1621, sombre année pour Red Hood Sokoa...Quelques jours après avoir déserté la Marine, elle erre sans but précis dans sa ville natale, Mashon , fuyant les soldats, et même toute forme de contact. Assise sur un toit, elle contemple la foule...
Une rue bondée dans ville ensoleillée. Un resto. Une brise fraiche fait voler les cheveux d'une magnifique femme blonde, le tissu de sa jupe s'envole de sa cuisse comme les papillons se séparent des fleurs. À sa droite, une famille rit des pitreries de leur enfant, deux baguettes chinoises dans la bouche tel un petit vampire. Devant eux, deux tourtereaux échangent un dernier baisé avant d'envisager une balade ensoleillée. Début Janvier, le soleil, les rires, les enfant...Tout ce que je déteste.
J'aimerais qu'il neige de la merde, que le gosse se perfore la gorge avec ses baguettes, que la petite brune dégueule son repas pendant que l'autre lui lèche les incisives...et aussi qu'une charrette loupe son virage et percute le tout.
En fait, c'est moi qui vais vomir...
Le gamin renverse le bol remplit de nourriture sur la jolie nappe blanche de la table de restaurant. Avec un peu de chance, sa mère sera assez stupide pour...ça n'a pas loupé, sa mère le gifle en hurlant. Des cris, des pleurs. En fait, ce n'est pas une si mauvaise journée. Je soupire et ramasse mes jambes contre mon buste tout en mâchonnant le filtre brûlé de ma dernière cigarette. Il ne m'arrivais que des embrouilles depuis mon départ de la Marine. Enfin depuis que j'avais assassiné mon colonel...27 février 1620, Sokoa, une jeune recrue de la Marine plutôt douée égorge son supérieur pendant une exécution de pirates. En même temps, cet abruti avait cherché. Et ils affirment œuvrer pour la justice. Quel bien grand mot pour de tels actes. Assassiner une bande de pirates innocent (enfin pour des pirates) sous prétexte que c'est « l'exemple », ça me file juste la gerbe et des envies de meurtre par dessus le marché. Mum' m'a toujours dit de me contrôler, mais dans ces cas là, ce serait elle qui lui aurait planté le hachoir dans le crâne, et en riant. Ma mère a toujours été douce et sensible, mais quand tu vis sur une île pleine de Mafieux en tous genre, t'apprend vite à pas faire de quartiers. Ici, tout le monde a une arme à partir de six ans. On règle les problèmes avec les armes, pas de place pour la Marine. Et quand Maman sort l'artillerie lourde pour protéger sa famille, on évite quand même de s'y frotter. Jusqu'à ce maudit règlement de compte...retrouver sa mère adoptive morte sur le carrelage de la cuisine n'est pas très apaisant...Surtout quand on revient à la maison, la bouche tachée de sang avec une exclusion de son école pour avoir « dévoré le bras de son petit camarade de classe » . Les tendances cannibale, c'est pas très gratifiant. Mes vrais parents devaient être de sacrés barjos pour avoir pondu un phénomène pareil...
Je souris à l'image cruelle d'un couple ensanglanté qui tournoyait dans mon esprit torturé. Puis je secoue la tête rageusement. Pour l'instant, je suis sur ce toit, à contempler les passants de la rue principale de Mashon. Si seulement la petite vie horriblement calme de ces imbécile heureux pouvait prendre fin maintenant, pour que je puisse rigoler un peu. Je foule du pied un petit tas de cailloux. Une idée. J'en saisis une poignée et commença à viser les passants. C'est tout ce qu'il me reste à faire, alors autant en profiter. Plusieurs regardent en l'air sans m'apercevoir, d'autres pestent et se frottent le crâne. Ça me fait rire, et ça fait chier le monde.
-Eh, non mais ça va pas là! T'as fini tes conneries?
Une voix... Je bondis sur mes pieds et lança le reste de cailloux sur la nouvelle apparition, qui n'apprécia pas d'être lapidé de la sorte. Tant pis, j'aime pas qu'on me dérange. Le mec est grand, blond, propre sur lui, pas très musclé et aussi grand que moi. Il a l'air très jeune, et pourtant son visage malicieux arborait deux longues moustaches...Il est marrant, je l'aime bien, au moins une personne intéressante dans cette ville de boulets.
-Désolé pour les pierres, j'aime pas être prise par surprise.
J'avais l'air de quelqu'un prise en défaut, c'était ridicule, je n'ai pas à m'excuser...
Une rue bondée dans ville ensoleillée. Un resto. Une brise fraiche fait voler les cheveux d'une magnifique femme blonde, le tissu de sa jupe s'envole de sa cuisse comme les papillons se séparent des fleurs. À sa droite, une famille rit des pitreries de leur enfant, deux baguettes chinoises dans la bouche tel un petit vampire. Devant eux, deux tourtereaux échangent un dernier baisé avant d'envisager une balade ensoleillée. Début Janvier, le soleil, les rires, les enfant...Tout ce que je déteste.
J'aimerais qu'il neige de la merde, que le gosse se perfore la gorge avec ses baguettes, que la petite brune dégueule son repas pendant que l'autre lui lèche les incisives...et aussi qu'une charrette loupe son virage et percute le tout.
En fait, c'est moi qui vais vomir...
Le gamin renverse le bol remplit de nourriture sur la jolie nappe blanche de la table de restaurant. Avec un peu de chance, sa mère sera assez stupide pour...ça n'a pas loupé, sa mère le gifle en hurlant. Des cris, des pleurs. En fait, ce n'est pas une si mauvaise journée. Je soupire et ramasse mes jambes contre mon buste tout en mâchonnant le filtre brûlé de ma dernière cigarette. Il ne m'arrivais que des embrouilles depuis mon départ de la Marine. Enfin depuis que j'avais assassiné mon colonel...27 février 1620, Sokoa, une jeune recrue de la Marine plutôt douée égorge son supérieur pendant une exécution de pirates. En même temps, cet abruti avait cherché. Et ils affirment œuvrer pour la justice. Quel bien grand mot pour de tels actes. Assassiner une bande de pirates innocent (enfin pour des pirates) sous prétexte que c'est « l'exemple », ça me file juste la gerbe et des envies de meurtre par dessus le marché. Mum' m'a toujours dit de me contrôler, mais dans ces cas là, ce serait elle qui lui aurait planté le hachoir dans le crâne, et en riant. Ma mère a toujours été douce et sensible, mais quand tu vis sur une île pleine de Mafieux en tous genre, t'apprend vite à pas faire de quartiers. Ici, tout le monde a une arme à partir de six ans. On règle les problèmes avec les armes, pas de place pour la Marine. Et quand Maman sort l'artillerie lourde pour protéger sa famille, on évite quand même de s'y frotter. Jusqu'à ce maudit règlement de compte...retrouver sa mère adoptive morte sur le carrelage de la cuisine n'est pas très apaisant...Surtout quand on revient à la maison, la bouche tachée de sang avec une exclusion de son école pour avoir « dévoré le bras de son petit camarade de classe » . Les tendances cannibale, c'est pas très gratifiant. Mes vrais parents devaient être de sacrés barjos pour avoir pondu un phénomène pareil...
Je souris à l'image cruelle d'un couple ensanglanté qui tournoyait dans mon esprit torturé. Puis je secoue la tête rageusement. Pour l'instant, je suis sur ce toit, à contempler les passants de la rue principale de Mashon. Si seulement la petite vie horriblement calme de ces imbécile heureux pouvait prendre fin maintenant, pour que je puisse rigoler un peu. Je foule du pied un petit tas de cailloux. Une idée. J'en saisis une poignée et commença à viser les passants. C'est tout ce qu'il me reste à faire, alors autant en profiter. Plusieurs regardent en l'air sans m'apercevoir, d'autres pestent et se frottent le crâne. Ça me fait rire, et ça fait chier le monde.
-Eh, non mais ça va pas là! T'as fini tes conneries?
Une voix... Je bondis sur mes pieds et lança le reste de cailloux sur la nouvelle apparition, qui n'apprécia pas d'être lapidé de la sorte. Tant pis, j'aime pas qu'on me dérange. Le mec est grand, blond, propre sur lui, pas très musclé et aussi grand que moi. Il a l'air très jeune, et pourtant son visage malicieux arborait deux longues moustaches...Il est marrant, je l'aime bien, au moins une personne intéressante dans cette ville de boulets.
-Désolé pour les pierres, j'aime pas être prise par surprise.
J'avais l'air de quelqu'un prise en défaut, c'était ridicule, je n'ai pas à m'excuser...
Dernière édition par Sokoa le Ven 7 Déc 2012 - 7:49, édité 1 fois