LuvneelPrad, Mon Premier Jour...
Eh voilà, j'étais maintenant debout sur des roches rongés par le calcaire et des parois de murs envahis par la mousse, j'apercevais la pancarte en bois sec, qui tombait en lambeau, où il y était marqué "LuvneelPrad". Une ville qui n'était plus qu'un champ de ruine, servant maintenant de repaire à différentes bandes de différents niveaux. Le mien était médiocre en terme de force, mais pourtant l'homme qui est au dessus de nous et qui nous surveilles de là haut m'avait doté d'une intelligence et d'une capacité d'assimilation rare. J'étais capable de reproduire ce que quelqu'un me montrait une fois, cette capacité, j'allais m'en servir pour épater ce réseau.
Me voici maintenant juste en dessous de cette pancarte. Je me remémorais les mots de la lettre qui m'avait été donné le jour d'avant, celui là même où j'errais tel un macchabée. A partir d'aujourd'hui j'allais enfin pouvoir me lancer dans une vie aisée, une vie où je pourrais faire ce que je voudrais, où je le voudrais. Pourtant, moi, étant petit, je voulais devenir pirate pour atteindre ce même but, menée une vie aventureuse en étant riche et connu. Mais la vie m'en a privé, les Pirates n'aiment pas les intellectuels, mais les brutes épaisses fortes et masseuses.
Ca y est, je me rappelais des mots de la lettre, il fallait que je fasse 20 pas en direction Nord, qui était droit devant. Je m'exécutais, pendant que je faisais ces 20 Pas, j'observais aux alentours, et vis un bar, dans lequel on pouvait distinguer des personnes au nez... rouge ? Et avec toutes sortes de bouteilles d'alcool à la main. On pouvait lire sur leurs lèvres et à leurs gestes qu'ils chantaient. J'affichai un sourire avant de regarder dans la direction opposée, là, on pouvait voir un groupe qui vivait dans une ambiance différente.
L'un vomissait, un autre faisait... Je penchai ma tête pour y voir clair et distingua enfin un morceau de couleur marron sortir du derrière de l'homme. Un autre paraissait baraqué, adossé sur le mur gris, les bras croisé et la cigarette à la bouche, il avait comme un...style. Voilà, j'avais fait mes 20 Pas, des hommes en noirs, me prirent par derrière ( O.o ). Ils me mirent un sac sur la tête. Au début, j'essayais en vain de me débattre mais des souvenirs revinrent, dans la lettre il était dit que les personnes qui viendraient me chercher auraient une manière... brutale de m'accueillir. Après avoir visionné ce Flash Back, j’arrêtai de me débattre, et fermai les yeux.
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Okita, quand à lui, était toujours dans son bureau à attendre le nouveau venu, il avait entendu la nouvelle dans la matinée, cette douce matinée où, depuis son bureau, on pouvait admirer le Lever du soleil, sortant des entrailles de la douce mer bleutée, dans laquelle se bousculait une multitude de poissons, certains jouant, certains s’entretuant, la mer était pleine de surprise.
Le vieil homme se leva de sa chaise, marchait, marchait, en revenant sur ces pas derrière son bureau, et s’assit, pour écrire les instructions du Test, il affichait un sourire donnant des frissons, on pouvait lire sur ces yeux globuleux qu’il était en train d’imaginer un Test particulièrement dur pour le jeune homme qui allait arriver sous peu.
Voilà, Shinsen alla au fond de son bureau, vers la fenêtre opposée, et voyait son nouveau contrebandier arriver, il souriait quand il voyait qu’il ne se débattait pas, et qu’il avait du retenir chaque mots de la lettre. C’était fait, ils étaient rentrés dans le bâtiment le moins crasseux de cette province, le QG de la Contrebande.
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L’air se faisait rare dans ce sac aux épaisses parois, je sentais celui-ci se réchauffer, j’étais entré dans un bâtiment. Les hommes qui me tenaient s’arrêtèrent, je fis de même. Après s’être stopper, on entendit un bruit de porte, elle couinait, il fallait vite la changer. Après un assourdissement couinement, un claquage se fit entendre, la porte était fermée. Après le claquage de la porte, rien, plus personne ne parlait, quand tout à coup : Bam ! On m’avait assommé…
J’étais plongé dans mon sommeil, il semblait que j’étais allongé, je sentis une mouche se poser sur ma joue, et je me réveillai net. Plus de sac, rien, j’étais maintenant habillé d’un costume coûteux, j’étais laver, propre, et sentait bon. Ma vie aisée avait à peine commencé que j’étais déjà heureux. Ayant fini de penser à moi, je regardai autour de ce lit douillet, personne.
Je commençai à me lever quand un atroce mal de crâne me pris, je me souvins que quelqu’un m’avait frappé, comme dit sur la lettre, ils avaient vraiment d’étranges façons d’accueillir les gens. Enfin bref, je marchait vers cette porte en vers, approcha ma main de la poignée, l’attrapa, la tourna, puis j’ouvris la porte, et m’enfonçais dans ce bâtiment tout en marchant à tâtons, j’étais arriver devant des escaliers, je me retournais pour voir si quelqu’un me suivait, personne. Je continuai donc mon observation.
J’étais en haut de ces marches, quand quelque chose me fit atrocement peur, le coucou d’une pendule, un bruit assourdissant. Je vis l’heure : 19 h, j’avais dormi un bon bout de temps apparemment. Je vis une porte, assez grande, qui donnait envie d’y aller, je commençais à marcher vers celle-ci, quand je vis une grande étiquette sur la porte : Shinsen Okita.
Je ne savais pas qui il était, à ce moment là je pensais plutôt à un employer assez haut hiérarchiquement pour avoir un bureau. Je pris à pleine main la poignée, la tourna, mais rien, je ne pouvait pas l’ouvrir, elle était fermé à clé.
*Pffff*
Griller, une alarme sonnait, des hommes vêtus de noir sortaient de partout, avec le grand revolver capable de transpercer un monstre marin, je pris peur sur le coup, j’ai faillit fuir mais mes jambes ne bougeaient pas, elles tremblaient. Je voulus parler, mais un homme m’en empêcha en étant plus rapide que moi :
"Bien jouer petit, tu as réussi à marcher jusqu’à mon bureau sans mourir, vraiment bravo, tu es très fort pour un nouveau, quel est ton nom ?"
"Satoshi Noriyaki M’sieur"
"La première chose à faire va être de t’apprendre à parler pour que les clients ne prennent pas peur mon cher…"
"Avec plaisir monsieur, comment vous appelez vous ?"
"Voilà qui est mieux, je me nomme Shinsen Okita, et suis le dirigeant du réseau de contrebande de South Blue."
"Satoshi Noriyaki M’sieur"
"La première chose à faire va être de t’apprendre à parler pour que les clients ne prennent pas peur mon cher…"
"Avec plaisir monsieur, comment vous appelez vous ?"
"Voilà qui est mieux, je me nomme Shinsen Okita, et suis le dirigeant du réseau de contrebande de South Blue."
Je regardais autour avant de répondre, tous les hommes en noirs avaient baissé leurs armes, certains avaient enlevé leurs lunettes et montraient leurs yeux grands ouverts devant cette scène. Je lisais sur les lèvres de l’un d’eux qu’il était étonné que je parle sur un pied d’égalité avec cet homme.
"Alors c’est vous qui allez être mon Employeur ? J’aimerais savoir quand je commencerais, combien exactement je gagnerais et ce que je devrais faire, s’il vous plait."
"C’est très simple, ce qu’un contrebandier doit savoir faire, c’est parler d’un langage soutenu et savoir se battre avant tout, pour le reste, ça viendra avec la pratique, pour ce qui est du salaire, cela dépendra de ton activité sur le terrain. Avant de commencer, nous devrons te soumettre à certains tests, assez difficiles, mais ne t’inquiète pas, je pense que tu réussiras. Allons dîner maintenant."
Cet homme avait l’air d’être un vieil homme très sérieux et radical à en voir sa tête, pourtant son caractère était l’extrême opposé, une personne d’une rare gentillesse qui explique sans crier et sans frapper, c’était étrange, j’espérais vraiment que tout ceux présents à cette table étaient comme ça. Ah oui, j’avais oublier de vous dire qu’à ce moment là je mangeais, et que le lendemain, j’allais commencer le Test. Au menu, il y avait un booon magret de Canard avec en prime, du foie gras poêlé fondant dans la bouche, accompagner d’une pincé de fritte. C’était rare que je mange une nourriture aussi bien préparée et aussi cher, les personnes qui errent dans les rues ne mange que du poisson cru et du ris.
Nous avions maintenant fini de manger et Shinsen me fit signe d’aller me coucher, pour cause de couvre feu. Je m’exécutais car je savais que s’était pour que je me repose, dans ces yeux je pouvais voir que le test n’allait pas être simple, et qu’il faudra que j’utilise toutes mes ressources pour le réussir. Voilà, je me couchai, mes yeux devenaient lourd à partir du moment où je m’étais posé dans ce lit douillet, de plus en plus lourd, ça ne m’était jamais arriver, la raison ? C’était peut être parce que j’avais le ventre sur plein… Plus je pensais, plus mes yeux devenaient lourd, de pire en pire, au bout de cinq minutes, vlam, mes yeux se fermèrent et mon cerveaux arrêta de fonctionner, j’étais endormi.
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 13 Mar 2011 - 18:15, édité 2 fois