Quoi de mieux que de rêvasser sur la proue d'un bateau avec une bouteille de saké dans la main ... Et bien tout simplement rêvasser sur la proue d'un bateau avec une bouteille de saké PLEINE à la main ! Effectivement, cela faisait bien 30 minutes que je l'avais finie, mais ma flémingite aiguë m'empêchait d'aller en chercher une. Puis, d'un élan de courage, je mis ma main devant ma bouche et dit :
-AOI ! TU PEUX ME RAMENER UNE BOUTEILLE ?
-BOUGE-TOI LE FION, ALCOOLIQUE DE MES DEUX ! DIEU T'AS FAIT AVEC DEUX JAMBES !
-'Tin ... Il abuse, il fout rien de la journée ...
Enfin, il faut dire que hormis siroter ma bouteille au soleil, je n'avais pas fait grand-chose aujourd'hui, je roulai donc sur moi-même pour finalement me laisser retomber sur mes deux pieds sur le pont du bateau. L'alcool que je venais de prendre me fit effet une fois le premier pas fait. Je ne devais pas marcher très droit à ce moment-là car j'entendis Aoi dire « Oulah ! Je crois bien que j'aurai dû aller la lui chercher sa bouteille, il ne retrouvera jamais le chemin du garde-manger ! » Je lui répondis par un grognement voulant plus signifier un « Ta gueule » qu'un mécontentement. Voulant lui prouver le contraire, je marchai en direction de la cuisine en me prenant, entre autre, le grand mât dans la figure en chemin. M'aidant des rambardes, j'avançais jusqu'à l'endroit où étaient rangées les bouteilles et constata avec horreur ... qu'il n'y en avait plus !!
-Ssssssérieeeeeeux ! Je vais faire comment, moi ? Voilà que je vais être obligé de marcher pour pouvoir boire ...
Je descendis du bateau, du moins, comme je le pus, car je me retrouvais la tête plantée dans la terre fraiche de l'île sur laquelle nous étions accostés. Je récupérais ma tête avec douleur et commença à avancer vers le village qu'il y avait devant moi. Le chemin me parus vraiment long du bateau jusqu'au hameau, il y avait intérêt à ce qu'il y ait un bar dans ce foutu patelin ! Hallelujah ! Un bar ! Et d'ouvert en plus ! Je m'accrochai aux portes battantes en manquant de tomber et les poussa un grand coup, ce qui fit retentir dans toute la salle un vacarme qui fit s'éteindre le brouhaha présent. Mais, étant complètement ivre par la bouteille que je m'étais descendue, je ne m'en rendis pas compte et avança vers le comptoir. Je m'assieds sur l'un des hauts tabourets présents devant le bar, tapa un grand coup dessus avec la paume de ma main et dit :
-BARMAN ! Une binouze ...
Il s’approcha et me tendis une bière, je regardais sur la côté et lu « 8% ».
-Pfeuh ! Tu me prends pour qui à me servir une bière comme ça, hein ?! Allez, donne-moi plutôt un saké !
Il sorti un verre et commença à me verser de ce doux alcool puissant de ses 50%, voire plus, d’alcool. Je décalai le verre d’un geste de bras et arracha la bouteille aux mains du barman. Celui-ci semblait indigné, mais ma vue troublée par la boisson ne le virent pas. C’est un tout autre moi qui apparait lorsque je bois ainsi ! Le brouhaha avait repris entre-temps, mais l’ambiance était tout aussi lourde. Je ne savais pas si ça venait du fait que certaines personnes continuaient à me regarder ou bien car tout les gens autour de moi portaient au moins une arme mortelle sur eux ! En tout cas, ce trou semblait être un sacré nid à embrouille ! Tout en continuant de boire ma bouteille de saké au goulot, je scrutais les environs. Puis, dans la lumière des porte battantes se dessina une ombre du moins des plus impressionnantes. Une carrure gigantesque avec deux énormes armes au design impressionnant ! Il me semble l’avoir déjà vu …
-AOI ! TU PEUX ME RAMENER UNE BOUTEILLE ?
-BOUGE-TOI LE FION, ALCOOLIQUE DE MES DEUX ! DIEU T'AS FAIT AVEC DEUX JAMBES !
-'Tin ... Il abuse, il fout rien de la journée ...
Enfin, il faut dire que hormis siroter ma bouteille au soleil, je n'avais pas fait grand-chose aujourd'hui, je roulai donc sur moi-même pour finalement me laisser retomber sur mes deux pieds sur le pont du bateau. L'alcool que je venais de prendre me fit effet une fois le premier pas fait. Je ne devais pas marcher très droit à ce moment-là car j'entendis Aoi dire « Oulah ! Je crois bien que j'aurai dû aller la lui chercher sa bouteille, il ne retrouvera jamais le chemin du garde-manger ! » Je lui répondis par un grognement voulant plus signifier un « Ta gueule » qu'un mécontentement. Voulant lui prouver le contraire, je marchai en direction de la cuisine en me prenant, entre autre, le grand mât dans la figure en chemin. M'aidant des rambardes, j'avançais jusqu'à l'endroit où étaient rangées les bouteilles et constata avec horreur ... qu'il n'y en avait plus !!
-Ssssssérieeeeeeux ! Je vais faire comment, moi ? Voilà que je vais être obligé de marcher pour pouvoir boire ...
Je descendis du bateau, du moins, comme je le pus, car je me retrouvais la tête plantée dans la terre fraiche de l'île sur laquelle nous étions accostés. Je récupérais ma tête avec douleur et commença à avancer vers le village qu'il y avait devant moi. Le chemin me parus vraiment long du bateau jusqu'au hameau, il y avait intérêt à ce qu'il y ait un bar dans ce foutu patelin ! Hallelujah ! Un bar ! Et d'ouvert en plus ! Je m'accrochai aux portes battantes en manquant de tomber et les poussa un grand coup, ce qui fit retentir dans toute la salle un vacarme qui fit s'éteindre le brouhaha présent. Mais, étant complètement ivre par la bouteille que je m'étais descendue, je ne m'en rendis pas compte et avança vers le comptoir. Je m'assieds sur l'un des hauts tabourets présents devant le bar, tapa un grand coup dessus avec la paume de ma main et dit :
-BARMAN ! Une binouze ...
Il s’approcha et me tendis une bière, je regardais sur la côté et lu « 8% ».
-Pfeuh ! Tu me prends pour qui à me servir une bière comme ça, hein ?! Allez, donne-moi plutôt un saké !
Il sorti un verre et commença à me verser de ce doux alcool puissant de ses 50%, voire plus, d’alcool. Je décalai le verre d’un geste de bras et arracha la bouteille aux mains du barman. Celui-ci semblait indigné, mais ma vue troublée par la boisson ne le virent pas. C’est un tout autre moi qui apparait lorsque je bois ainsi ! Le brouhaha avait repris entre-temps, mais l’ambiance était tout aussi lourde. Je ne savais pas si ça venait du fait que certaines personnes continuaient à me regarder ou bien car tout les gens autour de moi portaient au moins une arme mortelle sur eux ! En tout cas, ce trou semblait être un sacré nid à embrouille ! Tout en continuant de boire ma bouteille de saké au goulot, je scrutais les environs. Puis, dans la lumière des porte battantes se dessina une ombre du moins des plus impressionnantes. Une carrure gigantesque avec deux énormes armes au design impressionnant ! Il me semble l’avoir déjà vu …