La tension est palpable. Union John est habituée au grabuge, à la castagne du dimanche d'après la sainte taule. Pourtant, maint'nant c'est différent. Malgré la paix apparente qui plane, ça chlingue l'arnaque. Derrière les gibus, les r'gards suintent, au taquet. Qui va lancer l'premier coup dans c'te pétarade qui s'prépare? Qui sont les amis, les ennemis? Ouaip' ... Pas facile la vie. Porté par ses pensées pensive, j'me carre une bouffarde dans l'fond d'la gorge. L'piquant du "desesperado cigarillo", tiré à un pékin sympa l'soir avant, m’envenime et j'suis bien. Ouais, l'orage est pour bientôt. Ouais, on en s'ra acteurs, tout comme le groupe de mariolles qu'on s'est mis à dos. Les gus de la jonque, et leurs potes, en planque sur l'île. On leurs a piqué un truc précieux, sont pas contents. Mais c'est Cessez-l'feu. Alors on se contente d's'adresser des p'tits r'gards qui veulent tout dire. C'est l'destin, c'est écrit. Les comptes vont se régler, très bientôt. C'est p't'être pour ça qu'le Cap' est en pleine négoce avec le Chef d'Union John. C'est p't'être pour ça qu'les gens ont l'air inquiets. C'est p't'être pour ça qu'j'suis heureux.
On crie mon nom. Hope. La tigresse s'impatiente, marre de glander. Vrai qu'on est pas ici pour qu'j'me r'mette d'ma gueule de bois. Ca tape. Ma trogne, et l'soleil. Malgré la mer, à coté. On est au bateau. On chope l'or, c'lui d'l'Archipel. Une nouvelle lampée, une dernière taf'. Le cigarillo s'écrase sur l'sable, la bouteille est rangée, je chope le sac. On peut bouger. Noah reste là, s'occupe, Hope, Reyson, Maya et Alex emboite le pas. On y r'tourne. La ville, sa banque. Son saloon. Sa gnôle. Hm. J'mate Hope. Gentiment. La môme a été balaise hier. Elle a calmé les âmes quand il l'fallait. Elle r'marque mes mires. Moi j'me sens mal, et j'vomis. Sans lâcher l'sac. Sans faire de crasses. Très proprement. Un jour j’arrêterai d'boire. Demain, ouais, demain.
Not'retour s'fait sans heurt, et sans copain. Les r'gards sont toujours lourds, et l'Cap' toujours occupé. Pas d'traces d'nos amis hostiles par contre. Semblent avoir disparus, tous en même temps. Héhé. C'est pour bientôt. Alors qu'on arrive d'vant la banque, l'seul bâtiment entretenu avec la prison et l'saloon, on stoppe net. Il est là, face à nous, tranquillement assis sur le toit. Reyson, qu'nous montre chaque jour que Gui fait qu'il est un sanguin sagouin, sort recta sa lame, mais Hope l'arrête, à nouveau. Maya, elle, me mate d'son oeil vide et bave, d'sa voix freaky:
J'crois aussi Maya, j'crois aussi. Et j'doute pas qu'ce soit intéressant. Tout l'monde se calme, mais pas vraiment. Une faim d'violence et d'pillage nous prend, alors qu'nos proies s'rappellent à nous. Il descend, léger.
La proie s'approche, mais ne craint rien. Apparemment. Malgré le masque. Il cache peut-être un visage, mais un visage qui ricane. Non, celui là est à l'aise. Ignorant?
Il se fige, semble inspirer profondément. Il est contrarié. Héhé.
L'masqué tend son bras vers sa poche. dans l'même temps, je me mets en garde, une poêle apparait dans les mains de Hope, le sabre de Reyson brille et Alex est prêt à bondir. Quand à Maya... et bien, Maya semble manger du chocolat fondu. ... Lui, il ralentit son mouvement. Lentement, il fait sort un morceau de papier chiffonné qu'il lance à mes pieds.
J'sens d'l'ironie dans ces derniers mots. Ils savent qui nous sommes. Soit, c'est à la portée du premier pélo v'nu. Mais ça ne les effraient pas... 'Sont soit très forts, soit très cons. Dans les deux cas, j'prendrai plaisir à écraser mes phalanges serrées dans leurs faces. Les concasser, lentement, avec grande industrie. Ça va vraiment être bien. Le gus masqué se retourne, mais nous laisse une dernière baverie.
Puis, il disparait très vite derrière les dunes, là-bas, au loin. Même pas peur. J'me tourne vers les autres. Idem pour eux. Héhé, patience mes bons Saigneurs. Elle arrive, la sainte torgnole. Elle arrive mais d'abords, on a du pognon à faire. Chouette plan de base, donc. Nous entrons dans la banque.
Jack!
On crie mon nom. Hope. La tigresse s'impatiente, marre de glander. Vrai qu'on est pas ici pour qu'j'me r'mette d'ma gueule de bois. Ca tape. Ma trogne, et l'soleil. Malgré la mer, à coté. On est au bateau. On chope l'or, c'lui d'l'Archipel. Une nouvelle lampée, une dernière taf'. Le cigarillo s'écrase sur l'sable, la bouteille est rangée, je chope le sac. On peut bouger. Noah reste là, s'occupe, Hope, Reyson, Maya et Alex emboite le pas. On y r'tourne. La ville, sa banque. Son saloon. Sa gnôle. Hm. J'mate Hope. Gentiment. La môme a été balaise hier. Elle a calmé les âmes quand il l'fallait. Elle r'marque mes mires. Moi j'me sens mal, et j'vomis. Sans lâcher l'sac. Sans faire de crasses. Très proprement. Un jour j’arrêterai d'boire. Demain, ouais, demain.
Not'retour s'fait sans heurt, et sans copain. Les r'gards sont toujours lourds, et l'Cap' toujours occupé. Pas d'traces d'nos amis hostiles par contre. Semblent avoir disparus, tous en même temps. Héhé. C'est pour bientôt. Alors qu'on arrive d'vant la banque, l'seul bâtiment entretenu avec la prison et l'saloon, on stoppe net. Il est là, face à nous, tranquillement assis sur le toit. Reyson, qu'nous montre chaque jour que Gui fait qu'il est un sanguin sagouin, sort recta sa lame, mais Hope l'arrête, à nouveau. Maya, elle, me mate d'son oeil vide et bave, d'sa voix freaky:
Je crois qu'il veut nous parler.
J'crois aussi Maya, j'crois aussi. Et j'doute pas qu'ce soit intéressant. Tout l'monde se calme, mais pas vraiment. Une faim d'violence et d'pillage nous prend, alors qu'nos proies s'rappellent à nous. Il descend, léger.
La proie s'approche, mais ne craint rien. Apparemment. Malgré le masque. Il cache peut-être un visage, mais un visage qui ricane. Non, celui là est à l'aise. Ignorant?
Vous avez quelque chose qui nous appartient.
Non, plus maintenant.
Non, plus maintenant.
Il se fige, semble inspirer profondément. Il est contrarié. Héhé.
C'est très, très fâcheux. Mais cela ne change plus rien, maintenant.
L'masqué tend son bras vers sa poche. dans l'même temps, je me mets en garde, une poêle apparait dans les mains de Hope, le sabre de Reyson brille et Alex est prêt à bondir. Quand à Maya... et bien, Maya semble manger du chocolat fondu. ... Lui, il ralentit son mouvement. Lentement, il fait sort un morceau de papier chiffonné qu'il lance à mes pieds.
C'est un carte. Elle indique la position de notre campement. Nous vous y attendrons, "Saigneurs des Mers"!
J'sens d'l'ironie dans ces derniers mots. Ils savent qui nous sommes. Soit, c'est à la portée du premier pélo v'nu. Mais ça ne les effraient pas... 'Sont soit très forts, soit très cons. Dans les deux cas, j'prendrai plaisir à écraser mes phalanges serrées dans leurs faces. Les concasser, lentement, avec grande industrie. Ça va vraiment être bien. Le gus masqué se retourne, mais nous laisse une dernière baverie.
Vous ne savez pas à qui vous vous attaquez.
Puis, il disparait très vite derrière les dunes, là-bas, au loin. Même pas peur. J'me tourne vers les autres. Idem pour eux. Héhé, patience mes bons Saigneurs. Elle arrive, la sainte torgnole. Elle arrive mais d'abords, on a du pognon à faire. Chouette plan de base, donc. Nous entrons dans la banque.