Sur les berges nord de Luvneel
Les docks sont connus depuis longtemps comme des espaces malfamés où les truands aiment à se donner rendez-vous pour régler leurs comptes, le plus souvent dans des bains de sang sans précédent. Jones s’était rendu ce soir-là, sur les docks afin de récupérer une précieuse cargaison de vins et entériner un accord avec l’homme qui se faisait appeler le Pingouin, l’un de ses principaux concurrents locaux quant au trafic d’armes de North Blue. C’était l’un de ces soirs de pleine lune où l’angoisse vous saisit aux tripes, où votre cœur bat à cent à l’heure sans que vous ne sachiez en expliquer la cause. Les deux protagonistes avaient élus domicile avec leurs bandes respectives sur le quai 3B. Le fameux accord implique entre les cocontractants, ce qu’on appelle dans le jargon un échange de bons procédés. Jones devait s’engager à fournir alcools et spiritueux à son associé tandis que le Pingouin devait concéder une belle somme d’argent à Jones ainsi que l’exclusivité d’un périmètre de distribution dans le trafic de drogue.
Chacun avait tout à y gagner, les règles draconiennes en matière de liqueur et autres boissons alcoolisés, avaient été institué suite à des débordements et des élans de révolte d’individus éméchés à l’encontre de la royauté de Luvneel. Les dirigeants du royaume avaient décidé de serrer la vis et ainsi prévenir de nouvelles émeutes ou autres actes ostentatoires contre la souveraineté. Toutes ces mesures avaient encouragé et dynamiser la prohibition. Vous savez ce qu’on dit, on ne mets jamais tous ses œufs dans le même panier et Jones en était bien conscient. Il diversifiait ses activités, lui permettant ainsi d’avoir la main mise sur des trafics concomitants. En se plaçant dans la perspective d’une place boursière, Jones nuançait ses titres en vue d’obtenir des versements de dividendes réguliers et ainsi pérenniser son petit commerce lucratif. Les deux hommes attendaient patiemment l’arrimage du bateau. Des guetteurs avaient été dispersés à des points d’observation clés pour signifier tout risque éventuel.
Bientôt, un spot lumineux apparut à l’horizon, clignotant par intermittence. Il s’agissait vraisemblablement du signal convenu pour identifier le navire et éviter un contrôle réglementé des douanes. Le moment fatidique était proche, le pingouin tenait fermement l’attaché case relié à son poignet gras tandis que les hommes de Jones commençaient à débarquer la marchandise escompté et en vérifièrent l’état. 35 caisses au total furent déposées sur le quasi puis révélé à l’œil intransigeant de leur destinataire. Après une examination plus poussée menée par ses soins, l’accord était conclu et les deux requins se livrèrent à une dégustation de l’un des meilleurs crus de la cuvée annuelle afin d’officialiser leur commun arrangement. Par ailleurs, tous deux devaient faire face à un nouveau concurrent sur le marché, un concurrent dont les bénéfices perturbaient les intérêts des associés. La discussion s’orienta bientôt sur ce cas problématique.
« Qu’est ce qu’on fait pour Wilkins ? »
Peach Wilkins, un industriel véreux possédant des pêcheries sur tout le littoral est de l’île s’était immiscé dans ce milieu peu scrupuleux. Son petit commerce aux apparences légales cachait en réalité une contrebande bien ficelé. L’homme utilisait les poissons pêchés pour y dissimuler des drogues et autres substances addictives, Jones savait qu’il serait infructueux d’essayer de pactiser avec l’homme dont il était question. Bien que ses affaires florissantes lui assuraient un bel avenir sur la scène, il manquait de cran et n’avait pas l’étoffe du véritable homme d’affaires. Jones était intimement persuadé que ce Wilkins ne parviendrait pas à conserver son emprise à long terme sur les affaires. Il souhaitait cependant arranger une rencontre avec le dit homme, ne serait-ce que pour savoir à qui il avait à faire. Au cas échéant, s’il s’avérait trop montrer les crocs, Jones placerait un contrat sur sa tête et le ferait liquider par une meute de tueurs à gages qui s’évertueraient à ne laisser aucune traces et preuves qui les mèneraient à remonter les maillons de cette chaîne presque inextricable. Tous deux devaient cependant monter un stratagème astucieux, un complot ingénieux qui leur permettrait de maquiller le crime et d’éviter les soupçons à leurs égards, ils devaient présebtement définir les quelques préparatifs nécessaires à la concrétisation de cet leur objectif.
« Hmmh, je suis partisan de le convier à une soirée mondaine donné dans un endroit neutre pour faire plus ample connaissance. Il se méfiera bien entendu mais restera dubitatif quant au véritable but de cette entrevue. «
Les docks sont connus depuis longtemps comme des espaces malfamés où les truands aiment à se donner rendez-vous pour régler leurs comptes, le plus souvent dans des bains de sang sans précédent. Jones s’était rendu ce soir-là, sur les docks afin de récupérer une précieuse cargaison de vins et entériner un accord avec l’homme qui se faisait appeler le Pingouin, l’un de ses principaux concurrents locaux quant au trafic d’armes de North Blue. C’était l’un de ces soirs de pleine lune où l’angoisse vous saisit aux tripes, où votre cœur bat à cent à l’heure sans que vous ne sachiez en expliquer la cause. Les deux protagonistes avaient élus domicile avec leurs bandes respectives sur le quai 3B. Le fameux accord implique entre les cocontractants, ce qu’on appelle dans le jargon un échange de bons procédés. Jones devait s’engager à fournir alcools et spiritueux à son associé tandis que le Pingouin devait concéder une belle somme d’argent à Jones ainsi que l’exclusivité d’un périmètre de distribution dans le trafic de drogue.
Chacun avait tout à y gagner, les règles draconiennes en matière de liqueur et autres boissons alcoolisés, avaient été institué suite à des débordements et des élans de révolte d’individus éméchés à l’encontre de la royauté de Luvneel. Les dirigeants du royaume avaient décidé de serrer la vis et ainsi prévenir de nouvelles émeutes ou autres actes ostentatoires contre la souveraineté. Toutes ces mesures avaient encouragé et dynamiser la prohibition. Vous savez ce qu’on dit, on ne mets jamais tous ses œufs dans le même panier et Jones en était bien conscient. Il diversifiait ses activités, lui permettant ainsi d’avoir la main mise sur des trafics concomitants. En se plaçant dans la perspective d’une place boursière, Jones nuançait ses titres en vue d’obtenir des versements de dividendes réguliers et ainsi pérenniser son petit commerce lucratif. Les deux hommes attendaient patiemment l’arrimage du bateau. Des guetteurs avaient été dispersés à des points d’observation clés pour signifier tout risque éventuel.
Bientôt, un spot lumineux apparut à l’horizon, clignotant par intermittence. Il s’agissait vraisemblablement du signal convenu pour identifier le navire et éviter un contrôle réglementé des douanes. Le moment fatidique était proche, le pingouin tenait fermement l’attaché case relié à son poignet gras tandis que les hommes de Jones commençaient à débarquer la marchandise escompté et en vérifièrent l’état. 35 caisses au total furent déposées sur le quasi puis révélé à l’œil intransigeant de leur destinataire. Après une examination plus poussée menée par ses soins, l’accord était conclu et les deux requins se livrèrent à une dégustation de l’un des meilleurs crus de la cuvée annuelle afin d’officialiser leur commun arrangement. Par ailleurs, tous deux devaient faire face à un nouveau concurrent sur le marché, un concurrent dont les bénéfices perturbaient les intérêts des associés. La discussion s’orienta bientôt sur ce cas problématique.
« Qu’est ce qu’on fait pour Wilkins ? »
Peach Wilkins, un industriel véreux possédant des pêcheries sur tout le littoral est de l’île s’était immiscé dans ce milieu peu scrupuleux. Son petit commerce aux apparences légales cachait en réalité une contrebande bien ficelé. L’homme utilisait les poissons pêchés pour y dissimuler des drogues et autres substances addictives, Jones savait qu’il serait infructueux d’essayer de pactiser avec l’homme dont il était question. Bien que ses affaires florissantes lui assuraient un bel avenir sur la scène, il manquait de cran et n’avait pas l’étoffe du véritable homme d’affaires. Jones était intimement persuadé que ce Wilkins ne parviendrait pas à conserver son emprise à long terme sur les affaires. Il souhaitait cependant arranger une rencontre avec le dit homme, ne serait-ce que pour savoir à qui il avait à faire. Au cas échéant, s’il s’avérait trop montrer les crocs, Jones placerait un contrat sur sa tête et le ferait liquider par une meute de tueurs à gages qui s’évertueraient à ne laisser aucune traces et preuves qui les mèneraient à remonter les maillons de cette chaîne presque inextricable. Tous deux devaient cependant monter un stratagème astucieux, un complot ingénieux qui leur permettrait de maquiller le crime et d’éviter les soupçons à leurs égards, ils devaient présebtement définir les quelques préparatifs nécessaires à la concrétisation de cet leur objectif.
« Hmmh, je suis partisan de le convier à une soirée mondaine donné dans un endroit neutre pour faire plus ample connaissance. Il se méfiera bien entendu mais restera dubitatif quant au véritable but de cette entrevue. «
- Spoiler:
Dernière édition par Sharp Jones le Sam 12 Mai 2012 - 17:00, édité 3 fois