Dolores…
Dolores ?
Où donc es-tu Dolores ?
Où donc t’es-tu perdue ?
Où donc t’a-t-on perdue ?
Dolores ?
Ah, te voilà.
Mais que fais-tu là ?
Mais que t’arrive-t-il, Dolores ?
Pourquoi es-tu à genoux ?
Où sommes-nous ?
Et grattent le sol et grattent la terre.
Et fouillent les doigts, et creusent les ongles.
Oh, ici !
Ca y est. Tu l’as trouvé, Dolores.
Bravo.
Précieux, viens là précieux petit bijou.
Mais qu’est-ce donc ? Un collier, c’est un collier.
Maculé, incrusté. Un tout fin petit collier.
Non petit garçon, ne crains pas.
Non petit garçon, ne tremble pas.
Vois.
Un coup et le voilà poli.
Deux coups et le voilà fourbi.
Brillant, tout brillant comme avant.
Et tends la main, et ouvre la paume.
Et sèche tes larmes, et ouvre ton âme.
Ta mère t’attend, ta mère t’entend.
Merci m’dame !
Oh, maman ! Ton bracelet, je l’ai retrouvé !
Celui que papa m’a donné, il était tombé !
Et la dame l’a retrouvé !
La dame sur le banc là-b-Oh, ben où elle est ?!
Souris Dolores, souris. Tu as réussi.
Il est heureux Dolores, sa mère aussi.
Regarde, sa tombe fleurit.
Ecoute, le printemps rit.
Dolores ?
Où vas-tu Dolores ?
Que fais-tu Dolores ?
Attends !
Pourquoi ces hommes ?
Qui sont-ils ? Que font-ils ?
Et qu’est-ce donc que ce bruit ?
Dolores !
Hé, mirez ça vous autres !
Mirez-la qui s’approche !
Mirez ça, mirez ce minois !
Joli, joli minois tout blanc…
Hé ! Qui t’es, toi ?
Hé ma belle, tu t’es perdue ?
Un bourgeon, c’est un bourgeon qui éclot.
Mais sens, sens donc Dolores.
Non pas la crasse, Dolores, non pas l’infâme.
Il est hostile. Hostiles, lui et ses sbires.
Tous ces loups veillant l’agneau.
Veillant l’agneau là-bas sur le caveau.
L’agneau agenouillé qui loue sa mère.
Leurs crocs meurtrissent l’air. A chacune de leurs respirations meurtrissent l’air.
Et leurs yeux, et leurs yeux jaunes de stupre et d’alcool et de vice !
Et leurs pelisses, leurs pelisses sales de fauves errants !
Et leur odeur, leur odeur à faire tomber les cœurs !
Mais qu’attends-tu donc, Dolores ?
Fuis, fuis avec le petit d’homme.
Fuis avec lui !
Emporte-le. Emporte-le loin.
Prends-le contre ton sein, et emporte-le.
Emporte-le où on ne le voudra pas pour son bien.
Où il ne sera prisonnier que du souvenir de son enfance.
Où son futur ne sera pas un gisant contre celui de sa mère.
Va !
Un… Un Ange passe…
Quoi ?
De quoi ?
Qu’as-tu dit ?
Qu’est-ce qu’elle a dit ?
Un ange passe.
Comme tu l’as murmuré.
Dolores, oh Dolores…
Ils sont cinq, tu es seule. Oh Dolores…
Qu’espérais-tu ? Que pensais-tu ?
Croyais-tu avoir progressé si fort ?
Croyais-tu t’être endurcie à ce point ?
Le croyais-tu ? Y pensais-tu seulement ?
Va, oui, va ! Cache-toi de tous.
Ils t’ont oubliée, profites-en.
Profites-en pour te cacher.
A l’ombre d’un if te cacher.
Oui, titube. Oui, effondre-toi.
A l’abri. A l’abri d’eux et à l’abri de toi.
Sous la trille de cette mésange qui sait.
Elle sait, bien sûr qu’elle sait.
Ecoute, ce claquement d’ailes.
C’est elle qui s’est envolée.
Qui disparaît là-haut dans le soleil.
Et qui te laisse seule, te laisse seule à cette haine.
A leurs haines. A ces colères contre eux-mêmes.
A ce dégoût du riche et à leur envie masochiste.
Celle-là même qui monte en toi, qui gonfle dans ton cœur.
Qui te fait serrer les dents. Qui te fait gémir sous ton manteau.
Celle-là même sous laquelle tu te cambres maintenant.
Respire Dolores, respire. Tu vas survivre.
Eux ont oublié, et toi tu vas survivre.
Respire. Rassieds-toi sur le sol.
Rassieds-toi à même le sol.
Et retrouve-toi.
Reviens-toi.
Vois, vois à travers tes paupières fardées du bleu de vie.
Vois, vois par-dessus ce mur de lauriers.
Vois comme ils sont bêtes. Bêtes et creux.
Tu ne les as pas guéris, non. Oh non ne le crois pas.
Ne le crois pas Dolores.
Ils sont mauvais, ils le seront encore.
Mais ils ont oublié. Oublié pourquoi ils étaient venus.
Oublié ce poids sur leur être. Cette rage née de l’envie.
Ces intentions nées de cette rage.
L’agneau, ils ont oublié l’agneau.
L’agneau qui ne te voit, qui te cherche mais ne te trouve.
L’agneau blanc comme ta peau, ils l’ont oublié !
L’agneau innocent, ils l’ont épargné !
Souris, Dolores, souris.
Ecoute, ce claquement d’ailes.
C’est la mésange qui revient.
Oui elle savait, bien sûr qu’elle savait.
Les oiseaux savent tout.
Ils voient le monde et lisent les gens.
Ils vont, ils viennent, et ils notent pour plus tard.
Et maintenant dors, Dolores, dors. Dors et repose-toi.
N’aies crainte, Dolores, les oiseaux veillent sur toi.
Des gens t’ont vue mais personne ne te verra.
Oh Dolores…
Demons run when a good girl comes close by
Dolores ?
Où donc es-tu Dolores ?
Où donc t’es-tu perdue ?
Où donc t’a-t-on perdue ?
Dolores ?
Ah, te voilà.
Mais que fais-tu là ?
Mais que t’arrive-t-il, Dolores ?
Pourquoi es-tu à genoux ?
Où sommes-nous ?
Day will spring and drown the night
Et grattent le sol et grattent la terre.
Et fouillent les doigts, et creusent les ongles.
Oh, ici !
Ca y est. Tu l’as trouvé, Dolores.
Bravo.
Précieux, viens là précieux petit bijou.
Mais qu’est-ce donc ? Un collier, c’est un collier.
Maculé, incrusté. Un tout fin petit collier.
Non petit garçon, ne crains pas.
Non petit garçon, ne tremble pas.
Vois.
Un coup et le voilà poli.
Deux coups et le voilà fourbi.
Brillant, tout brillant comme avant.
Et tends la main, et ouvre la paume.
Et sèche tes larmes, et ouvre ton âme.
Ta mère t’attend, ta mère t’entend.
When a good girl comes close by
Merci m’dame !
Oh, maman ! Ton bracelet, je l’ai retrouvé !
Celui que papa m’a donné, il était tombé !
Et la dame l’a retrouvé !
La dame sur le banc là-b-Oh, ben où elle est ?!
Friendships rise and true love fight
Souris Dolores, souris. Tu as réussi.
Il est heureux Dolores, sa mère aussi.
Regarde, sa tombe fleurit.
Ecoute, le printemps rit.
Day will spring and the dark will fall
Dolores ?
Où vas-tu Dolores ?
Que fais-tu Dolores ?
Attends !
Pourquoi ces hommes ?
Qui sont-ils ? Que font-ils ?
Et qu’est-ce donc que ce bruit ?
Dolores !
Hé, mirez ça vous autres !
Mirez-la qui s’approche !
Mirez ça, mirez ce minois !
Joli, joli minois tout blanc…
Hé ! Qui t’es, toi ?
Hé ma belle, tu t’es perdue ?
Un bourgeon, c’est un bourgeon qui éclot.
Mais sens, sens donc Dolores.
Non pas la crasse, Dolores, non pas l’infâme.
Il est hostile. Hostiles, lui et ses sbires.
Tous ces loups veillant l’agneau.
Veillant l’agneau là-bas sur le caveau.
L’agneau agenouillé qui loue sa mère.
When a good girl comes close by
Leurs crocs meurtrissent l’air. A chacune de leurs respirations meurtrissent l’air.
Et leurs yeux, et leurs yeux jaunes de stupre et d’alcool et de vice !
Et leurs pelisses, leurs pelisses sales de fauves errants !
Et leur odeur, leur odeur à faire tomber les cœurs !
Mais qu’attends-tu donc, Dolores ?
Fuis, fuis avec le petit d’homme.
Fuis avec lui !
Emporte-le. Emporte-le loin.
Prends-le contre ton sein, et emporte-le.
Emporte-le où on ne le voudra pas pour son bien.
Où il ne sera prisonnier que du souvenir de son enfance.
Où son futur ne sera pas un gisant contre celui de sa mère.
Va !
Un… Un Ange passe…
Quoi ?
De quoi ?
Qu’as-tu dit ?
Qu’est-ce qu’elle a dit ?
Demons run and count the win
Un ange passe.
Comme tu l’as murmuré.
Dolores, oh Dolores…
Ils sont cinq, tu es seule. Oh Dolores…
Qu’espérais-tu ? Que pensais-tu ?
Croyais-tu avoir progressé si fort ?
Croyais-tu t’être endurcie à ce point ?
Le croyais-tu ? Y pensais-tu seulement ?
Va, oui, va ! Cache-toi de tous.
Ils t’ont oubliée, profites-en.
Profites-en pour te cacher.
A l’ombre d’un if te cacher.
Oui, titube. Oui, effondre-toi.
A l’abri. A l’abri d’eux et à l’abri de toi.
Sous la trille de cette mésange qui sait.
Elle sait, bien sûr qu’elle sait.
Ecoute, ce claquement d’ailes.
C’est elle qui s’est envolée.
Qui disparaît là-haut dans le soleil.
Et qui te laisse seule, te laisse seule à cette haine.
A leurs haines. A ces colères contre eux-mêmes.
A ce dégoût du riche et à leur envie masochiste.
Celle-là même qui monte en toi, qui gonfle dans ton cœur.
Qui te fait serrer les dents. Qui te fait gémir sous ton manteau.
Celle-là même sous laquelle tu te cambres maintenant.
Respire Dolores, respire. Tu vas survivre.
Eux ont oublié, et toi tu vas survivre.
Respire. Rassieds-toi sur le sol.
Rassieds-toi à même le sol.
Et retrouve-toi.
Reviens-toi.
The battles won and the child is born
Vois, vois à travers tes paupières fardées du bleu de vie.
Vois, vois par-dessus ce mur de lauriers.
Vois comme ils sont bêtes. Bêtes et creux.
Tu ne les as pas guéris, non. Oh non ne le crois pas.
Ne le crois pas Dolores.
Ils sont mauvais, ils le seront encore.
Mais ils ont oublié. Oublié pourquoi ils étaient venus.
Oublié ce poids sur leur être. Cette rage née de l’envie.
Ces intentions nées de cette rage.
L’agneau, ils ont oublié l’agneau.
L’agneau qui ne te voit, qui te cherche mais ne te trouve.
L’agneau blanc comme ta peau, ils l’ont oublié !
L’agneau innocent, ils l’ont épargné !
Souris, Dolores, souris.
Ecoute, ce claquement d’ailes.
C’est la mésange qui revient.
Oui elle savait, bien sûr qu’elle savait.
Les oiseaux savent tout.
Ils voient le monde et lisent les gens.
Ils vont, ils viennent, et ils notent pour plus tard.
Sleepy, sleepy !
Et maintenant dors, Dolores, dors. Dors et repose-toi.
N’aies crainte, Dolores, les oiseaux veillent sur toi.
Des gens t’ont vue mais personne ne te verra.
Oh Dolores…