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Quand le grand méchant loup s'invite à la fête

Ahh ! La vie de pirate n'est décidément pas de repos, à défaut d'être réputé pour voler ou parfois tuer notre prochain pour nous enrichir, on a le gouvernement qui est à longueur de journée à nos trousses pour nous faire la peau. De ce fait on ne peut jamais rester au même moment trop longtemps afin de ne pas se faire remarquer. Ils nous dénigrent, les escrocs nous dénigrent, alors qu'il n'y a qu'une différence, ils volent les pauvres sous couvert de la loi, alors que nous, nous volons les riches sous la seule protection de notre courage.

Après un bon moment à voguer sur les blues à bord d'une barque (Comme d'habitude), ma prochaine destination fut East blue, plus précisément le royaume de Goa dans l'île de Dawn. Je n'aimais pas ce royaume et je ne l'aimerais surement jamais, mais la seule raison pour laquelle je m'y trouvais fut que tous les services et conforts que j'avais besoin y étaient. Que voulez-vous ? Quand on est un pirate aussi actif que moi, il faut parfois faire une pause et se reposer un peu afin de récupérer de tous les obstacles et adversaires qu'on a pu rencontrer durant l'aventure dans le monde de la piraterie.

Ainsi donc après une semaine et demie à vivre dans cette ville de noble, à me fondre dans la masse en me comportant et en m'habillant comme ses habitants, je vis pendant tout ce temps dans une auberge de luxe du coin du nom de " le sommet du monde ". Après tout ce temps je pensai qu'il était désormais temps de quitter cette ville et de retourner à ma vie normal. Mais cependant, avant de quitter cette zone, j'avais une affaire à conclure histoire de me remplir les poches avant de me casser.

En effet, une vente aux enchères eut lieu dans la salle de fête et la plupart des riches de la ville furent aux rendez-vous. Il faut noter que c'était un bon terrain de chasse pour des pirates de mon genre.
Bref, la salle était remplie d'individus, hommes & femmes, tous installés confortablement sur des chaises avec leur pancarte à la main. La pièce dans laquelle se déroulait l'évènement fut bien préparé. Une estrade sur laquelle se trouvait un pupitre de conférence en bois fut disposé devant les hôtes de la soirée, sans oublier le lustre, à six boules blancs, qui fut accroché au plafond.
J'étais assis à la dernière rangée, vêtu d'un long manteau noir qui dissimulait mon meitou, d'un chapeau melon et d'une canne de marche en bois dont la poignée rassemblait à un T. héhé ! Un vrai travail de pro rien que pour me fondre dans la masse.

Bref, quelques instants plus tard, un type moustachu qui portait une veste marron et une lunette à un seul verre, monta sur l'estrade avant de se placer devant le pupitre de conférence tandis que trois mecs assez musclé se mirent aux angles de l'estrade. C'était la personne chargée de la vente, accompagnée de la sécurité.

Quelques longues minutes après, alors que le type moustachu avait déjà commencé la vente aux enchères, je réfléchissais tranquillement à un plan pour pouvoir les voler sans prendre le risque d'alerter les personnes à l'extérieur. " Flash " Une idée me traversa l'esprit. Après m'être levé de ma place, je me dirigeai à l'arrière avant de me placer derrière tous les gens présentes dans la salle en faisant face à la sécurité et au type moustachu. Je fis taper, très fort, trois fois le sol avec la canne de marche de façon à attirer l'attention vers moi. Tous les regards se tournèrent vers moi.

-Votre attention silvousplait, merci.....Madames & messieurs vous étes sur le point de vous faire voler, donc je vous pris d'enlever vos chapeau et d'y mettre tout l'argent & berry en votre possession.

A peine eus je terminé ma phrase que toutes les personnes présentes dans la pièce se mirent à rire bruyamment en se moquant de moi, ils ne me croyaient pas. Le type moustachu adressa la parole aux trois mecs de la sécurité :

-Hahahahah ! Messieurs, veuillez silvousplait escorter ce jeune homme hors de ce lieu.

Ils s'executèrent en se dirigeant vers ma position. L'un deux posa sa main sur mon épaule avant de me dire :

- Veuillez sortir de la salle ?

Je jettai un bref regard vers sa main sur mon épaule avant de le dévisager :

-Alors toi tu dois pas être chanceux.

"Booum " Je lui administrai un puissant coup de tête, en pleine figure qui l'envoya par terre avant que les deux autres puissent m'encercler. L'un d'eux essaya de me maitriser en mettant ses deux bras autour de ma taille tandis que son collègue s'approcha de moi en me donnant quelques coups de poings. Je sautai sur moi-même en me balançant par derrière contre le corps du type puis avec mes pieds, j'administrai un violent coup à son collègue qui fut envoyé au tapis.

J'enchaînai par la suite en donnant des coups de coude sur le visage du type qui me maîtrisait par la taille jusqu'à ce qu'il finisse par me lâcher puis je tournai vers lui en exécutant, à l'aide de ma canne de marche, un coup circulaire qui lui démolit la mâchoire avant de le laisser K.O.

Après cela, je me retournai vers le type moustachu avant de le dévisager. L'expression sur son visage me fit savoir qu'il commençait à paniquer.

-Bon dieu ! Mais qui éte vous d........

Dit-il à travers sa voix tremblante, mais malheureusement il n'eut pas le temps de finir sa phrase parce qu'un de mes kunais, que je venais de décrocher de sous ma ceinture, venait de se planter sur son front avant de le tuer sur le coup.

- Comme je le disais, ceci est un pillage.

Dis-je avec un sourire sournois au coin des lèvres. Désormais ils me prenaient au sérieux.


Dernière édition par Kusanagi le Dim 30 Déc 2012 - 19:12, édité 1 fois
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Sur l'épaule de son maître, trop occupé à marchander une belle pièce de hareng séché pour y prêter attention, Morgan, petit chat roux particulièrement collant de son état, transpirait des coussinets. Encore fallait-il savoir que, dans l'univers des félins, la peur ne s'exprime guère de la même manière que chez les humains. Et sans doute, le petit peuple des gouttières se trouvant trop fier pour hurler à la mort ou trembler comme feuilles sous la brise, était-ce là pour celui-ci le meilleur moyen de l'exprimer. De la sueur sur les coussinets.

Il fallait encore dire que le maître de Morgan dégageait une odeur des plus déplaisantes. Non pas qu'il fût sale, mais voilà, comprenez bien. C'était l'hiver, il n'avait guère d'argent pour se payer un bain à la taverne du coin, et n'était pas franchement désireux de mourir prématurément d'une pneumonie. Et puis, la crasse, on s'y habitue. E. Miles Ces-Eaux-Là, le célèbre humaniste d'East Blue, n'aurait pas dit mieux. Seule la faim est inacceptable. Le reste n'est qu'accessoire.


Sören, tu ne devrais pas rester là !

Pour y revenir, Morgan transpirait des coussinets.

Qu'est-ce que tu espérais, en venant mouiller sur Goa ? Comme ça, tu te sépare un moment de James, et tu te retrouves à agir avec autant de stupidité que lui ? Eh ! Ne pense pas que je sois lâche ! Seulement, je me souviens. La dernière fois que tu es venu, avec ton allure un poil trop modeste pour coller au cadre, tu as bien fini y laisser ta réputation, et pire : ta liberté !
Souviens toi, enfin... C'était un jour de fin d'été. Tu voulais tenter le coup, entre deux escales, de te faire un peu de maille au pays des grosses bourses... Non, pas dans ce sens là, mon ami. Des gens très riches, si tu préfères. Oui, voilà.

Et puis... ce type là, chargé d'or et de paillettes, s'est ramené, t'a craché dessus... Tu as voulu répondre, sans même lever le petit doigt... Tu es trop indulgent, tu le sais, ça ? Bref, sans lever le petit doigt, et l'autre à commencer à te frapper ! J'ai tout juste eu le temps de fédérer les chats que tu avais rameuté pour attaquer, histoire qu'il ait la frousse de sa vie, et qu'il te laisse en paix ! Tu as pris la fuite, mais les soldats de Goa étaient déjà sur place ! Ils t'ont vu ! Ils t'ont fiché ! Et ça ne fait pas un an ! S'ils avaient été de mèche avec la marine, tu pouvais dire Adieu à ta carte de chasseur.


Sentant soudain sa chemise se tremper, le dénommé Sören passa une main apaisante sur le petit chat qui, fierté féline ou non, commençait à trembler.

-Qu'est-c'qui t'inquiète comme ça, grand ? Eh, j'ai pigé, d'puis la dernière. J'm'approcherais pas d'la ville haute. J'resterais sag'ment en bas, j'ferais mes affaires, tout ça... 'puis on partira. La garde descend jamais, c'est clair. Pas des gens qu'aiment s'salir les mains... Si j'puis dire.

Ouai ! A d'autres ! Moi, je parie que, pour peu qu'il y ait le moindre bruit de grabuge en haut, tu iras t'y fourrer sans crier gare ! Et même pas alléché par une prime, avec ça !
Toi et ta manie de toujours tout pardonner, de ne pas supporter la simple proximité de gens qui souffrent ! Tu es bien placé pour devenir un véritable fléau pour les rats et les salauds qui peuplent ce monde... Tsss. Je ne peux pas t'en vouloir. C'est aussi ça que j'aime en toi, Sören. Cette profonde humanité dans une âme de chat, baroudeur opportuniste.


Soudain, un cri terrible traversa l'air, comme poussé par cent gosiers au même instant. Dans la ruelle marchande, un bref silence s'installa.

Eh... C'était quoi, ces hurlements ?

-Eh... C'est quoi ce bordel ? Tiens, ça vient de la ville haute. Surement une tâche sur la nouvelle robe de Madame Deuglas... Ou un grain de poussière sur le costume du Sire de Montrésor. Hein ? Eh ! Où allez-vous comme ça, mon ami ! Revenez, on avait presque négocié la morue ! J'suis prêt à baisser encore un peu ! 500 berrys, c'est cadeau, avouez !

Et vlan ! Te voilà reparti dans la course aux ennuis, Sören ! Évidemment, tu n'étais pas si loin que ça de la ville moyenne, le quartier bourgeois... Tu sais, celui-là même où... Enfin bref, ce n'est plus le moment d'y songer.
Bien vite, tu arrives à un grand bâtiment, dans le plus pur style néo-classique, avec angelots et statues de Zéphyr en prime. Ouai, leur salle des fêtes, en quelque sorte. Devant, un superbe panneau peint avec art indique qu'une vente aux enchères s'y déroule, en ce moment même. Vente aux enchères... Cher... Richards... Bon endroit pour un pillage, pour quiconque se trouve être assez costaud pour résister aux forces en présence. Je parle pas de discrétion. Vu les cris, ça a pas l'air d'être tellement le propos.


Les pieds nus, le chasseur bondit sur les pavés. Sur les toits, une horde de félins faméliques l'accompagnaient, comme hypnotisés. Il était temps d'agir. Sentant monter l'adrénaline de son maître, Morgan sécha ses coussinets. Ils s'en sortiraient, une fois encore.

Ah ! Nous y voilà... Oh. Rien de bien discret, en effet. Un garçon avec une gueule de jeune premier un poil dérangé, entouré des cadavres de ceux qui, de toute vraisemblance, ont voulu lui résister. Un sacré naïf, c'est ce que tu penses. Un sacré naïf, doublé d'un sacré connard, qui va avoir une sacrée surprise. A en juger de sa tenue, il s'était probablement creusé un trou dans la faune locale, avant de montrer son vrai visage. Visage qu'il te semble d'ailleurs avoir vu sur une certaine affiche de la marine mentionnant une certaine prime... Mais rien ne sert de vérifier pour le moment. La garde locale s'est rassemblée, une cloche sonne dans l'édifice. Bientôt, des soldats arriveront en renforts, et, bien que tu ignores tout de la force de l'assassin, tu préfères prendre un peu d'avance, et retourner son attention sur toi. Plus prudent. Pour oser attaquer Goa de la sorte, il faut soit être fou, soit être très fort. Et tu ne tiens pas à voir mourir devant toi des hommes que tu aurais pu protéger. Ton bon cœur te perdra, mon ami.

-Style du Lèche-Bottes : Plongée du Chat-sseur !

Morgan s'échappa d'un bond de l'épaule de son maître, pour gagner le sommet d'une armoire. Au cœur du danger, mieux valait prendre un peu de hauteur.

Voilà... Tu es au corps à corps. Le type n'a rien entendu. Logique, avec tes pieds nus, ta démarche souple, rien n'a pu te trahir... Ceci dit, ses réflexes sont bons. Il a senti la caresse de tes serpes avant même d'entrer en contact avec elles. Il s'est retourné et, d'un seul poignard, il t'a bloqué.

Seigneur Belzébuth, roi et empereur de tous les chats ! Puissiez-vous protéger Sören !







Dernière édition par Sören Hurlevent le Jeu 11 Oct 2012 - 22:21, édité 1 fois
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Après le petit spectacle que je venais de leur offrir, les personnes présentes dans la pièce commencèrent à panique. Les hommes essayaient de garder leur sang froid tandis que les femmes, terrifié, faisaient beaucoup de bruits en étant agités. Punaise, si ça continue, la garde locale va bientôt rappliquer sur les lieux et mon plan va tomber dans l'eau.

Je fis poser mon indexe sur mes lèvres puis en brandissant l'un de mes kunais vers le plafond, je fis un grand "shuuut" avant de dire :

- Si j'entends encore ne serait ce qu'un sifflotement, je n'hésiterais pas à tous vous buter........Compris ?

Dis-je sur un ton menaçant. Aussitôt que j'eus finis de parler, ils devinrent tous silencieux et me regardèrent avec des yeux apeurés, convaincus que je n'hésiterais pas à exécuter mes menaces. Je fis un léger sourire au coin des lèvres avant de jeter à leurs pieds, le long manteau noir que je portais puis je leur dis :

- Maintenant , veuillez mettre tout ce qui est argent & bijoux sur ce manteau........Vous serez éparg.............

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase parce qu'une chose un peu étrange attira mon attention. En effet, mes victimes semblaient, à travers leurs regards, distraits par un autre truc que moi. Et en suivant leurs regards, je sus que ce soit disant truc se trouvait derrière moi.

Ainsi donc, je me retournai afin de voir ce que ça pouvait bien être quand soudain, je vu un blondinet, vêtu d'habits en piteux états et munis d'une arme, qui s'était faufilé derrière moi avec l'intention de surement me faire la peau. Après avoir contré sa petite lame avec mon kunai, je le regardai droit dans les yeux avant de lui dire d'une façon arrogante :

- Boouh !!!!!

Aussitôt avais-je terminé ma phrase que je glissai ma lame sur la sienne de façon à bien m''approcher de lui puis je me penchai vers l'avant pour lui donner un violent coup de boule en plein visage. Je saisis par la suite son épaule, en tirant mon adversaire du jour vers moi avant de balancer un coup de kunai en direction de son ventre afin de le poignarder.
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Du haut de son promontoire, en véritable observateur, Morgan ne relâchait pas son attention. Tandis qu'il balançait la queue de droite à gauche, nerveusement, ses pupilles se dilataient. Ses coussinets étaient secs. L'action avait pris toute la place qu'occupait précédemment l'appréhension et la nervosité.

Tiens ? Il est bien sûr de lui... Tu t'es jeté directement au contact, là où il aurait été si facile pour un autre de liquider l'affaire à distance. Un poignard ou une balle bien placée... Le fait que tu aies pris le risque de te montrer, et de tenter une confrontation directe est pourtant significatif : tu es un homme du corps à corps. N'importe quel combattant l'aurait deviné. Mais ton adversaire du jour se croit fort, sans doute. Au lieu de te repousser, il t'a frappé au visage, et s'est emparé de ton mouvement offensif pour t'attirer vers lui et te planter une lame en pleine poitrine. Face à une telle initiative, qui te laisse un champ de manœuvre énorme, tu ne peux pas résister. Tu risques de lui faire plus de mal que prévu, mais peu importe. L'occasion est trop belle, sa garde est levée.

-Style du Lèche-Bottes : La cuve est séductrice !

De ta main laissée libre, tu dévies le coup du forban. Brutalement, si vivement qu'il lui est impossible de reprendre contrôle du mouvement, que tu as soigneusement réorienté dans sa direction. Tu ne maîtrises rien de la contre-offensive, dans les deux fractions de secondes suivantes. Tout est affaire de chance. En attendant, ta garde est brisée, tu te trouves, toi aussi, vulnérable...

Spoiler:

Oui ! Ça a marché. Pas autant que tu l'aurais souhaité, c'est sûr. L'autre a eu suffisamment de présence d'esprit pour garder un semblant de contrôle sur le coup. Une belle estafilade sanguinolente luit à-travers l'une de ses manches, mais rien de grave. Ni même d'handicapant, en fait. La riposte ne se fais pas attendre. Tu encaisses de nouveaux coups, que tu esquives habilement, malgré la vitesse. Enfin, décide toi ! Où est donc passé ton verbe moqueur ? Tu le sais bien ! Ces jeunes pirates remplis de fougue et de haine y sont sensibles, bien plus que les vétérans !

Mais soudain, tu profites d'un coup latéral pour accompagner le mouvement d'un demi tour sur toi même, que tu achèves par un coup de semonce porté à la nuque de ton adversaire. Si tu l'avais voulu, avec une ouverture pareille, tu aurais pu faire de véritables dégâts. Mais au lieu de cela, tu as préféré t'engager dans ce coup moqueur. Sans ralentir ton mouvement pour autant, tu ris. Ah ! Ce rire feutré, ce rire félin ! Je te retrouve, Sören !


-Je signe mon retour
Dans le pays des sourds
Je chante ton trépas
Dans le jeu de mes pas !

Je suis le gai chasseur
Qui fait régner la peur
Dans le cœur du forban
S'installe l'ouragan

J'ignore les bravades
Fort est mon sang de barde
Un peu trop de rancœur
Font des rimes sans cœur


Miaw ! De la chanson ! Et tu reprends les deux derniers vers, sur un ton plus rieur que jamais. Voilà de quoi donner des migraines à ton adversaire, qui commence visiblement à comprendre que les rôles sont en train de s'inverser. Entre proie et prédateur, rimailleur et triste voleur.

Spoiler:

[Hrp : vu que c'est la première fois qu'on Rp ensemble, je t'ai mis en spoiler les deux techniques (un poil anticonformistes) utilisées dans ce post pour plus de lisibilité. En combat, j'ai tendance à pas mal gérer l'adversaire dans mes posts, pour plus de fluidité. Là, j'ai pas trop osé, mais du coup, hésite pas de ton côté. ]

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Malheureusement, l'attaque que j'avais effectué à l'encontre de mon adversaire du jour, fut un grand échec. En effet, en plus d'avoir pu éviter de se faire poignarder par le biais de mon kunai, il dévia la lame avant de la réorienter vers moi, mais dieu merci, les dommages collatéraux n'étaient pas aussi sérieux que ça. Je revins à la charge en enchaînant des coups de poings plus les rapides les uns et les autres en direction de son visage, mais le clochard fit preuve d'habilité et d'adresse au combat en les évitant tous, tant bien que mal. Je n'eus même pas le temps d'anticiper son prochain attaque que voilà qu'il m'assena un coup à ma nuque.

Je fis un bond vers l'arrière afin de mettre un peu de distance entre moi et mon adversaire. Décidément on dirait bien que je l'ai un peu trop sous-estimé le clodo.
Avec la façon dont je venais de me faire malmener au combat tel un vulgaire marmiton par ce type, Mon amour propre en avait pris un coup et donc j'étais carrément remonté contre l'auteur de ces actes. Mais cependant la goutte d'eau qui fit déborder le vase, fut l'arrogance de mon adversaire qui pour me narguer, fit rien d'autre que de me balancer en plein gueule, ses chansons à la con. Pff ! Il ne me prenait pas aux sérieux ou quoi ? Grrr ! Je vais lui montrer de quel bois je me chauffe à cet enfoiré.

Je saisis mes kunais accrochés sur ma ceinture puis je les envoie vers mon adversaire avec comme cible son front. Mais cependant, à cause de mes sentiments qui prenaient le contrôle mes kunais ne suivirent pas le trajet que je voulais, ils manquèrent la cible.
Alors que j'étais occupé à vouloir trucider mon adversaire, les otages qui étaient dans la salle profitèrent de la situation pour s'échapper. Hummm.....Avec ces poules mouillées dehors, ce n'est qu'une question de temps avant que la cavalerie arrive donc je ferais mieux d'en finir avec ce type.

- Ahh ! A cause de toi mon plan est tombé à l'eau. J'espère que t'a rien d'autres de prévu...

Lui dis avant de dégainer mon meitou puis je continuai avec :

- Parce que je compte pas te laisser filer aussi simplement...... l'ami !

Aussitôt avais-je terminé ma phrase que je venais de faire valser une table vers sa direction à l'aide de mon pied. Une fois que la table fut envoyée assez haut, à un tel point qu'il l'empêchait de me voir pendant quelques secondes, je fis l'usage d'un de mes techniques.

# The rainbow road
Cette technique permet à kusanagi d'effectuer des attaques à distance avec son meitou. En effet, à l'aide d'une petite chaine en fer qui est attaché à travers l'anneau sur la manche du katana et ensuite enroulé autour de la poignée de kusanagi, le jeune pirate peut désormais couvrir plus de distance avec ses attaques. Il lui suffit simplement de déployer sa lame vers la cible.

La table n'était qu'un simple leurre qui me permettait d'atteindre mon adversaire lorsqu'il s'y attendait le moins. Je fis envoyer ma lame, sur une trajectoire de ligne droite, transpercer la table pour atteindre le clodo. Sans lui laisser le temps de souffler, je me dirigeai vers mon adversaire, en le contournant, de façon à ce que je puisse le prendre par surprise puis je fis usage de cette technique :

#Tornado slash
Kusanagi pivote sur lui meme , faisant tournoyer son arme afin d'augmenter la puissance de l'impact puis il execute un coup puissant du haut vers le bas visant a fendre le crane de l'adversaire .Il oblige l'attaquant a baisser sa garde

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Tel un mystérieux chat du Cheshire, Morgan avait l'air de sourire depuis l'armoire. Un sourire félin, sordide, signe qu'il prenait un plaisir évident à voir l'adversaire de son compagnon s'énerver au point d'exécuter plusieurs attaques inutiles. Pendant ce temps, les plus lâches et les moins curieux s'échappaient comme il le pouvaient, abandonnant derrière eux les cadavres que le pirate avait laissé. Ce qui n'échappa pas à l'œil inquisiteur du chat.

Sören, ce n'est pas bon ! Si la garde arrive avant que tu en ais terminé avec lui, tu risques toi aussi d'être fait prisonnier ! Le noble que tu avais soit-disant offensé par ta seule présence avait déposé une plainte, et depuis lors, tu es recherché sur le territoire du royaume de Goa... C'est le problème avec les armées indépendantes. Elles ne savent pas faire preuve d'un minimum de sens critique, et agissent en fonction de la politique locale. Curieux monde que celui des humains, tu ne trouves pas ?

Tu as senti le danger, mais tu évites de montrer le moindre signe d'inquiétude à ton adversaire. Au contraire, tu ressers ta garde et te tiens prêt pour une nouvelle salve de rimes.

Oh ? Fssschhhh ! Le bougre a vraiment perdu tout contrôle ! Le voilà qui espère te vaincre en envoyant promener le mobilier... Ah, non... C'est une feinte. Bon. Tu t'es reculé et tu as bondit avec suffisamment de vitesse pour échapper à la lame qui vient de traverser le bois. Une belle lame, d'ailleurs je crois... J'ai longtemps parcouru les océans avec toi, Sören, mais je ne crois pas en avoir vu beaucoup de ce genre là.


Mais tandis que Morgan se livrait à ses propres réflexions plus ou moins métaphysiques, le chasseur fut surpris pour la première fois depuis le début du combat. Rapide et leste, son adversaire venait de ramener son sabre en position offensive plus vite qu'il ne l'aurait cru possible, et tentait à présent de lui asséner un coup latéral. Le tout à une vitesse fulgurante.

Par mes neuf vies, tu n'as pas eu le temps d'esquiver ! Alors, tu t'es contenté de bloquer le coup dans le creux de tes serpes. Mais le choc a été brutal, et je sens à ton sourire crispé qu'une douleur se diffuse dans ton épaule. Ce coup aurait pu te la déboiter, si tu n'avais pas été solide. Mais il y a plus grave. Un tintement métallique se fait entendre, tandis que tu repousses ton adversaire d'un coup de pied bien senti. L'une de tes serpes s'est brisée. Depuis le temps que tu aurais du les remplacer, ou les faire renforcer ! Les outils agricoles sont faits pour durer, mais certainement pas pour supporter des dizaines de combats.

Tu n'es pas fier, mais tu as su garder ton assurance.


-La plus juste colère
Est l'apanage' des fourbes
Ceux qui s'en vont, amers,
Dans les marais s'embourbent

J'ai pas la prétention
D'un serpent arriviste
Je chanterai mon nom
Et je serais artiste !

Mon épée est rompue
Déjà, je n'y songe plus
Un peu trop de remords
Font des rimes sans corps !


De nouveau au corps à corps, tu as échangé plusieurs coups avec ton adversaire, tout en continuant à chantonner. Malgré ton épaule faiblissante et la menace que représente pour toi l'arrivée imminente des gardes, tu souris avec insolence. Et brusquement, tu te dérobes, non sans avoir au préalable expédié un large coup de ta serpe valide, de manière à repousser le sabre du forban.

-Style du Lèche-Bottes : Pot de Colle !

Tu t'es jeté à une vitesse fulgurante dans les jambes de ton adversaire, et tu exerces sur ses appuis un mouvement contradictoire. Il a beau se débattre, il ne peut empêcher sa propre chute. Toi, tu t'es déjà redressé, pour mieux te glisser dans son dos. Bientôt, il est au sol, et tu l'écrases au niveau des épaules. La lame de ta serpe caresse sa jugulaire. La lame de son sabre s'est sournoisement enfoncée dans ta cuisse, mais tu t'efforces de ne pas y prêter attention. En face, la garde est arrivée. Et selon la réaction des soldats à ton égard, tout peut encore changer... Cette fois-ci, tu es blessé et il te manque une arme. Reste prudent, mon ami.

[Hrp : j'ai un peu avancé, mais ça engage en rien la fin du combat. Pour info, Sören est recherché sur le royaume de Goa pour avoir offensé un noble plutôt influent en septembre 1623. Il s'est échappé une fois, mais la garde a plus ou moins mis sa tête à prix. Heureusement qu'elle n'a pas de lien direct avec la marine, et que la marine ne recherche pas quelqu'un sous prétexte qu'un notable a décidé qu'il ne l'aimait pas x). Dis-moi si ça ne te va pas, j'éditerais.]

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La première attaque que j'eus lancé n'atteignit pas mon adversaire qui l'évita en faisant un grand bon rapide vers l'arrière, mais cependant c'était pas assez grave pour moi vu que je réussi à lui faire baisser sa garde pendant quelques instants. En effet, alors qu'il était encore distrait par ma feinte, je pu profiter de l'ouverture qu'il laissa pour ensuite me glisser rapidement derrière avant d'essayer de lui fendre le crane avec mon meitou.
" CLAANG " malgré l'effet de surprise, mon adversaire fut capable de contrer ma lame, mais cependant le choc était si violent que sa serpe fut brisé ce qui me fit faire un sourire sournois au coin des lèvres.

- Un problème ?

Lui dis-je dans le but de le narguer, mais il se contenta de simplement me repousser afin de remettre un peu de distance entre nous deux. Je fis un léger rire pour me moquer de mon adversaire du jour avant de donner trois coups vers le côté histoire de frimer et de l'intimider. Sans attendre quelques secondes de plus, je revins à la charge avec ma lame brandit vers le haut, prêt à fendre les cieux en deux s'il le faut.

Après un petit instant à échanger les coups, mon adversaire me pris par surprise en s'en prenant à mes jambes avant de me faire chuter par la suite. Il ne fallut que quelques secondes avant que la situation ait été à l'avantage du clodo qui se retrouvait désormais sur mon dos prêt à me déformer le visage avec sa serpe.
Soudain, Alertée par les habitants, la garde fit éruption dans la salle. Tandis que certains d'entre eux étaient armés d'armes à feux, les autres étaient munis de sabre. Un type s'avança de deux pas du groupe avant de dire :

- Haltes vous e...........Mais c'est .......Soren hurlevent ?

Apparemment on dirait que mon adversaire du jour était bien connu dans les parages. Hummm... Une idée me passa par la tête.

- Au secours, aidez moi silvousplait ce brigand vient de nous agresser, mes amis et moi, et maintenant il a l'intention de me tuer. Il est l'auteur de toute cette agitation dans cette zone.

Dis-je avec un air innocent comme-ci j'étais prêt à faire dans mon pantalon tellement j'avais peur. Heureusement, les soldats, berné par mon jeune âge et mes habits de bourgeois que je portais, me crurent sur parole.

-Sören hurlevent, vous êtes en état d'arrestation. Lâchez votre arme immédiatement.

Dit le chef du groupe qui fit signe à ses subordonnés de m'attaquer, ils se ruèrent tous vers notre position avec comme cible Sorên. Mon adversaire, n'ayant aucun choix, se leva de ma personne avant de faire quelques pas en arrière avec les soldats qui l'entouraient. Je fis une roulade sur moi-même pour prendre et cacher discrètement ma lame dans ma veste avant que deux gardes vinrent pour me conduire à l'extérieur loin de l'altercation qui était sur le point de débuter dans la pièce.
Les deux soldats m'accompagnèrent à l'extérieur avant de me laisser m'en aller. Tout à coup " CLAANG" un truc en métal tomba de ma ceinture. L'un des soldats qui m'avait accompagné me fit remarquer que je venais de perdre quelques choses, mais je faisais mine de ne rien attendre en continuant d'avancer.

-Monsieur, attendez silvousplait, vous avez perdu votre............ Un poignard ? Hey arrêtez vous tout de suite et mettez vos mains en évidences.

Punaise, il suffisait simplement de faire encore quelques mètres pour pouvoir en finir avec cette histoire et voilà que maintenant, j'ai été démasqué à cause d'un vulgaire kunaï.. Ahh ! Je n'ai vraiment pas de chance ces temps-ci.
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Miaw ! Et voilà, qu'est-ce que je t'avais dit, Sören ? Jouer à chat, si tu me permets l'expression dans un endroit où tu te trouves recherché, c'était du suicide ! Ou de la roulette russe... Si seulement ce soldat n'avait pas été en service le jour où tu avais offensé sans le vouloir un noble de Goa ! Si seulement il avait dissimulé sa surprise ! Si seulement le pirate n'avait pas deviné que tu n'avais rien d'un héros dans les parages ! Si seulement, si seulement... Mais tu es tombé sur le barillet gagnant, et à présent, la balle file vers toi. Tu n'as plus qu'à tenter de l'esquiver... ou de la déjouer.

Tandis que Morgan observait la scène avec un cynisme mêlé de compassion et de tristesse, son maître se débattait en hurlant comme un furieux. Le combat ne le rendait pas spécialement violent, mais en revanche, il avait coutume de perdre sa contenance habituelle et de se montrer bien plus vindicatif et insolent qu'à l'accoutumée. Les gardes l'avaient désarmé, et des menottes enserraient ses poignets.

-Morbleu, par tous les fléaux d'la peste ancienne ! V'voyez pas qu'j'suis pas un voleur ? J'suis un chasseur, ma carte est dans mon veston ! Et puis, z'avez pas d'sens commun pour pas d'mander au monde c'qui s'est passé ?
-Silence, vaurien.
-Euh... Bashar ?

Essoufflé, trop serré dans son costume défait, un homme venait d'intervenir. Il faisait partie du groupe qui s'était échappé pour alerter les autorités. Sans doute avait-il omis, tout comme ses camarades, de préciser quel était le malfrat entre les deux combattants.

-Pardon de devoir vous le dire, mais celui-ci, malgré son aspect... pour le moins suspect n'est pas le bon. Vous venez de laisser partir le véritable criminel.

Miaw ! Tout n'est peut-être pas si pourri sur ce royaume, et tu es tombé sur un homme sincère. Et... comble de la surprise, tiens. Un bruit de lames entrechoquées retentit dans la salle dévastée. Et ça a l'air de venir de l'extérieur...

-Vous avez entendu, hein ! Aller, bon Dieu, r'lâchez moi donc que j'puisse aller finir mon travail !

Mais l'officier ne bronchait pas. Il avait été nommé Bashar, soit commandant de la garde quelques mois auparavant, et songeait avant tout à son prestige. Sören Hurlevent était un proscrit sur le Royaume. Et il était clair qu'il n'allait pas laisser échapper un fugitif sur deux, sous prétexte que l'un était suffisamment fort pour tenir tête au second, qui était en train de massacrer les soldats. Lentement, il sortit son sabre.

-Hurlevent, sur cette île, vous n'êtes ni un chasseur, ni un justicier. Vous n'êtes qu'un criminel particulièrement désagréable à la vue. Tenez le fermement, il fera un bon esclave dans les galères... Je m'en vais m'occuper personnellement de ce petit problème.

Invisible aux regard, Morgan s'éclipsa pour aller épier l'entrée depuis l'ombre d'un réverbère exagérément luxueux. Si quelqu'un avait pris la peine d'observer son regard, peut-être aurait-il compris que les chats peuvent faire preuve de la colère la plus noire.

Sören était maintenu par trois miliciens bien entraînés, dont la force n'avait sans doute pas grand chose à envier à la sienne. Goa était un royaume puissant, et sa milice remplaçait aisément les services d'un avant poste de la marine. Ses vétérans étaient tous très entraînés, et rares étaient les crapules des Blues susceptibles de rivaliser avec eux. Le Bashar s'avançait vers l'assassin sabre au clair, rayonnant dans son habit de parade. Un énorme bouclier lui offrait une protection intégrale. Et son poids sans doute considérable avait l'air de lui sembler indifférent.


Spoiler:



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-Monsieur, attendez silvousplait, vous avez perdu votre..........Un poignard ? Hey arretez vous tout de suite et mettez vos mains en évidences.

Je fis semblant de ne pas entendre le soldat, qui m'ordonnait de m'arrêter, en continuant tranquillement mon bout de chemin. Mais cependant, au bout de quelques secondes j'en avais marre d'écouter ce courageux soldat me crier dessus en insistant encore et encore, en plus cela attirait l'attention sur ma personne. Donc je m'arrêtai en étant toujours de dos face à lui.

-Tes mains, met les en évidences !

Me dit-il sous un ton ferme. Une fois de plus je fis le sourd en ne réagissant pas à ses paroles, c'est pourquoi on pouvait sentir à travers sa voix, qu'il était un peu énervé le gars. Il s'avança vers moi avant de poser sa main sur mon épaule avec l'intention de me retourner.

-Bordel de merde, t'es so....... "Argh"

Le pauvre homme n'eut même pas le temps de finir sa phrase que je mettais déjà retourné en saisissant sa main avant de lui transpercer la gorge avec mon meitou. Il ouvrit grandement les yeux et ne parvenait plus à respirer.

- La curiosité.... a toujours été un vilain défaut pour les personnes de ton espèce.

A peine eus je terminé ma phrase que je lui déchirai la gorge d'un geste vif avec ma lame. Le sang se mit à gicler des carotides du soldat dont la tête pendait vers le côté. Les habitants qui se trouvaient de notre position se mirent à courir dans toutes les directions en voyant cette scène de barbarie. C'était aussitôt devenu "le sauve qui peut" dans cette zone.
Alerté par les cris des civils, quelques soldats qui étaient à l'intérieur de l'établissement, sortirent à l'extérieur avant d'être témoins du meurtre de leur collègue dont le corps sans vie se trouvait par terre dans un bain de sang. Ils furent envahis par un sentiment de colère avant de dégainer leur sabre et foncer vers moi.

Avec un sourire sadique, je me penchai vers le corps de ma récente victime puis en saisissant ses cheveux, je tirai d'un coup sec sa tête qui se décolla de son cou avant de terminer dans ma main gauche. Un geste qui visait simplement à provoquer davantage les soldats qui se dirigeaient vers ma direction à grande vitesse. "Vrroum" Je lançai d'un geste rapide et puissant la tête du mort qui alla heurter la tête d'un des soldats avant de le faire chuter. Je me contentai ensuite d'éviter les coups de sabre des autres soldats et de contre attaquer par la suite pour pouvoir les battre.

Soudain, un grand type, très costauds et couvert d'armure, se dirigea vers moi, munis d'un long sabre et d'un énorme bouclier. Neuf soldats armés de fusils lance-filet, le suivaient derrière, prêt à en découdre avec n'importe qui, si celui qui semblait être leur supérieur en décidait ainsi.

- Je te le dirais qu'une seule fois gamin, rend toi ou subit ma colère !

Dit-il d'une voix intimidante et imposante. Je le regardai pendant quelques secondes avant de brusquement m'éclater de rire pour me moquer de lui et lui montrer qu'il ne m'impressionnait pas.

- Hahahahaaha !! Désolé mon pote mais j'ai pas envie de t'abimer cette.......... magnifique robe qui te sert d'armure alors que dis tu de juste me laisser m'en aller. Ni vu, ni connu.


- Je vais prendre cela comme un non.

Il leva son index et son annulaire pour faire un signe aux soldats qui s'avancèrent vers moi avant de m'encercler en me visant avec leur fusil lance-filet. Je tournai dans tous les sens en pointant ma lame vers les soldats qui étaient trop nombreux pour ma personne.

- Allez y !

Ils tirèrent chacun leur filet sur moi, ce fut qu'une question de temps avant que je me fasse capturer par le biais de leur lance-filet. Punaise ! J'étais vert de rage d'avoir été capturé de la sorte, c'était la honte pour un pirate de mon genre.

Quelques instants plus tard, après m'avoir capturé et confisqué ma précieuse lame, le grand type fit signe aux autres soldats de sortir de l'établissement avec le clodo parce qu'il était temps de quitter cette zone. Ils s'exécutèrent en nous rejoignant à l'extérieur avec le clodo qui était.....humm.... Disons un peu neutralisé.
Je lui adressai la parole ainsi en me moquant de lui.

- OOoh ! T'es toujours vivant toi ?!? Dommage, T'a la chance que j'a.........."Aiie "

Un coup de poing du Bashar Alec sur ma tête m'interrompu avant que je ne puisse terminer ma phrase.

-Silence misérable !!!!

* Grrr ! Toi tu perd rien pour attendre. Je me ferais un plaisir de te couper la langue moi même *
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Depuis l'ombre de son réverbère, Morgan hésitait. Rejoindre son maître, ou le suivre de loin ? Il savait bien qu'il ne pouvait le perdre de vue. Mais la seule idée de se trouver séparé de lui contribuait à refaire couler la sueur de ses coussinets... Alors, il restait concentré sur la scène humiliante qui se déroulait devant lui. Non sans malaise.

Oh... Ce n'est pas le fait d'avoir échoué qui calme le petit pirate... idiot et insouciant comme un jeune chaton, il n'a pas l'air de se rendre compte de la situation. L'un comme l'autre, vous êtes à présent enfoncés jusqu'au cou dans les ennuis. Ignore-t-il donc le sort des criminels de Goa ? C'est plausible. Toi, la colère t'a quittée pour laisser place à une lassitude abattue. Tu prends même la peine de le renseigner, pendant que les gardes vous emmènent au jugement. Un jugement que tu sais être d'une rapidité et d'une efficacité dictatoriale.

-J'crois qu'l'est plus temps d'se chercher des crosses, pirate. Dans moins d'une heure, toi et moi, on ram'ra sur une galère. T'as pas compris ? C'pas un coin où y fait bon vivre, qu'on soit pauvre bougre ou maudit forban. Ces gens là s'en moquent.
-Silence !
-Qu'est-c'que j'ai à perdre de plus à causer, ô grand Bashar ? Tu m'expliques ?
-... Nous avons des supplices humiliants très bien pensés pour les fortes têtes. Envie de rester attaché à un poteau pendant toute une journée, sous un écriteau invitant tout un chacun de déverser des ordures sur toi ? Non ? Alors, silence ! Ou je te promets que tout Goa viendra répandre son urine et ses crachats sur ton indécence.

Comme frappé par un coup de poing, Sören se mura dans le mutisme tandis que Morgan suivait le groupe, en longeant les gouttières. La première fois, il était venu en aide à son compagnon en rameutant les chats de l'île. Mais il n'avait eu affaire qu'à un petit noble sans compétences martiales, et qui ne s'attendait nullement à une agression. Les vétérans, bien que sûrs de leur force, restaient toujours aux aguets. Il ne pouvait rien tenter.
Parfois, Morgan détestait le fait de n'être rien de plus qu'un félin insignifiant.

Et bien vite, il arrive ce qui devait arriver. Jugés à coups de lance pierre, les deux garçons sont déclarés coupables respectivement d'un crime de lèse-majesté, et de meurtre couplés à une tentative de vol. Ce qui les destine au sort commun des galères. La journée déjà avancée leur permet de passer une nuit en prison, avant de commencer une nouvelle vie dans les rangs des esclaves de Goa. Pour l'essentiel, de pauvres bougres rescapés du Grey Terminal, ou des étrangers de passage ayant sous-estimé la susceptibilité de la faune locale.

Mais Morgan avait réussi à suivre son maître. Même au Royaume, les chats étaient considérés comme suffisamment insignifiants pour qu'on se permette de les laisser aller et venir n'importe où sans se méfier.


Voilà que l'on s'apprête à te jeter en prison, maintenant... et avec le tueur, en plus ! A croire que les gardes prendraient du plaisir à vous voir vous entredéchirer. Mais telle n'est pas ton intention. Tu es bien déterminé à profiter de cette ultime soirée pour élaborer un plan. Quitte à collaborer avec la seule personne disponible, même si cela te déplait. Lui-même doit comprendre, du fond de son orgueil, l'urgence de la situation. Et je sens au sourire qui t'est revenu que le désir d'inclure un maximum de monde dans tes plans n'est pas pour te déplaire.

-Goa mérite son r'tour à la terre plus que personne. Et c't'un vigneron qui te l'dis.


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Bordel de purée de pomme de terre !..... A partir du moment où on a été condamné à vivre le restant de notre vie en tant qu'esclave dans les galères, je me rendu compte de la gravité de la situation et malheureusement c'était trop tard. J'essayai aussitôt de trouver un moyen pour pouvoir me sortir de ce pétrin, mais hélas, malgré les nombreuses idées qui me traversèrent l'esprit, cela semblait être inutile si je ne bénéficiais pas de l'aide d'une autre personne. Et il faut aussi souligner que cette personne devait au moins être fort.

Bref, après la condamnation, je fus jeté en prison en compagnie du clochard et de trois autres personnes. En faite, L'établissement dans lequel on allait passer la nuit, était un bâtiment dont les murs étaient de couleur marron et dont l'apparence vue de l'extérieur, semblait être un lieu tout récemment construit & très bien entretenu. Mais cependant une fois à l'intérieur du bâtiment en question, " WooW" On se croirait être dans un lieu qui aurait été abandonné depuis des années et des années en arrière.

En effet, à l'intérieur, les murs étaient poussiéreux et parfois on pouvait apercevoir des toiles d'araignées y traînaient. Les cachots qui étaient installés côte à côte, étaient quant à eux très sales, au point qu'on en avait la nausée à l'idée d'y passer une seule nuit. La plupart des cachots abritaient des prisonniers qui comme nous allaient surement être livrés dans les galères. Tssss ! Vivement qu'un miracle arrive.
Agacé par la situation, je fis les cent pas dans le cachot avant d'aller adresser la parole au clodo.

- Je suppose que t'à un plan ?

Dis-je en attendant sa réponse, prêt à faire tout ce qu'il me dira pour simplement m'échapper de ce lieu.
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A peine le garde avait-il disparu que Morgan s'était glissé à-travers les barreaux pour bondir sur l'épaule de son maître. Il ronronnait de contentement, malgré la situation.

Oh, Sören ! Quel bonheur de te retrouver ! Tu as l'air d'aller bien... C'est vrai, quel intérêt auraient-ils à maltraiter leurs nouveaux esclaves ?

-Des idées, ça m'manque jamais pour sûr. On a un allié d'poids 'vec nous.

Tu... parles de moi, là ? Parce que je ne pourrais pas vraiment te sauver la mise comme la dernière fois ! Sur les galères, les rats abondent, mais les collègues sont rares. Et c'est la même chose dans les cachots !

-J't'explique. J'sais pas comment les geôles sont gardées, mais y'a toutes les chances pour qu'ce soit rempli d'brutes comme ce grand gars, là... l'Bashar, comme y disaient tous. Donc, mon gars, not' chance elle va être là où y s'y attendent le moins. Les galères ! D'après qu'on est enchaînés aux rames. Mais 'vec Morgan avec nous, ça va pas être un problème. Va juste falloir avoir l'œil pour voir qui a les clefs. Après, y'aura qu'a semer l'germe chez les collègues, et y'aura pas d'mal à prendre le contrôle du navire. Le v'là, le plan. Seul'ment, pour qu'ça marche au mieux, faut deux choses.

Où veux-tu en venir exactement ? Bien sûr, il y aura des esclaves qui seront heureux de saisir une chance de fuite... Mais après ? Le Royaume est puissant, et tu risques fort de te retrouver avec une prime sur la tête. Officielle ou non. Avec tes relations, tu n'auras sans doute pas grand chose à craindre de la marine, mais que dire des opportunistes, tes semblables ?
Sans parler du fait que l'on vous a pris vos armes. Toi, tu peux peut-être tout laisser derrière toi. Tu n'as pas d'attaches matérielles. Mais le petit pirate maniait un sabre qui avait l'air de sortir du lot...

Évidemment, fuir l'esclavage doit impliquer certains sacrifices... Mais tu poursuis, à voix basse.


-La première chose, c'est d'la chance. C'est pas comme si j'connaissais personne à Goa. Y'a un réseau d'esclaves rebelles qui permettent régulièr'ment à que'ques uns d'entres eux de fuir l'île. Les piliers sont des militants qui agissent sous couvert d'une apparence de servitude docile... Et y'en a toujours un qu'est chargé d'apporter l'repas des prisonniers. Des fois qu'y'ait des fortes têtes qui voudraient tenter quequ'chose... Des gars comme nous en fait. C'est clair que si on arrive à chopper la galère, on rendra la liberté aux pauvres bougres qui s'aigrissent le sang à bord... Mais y prennent pas d'risques, ils agissent que pour ceux qui connaissent d'jà la maison. Faut dire un code, et la saison dernière, c'tait : « j'espère qu'c'est pas trop salé. Ni trop poivré, j'suis carrément allergique... » ça a pas du changer. 'Partir de là, not' contact f'ra en sorte que nos armes se r'trouvent bien planquées à bord, dans les caissons d'provisions et autres. Et même qu'nos chaînes aient des défauts, des fois qu'Morgan ait du mal à trouver les clefs... Ça nous aid'ra à dominer l'bâtiment, mais avec l'minimum de violence. 'Faut pas qu'y'ait d'morts, sinon, ça s'pass'ra mal à la réception. J'pense qu'la marine accueillera avec joie des esclaves libérés. Ils aiment pas trop les pratiques de Goa, c'est bien connu. Le mieux, ça s'ra d'aborder à Manshon, j'y ai des amis de tous les bord. Mais avoir des cadavres de nobles sur les bras, faut pas s'leurrer, ça s'ra un peu trop pour eux. Sans parler des plaintes qui viendraient ensuite.

Tu te tais un moment, comme si tu évaluais ce que tu t'apprêtais à dire. Tu entrouvres un pan de ton manteau, duquel tu tires une pile de vieux papiers parcheminés. Tes avis de recherche, que nul n'a songé à te dérober. Tu les effeuilles lentement, un à un, avant de les ranger avec satisfaction.

-Toi, jeune premier, t'as pas l'air primé. Donc, j'sais pas du tout c'que tu foutais à trucider du noble sur Goa, mais c'est pas trop sensé m'regarder plus que ça. J'dis bien sensé. J'aurais b'soin d'toi pour m'échapper. Deux têtes valent mieux qu'une. Mais si tu fous le bordel à bord, ou si tu causes du tort à mes potes sur Manshon, ça s'pass'ra mal. C'est ça, la deuxième condition. Tu m'suis, et tu joues pas au connard comme tout à l'heure. T'en dis quoi ?
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J'écoutai attentivement les explications du clodo sans en perdre une miette parce que la suite de mes aventures dans le monde de la piraterie en dépendait probablement. Ainsi donc je l'écoutai me parler des bon-samaritains (si on peut les appeler de cette manière) qui d'après ce que j'ai entendu, passent la majorité de leur temps à libérer des oiseaux en cages. Hummm........ Je ne vous cache pas que c'était une nouvelle qui me redonna aussitôt le sourire, car à cet instant précis je savais qu'il y avait encore une chance pour moi de me casser de ce trou de rat. Mais bon, malheureusement c'était trop beau pour être vrai vu qu'il fallait apparemment être de la maison et connaitre un code qui était un peu trop long pour que je puisse m'en rappeler. Tssss... ! Rebelle de merde, maintenant je suis obligé d'obéir à la lettre ce clodo si je veux m'en sortir vivant.

Soudain, il sortit des avis de recherche de son manteau que je pris soin de bien voir avant qu'il ne puisse les ranger. Mais qui était il donc ? Un pirate ? J'en doute parce qu'il était un peu trop sentimentale pour en être un. Un brigand ? Hummm.....Peut être mais les brigands ça ne discute pas, ça tire sur tout ce qui bouge et ce type est un peu trop intelligent pour s'adonner à de telle pratique. Ainsi donc le mystère total planait sur la tête de mon futur allié.

- Heein ? Te fous pas de moi vieux fou, c'est à cause de toi si il y'a eut tout ces morts parce que mon plan d'origine était de voler les riches et de me casser de ce royaume de merde. Mais comme par magie, il a fallut que tu joue les justiciers.
Je fis un arrêt avant de hausser les épaules en lui disant ceci :

- Bref, pour répondre à ta question, il n'y a pas de problème..........Je te suis et je jouerais selon tes règles du jeux.

- HEEY ! Je veux voir tout le monde contre le mur et que ça saute........Vite !

Le clodo n'eut même le temps de répondre que le garde qui avait disparu il y a quelques instants, était revenu pour nous interrompre de la sorte. Il était accompagné de trois de ses collègues, chacun armé d'un fusil et ces messieurs n'avaient pas l'air d'être venu en paix.
On s'exécuta tous en faisant ce que le type venait de dire quand soudain il me dit en me pointant du doigt :

- Toi par contre c'est une autre affaire.

-Comment ?

- Couche toi à plat ventre, les mains dérriere la tête

- Pourquoi ? Et t'es qui toi

- A PLAT VENTRE, LES MAINS DERRIERE TON PUT*IN DE TETE !

S'écria-t-il tandis que ses collègues pointaient leur arme vers moi, prêt à tirer s'il le faut.

- Tssss.... ! Vous avez peur d'un gosse en plus.

Je me couchai par la suite à plat ventre en mettant mes mains derrière la tête. Le garde s'avança vers moi avant de me mettre des menottes puis il me releva et l'un de ses collègues vint me mettre un sac de pomme de terre sur la tête. Tout était brusquement devenu noir et ils me conduisirent hors de la cellule.
Quelques secondes plus tard, je m'étais retrouvé dans une pièce fermée à clef avec le garde et ses trois collègues. J'étais debout tandis qu'ils m'avaient encerclés.

- Vous avez un probleme les gars ?

Dis-je à celui qui venait de me sortir de ma cellule.

- Un probleme ? Hummm......... Laisse moi reflechir. T'a tué mon meilleur ami, tu lui a coupé la tête puis tu t'en es servi comme un vulgaire ballon de foot. hé bien je suppose que j'ai un probleme après tout.

- Ooh ! Je vois, c' était ton pote.

- Non ! C'était notre pote à nous tous. Et à cause de toi, je vais devoir annoncer la mauvaise nouvelle à sa femme et à ses enfants. Mais cependant, quand je vais lui annoncer la mauvaise nouvelle, j'aimerais être en mesure de lui dire que j'ai pu venger son mari, mon ami. Et voila la raison de ta présence dans cette pièce.

-WOow woow ! Faite pas de bétises les gars, vous savez très bien que vous aurez des problèmes avec le grand bashar si vous me faite la peau.

- T'inquiète, ton heure viendras plustard. Pour l'instant on va juste te passer un message.

A peine eu- t-il terminé sa phrase qu'il m'asséna un violent coup au niveau de la jambe avec une barre de fer. Punaise ! Le coup était tellement puissant que j'étais à genoux après l'action. " BAAM BAAM BAAM " Il enchaîna trois autres coups sur mon épaule qui m'envoyèrent au sol. Ses collègues se joignirent à la fête en me ruant de coup de pied et de coups de poings.

Ainsi donc après quelques minutes passées à me faire défoncer la gueule, Mes agresseurs finirent par me reconduire à ma cellule avant de m'y laisser complètement amoché avec le visage en sang.
Essoufflé et Couché sur le sol, je me mis sur le dos en ayant les yeux rivés vers le plafond puis je dis :

- Putain.......... Vivement que l'on dégage de ce trou à rat.
Quand le grand méchant loup s'invite à la fête Sdssds10
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Dans un coin d'ombre de la salle des gardes, une terrible masse de poils et de cicatrices surveillait la scène de ses yeux jaunes. Une haine sans pareille se lisait dans le regard du vieux Raspoutine.

Fssshhhh ! Eh bien, Sören ! Il était temps que la cavalerie arrive, hein ? Pauvre connard, aller chercher des crasses sur Goa... Même Nathalia Sirquiz, cette putain, elle me l'aurait pas faite celle là ! Mais ne t'en fais pas... Raspoutine est là, maintenant, et il va s'occuper de tout. Tu as parlé d'agir à bord de la galère ? T'en auras même pas le temps que tout sera déjà fait... Je crèverais les yeux des matons, j'égorgerais les plus forts dans leur sommeil, d'un seul coup de griffe... Tu seras le maître à bord avant même d'avoir pu livrer bataille. Mwehehehe... A condition qu'il n'y en ait pas un pour sortir de l'ordinaire, hein... Raspoutine est une terreur, mais Raspoutine ne fait pas de miracles.

* * *

En cellule, Sören avait été brièvement séparé de son pirate d'allié, qui s'était fait passer à tabac. Il n'y avait là que justice, car le chasseur savait bien que le jeune homme avait commencé à tuer avant son arrivée. Cependant, il prit la peine de panser ses plaies après les avoir rafraichies à l'eau claire. Cela ne changerait pas grand chose à son état, mais mieux valait placer le maximum de chances de son côté pour le coup d'éclat du lendemain.

-Et à part ça, c'est d'ma faute p'têtre ? Bah. Si les tueurs étaient toujours d'une honnêteté impeccable, ça s'saurait.

Sören... On approche encore ! Que le grand Belzébuth te protège ! Oh... Non, tout va bien. C'est l'esclave chargé de la distribution des repas. Pouah, deux croutons secs, un bout de rutabaga bouilli et du lard séché, piqué de larves ! Je n'aurais jamais pensé que Goa abritait ce genre de nourritures...
Tu as abandonné ton poste, auprès du tueur. A voix basse, tu murmures le mot de passe. L'homme sourit, et hoche la tête.


-Désolé, frère. P'têtre que d'ici la prochaine, vous mangerez du mouton aux fayots... Prenez des forces, il en faut. Ça rendra les chaînes plus légères.

Des mots innocents qui veulent dire beaucoup. Tu sais que le ragout de mouton est une spécialité du Grey Terminal, dont est issu un bon pourcentage des esclaves de Goa. Tu sais que l'évocation de ce plat est synonyme d'insoumission et de liberté. Le réseau interviendra, s'il le peut, et sur vos chaînes en particulier.

-Ouai. Faut savoir s'détacher du matériel, quand on n'a plus rien.
-Faut pas désespérer, y'a toujours la consolation du tonneau pour les bons serviteurs.

Un clin d'œil. Vos armes seront dans la cale, cachées dans un tonneau à liqueur. L'esclave poursuit sa ronde, tandis que tu croques dans un morceau de pain. Dans ta bouche, la pâte ressemble à de la poussière. Mais tu as le sourire aux lèvres.

* * *

La nuit est tombée sur le port, mais Raspoutine voit clair dans les ténèbres. Ouai, Sören, je m'en vais te montrer ce que vaut ma reconnaissance ! J'ai repéré la galère. Facile. Il y en a qu'une à quai, et j'ai vu quelqu'un monter à bord avec tes serpes. Et des sabres, aussi. Sacré malin, va.
Tu vas voir. Je vais me cacher dans la cabine du capitaine. Il y verra que du feu... Et demain... Miawahahah, oui, demain... l'aube sera rouge !


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Allongé sur le sol et essoufflé, les yeux rivés vers le plafond, j'avais complètement été amoché par mes agresseurs qui me ramenèrent dans la cellule avec l'ensemble de mon corps qui me paraissait soudainement lourd. Malgré le fait qu'il n'était pas obligé à le faire, mon allié du jour fut venu à mon secours en pansant mes plaies après les avoir rafraîchies à l'eau claire. Un geste qui était fort honorable mais malheureusement ce n'était pas suffisant pour complètement me guérir. Disons simplement que ça servait à me garder en vie.......... Pour l'instant.

Au même moment où << Le bon-samaritain>> M'abandonna pour aller échanger des mots avec l'esclave chargé de la distribution des repas, mes paupières devinrent lourdes en me faisant fermer mes yeux lentement, gagné par l'envie de faire un tour au pays des rêves. Quelques instants plus tard, j'étais endormis.
Le lendemain.

- Allez bande de misérable, reveillez vous !!!!

Voilà les mots d'un gardien qui en frappant sur les grilles avec un bâton, me tirèrent de mon sommeil profond. N'ayant pas complètement guéris de mes blessures de la soirée d'hier, je me relevai en m'appuyant contre le mur avant de remarquer une personne particulière qui était derrière le gardien. C'était personne d'autre que le grand Bashar. Il me pointa du doigt en regardant le gardien avant de lui dire :

- Qu'est ce qui lui est arrivé ?

Le gardien ne sachant pas quoi répondre de peur à enerver le grand Bashar, commenca à béguailler :

- Heu.... Il..... il.....il... C'est que..

- J'ai trébuché !!

M'écriai-je avec un grand sourire forcé sur le visage en interrompant leur discussion. Il me regarda avec un air surpris, les sourcils froncés puis il dit :

- Vraiment ?

- Oui, il a trébu...ché .....

Répondit le gardien avant de subir un regard menaçant du grand Bashar qui lui imposait de faire silence.

- On réglera ce problème plus tard. Pour l'instant sortez moi les prisonniers des cellules et conduisons les à leur nouveau maison.

Ordonna-t-il à ses hommes. Il était à présent temps de faire face à notre triste sort...... Ou pas.

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Sören, mon pote, te voilà enfin ! Bwehehe, tu sais que tu as comme un genre de beauté tragique, comme ça ? J'veux dire, avec tes paluches dissimulées sous les chaînes, le petit gars tout sanglant qui traine une gueule d'enterrement à tes côtés, et ce grand machin sous son armure à la con qui te regarde comme si t'étais rien qu'une merde sur le coin de sa botte... Eh ! Mais c'est que le Morgan t'a pas lâché. Bien entouré, mon salaud. Une chiffe molle pour te consoler, et un Raspoutine pour te sortir de là. J'aurais pu dire « un bâtard de guerrier à cran ». Mais l'un ou l'autre, c'est synonyme. Puis Raspoutine, j'aime bien, c'est sentimental.
Meow, je cause, tu causes, il cause et on oublie le putain de théâtre. T'es monté à bord, on t'a collé une pale de bois dans la main. Une rame, en fait, mais grosse comme une souche et chargée de fers. Sur le pont c'est blindé de toute une cour à base de froufrous, de dentelles et de chiffons empesés et parfumés. J'en ai la truffe qui pique, le goût de la sueur cachée qui coule dans la gueule. Fssshhh !
Sur la galère, on vous a foutus à poil. Enfin, torse poil, quoi. Sans doute une idée lubrique sortie tout droit du cerveau gâté d'une de ces pouffiasses qui se cachent derrière une rambarde d'éventails dorés. Le fouet qui siffle et qui claque... Shlack ! Ah, en fait, c'était peut-être pour ça. La chair à vif, sans poils, sous le cuir menaçant. Raspoutine est une terreur, mais certains humains sont pires. Même toi, connard d'humaniste, tu diras pas le contraire...


-Cap sur Shell Town ! Aller ! Aller !

Tout le monde rame comme si le diable était derrière la poupe. Le pouvoir du fouet. Pas trop mal nourris, ceci dit, les esclaves... L'air un peu miteux, par contre. Y'en a quelques-uns qu'ont le regard qui brûle comme je griffe, mais ceux là justement, le maton s'acharne sur leur carcasse. M'rappelle des souvenirs.
Eh, Sören. Un truc que je pige pas, c'est pourquoi t'as l'air d'avoir foutu un gosse dans le coup. Surtout que c'est pas ton genre. C'est un merdeux, c'est clair. Y'a qu'à le regarder rigoler dans son coin pour le savoir. Enfin. Raspoutine disparaît. L'océan sera notre désert. Et on sera les princes bédouins, les rois de l'embuscade. Sous peu, les seuls maîtres à bord. Je le jure, sur mes crocs.


Invisible dans le tas de vêtements de son maître, Morgan laisse à peine émerger ses oreilles. La galère a pris la mer, et le port se rapproche de la ligne d'horizon. Puis disparaît.

Sören... As-tu vraiment bien réfléchi avant de décider de te joindre à ce criminel ? Oui, c'est sur, tu ne pouvais pas savoir que Raspoutine viendrait. Il est incontrôlable, il n'agit que selon son instinct... Mais maintenant, tu vas te retrouver avec un drôle de fardeau sur les bras. Je prie le grand Belzébuth pour que tout se passe bien.
En attendant, j'ai dérobé les clefs des chaînes au maître d'équipage. Tes chaînes ont été méticuleusement sabotées, tu n'en auras pas besoin pour te libérer. Mais ce ne sera pas le cas pour tout le monde, et la garde est bien présente à bord. Relâchée, mais armée. Es-tu bien certain que dans son état, le garçon pourra te prêter main forte ?


-MEEEEOOOOWW !

Raspoutine a bondit de son trou d'ombre. Comme une tempête, il s'abat au milieu du cercle de la Comtesse De Tournecul, et commet des ravages dans les rangs des tasses de thé. Et de ceux qui les boivent. Le signal est donné. L'attention des gardes se relâchent, Sören brise ses chaînes.

-Les gars, bougez-vous ! C'est aujourd'hui qu'on s'barre tous voir ailleurs comment c'est !

Bwéhéhé, bonne synchro' mon grand. Les plus costauds se libèrent sans peine. Tu leur balances le trousseau, hésite un moment, et aide ton allié improvisé à briser ses chaînes. Avoue, t'y as pensé. T'as pensé à le laisser attaché, à régler ça tout seul avec ton pote Raspoutine. T'as pensé à le balancer à ce connard de Jonas, à Manshon. Mais tu l'as pas fait. Parce que deux esclaves rebelles viennent d'étaler leurs viscères sous un sale coup du Bashar (eh ouai, c'est qu'il voulait profiter de la croisière, le bougre), parce que tu dois aller chercher les armes dans la cale, parce que tu sais qu'à deux, vous serez plus forts. Vous pourrez sauver plus de monde. T'es méthodique, c'est bien.
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Ainsi donc, on fut arraché de l'hospitalité des cellules pour être envoyé sans plus tarder sur les galères histoire d'augmenter un peu la main d'oeuvre parce qu'apparemment, ils en avaient besoin ces enfoirés.
Torse nue, les mains enchaînés, je me dirigeai avec un groupe de personnes à la rencontre de notre regrettable condamnation tandis que la forte canicule nous prenait comme cible en allant même jusqu'à nous infliger des migraines atroces. Parfois, durant le trajet vers les galères, je n'hésitai pas à traiter les gardes qui nous escortaient de tous les noms d'oiseaux. Un geste qui visait simplement à laisser ma colère s'exprimait à travers des mots histoire de mieux vivre cette nouvelle expérience.

Une fois à bord du navire, je fus installé à mon poste de rameur, juste à quelques distances de Soren tandis que l'on venait de nous donner notre prochaine destination... Shell Town. Smsh ! C'était carrément la honte pour un pirate de mon calibre d'être traité de la sorte, je n'en revenais toujours pas d'être présent sur ce navire. Une des raisons qui faisait que j'avais envie de rapidement effacer ce souvenir de mon esprit, une fois ces événements passés.

Soudain, le chat sauvage de Soren surgit tel un fauve sur les gardes avant de causer quelques problèmes à ces derniers. L'instant d'après, son maitre réussit à briser ses chaînes puis il incita une mutinerie avant de libérer d'autres prisonniers. Cependant, une fois arrivé à mon niveau, le clodo sembla hésiter à m'aider. L'enfoiré, pensais-je, je le savais bien que je n'aurais pas dû lui faire confiance... Tsss ! Je lui ferais la peau, une fois que je me serais libéré de mes chaînes.

Puis finalement, contre toute attente, mon allier du jour m'aida à me libérer de mes chaînes. Un geste qui me prouva qu'il avait qu'une seule parole, mais cependant je me méfiais quand même de lui. Je me levai de ma place avec l'une des rames dans ma main que j'écrasai sur la tête de l'un des gardes qui tomba par terre, inconscient puis je suivais Soren dans la cale, en titubant. Il était temps de prendre les armes et de commencer les choses sérieuses. BANZAAAAAAI !
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Oh, Sören... ce sont vraiment tes armes ? Une serpe brisée, et une autre à peu près intacte, mais émoussée... Tu aurais du en prendre soin davantage. Maintenant, tu es bon pour aller te battre avec les moyens du bord. En repoussant un soldat d'un coup de pied plutôt convaincu, tu t'empares d'un sabre recourbé à la mode de South Blue. La taille de l'arme t'incommode, tu as peur de faire plus de dégâts que tu ne le souhaiterais. La légitime défense n'a pas toujours été un prétexte convainquant, sur ta montagne...
Mais ni Raspoutine, ni le garçon n'ont l'air d'être perturbés par de telles préoccupations. D'un bond magistral, l'un s'est jeté sur le visage d'un malheureux tandis que l'autre s'occupait de l'éventrer. Furieux, tu l'attrapes au col et le bouscule violemment. Avec ses blessures, il ne résiste pas et s'en va s'écrouler contre les parois de la cale.


-On a dit : pas d'embrouilles ! Si tu peux éviter de tuer, t'évites ! Et t'as pas intérêt à faire semblant !

Mais Raspoutine observait la scène avec une étrange réprobation dans ses yeux glauques, verts de marais.

Meow ! Eh ben, gros malin, on se dégonfle ? Ou on montre ce qu'on a dans le calbut, hein ? Aller, plus vite que ça ! Tu t'empares d'une caisse à harengs, gavée d'armes jusqu'à la gueule. Y'a pas intérêt à laisser les autres se faire tabasser avec leurs rames contre les épées des hussards, eh, Grand Belzébuth ! Tiens, regarde comme ils sont contents de récupérer de vrais coupe-choux... Et en plus, ils ont pas tes principes de Sainte Nitouche, eux. Y'en a un de ceux qu'était repérable, tout à l'heure, avec son regard de feu et ses nerfs à vif, qu'a littéralement broyé un maton qui se ramenait avec son fouet. Ça va être dur dur de contrôler toute cette bonne et belle violence, hein ?

On dirait que t'a arrêté d'y penser. T'as le Bashar contre toi. Ouai, le grand machin enfoncé dans son armure comme une huitre dans sa putain de coquille. Sauf qu'il se bat pas tout à fait comme une huitre. Son bouclier, c'est un mur. Son épée, une tempête. Moi, je m'approche pas. Raspoutine est une terreur, mais une terreur qui connait sa force. Et puis c'est ton problème, après tout. Pour moi, le fretin, pour toi, le gibier. A chacun sa chasse ! Mwehehehe... Fssshhhhh !


Raspoutine reparti conter fleurette aux comtesses en promenade, Morgan osa observer de nouveau le combat. Seules ses deux oreilles courtes semblaient surgir de la capuche de son maître qui feintait habilement malgré la douleur des coups de fouet qui lui irradiait encore le dos.

Sur ce coup, je dois bien avouer que Raspoutine agit avec sagesse... Au lieu de s'attaquer aux soldats, il s'en prend à ceux qu'ils étaient sensés protéger. Ils n'ont pas l'habitude, et leurs rangs se dispersent dans le désordre le plus complet. Les nouveaux affranchis prennent le dessus rapidement grâce à lui. Mais tu es trop concentré sur la menace que représente l'officier supérieur pour t'en rendre compte. Il ne te laisse pas une ouverture, et son bouclier te pose problème. Tu n'es pas encore assez fort pour cisailler de telles défenses. Et le Bashar n'est pas homme à se laisser aller à la colère. Son visage reste impassible en dépit du drame qui se déroule autour de lui. Il est sûr de sa force. Toi, tu commences à douter. Tes armes ne sont pas assez résistantes face à son équipement de qualité supérieure. Tu es contraint d'esquiver pour éviter d'user ton matériel. Un coup habile de ta part a zébré sa joue d'une balafre. Mais il n'a pas baissé sa garde pour autant. Ton adversaire est silencieux et professionnel, et je dois dire qu'en cette minute, il mérite son qualificatif de « noble ».

Fsssshhhh ! Sören, tiens bon !


Un coup de bouclier terrible fit reculer le chasseur qui s'entrava dans un paquet de cordes et s'affala de tout son long. En cette minute, il se sentit réellement en danger, mais eut la force de rire, et de rouler sur le côté pour éviter le coup qui l'aurait achevé.

... Sauvé ! Mais tu sais désormais que face à ce type d'adversaire, tu n'as pas vraiment toutes tes chances...
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Ainsi donc on s'aventura dans les entrailles de la cale à la recherche de nos armes respectifs afin de pouvoir s'occuper de nos adversaires comme il se doit. Ahh ! Ce tranchant, il m'avait manqué ... Mes yeux brillèrent à la seule vue de ce qui s'était avéré être ma précieuse lame, le Ryu no shirokuro (Le dragon noir). Désormais on pouvait vraiment passer aux choses sérieuses. Le soldat que le clodo venait de repousser semblait être un bon début pour fêter les retrouvailles entre ma lame & moi. Donc pour le coup j'allais probablement faire verser le sang.

Le chat sauvage de mon soit disant allié s'attaqua au visage du soldat avant d'envoyer le pauvre type au sol. Je profitai de cette occasion pour aller porter le coup fatal au soldat en lui transperçant l'abdomen avec le katana. Cependant, alors que j'étais sur le moment de répandre le sang, je fus soudainement attraper par le col avant d'être balancé contre les parois de la cale par par ce qui n'était personne d'autre que Soren. Grrr !! Ce type commence vraiment à me casser les couilles. Tsss... Rabat joie.

-On a dit : pas d'embrouilles ! Si tu peux éviter de tuer, t'évites ! Et t'as pas intérêt à faire semblant !

Après avoir planté mon katana sur le sol, je me relevai en prenant appui sur ce dernier avant de faire face à la "sainte nitouche" avec un grand sourire de psychopathe au coin des lèvres.
Quand le grand méchant loup s'invite à la fête Sasuke10
- On te l'a jamais dit que tu couinais un peu trop ? A force de jouer avec un lance flamme, tu vas finir par te faire cramer, mon pauvre.

Lui dis-je avant de cracher de façon vraiment vulgaire et arrogante sous ses pieds. Un geste qui avait pour principal but de lui montrer que j'étais un potentiel danger pour lui.

- Fais attention à toi, une fois de retour là haut. Les incidents sont courants sur ce genre de navire.

Sur ces mots, je lui tapotai l'épaule avant de le laisser là et de rejoindre la surface.
L'affrontement entre esclaves et soldats, faisait rage sur le navire. Tandis que les uns essayaient de gagner leur liberté par le biais des armes, les autres n'hésitaient pas à tuer afin de sauver la situation qui était désormais hors de contrôle. Vu que je ne pouvais pas utiliser ma lame (Pour l'instant), je fis usage de mes poings et de mes pieds pour me battre.

Je lançai, vers la direction de l'un des soldats, une attaque circulaire du coup du pied grâce à une rotation de mon pied d'appui tandis que mes mains restaient en protection pour éviter un éventuel contre attaque. " BOOUM" Le coup de pied était si puissant que le type fut K.O sur le coup. Ensuite je me retournai vers son collègue pour effectuer une rotation de mon pied d'appui en armant ma jambe. Je tendis ma jambe pour lancer une frappe de côté qui l'envoya se rouler par terre.

Après cela, je tournai le regard vers l'autre côté pour remarquer que le clodo était en train de se battre contre le Bashar et d'après ce que j'avais vu, on dirait bien que cet enfoiré avait besoin d'un peu d'aide.
Vite ! Il me fallait trouvait un moyen pour vaincre le Bashar. Mais comment allais-je faire, vu qu'à cause de mes blessures, je n'étais pas encore prêt pour un combat à corps à corps ? Merde, il me fallait vite trouver une solution.

Je jetai donc quelques regards dans tous les coins et recoins du navire à la recherche d'une étincelle. Quand soudain, Bingo !! J'eus une idée, une idée qui, disons le, était un peu extrême.

Je rejoignis un petit canon qui se trouvait à quelques distances de ma position puis je fis usage d'une bonne partie de mon énergie pour y mettre un boulet. Vous l'avez compris, l'objectif que je visais, était de prendre comme cible le Bashar et de l'envoyer à la mer par la même occasion. Ca m'étonnerais qu'il réussisse à survivre à cela, si le boulet venait à l'atteindre, bien sûr.
Après avoir fait ce qui était le plus difficile de mon plan, à savoir viser une cible immobile avec un canon, je mis le feu à l'artillerie avec comme destination finale, le Bashar.

"BOOOUM"


Le boulet allait-il pouvoir atteindre sa cible ? Ou le Bashar allait-il remarquer à temps l'attaque pour l'éviter ? Tout se jouait à cet instant précis.
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[Hrp : Yepah, grand. Ce coup-ci, j'innove. Pas dans mes habitudes de changer de style en cours de route, mais ça fait déjà longtemps que j'ai dans l'idée d'améliorer mon truc de points de vue multiples. Et je crois avoir trouvé la clef, et j'avais trop envie d'essayer. Donc petite explication pour pas que tu galères à la lecture.
J'ai trois personnages qui peuvent raconter : Morgan, Raspoutine et Sören (1ère personne). Le changement de narrateur est signalé par un symbole :

Sören : ♫
Morgan : φ
Raspoutine : Ω

V'là. Hésite pas à me dire ce que tu en penses par mp, si ça te dis. J'y tiens beaucoup :p]

Ω Mais c'est qu'il en a dans le calbut, le môme ! Eh, un bon coup de canon, voilà de quoi calmer le Bashar. Bam ! Je vois le scénar' d'ici. Un joli trou dans sa belle coquille, avec ses yeux qui partent en couille et le reste qui tire la gueule. Mais t'as flairé le truc. Toi aussi, t'as envie que ça devienne réel, hein Sören ? Alors tu réunis tes forces, tu sers les dents, et hop, hop ! Ton corps a pensé pour toi. T'as brisé sa garde sans frapper, et dans son dos, tu le tiens ferme. Ton coude bloque sa glotte, il glougloute. Se la joue grand seigneur. Mais on ne trompe pas Raspoutine : il sue la peur comme pisse le grand Belzébuth.

Bam ! L'impact est rude. Sale. J'sens l'bashar qui tremble dans mes bras, et j'aime pas ça. L'métal crisse, pour sûr y doit en avoir de planté dans la chair. M'a pas laissé l'choix des armes. On aurait pu régler ça au bras d'fer, ou au négoce. Au propre. Mais pas de solution 'vec les tueurs de gueux, les matons et les meneurs d'esclaves. Ils sèment la mauvaise graine et récoltent la violence dans des moissons sanglantes. Comme dit la chanson.
Moi, j'ai rien. Mais l'choc m'a détaché du bonhomme, j'suis jeté contre bastingage. Fatigué, ma jambe fait mal. C'est qu'l'aut', y m'la quand même pas loupée hier... Kusanagi, qui disait s'appeler. Qu'est-ce que je vais en foutre ? L'est pas primé, c'est certain. Mais je l'sens dans mes tripes, il est pas plus sain d'esprit que j'suis marchand d'sable. N'empêche que sur le coup, j'dois l'dire : y m'a p'têt' ben sauvé la mise. Pas de honte à ça. Y'a que les fiérots et les jeunots pour croire que la victoire se savoure qu'en solo.


Ω Alors que toi, t'es sonné, la tête qui résonne comme une cloche, le bashar se relève. Une force de la nature, et c'est Raspoutine qui le dit ! Il a la panse qui dégueule les tripes, il vomit sa rage par les yeux. Mais il a déjà un pied dans la tombe, et il voit pas venir l'affranchi qui l'égorge d'un coup de machette. Shhhhlaaaa ! En voilà un qu'a le sens du danger !

-Eh, chef ! Ça va, pas de mal ?
-Ouai, ça va. Tout l'monde a eu son compte ?
-La galère est à nous. On fait quoi des femmes ? Et des survivants ?
-On les emmène. Y'a eu assez d'dégâts comme ça.

Je m'suis relevé. On compte nos blessés et nos morts. Y'en a peu, mais peu, c'est déjà trop. Du côté de Goa, seul le Bashar et quelques malheureux ayant croisé Kusanagi ou le grand type qui me cause ont laissé la vie. Celui-là, on dirait que des flammes courent dans chacune de ses veines. Il est puissant, nerveux. Une tête de héros qu'a retrouvé sa dignité. Y m'regarde avec un dévouement et une fierté pleins de paradoxes. Mais je l'crains pas. C'est bon de voir que les affranchis ont un chef. Il parle au nom de tous. Et y m'place à ses côtés comme un égal. J'vais avoir les mains libres, pouvoir agir. Contrôler la violence du petit... Rester droit 'vec les prisonniers... Faire les choses dans l'ordre.

-Comment qu'tu t'appelles ?
-Bormag, d'Inari.
-Sören.

Rapidement, on se met tous d'accord : les cadavres sont jetés à la mer. Les prisonniers s'plaignent, mais personne cherche à les maltraiter. J'veille au grain. Il est plus question de tracer direct sur North Blue. La plupart des affranchis ont leur famille sur East Blue, alors, on posera le monde sur Orange. Une île de bonne réputation, sans attaches avec Goa. Assez d'argent à bord pour que chacun puisse rentrer par ses propres moyens. On laiss'ra les prisonniers sur Shell Town. Ils pourront rentrer chez eux, et nous, on prendra le large... Vers North Blue. Elle pourra courir, la garde de Goa. Sur son territoire, le chat est invincible.


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