes " comme elle l'avait si bien stipulait avec maladresse et sa timidité si maladive.

- " Quelle sale traîtresse... " Souffla-t-elle avec une légère pointe de déception dans la voix tandis qu'elle tournait une des pages de son encyclopédie. " M'abandonner de la sorte après tout ce que j'ai fait pour elle. Tsss.. Terminé les pâtisseries et les Tea Party le weed-end. Ca lui apprendra à m'avoir laissé toute seule. "

Continuant de bougonner celle-ci attira certains regards interrogateurs sur elle sans que la toubib ne s'en aperçoive. Soudain, un léger voile de tristesse vint traverser le marron de ses yeux. Alors qu'elle se plaignait de ce soi-disant abandon de la part de l'infirmière, Jane réalisa que de ces merveilleux instants qu'elles passaient ensemble n'était pas prêt d'arriver de sitôt dorénavant.

Ne souhaitant pas que sa collègue la suive pour sa propre sécurité, Jane n'aurait plus l'occasion de discuter joyeusement avec la jeune femme qui était devenue une amie avec le temps. Une amie qui lui rappelait parfois sur certains points sa petite sœur décédée. À cette sombre pensée, Jane porta ses doigts fins au petit flacon de parfum qui pendait à son cou avant de reprendre tranquillement sa lecture sans se préoccuper de ce qui se passait autour d'elle.
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Éléonore“Les jours de réjouissance sont les jours de faveur, parce que la joie du dedans rejaillit au-dehors.”
Éléonore écoutait distraitement les échanges qui se faisaient autour d’elle. Un verre d'alcool en main, elle porta le breuvage à ses lèvres, avalant la moitié de son contenu avant de jouer avec celui-ci en faisant tourner sa coupe. Malgré sa présence, elle faisait affreusement tâche. Sous ses vêtements trop amples, on pouvait apercevoir les bandages immaculés qui recouvraient son corps, notamment au niveau des poignets et du cou. Sans oublier, bien sûr, celui qui recouvrait l’emplacement de ses yeux, ceux-ci ayant été retirés avec soin par son ancien tortionnaire. Encore très maigre, elle recommençait à peine à retrouver des couleurs.

Elle retint tant bien que mal un bâillement, son esprit rêvant à son lit plutôt qu’à la fête. Non pas qu’elle n’appréciait pas l'événement, d’autant que tous les efforts de Gabrielle semblaient des plus appréciés. Mais, étant donné l’état de son corps, elle peinait à ne pas simplement trouver un coin tranquille et se laisser glisser dans les bras de Morphée. Il fallait dire qu’elle avait passé les deux derniers jours à manger comme une défoncée, au point de sombrer dans un coma alimentaire ou de s’évanouir sous l'effet de la médication.

Au moins, la qualité et l’efficacité des soins avaient grandement augmenté depuis l’ajout récent de Jane à l’équipe. Même si la soldate n’avait pas eu trop l'occasion d’échanger avec elle à cause de sa somnolence constante, elle avait entendu de bons échos à son sujet, et le fait que la Colonelle l’ait ajoutée à son équipage était aussi un signe flagrant. La commandante s’étira un peu, réveillant son corps endormi, avant de grimacer face à la faible douleur qui s’élança immédiatement dans ses côtes.

Se déplaçant légèrement, elle suivit l’odeur de la nourriture, attrapa une friandise préparée par le cuisinier et la grignota lentement, regrettant immédiatement la cuisine de Celethe, qui était en permission chez sa famille. Finalement, elle fut tirée de ses pensées par la voix de sa supérieure.

« Hmm ? Oh, oui. Kyllan est en train de finaliser des papiers. Il me rejoindra plus tard… J’ai bien pensé à ne pas venir et à dormir, mais je me suis dit que je manquerais le clou du spectacle : Ada au milieu de cette foule festive. » Ricanait doucement la Bloodhound.

C’est vrai que l’agente n’était toujours pas arrivée. Peut-être qu’elle y était allée trop fort en la taquinant sur leur dernière mission ? Éléonore et Kyllan l’avaient tout de même retrouvée évanouie non loin du cadavre de l’ennemi. Toutefois, la soldate n’avait pas pu s’empêcher de lui rappeler que c’était la deuxième fois qu’elle la retrouvait ainsi durant une mission. La soldate d’élite y voyait presque un signe de confiance. Est-ce qu’inconsciemment la Viper appréciait les efforts de protection de la Bloodhound ? Cette pensée étira un sourire sur ses lèvres…

« Mais je suppose que cette fête n’est pas seulement pour remonter le moral, n’est-ce pas ? J’ai l’impression que vous allez faire une annonce importante… » déclara la blanche en terminant son verre et en le déposant sur une table près d’elle. « Sinon, comment allez-vous, vous deux ? » continua-t-elle en se tournant légèrement vers les deux têtes serpentines apparentes.

Ses phalanges la démangeaient de venir taquiner les écailles de Cobra, mais elle savait mieux que quiconque qu’il ne fallait pas manquer de respect à sa supérieure, surtout en public. De plus, elle n’était pas du genre à vouloir étaler ses petits plaisirs devant tout le monde.
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Réjouissances... ?

ft. Pandore, Eleonore & Jane



Ada savait très bien pourquoi la Colonelle d’Elite avait absolument voulu qu’elle participe à cette stupide soirée. Elle la voyait, plus loin, se délecter en pensant qu’elle mettait la rigoureuse et solitaire Ada en difficulté dans cette foule de marines crétins. Mais la Kindachi en avait vu d'autres. Elle avait été élevée au sein même de la noblesse de Goa, puis de celle de Marie-Joie. Elle avait l’habitude de sourire gentiment en hochant la tête alors que son esprit ne souhaitait que déguerpir aussi vite que possible. Bien essayé Colonelle, mais raté pour cette fois.

Un marine lui tenait la jambe depuis une bonne quinzaine de minutes, et si Ada aurait pu aisément lui faire croire que cette discussion l'intéressait, elle n’avait aucune envie de faire des efforts pour des gens valant moins qu’elle ne l’a jamais été et surtout qui ne pouvait lui servir en aucune façon. Car comme disait la matriarche Kindachi : “Garde tes plus beaux sourires pour les influences et seulement du dédain pour les autres. Car ce n’est pas ces derniers qui t’aideront à t’élever.” L’hypocrisie aristocratique ne s’oubliait pas en devenant Agent du Cipher Pol. Surtout quand, comme pour Ada, on progressait rapidement vers des postes plus prestigieux. Merci Papa qu’ils disaient tous.

- “Combien gagnez-vous à l’année, Commandant Bristère ?”
- “Hein ?”
- “Combien gagnez-vous ?”
répétait Ada avec un ton agacé.
- “Heu, je ne sais pas bien … dans les 10 millions de Berries à l’année. Pourquoi ?”
- “Avez-vous des titres ?”
- “Non.”
- “Votre famille fait-elle partie de l’amirauté ?”
- “Non …”
- “Alors vous ne m'intéressez pas.”


Puis l’Agent quittait la table où elle s’était assise, son verre en main, laissant le marine en plan qui avait encore du mal à comprendre comment la discussion avait pu vriller de la sorte. Sûrement qu’une fois qu’il aurait compris le sens des mots de l’agent, il s'empressera de propager des rumeurs sur son compte. Une perfide femme, une vipère … comme cela serait amusant. Mais Ada avait un objectif, bien plus loin que celui d’abattre Red et l’empire pirate qu’il a monté. Un objectif qui nécessitait un partie honorable dans la marine pour se concrétiser. Alors, si naturellement elle cherchait aussi l’amour et les sentiments avant l’engagement, elle souhaitait tout de même élaguer les premières lignes avec des critères plus que concrets. Et surtout, qui ne ferait pas baisser son niveau de vie actuel.

Retrouvant enfin la compagnie de ses camarades habituelles, Ada ne pouvait retenir un haussement de sourcil surpris.

- “Comme il est risible que, au milieu de cette fête, ce soit encore les mêmes qui n’y prennent aucun plaisir.”

Car il était flagrant, derrière les paraîtres qu’elles se donnaient, que les deux marines n’avaient également aucune envie de s’amuser dans un temps aussi troublé.


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Réjouissances... ?
Feat
Jane, Ada Eleonore





Un sourcil arqué...

Entre Eleonore qui était simplement ailleurs, l'Agent qui comme à son habitude était désespérément elle-même, et Jane qui s'était isolée dans son coin sans doute dans l'idée de ne pas vouloir se mélanger avec les autres, tu ne pouvais t'empêcher de trouver cela un semblant pathétique.

- Allons. Cela ne sert à rien de se projeter trop loin et de manquer de profiter de ces petites réjouissances.


Elles avaient réussi à te mettre un goût amer dans la bouche et naturellement elles payeraient toute le prix pour cela à un moment ou un autre. Affichant alors un visage sans appel, d'ennui et de gène, tu vins à soupirer longuement avant d'observer à nouveau les lieux.

- Qui a t'il de plus important que d'être en vie et de pouvoir savourer de celle-ci ? Nous avons connu quelques pertes ces derniers temps, certes, mais nous avons gagné. Et pas qu'un peu.


Tu te fichais bien de ce que tu avais vécu. Mourir, pour toi cela n'avait été véritablement qu'une étape pour te permettre de déclarer ton véritable potentiel au monde. La torture d'Eleonore... Elle avait survécu non ? Elle passerait à autre chose très vite. N'avait-elle pas abattu de ses mains son tortionnaire ? Et puis Ada... Tu n'étais pas ignorante de toutes les faveurs qu'elle avait gagné en pouvant se targuer d'avoir démolit la Cabale à tes côtés. C'était là cependant la part du marché. Elle continuait à faire son job et toi tu lui offrais une occasion supplémentaire de se faire lécher les pompes par ses supérieurs directes.

- Et docteur. Ne cherchez pas à vous cacher derrière cette mine triste. Venez.

Un visage carnassier, une expression prédatrice. Cherchais-tu à la mettre mal à l'aise en la sortant de son petit cocon ? Peut-être un peu. Mais pas plus que ça cependant. Si tu devais partager ton temps avec elle désormais tu préférais qu'elle s'aligne avec la mentalité générale. Garder la tête haute et tenter d'arracher de vos crocs la chair de l'ennemi. C'était là un credo bien violent et sanguinaire, mais c'était celui qui vous mènerait à accomplir bon nombre d'exploits. Dans ce monde, s'imposer et marcher sur le cadavre des autres était la seule véritable manière pour vivre et survivre. Tu en savais énormément à ce sujet.

- Je suis celle qui est morte décapitée et pourtant j'ai l'impression que c'est vous les plus déprimées.


Tu t'amusais de ce constat en t'adressant à toutes les trois. Tu n'avais même pas le plaisir de voir Ada être malmené par les mondanités locales. Sans doute avais-tu volontairement oublié qu'elle avait grandit dans ce genre de milieux. Mais en même temps, cela faisait si sens. Vu son attitude hautaine et supérieur, à même de péter bien plus haut que son cul d'agent. Tout concordait de manière si évidente.

- Oh et Eleonore. N'ai crainte. Si je dois faire une annonce, vous en serez les premières au courant. En attendant buvez et amusez-vous. Vous êtes les plus à même de mériter ces festivités. Mais ne tardez pas trop, je ne sais pas encore combien de temps tout ces parasites ont avant que je ne me mette en chasse.

Tu ne cherchais même pas à être discrète, t'adressant presque ouvertement à tout ces officiers qui n'avaient rien à faire ici. La politique, le réseau, c'était important, mais pas quand on avait le potentiel d'être au sommet du monde. Tu n'avais besoin de te plier à aucune forme d'étiquette, tu étais celle qui la définirait à l'avenir. Mais aujourd'hui, tu doutais que le rouge du vin dans ton verre soit suffisant pour te satisfaire.






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Réjouissance.. ?
Nullement impressionnée par l'expression du visage de la Colonelle, Jane ne chercha même pas à relever cette petite pique quand elle l'interpella. Soupirant intérieurement et voyant qu'elle n'avait finalement pas le choix, la doctoresse se décida à les rejoindre. Refermant son énorme volume sur les coquillages célestes, la jeune femme décroisa les jambes avant de se relever. Le livre sous le bras et une bonne tasse de café bien corsé en main, elle s'avança vers le trio femmes en faisant claquer ses hauts talons contre le sol du navire.

En arrivant auprès d'elles, la toubib les salua respectueusement à tour de rôle avant de se plonger une fois encore dans le plus grand silence. Sirotant tranquillement cette boisson chaude qui lui permettait de garder l'esprit clair après une énième nuit blanche, la demoiselle écouta les paroles de l'Officier tout en regardant les soldats s'adonnaient à cette petite fiesta. Quand tout d'un coup les dernières paroles de carnassière la fit reporter son attention sur elle.

Aucune annonce ne semblait être prévu durant cette soirée. Voilà bien une nouvelle qui fit tiquer la Las Campienne qui se posait de plus en plus de questions sur sa simple présence en ces lieux. Le mérite ? Elle n'en avait aucun à se trouver là. Était-ce tout simplement pour faire connaissance avec ses futurs collègues dont certains étaient prédestinés à une morte certaine de ce qu'elle avait pu constater en observant quelques mouettes qui présentaient des signes qui ne trompaient pas. La question restait entière et le docteur Vantis comptait bien en découvrir le fin mot de cette histoire.

- " N'y voyez aucune offense de ma part, mais pour quelle raison m'avez-vous convié à cette réception si vous n'aviez rien à nous dire ? " Demanda sans détour la patricienne qui planta sans crainte ses yeux noisette dans ceux de la Colonelle. " Je ne nie pas qu'il s'agit là d'une parfaite occasion pour vos hommes de se détendre après tout ce que vous avez traversé. Mais en quoi cela me concerne-t-il ? "

Les choses étaient enfin dites. Certes, Jany savait pertinemment que sa demande pouvait s'avérer à double tranchant. Que celle-ci pourrait parfaitement irriter plus d'une personne y voyant là un affront. Était-ce le cas de Pandore ? Cela elle n'en savait rien. Cependant si le but de ce rassemblement était d'apprendre à se connaître, elle le saurait surement rapidement. En ce qui la concerne, la doctoresse leur prouva une chose à cet instant.

Peu importe qui se trouvait en face d'elle. Peu importe les conséquences qu'il pouvait y avoir derrière. La jeune femme n'avait clairement pas sa langue dans sa bouche et n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait. Un fait qui se confirma une fois de plus quand la jolie brune décida d'en remettre une couche.

- " Je ne doute pas un seul instant que vous devez tous être des personnes fort agréable. " Déclara-t-elle sans en penser un traître mot tout en regardant à tour de rôle les deux officiers de la Marine et l'Agente du Cipher Pol. " Mais si tout ceci n'a que pour objectif de faire connaissance, sachez que tout ce que j'ai besoin de savoir se trouve dans vos dossiers médicaux. " Ajouta la médecin avec beaucoup de détachement pour leur montrer qu'elle n'était pas là pour se faire des amies, mais bien pour le travail. " Enfin... Hormis vous Colonelle. Au vu de ce que vous venez de dire sur une potentielle décapitation, je suppose qu'une fois encore cela est en rapport avec les capacités que vous prodigue votre Fruit du Démon. "

Sur ces mots, la toubib retrouva soudainement le silence. Reportant sa tasse de bouillon noir à ses lèvres, la jeune femme observa calmement ses nouvelles collègues. Curieuse de connaître la réaction de ces dernières, la brune attendit tranquillement tout en surveillant discrètement l'heure qu'indiquait une horloge.
Coder par Tanabe
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Éléonore“Les jours de réjouissance sont les jours de faveur, parce que la joie du dedans rejaillit au-dehors.”
Éléonore, toujours légèrement ailleurs, écoutait distraitement les échanges autour d’elle, jouant avec son verre alcoolisé. Elle observait sans réelle passion la scène qui se déroulait sous ses yeux. Ada, fidèle à elle-même, montrait une arrogance habituelle, et Pandore, avec son attitude prédatrice, semblait se délecter de provoquer ses subordonnées. Un sourire en coin se dessina sur les lèvres d’Éléonore. Ce genre d’atmosphère tendue était devenu la norme, et elle n’en attendait pas moins de ses collègues. En fait, la blanche ne l'avouerait jamais, mais elle était venue à adorer ce genre de tension qui tenait tout le monde en alerte.

Sirotant doucement son verre, elle sentait l’amertume du breuvage glisser dans sa gorge, une sensation qui, étrangement, lui apportait un certain réconfort. C’était une manière comme une autre de détourner son attention de la douleur persistante et des bandages qui marquaient encore son corps.

« Quelle ironie... », souffla-t-elle en jouant à nouveau avec son verre à moitié plein. « Je survis à des tortures pour me retrouver à des fêtes ennuyeuses où personne ne se sent vraiment à sa place », marmonna-t-elle pour elle-même.

Elle ne rêvait que d’une chose : son lit. Les paroles de Pandore la tirèrent brièvement de ses pensées. Un soupir à peine contenu s’échappa de ses lèvres. Elle savait que Pandore aimait ces jeux de domination, mais aujourd'hui, Éléonore n’avait pas l'énergie de jouer le rôle de la subordonnée modèle. "Amusez-vous", avait dit Pandore. Amusant. Comment pouvait-on se réjouir après tant de pertes, même si la victoire leur avait souri ? Ses sens balayèrent la pièce, cherchant une échappatoire, mais tout ce qu'elle sentit, ce furent des visages fatigués derrière des masques de fausse allégresse.

Puis, au moment où la tension montait, un message d'urgence retentit. La voix claire et précise d’un officier résonna dans la pièce alors que son assistante pénétrait la salle de fête, une expression nerveuse sur les traits, se précipitant en direction de sa supérieure pour lui annoncer une mauvaise nouvelle.

« Docteur Vantis, vous êtes demandée en salle d’expérimentation cybernétique, immédiatement. »

Jane soupira, visiblement contrariée par cette interruption, mais elle ne perdit pas de temps à réagir. Peut-être qu’une partie d’elle-même était soulagée de partir. Éléonore esquissa un sourire las, presque amusé. Elle n'avait aucun doute sur ce qui venait de se passer. Kolt et Kyllan, en pleine expérimentation d'une nouvelle arme, avaient probablement causé un incident, ce qui expliquait l’absence prolongée de Kyllan à la soirée.

« Bien sûr, ça ne peut être que ça... », murmura Éléonore pour elle-même, suffisamment bas pour que personne ne l’entende.

Tout en secouant la tête, elle posa son verre sur une table à proximité, ses doigts effleurant brièvement la surface lisse du récipient avant de le lâcher. Un autre soupir s'échappa de ses lèvres. Les hommes resteraient toujours de grands enfants. Éléonore finit par tourner son attention sur Pandore et Ada, toujours absorbées par leurs propres jeux de pouvoir. Pandore, avec son attitude dominante et provocatrice, semblait savourer chaque mot qu'elle lançait comme un défi à ses interlocuteurs. Ada, de son côté, avec son dédain affiché pour la majorité des personnes présentes, incarnait parfaitement la noblesse froide et calculatrice dont elle provenait. Éléonore les connaissait assez bien maintenant pour savoir que tout cela faisait partie d'une danse complexe de rivalités tacites et d'ambitions cachées… ou tout simplement d’ennui mélangé à leurs personnalités propres.

Reprenant son verre pour se distraire, elle fit tournoyer doucement celui-ci dans sa main, écoutant distraitement les remarques de chacune. Lorsque Pandore s'adressa directement à elle, mentionnant que tout le monde devrait se détendre et célébrer la victoire, Éléonore laissa un sourire ironique apparaître sur ses lèvres, un sourire qui ne monta pas jusqu'à ses yeux. Elle répondit doucement, mais suffisamment fort pour que Pandore puisse l'entendre.

« Se détendre, oui… Comme si c'était si simple. » Elle fit une pause, laissant le silence retomber avant de continuer. « Pour certains d'entre nous, cette victoire a un goût amer. Ce n’est pas la mort qui est difficile à supporter, c’est ce qui reste après, les satanées blessures. » déclara-t-elle en se tortillant légèrement d’inconfort.

C'était une vérité silencieuse : les cicatrices invisibles qui marquaient chaque survivant. Pandore pouvait bien se glorifier de ses capacités à ressusciter, et Ada pouvait bien s’estimer au-dessus du commun des mortels, mais Éléonore avait vécu la souffrance d’une manière bien différente, et elle avait l'impression que cela n'était pas encore terminé. Elle reprit une gorgée de son verre, sentant l’amertume de l’alcool renforcer ce sentiment de détachement. Elle écouta distraitement Jane quitter la pièce, son odeur devenant de plus en plus lointaine, répondant à cet appel d'urgence. En ce moment même, elle l’enviait un peu, elle aurait aimé pouvoir faire de même, aller se goinfrer jusqu'à frôler le coma alimentaire avant de pouvoir s’effondrer dans son lit. Elle se redressa légèrement, attrapant un canapé sur son assiette pour l’avaler rapidement.

« Vous pouvez jouer à la chasse, Colonelle, » déclara-t-elle doucement. « Je crois qu’il y a beaucoup trop de monde ici qui n’a pas sa place. Et qui sait, vous trouverez peut-être la perle rare qu’Ada recherche. » conclut-elle en taquinant légèrement, faisant allusion à la maigre conversation entre Ada et le pauvre Marine.
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Réjouissances... ?

ft. Pandore, Eleonore & Jane



L’attention semblait se tourner vers Ada. Elle aurait dû s’y attendre, les oreilles trainaient dans les célébrations de marine aussi bien que dans celle du Cipher Pol. Mais Ada n’avait pas honte de chercher un bon parti pour lui assurer une descendance prometteuse et un cadre de vie agréable une fois sa retraite prise. Car une fois Red mort, il ne lui resterait plus qu’à passer le reste de son existence à Goa, à se goinfrer de toast en écoutant les ragots de ses voisines chiquement habillées dans un des vingt-trois salons de la maison.

- “Le chemin de chaque femme du gourvenement mondial se finit dans les bras d’un partie decent, à bercer un enfant.” répondait Ada avec conviction. “J’ai simplement décidé de prendre les devants et de choisir un marie avant que quelqu’un d’autre le fasse pour moi.”

Et devant le regard interrogateur mais également médusé de ses interlocutrices, la Kindachi comprenait qu’elle ne devait pas partager cet avis. Alors elle ajoutait à ses propos des mots de ses propres parents :

- “Vous devez au gouvernement mondial bien plus que votre loyauté. Ne laissez pas vos gènes prometteurs se perdre et donnez à nos institutions une descendance vigoureuse qui pourra prendre votre suite à votre mort. C’est aussi votre devoir en tant que Marine.”

Surtout quand on connaissait les capacités et la ténacité de ces deux femmes. Il serait parfaitement regrettable de voir de tels éléments se perdre pour des choses aussi fatales que la mort elle-même. Et après tout, combien de puissant membre du GM n’était que les descendance d’autre impressionnant combattant ? L’amiral Fenyang lui-même était le fruit d’une longue lignée de marines influents. Il est bien trop rare de voir émerger des prodiges de nul part pour espérer que cela suffise à relancer une nouvelle génération de loyaux et puissants soldats.


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Réjouissances... ?
Feat
Jane, Ada Eleonore





Déprimant...

Elles avaient réussi à te gâcher l'envie d'être ici, aussi fébrile était-elle à la base. Entre Eleonore qui avait du mal à sortir la tête de l'eau, Jane qui ne pouvait s'empêcher d'être professionnelle en toutes circonstances et Ada qui commençait à parler de devoir et de progéniture. Elle une mère de famille ? Tu plaignais ses gosses, et son mari aussi.

- Bon sang. Que vous êtes chiantes.

Tu disais cela entre l'amusement et le dépit. Tu aurais pu faire une fête entre toi et tes autres têtes que cela aurait été plus palpitant qu'échanger avec elles. Laissant tes yeux rouler de droite à gauche, passant sur chacune d'elles, tu vins finalement à t'arrêter sur Ada qui était celle qui avait encore le plus à offrir d'amusant.

- La plupart des gens ici sont de l'Élite. Tu es bien placée pour savoir que très peu d'entre eux survivront suffisamment longtemps pour espérer fonder une famille. Quant à moi...


Face à cela tu vins à te mettre à rire de manière un peu grasse, manquant clairement d'élégance. Une famille hein ? Tu ne leur avais même pas présenté la tienne en l'état. Une chose qu'il finirait tôt ou tard par apprendre à découvrir, si cette fameuse famille ne cherchait pas à te tuer avant. Là était une perspective et un avenir bien plus drôle que de celui de se perdre en névrose dans cette fête finalement des plus insipides.

- Eh. Et puis Eleonore. Je te conseille de t'en remettre rapidement. Je n'ai pas eu l'Indomptable il y a des années en me tournant les pouces non plus. Tu n'es pas la seule à avoir été torturée. Mais tu as survécu et tu t'es libérée de tes propres chaînes. Alors passe à autre chose.


Tu n'avais pas besoin d'une Seconde se morfondant sur elle-même trop longtemps. Dans ta générosité tu lui accordais du temps pour récupérer, mais ta patience avait des limites. Si tu devais toi-même la faire souffrir jusqu'à ce qu'elle en oublie de craindre ses tortionnaires du passé et ceux futurs, alors tu t'en ferais un véritable plaisir. Mais tu espérais qu'elle puisse trouver la réponse à ses souffrances par elle-même. Tout comme Ada, elle était déjà assez forte pour voler de ses propres ailes. Tu n'étais pas une baby-sitter.

- Mais je vous félicite. Vous avez réussi à me dégoûter de ces réjouissances.

Buvant alors cul sec ton verre avant de t'empiffrer de quelques mignardises préparées pour l'occasion, tu vins à lâcher un dernier regard lasse vers les femmes avant de leur tourner le dos.

- Responsabilités obliges, j'ai quelques personnes à voir. J'espère qu'elles seront plus loquaces et amusantes que vous.


Et voilà que tu te subtilisais à leur présence aussi rapidement que tu étais arrivée.





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Éléonore“Les jours de réjouissance sont les jours de faveur, parce que la joie du dedans rejaillit au-dehors.”
Cette fois-ci, c'est Éléonore qui laissa échapper un rire, plus discret et élégant que celui de Pandore, mais tout aussi sincère. La réaction de la colonelle l'amusait. Ce n'était pas la peur qui la rongeait après la torture subie, non, c'était plutôt les séquelles encore cachées, les cicatrices invisibles laissées dans l'ombre. Avec un soupir, elle sortit un paquet de cigarettes de sa poche, en porta une à ses lèvres et l'alluma d'une main experte, briquet en main. Ce briquet, elle l'avait récupéré sur le cadavre de Lucian, un souvenir morose mais nécessaire.

Elle aspira profondément, remplissant ses poumons de cette fumée toxique, et la garda quelques secondes avant de la relâcher lentement par ses narines. C'était un tic qu'elle avait développé après les séances d'hypnose de Lucian. Était-ce un mécanisme de défense qu'elle s'était elle-même créé, ou bien le stress qui avait fini par la vaincre ? Difficile à dire, mais elle avait la sensation que d'autres surprises se préparaient à surgir, inéluctables, prêtes à compliquer encore sa vie. Elle observa le petit nuage de fumée s'évanouir dans l'air, comme un présage incertain du trouble qui la guettait.

Éléonore se tourna finalement vers Ada, donnant l'impression de la fixer un instant, malgré l'absence de ses yeux. Elle écoutait le rythme régulier des battements de cœur de l'agent du Cipher Pol. La blanche était tout de même surprise d'apprendre qu'Ada s'intéressait à un tel sujet. Un faible sourire s'étira sur ses lèvres alors qu'un souvenir de famille émergeait.

« Une famille, quel souvenir nostalgique... Ce n'est pas dans mes plans actuels, mais qui sait, peut-être qu'un jour je rencontrerai quelqu'un qui me redonnera envie de le faire. »

Elle laissa échapper un soupir discret en pensant à son propre passé. Après tout, elle avait déjà rempli ce devoir, il y a bien des années, lorsqu'elle s'était mariée à un soldat de la Marine et avait eu deux enfants. Un moment presque oublié qu'elle préférait ne pas ressasser. Secouant légèrement la tête pour chasser ces souvenirs, elle reprit d'un ton plus léger :

« Je peux toujours voir si ma famille n'aurait pas entendu parler de candidats intéressants. Je sais que deux de mes tantes et ma grand-mère sont très friandes de ce genre de ragots. » ajouta-t-elle en haussant légèrement les épaules, comme pour minimiser l'offre tout en laissant entendre qu'elle pourrait être utile.

À son tour, Éléonore termina son verre, le déposant avec un geste mesuré sur la petite table devant elle. Elle tira une dernière fois sur sa cigarette avant d'écraser le mégot dans un petit dispositif en métal, qu'elle rangea discrètement dans la poche de son pantalon propre. Le geste était précis, presque automatique, témoignant d'une habitude bien ancrée. Elle se redressa légèrement, jetant un dernier regard à ses interlocutrices avant de laisser un voile de détachement se poser sur son visage.

« Si tu veux bien m'excuser, je vais maintenant partir, la médication ne faisant plus effet, j'ai besoin de ma deuxième dose, » dit Éléonore en glissant les mains dans ses poches avec une nonchalance feinte. « Aussi fascinant qu'il soit, mon métabolisme assimile tout, trop rapidement, y compris les médicaments. »

Elle marqua une légère pause, laissant l'information s'installer avant de conclure :

« On se retrouve plus tard. »

Sans attendre de réponse, elle tourna les talons, le pas fluide, mais légèrement alourdi par la fatigue, prête à s’éclipser dans la discrétion qui lui était propre.
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Réjouissances... ?

ft. Pandore, Eleonore & Jane



Et c’était tout. Elles avaient fini leur verre avant de disparaître l’une après l’autre dans la foule. Ada restait abasourdie devant l’attitude des deux marines. Il était clair pour elle que leur éducation laissait à désirer. Son père n’aurait jamais toléré un tel écart de conduite en public, ni même les propositions indécentes et les sous-entendus stupides d'Eléonore. Trouver une bon partie n’était pas question de ragots de couloir et jamais Ada ne s’abaisserait à épouser un simple commodore. La prestance de sa famille était à conserver et en dehors de l’état-major, rien ne pouvait trouver grâce à ses yeux. Tout comme cette idée soulevée par le Commandante d'Élite qu’elle aurait besoin d’envie pour fonder sa famille. Il était clair qu’avec le temps, le respect des traditions et surtout le maintien de la prestance avait échappé à ces femmes. Et cette courte entrevue avait fait baisser l’estime qu’elle leur portait d’un bond fulgurant.

Ada resserrait ses doigts autour de son verre, finalement seule à cette table qu’elle n’avait jamais désiré rejoindre. Elle, qui était au milieu de ces marines d’élite, trouvant la difficulté à festoyer autrement qu’en s'enivrant, avait du mal à reconnaître une élite dans le tas d’alcoolique. Elle finit son breuvage d’une traite, tirant une mou devant sa propre solitude.

Elle finit par aller s’allumer une cigarette à l’entrée et s'éclipser de la soirée sans demander son reste. De toute évidence, elle n’était clairement pas faite pour les soirées de marines et plus jamais elle n’accepterait d’invitation de Pandore à ce genre de réjouissance, cette femme qui avait fini par se délecter du malheur de ses propres hommes et collaborateur tout en se permettant de gracement les insultés par un dédain caractérisé. L’ancienne soldate était loin et sans vraiment avoir eu le temps de la connaître, Ada la regrettait déjà.


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