En ce moment, tes boss passent les uns après les autres presque aussi vite que les journées ne se font avalées par le ciel noir. Pas un mois ne se passe sans qu'un QG ne tombe aux mains de la marines. Mais toi, tu survis, comme toujours te faufilant entre les mailles serrées du filet de la mouette. Le problème, c'est qu'un bon nombre de gradés commencent à se poser des questions. Comment réussis tu toujours à t'enfuir, et surtout pourquoi ? Beaucoup tiquent, les réflexions fusent et les regards de travers commencent à être une habitude. Si bien que ce matin ils ont décidé de te confier une mission histoire de savoir une bonne fois pour toute si tu n'es qu'une fichue taupe. Chez les mouettes.
Cette mission, tu ne la connais même pas. On t'a simplement dit « entre la dedans et tu verras ». Le là dedans ? Une énorme grotte plantée au milieu d'une île. Elle domine tout avec sa bouche abyssale qui surplombe une forêt de plusieurs hectares. Ici, aucune trace de vie humaine, ni même animale, tu te demandes bien comment ça se fait. De toute façon là n'est pas la question, toi il te faut aller dans ce fichu trou béant. Sans lumière, sans bruit où seule une odeur humide venant bercer tes narines te permet de savoir que tu n'es pas dans le néant. Peut être bien que ces saletés de gradés ont décidé de te laisser là, mais de toute façon qu'est ce que tu y pourrais. Alors tu continues à t'avancer dans cette bouche béante et noirâtre, bougeant tes pieds à tâtons entre les roches parsemant le chemin invisible.
Tu pourrais rester planté là, ou revenir à l'entrée et attendre que le vaisseau révolutionnaire ne revienne, mais tu n'es pas sûr que ce soit la mission. Tu n'es pas non plus sûr qu'ils reviennent de toute façon. T'es bien entrée la dedans, mais tu ne vois toujours pas, il fait encore trop noir que tu te dis. Alors tu continues à faire fonctionner tes guibolles. Faudrait avouer que ton cœur, il tambourine fort, que tes bras tremblent un peu et qu'au fond, tu ne fais pas le fier dans un endroit aussi moche. T'as beau avoir un paquet de printemps d’expérience, l'endroit n'est pas propice à la bonne santé mentale. Seul un sacré fou pourrait se sentir à l'aise dans cette grotte putride.
Tes globes se sont maintenant habitués à la noirceur de l'endroit, tu peux à peu près repérer les bosses et caillasses qui parsèment le couloir étroit dans lequel tu t'es engagé. Tu continues à marcher, la goutte de sueur à la tempe et le cœur tambourinant jusqu'à ce que tu aperçoives une faible lumière au bout du chemin. Un bruit sourd comme si quelqu'un frappait quelque chose se fait entendre. Rien pour te rassurer en fait, juste quelques chose qui te donne encore plus envie de partir la queue entre les jambes de l'endroit. Les guibolles continuent quand même, tant bien que mal et plus mal que bien à faire leur travail et tu te retrouves vite à la fin du couloir débouchant sur une immense pièce éclairée par quelques torches. Tu n'as jamais vu un spectacle pareil. Un nombre incommensurablement grand de squelette gis ci et là. Une vieille odeur de rance et de sang vient s'ajouter à la scène. Seul survivant, un homme à moitié mort est allongé au milieu de la pièce. P't'être bien qu'il saura ce que tu fous là, p't'être bien qu'il pourra t'aider à te casser de l'endroit, alors tu vas le réveiller à gros coups de pieds, histoire de ne pas s'éterniser dans l'endroit.
_T'es qui ? Que tu lui balances entre deux coups de pieds. Le garçon ne semble pas vouloir bouger, ou n'est pas en état tu n'en sais rien, il trouve juste le courage d'ouvrir son bec.
_Argh.... Arrêttez ça.... Qui êtes vous ? Vous êtes un ami du monstre, venu pour me manger ?
_Qu'est ce que tu as fumé toi ? Je suis Sergueï, soldat de la révolution pour te servir, enfin presque. T'as toujours pas répondu à ma question, j’arrêterai pas de frapper tant que tu ne l'auras pas fait.
_Aïe, Aîe, ok ok ! Je suis aussi de la révolution ! Tu es venu me sauver ?! Mon navire s'est fait couler par la marine à quelques miles d'ici, j'ai dû rejoindre la côte à la nage, mais je me suis fait avoir.
_Avoir par qui ? Tu me racontes quoi là ?
_Par lui ...
De lourds pas se font entendre provenant du couloir. Tu sens bien que quelque chose arrive, mais tu n'oses pas imaginer quoi... Ce n'est plus une goutte de sueur qui coule le long de ta tempe mais des dizaines. Ton cœur ne tambourine plus, mais il est prêt de l'implosion.
Cette mission, tu ne la connais même pas. On t'a simplement dit « entre la dedans et tu verras ». Le là dedans ? Une énorme grotte plantée au milieu d'une île. Elle domine tout avec sa bouche abyssale qui surplombe une forêt de plusieurs hectares. Ici, aucune trace de vie humaine, ni même animale, tu te demandes bien comment ça se fait. De toute façon là n'est pas la question, toi il te faut aller dans ce fichu trou béant. Sans lumière, sans bruit où seule une odeur humide venant bercer tes narines te permet de savoir que tu n'es pas dans le néant. Peut être bien que ces saletés de gradés ont décidé de te laisser là, mais de toute façon qu'est ce que tu y pourrais. Alors tu continues à t'avancer dans cette bouche béante et noirâtre, bougeant tes pieds à tâtons entre les roches parsemant le chemin invisible.
Tu pourrais rester planté là, ou revenir à l'entrée et attendre que le vaisseau révolutionnaire ne revienne, mais tu n'es pas sûr que ce soit la mission. Tu n'es pas non plus sûr qu'ils reviennent de toute façon. T'es bien entrée la dedans, mais tu ne vois toujours pas, il fait encore trop noir que tu te dis. Alors tu continues à faire fonctionner tes guibolles. Faudrait avouer que ton cœur, il tambourine fort, que tes bras tremblent un peu et qu'au fond, tu ne fais pas le fier dans un endroit aussi moche. T'as beau avoir un paquet de printemps d’expérience, l'endroit n'est pas propice à la bonne santé mentale. Seul un sacré fou pourrait se sentir à l'aise dans cette grotte putride.
Tes globes se sont maintenant habitués à la noirceur de l'endroit, tu peux à peu près repérer les bosses et caillasses qui parsèment le couloir étroit dans lequel tu t'es engagé. Tu continues à marcher, la goutte de sueur à la tempe et le cœur tambourinant jusqu'à ce que tu aperçoives une faible lumière au bout du chemin. Un bruit sourd comme si quelqu'un frappait quelque chose se fait entendre. Rien pour te rassurer en fait, juste quelques chose qui te donne encore plus envie de partir la queue entre les jambes de l'endroit. Les guibolles continuent quand même, tant bien que mal et plus mal que bien à faire leur travail et tu te retrouves vite à la fin du couloir débouchant sur une immense pièce éclairée par quelques torches. Tu n'as jamais vu un spectacle pareil. Un nombre incommensurablement grand de squelette gis ci et là. Une vieille odeur de rance et de sang vient s'ajouter à la scène. Seul survivant, un homme à moitié mort est allongé au milieu de la pièce. P't'être bien qu'il saura ce que tu fous là, p't'être bien qu'il pourra t'aider à te casser de l'endroit, alors tu vas le réveiller à gros coups de pieds, histoire de ne pas s'éterniser dans l'endroit.
_T'es qui ? Que tu lui balances entre deux coups de pieds. Le garçon ne semble pas vouloir bouger, ou n'est pas en état tu n'en sais rien, il trouve juste le courage d'ouvrir son bec.
_Argh.... Arrêttez ça.... Qui êtes vous ? Vous êtes un ami du monstre, venu pour me manger ?
_Qu'est ce que tu as fumé toi ? Je suis Sergueï, soldat de la révolution pour te servir, enfin presque. T'as toujours pas répondu à ma question, j’arrêterai pas de frapper tant que tu ne l'auras pas fait.
_Aïe, Aîe, ok ok ! Je suis aussi de la révolution ! Tu es venu me sauver ?! Mon navire s'est fait couler par la marine à quelques miles d'ici, j'ai dû rejoindre la côte à la nage, mais je me suis fait avoir.
_Avoir par qui ? Tu me racontes quoi là ?
_Par lui ...
De lourds pas se font entendre provenant du couloir. Tu sens bien que quelque chose arrive, mais tu n'oses pas imaginer quoi... Ce n'est plus une goutte de sueur qui coule le long de ta tempe mais des dizaines. Ton cœur ne tambourine plus, mais il est prêt de l'implosion.
Dernière édition par Sergueï Suyakilo le Mer 20 Juin 2012 - 12:18, édité 3 fois