Trois heures depuis que j’suis arrivée sur l’ile. Juste trois heures. J’aurais dû demander le nom quand j’ai débarqué, mais j’me suis trop fait avoir par le climat. C’te chaleur ! C’était étouffant ! J’ai rarement connu pareil météo. Certes, sur Endaur, il fait pas froid, ça peut bien monter lors des fortes chaleurs et c’est encore plus accru dans la forêt. Ça fait je sais plus quel effet qui fait que ça chauffe beaucoup. Mais rien à voir avec c’t’ile ! Il doit bien faire dans les trente degrés à l’ombre. T’as le soleil qui tape sévère et la moindre minute sous ses rayons est une torture. Pourtant, j’ai le cœur à l’ouvrage. Je cherche des membres d’équipages pour les Walkyries. J’ai déjà chopé quelques bonnes promesses, mais il en faut plus ! J’veux pas aller sur Grande Line avec personne pour me protéger mes arrières, surtout si je dois convertir des récalcitrants aux principes de la paix et de l’amour entre les gens. Faut aussi que je fasse gaffe à ce que ceux que je recrute ne soient pas des timbrées complètement siphonnés du ciboulot qui aimerait me planter dans le dos tandis que je convertis ces amis du même genre. Mais dans ces conditions, c’est assez chaud. Ahah. Jeu de mots. Enfin, je crois.
J’ai déniché quelques filles pas trop mal, mais j’ai pas vraiment réussi à leur faire dire que rejoindre un équipage pirate, ça serait dans leur corde. Pas vraiment un truc facile à dire, j’les comprends. En temps normal, j’aurais fouillé les bars pour dénicher des gens, mais c’t’ile semble en être dépourvu. Bizarre, non ? J’ai réussi à me renseigner quand même. C’est pas bien grand, pas très peuplé, mais ça sert beaucoup pour les vacances. Il fait chaud déjà. T’as de belles plages et les gens du coin ont construit des trucs plutôt sympa pour bien se reposer. Le gros exemple qui tue, c’est les marchands de glaces. Trop bien la glace ! J’ai dû faire quatre arrêts chez le même. Tellement peur que chez les autres, ça ne soit pas le même gout. Le mec m’a dit que je craignais pour rien, mais tant pis. Je reste fidèle à mon choix du cœur. En plus, il est plutôt sympa, son établissement. Sur la côte, un peu en hauteur, surplombant une plage et avec des cocotiers pour faire l’ombre. Ça était un plaisir de se la couler douce là.
Ça pourrait faire une cible facile pour des pirates ; c’est ce que j’ai pensé. Réflexe de Walkyries ? Pas bien ça… Enfin, la question se pose, mais t’as un tiers de l’ile qu’est réservé au repos des marines du coin. Du coup, même si les gus sont en maillot de bain, ils peuvent sortir les canons, les sabres et les fusils en moins de deux. Leur présence explique surement pourquoi c’est aussi dur de recruter. Il doit avoir du marine en habit civil ; avec le strict nécessaire en gros ; qui patrouille histoire de maintenir l’ordre et de permettre aux copains de pas sortir de leur vingt-deuxième baignade de la journée à cause d’un danger facilement contenu par quelques braves types brulant sous le soleil. En parlant d’alerte, j’crois avoir été suspecte quelques fois. J’ai eu l’impression de me faire suivre par le genre de type qui veut invisible, mais qu’on voit comme un nez rouge sur un visage. En ville, ça peut le faire, mais le gros manteau, le chapeau et les lunettes noires sur pareille ile, ça fait un poil déranger. Ou alors, c’est du bizutage. Tsss. Rien à voir avec ce que j’ai vécu au couvent. Même moi, j’avais fait tomber la soutane. C’était tenu d’été.
Du coup, j’peux dire que j’ai échoué. C’pas ici que je trouverais mon bonheur. Ou celui de Sarah. Tant pis. Comme le prochain bateau pour partir arriver dans quelques heures, j’ai pris du bon temps chez mon marchand de glace favori. Cinquième fois que j’y allais. Rah ! La gourmandise ! Je sais, c’est mal ! Mais comment faire face à cette chaleur ? C’est un avant-gout de l’enfer ou quoi ? Un marchand de glace en enfer, par pitié ! Quand je suis arrivée pour la dernière fois, il y avait une ange qui dégustait une glace. J’ai sursauté, c’est sûr, mais pas plus. J’ai connu une ange au couvent. Un peu soupe au lait, mais sympathique dans le fond. Il y avait aussi un gosse et sa mère au comptoir. Elle semblait bien s’entendre avec le marchand de glace. Le gosse, lui, avait surement harcelé de question l’ange depuis qu’elle était arrivée. Ça doit pas être facile tous les jours. Je lui ai offert une accalmie en arrivant. J’avais déjà un peu pactisé avec le gosse lors de mes quatre précédents passages. Il m’avait déjà raconté sept fois que, son papa, c’était un pirate et il semblait en être fier. Les jeunes, quand même. Pirate, c’est mal ! Sa mère disait rien ; elle se contentait de sourire. Le marchand de glace semblait tout aussi calme et offrait régulièrement des glaces à l’enfant, histoire d’avoir une brève accalmie dans son flot de paroles. J’ai un peu pactisé avec l’ange. Histoire de parler du beau temps, de la chaleur et des belles plages. Toute façon, on était toujours déranger par le gosse qui revenait à la charge. Il avait rien d’autre à faire. Je craquais trop ; je ne pouvais pas le rembarrer. Il était mignon ! J’aimerais bien avoir des enfants comme lui plus tard !
C’est alors qu’il se mit à parler d’une histoire d’un trésor caché…
J’ai déniché quelques filles pas trop mal, mais j’ai pas vraiment réussi à leur faire dire que rejoindre un équipage pirate, ça serait dans leur corde. Pas vraiment un truc facile à dire, j’les comprends. En temps normal, j’aurais fouillé les bars pour dénicher des gens, mais c’t’ile semble en être dépourvu. Bizarre, non ? J’ai réussi à me renseigner quand même. C’est pas bien grand, pas très peuplé, mais ça sert beaucoup pour les vacances. Il fait chaud déjà. T’as de belles plages et les gens du coin ont construit des trucs plutôt sympa pour bien se reposer. Le gros exemple qui tue, c’est les marchands de glaces. Trop bien la glace ! J’ai dû faire quatre arrêts chez le même. Tellement peur que chez les autres, ça ne soit pas le même gout. Le mec m’a dit que je craignais pour rien, mais tant pis. Je reste fidèle à mon choix du cœur. En plus, il est plutôt sympa, son établissement. Sur la côte, un peu en hauteur, surplombant une plage et avec des cocotiers pour faire l’ombre. Ça était un plaisir de se la couler douce là.
Ça pourrait faire une cible facile pour des pirates ; c’est ce que j’ai pensé. Réflexe de Walkyries ? Pas bien ça… Enfin, la question se pose, mais t’as un tiers de l’ile qu’est réservé au repos des marines du coin. Du coup, même si les gus sont en maillot de bain, ils peuvent sortir les canons, les sabres et les fusils en moins de deux. Leur présence explique surement pourquoi c’est aussi dur de recruter. Il doit avoir du marine en habit civil ; avec le strict nécessaire en gros ; qui patrouille histoire de maintenir l’ordre et de permettre aux copains de pas sortir de leur vingt-deuxième baignade de la journée à cause d’un danger facilement contenu par quelques braves types brulant sous le soleil. En parlant d’alerte, j’crois avoir été suspecte quelques fois. J’ai eu l’impression de me faire suivre par le genre de type qui veut invisible, mais qu’on voit comme un nez rouge sur un visage. En ville, ça peut le faire, mais le gros manteau, le chapeau et les lunettes noires sur pareille ile, ça fait un poil déranger. Ou alors, c’est du bizutage. Tsss. Rien à voir avec ce que j’ai vécu au couvent. Même moi, j’avais fait tomber la soutane. C’était tenu d’été.
Du coup, j’peux dire que j’ai échoué. C’pas ici que je trouverais mon bonheur. Ou celui de Sarah. Tant pis. Comme le prochain bateau pour partir arriver dans quelques heures, j’ai pris du bon temps chez mon marchand de glace favori. Cinquième fois que j’y allais. Rah ! La gourmandise ! Je sais, c’est mal ! Mais comment faire face à cette chaleur ? C’est un avant-gout de l’enfer ou quoi ? Un marchand de glace en enfer, par pitié ! Quand je suis arrivée pour la dernière fois, il y avait une ange qui dégustait une glace. J’ai sursauté, c’est sûr, mais pas plus. J’ai connu une ange au couvent. Un peu soupe au lait, mais sympathique dans le fond. Il y avait aussi un gosse et sa mère au comptoir. Elle semblait bien s’entendre avec le marchand de glace. Le gosse, lui, avait surement harcelé de question l’ange depuis qu’elle était arrivée. Ça doit pas être facile tous les jours. Je lui ai offert une accalmie en arrivant. J’avais déjà un peu pactisé avec le gosse lors de mes quatre précédents passages. Il m’avait déjà raconté sept fois que, son papa, c’était un pirate et il semblait en être fier. Les jeunes, quand même. Pirate, c’est mal ! Sa mère disait rien ; elle se contentait de sourire. Le marchand de glace semblait tout aussi calme et offrait régulièrement des glaces à l’enfant, histoire d’avoir une brève accalmie dans son flot de paroles. J’ai un peu pactisé avec l’ange. Histoire de parler du beau temps, de la chaleur et des belles plages. Toute façon, on était toujours déranger par le gosse qui revenait à la charge. Il avait rien d’autre à faire. Je craquais trop ; je ne pouvais pas le rembarrer. Il était mignon ! J’aimerais bien avoir des enfants comme lui plus tard !
C’est alors qu’il se mit à parler d’une histoire d’un trésor caché…