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[FB 1623] Chérie, c'est pas du tout ce que tu crois. [FINI]

Rappel du premier message :

Pénélope avait peu de contact concret avec son supérieur. Il avait bien essayé de lui faire du bringue une fois, mais le regard de condescendance qu'elle lui avait jeté l'en avait rapidement dissuadé. Après cet évènement, il avait essayé de l'éviter au mieux, communiquant avec elle via des mémos ce qui s'avérait être une situation compliquée étant donnée que celle-ci travaillait à quelques mètres de son bureau. D'ailleurs, il poussa le vice jusqu'à venir avant son arrivée elle et rentrer après son départ pour ne pas voir le sourire moqueur avec lequel il pensait que sa collaboratrice l'accueillerait. Ce n'était que pures spéculations vue qu'elle ne se souvenait même plus de l'évènement.


Ce fut donc après un mois d'embarras qu'il franchit la porte de son bureau avec un sourire confondant de timidité pour s'adresser à sa subordonnée tel un écolier pris en faute :



"Écoutez, mademoiselle, j'ai besoin de votre aide dans une affaire délicate. Voilà, j'ai perdu un objet précieux et qui, selon les mains, pourrait laisser à penser que, en fait. Voilà, je voudrais le récupérer."


Après ces ébauches d'explication, il s'arrêta pour assister à une réaction quelconque de Pénélope. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait, injustement, qu'elle se moquait intérieurement de lui. Toutefois, il ne pouvait se permettre le luxe de se rebiffer. Il repartit dans un second round d'explication où il eut enfin le courage de dire quelque chose de substantiel :


"- C'est mon portefeuille, on me l'a pris et il y a quelque chose à l'intérieur qu'il faut faire disparaître, à tout prix. Vous voulez bien ?
-Monsieur, je vais avoir du mal à faire disparaître quelque chose, j'ai toujours eu du mal avec les machins et les trucs d'autant plus qu'il vaut mieux s'adresser à la marine pour un vol.
-Écoutez, il y a une photo où on me voit avec une amie. On pourrait s'en servir contre moi pour faire croire que je suis volage, alors qu'en réalité, il ne s'était rien passé. Vous voyez, tout avait commencé par une bonne bouteille de Scotch et puis, bon je vois que ça ne vous intéresse pas."


En effet, la jeune femme manifestait un désintérêt manifeste en attendant la fin de ce laïus. Elle venait de se rémemorait ses avances et se disaient qu'il ne manquait pas de toupet pour tenter de la convaincre de son innocence. Il y eut un long moment où chacun attendit que l'autre fasse un commentaire, puis le patron enchaîna :


" Je vous fais une mission officielle où vous êtes mandatée pour récupérer un document officiel. Donc vous êtes officiellement affectée à la tâche officielle de retrouver cette photographie dans un cadre totalement officiel. Je crois que c'est officiellement clair, comme ça."


*Il a la main lourde avec ce mot. J'ai vraiment envie de lui dire que je m'en tape de ses histoires, mais j'aime bien le voir patauger. Je me demande ce qu'il attend de moi. Il veut peut-être que je lui dise quelque chose comme : "Oui bien sûr, vous avez accidentellement trébuché sur cette femme, je comprends, ce sont des choses qui arrivent." ou bien : " C'est tout à fait compréhensible, les femmes dans le noir se ressemblent toutes, sauf que là, il y avait de la lumière, mais ce n'est qu'un détail futile et impertinent." Tiens je préfère la seconde version.*


Elle lui répéta les mots qu'elle avait cogitée. Cela ne faisait pas partie d'asticoter ses supérieurs, mais Pénélope ne put s'empêcher de le faire. Un vrai délice, ce rouge vermeil qui tâcha ses joues, et cet "Entendu" bafouillé, la cerise sur le gâteau.


Le lendemain, elle partait à l'endroit où cette pièce à conviction avait été perdue. Obtenir des réponses à des questions était rarement chose compliquée pour la secrétaire. Elle avait appris au Cipher Pol, qu'il suffisait en général de cogner la tête des gens contre un mur en les menaçant de les émasculer pour qu'ils parlent. C'était différent avec les femmes, mais la recrue du CP0 n'eut pas besoin de révéler ses méthodes secrètes puisqu'on la renseigna sur un homme venu le jour même du vol pour s'acheter un repas avec l'objet du délit. Une chance qu'il ait un motif si particulier et que la mémoire des petites frappes augmente proportionnellement aux coups attribués.


Pourvue de son signalement, elle parcourait l'île en réitérant son protocole et finit par dénicher un endroit où il était censé passer la nuit. La jeune femme vérifia qu'il y était et qu'il dormait à la six et alla demander à l'aubergiste si elle pouvait cette chambre en particulier et il lui répondit qu'elle n'était pas encore libre pour ce soir, mais le serait dans les prochains jours. Pénélope s'étant assurée que sa victime serait toujours là à la tombée de la nuit, ignora les propositions du logeur pour lui accorder un autre cagibi et alla prendre du repos pour préparer l'opération du soir.


L'auberge où elle avait repéré le suspect était un bâtiment de bois ayant pris assez d'humidité pour menacer de céder sous son propre poids à tout moment. Il était composé de deux étages dont le premier abritait un réfectoire qui devait servir de bar et le second qui contenait douze chambres séparées par un couloir en U. Comme l'étage supérieur semblait plus grand que le rez-de-chaussée. Elle en conclut qu'il y avait certainement la cuisine et la chambre du tenancier en bas pour faire le compte.


Solète avait le plan en tête et y alla à trois heures du matin pour dérober subtilement ce dont elle avait besoin. Bien qu'elle ne soit aucunement couarde, elle ne se battait pas quand elle pouvait en faire autrement et si elle le faisait, elle ne se précipitait pas sur l'ennemi massue à l'avant en laissant son cerveau en arrière-garde. Elle alla même jusuqu'à asperger abondamment d'huile les charnières de la porte pour ne pas la faire grincer. La jeune femme le trouva endormi pendant que de la pointe de ses pieds, elle se faufila près de son lit, là où elle n'avait pas pu fouiller pendant sa visite matinale : son manteau. Pénélope y glissa la main en espérant de toute son âme qu'il ne se réveillerait pas.


Dernière édition par Pénélope Solète le Dim 19 Fév 2012 - 17:01, édité 1 fois
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Ah mais tu souffres là. Tu en baves même, tu patis de toutes ces douleurs, les jeunes diraient que tu morfles.

Toi tu jures seulement, tu jures parce qu'avec frapper, c'est bien la chose que tu fais le mieux. De nombreux mots bien de trop obscènes sortent de ta pauvre bouche saignante, et si ta barbe ne les enfouissait pas dans un murmure incompréhensible, pour sûre que la censure se serait déjà occupée de ton cas.

Ton esprit encore à moitié dans l'brouillard vient réveiller tes sens lorsque tu entends des pas se rapprocher de plus en plus de toi. Tu hurles à tes pauvres guibolles de se lever et de courir vite et bien comme elles sont censées le faire, mais encore une fois cet ordre vient se perdre dans les méandres de ton cerveau endoloris. Encore une fois, tu n'es pas beau à voir, avachis sur le sol pavé, le corps saigné de toutes parts et le regard vide de l'homme abimé, on pourrait croire à un clochard ébréché par les mois d'hivers et la violence de la rue. Il ne te manque plus qu'une bouteille de pinard à 3 berrys pour compléter la scène. Heureusement pour le spectateur qui passerait par là, la noirceur de la nuit l'empêcherait de voir tous les détails sanguinolents de la peinture et il ne verrait en toi sûrement qu'une carcasse de plus passant la nuit dans sa grande maison qu'est la rue.

A cet instant, trois marines viennent empiéter sur ton palier. Trois pauvres gars qui n'ont pas compris que le temps où il fallait t'ennuyer est passé. L'heure où l’intellect et la prudence contrôlaient encore un minimum ta substance grise est bel et bien terminé. L'un des trois hommes vient d'apercevoir ta carcasse et s'approche maintenant de toi.


_Hé les gars venez voir ! Y'a un clochard à moitié mort ici, on en fait quoi ?

Les deux autres s'avancent vers toi en se grattant la tête, comme pour résoudre une équation trop complexe. Le premier reprend alors la parôle comme si tu n'étais pas là, ou comme si les bougres comme toi ne pouvaient mériter leur attention.

_Vous croyez que c'est lui qui a foutu ce bordel ?

_Tu vois d'autres gens dans la rue ?

_Bah non, mais l'a l'air d'être sacrément amoché le vieux quand même.

_Et alors, c'est qu'un sale clochard, on s'en fout, venez les gars ce soir il ne fera pas plus de bruit vu son état.

T'es vraiment bête parfois avec ta foutue trop haute estime de toi même. Tu pourrais les laisser s'en aller et partir plus ou moins tranquillement après, mais non. Ces sales gosses ont osé te confondre avec un clochard ! Tu vas leur faire payer cet affront que tu te dis. Tu ne t'es pas sali les mains, tu n'as pas traversé toutes les Blues durant tant d'années, tu n'as pas travaillé comme un força au nom de la révolution pour qu'on te confonde avec un foutue clochard ! Alors que les trois bougres commencent à partir, tu lèves d'un geste mal assuré tes deux guibolles en bougonnant encore des insanités qu'on préférera ne pas retranscrire. Là, les marines se retournent surpris de ton soudain élan, se demandant ce que tu fous.

_ »Marchousti sal'trop d'bagnifi d'gosses » qu'ils comprennent alors que tu t'avances vers eux toujours de ta démarche boiteuse. Ton bras encore recouvert de saletée et de brulure vient alors titiller les narines des trois hommes. Ça y'es ils en sont certains, ce pauvre vieux clochard a trop joué du goulot et a décidé de mettre un bordel monstre dans cette petite ruelle tranquille. Avec ce genre de déchets, ils n'ont qu'une seule chose à faire : le faire taire.

Et c'est ce qu'ils font. Et plutôt bien. A peine que tu arrives à leur hauteur que leurs poings et leurs pieds te rouent déjà de coups. Forcément dans ton état, qu'est ce que tu comptais faire ? Il ne te reste plus qu'à tenter une riposte pathétique mais surtout à subir le choc comme tu l'as trop souvent fait. Ton ventre, tes guibolles, ta trogne, aucune partie de ton corps ne se fait épargnée et tu te retrouves vite à gémir, le cul encore une fois par terre.

_Ca suffit les gars, le vieux a eu son compte, il n'est pas prêt de recommencer.

_On ne l'amène pas ?

_Si tu veux l'porter et supporter sa sale odeur de gerbe, je te laisse faire.

Les trois marines explosent alors ensembles de rire avant de disparaître. Toi, tu restes à subir la douleur. Un petit somme ne fera pas de mal avant de partir.
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