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[Quête des Guns] Pillage, massacre, et autre petits jeux innocents

5km de marche, 9 pauses pipis et 3 lapins éclatés. Tel était le palmarès de Unwin Vail et Timuthé N. Tempiesta en arrivant à la ville de Manshom. Il avaient en effet posé le Big Bang Joe dans une crique à l'extérieur de la ville, mesure de précaution nécessaire si leur opération se déroulait comme prévue dans l'un des 12 plans de TnT. Et oui, malgré son imagination débordante, et son intellect supra-normal, le jeune homme avait été incapable de prévoir un plan qui ne se terminerait pas avec une quinzaine d'explosions, une dizaine de mort et une fuite précipité de la part des Gun and Gun's. Que voulez-vous, on ne se refait pas...

En attendant, ce genre de précautions nécessitait du matériel, et devinez qui devait se taper le transport de l'importante quantité de jouets explosifs de toutes sortes, des feux d'artifices fais sur mesure, et des deux poupées à l'effigie de Unwin et Tim? Et oui, c'était notre ancien mafieux, qui rouspétait intérieurement sur le fait qu'ils n'étaient que deux dans l'équipage. Bien évidemment, le fait que 95% du matériel explosif contenu dans le sac était destiné à son utilisation à lui n'entrait absolument pas dans ses considérations, ça lui aurait prouvé qu'il avait tord.

Cela dit, ses réflexions furent vite interrompues. Alors qu'il apercevait au loin les portes de la ville, Tempiesta se rendit compte que porter un truc lourd sous le soleil, c'était ultra-viril et un excellent moyen de frimer devant le capitaine. Il se redressa d'un coup, mis la capuche de la grande cape qu'Unwin avait tenu qu'il porte, puis partit à fond de cale jusqu'à la porte, laissant en plan son capitaine...

Bon le soucis de courir trop vite, c'est que c'est très dur de s'arrêter, comme le découvrit malgré elle la petite vieille que TnT percuta malencontreusement. Bien sur, cela fit qu'une importante quantité de petits canard très mignon s'éparpillèrent partout sur le sol. Heureusement qu'Unwin était encore loin, sinon il y avait fort à parier que l'existence du garçon aurait connut ce qu'on appel une fin anticipée. Sans même faire attention aux trois marines qui s'approchaient de lui, Tim rangea le plus vite possible ses divers jouets, et en se jurant d'égorger la mamie qui hurlait au viol. Franchement, une petite vieille, ça savait pas se défendre, et en plus c'était moche, il n'y avait aucun gain à la violer, ça aurait même pas été viril.

Dès que tout fut ranger, notre jeune ami remarqua un homme en costume parler aux trois marines juste à côté de lui, mentionnant le fait qu'il était marchant de jouets, et que TnT n'était qu'un commis un peu empoté. Quelques billets changèrent de main, puis les marines s'éloignèrent avec la mamie qui piaillait toujours. Et oui, la vieille était accusée de trouble de l'ordre publique. Comme quoi, c'était beau quand même la corruption.

Alors TNT, tu te remets dans les affaires?

Et oui, l'homme mystérieux en costume était un ancien ami du poseur de bombe, du temps où il travaillait pour "la famille". Le poseur de bombe sus-nommé, se leva et salua brièvement son ancien camarade avant de regarder dans la direction de son capitaine. Inconsciemment, il baissa la voix pour répondre. Même s'il était d'une loyauté sans faille, et qu'il avait une parfaite confiance en son capitaine, il ne pouvait s'empêcher de parler doucement à ses anciens camarades qui régnaient sur la pègre de North Blue.

Je ne les ai jamais quitté... Dis au Don et aux autres qu'il va y avoir de l'ambiance d'ici peu, et ne touchez pas à mon équipage!

Après un bref salut, le mafieux s'éloigna vers la ville, tandis que Timuthé se tournait vers son capitaine, en remettant la capuche de son manteau. Curieuse idée que se camouflé lorsqu'on est totalement inconnu, mais bon, fallait avouer, c'était classe et viril.

Silencieusement, et après s'être assurer que le capitaine était avec lui, TNT franchit les portes. Il espérait que son patron ne lui poserait pas de question sur la petite discussion avec le mafieux, même si, bien sur, il ne se faisait pas des masses d'illusions sur ce point.

Une fois dans la ville, ils découvrirent une masse compacte de personnes, provenant de très nombreuses régions. Si cela continuait ainsi, faire une diversion là-dedans serait un jeu d'enfant. Mais avant tout, il fallait récupérer le matériel. Timuthé se tourna vers son boss, attendant des instructions sur leur destination, les docks, pour la barque, ou le marché, pour le chariot...


Opération horloge :
Entrer dans la ville : réussite

Passer inaperçu : échec total

Prise de contact avec des agents de la mafia sur place enclenchée, possible utilité pour l'avenir.
    Manteau au vent, chevelure balayée par l'air marin, debout fièrement à l'avant du Big Bang Joe, Unwin avait l'air du valeureux pirate qui débarquait sans crainte sur une île où il était craint et respecté. Mais le truc, c'est qu'il n'avait que l'air. En effet, si Vail tapait la pose sur le bateau, s'il pétait la classe à mort, si cette "putain d'église de mes deux" n'avait qu'à attendre, eh bien pour le moment, il n'y avait pourtant que les quelques rochers d'une crique de Barnanos pour le contempler. Quelques rochers et Timuthé. Ou pas en fait, étant donné que ce dernier était occupé à ranger tout son bordel de jouets et les feux d'artifices dans un sac. Avec un soupir un peu désappointé, Unwin abandonna donc son allure de puissant guerrier des mers pour s'occuper du Joe et lui permettre d'accoster en douceur. En effet, pour leur opération de vol de grande envergure, les Gun and Gun's avaient préféré dissimuler le Joe dans une petite crique à cinq kilomètres de la ville. Et, une fois que ce fut fait, que l'ancre fut jetée, tout ça, tout ça, le capitaine mit pied à terre, ordonna à son second de rester à bord au cas où, et scruta les alentours afin de s'assurer qu'aucune mauvaise surprise ne les attendait. Evidemment, il n'y avait personne autour. Qui pouvait bien les attendre ? Ainsi satisfait, Unwin remonta à bord et alla chercher ses armes et d'autres petits accessoires pour les festivités. Bon, le souci, c'était qu'ils débarquaient dans une ville blindée de marines, donc se balader armé jusqu'au cou, c'était pas forcément la manœuvre la plus efficace pour se faire discret. Bien sûr, vu que les deux pirates s'étaient préparés, Unwin avait déjà réfléchit à la question et, avec un sourire pas forcément engageant, il observa sa petite collection d'arme et entreprit d'en répartir de manière discrète sur lui. Bon, d'abord les deux pistolets - dont celui avec double canon - qu'il portait toujours à sa ceinture, ensuite, deux armes plus petites dans ses bottes, dans son manteau de cuir, un autre pistolet et dans son dos, un large fusil. Trois armes visibles, ça n'allait pas attirer l'attention. Il prit malgré tout deux autres pistolets et un holster qu'il donna à Timuthé avec une provision de balles pour qu'il les dissimule parmi ses jouets. Vu ce qu'il y avait dans le sac du garçon, les armes passeraient facilement pour des jouets inoffensifs. Enfin, il prit un manteau long à capuche qu'il donna à Tim. Et oui, en tant qu'albinos, il était pas forcément discret le gamin, alors bon, autant qu'il dissimule son visage un maximum pour pas attirer l'attention. Et puis ça le protégerait du soleil...

    Satisfait, Unwin annonça donc le début de leur expédition. Ca n'allait pas être triste, croyez-moi ! Déjà, les cinq kilomètres pour rejoindre Manshon étaient chiant à faire. Le chemin s'était donc retrouvé ponctué par des grommèlements et jurons proférés par Vail et quelques gémissements inaudibles de lapins qui s'étaient trouvés sur le chemin. En soit, Unwin n'était pas une petite nature qui n'aimait pas marcher et qui miserait au bout de trois cent mètres (d'autant que c'était Tim qui se trimballait tout le matos), mais la route était longue et, aussi patient que ce soit le pirate, il ne pouvait s'empêcher de manifester une certaine fébrilité par rapport au programme qui les attendait. Ainsi, lorsque la ville se profila enfin, il en était plutôt content. Pour un peu, il s'en serait presque mit à siffloter gaiement, mais Vail, c'est Vail, alors faut pas déconner non plus. Et puis sa bonne humeur fut de courte durée. Et oui, quand on se balade avec Timuthé N. Tempiesta, faut jamais se reposer sur ses lauriers et avoir des nerfs d'aciers, sans quoi on risquait de rapidement péter les plombs. Mais bien heureusement, les nerfs d'aciers, Unwin les avait. De ce fait, en voyant son second se barrer en courant pour atteindre plus vite la ville, il se contenta de rouspéter sur un ton las.

    "Bordel, mais il peut pas se tenir tranquille deux putains de minutes ?"

    Et comme ce n'était visiblement pas le cas, Unwin se fit une raison et continua à avancer, accélérant toutefois l'allure histoire de pouvoir intervenir en cas de pépin. Il n'avait pas l'intention de se mettre à courir, il voulait rester discret. Fallait bien qu'au moins un des deux sauve l'honneur... Et concernant Tim, vu la situation, c'était pas gagné. Le voilà qu'il percutait une vieille qui n'avait rien demandé. Mais bordel, il en ratait pas une... Heureusement pour le gamin que son capitaine était loin, où il se serait pris quelques coups de pieds bien placés. Toutefois, avant même de ressentir un véritable énervement, Unwin ressentit plus de l'inquiétude se manifester. Non pas pour son second, il se démerdait comme il voulait, mais pour la réussite du plan. En effet, malgré le fait qu'il était encore loin de la scène, Unwin vit s'approcher des marines du lieu de l'altercation (oui, quand on est sniper, ça se fait d'avoir une bonne vue). S'ils remarquaient le danger des jouets de TnT, leur projet était foutu. Le vieux pirate accéléra donc l'allure en priant pour qu'il n'y ait pas de soucis. Toutefois, avant même qu'il ait eu le temps de s'approcher réellement, un homme vint porter secours au gamin. Vail ne sut pas exactement ce qui se passa, mais lorsqu'il arriva, la petite vieille se faisait embarquer par un marine et son second l'attendait à l'entrée de la ville. Bah, autant ne pas trop chercher et remercier le ciel que tout aille bien. Même si, concrètement, dieu et tout le bordel, Unwin n'en avait strictement rien à cirer. Bref, soulagé, Vail se dirigea donc lui aussi vers l'entrée de Manshon. Mais avant ça, il prit la peine de prendre le même chemin que la grand-mère et le marine et, alors qu'il passait à côté de la vieille femme, il se tourna négligemment sur le côté, comme pour observer l'océan, et laissa son fusil se balancer dans son dos pour aller coller un coup à la mamie. Pas assez puissant pour lui faire véritablement du mal, mais suffisamment pour que, passant pour une maladresse, elle le sente bien passer. Avec un sourire satisfait, il continua comme si de rien était, sourd aux vociférations de sa "victime". Enfin, les deux hommes furent dans la ville.


    "Putain gamin, tu pouvais pas foutre un peu plus de bordel en arrivant ? J'sais pas comment t'as fait pour que ces enfoirés de marines te foutent la paix, mais si tu recommences, c'est dans ta gueule que je les fais sauter tes conneries de jouet."

    Le tout avait évidemment été prononcé sans élever la voix plus que ça et à distance respectable de tout membre du gouvernement. Une fois qu'Unwin eut mis les points sur les i, il balaya la ville du regard. De taille tout à fait respectable, bourrée de monde, ça n'allait pas être évident de mener à bien l'opération. Mais bon, en posant les yeux sur Manée, la détermination de Vail ne se laissa pas aller. Mais avant de s'attaquer directement à l'église, les deux hommes avaient des choses à faire. Unwin regarda l'heure sur l'horloge convoitée et constata que la nuit ne serait pas longue à tomber étant donné que la soirée était plutôt avancée maintenant. Bien, pas de temps à perdre.

    "Bon, on va aux docks. Ca devrait pas être dur de trouver une putain de barque. Si on a du cul, on tombera aussi sur un chariot. Si c'est trop la merde là-bas, on retourne en ville et on avise après. Et je te préviens, tu fous pas le bordel tant que l'opération est pas commencée."

    Opération vol de l'horloge : start !
      Pendant ce temps, Mizukawa Sutero qui était un inventeur de qualité, spécialisé en hydraulique arriva à manshon. Ville peuplée par des habitants majoritairement croyants. Il était venu pour braquer la banque qui se trouvait à l'ouest de l'île à l'opposé de l'église connue dans le monde entier. Le jeune homme n'avait aucun plan en tête, il devait prendre le maximum d'argents possibles et pouvoir s'enfuir incognito. Toutefois, le problème du style de braquage et du transport se posait. Quel est le meilleur moyen d'attaquer une banque qui sera sans doute bien gardée ? Il lui fallait des fusils, ses lames ne seront d'aucune utilité, passons au transport, il n'allait pas se contenter de prendre un sac sur son dos. Mizukawa eut l'idée d'acheter un chariot avec ses 10.000 Berry's. Cela pourrait paraître absurde étant donné qu'il n'achetait presque rien, il tuait puis il se servait. En route vers le marché avant d'attaquer le bâtiment au crépuscule.

      Voilà la première étoile des cieux, qui faisait signe au soleil couchant, elle dévoilait ses atouts en donnant de ses charmes, il y avait là l'odeur d'un mets, qui brûlait les lèvres, laissant s'évader d'une guerre sans trace un goût macabre. Le soleil mourrait, l'horizon était sa tombe, une écume flambante et ses flammes en flots, quelque chose avait tué le roi lumineux, laissant place aux ténèbres. C'était en pensant à cela que notre jeune tueur chevauchait le sourire aux lèvres content d'avoir trouvé ce qu'il lui fallait, un chariot et des fusils pour faire la fête. Il restait néanmoins le problème des gardes posté comme des statues, heureusement pour lui, ils n'étaient que deux. Cependant, il y avait tout pleins de marines sur cette île. La nuit régnait enfin en maître, la fermeture était proche. Il prit sa corde à piano de sa charmante veste et il enleva délicatement cette dernière pour ne pas la tacher de sang. Il monta sur le toit grâce à la gouttière, lorsqu'il fût enfin positionné en haut des gardes, il attendit que ses proies se dispersent.

      La vie était comme un jeu où ils n'étaient que des cavaliers peureux d'avouer leurs faiblesses. Elle était comme une prison, où il y avait des cellules à faibles cloison, elle les dénonçait de leurs actes. Traîtresse, manipulatrice et stratège, elle saisit au plus profond de leurs veines, la haine. Et fait jaillir ensuite la peur de leurs cranes ! Deux gardes qui se croyaient puissants, mais ils avaient peur de la mort, il n'arrivait qu'après avoir sentit cette sensation, il était l'ange de la mort. Celui qui les emmènera au plus profonds abysses, c'était le début d'un massacre perpétuel. Tandis que l'un allait faire une pause, l'autre resta seul, dans l'ombre. Miukawa saisit sa corde à piano, l'étrangla puis l'hissa grâce à son corps assez musclé.


      Whaou ! Parfaitement ma taille, ce costume de garde, un peu moche.

      Après avoir changer de tenue, il prit la place de la victime, il cacha son visage et attenda. Quelques minutes plus tard, l'autre arriva, il faisait environ 2 mètres et était assez baraqué. Le pirate le questionna d'un ton grave à propos des gardes qui était à l’intérieur...

      Heu ! Y a combien de Gardes là dedans ?
      Questa ? t'a attrapé un foin ?
      Ouais, c'est à cause de ce que j'ai mangé toute à l'heure.
      dit-il suivit d'un rire idiot.
      y'en a pas, y'a que nous deux ! t'avais oublié ? C'est exceptionnel à cause d'un truc, je ne sais plus lequel.

      *Mon jour de chance, je vais en profiter pour t'ouvrir la gorge, étant donné qu'il y a personnes aux alentours*

      C'était avec un sourire de sadique, que Mizukawa désempara le garde, en le trompant grâce à son costume. Il prit son couteau tranchant et l'égorgea sans aucun remord, puis il le traîna dans un coin sombre où personne ne pourra le voir.
      Il cacha son chariot à l'abris des regards indiscret, il prit deux fusils et alla pousser les grandes portes d'entrées de cette banque. Des poignées en or, le bas en marbre et dès son entrée, il leva la tête et vit un plafond avec des lustres en argent, il avait touché le jackpot.
      Il cria la phrase suivante, le visage découvert et les deux fusils braqués sur des cibles au hasard.

      Haut Les Mains ! C'est un Hold Up ! Tout le monde à terre où je dis à mes complices de tout faire péter dehors ! HAHAHAHAHA

      Le rire du pirate plongea la salle sous un profond silence.


      Opération Braquage de Banque:
      Chariot O.K.
      Entrée: Succès
      Faire Une impression : Réussite total avec du bluff
        Avec un manque d'assurance évident, TNT déglutit. La menace de son capitaine était probablement très sérieuse, et il le savait. Il s'imaginait déjà nu sur la proue du Big Bang Joe, avec trois poupées russes et deux yoyo dans le... Fondement. Et oui, Tim n'avait pas du tout une imagination débordante, ni un certain sens de l'excès ! Il fallait reconnaitre à Unwin qu'il savait faire passer des messages clairs, du genre que même un imbécile fini ne savait pas ignorer, et Timuthé n'était pas un imbécile fini.

        Hochant la tête pour signaler à son capitaine qu'il avait bien compris, Tempiesta commença à se diriger vers les docks, accompagné de son supérieur. A loin, le soleil commençait à se coucher, ce qui fit sourire notre ami. Son timing était parfait, d'ici peut, il ferait sombre, les gardes du soir se réveilleraient à peine, et ceux de jour iraient se coucher. C'était le moment idéal...

        Mais avant toute chose, il fallait rejoindre les docks. TNT prit bien soin d'étudier tout ce qu'il y avait autour de lui, afin de faire correspondre le plan de la cité qu'il avait dans la tête avec sa réalité. S'il voulait être efficace dans la deuxième moitié du plan, il fallait qu'il sache l'emplacement de la moindre échoppe. Tiens, un restaurant qui commençait à se remplir, très bon endroit pour placer une ou deux bombes. Un peu plus loin, une échoppe... Mauvais plan, le tissu autour limiterait la déflagration. Par contre, une bombe bien placée dans la ruelle un peu plus loin, ça pourrait faire très mal.

        C'est grâce à cette analyse méthodique que, quelques minutes de marche plus tard, Tim aperçu dans un coin deux hommes en costume, avec des lunettes de soleil. L'ancien mafieux sut tout de suite voir qu'il s'agissait de ses anciens confrères, et qu'il voulaient lui montrer quelque chose. Il posa sa main sur l'épaule de Unwin, pour lui faire signe qu'il fallait s'arrêter, puis se dirigea vers ceux qu'il appela un jour ses frères d'armes.

        Un salut plus tard, une conversation s'engagea.

        Don Carbo-pizza ne peut pas venir directement, mais il te transmet tout son amour fraternel. Il a également un cadeau pour toi.

        A ces mots, l'homme se tourna vers un jeune garçon derrière lui, et lui fit signe de s'approcher. Il devait avoir une quinzaine d'année, et était plutôt petit pour son âge. Ses cheveux décoiffé indiquaient, malgré une tenue plutôt classe, qu'il n'avait pas l'habitude de prendre soin de lui. Il avait l'air timide...

        Il s'appelle Tsuna, c'est le dernier né des Souls. Fais-en un homme, pour qu'il prenne la suite de son père!


        Silencieusement, TNT acquiesça. Il savait que derrière la politesse, il y avait une menace, comme toujours. Le capitaine était un homme intelligent, il comprenait surement parfaitement la situation, il connaissait le passé mafiosi de son bras droit, et il savait que quand on est rentré une fois dans les familles, on n'en sort que d'une seule manière, les pieds devants.

        Alors que le duo de tueurs, s'éloignait le poseur de bombe se pencha vers le gamin, en prenant même la peine de retirer la cigarette qu'il avait dans la bouche.

        Écoute petit, à partir de maintenant, tu es sous mes ordres. Quoi qu'il arrive, écoute-moi et suis-moi, c'est compris?

        Avant même d'avoir eut la réponse du garçon, Tim se releva et remit la cigarette dans sa bouche. Trois marines passèrent à côté du petit groupe à ce moment là, parlant dans un escargophone. Apparemment, deux autres soldats n'avait pas fait leur rapport normal, vers la banque. Il ne fallut pas longtemps à notre jeune homme pour comprendre qu'il y avait anguille sous roche. Il allait falloir changer les plans. Dès que les gardes furent éloignés, il plongea la main dans le sac bourré d'armes et attrapa les pistolets que son boss avait mis un peu plus tôt dans la journée.

        Cap'taine, je la sens mal là, la banque n'est pas loin de l'église...

        La modification de plan qu'impliquait cette remarque devait probablement être claire pour Unwin, et la question qui allait avec aussi. Allaient-ils prendre le risque de voir la ville et le quartier de l'église complètement bloqué par une horde de marines, ou allaient-ils agir le plus vite possible en oubliant la barque et le reste du matériel, en espérant que le capitaine trouverait de quoi transporter les engrenages là-bas?

        Au cas où, il tendit les armes qu'il venait de prendre dans le sac à son chef, ainsi que les deux poupées à leur effigie, et se rendit compte qu'il allait pouvoir faire encore plus de bordel que ce qu'il envisageait au départ, grâce à son frangin.
        Il tourna la tête vers le jeune homme nommé Tsuna, et lui donna un instruction simple.

        Y'a deux fusées de feux d'artifice dans le sac Petit. Prend-les, je te dirais quoi en faire après

        Opération horloge :

        Imprévu découvert, probable nécessité d'accéléré le déroulement du plan, et de commencer la phase de diversion.

        Entrée en jeu de deux nouveau protagonistes, un d'identité inconnue, l'autre représentant un potentiel d'aide important.

        Hrp/Pour qu'on soit au point sur l'ordre, à partir de maintenant : Tsuna, Unwin, Mizu, puis moi, Saru s'incrustera entre deux d'entre nous plus tard/Hrp
          Tsuna Soul était triste, il était abord d'un navire assez important mais rien de choquant, il passait inaperçu. Mais, il y avait trop d'hommes portant tous une sorte d'uniforme, ils forcèrent même Tsuna à le porter. Tsuna quitta ce matin son île d'Est blue, l'homme qui s'occupait de lui, le remis à deux hommes dont les yeux étaient cachés par des lunettes noires, l'un des deux était un peu imposant, il avait l'air immense et large mais, le jeune Soul apercevait une touffe de cheveux blond coiffer à la punk. L'autre tout le contraire d'une taille normal, peau blanche, perssing à la narine gauche et il portait un chapeau on pouvait quand même voir quelques mèches marron. Le soleil venait à peine de se lever qu'il monta abord du navire, l'homme à la chemise (voir ma fiche de présentation) lui dit au revoir de la main. Tsuna vue son île rétrécir et la mer grandir.

          L'un des hommes guida Tsuna dans une chambre. Elle était immense, puis on lui ordonna de porter l'uniforme, c'était un pince noir, chemise blanche, veste noire et cravate jaune. Le jeune Soul se demanda s'ils n'étaient pas des hommes appartenant à la mafia puis ce mit à rire, des mafieux qui traversent les mers, non ça devait seulement être des pirate un peu dérangé. Il enfila les vêtements et sortit sur le pont. Il fit de grands yeux la vue était magnifique, le ciel dégager et le vent qui soufflait paisiblement cela signifiait qu'il pouvait naviguer sans inquiétude.

          Il resta dans son coin, il ne savait toujour pas ce qu'il fichait ici et il était trop timide pour demander ce qu'il fichait ici. Il retourna dans sa chambre et s'allongea quelques instants

          Quand il rouvrit les yeux, les deux hommes costumer qui la rencontrer sur son île l'attendaient. Ils firent descendre du navire. Mais, où était-il? Tsuna n'à jamais quitter son île. Les deux hommes semblaient chercher quelque chose ou quelqu'un quand soudain le maigrichon trouva ce qu'il chercher

          Tsuna dû les suivre quand soudain ils s'arrêtèrent et semblaient discuter avec quelqu'un mais Tsuna fut concentrer sur les mots "Don Carbo-pizza, qu'il prenne la suite de son père!". Soudain des millier de questions apparurent dans le crâne de Tsuna. Et il se retrouva avec deux fusés dans les mains pour x raison. Il regarda au tour de lui l'homme qui allait s'occuper de lui était un homme fumeur et qui fumé.

          M
          ais, celui qui fessait le plus peur au jeune seul était le dénommer cap'taine
            Opération horloge start, mais opération horloge pourtant sérieusement compromise. En effet, alors que pourtant le plan était okay, alors que les deux pirates étaient parvenus à entrer en ville sans se faire trop remarquer (...) et qu'ils se dirigeaient vers le docks pour trouver une barque nécessaire à la suite du plan, une suite d'événements imprévus s'étaient mis sur leur chemin. Evidemment, on devine sans difficulté qui était à la source de ces difficultés. Qui d'autre que Timuthé pouvait se retrouver embarqué dans des histoires louches même quand il n'avait rien demandé ? A croire que c'était une seconde nature chez lui que de se faire remarquer. Mais bon, Unwin n'allait pas trop se plaindre pour le coup étant donné que les quelques péripéties qui eurent lieu étaient liées à la mafia de North Blue. Et la mafia, chacun sait qu'il vaut mieux l'avoir de son côté, sans quoi, de légers problèmes risquaient de se profiler. Oh rien de bien grave, juste de petites choses sans conséquences telles qu'un couteau planté dans la gorge au détour d'une ruelle, ou une balle de pistolet savamment envoyée pour provoquer une mort immédiate. Des gens charmants ces mafieux, aucun doute là-dessus. Pour le coup, Unwin était plutôt content que Timuthé fasse partit d'une famille et il ne doutait pas une seconde que les futures relations du jeune homme leur serait d'un grand secours à l'avenir.

            Enfin bref, alors que les deux membres des Gun and Gun's se dirigeaient vers les docks avec un naturel et une discrétion qui ne laissaient pas deviner le coup qu'ils préparaient, Vail sentit la main de son second se poser sur son épaule. Comme toute personne normalement constituée, Unwin s'arrêta donc. Il se doutait bien que son second avait quelque chose à lui dire et pas qu'il lui prenait l'envie soudaine de faire la queue leu-leu au milieu des rues de Manshon. Il agissait parfois étrangement, mais il ne fallait pas pousser. Bref, le capitaine pirate s'arrêta donc et interrogeant son second du regard, il nota la présence d'hommes qui les observaient avec insistance dans une ruelle proche. Bon, pas la peine de faire un dessin, avec la logique qui le caractérisait, Unwin reconnut immédiatement les mafieux. Il ne douta pas une seconde qu'ils faisaient partit de la famille du gamin et n'empêcha donc pas se dernier de les rejoindre. Avec un regard aux alentours pour vérifier qu'aucune mauvaise surprise ne les attendait, Vail lui emboita le pas. Toutefois, pas spécialement en confiance, le pirate préféra garder une main posée sur une de ses armes. Son attitude n'était pas spécialement menaçante, mais comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir. La suite, Unwin, bien que silencieux, la suivit avec intérêt et ne dû qu'à son sang-froid naturel de ne pas laisser la surprise s'afficher sur son visage. Donc entre mafieux, on se faisait des cadeaux vivants ? C'était un concept. D'autant plus que le cadeau surprise de Timuthé n'avait pas l'air de valoir grand chose.

            Pas complètement stupide, Unwin ne s'opposa pas au fait de se retrouver avec un nouveau gosse dans son équipage, mais il détailla tout du moins le nouveau venu de manière peu engageante. Tsuna Soul... Il avait vaguement entendu le nom de Soul dans ses expéditions multiples sur North Blue mais sans connaitre de détails. Qui plus est, pour un futur parrain de la mafia, le gosse n'inspirait pas confiance. Petit, maigrichon, pas du genre à pouvoir effrayer un gamin de quatre ans, ça n'allait pas être de la tarte de l'éduquer. Bon courage à Timuthé. Mais bon, malgré tout, le capitaine pirate espérait que la nouvelle recrue manifesterait certains talents, sans quoi ils n'étaient pas rendus pour la suite. Se battre avec un boulet au pied, c'était pas le must de l'efficacité. Et franchement, ce soir, c'était pas le moment de trainer. Il choisissait bien son jour pour débarquer tiens. Mais bon, tant pis, ils feraient avec et adapteraient leurs plans. De toute manière, c'était au gamin de se débrouiller avec la demi-portion. Ce qu'il ne manqua pas, par ailleurs, de lui signifier. Le seul petit soucis, c'est qu'il oublia un menu détail. Rien de bien grave, mais Unwin y tenait quand même : c'était lui le capitaine. Bordel. Mais avant qu'il ait pu remettre les rôles à leurs places, un trio de marines passa près du trio de pirates. Et merde, il se passait quoi encore ? Oubliant totalement Tsuna, Vail se concentra illico sur la situation. C'était plus le moment de discuter comme des bonnes femmes, ils avaient un plan à mettre en route. Et visiblement, ce plan risquait de se voir sérieusement compromis comme le souligna Tim.


            - Ouais putain, j'avais remarqué.

            Et voilà, ils avaient même pas commencé qu'ils étaient déjà emmerdés. Mais bordel, ils avaient un mauvais karma ou quoi ? Bon, c'était pas le moment de partir en réflexions métaphysiques sur le destin et toutes ces conneries. Pour le moment, il était surtout question de savoir quoi faire. Modifier le plan et passer à l'attaque de suite ou se conformer à ce qui était prévu ? Les deux solutions pouvaient entrainer des conséquences pas forcément positives, mais il fallait prendre une décision. Hors de question d'abandonner. Ils étaient pas des tafioles. Quoique, pour le nouveau venue, il savait pas, mais il s'occuperait de lui plus tard. En tout cas, en prévision d'un changement de programme, Tim eut la présence d'esprit de tendre ses armes à Unwin et de filer des fusées à la demi-portion.

            - Bon, pour le moment, faites pas de conneries. On bouge pas et on change pas le plan. Gamin, tu vas avec la demi-portion voir ce qu'il se passe dans cette putain de banque. Je vais m'occuper de la barque, on se retrouve d'ici 15 minutes ici pour faire le point. Et range-moi ces feux d'artifices putain. C'est pas le moment de tout faire péter.

            Après tout, rien dans la présence des marines n'indiquait qu'ils poseraient problème pour la suite du plan. Si ça trouve, il s'agissait juste d'un crétin qui avait voulu braquer la banque tout seul. Ou pas. Faut être con aussi pour attaquer une banque d'une ville comme Manshon tout seul. Bref, dans tous les cas, avant d'agir inconsidérément, mieux valait se renseigner sur la situation. Qui sait, peut-être que tout ce grabuge serait utile.

            En tout cas, Unwin ne laissa pas ses pensées s'égarer longtemps. Il fit signe à son second de se bouger le cul avant de se diriger lui-même sur les docks, comme prévu. Sans courir, il s'y dirigea tout de même d'un pas rapide et atteignit son but en à peine trois minutes. Bien motivé, il traçait notre brave pirate. Le problème était maintenant de récupérer une barque, de l'amarrer à un endroit stratégique pour qu'ils puissent l'atteindre et partir rapidement en évitant de se faire canarder trop longtemps. Sans compter qu'ils avaient besoin d'une embarcation solide et de bonne taille pour contenir trois hommes et les engrenages. Tu parles d'un bordel. Sans compter que les docks étaient gardés, donc s'emparer d'une barque sans se faire griller, ça allait être fun tiens. Sans perdre son calme et son assurance, Unwin mit les mains dans les poches de son manteau de cuir pour dissimuler ses armes et entreprit de se balader l'air de rien le long des quais pour repérer ce dont il avait besoin. Après une ou deux minutes, il tomba enfin sur un petit voilier qui, par chance ne se trouvait pas au beau milieu des quais. Bon, la question était maintenant de savoir ce qu'il en faisait. Sachant qu'un marine se trouvait juste là, est-ce qu'il prenait le risque de le liquider tout de suite et de s'emparer du bateau, ou attendrait-il le dernier moment ? Avant même d'avoir pu prendre de décision, l'attention du vieux pirate fut détournée par du grabuge en ville.


            - Putain... Il peut pas s'empêcher de foutre le bordel toutes les dix secondes ?

            Car oui, il ne doutait pas une seconde que Timuthé venait de provoquer une nouvelle catastrophe. Après, la vérité... En tout cas, il préféra abandonner la barque pour rejoindre la banque.
              Un Braquage digne des plus grands scénario, une entrée majestueuse qui se suivait d'un silence profond, il y avait là une situation assez complexe, aucun civil à l'horizon. Les personnes aux guichets n'était pas que de simples employés, c'était des agents du gouvernement, tous habillé de costumes-cravates, assis tranquillement à fumer leurs cigares, ils était du nombre de trois. Tandis que les sois-disant clients était cinq. Il faisait parti de la marine et d'après leurs uniformes, c'était des sergents-chefs, tous sans exception. Une force d'un colonel divisé en dix hommes, ça n'étonne en rien le fait qu'il y avaient peu de gardes.

              Pt'in, c'est quoi ce bordel, c'était donc ça le truc spécial que parlait l'autre garde.

              Voleurs d'un soir voleurs d'espoir, il n'avait que deux fusils et pleins de soucis. Dans le désert asséché qu'était son coeur, il n'existait nulle trace de vie ou de remord. Le jeune homme était face à quelque chose de bien plus fort que lui, la malchance. Il n'avait pas pu tomber mieux, comment allait t-il faire pour se débarrasser de ses facteurs qu'il lui barrait la route vers la victoire et la richesse. Il devait oublier l'argent et sortir de ce guêpier à toute vitesse. Seulement, un vide immense s'installa dans la tête du pirate. Il ne pouvait pas laisser tomber si facilement sans avoir au moins tenté sa chance, sans avoir au moins combattu. Ce casse n'était pas qu'un simple vol, il voulait prouver au monde entier sa supériorité (Stupidité), le monde devait à tout prix craindre le jeune homme et ce n'était pas en fuyant comme un lâche malgré la force de l'ennemie qu'il allait se faire un nom. C'était en forgeant que l'on devenait forgeron ainsi il se rappela les propos de son maître et se positionna prêt pour un combat qui allait le mener vers une défaite certaine. Il fallait affronter les conséquences de nos actes en bon pirate.


              Ce trouble au fond de ses yeux, un regard fixe et muet. Une plaie indolente qui voulait ne jamais se refermer. Blessé par le passé de sa faiblesse, il allait enfin montrer à jour ses efforts et sa force. Il cherchait en lui la rage, qui pouvait lui montrer le chemin, mais celui-ci était couvert par un nuage de brume qui noyait son esprit. Seul la volonté pouvait lui donner une force surhumaine pour pouvoir vaincre n'importe quel défis. Quelle soit bonne ou mauvaise, seul le résultat comptait, on pouvait dire qu'il ne pouvait pas s'appuyer dessus, car il n'était pas encore prêt à canaliser sa fureur. Son acharnement envers la marine et le gouvernement allait le conduire à la mort.

              Et si tu posait ses armes petit !

              Un sourire sans précédent venait se poser sur le visage du jeune tueur. Il savait qu'il allait devoir surmonter une épreuve des plus durs. Baisser les bras était un acte digne que des lâches ou bien des êtres raisonnable, le jeune homme n'était pas comme ça. Toujours soif de sang, il allait montrer à ses hommes, la force d'un maître de dragon. Ils n'étaient pas armés, cela voudrait dire que la force de leurs physique était conséquente pour mettre à tapis un simple pirate.

              *Faut que je trouve une solution, au plus vite, sinon je suis foutue*

              Le jeune homme prit ses deux fusils et commença à vider son chargeur en essayant d'avoir les agents du gouvernement qui étaient assez faibles et occupés pour parer les coups, leur avantage était les barreaux qui pouvaient les protéger, tout était une question de chance. Il arriva quand même à avoir deux agents, mais c'est en profitant de la focalisation de mizukawa que les sergents l'attaquèrent en même temps. On entendit un cri à l'unissons qui retentissait avant que le jeune pirate tomba par terre.

              Attendez ! C'est une joke ! Poisson de marine !

              Plus ridicule, tu meurs. Des paroles sans aucune utilité qui ne lui servait même pas à gagner un peu de temps. Si seulement il n'avait pas laissé son sabre, il aurait pu tous les tuer sans aucun problème. Le pirate se trouva désemparé, il fût vite fait ligoter, par chance ils n'avaient pas de menottes. Le dernier agent du gouvernement sortit son escargophone et demanda le renfort de dix marines à la banque. Le chariot était déposé à 50 mètres plus loin, il était bien caché donc aucune chance qu'il le trouve.

              On te crucifiera pour ton acte ! Sale Gamin !

              Mizukawa lui cracha sur le visage suite à ses paroles, avant de recevoir un coup sur la tête qu'il le plongea dans l'inconscience.

              *Pt'in, ils sont con ses marins, comme si j'étais inconscient par son coup de chochotte. Heureusement que j'ai mes lunettes sur ma poche arrière, il fallait que j'attende le moment propice pour m'échapper.*

              A ce moment-là, Mizukawa prit conscience de sa stupidité, le fait d'attaquer une banque en solitaire et espérer remporter le jackpot, c'est qu'il avait les yeux plus gros que le ventre. La sensation d'être faible l'énervait pourtant, il devait faire avec cela, l'arrivée des marines sur le bâtiment allait achever sa chance de sortir du piège qu'il a lui-même construit. Le temps était compté à moins d'un miracle pouvant le faire sortir de là, il voyait mal venir à bout de 18 personnes et cela sans ses armes.
              Enfin bref, il comprenait qu'il ne pouvait faire certaines choses tout seul.


              *Il me fallait des nakamas pour arriver à faire ses genres de choses, comme piller des bâtiments ou bien tuer des centaines de vies !*

              *Seul ! Je suis faible !* [Murmure]

              Pendant ce temps de réflexion, les marines allait bientôt être là, dans dix minutes au plus tard, en attendant une lueur d'espoir. Un miracle des cieux. Seigneur si tu existe, je t'en conjure, fait quelque chose et en mon retour je sauverait tes fidèles.[sauver les fidèles pour mizu, c'est les tuer et les libérez de leurs vies, car la vie est rempli de tracas, quoi de mieux que l'éternel repos.]

              Opération Banque:
              Prise du butin: Echec Total.
              Le protagoniste ligoté attendant le moment propice pour agir.

              A suivre: L'espoir de s'en sortir vivant.
              P.S. Voir Présentation si vous captez pas certains trucs ou bien faites le moi savoir par mp ^^
              Joke=Blague
                Timuthé acquiesça en recevant les ordres de son patron. Ils étaient simples et clairs, comme TNT les aimaient. Le capitaine voulait que son second aille voir ce qu'il se passait à la banque, ce qui impliquait qu'il agisse en cas de problèmes trop importants, ce qui impliquait de faire quelques explosions. Pendant qu'Unwin s'éloignait d'eux, il se tourna vers le jeune Tsuna, et lui fit un signe de la tête montrant clairement qu'il voulait que le garçon le suive.

                Sans aller trop vite, pour permettre à son nouveau protégé de le suivre, Tempiesta partit pour rejoindre la banque le plus vite possible. Il y avait encore pas mal de monde dans les rues à cette heure, dont plusieurs groupes de pirates. Encore une fois, l'adolescent prit en note mentalement la position de chacun de ces groupes, après tout, si la situation se corsait, quoi de mieux que des pirates pour occuper la marine?

                Régulièrement, TNT se retournait pour vérifier la présence du petit Soul derrière lui. Il connaissait l'importance du père du jeune homme aux yeux de son frère, et il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour faire de ce garçon effrayé un digne membre de la mafia, un homme, un vrai. D'ailleurs, en parlant de ça, il fallait qu'il se prépare à un éventuel combat devant la banque, vu les ordres de son capitaines. Enfin surtout vu les ordres qu'il avait déduit de ce que lui avait dit son capitaine.

                Ça y était, il arrivait devant la banque. Plus précisément, il arriva en vu d'un attroupement de marines armés qui manifestement empêchaient quiconque de s'approchait trop près de la banque sus-nommée. Rallumant une cigarette, le deuxième des Gun an Gun's s'avança beaucoup plus doucement, faisant confiance à son petit camarade pour se mettre à couvert dans la zone.

                A vu d'œil, il y avait une petite vingtaine de marines, divisée en deux groupes, un de chaque côté de l'entrée de la banque, à quelques dizaines de mètres de celle-ci. Il devait probablement y en avoir à l'intérieur, mais combien, ça c'était une autre paire de manche de le savoir. Le groupe le plus proche de TNT le repéra, et la plupart des gardes commencèrent à le regarder avec suspicion.

                Notre héros plongea sa main gauche dans le sac de bombes, et fit lentement tourner une petite clé. Il remontait le mécanisme d'un de ses jouets, un mécanisme qui allait déclencher un compte à rebours. Ses bras se levèrent ensuite. Il avait un canard en bois dans la main gauche. Les pattes du petit jouet bougeaient. Trois pas plus tard, les fusils du premier groupe de garde étaient braqués sur lui, et on lui ordonna de poser l'objet et de faire demi-tour.

                Le jouet fut posé, et commença à avancer vers les gardes, qui étaient tellement concentrés sur le jeune homme qu'il ne le remarquèrent pas. Timuthé fit un pas en arrière, toujours les bras levés. Un peu plus à gauche, il y avait un tonneau qui pourrait lui servir de protection contre les tirs. Mais avant toute chose, Tsuna.

                Petit, voici tes deux premières leçons. Règle numéro 4 : fait toujours preuve d'initiative. Ensuite, règle numéro 1...

                TNT fit encore un pas en arrière. Quelques gardes baissèrent leur regard vers le canard qui s'approchaient d'eux. L'un d'entre eux, fit même mine de s'approcher pour l'éloigner. Trop tard...

                Tandis que l'ingranggio del destino explosait au milieu du groupe de gardes, TNT se jeta derrière le tonneau repéré plus tôt. Deux fusils firent feu avant de s'arrêter. L'explosion avait provoqué un mouvement de panique chez les civils, et aucun marines ne voulait commettre de bavure, malgré les 3 morts et 2 blessés dans leur rang qu'avait provoqués l'explosion. Il était temps de finir l'énoncé de la première règle.

                Si tu t'agenouilles une fois, tu passeras ta vie à ramper!


                Le deuxième groupe de gardes avait réagit. Les marines s'approchaient du tonneau. Cinq officiers semblables à des ogres sortirent de la banque pour suivre leur hommes. Ca allait chauffer pour le jeune Tempiesta, à moins que le petit tsuna arrive à attirer l'attention des hommes quelques secondes.

                Au cas ou, l'ancien mafieux plongea les deux mains dans le sac, il avait d'autres atouts dans sa manche. Attirer l'attention, s'était sa spécialité.
                  Tsuna regarda autour de lui et des marines partout. L'envies de frapper était là mais, le jeune Soul d'un ne savait pas se battre te de deux il ne voulait pas être jeté en prison. Il n'avait pas suivi la discussion entre le cap'taine et surement le second du chef de la bande. Il venait de remarquer que l'homme qui allait s'occuper de lui connaissez son nom et prénom alors que le jeune Soul ne connaissais rien de son tuteur et de plus pas de présentation fasse au capitaine mais, cela arrangea le jeune Tsuna. Il crut entendre "la demi-portion" mais, ça devait être son imagination.

                  Soudain son tuteur lui ordonna l'ordre de le suivre, les jambes de Tsuna exécutât l'ordre du tuteur, Tsuna fut rassuré, car son tuteur tourna la tête de temps en temps pour surement vérifier si le jeune Soul le suivait.

                  Quelques instants plus tard ils arrivèrent devant une masse de marines qui étaient face à une banque. Tsuna fit de grands yeux qu'allait faire l'homme aux cheveux gris, Tsuna pria pour éviter les conneries par reflex Tsuna cacha les deux fusées derrière lui mais, c'était trop tard l'un des marines les remarqua et donna l'ordre de déposer les objets qu'ils avaient au sol. Tsuna jeta les fuser quand il vit le tuteur déposer une sorte de jouer qui s'approchait des marines, le jeune Soul imita son tuteur tout en lui donnant deux règles il entendit la première puis une explosion le jouet à exploser et le souffle projeta le jeune Tsuna en arrière.

                  La leçon du tuteur résonna dans la tête du jeune Soul, il se leva et vit des marines s'approchaient d'un tonneau qui cachait le tuteur aux cheveux gris. Le cœur de Tsuna battait à fond mais, c'était surement la faute de la crainte et de l'excitation, l'excitation? Pourquoi le jeune Soul était exciter? De plus il devait faire quelque chose sinon l'homme aux cheveux gris allait se faire tuer et adieux les recherches sur le père Soul.

                  Inconsciemment Tsuna fonça au centre où eu l'explosion, il esquiva un marine puis un deuxième et en bouscula au passage, vit une fusée avec la mèche allumer l'attrapa et dirigea vers la banque.

                  La mèche disparut, la fusée se mit à siffler et se dirigea à toute vitesse sur l'un des murs de la banque, Une deuxième porte venait d'être créer, Touts les marins se jetèrent sur le petit Soul, il venait de créer une diversion. Tsuna tomba dans les pommes
                    Suiji n'avait passé que trop de temps à Manshon. Il y était arrivé une semaine plus tôt, et n'avait pas trouvé la force de partir, retenu par l'espoir de découvrir une nouvelle créature rare. Il avait pourtant essayé de se convaincre qu'il était préférable pour lui de passer à autre chose, mais il n'y était pas parvenu. Il avait donc passé sept jours à errer dans la ville, essayant de reflouer un peu sa bourse vidée par une stupide partie de poker. En ce jour, il se sentait pourtant prêt à mettre les voiles. Il n'avait pas encore trouvé d'équipage pouvant lui plaire, et avait fini par en conclure qu'il serait sans doute mieux seul. Après tout, piller d'autres navires, massacrer des civils, fuir la marine... ce n'était pas vraiment la vie dont il rêvait. Il admirait les pirates pour leur force, mais en solitaire, il pourrait au moins faire sa vie comme bon lui semble, explorer de nouvelles terres, découvrir des plantes, dresser des animaux pour se faire une petite armée ! Il pourrait même composer un équipage animal ! Une terrifiante force armée de crocs et de griffes, complétement soumise au plus puissant des capitaines !! Et en plus il n'aurait pas besoin de prendre une assurance contre la mutinerie. Que d'avantages. Il risquait juste de manquer de compagnon avec qui discuter. Que voulez-vous, rien n'est parfait en ce bas monde.
                    Ce magnifique projet n'était toutefois qu'un projet encore, et pour l'instant, le jeune cuisinier était très loin de le mettre à exécution. Il avait décidé qu'il se ferait des pop-corn, on ne sait pourquoi, et c'est ainsi qu'il se trouva à l'extérieur de la ville, une poêle pleine de maïs en main au dessus d'un feu de bois. Concentré sur son ouvrage, d'aucun pourrait croire qu'il était en train de surveiller la cuisson de manière on ne peut plus banale ; pourtant, point du tout ! Il était en pleine admiration face à cette beauté de la nature qui fait que le maïs explose, en réalisant un magnifique « plop ! » à chaque fois. Son visage impassible était en contraste total avec son esprit dans lequel on pourrait voir un tas de petites étoiles scintiller. Chaque plop sonnait à son oreille comme la plus majestueuse des notes de musique. Chaque saut d'un pop-corn était semblable à une danse, à une prouesse sportive. Rien ne pouvait attiser plus son intérêt en ce moment que ces petits bouts de nourriture. Mais voilà que ce bonheur éphémère prenait fin. Le dernier grain de maïs venait de se gonfler, et avec un soupir de déception, Suiji retira la poêle des flammes, rajouta du sucre sur les pop-corn, les mit dans un contenant quelconque, éteignit le feu et retourna en ville, son sac sur l'épaule.

                    Il avançait d'un pas calme et posé, profitant du calme de la ville. Aujourd'hui serait le dernier jour qu'il passerait à Manshon, même si pour cela, il devrait voler un bateau ou devenir un passager clandestin. Bien déterminé, il avait pris la direction du port, grignotant ses pop-corn en même temps. Parfaitement réussis, les pop-corn d'ailleurs. Alors qu'il se délectait de sa petite préparation, Suiji entendit un bruit qui sonnait à peu près aussi bien que l'éclatement de pop-corn, mais en beaucoup plus grand, plus fort, plus puissant ! Un spectacle de feux d'artifices peut-être ? À cette heure-ci de la journée, c'était plutôt étrange, mais il préférait aller vérifier plutôt que de risquer de rater une magnifique prestation. Parce qu'en plus, il avait de quoi grignoter pendant le spectacle !
                    Alègrement, il prit la direction de la banque qui n'était qu'à deux rues. Il ne comprenait pas pourquoi de nombreux civils fuyaient en courant dans la direction opposée. Peut-être croyaient-ils qu'on y voyait mieux de loin... Quoique, leurs visages laissaient transparaître plus de peur qu'autre chose. Pensez donc, ce n'était pas quelques badauds effrayés qui allaient venir à bout de la curiosité de Suiji.
                    Le jeune homme déboucha ainsi devant la banque, et put admirer les restes de l'explosion provoquée par il ne savait qui, et put voir les fusées qui allait faire quelques dégâts dans la banque. Il en serait presque ému, tellement il trouvait la scène belle. Une bande de marines se jetant sur un pauvre jeune garçon sans défense, deux ou trois autres autour des dépouilles de leurs camarades, et le reste qui semble avoir envie de faire de la bouillie de pirate.

                    « Je parie mon paquet de pop-corn que les Marines se font écraser. »

                    Ce disant, il tendit le contenant à la personne à côté de lui, espérant lui en faire goûter un et vanter ensuite les mérites du parfait coup de poignet qui permet de réaliser de parfait pop-corn, aucunement brûlés, et sucrés de manière tout à fait homogène. Il posa ensuite le paquet par terre, et commença à fouiller dans son sac à la recherche de son rouleau à pâtisserie. On ne sait jamais, son équipage pirate n'avait été arrêté que peu de temps auparavant, et si jamais on le reconnaissait, il faudrait qu'il soit en mesure de se protéger. Arme en main, il se contenta alors d'observer silencieusement le spectacle, sans se douter que parmi les cinq sous-officiers se trouvait une perle.
                      - Bordel de merde de p'tit con de mes deux !

                      Quoi ? Unwin en colère ? Oh grand dieu, non ! Juste un poil irrité par le bordel phénoménal qui venait de la banque et qui, visiblement, avait été provoqué par son second. Enfin, s’il ne l’avait peut-être pas été provoqué, il s’était cependant fait une joie de l’amplifier. Et oui, vous manquez d'action ? Vous craignez la discrétion comme la peste ? Vous pensez que faire sauter des choses est le meilleur moyen d'obtenir de la reconnaissance ? Contactez les Gun and Gun's, Timuthé N. Tempiesta se fera un plaisir de vous répondre et de vous prodiguer ses conseils. Le tout pour une communication de 0.34 berry la minute, toutes taxes comprises, voir modalités selon opérateur.

                      ...

                      Ouais, bref, on s'égare là. Comme nous l'avons donc vu précédemment, Unwin avait entendu des bruits suspects du côté de la banque où il avait envoyé son second en reconnaissance. Second qui, visiblement, avait sans doute pensé que partir en reconnaissance, c'était faire en sorte que les autres vous reconnaissent. Or, évidemment, pour Unwin, c'était pas tout à fait ça qu'il avait à l'esprit. Non, il avait espéré que le jeune Tempiesta pourrait, pour une fois, s'acquitter de sa tâche sans tout faire péter. Vain espoir, cause perdue d'avance, Vail aurait du s'en douter. Sans son flegme naturel, il est d'ailleurs fort probable qu'il aurait sérieusement pété un câble. Mais non, il s'était simplement contenté de la charmante formule énoncée plus haut tout en se laissant envahir par un agacement certain, mais rien qui lui aurait fait perdre ses moyens. Aussi, dissimulé au milieu d'une foule à la fois curieuse et craintive, il avait pesé le pour et le contre en voyant son second se battre et la demi-portion se faire éclater lamentablement. Le pour et le contre de quoi ? Eh bien tout simplement de se tirer avec le Joe en laissant son second sur place pour remettre l'opération à plus tard, ou alors l'aider à se tirer de là et faire ce qui était prévu. Et oui, le vieux pirate avait connu assez de déceptions au niveau de ses compagnons d'équipage pour ne pas accorder sa confiance facilement et être capable d'abandonner ceux qui l'accompagnaient sans le moindre remord. Tu deviens gênant ? Trouve un autre équipage et va voir ailleurs si j’y suis. Mais pourtant, aujourd'hui, quelque chose disait à Unwin qu'il valait mieux qu'il évite de sacrifier son « équipage ». Le gamin avait un potentiel certain, il l'avait deviné très tôt, quant au nouveau venu, si on l'avait confié à Tim, c'est qu'il devait posséder quelques capacités intéressantes. En tout cas, il n'avait pas l'air d'avoir froid aux yeux vu la manière dont il s'était jeté dans la bataille.

                      Bon, eh bien à la guerre comme à la guerre ! Au point où ils en étaient, autant se jeter dans la bataille et essayer de s'en sortir indemne. De toute manière, jamais Vail ne pourrait voler les aiguilles de l'horloge de l'église tout seul. Déjà qu'à deux c'était pas forcément évident, mais là, ils étaient trois, alors leurs chances de réussites, s'ils se sortaient de ce merdier, étaient déjà plus élevées. Mais avant de foncer tête baissée et de jouer les têtes brûlées comme les deux (voire trois, si on comptait l’imbécile heureux qui avait tenté de faire le braquage) crétins devant la banque, une petite analyse de la situation était nécessaire. Il fallait une porte de sortie avant de rentrer dans la bataille. Et cette porte de sortie, elle n’était pas forcément évidente à trouver. Et non, on n’était pas chez Auchian (ou autre supermarché de votre choix), il n’y avait pas de petit panneau vers avec marquée « sortie de secours » dessus. Trop facile. Et un peu ridicule aussi… Bref, heureusement pour les Gun’s, le capitaine était terre à terre et il réfléchissait vite. S’il n’avait pas l’intelligence de Tim, il savait toutefois se sortir des situations les plus critiques grâce à son calme et sa logique. De ce fait, en observant la foule de passants, il eut une idée.

                      Les personnes autour de lui n’étaient pas des froussards pour oser rester si près d’une zone de combat, par conséquent, on pouvait imaginer qu’ils savaient se battre, non ? Ce faisant, ne feraient-ils pas de merveilleux alliés de fortune ? Oh évidemment, Vail n’allait pas leur demander gentiment, il doutait sérieusement d’avoir une réponse probante. Non, non, une bien meilleure idée venait de germer dans son esprit. Après tout, quitte à foutre le bordel, pourquoi ne pas y aller jusqu’au bout ? Avec un sourire qui ne présageait rien de bon, Unwin, laissant Tim et Tsuna se débrouiller pendant quelques minutes, s’empara de son fusil et cogna sur un pauvre civil qui n’avait rien demandé. Pas assez fort pour l’assommer, mais suffisamment pour le mettre en colère et lui montrer que c’était pas un faux mouvement (petite pensée pour la vieille du début…).


                      - Eh bah alors connard, fait gaffe où tu traines, y’a pas que les marines qui sont dangereux ici.

                      Généralement, quand on se fait provoquer de la sorte par un type que vous avez jamais vu et à qui vous avez rien demandé, y’a deux solutions, soit vous l’ignorez, soit vous lui rentrez dedans, et vu l’ambiance, comme s’en doutait Unwin, le type choisit la deuxième option. Sans vraiment réfléchir, il se jeta sur Vail. Ce dernier se serait pris une belle droite, si, parfaitement maitre de la situation, il ne s’était pas écarté au dernier moment. Et comme on le voit souvent dans les scènes de bagarres de saloon, ce fut un pauvre bougre derrière qui se mangea le poing de l’autre. Et hop, un point en entrainant un autre, ce fut une bagarre générale qui se déclencha. Messieurs de la marine, ce n’était plus trois fauteurs de troubles que vous aviez désormais à gérer, mais bel et bien une émeute de rue. Good Game Unwin ! Enfin, c’était vite dit, car maintenant qu’il l’avait créé, il fallait qu’il en sorte. Okay… Motivé, on sort le fusil et on cogne tout ce qui bouge pour essayer de rejoindre les autres Gun’s. Après quelques minutes, plusieurs coups distribués ou reçus, sans doute une dizaine de bleus et un œil au beurre noir, Unwin parvint à se dégager de la masse pour se diriger vers la banque. Ou du moins pour tenter. Car oui, même avec le bordel ambiant, il restait encore des marines pour faire obstacle. Bordel, il était pas rendu. Mais au moins, il voyait Tim et Tsuna et ces derniers pouvaient le voir. Enfin, pas forcément le second qui était dans les vapes au dernières nouvelles (ou pas, ça dépend s’il a eu le temps de se réveiller).
                        Une explosion ? Une lueur ? Est-ce la mort qui vient à moi pour m'enseigner les dernières valeurs de la vie ? Des pensées qui traversèrent le jeune homme en une fraction de seconde qu'il se mit à calculer l’espérance de vie humaine et à faire des statistiques sur la ville de Manshon. Il y a 80 % de civils et parmi eux se trouvaient des pirates, des membres du gouvernement. Probablement des chasseurs de primes sans oublier que le reste est composé de marines. Et dans l'ensemble de cette équation parallèle. Il y avait là certains protagonistes qu'on ne pouvait apercevoir par sois même. On est les héros de nos histoires, que nous soyons gentils ou vilains.

                        Mizukawa pensait que la relativité extra-absolue de l'univers était à l'origine du chaos. Un grabuge énorme qui éclata lançant une guerre sans merci à la recherche de la vie. Cette forme qui faisait croire qu'on était les seuls à exister. Cette guerre dura des siècles voir des millénaires ou bien plus encore. Elle aboutit à la création de ce monde rempli de vies, sur ce globe qui ne pouvait supporter toute cette arrogance, ce mépris envers lui. Il décida donc de faire un pacte avec l'énergie de la vie et ensemble, ils formèrent un équilibre parfait. Ils créèrent la mort, leur serviteur pour donner un sens à la création. Seulement dans ce bas monde, des hommes prirent le chemin sombre, le côté obscur de la force. Et se mirent à exister en tant qu'ange de la mort, des exécuteurs sans aucune pitié ni remords envers qui que ce soit, ils prenaient plaisir à tuer et à vider les nombreuses victimes de leur sang.

                        Le pirate était attiré par le sang, cette texture qui était sa peinture, il prenait son doigt comme pinceau et signait là où il passait. Le sacrifice était un rite ancestrale tandis que le meurtre était une passion. Un art dont le reflet sublimerait les gens. Ces derniers appelleront cela de la cruauté ou bien une horreur. Pour le jeune homme, c'était de la magie immuable aux yeux du monde. La seule variance entre chaque était la capacité à prendre les coups et le sang qui giclait non pas au hasard, mais avec une précision dé-mesurable. Une finesse et une beauté qui induit le tueur à ne pas résister à l'envie de faire encore plus de victimes. Créant ainsi une pulsion émotionnelle dans son esprit vide. Les sons résonnaient à l'intérieur de lui, stimulant son cerveau à l'ordre de faire réagir les muscles de la joue. Un sourire sadique se formait donnant aux yeux de la victime, un dernier regard envahit de plaisir avant la mort.

                        Assis par terre, les mains sur son dos, ligoté comme un vulgaire saucisson, il vit le plafond peu à peu s'effondrer et partir en poussières, une explosion retentit et un choc se fit sentir dans la banque. Mais qui avait pu oser faire une seconde porte. Un miracle tant attendu de la part de Mizukawa. Le marchand avait sans doute passé à l'action, mais le Den Den ne sonnait pas. Les cinq sergents chefs sortirent tous d'un coup prêt à accueillir la cause de ceci. Tandis que le jeune homme finit de rompre ses liens grâce à ses lunettes qu'il avait disposé à l'arrière de sa poche. On pouvait déplacer un verre de la monture, c'était une création de l'inventeur, un gadget pratique pour un assassin. Il ne resta plus qu'un membre du gouvernement, seul et faible. Ce dernier faisait le chien de garde, fière de lui, un peu trop. C'est avec un grand sourire que le protagoniste s'avança tout doucement de l'agent.


                        Dark Hole

                        Il utilisa sa technique d'assassin pour se faufiler dans le chaos total derrière l'homme, il sauta et se tint fixement sur un barreau, les pieds au-dessus de la tête de la victime. Il dégaina les couteaux cachés sur ses chaussures. Il attrapa d'un geste vif la tête de l'adversaire et trancha ensuite sa gorge avec l'un des pieds. L'agent du gouvernement tomba par terre en se débâtant contre la mort, mais son heure était arrivée. Il ne pouvait rien faire. Le tueur était seul dans la banque, il devait rapidement sortir d'ici.

                        En voulant prendre un peu de sang, il vit une mallette accrochée à son bras par des menottes. Un coup de fusil suffisait à enlever ses menottes, mais Mizukawa prit soin de fouiller ses poches. Ainsi il trouva la clé lui accédant à cette mystérieuse trouvaille du gouvernement. Il prit la fuite par le trou causé lors de l'explosion en laissant derrière lui une trace de son massacre. une signature pas plus grande qu'une feuille de papier.


                        Spoiler:

                        A moi, la liberté !!
                        Le jeune homme se doutait loin qu'il y avait une émeute dehors, la ville était dans la confusion total. Il essayait tant bien que mal de sortir de ce désordre. Après quelques coups bien placés, il parvenu à éviter les marins. Il rejoignit le chariot, déposa la mallette et se changea. Enfin, il avait ses habits, il mit ses lunettes et il courut en direction de l'émeute. Il devait se venger de ses marins qui l'avaient ligotés.

                        J'arrive ! Et ça va gicler !


                        Arrivé au lieu, il voulait mettre à mort tout ses sergents quand soudain...

                        Opération Sortir de la Banque:

                        Se détacher des liens: O.K.
                        Laisser une trace: O.K.
                        Venu de son collègue Alastor: Pas du tout O.K.[Voir flash back: Le rhum de l'amitié]
                        Récupération d'une mallette d'un agent du gouvernement: Contenu Inconnu
                        Récupération de ses habits: O.K.[Nouvelle identité]
                        Faire un massacre dans la foule: Interrompu par un inconnu.
                          Tandis qu'il attrapait dans le sac un des yoyos tempiesta, ainsi qu'une de ses terrifiantes poupées russes, TNT vit la complexification de la situation. Il vit le gamin courir au milieu des marines. Il fallait avouer, il avait du cran le petit Tsuna, avec un peu de chance, il deviendrait surement un pirate tout à fait correct. Il vit également l'arrivé du capitaine, et l'émeute qu'il provoqua. Tandis qu'une partie des marines commençait en entouré le jeune Soul, une autre se dirigea droit vers l'émeute.

                          Il n'en restait plus qu'une quantité négligeable sur TNT, et il savait comment les occuper. Il amena la mèche de la poupée qu'il tenait dans la main droite jusqu'à sa cigarette, et c'est quasi-instantanément qu'elle s'enflamma. Il allait monter le niveau d'un cran encore... C'est alors qu'une explosion retentit, une explosion qui n'était pas de son fait.

                          Il ne fallut que quelques dixièmes de seconde à son cerveau pour comprendre ce que cela voulait dire. Son protégé avait utilisé une des fusées pour ouvrir la banque. Sur le coup, il aurait presque sourit en constatant le courage du garçon s'il n'y avait pas eut un détails, mais un détails pas cool du tout. Les cinq ogres aperçus plus tôt allaient s'en prendre au gamin, et il n'était pas dit qu'il en réchappe sans aide.

                          L'action se déroula très vite. TNT balança la matriochkas di eternità là où les civils étaient les plus attroupés, un nouveau massacre en perspective... Après avoir fait cela, il enleva le sac de sur ses épaules, et bondit par-dessus le tonneau qui lui servait d'abri. La scène qu'il vit de son point sur-élevé fut tout simplement grandiose. D'un côté, un groupe de civils un peu teigneux en train de se battre sans se rendre compte de l'arrivé d'une bombe à fragmentation spéciale Tempiesta, avec quelques marines tentant de ramener un semblant d'ordre.

                          Dans la direction où il sautait, il pouvait clairement voir son capitaine agitant ses pistolets, cognant pour se faire de la place et les rejoindre. Il y avait également les marines venus pour lui, qui commençaient à pointé leurs fusils vers lui, dans une manifeste intention de neutraliser ce semeur de mort. Un autre groupe de marine un peu plus loin s'écartait devant le corps inanimé du petit Tsuna. Deux des officiers sortirent leurs armes et se dirigèrent vers le garçon. L'un avait une massue impressionnante, l'autre une hache manifestement bien aiguisée, et leur muscles était TRÈS développés.

                          Il devait agir, en fait il allait agir. Déjà, le yoyo dans sa main gauche s'anima, tandis que son bras gauche tout entier se dirigea vers l'arrière. Il prit une impulsion pour se jeter en avant, il fallait agir vite.

                          C'est alors qu'il aperçu un peu plus loin un homme étrange portant des lunettes, probablement celui qui avait attaqué la banque sans aucun plan! Cela dit, le plus important n'était pas l'individu en lui même, mais plutôt le chariot qu'il avait derrière lui. Finalement, le plan était encore d'actualité, il suffisait juste d'informer le capitaine, qui n'était pas forcément aussi bien placé que Timuthé.

                          Sa main droite alla jusqu'à l'arrière de sa ceinture, et tapa dans une des trottolla del tornado qui y était attaché. La toupie s'éleva dans les airs, jusqu'à être attrapée par la ficelle du yoyo qui finissait presque de se dérouler. Le jeune Tempiesta se jeta en avant, il avait une certaine distance à couvrir, et les deux sergents armés étaient déjà au niveau de Tsuna. Heureusement que les autres marines s'était assez éloignés pour qu'il puisse passer.

                          CAPITAINE...

                          Tandis qu'il criait ainsi, pour attirer l'attention de son patron, Tim se trouva déjà à la moitié de sa trajectoire. Le yoyo commença à revenir, et la toupie commença à tournoyer de plus en plus vite. Elle allait bientôt exploser...

                          CHARIOT !

                          Ce fut la seul chose qu'avait le temps de dire le garçon avait d'être couvert par l'explosion , et il le savait. Cela dit, Unwin était largement assez intelligent pour comprendre le reste de l'information, et aller embarquer le chariot, voir son propriétaire, de gré, ou de force.

                          La toupie explosa, générant un souffle qui poussa le poseur de bombe. Celui-ci fut brulé légèrement à cause de l'explosion, mais fut propulsé en avant et reprit de la vitesse, tandis que le yoyo finissait de revenir dans sa main. Cependant, il n'y eut pas qu'une seule explosion. En effet, faisant écho à la toupie, la première couche de la poupée russe envoyée au milieu de la bagarre explosa. La céramique se brisa, et il y eut une véritable pluie de sang.

                          Les civils hurlaient, certains avaient perdu un œil, d'autres un doigt, quelques-un étaient juste légèrement blessés, mais les plus touchées furent les 4 familles qui venaient de perdre, un mari, une femme, un cousin, un fils... Le fléau n'était pas encore finit, car les Matriochkas de l'albinos ne s'arrêtaient qu'après 5 explosions et c'est avec une grande peur qu'une demi-douzaine de marines essaya de ramener l'ordre et d'évacuer la zone avant la prochaine explosion. Les pauvres...

                          Quand à notre poseur de bombe, il atteignait son but, l'explosion de sa toupie l'avait propulsé assez loin. Le sol s'approcha, et les bras du mafieux s'allongèrent vers l'avant. Sa roulade devait être parfaite s'il voulais sauver son disciple.

                          Les deux sergent, de part et d'autre de Tsuna, levèrent chacun leur instrument de mort. La massue s'éleva, la hache s'éleva. La massue s'abattit, la hache s'abattit. Le bois heurta la chaire, le manche s'arrêta. Un albinos se tenait entre les deux sergents. Son poing gauche tenait un yoyo, un yoyo couvert de sang, SON sang, celui qui provenait de la blessure due à l'impact de la massue sur le poing, quelques os étaient brisés. De l'autre côté, une main d'albâtre maintenait le manche de la hache à quelques millimètres d'une chevelure blanche comme neige. L'albinos avait eut de la chance, seul son cuir chevelu avait été touché, et déjà le blanc devenait rouge.

                          Malgré l'effort intense qu'il faisait pour maintenir les deux armes, et la douleur qu'il ressentait, TNT sourit. C'était un sourire mauvais, un sourire de tueur.

                          Touchez un cheveu du petit, et vous subirez la colère de TNT Tempiesta!

                          Sans en être sur, le mafieux crut entendre le son de sabots frappant le sol, mais entre les cris, et ses oreilles qui sifflaient à cause des explosions qui avaient eut lieu, il n'en fut pas sûr. Ce fut au tour des deux ogres de sourire.

                          Dans ce cas meurs...

                          Tempiesta!


                          Avant de comprendre ce qu'il se passait, notre mafieux fut propulsé en arrière par une force impressionnante. Une corne déchira une partie des bandages qu'il avait sur le torse, et laissa une longue coupure sur sa peau. Le corps de l'artilleur s'envola, et s'écrasa 5 mètres plus loin. Encore une fois, il y eut des craquements caractéristiques, et cette fois des côtes furent brisées.

                          Un rhinocéros avec un manteau de marine le regardait ; il était situé entre les deux sergents, à l'endroit où TNT avait été. Un zoan, et pas le plus fin qu'il soit, voilà que la situation se compliquait. Cependant, il en fallait plus pour vaincre Tempiesta, et déjà, il essayait de se relever. Tsuna s'il se réveillait avait une ouverture en or, que ce soit pour s'abriter ou pour utiliser la deuxième fusée, un peu plus loin.

                          En l'espace de quelques seconde, il avait fait en sorte que TOUS les marines le regarde, sauf ceux qui s'occupaient des blessés et 2 des 5 sergents, qui semblait attendre quelque chose. Tout le reste s'avançait vers lui une arme à la main, ou sous la forme d'un animal sauvage, dans le cas du rhinocéros, 9 marines et 3 sergent-chefs, assoiffés du sang du pirate. Ils allaient connaitre la puissance de la Tempête, la sauvagerie et la violence qui avait valu à TNT le surnom que lui avaient donnés ses camarades mafieux : "la morta inflammata", la mort enflammée.
                            Tsuna Soul était debout dans un endroit sombre, la couleur noire y régnait comme maitre absolue, de plus il fessait froid mais qu'elle était cet endroit sinistre ? Puis une voix familière retentit dans cet endroit sombre, cette voix rigolé, le jeune Soul était sûr de connaitre cette voix mais, à qui pouvait elle bien appartenir ? Il se mit à penser que c'était les marines qui l'ont emmené dans cet endroit, surement une nouvelle prison. Quand soudain un jeune garçon ressemblant trait pour trait au jeune Tsuna se montra sauf qu'il était en noir et blanc. Tsuna compris maintenant pourquoi cette voix lui était familière c'était la sienne. Le Tsuna blanc avait les bras croissaient, un sourire sadique et surtout il était sûr de lui pas comme notre Soul.

                            « Tu penses que c'est la marine qui te fait quelques choses ? Bah tu te trompes, on va dire que tu es dans une salle de ton esprit »


                            Mais Tsuna ne voulait pas le croire qui sait, c'était peut-être encore un sale tour de la marine. Il fixa le Tsuna blanc pendant un certain temps le silence était présent mais, le Tsuna blanc continua

                            « Si tu penses que c'est toujours la marine réveille toi Tsunaze »

                            Le Tsuna blanc s'éloigna du vrai Tsuna où plutôt le contraire. Quand le jeune Soul ouvrit les yeux une tache rouge toucha son front, son parrain se tenait au-dessus de lui bloquant deux attaque de deux marines à l'aide de ses bras, Tsuna se dit que ça devait faire mal mais, se n'était pas fini pour le parrain, car un autre marin avec une corne le percuta, les trois marines se mirent à avançaient vers l'homme aux cheveux gris.


                            Plus personne ne faisait attention à Tsuna il avait le choix soit de se cacher ou de se défendre, du moins aider son parrain, il avait fait un choix.

                            Il inspira profondément, se leva, pris la fusée et couru pour se mettre entre le Zoan marin et son parrain. Il prit la cigarette du parrain et alluma la mèche en dirigeant la fuser sur le Zoan qui se le prit avec chance dans l'estomac et explose mais, le zoan était trop lourd pour être propulser au loin, il fut blesser quand même et de plus maintenant il fallait trouver une cachette. Il n'avait pas assez de force pour porter le parrain mais, il vit une lueur d'espoir et cria de toutes ces forces


                            « Capitaine !!! »


                            Tsuna n'avais même pas fait gaffe du désordre dans Manshon
                              Suffisamment en marge de la foule de badauds, Suiji ne s'était pas rendu compte de la petite pagaille qui avait été crée par le capitaine du Big Bang Joe. Il croquait allégrement dans ses grains de maïs soufflés (non, ce ne sont pas des Miel Pops, des Sucre Pops à la rigueur), laissant de temps à autres Yaen lui en piquer quelques uns, observant attentivement ce qui se passait sous ses yeux. Il était pressé de voir comment ces pirates allaient s'en sortir. C'est qu'ils avaient un style certain, et ne manquaient franchement pas de cran pour faire autant de barouf à Manshon sans craindre les représailles. Voilà de quoi il avait besoin : d'un équipage comme celui-ci, plein de déjantés et joyeux drilles, prêts à se sacrifier pour le simple plaisir de s'amuser un peu. Je sais bien que ce n'était pas forcément comme ça que TNT et Unwin voyaient les choses à l'origine, mais c'est comme ça que l'interprète Suiji.
                              Le jeune homme ne prêtait guère attention à ce qui se passait vers la banque, bien conscient que l'intéressant allait avoir lieu autour de l'albinos et du pauvre garçon qui s'était évanouit – c'est un pirate aussi, ça ? - et ne tenait pas à rater le moindre détail du fabuleux spectacle qui prenait peu à peu vie. Les explosions pour attirer le public, les protagonistes qui se mettent en place. Voilà que les cinq jongleurs s'approchent, tandis que le voltigeur, celui qui prend le plus de risque, tente de passer entre les balles des premiers. En fond, une mélodie cinglante, faite de coups mats, et de cris, unis en une cacophonie en l'honneur des artistes sur scène.

                              Deux jongleurs font le premier geste, s'approchent de... celui qui n'a pas été défini encore. Peut-être n'est-il qu'un objet du décor, présent pour pimenter le spectacle. L'un lève sa masse, l'autre sa hache, et tous deux l'abattent dans un même mouvement assuré, maîtrisé, signe de tant d'heures d'entraînements, de pratique, et de perfectionnement. C'est là qu'on peut voir toute la beauté d'un coup. La hache qui, en s'abaissant, fend l'air en deux, tout comme le bras d'un nageur qui traverse l'eau, et s'harmonise entièrement avec le bras de celui qui la manie afin de trancher nettement, sans bavure. La masse qui, amorçant une chute vertigineuse, ressemblait à la charge d'un taureau venu des cieux, prêt à défoncer le crâne de la cible sans pitié ni scrupule, une charge qui ne peut être arrêtée, une charge sublime et pourtant si effrayante.
                              Ces deux gestes fascinèrent Suiji quelques secondes, le temps qu'ils soient réalisés, et il en étudia le moindre aspect. Pourtant, les deux jongleurs furent interrompus, et voilà que leurs armes n'étaient plus que des balles mortes, stoppées par un obstacle imprévu apparemment. Une larme glissa le long de la joue droite du cuisinier, ému et touché par la beauté de cette scène. Le voltigeur n'était plus voltigeur, il était désormais le guerrier protecteur, le Hercules des temps modernes, il n'était plus bombe mais bouclier, il n'était plus agressivité, mais amour et bienveillance. L'esthète aurait voulu posséder en cet instant n'importe quel instrument pouvant immortaliser cette scène. Cette volonté ne dura qu'un instant, bientôt balayée par la charge d'un rhinocéros.

                              Non, pas un rhinocéros.

                              Un Zoan.

                              Fini, les jongleurs, les voltigeurs, la beauté des gestes et des sentiments. Fini le public en délire, la musique de fond. Fini les pop-corn – gardons le plus important pour la fin n'est-ce pas. Il n'y avait plus rien ; rien d'autre que le Zoan.
                              Un rhinocéros blanc, environ quatre mètres de longueur, un mètre quatre vingt au garrot. Il devait sans doute dépasser les trois tonnes. Le zoologue tiqua, mais resta pétrifié, subjugué par cette charge si puissante, pouvant terrasser n'importe quel humain normal. Une seconde larme perla au coin de son œil : il avait une nouvelle chance de profiter des richesses de cette île. Après plusieurs années de recherches, après avoir affronté tous ceux qui pensaient que les Zoans n'étaient qu'un mythe, il en avait un, juste sous les yeux, prêt à être découpé avec amour, tendrement assaisonné, soigneusement cuisiné, et finalement dégusté avec toute la finesse dont un esthète, et un fin gourmet, pouvait être capable.
                              Mais d'abord, il fallait pour cela que le cuisto sorte de sa torpeur.

                              Une fusée siffla.
                              L'explosion mit un terme à sa léthargie.

                              « Personne – ne – touche – à – mon – Zoan ! »

                              Il avait décomposé chaque mot, la chargeant de menace, bien que conscient d'être hors de portée de voix du garçon qui venait de commettre ce crime ignoble de s'attaquer à une espèce telle, sans la moindre beauté, la moindre adresse ! On ne fait pas exploser un Zoan ! On le découpe finement, on prend soin de lui ouvrir le ventre pour le vider de ses tripes, sans les abîmer ! Il s'agira ensuite de les faire cuire avec l'animal. Ensuite, il faut savoir choisir les morceaux les plus consistants en viande mangeable, le cou, les côtes et entre-côtes, mais ne pas toucher aux pattes, bien trop solides, qui ne donneraient qu'une viande caoutchouteuse capable de rendre la semelle presque agréable ! Et il ne faut surtout pas abîmer la peau de l'animal : cela nuirait à la beauté de la présentation !
                              Suiji devait agir vite, avant que l'autre zinzin ne fasse la même erreur et ne risque de gâcher tous ses projets !

                              Il partit au quart de tour, décrochant de sa ceinture son couperet, toujours prêt à l'emploi pour les situations d'urgence telles que celle-ci, et un couteau de cuisine d'une trentaine de centimètres de long. Il devait agir vite. Deux bagarreurs commirent l'erreur de se faire propulser dans sa route. Tous deux déstabilisés, ils ne virent pas les deux lames qui venaient les frapper de manière précise, tranchant la jugulaire de l'un, et s'enfonçant dans les fausses nasales de l'autre. Suiji n'interrompit presque pas sa course, agissant vivement, précisément, et totalement envahit par une sorte de folie qui semblait le rendre plus puissant que d'ordinaire. Rien ne pourrait l'empêcher d'atteindre le Zoan, et surtout pas deux civils empotés.
                              Il arriva hors d'haleine près des deux pirates, mais ce fut pour constater qu'entre temps, le sous officier de la marine avait changé de forme, préférant sa forme hybride, plus efficace. Il conservait sa peau épaisse, et la plus longue de ses cornes, lui conférant ainsi une puissance d'attaque et une défense infaillibles. Là, il risquait d'avoir beaucoup plus de mal à l'attaquer, mais il avait l'avantage de l'effet de surprise. Malgré sa course, l'humain-rhinocéros semblait plus obnubilé par une possible attaque explosive de l'un des pirates que par la charge d'un cuisinier-fou qui était arrivé sans faire de bruit. Jusque là.

                              « ZOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !! »

                              Le cri de guerre retentit en même temps que Suiji bondissait pour abattre son couperet sur la tête du marin qui n'eut que le temps de parer avec sa corne. Le bras gauche de l'aissaillant suivit le mouvement, et, parallèlement à la défense du Zoan, vint s'abattre sur le crâne de l'officier. Une décharge électrique traversa le bras du jeune homme, réponse au choc qui envoyait des vibrations le long de la lame, mais il ne sentit rien d'autre. Pas de brisure, pas de fissure. La lame avait coupé la peau, mais s'était heurtée au crâne solide comme un roc du sergent chef.
                              Suiji voulait s'éloigner rapidement, conscient qu'une telle proximité avec le rhino-humain était dangereux : son vœu fut exaucé.
                              Un coup de poing vint le heurter en plein ventre, l'envoyant voltiger un peu plus loin. Le souffle coupé, il ne contrôla même pas son atterrissage et s'écrasa lamentablement à terre, sans toutefois lâcher ses armes. Il n'avait plus qu'à attendre le prochain round pour tenter de nouveau sa chance.

                              [HRP : Dsl Tsuna, c'est vraiment pas contre toi ce qui est mis dans mon post !]
                                Capitaine par ci, capitaine par là... Mais c'était quoi cet équipage qui ne pouvait pas s'en sortir seul ? C'était pas comme s'ils se trouvaient au milieu d'un groupe de marines qui voulaient leur peau... Ah ! Ah ! Sacré Unwin, toi et l'ironie alors ! Quel comique celui-là... Toujours le mot pour rire dans les situations les plus dramatiques. Ou pas. En tout cas, la seule chose sûre dans l'histoire, c'était qu'ils étaient tous sacrément dans le pétrin (et aussi le fait qu'Unwin n'avait pas d'humour, mais ça, c'est autre chose encore). Marine sur le dos, émeute généralisée, énergumènes guères fréquentables dans les parages, toutes les conditions étaient réunies pour foirer un plan qui semblait parfait. Bordel quoi ! Les Gun's avaient tout prévu pour pouvoir voler l'horloge sans se faire prendre et à peine débarquaient-ils en ville que y'avait du grabuge. Si c'était pas avoir la poisse ça... Pourtant Unwin était certain qu'il n'avait pas brisé de miroir récemment ou dans les sept années passées, il n'était passé sous aucune échelle, n'avait croisé aucun chat noir... bref, qu'il sache, il n'avait rien fait pour mériter ça. Non, en fait, il avait juste la poisse pour une mystérieuse raison. C'était peut-être un retour de karma après avoir frappé "négligemment" la vieille de tout à l'heure...

                                Enfin bref, pour en revenir à la situation, Unwin venait donc de se faire un plaisir de déclencher une émeute au milieu des curieux qui observaient l'éternelle lutte entre des pirates et des marines. Hey, y'avait pas de raisons que ces imbéciles de badauds restent là sans rien faire. Plus on est de fous, plus on rit comme dirait l'autre... Mais curieusement, dans l'immédiat, Vail n'avait pas vraiment l'air motivé à se fendre la poire en compagnie de tout ce petit monde. D'un autre côté, pour rire lorsqu'on s'est prit un méchant coup de poing dans la figure, faut être un peu masochiste. Déjà qu'il avait pas spécialement d'humour à la base... Bon, évidemment, le vieux pirate avait allègrement rendu autant de coups qu'il en avait reçu, mais il les avait quand même sentis passer et ce n’est pas sans un certain soulagement qu’il avait enfin réussi à sortir de la foule. Bordel, la prochaine fois qu’il devrait déclencher une émeute, il ferait en sorte de pouvoir en sortir rapidement et sans bobo. Mais bon, les quelques coups reçus dans la foule risquaient de n’être que de gentilles caresses en comparaison des marines qui occupaient la place. Ils avaient quand même l’air sérieusement coriace. Sans avoir cependant testé, Unwin était capable de le deviner en voyant la galère dans laquelle était son équipage.

                                A première vue, s'il ne s'en sortait pas rapidement, Timuthé ne pourrait pas faire le zouave ailleurs que dans son lit pendant un petit moment. Tsuna, lui, soit l'expérience allait le traumatiser à vie, soit pas. En fait, Unwin n'en savait strictement rien étant donné que cette nouvelle recrue, il ne la connaissait absolument pas. Quant au reste de l'équipage... Bah le tour était vite fait étant donné qu'il était un peu inexistant. Gloire aux Gun and Gun's et à leur notoriété ! Bah, au moins, ils ne resteraient pas anonymes longtemps après le coup qu'ils étaient en train de faire. Avec un peu de chance, de nouveaux pirates seraient tentés pour les rejoindre. Enfin bref, on va dire que pour le moment, il y avait d'autres choses à voir et à penser. Des trucs en rapport avec la survie notamment. Ils étaient pas rendus... Et si on voulait partir dans des déblatérations sur l'expression, on pouvait même aller jusqu'à dire que non, jamais les Gun's ne se rendraient, ils préféraient sans doute crever, mais quitte à choisir, ils préféraient surtout se rendre à l'église, piquer ces putains d'engrenages, et se tirer d'ici en vitesse.

                                En tout cas, Unwin ne pouvait pas se permettre de rester à observer tranquillement la scène. Il allait d'ailleurs se jeter à son tour dans l'action lorsqu'il entendit son second lui hurler le mot "chariot". Chariot ? Il en avait trouvé un ? L'esprit bien éveillé par le chaos général, Vail comprit rapidement ou voulait en venir son second et balaya rapidement la scène du regard pour repérer ledit chariot. Chariot qui semblait être en compagnie du mariole qui avait déclenché tout ce bordel. Putain, lui, s'il ne lui filait pas le chariot et un coup de main (on admirera le placement subtile d'un zeugma...), il allait lui faire sa fête ! Quoi ? Unwin en colère ? Non... Ou peut-être que si en fait... Visiblement, le bordel ambiant semblait être parvenu à l'approcher de la perte de sang-froid. Mais on admirera l'exploit plus tard. On va plutôt laisser le capitaine des Gun's se diriger vers ce foutu chariot. Bien heureusement, la distance à parcourir était relativement courte et ne douta pas une seconde de la franchir en quelques secondes. Mais évidemment, parce que sinon c'était pas drôle, un imprévu lui barra la route. Enfin, lui barrer la route... Faut le dire vite, disons simplement qu'il fut ralentit lorsque Tsuna l'appela à son tour. Il n'avait pas commencé à courir que déjà, on l'emmerdait.


                                - Putain, je peux pas être partout ! Bordel !

                                Ah ouais... Non, et franchement, il ne pouvait pas être partout, mais en plus, il ne tenait pas spécialement à être là où était Tsuna. Des marines sur le dos, un rhinocéros après le gam... Hein ? Un rhinocéros ? Et voilà, en plus ils devaient se péter la présence d'un zoan. C'était sûr, ils avaient la poisse ! Et cette idée sembla se confirmer lorsque deux marines qui ne semblaient pas spécialement occupés se dirigèrent vers Unwin. Et merde ! Bon, tant pis, Tsuna et Timuthé se débrouillerait, du côté d'Unwin aussi y'avait urgence. Il n'eut que le temps de se rassurer en voyant débarquer un autre type vers son équipage. Bon, bah y'avait plus qu'à prier qu'il soit du côté des Gun's... En tout cas, le vieux pirate n'avait pas le temps d'aider les deux autres. Non, il s'était au contraire mis à courir vers le chariot, comme prévu initialement. Etant donné qu'il avait un temps d'avance sur les deux marines qui venaient de le repérer, il eut le temps de gagner la ruelle où se trouvait l'apprenti braqueur. Pas spécialement d'humour sociable et tout ça, Unwin le tira par le bras pour le ramener dans la ruelle et avoir un allié pour la suite. D'ailleurs, Vail aurait volontiers expliqué à son nouveau compagnon ce qui se passait, mais déjà les marines étaient sur eux. Bon, deux contre deux, ça devrait le faire. Mais bon, vu les énergumènes qui s'étaient mis après son second et la demi-portion, Unwin ne préférait jurer de rien. D'autant que les marines qui l'avaient suivis ne semblaient pas d'humeur à parlementer. Aux grands mots, les grands remèdes. Il avait son fusil à la main et il n'hésiterait pas à s'en servir. Non, il n'allait pas tirer, il allait juste se servir à bon escient de la crosse renforcée de l'arme. Et croyez-moi, ça fait pas toujours du bien ce genre de chose. Quand on arrive à toucher l'adversaire évidemment... Car pour le coup (c'est le cas de le dire), le marine à qui l'attaque était destinée vit venir le coup et parvint à esquiver. Point positif ? Unwin lui avait quand même bien abîmé le bras et le deuxième marine était sur le dos de l'autre type. Point négatif ? Il avait un autre bras, il avait aussi un fusil et en plus, il avait l'air d'avoir quand même l'usage, bien que restreint du premier bras. Conneries de marines ! En tout cas, il était hors de question pour le capitaine des Gun's que ce combat se change en un duel de sabreur version fusil. Y'avait des limites à ne pas dépasser et ça, c'en était une.

                                - 'foiré de marine !

                                Le juron était sortit tout seul mais ça faisait du bien, aucun doute là-dessus. Mais ça n'était d'aucune utilité dans le combat, on s'en doutera. Non, niveau action utile, Unwin préféra bloquer le fusil de son adversaire avec le sien et sortir son pistolet à double canon de sa ceinture pour tirer directement sur le marine. Technique du bout portant. Bon, en soit, le nom n'était pas très recherché, mais Unwin n'était pas du genre à se prendre la tête pour ce genre de connerie. C'était fait pour être efficace, pas pour qu'un adversaire mort s'en souvienne. Car oui, quand on se prend deux balles d'un coup dans le torse, à bout portant qui plus est, on est généralement sérieusement KO, voire pire. En tout cas, le pirate s'accorda une seconde pour souffler et laisser pendre son bras endoloris par la pression effectuée pour maintenir le fusil de l'autre loin de lui. D'ailleurs, si le marine n'avait pas eu lui-même un bras en vrac, il était fort probable que jamais Unwin n'aurait pu s'en débarrasser. En tout cas, il préféra repasser le fusil dans son dos - il était lourd l'air de rien - pour prêter main forte à l'autre type. Ou pas d'ailleurs, ça dépend si Mizu s'en sera sortit tout seul comme un grand ou non. Bref, on va partir du principe que les deux marines étaient KO. Ce faisant, Unwin, toujours aussi sociable, pointa son pistolet sur Mizu histoire de s'assurer de sa coopération.

                                - Bon, pas le temps de t'expliquer ce qui se passe. T'as foutu un putain de bordel ici et à cause de toi on est tous dans la merde, donc si tu veux te racheter, tu rejoins l'équipage et tu nous aides à sortir de ce merdier. On a besoin de ton putain de chariot pour aller à l'église et piquer les engrenages de l'horloge. Tu décides quoi ?

                                Oui, Unwin est gentil, il lui laisse le choix. Soit il le bute et lui pique toutes ses affaires, soit il lui pique toutes ses affaires et l'engage dans l'équipage. C'est pas gentil tout ça ? Quoiqu'il en soit, avant d'aller à l'église, ils allaient devoir secourir Tim et Tsuna.



                                [Désolée, post vaseux fait à l'arrache, si je dois modifier un truc, faites-moi signe =) Et sorry pour le retard !]
                                  Revenu dans cette foule en pagaille, le son des explosions qui retentissait dans cette ville, éblouis par la majestueuse beauté du sang qui s'écoulait à perte de vue, le jeune pirate s'était effondré au sol. Il était comme paralysé devant cette ville étincelante qui était sous le trait du jour, en cette nuit obscurcis par les nuages qui se formait autour de la lune. Deux petites minutes avant qu'un homme le percuta. Un court instant d'absence, il était prit par une fatigue...Non c'était un coup sur la tête par un civil. Il s'était retrouver plonger dans un gouffre sans fond qui le mena tout droit au pays des songes.

                                  -Pti'n, mais où suis-je ?
                                  -C'est une joie de te voir ici.
                                  -
                                  De quoi ? Mais qui est tu, montre toi !
                                  -Je suis Mademoiselle Volonté. Je suis témoin de ce que tu a fais à Miss Conscience.
                                  Tu l'a envoyé dans un coma dont elle ne sortira point.
                                  -
                                  Rien à battre ! Attend que je t'attrape, montre toi !
                                  -Hihihi...Que n'as tu pas compris ? Sais tu qu'en étant la volonté,
                                  je m'étais allié à Mr. Pouvoir. Et que sans moi, il est incapable de bouger le moindre petit doigt.


                                  Pendant ce mini coma, Mizukawa plongé dans un rêve spirituel, savait que le chemin allait être long pour qu'il puisse sortir de ce pétrin. Et il doit trouver la volonté qui est en lui pour y arriver.


                                  Mais, c'est qui vient de parler ? Je suis en rogne et j'ai les mains qui me paraissent trouble...Qu'est ce que je fais dans ce trou noir, suis-je mort ?

                                  Hihihi...Lui c'était le narrateur et tu es dans le monde
                                  lumineux du savoir obscur. En bref, t'es perdu !


                                  Si je résume, ce narrateur, sais où je suis et toi
                                  tu es une maline qui essaie de m'enfoncer et en plus tu prend du plaisir.


                                  Le jeune homme alla tous droit et suiva son instinct, enfin Le travesti dont le nom n'est que L'instinct. Il le croisa en cours de route, et lui montra le chemin pour trouver Madame Force. L'épouse de Mr. Courage.
                                  Déambulant dans ce monde complètement féerique et absurde, totalement comme dans un rêve. Il essaya de penser à un truc et de le visualiser sous les mains, ce qu'il faisait paraissait absurde, mais dans ce cas là, c'était tout à fait possible. L'intelligence du jeune pirate n'était pas un mythe.

                                  C'est qu'il me fait des compliments maintenant ? J'entend sa voix, elle est plus proche ! Bon je vais essayer de me focaliser sur sa voix et transgresser les règles de la physique.


                                  Oh non ! J'ai devant moi le jeune pirate....
                                  Bon, toi, tu m'a saoulé avec tes phrases compliqué, certes je suis intelligent mais t'a pensé à ceux qui lisait mes histoires par la suite ? Non mais, c'est bien beau de faire du jolie jolie, mais la simplicité, c'est parfois mieux !
                                  Ok, je vais faire cela, ne me tuez pas [J'étais pris de peur, une panique total face au personnage dont j'avais l'habitude de parler.

                                  Après quelques heures à marcher, Mizukawa arriva enfin devant un grand château, il décida donc d'y entrer et voir ce qui se tramait là dedans, il découvrit Mr courage et Madame Force en train de boire le thé. Ils étaient vraiment très liés à eux deux, le jeune homme alla vers eux et au moment où il avait commencé à parler...Il fût interrompu par les paroles qui sonnait à l'unanime provenant du courage et de la force.

                                  Le découragement est la mort morale. Quand la force est avec toi, tu n'auras rien à craindre, mais quand elle te quittera, seul la volonté pourra la faire revenir.


                                  Par ces mots, le jeune pirate salua les deux êtres et se dirigea tout en haut du châteaux, la voie de la volonté l'avait conduit à un bureau, au moment où il allait frapper à la porte. Une autre parole le stoppa et par la suite, il était revenu dans le vrai monde, là où les gens se chamaillait pour une petite cause quand les autres meurent pour une plus grande.

                                  Ne cherche pas à entrer, tu n'es pas encore prêt, Je suis ta volonté et quand tu auras besoin de moi, tu n'auras qu'à prononcer: J'en appelle aux pouvoirs obsurs de la volonté.

                                  Deux minutes, c'était passé après que le jeune homme était tombé dans les vapes. Son premier regard se portait sur des jeunes hommes qui étaient en train de combattre des marins. Il tourna la tête et il s'était prit un coup d'épaule, tout allait très vite, il n'avait pas trop compris le choc qu'il avait subit et la transition entre le monde des songes et le notre l'avait un peu perturbé. Quelques secondes après, un homme était apparu devant lui et il l'avait tiré par le bras de force.

                                  Ils étaient dans cette ruelle, au moment une possible discussion allait s'imposer, deux marines étaient tombés sur les deux pirates. Le premier à été vaincu d'une finesse tel que Mizu en était presque subjugué, des yeux de tueur, avec un sang froid tel, perdu dans ses pensées morbides de tueries, il s'était prit un coup de poing en pleine face. Un peu de sang coulait de ses lèvres, il leva la tête en direction de son adversaire et lui lança son regard de tueur. Il prit la décision de se battre de la manière la plus vif, des coups de poings accélérer, une droite puis une gauche, des coups de pieds circulaire au moment où le marin le frappa au visage. Mizukawa avait oublié d'enlever sa veste, il en prit conscience malheureusement trop tard pour l'enlever intact, car elle avait prit une déchirure à cause d'une lame de l'adversaire. Ce marin avait maintenant sorti deux couteaux, alors s'il jouait de cette catégorie, le jeune pirate devait faire face avec. Il prit ses couteaux cachés dans la ceinture et engagea le combat, le sang était de la partie. Les couteaux se touchèrent, mais n'avais aucun impact direct sur l'adversaire. Le combat allait duré s'ils continuaient comme ça.
                                  Le jeune homme en avait bien conscience et décida d'utiliser les couteaux cachés sur la semelle de ses chaussures. A un moment opportun, il se tomba exprès après avoir prit un coups de couteau sur le bras. Par terre, il avait l'air désemparés, quand il avait jetés ses couteaux hors de lui, le marin souriait et était sur de son coup, il avait réussi à l'avoir et il allait l'achever, cependant il était trop sur de lui.

                                  Et là ! Il avait sorti un bon vieux coup bas et il planta ses couteaux qui était au niveau du pied entre ses jambes. Et ouais ça fait mal, très même. Pauvre marin qui était tombé devant un sadique de la pire espèce, et malheureusement pour lui, ce sadique semblait presser donc pas de quoi attendre, il prit le fusil qu'il avait sur son dos ( Celui du braquage), et le tua d'un coup sur la cervelle, il ne pouvait rien faire, simplement faire d'atroces gémissement dû au coup précédent.

                                  A peine le combat terminé, qu'il vit l'homme à la barbe lui posé un dilemme si on peut dire que s'en est un. Mizukawa en avait marre de cette île, il avait sommeil et il était blessé, le seul truc qui pouvait lui remonter le moral était d'entendre des cris de douleurs venant d'un homme innocent, il avait pensé à cet homme qui le faisait face avec son fusil braqué sur la tête de Mizu. Mais il semblait bien trop fort et trop courageux, il méritait de se battre comme un homme, enfin en donnant un coup bas à un marin avec un coup à bout portant. Le jeune blond aimait bien cette façon d'agir, digne d'un pirate. Ce serait sympa pour lui s'il en était un et qu'il était capitaine, il aurait volontiers suivi son drapeau.


                                  - Bon, pas le temps de t'expliquer ce qui se passe. T'as foutu un putain de bordel ici et à cause de toi on est tous dans la merde, donc si tu veux te racheter, tu rejoins l'équipage et tu nous aides à sortir de ce merdier. On a besoin de ton putain de chariot pour aller à l'église et piquer les engrenages de l'horloge. Tu décides quoi ?

                                  Mizu souriait devant ses propos, c'est vrai qu'il avait foutu un putain de bordel et il en était fier. Et au moment où il parla, il pensait à ce qu'il allait faire.

                                  *Se racheter, ce n'est pas dans mon habitude, une finesse comme moi qui n'a aucune conscience...Ah, un équipage ça tombe bien, ça pourrait m'intéresser. Apparemment ils ont besoin de mon chariot ? L'église ? Ah cool, y'a des croyant...Les croyant's, c'est ce que je déteste, ils se croient en sécurité et n'ont peur de personnes, je vais leur montrer de quel terreur il doivent craindre.*

                                  Je vous suis à une seule condition, que tu me laisse emmener le prêtre pendant le retour. J'aurais besoin d'un bon calment, le torturer me sera soulageant.

                                  En route, à l'église, Mizu conduisit le chariot, tandis que l'homme pris place à ses cotés.

                                  Je m'appelle Mizukawa Sutero, un assassin de classe, qui est aussi expert en hydraulique.

                                  En arrivant aux portes de cette église, il confia qu'il avait un sabre...Qu'allait donc se passer en sachant que Unwin détestait les bretteurs ?

                                  Opération Dégommage de Marine: Corrompu !

                                  Arrivé avec quelques coups sur la tronche ! O.K.
                                  Eviter la marine et tuer le plus de civils ! Pas O.K. du tout.
                                  Rencontre d'un pirate !
                                  Le début d'une aventure avec un équipage !
                                  En route vers l'opération Eglise à dégommer !
                                    Il faisait sombre, très sombre. Les yeux de TNT refusaient de s'ouvrir, et pourtant, il souriait. Sa main droite s'approcha de l'arrière de sa ceinture, là où il y avait la seule matriochkas di eternità qu'il portait. 9 fusils se levèrent dans sa direction. Il allait mourir s'il continuait, mais au moins, il mourrait comme un homme, un vrai. Il se releva et attrapa la poupée russe. Aucun coup ne fut tiré, et sa cigarette lui fut retirée. Aucun des soldats n'avait le cœur de tirer sur un enfant, enfant qui pourtant, allait faire un deuxième coup vraiment viril.

                                    Le temps que la fusée parte et qu'elle percute l'animal, le temps fut comme suspendu, personne n'osant bouger. Personne? Si, Unwin traversa le champ de bataille, et son second se ressaisit. Il approcha la poupée de sa main gauche ensanglanté, qui n'avait pas lâché le yoyo. Fait exceptionnel s'il en était, Tim ne ralluma pas de cigarette, il était trop furieux, et trop décidé à montrer à quel point son surnom était mérité. Mais avant toute chose il avait besoin d'une diversion.

                                    La fusée explosa sur le possesseur du zoan. Son hurlement de douleur couplé à la fuite de celui qui l'avait causé donna une occasion en or au mafieux. Sa main lâcha le yoyo Tempiesta, et il commença à s'élancer. Une dernière fois pour ce combat, l'arme-jouet émit des étincelles. Elles étaient peu nombreuses, mais suffirent pour allumer la mèche de la dame de céramique que tenait le jeune homme. Bientôt un nouveau fléau frapperait les marines.

                                    Quelques coups de feu retentirent. Certains avaient remarqué le danger, et le rhinocéros, devenu mi-homme, mi-bête, se tourna vers le dernier né des Tempiesta. Il ignorait que quelqu'un d'autre allait le frapper, et que la plus grande menace était le fou furieux hurlant qui se jeta sur lui. Certes l'échange entre les deux combattant fut cours, mais il procura juste ce qu'il fallait de diversion au deuxième des Gun's. Celui-ci envoya sa poupée russe sur le côté, au milieu d'un des groupes de marines. Une des balles l'avait touché à la hanche, heureusement, l'os était solide, et la blessure n'était que légère.

                                    Un peu plus loin, 6 soldats ramenaient un semblant d'ordre dans les civils, et évacuaient la zone, soutenant même certains des blessés. Malheureusement, ils ne se doutaient pas encore que la gigogne de céramique au sol n'avait pas dévoilé toute sa puissance, et une nouvelle fois, le feu atteint la poudre. Une nouvelle fois, la mère aux multiples filles explosa, expulsant de ses couteaux de céramique. Hélas beaucoup de monde étaient encore autour de la poupée quand elle explosa, 3 civils et 4 militaires trouvèrent la mort.

                                    L'un des deux derniers militaires sortit un escargophone. La situation était critique, d'autant plus que les deux sergents partit traqué l'homme aux fusils et le cambrioleur n'étaient pas revenus. Le deuxième, courut vers la matriochka, qui n'en avait pas finit de faire des siennes.

                                    Tnt, quand à lui frappa sur l'homme à la hache d'un impressionnant coup de pied dans les genoux. L'ogre fut surpris, et tomba en arrière. Son compère à la massue se rendit compte de l'attaque de l'adolescent, et s'approcha de lui, pour le dominer de toute sa hauteur. Le poseur de bombe ne fit même pas attention à lui, et cracha le caillot de sang qu'il avait dans la bouche, il avait visé la tête de l'homme rhinocéros.

                                    Ce dernier oublia aussitôt le coureur hurlant et se tourna vers celui qui l'avait humilié. Malgré sa respiration sifflante, malgré le sang qui coulait sur son visage, malgré le monstre qui élevait sa massue à côté de lui, TNT souriait. Il avait le visage d'un tueur.

                                    Une deuxième explosion retentit, et de nouveaux cris se firent entendre. Le deuxième ogre s'effondra, mais contrairement à son camarade, il ne se relèverait plus. En effet, la poupée russe envoyée pendant la course de Timuthé venait d'exploser une première fois, causant la perte de 3 autres marines, auxquels on pouvait ajouter le sergent à la massue. Celui-ci avait en effet servit de bouclier involontairement au poseur de bombe, et une des lames de la fille de Russie lui avait transpercé la gorge.

                                    Au loin, une sirène retentit. L'alerte était sonné, ils allaient devoir faire vite pour vaincre, bientôt d'autres soldats arriveraient.

                                    Tempiesta affichait un sourire de plus en plus grand et effrayant. Il avait tout calculé, toutes les données s'étaient emboitées. Tsuna qui était maintenant proche du sac de bombes, et qui devrait bientôt revenir au centre s'il voulait survivre. L'homme enragé, qui avait maintenant l'opportunité de ré-attaquer son adversaire cornu par surprise. Les deux poupées qui venaient d'être renvoyés par les marines, et qui s'approchaient dangereusement. Et même le sergent à la hache qui venait de récupérer son arme et essayait de se redresser.

                                    Tout était prit en compte, tous les plans avaient été établis. La tempête avait commencée, et Unwin pouvait récupérer les engrenages tranquille, car rien ni personne ne pourrait stoppé la propagation de la tornade que certains nomment TNT.
                                      Le chaos régnait c’était trop pour le jeune Soul. Il n’avait jamais quitter son île et quand il le quitte pour la première fois, il se retrouve dans une mini-guerre provoquer par un cambrioleur ou par un capitaine et son second. Tsuna vit la scène au ralentit, le zoan rhinocéros criait de douleur pendant ce temps le jeune homme aux cheveux gris se releva et des militaire pointaient leurs arme en sa directions mais, aucun n’osa tirez. L’homme du nom de cap’taine n’était pas venus aider son second car surement un fou attaqua le zoan en criant zoan mais, il semblait assez bon au combat et la plusieurs explosion retentirent.

                                      T
                                      suna fut projeter par l’une des explosion qui fut provoquer par le jeune homme qui sais des choses sur le père du jeune Soul. Tsuna se mit à labris , il était paniquer. Il sortit un instant de sa cachète et il vit l’homme aux cheveux gris regarder le sac qui se trouvait aux pieds de Tsuna, ce dernier jeta un regard dans le sac et comprit se qu’il devait faire.

                                      Tsuna allait jouai au coursier en esquivant tout les marine car dans le sac se trouvait les jouets de du jeune et bon poseur de bombe. Tsuna prit le sac et fonça tête baisser vers se qu’on peut appeler son parrains.

                                      Pourquoi fessait-il tous cela? Très simple si le poseur de bombe mourrait, la chance de revoir le père Soul mourait elle aussi. Tsuna courait en direction du parrain puis tout devint au ralenti, il ferma les yeux et revit la scène où son père quitter la maison, la maman de Tsuna pleurait. Quand il ré-ouvrit les yeux une douleur horrible venait d'apparaitre, une tache rouge fessait son apparition sur la chemise blanche du jeune Soul au niveaux des côtes. Le jeune Soul venait de recevoir une balle perdu par qui? La confusion régnait dans cette ville. Alors que le bleu allait tout abandonné, il revit sa mère, il n'avait pas le droit d'abandonner et d'un cris de guerre, il lança le sac au jeune parrains avant de s'écrouler a deux mètres de l'homme aux cheveux gris


                                      [Hrp : Désoler pour se post pourrie mais pas d’inspiration et surtout pas de temps(je l'ai rallonger un tout petit peu)]
                                        Bien entendu, le coup que Suiji avait reçu n'était pas suffisant pour le laisser à terre longtemps. Il se releva donc promptement, reprenant tout de même difficilement son souffle, et fut sur pied juste à temps pour voir une bombe exploser de nouveau, et l'albinos-cinglé s'attaquer aux deux autres sergents, l'un après l'autre. Cette fois, ce fut sans s'émerveiller devant la scène qu'il l'observa agir. Il avait un autre chat – ou plutôt rhino – à fouetter. Les poings solidement serrés autour du manche de chacun de ses armes, il inspira, et chercha urgemment une faille dans la défense du zoan. Une attaque frontale serait, quoi qu'il arrive, vouée à l'échec, et il était plus que nécessaire que le jeune cuisinier contrôle ses accès de violence.
                                        Il se trouve que le sergent-chef avait été attiré par l'explosion, et essayait d'évaluer l'ampleur des dégâts, et surtout la source. Parce que s'il tuait l'ingénieur en explosif, cela n'empêcherait pas nécessairement de nouveaux morts suite à une nouvelle explosion inattendue. Il n'avait tourné la tête que quelques secondes, croyant sans doute que Suiji était trop faible pour résister à ce coup de poing ; quelques secondes qui allaient lui être fatales.

                                        Les animaux, Suiji les connait sur le bout des doigts. Ils ont tous un point faible, une faille dans leur armure naturelle. Sous sa forme humaine, le zoan dévoile d'autant plus cette faille qu'il offre également des zones de son corps non protégées de par leur humanité-même. La peau était sans doute toujours très résistante, mais elle ne le serait sans doute pas suffisamment pour retenir une entaille précise au niveau du ventre, une zone généralement plus fragile chez l'animal, et encore plus chez l'homme, puisqu'à découvert. Il inspira, et, en quelques secondes, prenant solidement appui sur le sol, s'élança d'un bond vers le zoan, le couteau de sa main gauche en avant, le hâchoire légèrement en recul pour asséner le coup qui serait fatal au zoan.
                                        Il sentit son couteau entrer en contact avec le ventre du marine (il est passé sous sa forme animal, je suppose donc que ses vêtements n'ont pas vraiment survécu), et d'un mouvent leste et précis, trancha horizontalement son ventre pour y faire une première ouverture. En même temps, il avait amorcé un mouvement en diagonale avec son bras droit, et trancha approximativement au même endroit, mais dans une coupe transversale.
                                        Le son de la victoire retentit.
                                        Le Zoan hurla de douleur.

                                        La première entaille n'était que partielle ; la seconde l'était bien moins. Le sang s'écoulait abondamment, et l'ombre d'un sourire parut sur le visage du zoologiste tandis qu'il observait non sans satisfaction sa réussite. Le zoan est mort ce soir. Suiji allait pouvoir s'endormir paisiblement, sans plus craindre un échec lamentable du plus grand rêve de sa vie. Il n'allait plus jamais passer des heures devant les fourneaux à essayer de trouver quelle serait la meilleure recette qu'il pourrait cuisiner, ou la plus originale : il avait enfin, enfin, après des années de travail et de quête, obtenu ce qu'il voulait. La mort d'un zoan, dont il n'avait plus qu'à emporter le corps.
                                        Il était sur son petit nuage, rien d'autre n'existait, mis à part sa victime et lui, mis à part son avenir et lui. Il serait le plus grand cuisinier de tous les temps, le premier qui aurait réussi à faire le seul met que personne encore n'avait cuisiné.

                                        Un coup de feu retentit, et il sortit de son songe éveillé. Le champ de bataille repris peu à peu consistance et vie autour de lui, il réalisa qu'il avait cuisiné la viande de l'ours avant de l'avoir emporté ! Le sergent survivant, celui à la hache, avait assisté à la scène, et s'était bien vite rendu compte que le plus dangereux, dans l'immédiat, n'était pas forcément l'ingénieur qui semblait dans un piteux état, mais bel et bien l'énergumène qui avait fait irruption sur place en hurlant.
                                        Suiji ne perdit pas de temps en réflexions inutiles, sauta en arrière pour prendre ses distances – et gagner du temps – et remis sont hachoir et son couteau à sa ceinture. Il voyait le sergent se rapprocher de lui très vite – trop même – et n'avait pas encore mis la main dans son sac pour récupérer son rouleau à pâtisserie.
                                        Une série de couinement se fit entendre, et Yaen le lémurien entra dans le champ de vision de Suiji en se jetant sur la tête du manieur de hache. Juste l'occasion qu'il manquait à Suiji pour sortir de son sac son arme fétiche. Il émit un claquement sec avec sa langue, et Yaen comprit le signal. Il sauta loin du marine, et fila se mettre à l'abris pendant que Suiji se campait solidement sur ses positions, rouleau à pâtisserie en l'air, armé derrière lui, dans la position typique du frappeur au base-ball.

                                        Son adversaire souleva sa hache, et chargea bêtement, droit devant, inconscient du danger que représentait l'arme entre les mains du Singe Cuisinier. Qui pourrait craindre un simple rouleau à pâtisserie ? Surtout que la hache était plus longue, et permettrait donc au sergent de frapper sans que Suiji ne puisse lui infliger le moindre dégât. Mais le jeune zoologue n'avait pas l'intention de se laisser impressionner, ça non ! Il restait bien ferme, son corps entier en contraction. Il allait lui montrer ce que ça faisait, de foncer comme un mufle n'importe comment. Les rayons du soleil scintillèrent sur la lame de la hache ; une lueur d'amusement brilla dans les yeux bleus de Suiji.

                                        En effet, le sergent amorçait un mouvement oblique. Manifestement, plutôt que te trancher Saru de la tête au pied, ce qui était assez mal pratique dans une charge, il avait décidé de trancher de l'épaule à la hanche. C'était normal pour quelqu'un qui chargeait avec une telle arme, et qui pensait que l'adversaire était vulnérable. Sauf que Suiji était loin d'être vulnérable.
                                        Jusqu'au dernier moment, il attendit que la hache s'abatte. Lorsque le marine à la hache amorça la descente de son arme, Suiji n'eut qu'à fléchir les genoux, évitant ainsi la lame qui ne trancha que de l'air, emportant par son poids celui qui la maniait.
                                        L'occasion qu'attendait le singe.
                                        Toujours à hauteur de hanche du sergent, il lança son bras, et alla percuter de son rouleau le genou du sergent qui émit un craquement sonore, accompagné rapidement d'un hurlement, sans doute pas aussi agréable que celui du zoan, néanmoins apaisant et jouissif. Le dernier des leaders de cette bande de moins que rien s'effondra alors à terre, tenant son genou entre ses mains, se roulant par terre avec autant de classe qu'un footballeur qui simule – ce qui n'est pas peu dire.

                                        Il jeta un coup d'oeil aux troupes restants, et remarqua qu'ils semblaient un peu désorientés avec la mise hors d'état de nuire de leurs chefs. Voilà qui était plutôt bienvenu. Mais cela signifiait que bientôt, quelqu'un allait prendre initiative d'ouvrir le feu, et les trois pirates risquaient de devenir bien vite de simples cadavres. Déjà que le plus jeune semblait avoir manqué de chance aujourd'hui, et que le second n'allait pas tenir longtemps...
                                        Pas le temps de tergiverser de toute façon. Suiji siffla Yaen qui rappliqua, rangea prestement son rouleau à pâtisserie dans son sac, et, sans prêter garde à qui pouvait bien le suivre, il prit ses jambes à son coup et fila droit vers la côte la plus proche. Pourquoi ? Parce qu'il y avait de grandes chances pour que là se trouve le bateau de l'équipage qui venait d'organiser tout ce bazar, et qu'il pourrait bien voler le bateau pour s'enfuir de l'île avant de n'être dans les ennuis jusqu'au cou. Et s'il n'arrivait pas à voler le bateau, au pire, il se ferait au moins emporter comme passager clandestin. Il suffisait juste qu'il réchappe à la fusillade des marines. Sans se retourner, il semblait bien décidé à quitter la ville au plus vite.

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