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-Event- La migration du one Piece ~ Une flotte derrière un Ivrogne~ Direction la Baie[pv pirate]

Les flots salins de South Blue percutaient la coque, aussi déglingué que le buste d’une vieille catin, du navire de Jimmy. Le vieil ivrogne de pirate gerbait une muqueuse buccale par-delà sa balustrade, le bruit incessant des haubans cognant contre le mât raisonnait dans sa caboche avec fureur. Se rinçant la gueule avec une bonne rasade de rhum ambré, il siffla devant la vision d’un horizon gâché par soixante, six cents ou peut être bien six milles bateaux de la Marine. Pour être bien plus franc que sa vision d’ivrogne gâché par les effluves d’alcools, la flotte d’en face comptait trente fières navires près à pourfendre l’étendant noir de la liberté infortunée.
Portant bien haut sa bouteille d’ivresse, il ouvrit sa large gueule et entonna le chant des gentilshommes, une macération de gnole embauma bien vite l’air marin.

« YOHOHO !! Et UNE BOUTEILLE DE RH… BUUUUUUURP »


Une nouvelle rasade de liqueur gastrique perfora la houle, Jimmy n’avait décidemment plus le pied marin depuis qu’il l’avait troqué contre un pied de comptoir. Se redressant, pâle comme les fesses d’un sain, il lança un regard à bâbord et un second à tribord. Les vingt bâtiments pirates, qui faisaient toutes voiles dehors route vers le QG de South Blue, lui donnèrent un sourire bien trop large pour que ses quelques chicots puissent en combler tous les vides. Les détonations qui tonnaient de toutes parts au fur et à mesure qu’ils avalaient tous ensemble les milles marins témoignaient du combat qu’ils se livraient avec rage. La route vers le mythique One Piece méritait bien de se foutre un coup sur la trogne, juste histoire de marquer le coup. Un jeune gamin alla à sa rencontre avec un escargophone en main, il lui tendit aussitôt.

« Un appel pour vous capitaine ! »

« Que… Te… C’est cap’taine qu’faut m’appeler p’tite canaille d’troufion de… »

« C’est ce que j’ai fait capitaine… »

« … Bah j’préfère nett’ment ça gamin… Burp… Allo ?… Ah non, c’dégueulasse ça… Au Rhum ?... Géhéhéhé… »

« Jimmy, vieil ivrogne ! Ici le capitaine Jangoto, tu nous as promis à tous le One Piece, mais pas un accueil de ce genre !! Si l’on continue à se foutre dessus, on va se faire laminer par ces voiles blanches ! Que dirais-tu d’une alliance ? »


«… Je… T’nous… CAMARAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAADES ! »

Jimmy balança l’escarcophone par-delà la ligne de flottaison, il tituba mollement vers la proue de sa carcasse flottante et se mit à chanter son hymne patriotique à la cause pirate.

« C’EST LA LUTTE FINALEUUUH ! […] »

Il dégaina son sabre, fendant par la même occasion la plume bleutée de son couvre-chef et défia l’horizon. Il gueulait tellement fort que les coups de semonces finirent par s’arrêter et une dizaine de capitaines pirates allèrent à la proue de leur navire pour dégainer les lames. Le pacte se scella ainsi, sous le cri de rage des quelques six cents pirates réunis pour l’occasion. Comme quoi, même les ivrognes se font comprendre.

C’est ainsi que les flots de South Blue allaient être le théâtre d’une opposition terriblement féroce et à cette vitesse la représentation allait commencer dans moins de cinq minutes. La plage semblait apparaitre derrière les galions, premiers obstacles avant le One Piece. Enfin… Selon Jimmy.
    Precendently

    Je fais les cents pas autour du mat principal depuis notre départ de Suna Land, pensant à cette lourde séparation. Dire qu'il n'y a plus les filles de l'équipage ainsi que Bullu...ça me met quelque peu mal à l'aise. Mais ce choix me parait juste, je leur épargne un combat auquel, ils n'auront pas pu résister. Je lève les yeux au ciel et regarde le pavillon noir à la tête de dragon et au couleurs des quatre éléments...Qu'il puisse nous guider sur notre chemin...

    La mer s'agite peu à peu...et je vois au loin des éclairs de canon's. Et merde, j'ai raté le début, moi qui voulait être au première loge pour le début des hostilités...''A bâbord toute ! Déployez la grande voile !''Mes nakama's sont prêts pour attaquer ce foutu QG et risquer leur vie pour une pauvre rumeur.

    Notre plan a été établi au préalable. Lorsqu'on atteindra l'entrée, je sauterai en mer et je nagerai jusqu'à la rive. J'improviserai pour la suite, en gros, je dois jouer le gars faible et me faire emprisonner, j’essaierai de m'échapper et de dénicher un escargophone. Je contacterai les shinoryuu's qui seront au coeur de la bataille ''navale'' Je préviendrai alors, là où il faudra exactement frapper avec leur canon's.

    Aaaaaaaaah ! Je tremble d'impatience face au combat que je mènerai, j'avoue qu'il me tarde d'affronter des adversaires à ma hauteur. Personnellement, je brûle d'une flemme éternel alimenté par une motivation sans limite et je compte bien partager ce que je ressens avec mes bon amis et pour cela rien de mieux qu'un bon discours basique et percutant...

    Rassemblant mes compagnons, je les regarde un à un dans leurs yeux. Puis je regarde derrière moi, et je vois une trotte de bateau pirates....Tous ici pour la gloire, je parie.



    Nakama's ! Aujourd'hui est un grand jour ! Celui où les shinoryuu prendront d'assaut le QG de South Blue. Très chers amis, nous sommes en ce moment même sur la route qui mène à la liberté...Nous allons nous attaquer à l'un des fléaux qui nous empêchent de parcourir les mers librement. Ne soyez pas effrayez face à la quantité de nos ennemis. Nous sommes des pirates ! Prêt à botter le cul de chaque personne qui s'opposera à nous. Ils doivent voir en nous, notre soif d'aventure ! Ils auront peur de voir des hommes libres. Et nos ennemis ne verront que les éclairs de nos canons, n'entendront que le fracas de nos sables. Et sauront que vous et moi, nous sommes capable de tout !




    SHINORYUU ! ENSEMBLE NOUS SERONT FORT ! ENSEMBLE NOUS VAINCRONS !



      Spoiler:

      600 pirates et 20 navires.

      Ainsi c'était avec ça que ce que la piraterie avait de meilleur comptait récupérer des informations soit disant vitales sur le one piece ? Dino Machete ne put contenir un hochement de tête réprobateur. Jimmy l'embrouilleur, Jangoto Le Baffeur, Mizukawa Sutero, il y avait plein de jolis non parmis les différents équipages qui s'élançaient vaillement. Ne se rendaient-ils pas compte qu'ils tombaient dans le plus beau piège de l'histoire?

      Après tout, pourquoi parmis ces noms ne trouvaient on pas les véritable seigneurs de la piraterie moderne, à savoir Unwin Vail et son équipage, Tahar Taghel et Satoshi Noriyaki? Pendant que le gouvernement attirait les plus idiots pour un carnage, Les plus malins se détâchaient du lot.

      Le mafieux entendit les hurlements de son capitaine officiel. Jimmy était complètement saoul, comme d'habitude. Les navires pirates commencèrent à s'étaler sur une seul ligne, on entendait les tirs de canons et leurs hurlements. Le choc entre les deux flottes allait être terrible. Dino dégaina sa machette et se dirigea vers les postes d'abordages.

      Un peu partout dans la flotte il savait que Don Tempiesta avait positionné 16 de ses hommes. Tous portaient un escargophone miniature. En attendant leurs instructions, ils allaient devoir agir comme s'ils étaient des membres de leurs équipages respectifs. Aucun capitaine ne se doutait que parmis ses soldats, ces étranges pirates sans vergogne étaient des envoyés du jeune parrain.

      Jangoto lui-même avait trois membres de la pègre avec lui, deux hommes de mains, et Reyson D. Antis, qui avait été intégré aux troupes du plus dangereux pirate du convoi grâces à quelques ficelles et la promesse d'un gain monstrueux en argent.

      Bien sur les promesses ça s'oubliait...

      Au loin, un dirigeable apparut. Etait-ce les révolutionnaires sensés attaqué la base qu'avait mentionné le patron?

      Il l'ignorait, mais cela représentait un certain avantage : la bataille se déroulerait sur deux fronts, voir plus si on considérait les tempérements indépendants de la majorité des capitaines pirates ici présents. Et il en était un qui, depuis l'ombre tirait les ficelles qui lui permettrait d'avoir son avantage dans ce carnage...

      Tandis qu'il nouait autour de son poignait la corde qui lui servirait à prendre d'assaut les navire ennemis, Machete entendit la voix de Annabella Tattaglia, la messagère du patron s'adresser à eux par escargophone.

      N'oubliez pas qui est venu renforcer la marine, ni pourquoi cela a été organisé. Servez le Don dans votre vie, ou servez le par votre mort...


      Dino ferma les yeux et visualisa inconsciemment le visage de son patron. Ses yeux rouges teintés de sang, ses cheveux blancs retenus par des bandages très nombreux, son sourire démoniaque. Nul doute que le patron avait tout prévu et qu'il était à ce moment même en train de suivre les évènements, grâce à un homme chargé de tout raconter en détails. Il savait bien plus que la grande majorité des hommes présents. Il saurait tiré partit de ce savoir.

      Un murmure indiquant que les 20 mafieux présents sur le QG agiraient dans un seul et unique but raisonna dans l'escargophone. Parmis ses 20 voix, il y avait celle de Dino... Le marionettiste commençait à tirer les fils. Tout allait se mettre en place, il n'y aurait pas le moindre accro.

      Pour que s'abatte la Tempête!
          Timuthé N. Tempiesta ? Bien sûr que je le connaissais. Un dangereux pirate avec qui on s'était amusé chez les chasseurs de primes. Bon, à dire vrai, on en avait bien bavé aussi. Mais pour paraître plus fort, j'omettais toujours cette partie de l'histoire quand je la racontais. Bien qu'en réalité, je ne l'avais pas encore raconté à qui que ce soit. Il était inutile pour un criminel de vanter ses forfaits, la presse s'en occupait à notre place. Mais revenons au sujet principal. Vous voulez savoir pourquoi je parlais de Timuthé ? Disons qu'un homme était venu à ma rencontre en mentionnant son nom. Il me parla d'un groupe appelé mafia dont le pirate était le chef en précisant que j'avais ma place dans ces rangs. Bien évidemment, la simple idée d'un engagement ne suffisait pas à convaincre un pirate. L'agent précisa donc l'objet du travail.

          Le QG de South Blue abritait apparemment une information sur le One Piece. Vrai ou pas, cette base recevait un grand nombre de renfort et il était probable que plusieurs pirates iront vérifier la véracité de cette rumeur. On me proposa donc de me joindre aux festivités. Au départ, je me demandais s'il ne s'agissait pas là d'un piège. La marine n'avait tout de même pas pu avoir une fuite pareille… Mais bien que l'One Piece ne soit pas le premier de mes objectifs, la chance de voir un QG de la marine se faire attaquer n'était pas à prendre à la légère. On me proposait de me joindre à la bataille, et donc de faire subir de lourdes pertes à l'ennemi de tout criminel. Comment ne pas accepter pareille invitation ? Moi qui ne vis que pour me venger, je ne pouvais pas passer à côté de cela. J'avais donc choisi de suivre l'agent.

          Et c'était ainsi que je me retrouvais sur un navire pirate, entouré par une multitude d'autres bâtiments qui fonçaient tous vers la base marine qui se profilait en face. Je reconnus plusieurs pirates qui avaient fait parler d'eux par la valeur de leur prime, mais je n'étais nullement impressionné. J'allais les dépasser un jour. Et vous savez pourquoi ? Parce que je serais à l'origine de la destruction de la marine ! Bien sûr, cela n'arrivera que d'ici quelques années… Mais je ne perdais pas espoir, ou devrais-je dire ma hargne et ma colère ?

          Accompagné par deux agents, j'attendais le début des hostilités tout en me préparant à me lancer moi aussi dans le combat. Les différents capitaines s'étaient postés à l'avant du navire et prononçait un discours devant motiver les troupes. Et bien que je n'aie eu aucune hésitation au fait de venir, je devais avouer que mon cœur accélérait doucement à mesure que l'on s'approchait du QG. Les contours de l'île se dessinaient de plus en plus tandis que les navires ennemis étaient perceptibles dans leur moindre détail. D'un côté, l'adrénaline montait tout comme mon empressement à donner la mort aux soldats. Mais d'un autre côté, je n'étais qu'un homme parmi tant d'autres dans cette bataille, je pouvais très bien y laisser la vie. Surtout que j'étais de plus en plus souvent blessé ces derniers temps. Il faudra que je fasse d'avantage attention… Qu'est-ce que la marine nous préparait comme surprise ? Ou devrais-je dire, que nous préparait les révolutionnaires ?

          La bataille sur les eaux était inévitable. Les navires allaient être à portée de tire d'un instant à l'autre. Mais il semblerait que la mer et la terre ne suffirait pas à cet événement. Un dirigeable vint s'inviter à la fête. Du moment qu'il s'agissait d'allié, je n'avais rien contre. Une voix s'éleva des escargophones. Timuthé se faisait donc appeler le Don ? J'espérais que je n'aurais pas à le nommer ainsi. Je préférais l'appeler le yoyeur ou l'albinos fou. Mais je m'égarais du sujet, ce qui n'était jamais bon lors d'un combat.

          Concentration… La bataille allait débuter et elle ne pourra cesser tant que je n'y aurais pas mis mon grain de sel ! Ou de sang…
        • https://www.onepiece-requiem.net/t946-reysondanstis-le-pirate-me
        • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine
        Nous voilà en mer pour le quartier général de South Blue. Je dois avouer que j’ai vraiment le trac. Je n’ai jamais vécu de guerre et je sens que celle qui se prépare ne va pas être de tout repos. Mon cœur bat à toute allure rien que d’y penser. Je pense au plan que Mizu a mis en place, je pense aux raisons qui m’oblige à y participer et aux résultats possibles. Son plan est pas mal, il me rappelle d’ailleurs celui de notre braquage sur l’ile de Tanuki. Nous y avons perdu un nakama qui a donné sa vie pour que nous puissions nous enfuir. J’espère que nous serons assez fort pour affronter tout un QG, j’espère que nombreux seront les pirates et révolutionnaires à y participer, sinon, cela pourrait être notre fin à tous…

        Je suis actuellement dans mes compartiments à méditer sur mon futur proche. Trop d’images, trop de pensées négatives m’envahissent et ce n’est pas bon lorsque je sais que ce futur est maintenant inévitable. Je me suis engagé dans cet équipage il y a quelques mois pour affronter tous ceux qui me priveront de ma liberté. Oui, je me bats aujourd’hui contre ceux qui ont tué mon grand-père pour avoir aidé des pirates, je me bats aujourd’hui contre ceux qui ont chassé mon père de sa ville natale, Water Seven. Ils sont venus le tuer devant mes yeux, lui et ma mère ! Mon poing serré, les tremblements de mon bras font bouger le bureau sur lequel je m’appui, mais contrairement à avant, plus aucune larme ne coule de mon visage en repensant au passé. Non, plus aucune ! Dans ce QG, je vais surement revoir cette pourriture qui a tué mes parents en pleine rue, celui qui a voulu mettre fin à la famille Kasumi. Malheureusement pour lui, je suis le seul survivant de ma famille et je jure que jamais cesserons de naitre les personnes qui porteront mon nom !
        Je me lève de ma chaise et enlève mes habits de ville afin de me préparer à la bataille. Il me faut une tenue confortable, il me faut des armes prêtes à tuer ces hommes qui s’opposent aux rêves de l’humanité. J’ouvre mon placard et attrape une chemise blanche, un gilet sans manches marron foncé et un pantalon marron claire. Ceux-ci devront faire l’affaire, je me sens bien quand je les portes. Je prends mes chaussures les plus légères ainsi qu’une ceinture marron foncé et les enfiles dans le silence le plus absolu. J’ai cru entendre un jour que l’on appelait ça le calme avant la tempête ! C’est exactement ça, chacun de mes nakamas doit se préparer. Je dois garder un œil sur eux lors du combat, ils sont ma nouvelle famille et je ne tolèrerais pas que ces clowns aux uniformes ridicules prennent à nouveau la vie de personnes que j’apprécie. Me voilà prêt à sortir de ma chambre, armes aux poignets, buste gonflé et le regard perçant.

        Je monte sur le pont afin de retrouver mes compagnons. Mizu est là, mais pas les autres. Bien que nous soyons plutôt proches, aucun mot ne sort de nos bouches. A ce moment, les autres arrivent à leurs tours et Mizu prend alors la parole. Je suis tout devant et écoute le discours plus que motivant de mon capitaine. Nous sommes cinq membres de l’équipage sur le pont, le reste est resté à Suna pour des raisons de sécurités. Il y a donc derrière moi, Yosuke Tôda, Yukisame et Tokigawa.

        SHINORYUU ! ENSEMBLE NOUS SERONT FORT ! ENSEMBLE NOUS VAINCRONS !

        OUAIIIIIIII !!!!!

        Suite à ces cries, mon côté sauvage commence à prendre le dessus, je suis tout excité, tout chaud ! En moi, une envie de bouger, de batailler ! Les coups de canons se font entendre aux alentours, cela veut dire que ça a déjà commencé ! Je m’approche de la barrière et contemple les navires qui tirent puis me précipite dans la salle des canons qui sont déjà prêt à être utilisé.

        ON VA FOUTRE LE BORDEL DANS CE PUTAIN DE QG !!
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2877-fiche-du-lion
        Le narrateur a écrit:Avertissement : Ce rp se passant en année de 1624, les Walkyries sont presque complètes. Keira et Adrienne ont rejoint l'équipage, tandis que Meï Lin devrait bientôt être contactée. Cependant, quatre poissons humanoïdes les guident sur South Blue pour l'instant, soit Keira et ses filles ainsi que Rosianne X. Crow, celle de Sarah. Elles ne montent qu'un petit navire de pêche, volé sur son île natal...


        Old Crow n'avait jamais mentionné pourquoi elle se joindrait à la grande guerre qui marquerait South Blue. Ses réelles intentions. L'argent. Le One Piece. Ainsi qu'une reconnaissance de la Marine, lorsqu'elle les aidera à vaincre des méchants pirates. Bien que les règles dont elle respectera l'usage n'appartiendra qu'à son équipage, qu'aux Walkyries. Déjà, elles ne suivaient pas les imposants galions qui s'écrasaient contre l'incroyable armada de navire aux couleurs du ciel. Elle restait étendue dans son petit navire, la voile remontée. Elle avait récupérée une énorme gourde de saké, qui trônait toujours dans son dos. Elle s'en rassasiait justement. Adrienne était à son côté, mais les yeux fermés, la belle ne savait pas si elle préférait affûter sa lame ou encore priait son dieu. Tant qu'à Keira, elle devait patauger dans la mer, juste en delà de la surface, proche de la coque, avec ses deux filles. Rosianne s'amusait avec elles également. Un bon petit trio, ses enfants poissons. Rosianne en était la plus vieille.

        Les coups de canons ne faisaient pas bon ménage, mais les guerrières étaient loin d'être à porté de tirs. La voile repliée, elle n'était que crotte sur océan, un point sombre au loin, sans pouvoir vraiment être visée juste. Et qui voudrait s'enquiquiner de petits pêcheurs qui regardaient le spectacle de loin ? Old Crow sourit. Puis elle se leva. Passant dangereusement aux côtés de sa chasseresse infernale, elle posa un pied sur la proue, d'un sourire carnassier. Puis elle cracha dans ses mains, grossièrement, avant de se les frapper ensemble. Puis elle jappa :

        « Keira ! Ramènes ta tronche ici ! Et Rosianne avec ! »


        Quatre têtes immergèrent. Elles allaient passer à l'action, enfin.

        « Voilà l'plan, mes soeurs. C'simple, nous, on passe sous les bateaux. Vous être quatre pour nous y conduire, Adri' et moi. On doit s'rendre à la baie le plus rapidement possible — c'qu'on respire pas dans mer, Adri' et moi... L'aventure nous attend, Walkyries, gnuhuhuhu. »
          Je ferme les yeux. Calme-toi, Adrienne. Ça ne changera rien. On en a déjà discuté, elle est bouchée aujourd'hui. C'est cruel ce qu'elle fait, mais on ne peut rien faire. De plus, elles n'ont pas dit non. Elles étaient même heureuses de le faire ! Les pauvres. Elles devaient en avoir bavé pour accepter de faire un truc pareil. Pardonne leur Seigneur, elles ne savent pas ce qu'elles font. Pour Sarah… elle sait ce qu'elle fait, mais pardonne la quand même. Ton amour est si grand. Même sa fille est d'accord. Elle la suit trop aveuglément. Elle devrait être un plus lucide parfois. Comme la fois ou Sarah nous a fait son numéro dans le bar, à Bliss. Là, elle s'est aperçue que sa mère avait un grain. Si seulement ça pouvait arriver plus souvent, elle finirait par ouvrir les yeux. Enfin, j'aurais bien voulu profiter du voyage pour me lier un peu plus d'amitié avec Keira. Avec tout ce qu'il s'est passé à Bliss, on n'a pas vraiment pu discuter sérieusement, surtout que Crow n'était jamais bien loin. Compliqué de savoir s'il est aussi à fond dans l'idéologie pirate que la capitaine. Charpentière de son état, elle est importante pour l'équipage. S'il est de mon côté, j'aurais plus de poids face aux lubies de Crow. Rah ! Mais pourquoi c'est des femmes poissons ? Pourquoi tirent-elles l'embarcation ?! Exploiter ainsi des enfants, c'est ça ton but pour les enfants, Crow ? Bah. J'aurais dû te faire confiance. Pardonnez moi Seigneur de m'être détourné de votre lumineux chemin. J'ai tenté de m'acoquiner avec une pirate, mais elle ne changera jamais.

          C'est comme attaquer ce QG. Je me demande bien pourquoi elle s'est mise en tête de faire ça ! Elle veut le One Piece ? C'est quoi, déjà, le One Piece ? Peu importe. Elle cherche surement la gloire et la reconnaissance. Au moins, ça sera le bon moment pour voir si elle veut vraiment le mal autour d'elle ou si elle a une once d'humanité en elle. Ça sera l'occasion aussi d'empêcher des pirates de nuire ! Ah ! J'vais pouvoir me dégourdir les bras ! Ils n'ont qu'à bien se tenir ! Je serais le poing du Seigneur sur ce coup ! Ah ah ! Euh. Pardon. Ce n'est pas bien d'apprécier la violence. J'essaierais de ne pas trop être violente. Je vous le promets. Alors… pas besoin de me surveiller, hein ? Je plonge mon regard sur ma hache reposant sur mes genoux. Je l'ai sacrément bien affuté ces derniers temps. Continuer serait vraiment inutile. À ma gauche, Crow sirote son saké tout en fixant l'horizon. Elle semble à moitié heureuse, comme si quelque chose de fantastique allait arriver. Je vais la surveiller de près. Pas de bêtise ! Ça serait bien de lui piquer sa gnole afin qu'elle soit encore en état lorsqu'on passera aux choses sérieuses, mais j'ai déjà expérimenté le truc. Brrr ! Elle est peut-être plus terrifiante quand on lui pique son alcool que lorsqu'elle est faite. C'est vraiment une drôle de femme.

          Subitement, Old Crow se lève. Je m'aperçois qu'on est plus trop trop loin du combat principal. Il semblerait qu'elle essaie de se faire discrète. Mon petit doigt me dit qu'elle a honte d'arriver avec un si petit bateau au milieu des autres mastodontes. Ah… c'est si facile de lire en elle. Je me doute aussi que c'est le moment ou elle va nous exposer son plan. Ça ne rate pas. Elle appelle les autres qui sortent la tête de l'eau dans l'instant qui suit. Elles ne semblent pas trop fatiguer. Exprimez-vous ! Rebellez-vous ! Non, ça ne marchera pas. Désespérant.
          J'écoute le plan de Crow avec attention tout en caressant la lame de hache, puis je m'arrête soudainement quand je comprends ce qu'elle vient de dire. Elle délire ? Faut vraiment qu'elle arrête le saké ! Ce n’est pas possible ! Non, ça doit être une blague.

          Ah ah… Sarah… t'es en train de dire que… qu'on va passer sous les bateaux… qu'on va passer… sous l'eau ! N'est ce pas ? Et que Keira et les boutchou vont nous… on peut dire ça comme… vont nous tirer dans l'eau en espérant qu'on ne meurt pas noyer… bouffer par je sais pas quel monstre de passage… tuer par des boulets perdus ou toute autre chose qui pourraient arriver et que j'ai pas en tête… ah ah… c'est ce que t'as dit ? C'est drôle ! Ah ah ! Non ?

          Je fixe Crow. Quelque chose dans son regard légèrement alourdi par l'alcool me dit qu'elle ne rigole pas. Seigneur !
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2984-fiche-de-la-buche
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2888-adrienne-ramba-fini-et-test-rp-poste
          C'est la première fois que l'on fait ça, en fait pas vraiment, mais jamais de cette manière. Si naviguer en groupe est merveilleux, découvrir encore et toujours de nouvelles choses l'est tout autant. Nous sommes donc au loin d'un QG de la marine, si une personne m'avais dit ça étant plus jeune, j'aurais bien rigolée quand même. En tout cas c'est les ordres de maman, enfin du capitaine Crow et pour une demoiselle élevée sur un navire pirate les ordres du capitaine ça ne se discute pas. Enfin si, mais quand ils sont vraiment stupides ou bizarre, dans un sens c'est le cas en fait. Enfin bref il est temps de ? De quoi en fait je n'ai pas encore eux la stratégie, je me demande même si Old y a déjà réfléchie en fait. On est à l'arrêt, Mes deux petites et Rosianne jouent ensemble au fond de l'eau pendant que je surveille tout cela d'un œil attentif avec un visage heureux. Tiens ? Maman nous appellent avec sa fille, il est temps de remonter à la surface pour écouter ce qu'elle a à dire.

          " Oui maman ?"

          Cela peut sembler bizarre de l'appeler ainsi, mais pour moi c'est une mère au moins autant, si ce n'est plus que celle qui m'a mise au monde. Je fais d'ailleurs aussi un grand sourire à sœurette Adrianne que je ne connais pas beaucoup. Par pure curiosité, mes deux petites remontent à la surface avec nous deux et de toute manière je ne veux pas les laisser dans l'eau profonde sans surveillance et elles le savent. Donc il faut que l'on les amène de l’autre coté en passant sous l'eau et sous cette escarmouche le plus vite possible ? Dans un sens cela semble dangereux, mais d'un autre au fond de l'eau il y a peu de chance que l'on nous attend en embuscade ? Comme le dit Sœurette c'est un peu délicat, mais j'ai foi en maman et en notre bonne étoile ! Enfin je resterai le plus profondément possible tout de même.

          " Sang et tonnerre."
          " Hein ?"
          " C’est dans mon livre, le monde de Warren Craft."
          " Bien ma chérie, mais un cris de guerre ça ce hurle et pas quand on essayent d'être discrète."

          Un petit bisou sur le front de mon bout de choux et je fais un clin d'œil à Rosianne, pour lui signaler qu'il est temps d'arrêter de parler et qu'il est temps de passer à l'action. Je retourne sous l'eau pour prendre asses d'élan pour la suite, c'est à dire monter d'un coup sur le pont du navire d'un bond. Une fois dessus, je prends Old dans mes bras avant de la tirer dans l'eau presque par surprise.


          " Respire fort maman, même si ma petite à un don pour te sauver de la noyade ce n'est pas le moment."

          À la surface de l'eau encore en surnageant, je la colle sur mon dos avec ses bras autours de mon cou. La prendre à deux ne servirai pas à grand-chose, nos vitesses de nagent entre nous quatre sont bien trop disparate pour que cela soit utile. Dans un effort conjoint Rosianne a fait de même avec notre sœurette et sa hache. En essayant au maximum de ne pas nous disperser, hâtivement et en priant intérieurement. Bon je vais avoir mal partout pendant au moins une à deux bonne semaines, oui les explosif dans l'eau ça fait mal rien que par l'onde de choc. Sans parler des débris que j'ai percutée, heureusement que ma petite Shizu m'aide en observant vers le haut ce qui tombe pendant sa nage. Ce qui est rejeter par le combat est parfois logique dans une bataille et d’autres beaucoup moins, c'est quoi cette chose rose ? Je n'ai pas envie de savoir en fait. Cela a été très dur, surtout en mettant autant la prudence de cotée pour ne pas noyer nos passagères, mais on a fini à destination enfin je crois ? Alors que je passe ma main autour de mes ouïes en reprenant mon souffle suite à la semi strangulation de maman, j'attends de nouveaux ordres, en vérifiant le plus important dans l'immédiat..

          " Tout le monde va bien ?"
          " Yay."
          " Oui m'an !"
            Spoiler:

            Les yeux au ciel, regardant défiler quelques nuages au-dessus de South Blue, Enaro était seule avec ses pensées. Et en dépit de la guerre et des combats qui se profilaient non loin, elle restait quelque peu préoccupée par l’absence de son ami, Kenji Gaara, à Logue Town. Elle n’y était pas resté très longtemps au retour de ses trois années d’entraînement, mais suffisamment pour le retrouver et qu’ils prennent la mer ensemble, comme convenu lors de leur séparation en 1620. Après plusieurs jours à guetter leur point de rendez-vous en le cherchant des yeux, sans succès, la rouquine était lasse d’attendre. C’est de cette manière qu’elle avait fini par suivre Sarah, dîte Old Crow, capitaine d’un équipage pirate constitué uniquement de femmes. Si Kenji avait décidé de ne pas se montrer, ou choisi de ne plus partir en mer, grand bien lui fasse, cela ne détruirait pas les rêves de piraterie et de liberté de la jeune femme. Et pour preuve, l’absence de son ami ne l’avait pas empêchée de prendre la mer. Désormais, seules de larges étendues d’eau lui servaient de paysage, et à cet instant précis, des coups de canon lui rappelaient qu’il lui faudrait bientôt combattre. Plusieurs équipages convergeaient vers le QG de South Blue, pour une raison qu’Enaro n’avait pas totalement saisie … Des rumeurs autour du One Piece qui restaient extrêmement floues. En même temps, tous les bruits autour de cet objet de convoitises ont toujours été vagues, et personne n’a encore été capable de mettre la main dessus. Sacré Gold Roger, s’il savait que plus de cent ans après, des milliers de pirates continuent à courir après son trésor. Elle n’avait pas non plus compris pourquoi Crow souhaitait prendre part aux affrontements, mais qu’importe, elle la suivrait. C’était aussi une bonne occasion de mettre à profit ses trois ans d’entraînement.

            La navigatrice se leva, contemplant les environs. Plus loin, au niveau du QG, des coups de canon étaient tirés, mais fort heureusement pas dans leur direction. En même temps, les Walkyries se trouvaient sur un petit bateau de pêche, faute de mieux, et qui se douterait de leur présence là-dessus ? Visiblement, pas les autres personnes présentes, et elle n’allait pas s’en plaindre. Jusqu’ici restée en retrait par rapport aux deux autres femmes restées à bord, Old Crow et Adrienne, elle se rapprocha pour écouter ce qui se disait tout en fixant solidement ses deux fourreaux sur son flanc gauche. Les quatre autres membres, Keira, ses deux filles, et Rosiane, la fille de Crow, toutes femmes-poisson, étaient à la mer. Crow avait un plan pour rejoindre la baie, et malgré le risque qu’il représentait, il fallait reconnaître qu’il tenait la route. Quoi de mieux que de passer sous les bateaux tout en évitant déjà quelques combats ? Aucune des trois humaines n’était utilisatrice de fruit du démon, c’était jouable. La jeune femme resserra les cordes qui maintenaient ses katanas par-dessus le obi de son kimono, tout en prenant pour la première fois la parole.

            « J’ai beau être discrète, évite de m’oublier, Crow ! Ton plan me plaît. On prend un risque, mais ça reste une promenade de santé à côté des risques qu’on aurait encourus en naviguant jusque là-bas. » Puis elle ajouta à l’attention d’Adrienne, visiblement pas rassurée du tout. « T’inquiète donc pas, nous sommes toutes dans le même bateau, alors on peut se faire confiance, non ? »

            Et elle appuya ses propos par un léger sourire. Rassurer les autres, elle ne se savait pas aussi bienveillante vis-à-vis de ses nakamas. Un dernier nœud visant à coincer ses katanas dans leurs fourreaux, elle ôta son élastique et s’en servit pour nouer toute sa tignasse rouge en une queue de cheval, puis sauta à l’eau sans hésitation, faisant confiance à Chio. Après une longue et profonde inspiration, elle se concentra sur son apnée pour éviter de boire la tasse avant d’arriver à la baie, et une fois toutes arrivées à bon port, sortant la tête de l’eau, elle reprit plusieurs longues inspirations. Elles étaient trempées, mais au moins, elles étaient en un seul morceau et prêtes à se battre s’il le faut.
              Les surprises n’en finissaient plus de pleuvoir en cette triste journée. Toutes armes braquées vers l’horizon, la flotte Marine attendait de pied ferme un ennemi qui tardait à se montrer. Les augures ne semblaient plus si bonnes, à en contempler l’horizon qui se chargeait de nuages insipides. Et alors que la vigie maintenait sa casquette sur son crâne échevelé, le premier bateau se fit apercevoir. Et de son cri, il alerta tout ses camarades. Bien vite, le branlebas de combat fut ordonné. Les gouvernails grincèrent, les voiles se tendirent. Mais dans un mouvement unique, quasi parfait, les écoutilles se levèrent pour voir perler les canons. Ils étincelaient à la lumière du Soleil, renvoyant une image effarante de la force de frappe des hommes en blanc et bleu. La Marine toute puissante allait faire preuve de sa force, et il ne resterait bientôt aux pirates que leur propre chance pour espérer échapper au carnage.

              « Barre à tribord, ! Ouvrez les écoutilles, et chargez les canons ! Tous à vos postes, pas de pitié car ils n’ont auront aucune ! »


              Une phrase tant de fois entendue. Comme une mécanique bien huilée, les marins se mettaient en place, prenaient leur postes, vidaient les réserves de leurs boulets et de leur poudre. Si le chaos des pirates était tout relatif, c’était par son efficacité prompte à réagir aux moindres ordres que la Marine se distinguait. Par des signaux de drapeaux, les ordres se transmettaient presque aussi vite que par la parole, et rapidement, différents groupes de navires se mirent en place. Dans un grincement de mats et de cordage, la houle soulevait leur coque avec audace.

              « Attendez mon ordre pour tirez ! Ordonnez le mouvement à la troisième division, qu’ils se préparent à l’abordage ! »

              Le calme avant la tempête. Peut être le cri d’une mouette, planant loin au dessus des océans. Trente navires, contre une flotte indescriptible de pirates. On entendait au loin les hourras des forbans, des cris à vous glacer le sang. Mais lorsqu’on est l’ultime arme de la justice, commandée ici pour mettre un terme aux agissements de criminels, peu importait l’ennemi. Pas un ne frémit, constatant que ce n’était pas l’ennemi attendu car tous savaient qu’être en première ligne comportait de hauts risques. Même si c’était un grand honneur que de mourir en défendant sa patrie et ses couleurs. Ainsi, seul le calme froid et mesuré des hommes entraînés sur les mers les plus ingrates du monde répondit à la ferveur des pirates. En à peine cinq minutes, tout fut prêt, les navires les plus rapides se postaient sur les bords de la flotte en marche, cherchant à contourner leurs adversaires. Et bien assez vite, on ne compta plus les nœuds à laquelle elle avançait. Le vent gonflait les voiles, la tension était à son comble. Nulle retraite, nulle sédition. C’était survivre pour partir par le fond. D’un geste, le bateau de tête ordonna la sortie des canons de tête. Un léger espace se libéra à l’avant de cinq navires, plus imposants les uns que les autres et une artillerie des plus imposante en surgit. Trois canons posés les uns sur les autres pointant dangereusement le bateau du principal instigateur de cette déconvenue. Les clapotis de l’eau contre les coques renforcées des navires résonnaient dans l’immensité plane de la mer, tandis que les marins se tenaient prêt à réagir au premier ordre.

              « Ils sont à portée ! Feu à l’avant ! »


              Et avant même qu’on ne puisse mettre le feu à la lumière des canons, un rayon parvenu de la côte pulvérisa les voiles des pirates, égrenant au passage le mât de misaine d’un des premiers navires de la Marine, le forçant à baisser l’allure aussi sec. Son tir se perdit dans les eaux, bien en avant de sa cible, mais ses cinq autres compagnons firent mouche dans la flotte. Un boucan de tous les diables perfora les tympans des poissons, et ébranla les deux flottes. Des esquilles s’envolèrent dans tous les sens, le ton était donné. Alors que les hommes de la Marine rechargeaient prestement leurs canons avec des boulets enchaînés, la distance entre les deux flottes s’amenuisait grandement, l’abordage n’allait pas tarder.

              « Soldats, à vos armes, canonniers, à mon ordre ! Canons avant, rechargez, feu à volonté ! Et préparez-moi les boulets rouges ! »
                Tokigawa ! Yukisame ! TôDA ! Qu'est ce que vous foutez bordel ? ! C'est pas le temps d'être tétanisé ! Nous avons une guerre à mené à bien...

                Oh non voilà que l'un deux vomis...Il n'y a donc que Lion pour mené à bien une bataille pareil...Si ça continue on risque de finir en pâté pour raclure, c'est moi qui le dit...Un choix s'impose à moi, continuer et foncer tête baissé, défendre la liberté et foutre le boxon dans ce putin de QG ou protéger mes nakama's, trop faible pour ce genre d'actes. Le choix me parait clair, net et précis. Pour moi, la vie et les rêves de mes nakama's sont ma priorités numéro 1 ! S'il leur arrivait quelque chose, je ne sais pas comment je vais réagir, mais je me sentirai affreusement mal...

                J'en aurais des occasions pour poutrer du marine...Et pis faut pas se voiler la face, si je suis ici c'est pour...Je sais plus...Sans doute une pauvre connerie, montrer à moi que je suis assez fort pour tous les envoyer crever ! Trop égoïste ! Mes compagnons me donnent envie de devenir quelqu'un de meilleur...Ce que je veux au fond de moi, c'est de réaliser chaque rêve, chaque désir de mes amis ici présent...Les envoyer dans une mort certaine serait la plus grosse erreur en tant que capitaine pirate...Oui ! Car ils ne sont pas encore prêt pour subir tout cela.

                Je vais en direction de Lion et lui chuchote à l'oreille qu'il vaut mieux se bouger d'ici...On a la chance d'être loin de la première ligne...''Tirons nous avant qu'il ne soit trop tard ! ''


                Lâche ? Non ! ça n'a absolument rien à voir, il faut savoir écouter son petit cervelet et essayer le plus possible les missions suicides de ce genre. ''A tribord !"" Nous retournons à Suna Land ! Nous allons rechercher nos camarades et ensuite nous partirons pour une autre île...On racontera le fait qu'on a failli participer à une bonne guerre.
                  Au moment où je m’apprête à franchir la porte qui mène aux escaliers, j’entends un son bizarre. Comme une personne qui souffre, ou je n’en sais rien, un son bien crade. En me retournant, je m’aperçois que ces sons me parviennent de la direction de Tôda qui n’a l’air tant bien. Il est sur la barrière et vomis toutes ses tripes comme s’il avait la gastro. Je crispe mes yeux un instant comprenant que celui-ci est dépassé par les évènements ou alors peut-être qu’il est vraiment malade ? Il n’avait pas l’air bien déjà à Suna et avait voulu rentrer au navire. Je tourne la tête vers Yuki et voit que celui-ci n’a pas vraiment l’air confiant, il a même peur en voyant ce qu’il se passe sur le galion. C’est compréhensible, il vient d’arriver et voilà qu’on l’emmène avec nous dans une grosse bataille. Et puis, en voyant Tôda vomir, il doit se demander ce qu’il fait là et nous prendre pour des fous. Voyant que rien ne va plus, je retourne à leurs côtés en regardant Mizu dans les yeux. Il le sait lui aussi, nous ne sommes pas prêt pour ce genre de chose, surtout pas à cinq. J’ai beau avoir confiance en mon capitaine et en mes forces, je ne sais pas si je peux totalement compter sur mes deux nouveaux nakamas. Puis avec Tôda qui va mal…
                  Mizu s’approche de moi et me chuchote discrètement à l’oreille qu’il faut faire demi-tour. C’est une très bonne réaction qu’a là mon capitaine, il ne veut pas risquer nos vies pour une simple base marine. Je lui fais signe que oui de la tête et me retourne à nouveau vers Yuki qui ne fait que nous observer depuis tout à l’heure.

                  - Yukisame ! Viens suis moi, nous faisons demi-tour à Suna. Ordre du capitaine !

                  Je me dirige en compagnie de notre nouveau cuisinier vers une manœuvre du navire et attrape la manivelle pour la tourner afin que le bras se relâche et laisse la vergue faire tourner la voile carré. Le vent souffle et gonfle la voile que j’ai tourné. Par contre, je vois que Yukisame a du mal avec la manœuvre de son mât, alors je bloque celle que j’ai et vais lui donner mains forte. Je lui montre la technique qu’il faut avoir pour exécuter cette tâche de la meilleure façon. Voilà maintenant que la seconde voile carré se gonfle et nous fait tourner à son tour. Le galion fait demi-tour, puis lui fait signe de redonner du mou afin que la voilà se remette droite. Je fais de même et observe Yuki, il a encore un peu de mal, mais il se débrouille bien. En même temps, c’est surement la première fois qu’il a à faire ça. Nous voilà reparti pour Suna et j’avoue que je suis quand même soulager à mon tour de ne pas avoir à risquer ma vie dans cette bataille. D’un côté, je ratte ma chance de tuer ce salopard qui a pris la vie de mes parents, mais je jure qu’un jour, je les vengerais !

                  Je retourne voir mon capitaine qui est resté avec Tôda et Tokigawa pendant que le navire glisse sur cette belle mer et nous guide sur mon île natale, Suna Land.
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t2877-fiche-du-lion
                  « L’INTEEEERNATIONAAAALEUH SERA LE GENRE HUM… »

                  « Capitaine… Je crois que vos hommes attendent vos ordres… »

                  Le sabre en berne et sa gueule d’ivrogne déformée par le goulot de sa bouteille, le capitaine des comptoirs titubait comme une vieille dans une ginguette. Accoudé à son bastingage, il pestait ses couplets contestataires à la face de l’océan en lorgnant d’un mauvais œil les bâtiments qui l’encerclaient. Jimmy prit son garçon d’équipage par l’épaule, comme font les vieux puants à qui l’on ne souhaite que de mourir d’apoplexie foudroyante dès qu’ils vous serrent trop près d’eux.

                  « Mes ordres gamins… Pleine route sur la plage ! Giahahaha… Burp… »

                  « Je… Capitaine, c’est que l’on se fait canonner et… »

                  « CAMARAAAAAADES !!! »

                  Le sabre en l’air et le verbe haut, Jimmy monopolisa encore une fois l’attraction et, après un temps très court de vomissures, il planta son sabre dans le bois de son pont noirci par la bile. Il tendit ses paumes vers les embarcations qui le prenaient en étau.

                  > Vin de table <

                  Une succession de vaguelettes rouges fusèrent vers les embarcations, dans le temps qui suivit, les coups de canons cessèrent et l’on entendit une nuée de BURP retentissant. Les marines étaient trop bourrés pour charger les canons. Le terrible pouvoir du fruit de l’ivresse, quiconque se fait toucher par ses rayons souffre d’un taux d’alcoolémie terrible. Replaçant ses mains face à lui, il visa la proue du galion qui lui faisait face, il tira sa grosse langue violette pour mieux juger de sa visée.

                  > Tonneau de rhum <

                  Le rayon rougeâtre fusa cette fois ci en ligne droite, seul l’homme à la barre fut touché, il fut pris de convulsions et il s’affaissa sur la roue du gouvernail en gerbant une bile verdâtre. Le bâtiment tourna dos au vent, l’empannage fut si violent que la bôme découpa nette une trentaine de gusses qui s’affairaient sur le pont principal. Le navire heurta la coque d‘un autre bâtiment à bâbord.

                  « AUX ARMEEEEES CITOYENS ! »


                  Nouveau registre contestataire, il beuglait comme un âne en défiant la plage qui pointait son sable à trente mètres de là. La voie était dégagée face à lui et cela notamment grâce au bâtiment du Baffeur, ce fichu flibustier ne vivait que pour couler d’autres bateaux. D’ailleurs l’escarcophone de Jimmy vibra une nouvelle fois.

                  « Jimmy ? C’est encore moi, Je te laisse la plage, moi et mes hommes on s’occupe des navires de la Marine. Que ton dieu des ivrognes soit avec toi foutu vieil homme GAHAHA ! »

                  « Z’avez entendu les enfants ! Burp… Déposez nous sur la plage ET EVITEZ MOI CETTE FLOTTE ! »

                  Profitant de la voie créée par Jimmy, d’autres bateaux s’engouffrèrent vers la plage. La coque de l’ivrogne poussa un banc de sable et bientôt près de deux cents pirates déboulèrent sur la terre-ferme. L’Embrouille sur la proue de son bateau entonnant l’hymne à la guerre.

                  « FORMEZ VOS BATAILLONS […] »


                  Suite à ce post, les pirates peuvent choisir où ils postent. Soit Baie, soit Plage
                    Loin de la Baie, assit dans l'atelier de son navire, TnT suivait avec attention le déroulement de la bataille. Chacun des 8 escargophones posés sur la table devant lui agitaient les lèvres presque non stop pour donner les informations que ses hommes lui transmettaient. Derrière lui, Annabella Tataglia se tenait droite, attendant patiemment qu'il l'informe de nouvelles instructions.

                    Il était sourd, mais avec le temps, il avait apprit à lire sur les lèvres, et les escargophones avaient des lèvres.

                    Il affichait un grand sourire.

                    Les pirates avaient envoyé un tiers de leurs forces sur le QG. Les autres, entrainés par un des seuls homme vivant sur les blues capable de tenir tête à Unwin Vail, était restés pour affronter la flotte de la marine. Ils ne savaient pas que onze des pirates restant était des mafieux. Ils ne savaient pas qu'il y avait des bombes du maître des explosifs qui avaient été réparties parmis les dis mafieux.

                    Et puis, côté plage, il y avait Finnegan, un de ses vieux ennemis, accompagné d'une véritable horde de chasseur de primes. Et tout ces révolutionnaires, qui se croyaient en sécurité parce qu'ils étaient arrivés en dirigeable. Avaient-ils oublié que les canons de navire avait une portée effective de plusieurs kilomètres? Il ne restait qu'une inconnue. Normalement, Judas devait être dans les parage, mais pour l'instant, il n'avait reçu aucune nouvelle de lui.

                    Il avait d'autres chats à fouetter pour l'instant. La situation c'était passablement compliquée avec l'entrée en scène des pacifistas. Il les lui fallait absolument. Certes, cela impliquait d'envoyer trois de ses hommes loin dans l'île habritant le QG, mais Antis était doué, assez doué pour que cela ne pose pas de réel problème pour lui de faire l'aller retour.

                    Le parrain se redressa. L'heure était venue de guider un peu plus ses troupes. De l'autre côté, il savait de source sûre que Swiffer Jones "La tornade" était dans le QG. Une telle situation impliquait forcément que la marine allait suivre une stratégie poussée et probablement victorieuse. Il ne disposait que d'un seul avantage sur le vieux génie qui mettait surement son grain de sel dans la bataille : personne ne savait qu'il avait des troupes déployées.

                    "Machete", n'oublie pas : veille a toujours avoir Jimmy dans ton champ de vision. Gino, informe Antis que son but à changer, maintenant, il devra s'en prendre aux pacifista, quel qu'en soit le prix, vous l'accompagnerez! Oleigh, tu vas prendre le relais sur Antis, je compte sur toi pour faire ton job du mieux possible. Jacky, tu restes sur le navire du baffeur, quoi qu'il en coute, si jamais j'apprends que tu as bougé, je te jure que je m'occupe personnellement de ton cas. Et Giovanny, surtout, n'abandonne pas ton canon, et garde un oeil sur le dirigeable révolutionnaire.

                    Après ces instructions, et laissant le temps à ses hommes de tous lui signaler leur accord, TnT resta silencieux un moment. Il essayait de voir où en était son timing. Il ne fallait pas qu'il fasse la moindre erreur, sinon, il risquerait d'avoir de très gros problèmes.

                    Il se retourna vers Annabella, qui comme à son abitude ne montrait absolument aucune émotion, si tenté qu'elle soit capable de montrer autre chose qu'une indifférence totale à ce qui l'entourait.

                    Anna, met moi en contact avec Eléna, Lala et 2013, il est temps de passé la vitesse supérieur.


                    Il avait un autre avantage. Contrairement à une tornade, on ne pouvait pas suivre les mouvements d'une tempête, et elle était beaucoup moins localisée.
                      Quel était ce maléfice ? Les soldats se comportaient comme après une longue nuit de permission, titubant et relâchant leurs tripes à tout va. Le Lieutenant en charge du navire avait le teint pâle d'un véritable mort-vivant, et l'un des fiers navires de la Marine venait d'empenner, frottant sa coque contre l'un de ses alliés, arrachant écoutilles et canons. Le fracas du bois contre le bois fit grincer les flots, et la violence du choc suspendit quelques instants la clameur du combat. Puis, en à peine quelques secondes, le commandement repris de l'assurance, et les ordres fusèrent, tenant de rétablir au mieux cette situation cataclysmique. Si les pirates s'étaient engagés au milieu du couloir créé par l'ivrogne de service, ce n'était que partie remise ! Chargeant ses canons, les deux navires encore à portée firent feu à foison sur les téméraires qui tentaient de gagner la plage. Deux navires pirates semblèrent perdre vitesse et hargne sous les multiples voies d'eau que venaient de créer l'assaut, tandis que la moitié de la flotte sembla s'en sortir sans la moindre égratignure. D'un geste, le Colonel dirigeant la flotte ordonna alors l'assaut, pointant de son sabre le bateau de Jimmy l'Embrouille ... tout ne faisait que commencer.

                      "En avant, laissez ces chiens de lâches débarquer s'ils le veulent, mais aucun navire ne s'en sortira entier ! Empennez ou virez de bord, mais ne laissez pas les pirates s'en sortir ! Division une et trois, martelez les pirates restants à flot ... quant à toutes les autres divisions, engouffrez-vous dans la baie !" hurla-t-il, alors que son propre barreur changeait de cap.

                      Le navire du Colonel grinça puis vira brusquement de bord, chassant corps et esquilles flottant à sa coque. Il frôla un des navires pirates qui venait de se prendre un boulet rouge, et dont les voiles commençaient à s'embraser, puis il se mit dans l'axe du navire de Jimmy l'embrouille. Il ne s'en sortirait pas aussi facilement. Même si la baie était connue pour ses bas-fonds traîtres et, contrairement aux pirates, il connaissait ces eaux. Ils formeraient ainsi une ligne infranchissable pour les navires restant puis débarquerait ses forces sur la plage pour mettre fin à toute revendication de ces forbans sans âme. Ils seraient pris entre deux feux et aucune échappatoire ne leur serait permise.



                      [hrp :aucun pirate joueur ne se trouvant encore sur les flots, la suite se déroulera sur la plage, le combat de la baie sera directement commenté là-bas ... et plus de la moitié des forces maritimes de la Marine les suivront en cet endroit, pour bloquer leur éventuelle retraite]
                        Parmi la flotte pirate, il y en avait qui n'étaient pas prêts à mourir pour Jimmy l'Embrouille et tous ceux qui l'avaient suivi. Plusieurs navires pirates avaient fui en haute mer après s'être aperçus que la situation tourner court. Déjà endommager, la flotte pirate s'était vue amputée d'une partie non négligeable. Heureusement, grâce au commandement expert du Baffeur, ce qui restait ne se faisait pas entièrement saccager par le blocus marin. Les navigateurs excellaient dans le maniement des navires grâce à leurs instincts hors-norme, déjouant les plus gros pièges des hauts fonds. Les abordages continuaient. Rien ne disait qu'ils allaient vers le désastre, mais dans l'esprit des leaders pirates, tout n'était qu'une illusion. À ce rythme, c'était la mort assuré. L'espoir était mince.

                        En haute mer, tout semblait aller pour le mieux. Certes, quelques navires de la marine avaient pris en chasse les fuyards, mais ce n'était pas grand-chose comparer à l'enfer de la baie. Le capitaine pirate de tête, celui qui avait fui en premier, se permit de souffler en constatant le danger bien trop loin pour le rattraper. Intérieurement, il jubilait. Tous ces pirates qui allaient se faire tuer ou capturer, ça allait faire davantage de trésors pour lui ! Tous les fuyards se disaient cela. La défaite des pirates étant pronostiqués par tous, personne n'allait pouvoir les dénoncer de leur couardise. Ils ont été visionnaires, rien de moins.


                        « Capitaine ! Deux navires en vue ! Droit devant ! »


                        Le pirate sortit de ses pensées. À qui pouvaient être ces navires ? Des marines ? Un coup d'oeil suffit pour lui confirmer que non. De toute évidence, il s'agissait de pirates. Toutefois, les pavillons étaient baissés ; impossible de déterminer de quel équipage il s'agissait. Le capitaine pirate crut un instant à des retardataires de la flotte de l'Embrouille, mais ils arrivaient en réalité de deux directions et allaient bientôt se rejoindre. Dans le doute, il ordonna à son navigateur de passer entre les deux. Il ne fallait pas que les deux capitaines pirates adverses fassent circuler la nouvelle de leur fuite. Ça serait mauvais pour l'image.

                        Une fois à portée de voix, le pirate observa les deux navires. Sur le premier, des hommes se regroupaient sur le pont dans le silence tandis qu'un grand homme assis sur le bastingage, le capitaine, parlait à son vis-à-vis qui n'était que le capitaine de l'autre navire inconnu : un homme fort aux allures sauvages. Un plus faible équipage se regroupait à ses côtés tandis que des cris de souffrance résonner au sein du navire.


                        « Toi ?! Qu'est ce que tu fous ici ? T'as pas encore compris que si j'revoyais ta tronche de macaque, je t'ouvrais le bide ? »

                        « Mouahah ! T'auras même pas fait gigoter ton canif que c'est le visage que j't'aurais bouffer ! Viens ici ! J'ai mes hommes qui ont la dalle ! Tu vas servir d'encas avant qu'on rase ce QG ! »

                        « Tu toucheras pas à ce qui me revient. On vous dépècera avant ! On en a pas eu l'occasion le mois dernier, mais compte sur nous, t'es mort !


                        Le pirate fuyard tenta de s'insérer dans la conversation et il obtint une attention dérangeante.

                        « Seriez pas en train de fuir ? »
                        « J'aime pas les fuyards, ils ont un gout de merde... »


                        Le capitaine ne reconnaissait pas les capitaines adverses, mais il sentit qu'ils n'étaient pas si anodins que ça. Les deux hommes sautèrent sur le pont de son navire tandis que leur drapeau était hissé.
                        Le pirate blêmit. L'un de ces hommes cria d'une voix hystérique.


                        « C'est lui ! C'est Zood ! Le cani.... »


                        Il ne put finir sa phrase, la gorge tranchée par une morsure dévastatrice d'un pirate plus animal qu'humain. Celui-ci enchaina sur d'autres hommes tout aussi terrifier. Le capitaine pirate ne pouvait bouger. Il n'aurait jamais dû les approcher. S'en était fini de lui. Il se faisait carrément dessus devant la mort qui l'attendait.


                        « Permettez-moi de vous présenter vos entrailles ... »

                        Le pirate se retourna et ses mots furent les derniers.


                        « Sliman ... »
                          Qui arriva ? Une force de dix navires pirates fonçant sur les marines sans se soucier de leur sécurité. En première ligne se trouvait les fuyards qui avaient rencontré dans leur fuite deux capitaines pirates tristement célèbres : Zood « l'affamé » et Sliman « La gigue du Diable ». Ce genre d'individus horrifiaient même les pirates de cette mer et leur puissance était digne de GrandLine. Ils y allaient même, mais ils avaient décidé indépendamment de l'autre de venir à cette petite fête de pirates. Ils n'aiment pas les fuyards et ceux-là préfèrent retourner à l'attaque plutôt que de trépasser dans leurs mains de psychopathes brutaux. Poussé par les navires des autres capitaines pirates, l'un des capitaines fonça droit sur un navire mal en point de la marine. La rencontre fut brutale, mais Sliman trouva utile de canarder le navire à coup de canon, parvenant à toucher la réserve de poudre du navire-pirate. L'explosion qui s'ensuivit réduit en cendre les deux navires. Les autres navires pirates s'engouffrèrent dans la brèche et des escarmouches sanglantes s'engagèrent entre les nouveaux arrivants et les marines harassés de fatigue par les précédents combats. Les deux monstrueux pirates sautèrent de navire en navire, semant la mort.

                          Le Baffeur et les autres capitaines de la première flotte n'hésitèrent pas et firent voile vers l'extérieur de la baie. Les marines ne s'occupaient plus d'eux ; ils étaient passés du statut d'agresseur à agressé. Ils se battaient maintenant pour leur vie. Malgré cette attaque, ils savaient toutefois qu'ils n'étaient pas seuls. Les forces de la marine étaient nombreuses sur l'ile et les renforts arrivaient. La lutte contre la révolution avait pris fin et les milliers de soldats mobilisés revenaient. Il ne faisait pas bon de rester ici et ce fut à contrecœur que Zood et Sliman quittèrent à leur tour le champ de bataille, dans les derniers, alors que les autres étaient déjà bien loin devant, fuyant d'avance les volontés de meurtres que les deux pirates allaient forcément avoir envers leurs homologues. Après cette petite bataille, ils ne devaient pas être assez satisfaits.

                          Ainsi, la bataille s'acheva. Les marines ne poursuivirent pas les pirates. L'heure était à soigner les blessures et à faire le bilan de cette opération. Une opération qui aura vu la fin de grands hommes. Une opération qui aura une influence non négligeable sur le cours du temps.

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