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Une nuit de pleine lune très mouvementée #

Après des mois et des mois à me débrouiller et à me casser la tête afin de me forger une réputation dans le monde de la piraterie, j'allai pour la première fois effectué un voyage à bord d'un navire de croisière. En effet, ne pouvant pas faire le long trajet de north blue à south blue, je décidai de m'embarquer dans ce navire restaurant-hôtel de luxe qui d'ailleurs m'a coûté une petite fortune. Il faut aussi avouer que cet escapade me permettait de ne pas me surmener en utilisant mon habituel moyen de locomotion qui était à savoir une barque.

Ainsi donc le navire, dans lequel je me trouvais, en plus d'avoir de nombreuses cabines, possédait quelques bars, magasins et des lieux de détentes. Sans oublier un plafond transparent qui permettait notamment aux passagers de vivre toute la magie de la navigation en admirant le ciel scintillant d'étoiles. La seule chose qui faisait défaut, ce fut le petit nombre de personnes qui s'occupaient de la sécurité du rafiot à cause des pirates qui étaient réputés pour aborder les navires sur ces eaux. Hummmm..... Cela me donnait des idées.

Bref, on était au milieu de la nuit et je me trouvais dans le restaurant prêt à prendre un succulent diner. Assis tranquillement à ma table, j'étais vêtu d'une longue veste noire, sous laquelle je cachais ma précieuse lame afin de me préparer à n'importe quelle éventualité. Après un bon moment d'attente, le serveur m'amena au bout de quelques minutes ma commande qui était un sanglier à la sauce tomate. C'était un plat composé de1,5 kg de viande de sanglier coupée en morceaux, 100g lardons fumés ou nature, 1kg de purée de tomates en brique ou fraîche et 20 cl de vin blanc tout cela servi sur une assiette,en étant décoré de persil en branche frais avec des petites pâtes, du riz et des pommes de terres.

Ainsi je m'apprêtai à m'occuper de ce petit repas de roi qui fut accompagné d'une bouteille de rhum quand soudain j'entendis des bruits étranges qui attirèrent mon attention.

- Qu'est ce que ?
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    North Blue, quelque part en mer...

    En ce début d'année 1624, Howard Prince voguait sur les mers de North Blue, cherchant, inexorablement, ce maudit bout de terre, ce cailloux qui devait être, soit disant, le lieu ou se trouverait le mystérieux Temple d'Enerith... Cela faisait désormais un moment que le pirate était partit d'Inari avec ce bout de papier entre les mains, cette carte, pointant d'une belle croix, la position de ce temple sur la Blue.
    Cependant, cela aurait été évidemment trop beau, qu'une météo agréable aide l'homme au tricorne, pour que ce dernier puisse trouver, rapidement, ce qu'il cherchait : la nuit claire et étoilée avait laissée place, en quelques minutes seulement, à un épais brouillard, à l'intérieur duquel il était impossible de se repérer :

    « Bon sang... Et moi qui pensait que j'y arriverais rapidement et sans trop de problèmes... »

    C'est après une bonne heure passée à jongler entre sa boussole et son gouvernail que Prince, apercevant plusieurs lumières au loin, dans la brume, fini par tomber sur un navire, immobile, un peu particulier : ce dernier avait une forme incroyablement arrondie et disposait d'une sorte de longue et large passerelle composée de plusieurs petits pontons, sur lesquels étaient amarrés quelques navires. Une chose que le pirate n'avait alors encore jamais vu, mais qui, ressemblait farouchement à l'idée qu'il s'était fait de ces fameux "navires restaurants", que l'on pouvait rencontrer sur les Blues...

    Entendant de nombreux bruits à l'intérieur du bâtiment, le pirate s'était décidé à aller jeter un coup d'oeil, s'accordant, par la même occasion, une petite pause dans ses recherches. Observant le bateau, Prince fut réellement impressionné par sa taille... Cependant, il n'aurait pu dire à quoi pouvait ressembler la figure de proue, cette dernière étant complètement plongée dans le nuage de brume.

    Deux types, à l'entrée, habillés de façon très tendance, souriaient chaleureusement, accueillir le pirate avec grande politesse :

    « Bonjour monsieur ! J'espère que le voyage jusqu'au Gourmet de North Blue n'as pas été trop dure ! Je me présente, je suis Uji et mon camarade qui est là, c'est Nishi, nous sommes ravis de vous accueillir ! »

    Pince sourit alors à son tour, avant de répondre, le plus simplement possible :

    « Eh bien, quel accueil ! Je suis... »

    Des rires captèrent alors l'attention des trois hommes, qui regardèrent sur le pont, là où venait d'accoster un nouveau navire : un grand bateau, dont une dizaine d'hommes descendait un à un sur la passerelle du restaurant des mers. Ces derniers souriaient à pleine dents... un sourire mauvais que Prince décela et qui, assurément, ne prévoyait rien de bon...
    C'est au moment ou Uji s'approchait des nouveaux arrivants pour les saluer, qu'Howard décela l'objet brillant qu'avait sortit un des hommes :

    « Ohé toi ! N'approche pas !!! »

    La détonation retenti alors, précédent le cri du pauvre Uji, qui s'effondra sur le sol, la main sur la poitrine... Voyant cela, le pirate au tricorne bondit en direction du pauvre homme sur le sol, afin de voir comment se présentait sa blessure :

    « Uji ! Ohé Uji ! »

    Relâchant son attention, Prince ne remarqua alors pas l'homme, fondre sur lui : ce dernier envoya un coup de poing puissant dans l'estomac du pirate, qui tomba à genoux, avant d'être attrapé, par derrière, par un de ses compères :

    « Héhéhé... Mais dis donc, je crois que ce n'est pas ton jour la gueule d'ange ! Vas-y Charlie, tu peux continuer ! »

    Agrippé par les bras, Prince regarda, impuissant, à l'agression de Nishi, qui tomba à terre, avant de voir un type arriver devant lui et le frapper à outrance : coups de points, de genoux... le pirate encaissait les attaques tant bien que mal jusqu'à ce que son adversaire s'arrête... Une de ses arcade avait sautée et sa lèvre inférieure avait explosé sous la violence des coups.
    Tout proche de tomber dans les vapes, Prince fut alors éjecter par l'homme qui le tenait et atterrit sur le mur du bâtiment maritime, inconscient...

    En quelques secondes, le pirate au tricorne venait d'être maîtrisé par de dangereux inconnus... Mais qui sont ces hommes ?!



    " BAANG " Un bruit semblable à celui d'un coup de feu attira en premier lieu mon attention ainsi que celui de tous les passagers, présents dans le navire, qui se questionnaient sur la nature du bruit. Soudain, des types munis de leur sabre et vêtu d'habit en piteux état assaillirent la place avec des cris de guerre et en brandissant leur lame vers les cieux avec la ferme intention de tous nous piller et nous massacrer. Le sang giclait de tous les côtés avec ces barbares qui faisaient gouter le gout de leur lame aux pauvres voyageurs du navire avant de dépouiller leur corps sans vie de n'importe quel objet de valeur. Les gardes essayèrent tant bien que mal d'éradiquer la menace mais malheureusement ils n'étaient pas assez nombreux et assez entrainés pour y faire face.

    L'un des brigands en question fonça vers moi afin de me fendre le crane avec son sabre. Je fis un mouvement vers le côté en évitant sa lame avant d'enchainer avec des attaques précis et rapide visant à le déstabiliser. Pour commencer je le frappai avec la base du poing au niveau de la tempe par un coup circulaire puis je lui administrai une frappe avec la paume de ma main au niveau du menton avant de finir par lui asséner une frappe avec le tranchant interne de ma main au niveau de sa carotide. Après avoir reçu toutes ces attaques, le pirate eut pendant quelques secondes, des problèmes de respiration. Je profitai de ce moment de faiblesse pour pivoter sur moi-même et prendre le couteau sur la table avant de le planter dans son oeil droit.

    - AHHHHHHH !!

    Cria-t-il en reculant avant de tomber par terre en se tordant de douleur. Mais avant même que je pu me mettre sur mes gardes voilà qu'un autre pirate, alerté par les cris de détresse de son compagnon, me prit par surprise en brisant une chaise contre ma nuque. Je fus envoyé par terre avec les autres brigands qui se joignirent à la petite fête en me ruant de coup de pied. Cependant, il faut souligner que pendant ma chute, je perdis mon meitou qui tomba de ma veste.

    Quelques secondes plus tard, un type barbu et très musclé qui faisait partie des brigands, vint arrêter le massacre en bousculant et en criant sur tout le monde. Apparemment il devait être craint par ses compagnons vu qu'ils me foutaient la paix en chuchotant de nombreuses insultes à son égard. Il me prit par les cheveux afin de me relever puis il me dit :

    - Qu'est ce qu'un morveux comme toi, fais avec une lame de cette qualité ?

    La lame en question était mon meitou qui s'était désormais retrouvé entre ses mains.

    - C'est pour mieux éventrer et buter des personnes de ton genre.

    Répondis-je d'une façon très arrogante. Le barbu se contenta tout simplement de rire avant de planter, sans crier gare, ma lame dans mon épaule. Je laissai un petit cri de douleur s'échapper de ma bouche avant de m'effondrer par terre en me tordant de douleur.

    - Hhahahahaahha ! Thommy va surement adorer te couper la tête...........Toi, toi & toi, aidez le à se relever et suivez moi jusqu'au boss.

    Dit-il avant d'ordonner à trois autres brigands de me trainer jusqu'a Thommy, le second du chef.

    Des instants et des instants plus tard, je fus conduit chez le soit disant Thommy. D'après ce dont j'ai été témoin, Il était apparemment occupé à regarder un de ses types battre violemment un autre mec avant de le laisser pour mort sur le mur du bâtiment maritime. Le barbu interrompu ce petit moment de divertissement en se dirigeant vers Thommy avant de lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Le présumé second du chef de la bande s'empara du meitou des mains du barbu puis il se dirigea lentement vers moi avant de mettre la pointe du lame sous mon menton en me relevant la tête. Il m'adressa la parole.

    - Tu vois l'ami, mon pote là-bas a malheureusement oublié ces manières donc veuille bien le pardonner parce qu'il aurait dû te tuer sur-le-champ...... Une erreur que je vais d'ailleurs m'apprêter à rectifier...... Tu permets ?

    "Gloups" Mes cheveux s'étaient tout à coup hérissés tandis que mon sang se glaçait dans mes veines après avoir écouté mon interlocuteur me parler. Le pire était que ce mec ne semblait pas du tout plaisanter et donc je pourrais y laisser ma peau d'une seconde à l'autre. Punaise ! Une solution s'imposait.


    Dernière édition par Kusanagi le Sam 1 Déc 2012 - 9:16, édité 3 fois
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      Un bourdonnement résonnait dans la tête d'Howard Prince depuis, ce qui sembla être, une véritable éternité... Si son esprit avait arrêté d'émettre l'alerte qui lui tapait l'intérieur de son crane comme un tambour de fanfare, sans nul doute que l'homme aurait sombré dans les méandre de l'inconscience... Cependant, ce dernier résista. Malgré la douleur qui s'éveillait petit à petit, pour venir lui signaler que sa tête avait été amochée, le pirate qui était au sol, sur le ventre, se mit sur ses coudes : sa vue flou redevint normal et il pu discerner le parquet sombre du pont, ainsi que de petites taches sombres qui tombait sur ce dernier. Du sang.. Son sang. Il posa alors un genou à terre, tandis que des sons, d'abords très vagues et nébuleux, n'apparaissent à ses oreilles comme des paroles : quelqu'un parlait, tout près de lui.

      Sa conscience redevenue approximativement claire, l'homme au tricorne se mit sur ses deux jambes : son dos était douloureux, tandis que le côté droit de sa lèvre inférieure avait manifestement éclaté sous un des précédent coups. Cependant, il pu discerner l'ensemble des choses qui se passaient autour de lui : regardant devant lui, il vit les deux hommes qui l'avaient accueillit toujours à terre, probablement inconscient après l'attaque qu'ils avaient subi, tandis qu'à l'extrémité du pont, plusieurs brigands étaient en train d'amener un type de façon un peu brutale... Pourquoi ce type ? Qu'avait-il de spéciale ?

      Pendant que des cris résonnaient toujours à l'intérieur du bâtiment, une voix rauque interpella le pirate. Un des types qui avait attaqué le navire restaurant venait vers lui, sabre à la main et sourire malsain plaqué sur le visage :

      « Ohé regardez les mecs ! Le type de tout à l'heure est debout shéshéshé !!!! »

      Le type regarda alors l'arme de Prince, que ses copains n'avaient, apparemment, pas vu :

      « Mais dis-donc, qu'est-ce que c'est que ça ? Tu vas me montrer ç... »

      Le pirate se lança, sans préalable, à l'attaque du bandit, assénant à ce dernier, un monstrueux coup de poing dans l'estomac. Le bandit, plié sur le bras de Prince, laissa échapper un petit son incompréhensible, avant que l'homme au tricorne ne le laisse tomber à genoux, sur le sol :

      « Désolé, c'est quelque chose de trop dangereux pour toi... »

      Éveillé par le bruit, deux autres brigands se ruèrent vers Prince, qui, sortant son sabre, se mit en position de combat : attendant que le premier frappe avec sa propre arme, le pirate lança son sabre, avec une grande puissance, vers l'acier de son adversaire. Le choc fut tel, que l'homme lâcha son arme qui s'envola dans l'obscurité de la nuit. Prince, profitant de cela, envoya un coup de pied directement dans la tête de son adversaire, qui vola sur plusieurs mètres, avant de retomber sur le sol.
      Le second l'attaqua alors juste après : esquivant une première fois en sautant sur le côté, Prince fit une rotation pour parer deux coups assez grossier. L'acier cirait et illuminait l'obscurité de petites étincelles jaunâtres avant que le pirate ne frappe son adversaire en passant sous celui-ci : la lame mangea la chaire du bas du torse jusqu'à l'épaule gauche avant que l'homme de tombe sur le sol. Sa blessure n'était pas assez grave pour qu'il en meurt, mais assez douloureuse pour le mettre hors d'état de nuire.

      Un bruit d'applaudissement se répercuta alors aux oreilles du pirate : se retournant vers l'extrémité du pont, là où avait accosté le bateau des brigands, Prince discerna une fine silhouette qui, entouré de plusieurs bandits, avançait vers lui : encapuchonnée dans un grand voile sombre, le nouvel arrivant devait être un peu plus petit que Prince... Ce qui marqua l'homme au tricorne fut la sorte de masque que portait son nouveau vis-à-vis : un masque en acier, pointue, précédent une espèce de paire de lunette, a priori, verdoyante. Enfin, le type était armé d'une arbalète et devait, assurément, cacher d'autres armes dans son capuchon.

      Tandis que le pirate s'était préparé à une attaque à distance en soulevant son sabre, quelque chose le déstabilisa complètement : une voix de femme résonna à l'intérieur du masque :

      « Eh bien... Vous ne m'aviez pas menti en me disant qu'un des passagers était véritablement... mignon ! »

      Son attention relâchée, Prince ne vit pas les deux traits arriver dans sa direction, dont un se planta directement dans l'extrémité de son épaule gauche, tandis que l'autre, mangea la chair de sa jambe droite... Milles et une choses de passèrent dans sa tête tandis qu'une grimace de douleur venait d’apparaître sur son visage alors qu'il reculait de plusieurs pas : « Qu'est-ce que... ?!!! »
      Complètement désarçonné, Howard Prince ne put, une nouvelle fois esquiver l'attaque de la mystérieuse femme qui fondit sur lui avec une agilité déconcertante, genoux en avant, pour lui asséner un violent coup dans l'estomac... : le pirate fut éjecter sur le mur du bâtiment maritime, avant que son adversaire ne plante deux flèche sur le haut de ses manches, pour le clouer au mur...
      La rapidité avec laquelle cette mystérieuse femme venait de mettre en déroute le pirate était tout bonnement incroyable... Qui était-elle ?

      Complètement bloqué, Prince tenta de s'extirper, tandis qu'il voyait son ennemi reculer de plusieurs pas, pour, lentement, encocher une nouvelle flèche... Le vent s'était alors levé, assez rapidement même et quelques gouttes tombaient sur le pont du navire restaurant, tandis que les grondements du tonnerre se répercutaient au loin... Une tempête devait assurément avoir eu lieu à plusieurs kilomètres au loin.

      Prince vit alors l'arme se lever dans sa direction, tandis qu'il discerna une goutte ruisseler sur le masque d'acier...



      Début 1624, North Blue, 29ième jour sans se laver, au milieu de nulle part.

      J'avais enfin réussi à trouver une info sur Ring, ce fameux Ring. Ce pauvre garçon qui allait devoir parler de gré ou de force. J'vais pas vous cacher que j'en avais chier, mais là n'est pas le sujet. Après avoir eu l'info, j'avais eu la fameuse idée de retourner sur South Blue, voir ma très chère St Uréa qui m'avait ôté ma douce Elena... C'était donc en essayant de suivre cette route tout seul à bord d'une barque, après m'être fait laissé en plan par mon transport sur une île déserte sur laquelle ne vivait qu'un seul homme qui n'avait pas toute sa tête que je me perdis au milieu de la mer. Tout autour de moi, le teint bleuté de la mer allait à merveille avec celui grisé du ciel, mais pas tellement là, puisqu'il faisait nuit. Enfin, Le plafond était bas, j'en avais pas pour longtemps avant d'me faire foudroyer, voire pire, emporter par le fort courant marin qui n'allait pas tarder à surgir.

      J’avais bien capté que j’allais m’faire emporter bientôt par une vague, ou autre chose, par contre, ce que j’avais pas vraiment prévu, c’était ça.

      BWEEEEUAAAAH.

      Ce truc, cette chose, cette abomination qui ne devrait pas être ici. Du moins, si elle était là, ça devrait être en miniature. Vous voyez ce que j’veux dire ? Ca ressemble à un renard. Y a le nez, y a les oreilles, y a la couleur, mais y a ni les poils ni la queue, juste des écailles et... Un corps de requin. Difficile à imaginer, hein ? Narquin, que je l’ai nommé. Parce que requin et renard, ça commence pareil. Ouais, penser à des trucs inutiles, ça m’évitait de sombrer dans une déprime inconsolable en pensant à Elena.

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      Je bondis sur lui, pour le trancher. Dans ma période aérienne, je dégainai mon épée et m’apprêtai à le trancher. Pas de bol pour moi, c’était pas un petit poisson de merde. Avant même que je n’aie pu abaisser mon épée, il m’envoya valser dans les eaux d’un coup de nageoire. Eaux qui commençait à grandement s’agiter, et c’était pas du tout le moment d’être dans l’eau, avec un monstre marin à ses trousses.

      Au moins, j’ai pris ma douche du mois.

      Suite à cette phrase un éclair frappa ma barque déjà emmenée au loin par le courant, qui pris feu instantanément. J’faisais comment moi ? Hein ? J’faisais comment ? Tout ça c’était de la faute de ce poiscaille galeux !

      J’commençai à nager dans une direction au pif quand je vis par là-bas une mini tornade se former. Puis une grosse. C’était une espèce de Maelstrum en de hors de l’eau. Phénomène inexpliqué, comme toujours... Mais jamais besoin d’expliquer quand on savait que cela se dirigeait droit sur moi. Qui prendrait son temps dans cette situation ? PersoWOH !

      J’valsais dans les airs, elle m’avait filé un coup de tête par en dessous, la bête. Pisse de fut ! Le temps que je me rétablissais en l’air, la tornade approchait à grandes foulées, jusqu’à venir vers nous deux. Cet imbécile de monstre eut l’idée de retourner dans l’eau mais cette tornade était étrange... Tous les deux pris dedans, avec nombre d’autre poisson tous aussi étrange, j’avais même cru voir un coffre aux trésors. Bref, j’pouvais pas mourir, alors j’avais bien essayé d’me sortir de là, mais pas moyen. J’tournais. J’avais l’impression d’être broyé, puis remis en place, puis reboyé, et tout ça à l’infini. Putain de couille, dans quel bordel j’m’étais foutu, que j’disais. J’criais, j’voulais pas qu’ça s’passe comme ça. J’voulais pas.

      Donc j’avais fermé les yeux.

      Et j’me suis reveillé en l’air. Au dessus de la mer. Sur le dos d’mon copain l’Narquin. Ici faisait gris aussi, mais y avait pas d’tornade, d’tempête, d’. Puis on commençait à retomber. J’regardai en bas, et paf, un navire, avec paf, marqué restaurant dessus. Et paf, j’m’étais dit...

      Désolé, mec.

      J’dégainai, j’pris mon épée à l’envers, comme pour l’execution d’un homme d’honneur, puis je l’abaissai, d’un coup sec, dans ce qui semblait être la nuque de Narquin. Un cri terrifiant plus tard, il se débâtai comme un porc à l’abattoir, sauf que moi, j’pouvais pas l’anesthésier. Donc, plutôt que m’écraser sur le navire en dessous de nous et mourir, j’décidai de courir sur son dos, vers la vie, vers la mer. J’me mis donc à parcourir la longue distance sur la colonne vertebrale ressortante de cette abomination, puis je bondis de sa queue pour enfin arriver au dessus de la mer, et pas au dessus du navire.

      BAAAAAAAAAAAAAAAMfefafpeafkoaef.

      Le poiscaille s’était encastré à l'arrière du navire, c'est à dire à l'endroit qui permettait de diriger le gouvernail, c'est à dire qu'on ne pouvait plus diriger le bateau. Moi j'étais en l'air, et j'avais assister à la scène. Le choc avait presque fendu le navire en deux, soulevant légèrement les deux extrémité de l'eau. Moi, je m'étais fait avoir, parce que j'avais pas sauté assez loin. Donc en fait, j'allais ni tomber dedans, ni tomber dans l'eau, j'allais tomber sur la rambarde puis dans l'AOUTCH.

      Plouf.

      J'récupérai puis me mis à escalader le navire, avant d'arriver sur le pont, où un homme se faisait accroché à un mur par un autre homme qui portait un masque. J'supposai que c'était une espèce de jeu de fléchette. Donc j'passai mon chemin, mais je savais pas par où le passer, je m'arrêtai donc et...

      Salut, j'ai faim, c'est par où la cuisine ?




      Dernière édition par Zack Jango le Ven 25 Jan 2013 - 23:10, édité 3 fois
        Je n'arrivais plus à tenir sur mes pieds, j'avais la chair de poule tandis qu'un seul mot passait en boucle dans mon esprit, c'était survivre. En effet, avec toute ma vie qui défilait devant mes yeux, je portai toute mon attention sur cette lame qui était sur le point de me couper la gorge. Tsss. ! Quelle ironie, cette même lame avec laquelle j'ai éventré, égorgé et massacré des personnes, allait probablement d'une seconde à l'autre, m'ôter la vie. Décidément, la vie est vraiment pleine de surprise.

        Le présumé Thommy, en me regardant droit dans les yeux et en affichant un grand sourire, me dit :

        - A présent, finissons en une bonne fois pour t......... "Argh " MEEEEERDE !!!!!

        Malheureusement pour lui, il n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'une chose inattendue vint bouleverser ses plans. En effet, miracle ou pas, un gigantesque monstre marin venait de s'écraser sur le navire qui se mit à pencher vers la gauche en menaçant ainsi de sombrer dans les profondeurs de la mer d'une minute à l'autre. Le choc causé par le monstre marin était si violent qu'on fut tous envoyé par terre (l'ensemble des passagers du navire ainsi que les brigands et moi-même). J'essayai de me relever rapidement histoire d'avoir l'avantage sur mes adversaires qui, eux aussi, essayaient de se mettre sur leur deux pieds. Sans perdre de temps, je lançai, vers la direction de l'un des types qui me maintenaient, une attaque circulaire du coup du pied grâce à une rotation de mon pied d'appui tandis que mes mains restaient en protection pour éviter un éventuel contre attaque. " BOOUM" Le coup de pied était si puissant que le type fut K.O sur le coup. Ensuite je me retournai vers son collègue pour effectuer une rotation de mon pied d'appui en armant ma jambe. Je tendis ma jambe pour lancer une frappe de côté qui l'envoya se rouler par terre.

        - Fils de pute !

        Dit Thommy qui, en égarant mon épée après la chute, se contenta d'un simple poignard pour me faire la peau. Alors que j'étais assez près de lui, il tendit sa main vers mon visage afin de me faire cadeau d'une belle balafre. Heureusement, je pus esquiver son attaque à temps par l'extérieur en contrôlant son poignet et son coude. Je saisis sa manche puis je pris appui sur le sol avec ma main libre tandis que je croisai mes jambes pour préparer le ciseau de jambe. Je déclenchai, par la suite, le ciseau des jambes et contrôlai mon adversaire du jour au niveau des hanches et du creux poplité des genoux. Par une action combinée des deux jambes, je le projetai sur le dos avant d'enchainer au sol.

        Après m'être mis sur lui, je me mis à enchainer les coups de poings sur la gueule de cet enfoiré qui voulait un peu plutôt me prendre la vie. " BAAM BAAM BAAM " trois coups de poings qui transformèrent la gueule de Thommy en piteux état. Je m'apprêtai à lui asséner d'autres coups de poings quand soudain de grandes mains me saisirent par les épaules avant me faire valser dans les airs, à l'aide d'une force incroyable. Je ne vous cache pas que l'atterrissage fut très difficile, d'ailleurs j'avais des bleus et des égratignures qui pouvaient le confirmer.

        Je me relevai,par la suite, pour voir que celui qui venait de me balancer dans les airs n'était personne d'autre que le type barbu et musclé de tout à l'heure qui m'avait capturé. A travers ses yeux qui me fixaient, je sentis la haine qu'il éprouvait pour moi. Probablement qu'il avait envie de me casser en deux, après ce que je venais de faire à Thommy. En parlant de Thommy celui-ci se mit sur ses pieds avant d'essuyer le sang sur sa bouche puis il ordonna au colosse :

        - Jackson, je veux que tu lui défonces sa gueule à cet enfoiré à un tel point que même les poissons ne voudront pas de sa dépouille.

        Jackson afficha un grand sourire au coin des lèvres puis il répondit :

        - YEESS ! Donnez-moi juste quelques secondes et votre voeu sera exaucé.

        Thommy, avec un air inquiet et nerveux, se mit à regarder autour de lui avant de demander à Jackson :

        - Hey ! Elle est ou la patronne ?

        - Elle est en train de s'occuper d'un gars sur le pont.

        - Ok ok, fais vite et débarasse nous de ce type, qu'on aille voir si tout va bien sur le pont.

        - Yess !!!
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          Malgré la nuit, Prince discerna le petit éclat brillant, qui vibra avec la lumière de la lune : le carreau semblait saliver d'impatience, pressé de toucher la cible que sa maîtresse convoitait tant. Cependant, une chose vint bouleverser la donne et si quelqu'un lui avait dit ce qui allait se passer à ce moment précis, le pirate au tricorne ne l'aurait, évidemment, jamais cru : une masse obscure et gigantesque percuta le pont du navire dans un brouhaha affolant et cela, à quelques mètres seulement de la mystérieuse femme masquée. Tout le navire pencha pendant plusieurs longues secondes, ce qui permit à Prince, toujours cloué au mur, de mettre pied-à-terre et pousser sur ses jambes, le plus fort possible : les manches de son manteau, ainsi que celles de sa chemise se déchirèrent, avant que l'homme au tricorne ne tombe, emporté par son propre élan. Une petite roulade en avant lui permis de se remettre sur pied rapidement pour faire face à d'éventuels nouveaux ennuis.

          Remarquant alors que son adversaire, déstabilisé, l'avait toujours en joue, mais attendait, apparemment, que le navire arrête de bouger pour pouvoir tirer, Prince poussa sur ses jambes et fondit vers un tas de caisse en bois afin de trouver un couvert :

          « Bordel ! Mais tu vas arrêter de bouger !!! »

          Le pirate sauta vers le tas de caisse, tout en entendant le carreau partir : un son aiguë résonna pendant un fragment de seconde, avant que le trait de transperce une partie d'une des caisses, juste à l'endroit ou Prince avait trouvé refuge. Voyant alors la pointe luisante du carreau, à quelques centimètres de sa tête, le pirate au tricorne savait que si le navire s'était stabilisé un peu plus tôt, jamais cette femme n'aurait manquée sa cible...
          L'entendant pester tout bas contre le précédent choc, Prince voulu se remettre debout, mais avant même que cette pensée de traverse son esprit, une salve de plusieurs carreaux vint frapper le bois des caisses, avec une grande puissance :

          « Sors de là ! Tu n'as aucune échappatoire... Howard Prince ! »

          Les yeux du pirate s'agrandirent lorsqu'il entendit son nom et presque instinctivement, il pensa que ces types avaient un quelconque lien avec les chasseurs de primes... Entendant alors le bruit d'un mécanisme, l'homme au tricorne se rappela que le type d'arme à distance qu'utilisait son adversaire demandait un temps de rechargement assez long... Sortant son pistolet à silex de sa main gauche, le pirate bondit hors de son couvert et braqua son arme vers son ennemi, qui venait de finir de recharger : un léger sourire s'afficha sur le visage de Prince et ce dernier, voyant l'arbalète se lever, tira... La détonation retentit dans la nuit, avant que la balle ne percute l'arme de la mystérieuse femme, dont le bras partit en arrière avec la force de l'impact. Profitant de cela, Prince bondit hors de son couvert et, tout en sortant son sabre, fondit sur son ennemi... Néanmoins, et tandis qu'il allait abattre son sabre sur la femme, pour désarmer cette dernière, le pirate entendit un étrange cliquetis au moment où elle remettait son arme devant elle et vit quelque chose d'incroyable se produire : les deux extrémités de l'arbalète se joignirent pour former une courte lame, qui suffit à parer l'acier du Prince. Ce dernier, bien qu'étonné, ne lâcha pas son attention et força sur son arme afin de désarçonner son vis-à-vis : la femme effectua, à la grande surprise du pirate, une sorte de rotation sur le sol, afin de venir frapper, avec ses jambes, les pieds du pirate, qui ne s'attendait pas à ça. Ce dernier sauta pour esquiver, mais la femme, toujours à terre, pris alors appui sur ses coudes pour lancer ses jambes vers le haut et cela, avec une vitesse et une agilité incroyable : un coup dans le torse du pirate éjecta ce dernier plus loin, qui, toujours sur ses pieds, vit son adversaire, lancer dans sa direction, une série de petits objets brillants :

          « Qu'est-ce que ?! »

          Sautant en arrière pour esquiver les projectiles, l'homme courra sur le côté, avant de fondre de nouveau sur la femme, qui s'était alors préparée à un nouvel assaut frontal : cette dernière sauta en arrière pour effectuer une sorte de coup de pied retourné qui frappa le pirate directement au menton. Ce dernier gémit de douleur... Il ne s'attendait, une nouvelle fois, pas à ça. Prenant appui sur sa main libre pour se remettre sur ses pieds, il passa un revers de manche sur sa lèvre pour enlever le sang, qui s'était mis à couler, avant de sourire : ce combat lui plaisait !

          Après quelques secondes à se toiser, c'est la mystérieuse femme qui prit la parole :

          « Fidèle à ta réputation Howard Prince ! Le "pirate au tricorne" n'est donc pas une simple rumeur sur les Blues... »

          Fermant les yeux une petite seconde, tout en souriant, Prince croisa ses bras et fondit avec une vitesse incroyable sur son adversaire qui para, tant bien que mal, la puissance de l'attaque... Cette dernière ne s'attendait pas à cela :

          « Et... A qui ai-je l'honneur ? »

          C'est au même moment qu'une voix résonna derrière les deux combattants :

          « Ohé ! Je vous ai demandé : c'est par ou la cuisine ?! »

          Prince vit alors un type, coiffé d'un chapeau de cow-boy qui, trempé, semblait tout droit sortit d'un western... Qui pouvait bien être ce type ? Comment était-il arrivé ici ? Des questions qui ne restèrent que peu de temps dans l'esprit du pirate, car, tandis qu'il forçait toujours sur son arme, un grondement se fit entendre sous le pont du navire restaurant : ce dernier se mit à trembler et instinctivement, l'homme au tricorne poussa la mystérieuse femme en arrière, avec son pied, pour que cette dernière s'écarte et que Prince s'éjecte de sa position.
          Un mouvement rapide et probablement nécessaire, car, une seconde plus tard, le pont éclata en d'innombrables fragments : un monstre marin venait d’apparaître, remuant le navire avec une force stupéfiante, sous la plus grande surprise des hommes sur le pont...



          Décidément, y avait vraiment personne pour me répondre, alors que pour une fois, ça pouvait pas être l'odeur. J'venais d'prendre une bonne douche iodée comme j'les aimais, j'voyais pas ce qu'il leur fallait de plus, à ces braves gens. Quoique, c'qu'ils semblaient aimer, d'leur côté, c'était la baston. Ils étaient passé du jeu de fléchettes aux bons vieux coups de poings/coups de pieds, un vrai match de kung-fu, karaté, aïkido et tous les styles de combat qui pouvaient exister. Par contre, personne ne m'avait calculé. Leur combat couplé au brouhaha créé par la chute du monstre marin m'avait fait passé totalement inaperçu. J'm'étais donc répété, et là seulement, ils firent attention à moi. Mah. C'était pas trop grave, j'me fichais qu'ils me regardaient ou non, tout ce que je voulais, moi, c'était manger, parce que j'avais faim, et que sans manger, et bah on mourrait, et que mourir, bah j'pouvais pas.

          J’avais failli me répéter une troisième fois, histoire qu’on me réponde, plutôt que d’me regarder bêtement. Ils avaient l’air bête, oui. Sauf que, avant que je ne puisse en placer une, un énorme bruit venant de la partie bientôt immergée du navire retentit. Les lattes de bois craquaient sous la pression administrée par le monstre marin en plein réveil, ajoutons à cela les cris effrayés des bandits, civils et restaurateurs et nous avions un parfait tableau apocalyptique. Montrant le bout de son nez, le monstre ne paraissait plus si effrayant. Un bec de canard, trois poils sur l’crâne et un triple menton. C’était ce qui avait attiré mon regard en premier sur lui. Mais ça, c’était avant que je ne voie un percing sur son nombril. C’était un monstre marin bordel, les percing, c’était pour les humains non !? Et ben non, il en avait un. Et un qui faisait la taille d’un homme. Imaginez bien la bête.

          J’eus donc plusieurs possibilités. Soit j’abandonnais tout espoir de réponse définitivement et je rentrais dans le restaurant à la one-again-a-bistoufly en criant « Mangeeeeeeeeer ! », soit je combattais ce gros patapouf pour briller et enfin qu’on puisse me remarquer pour m’indiquer où c’était qu’il fallait aller pour bouffer. J’mis pas longtemps à m’décider. Ca paraissait évident finalement. J’dégainai mon épée, et d’un coup d’estoc défonça le sol pour arriver dans les entrailles du navire. J’avais supposé qu’c’était par là, mais c’était inondé... La bouffe allait avoir un goût d’éponge.

          Sans imaginer une seconde que tout le monde penserait que je sois un lâche qui se cache dans les trous en attendant que le drame se passe, j’refis surface. L’monstre avait déjà fait voler une bonne dizaine de personnes par-dessus bord. C’est en l’voyant, bien gras, bien gros, bien poissoné, que j’eus la plus brillante idée ever.

          J’allais l’bouffer.

          J’bondis donc d’un coup, mon épée lourde bien prise entre mes deux mains. Sous la pression du saut et leur non-solidité suite au gouffre fait précédemment, les lattes éclatèrent. J’étais maintenant bien en l’air, à cinq mètres du monstre marin. J’allais lui éclater la tronche, et l’manger, parce que manger, c’était vital, et que mourir, bah pas aujourd’hui.

          Deux mètres.

          Un mètres.

          Il avait un bras et une nageoire. Pas pratique, j’aurais dit au premier abord, mais en fait, lorsqu’il tenta de me claquer la trogne pour m’expédier dans la mer, ça m’ôta directement cette pensée. J’avais réussi à bloquer le coup avec mon sabre, mais pas assez. Semblerait que sa force m’aie quand même propulsé. Pas aussi loin qu’il ne l’aurait espéré, mais je fus renvoyé à terre.

          Damned, me fallait d’l’aide, finalement.

          Hep, vous, au lieu d’vous foutre sur la gueule, vous voudriez pas faire une alliance éphémère pour nous débarrasser de celui-ci ? C’est pas que j’meurs presque de faim, mais quand même.


          Dernière édition par Zack Jango le Ven 25 Jan 2013 - 23:12, édité 3 fois
            Le colosse fonça vers moi en criant comme malade, prêt à me casser en deux et à me broyer de ses propres mains. Je roulai vers le côté avant de me relever rapidement et de faire un saut en tournant sur moi-même pour lui asséner un coup de pied dans la gueule. Mais Jackson s'arrêta net puis debout en face en train de dévisager, il me dit :

            - Quoi ? C'est tout ce que t'a ? Hahahaha !! Même ma petite soeur, elle frappe aussi bien que toi.

            Dit il en éclatant de rire histoire de se foutre de ma gueule. Et évidemment cela me mis en rogne, ses mots avaient d'une certaine façon, pu atteindre mon amour propre. Il voulait du sang et de la baston ? Et baah, il allait en avoir.

            " BiiM ! BaaM ! BiiM ! BiiM ! "


            J'enchaînai les coups de poings, aussi puissant les un que les autres, dans la gueule de mon adversaire en me donnant à cent pour cent et en criant de toutes mes forces. Mais au final, il s'en tira avec une légère coupure au niveau de la lèvre inférieure, c'était insensé. Punaise, c'est qu'il devait être coriace le mec.
            Essoufflé, j'arrêtai mes attaques en le regardant passer sa langue sur sa lèvre inférieure d'une façon vraiment sadique pour gouter son propre sang puis il dit :

            - Tsss ! Pathétique. A mon tour maintenant.

            A peine eu-t-il terminé sa phrase qu'il passa ses monstrueuses mains autour de mon cou. L'action s'était passée tellement vite que je n'eus pas le temps ce qui se passait, je fus soulevé dans les airs à un tel point que mes pieds ne touchaient plus le sol, en me faisant étranglé à mains nues. Je me débattai tant bien que mal afin de me libérer des griffes de mon adversaire tandis qu'il avait toujours ce rire à deux balle, content de me voir m'étouffer à en devenir tout rouge. Il finit par me balancer dans les airs avant que je ne puisse encore une fois avoir un autre atterrissage violent. Alors que j'étais encore par terre, il s'avança vers moi telle un humain qui s'apprêtait à piétiner un vulgaire insecte. Vite ! Il me fallait trouver un moyen pour battre ce type ou au moins tenir le plus longtemps contre lui. Je me mis à regarder dans tous les coins et recoins du navire quand je vu ma précieuse lame qui se trouvait à quelques mètres de moi. Bingo ! Avec elle dans mes mains, je pourrais me débarrasser de ce type sans problème.
            Je rampai aussitôt rapidement vers la lame afin de la prendre, mais malheureusement Thom anticipa mes plans et arriva en premier près de la lame. Il se courba pour la prendre avant de me dire avec un large sourire sur le visage :

            - Désolé mon vieux, mais ça ne sera pas pour aujoud'hui. Allez, Finis en une bonne fois pour toute avec ce morveux, Jackon. On a pas que ça à faire, Bordel de merde.

            Sur ces mots, Jackson qui était derrière moi me pris par les deux jambes avant de me faire tourner dans les airs, autour de lui telle une toupie pour une fois me balancer un peu plus loin. Je roulai par terre en ayant quelques blessures avant de me relever en titubant, avec la tête qui tournait. Le colosse fonça vers moi à grande vitesse avant d'administrai un puissant coup par le biais de son avant bras, identique à celui d'un catcheur, au niveau de ma gorge qui m'envoya au tapis.
            La main droite sur ma gorge, je me tordai de douleur en essayant de respirer normalement avant que Jackson ne puisse me prendre par le collet et me soulever jusqu'à son niveau en s'apprêtant à me donner le coup de grâce comme il le disait :

            -Terminus morveux, désormais il est temps de faire t........ " Aie... Argh "... Mamaaan !!!

            L'incroyable se produisit. Avant même qu'il ne pu terminer sa phrase, j'avais attrapé les bijoux de famille de mon adversaire en les broyant bien fort dans ma main et en ne lâchant surtout pas prise. C'était un geste qui ne plaisait pas du tout, mais cependant la situation dans laquelle je me trouvais, l'exigeait afin de pouvoir m'en sortir sain et sauf.
            A cause de la douleur, il se mordit les lèvres à un tel point qu'elles saignaient, en se mettant a genoux avec les yeux qui menaçaient de verser un torrent de larmes d'une minute à l'autre. Je profitai de la faiblesse, de mon coeur pour enchainer les coups, de plus en plus vite et de plus en plus violent sur la gueule de Jackson qui finit par s'effondrer au sol avec le visage complètement défiguré.
            Après cela, je tournai le regard vers Thommy qui eut tout à coup la peau pale en sachant que désormais sans Jackson pour l'aider, il était le prochain sur ma liste. Je m'avançai vers lui, lentement et essoufflé, tel un zombie à la recherche de viande fraiche en le regardant trembler de tout son corps et me dire en brandissant ma précieuse lame vers ma direction :

            - Je te préviens, t'a pas intêret à m'approcher ou sinon je me ferais un plaisir de t'éventrer.... Tu m'entends ? reste loin de moi, ne m'ap.. ne m'approche pas putain... Et meeeerde !

            A peine eu-t-il terminé sa phrase qu'il fit demi-tour après avoir laissé tomber ma précieuse lame, en se dirigeant à toute vitesse vers des personnes qui faisaient descendre une barque à la mer afin d'échapper au monstre marin qui faisait des ravages sur le navire. Thommy en arrivant sur place, bouscula quelques personnes avant de prendre par force, une barque et d'aller à la mer. L'enfoiré, il comptait s'enfuir en laissant ses compagnons à leur propre sort sur le navire. S'il pensait pouvoir m'échapper aussi facilement, il devait probablement être très optimiste le gars.
            Après avoir ramassé mon katana, je faisais un sprint avant de faire un bond à la mer pour atterrir directement sur le pauvre Thommy.
            Une nuit de pleine lune très mouvementée # Sasuke11
            - EnfoireeEEEEEEE !!!

            Criais-je avant d'atterrir sur la barque qui se renversa en nous jetant tous les deux dans la mer. Des lors un combat s'engagea dans la mer, des coups de poings s'échangèrent malgré qu'ils étaient lents à cause du lieu où l'on se trouvait. Afin de me débarrasser de ce type une bonne fois pour toute, je profitai du fait que j'étais un peu au-dessus de lui, pour poser mes deux mains sur sa tête et faire usage de toute ma force brute pour couler le bonhomme. Après quelques secondes de résistances, il rendit l'âme, noyé par les eaux des blues qui punissaient sans doute le brigand pour les corps mutilés qu'il avait fait don à la mer durant sa vie de hors la loi.

            Par la suite, je nageai pour reprendre ma lame qui flottait dans les eaux avant de remettre la barque sur elle-même et d'y monter. Ayant été sérieusement blessé par Jackson, je m'allongeai sur la barque, complètement fatigué en fermant les yeux petit à petit pour finir par m'endormir. Ainsi donc, à bord de la barque, je me laissai emporté par les eaux, loin du navire sur lequel j'étais avec comme dernière chose que j'avais vu, le navire qui partait en couille. Espérons simplement que les personnes présentes sur le navire auront de la chance comme moi.
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              Tentant de rester en équilibre sur le pont du navire restaurant, qui tremblait encore sous le précédent impacte, Prince, trempé, détailla alors le monstre marin, gigantesque, qui faisait face à l'ensemble des hommes présents. Bien que colossale, ce dernier paraissait moins impressionnant lorsqu'on prenait le temps de l'observer en détail : un bec de canard, des yeux... vides et surtout un étrange anneaux incrusté sur le ventre. Un sentiment mitigé, entre la peur et l'incompréhension, bientôt accentué par le rugissement du monstre, qui, à deux doigts entre le piaillement d'un oiseau et le bêlement d'un mouton, sembla n'avoir pour effet que d'enlever toute crédibilité à la créature marine...
              Néanmoins et tandis que les hommes semblaient retrouver leur calme, Prince paru complètement bloqué par cette nouvelle apparition : les pupilles de ses yeux avaient pris une étrange teinte blanchâtre, alors que, serrant les dents, des gouttes de sueurs tombaient le long de ses joues... Le pirate était complètement paralysé.

              Les bandits tentèrent alors de combattre le monstre, mais ces derniers finirent bien rapidement dans les flots, inconscient, battus par la puissance de la créature : à chaque rugissement, Prince prenait peur, comme tétanisé... :

              « Bordel... Pourquoi à un moment pareil ??!! »

              Tandis qu'un autre rugissement de la bête le cloua un peu plus au sol et le fit poser un genou à terre, une voix retentit dans l'obscurité :

              « Hep, vous, au lieu d'vous foutre sur la gueule, vous voudriez pas faire une alliance éphémère pour nous débarrasser de celui-ci ? C'est pas que j'meurs presque de faim, mais quand même. »

              Tournant la tête difficilement pour observer qui avait dit cela, le pirate au tricorne reconnu alors l'étrange type habillé en cow-boy, au prise avec le monstre et, apparemment, en grande difficulté avec ce dernier. Puisant dans ses ressources pour se remettre sur ses jambes, Prince répondit alors à son interlocuteur :

              « Je... Si je pouvais... Je ... Le ferais ! »

              Le type sembla alors perplexe par la réponse du pirate, comme étonné par cette dernière : qu'est-ce qui lui arrivait bon-sang ? Il y a quelques secondes, il bondissait avec une grande classe pour combattre le chef des bandits... C'est tout du moins ce qu'il sembla pensé avant qu'une des nageoire ne vienne cueillir le pirate, avec une puissance incroyable : l'homme vola sur plusieurs mètres, avant de transpercer le mur d'enceinte du bâtiment, dans un nuage de poussière brunâtre... Allongé dans le mur, Prince cracha une gerbe de sang sur le sol, avant de s'extirper, péniblement, pour tomber durement à terre : ses habits étaient déchirés et la fatigue de son précédent combat semblait l'avoir épuisé.

              Se remettant alors sur ses jambes, le pirate au tricorne fut une nouvelle fois figé lorsque ses yeux passèrent sur le monstre :

              « C'est... pas vrai... »

              C'est à ce moment qu'il vit la femme à l'arbalète, prendre part au combat, avec le cow-boy : cette dernière courrait autour de la créature, avec une vitesse et une agilité incroyable, esquivant les coups de nageoires les uns après les autres. Des projectiles venaient trouer la bête à divers endroits, mais cette dernière ne semblait nullement affectée par cela... A plusieurs moments, elle regarda son précédent adversaire, l'homme au tricorne, toujours cloué sur place... Stupéfaite par ce changement d'attitude si soudain, le chef des bandits lança tout haut, vers ce dernier :

              « Ohé Howard ! Bordel mais qu'est-ce qui te prend tout d'un coup ? Où est passé ton énergie ?! Ne me dis pas que cette créature t'impressionne tant que cela ?! »

              Puissant dans ses dernières ressources pour répondre à la question, Prince, dont la légitimité allait s'éteindre en même temps que toute la concentration présente dans ce combat, lança, périlleusement :

              « Je... Je... Je suis Anatidaephobe... »

              C'est comme-si le temps lui même s'était arrêté, tandis que l'ensemble des bandits regardèrent l'homme au tricorne, complètement éberlués, abasourdies par cette réponse :

              « NAAAAAAANNNNNNIIIIIIIIIIIIIIII ??!!!!!! »

              « NAAAAAAANNNNNNIIIIIIIIIIIIIIII ??!!!!!! »

              « NAAAAAAANNNNNNIIIIIIIIIIIIIIII ??!!!!!! »



              J'étais pas au courant que ça existait, ça, la phobie des canards. Enfin j'en avais déduit que c'était les canards, mais sans certitude. Tout ce que je savais, c'est qu'il avait les pétoches et qu'il ne pouvait pas bouger. Il ne pouvait rien faire. C'était donc à moi de me démerder pour nous sortir de tout c'beau bordel. Alors oui, j'allais en chier, et oui, ma demande de soutient n'avait pas été retenue, mais j'avais pas trop forcé non plus au départ. J'voulais juste manger, et donc que ça s'finisse vite, mais finalement il semblait que ça allait durer, parce que j'serais tout seul. Ouais, j'étais le seul à être encore en état de me battre. Ca les avait tellement ébahit qu'ils restaient là, à le regarder avec la bouche qui tombait sur le sol et se déroulait jusqu'à l'homme au tricorne. C'était pas cool, mais j'allais l'faire. J'savais que j'pouvais l'faire. J'sais ce que vous êtes en train de penser. Vous vous dîtes que non, je n'étais pas seul, et qu'il y avait effectivement cette étrange personne masquée armée d'une arbalète. Appelez ça comme vous voulez, mais moi je la trouvais d'une inutilité frappante. Aussi utile au combat qu'une épée sans lame. Ou qu'un pistolet sans balles. J'allais donc prendre les choses en main.

              I'm gonna drill you.

              Mon bras se tordait. Jusqu'à ce qu'il ne puisse plus. Je contractais les muscles présents dans mon bras droit jusqu'à la limite de la crampe, de la douleur. Un choc à ce moment là et mon bras n'était plus utile à rien. C'est donc rapidement que je bondis du navire vers le monstre marin, le bras toujours tordu. Lorsqu'il n'y avait plus que deux mètres entre moi et mon adversaire, je commençai à mettre mon épée en avant, puis d'un coup mon bras se détendit et tourna sur lui même, me faisant tourner avec lui. Je perfora l'épaule du monstre sans qu'il n'ait rien plus faire, mais alors que je tombai dans l'eau, je me rendis compte que j'aurais du réfléchir à deux fois avant de fondre sur un adversaire qui était dos à l'eau. Tombant dans celle-ci, je me dis d'un coup que l'étrange personne qui voulait m'aider pouvait être utile. Pourquoi pas après tout, que j'me disais.

              Vise sa plaie !

              J'étais loin, la possibilité que cette personne m'entende était réduite. Mais non, elle entendit. Et elle se jeta alors de sorte à ce que son angle de visée soit parfait. Elle décocha un carreau qui alla se planter dans le trou fait précédemment, mais elle fut vite projeté d'un coup de nageoire par le canard géant, emportant son masque avec elle. Je n'avais pas de vision de là où j'étais. Toute la scène était cachée par l'énorme monstre. Mais alors que je nageai vers une plateforme viable pour ensuite rejoindre le navire, tout s'arrêta. J'savais bien qu'on avait perdu. Elle atterrit juste devant moi. Là. Ce fut l'choc. J'avais pas prévu ça. D'un coup, j'étais figé. Bloqué. Comme cet homme à moitié dénudé là-bas. Je ne pouvais plus bougé. Mes dents étaient bloqués sur ma lèvre inférieur et mes yeux étaient exorbités. Aucune échappatoire. Elle me dévisageait aussi. C'était étrange. Malgré ses cheveux courts et son caractère pas design, j'avais cette même réaction. Qui plus est, mon incapacité à parler correctement empêchait toute communication viable pour la prévenir. Mais alors que nous nous regardions, le monstre redonna un coup de nageoire pour balayer la femme de son chemin. Elle tomba dans l'eau. Plus dans mon champ de vision, j'étais libre de tout mouvement.

              Je profitai donc de cet instant de répit où il ne m'avait pas vu pour attaquer une nouvelle fois. Il était blessé, mais ne voulait pas fuir. C'était à c'moment précis que j'me rendis compte que lui aussi l'avait faim, et que la bouffe de la mer, c'était pas c'qu'il préférait. Mais j'avais pas trop l'temps pour les sentiments, donc j'me mis en position d'attaque. J'le regardais, il m'regardait pas, il avançait en détruisant le navire de plus en plus.

              Is that hurting you bro ?

              D'un coup j'bondis. J'me retrouve à ça hauteur. J'le tranche. Encore et encore. Il m'avait pas vu, il m'avait oublié, j'en ai profité. Du sushi que j'en ai fait. Des morceaux de poisson tombaient en pagaille sur le navire. Une fois retombé, j'me dirigeai vers là où il y avait la bouffe. M'avait mal ce poiscaille, et il m'avait donné encore plus faim. J'évitais tant bien que mal les bouts qui tombaient, et j'étais tellement concentré là dessus que je heurtai un cuisinier. Coup de chance que j'me disais. J'sautai sur l'occasion.

              Vous auriez pas d'la bouffe ?

              Et là, tel un sourd, il me répondit quelque chose qui n'avait strictement aucun rapport avec ce que je venais de lui demander.

              C'est de la viande ou du poisson, finalement ?

              Et le temps que frappe ma tête contre ma main en signe de déprime et de mépris pour cet étrange personnage, tout le monde avait commencé à festoyer. Boire, manger, pirates, civils, forbans. Tous. Et moi, au final, alors que j'hallucinais complètement, ben j'me rendis compte que j'en avais rien à foutre parce que tout ce qui comptait, c'est qu'enfin, y avait de la bouffe.


                  Aidé dans son combat par le chef des bandits, le mystérieux type au chapeau effectua une incroyable prouesse aérienne, frappant, sans arrêts, le monstre marin, dont les entrailles s'entassaient toujours plus, sur le pont du navire restaurant... La tête de la créature semblait disparaitre, petit à petit, ne laissant visible qu'un semblant de tronc, difforme, un amas de chair rougeâtre et luisant... Une véritable boucherie, à laquelle assistaient, perplexes et médusés, l'ensemble des acteurs présents sur le bâtiment maritime. C'est après seulement plusieurs longues secondes, que le type cessa son attaque et ré atterrit sur le pont, tandis que, derrière lui, le monstre marin s'écrasait, dans les flots.

                  Cette victoire sembla bizarrement sonner l'arrêt des hostilités : à la grande surprise de Prince, les bandits arrêtèrent l'attaque sur le navire qu'ils convoitaient et rangèrent les armes, tandis que les cuisiniers du bâtiment se regroupèrent sur le pont. Mettant en place des chapiteaux, des tables et tout le matériel de cuisine nécessaire pour préparer un bon repas, ils commencèrent à mijoter les morceaux de monstres marins qui étaient tombés sur le pont, dans d'immenses poiles : chacun préparait à sa façon alors que les premières odeurs venaient caresser le nez des hommes, alléchant ces derniers et les enveloppant dans un sentiment d'impatience... Tout le monde discutait joyeusement, riant et criant de bon coeur... Un authentique banquet se mettait en place, dans la stupéfaction la plus totale du pirate au tricorne, qui récupérait, petit à petit, de sa nervosité, de sa psychose. Un véritable poids s'évaporait, pendant que la douleur des blessures émergeaient progressivement, tiraillant l'homme, qui fut tout de suite prit en charge par les médecins du navire.

                  Malgré les contusions et autres ecchymoses, Prince prit part au banquet, salué par un bon nombre de civils, ainsi que par les hommes du navire restaurant. San raison, il avait mit sa vie en jeu, n'hésitant pas à se battre contre les bandits, qui désormais, faisaient leur "mea culpa"... Un geste que les cuisiniers n'oublieront pas de si tôt...

                  Assit sur une chaise, devant un succulent plat, Prince observa l'ensemble des personnes présentes autour de la table et s'arrêta sur le cow-boy : un homme mystérieux, atypique, qu'il salua et remercia d'un geste de tête... Sans lui, nul doute que le bâtiment serait tombé... Cependant... Il ne vit pas le chef des bandits... Cette femme masquée, dont la technique de combat avait littéralement submergée le pirate. S'était-elle éclipsé ? Une question qui se volatilisa bien vite dans l'esprit du pirate, qui leva son verre dans les airs, le sourire gravé sur le visage : il était juste temps de festoyer !