Et j’étais dans ma cage, toute la sainte journée, ohé, ohé.
Et j’étais sur ma roche, toute la sainte nuitée, ouh yeah, ouh yeah.
Hahaha, que je ferme ma mouille, Potem ? Mais va te faire foutre, mec. Va te faire foutre.
Je suis le Saigneur mon Dieu qui me fera sortir du pays des gnous, voilà ce que je suis, voilà ce qu’elle m’a dit ma maman apparue. Ouais. Et toi tu sortiras pas, et tu sais pourquoi ?
PARCE QUE.
Hahaha, ouais ouais, gueule, gueule, crie ta rage mec, crie-la. Mais moi j’ai vaincu mes dix-huit démons, démones, succubes, et je sais que je vais sortir, et tes sanglots longs n’y pourront rien changer, snif, snif, snifyeah. Ca te fout la rage que je sois joyeux ? Non, c’est juste que t’y crois pas ? Ouais, t’as peut-être raison ouais. Peut-être c’est juste ma bipolarité qui se déclare, ouais. Peut-être je suis juste en train de surfer sur la vague de mon enthousiasme. Mais tu vois moi si tu me dis ça, moi j’ai envie de dire : et alors ? Mec. Sérieux.
Tu crois que j’ai autre chose à branler qu’être content de mon sort et optimiste sur le futur ?
Et qu’est-ce que t’en as à foutre d’abord ? Ca te pompe les esgourdes que je sois tout nouveau tout frais tout beau ? Enfin presque. Boh, t’es devenu aigri depuis le temps que t’es là, voilà tout… Faut pas que ça te dure, tu vas te choper un ulcère à force, et avec la bouffe à l’harissa qu’ils nous servent dernièrement, moi je te dis : fais gaffe, Potem, fais gaffe. Te faire de la bile un jour ça te perdra. Le zen, y a que ça de vrai. Le bon vieux zen qui détend les muscles jusque là. Mais attention, hein, pas résigné. Zen. La nuance est importante, mais tu peux ptet pas la comprendre toi avec ton crâne trop petit et tes muscles trop gros. Héhéhé, pas bouger, tes barreaux cèderont pas. Tu vois quand je dis que t’es nerveux…
Nan mais même la brique elle a eu mal, même la brique ! Quand tu me l’as descellée et que j’ai voulu me finir avec. Yeh, cette brique-là. Moi j’appelle ça un signe du destin. Toi t’appelles ça une mauvaise occasion de te foutre la paix ? Mais eh, c’est quoi ton problème, gros ? Tu m’aimes plus c’est ça ? Je suis plus du mauvais côté de la solitude et toi t’es pas content parce que je partage plus ta grisaille quotidienne ? Roh, le jaloux quoi…
Cela dit, je vais te le dire franco, gars. Ouais. Moi, que tu m’aimes plus, je vais tellement bien que je m’en branle. Non mais pas littéralement, oh. Putain, même toi t’as eu vent de mes ébats avec Pride ? Ouais ? Mais bordel, c’est pas moi qu’étais sensible, c’était lui. Je dois t’avouer, j’y ai pas cru sur le moment… Le mec je lui pompais la moelle par la cuisse, il allait y passer, et après il me trouve le moyen d’avoir la gaule pour garder son sanguin le temps de me percer à jour ? Putain…
Bon, je le lui ai bien rendu, note, hein. Je sais pas où il est mais ta phobie de l’Arashibourei, elle doit faire pâle figure face à la sienne de mahgel, ouaich. Quoi, c’est Arashibourei qui te fait tiquer comme mot ? Héhé, Arashibourei, Arashibourei, Arashibou, bon okay j’arrête. Mais c’est marrant n’empêche, comment t’as les crocs qui se mettent à trembler, on les entend claquer d’ici. Arashibourei. Haha.
Allez, quoi, reviens à ta porte, mec, c’était pour déconner. Eh, Potem ? Cherche pas, je sais que t’es là. Comment j’ai fait ? Ah oui t’es vraiment gland en fait sous tes allures de bête féroce… Comment tu veux quitter ta cellule, gars ? L’opération des saints d’esprit, c’est ça ? Grand con, va, c’est beau tant de naïveté.
Dis, tu m’écoutes quand je me parle ? Très bien, suis mes mouvements, je vais t’enseigner la sainte voie du Tahar. C’est un truc pas bien compliqué, ça consiste à me branler l’ego pour avoir le mojo pour tout péter quand je sortirai. Oh oui je sortirai va, t’en fais pas. Mais t’as pas écouté ou quoi quand je t’ai dit que c’était ma maman qui me l’avait dit ? T’y croyais pas ?
Impie.
Bon, maintenant tahgel. Ta gueule, écoute, note et retiens.
Mais non les matons, salut Paul, mais non ça gêne pas qu’on discute. Mais non. Allez, cassez-vous maintenant ou je vous assomme à coup de haki royal. Mais oui vous savez que j’en suis capable. Oui je sais que vous ça vous donnera l’occasion de vous défouler sur moi après quand vous aurez rouvert les yeux mais bon. Hein. A force ça doit lasser de se faire évanouir, non ? Ouais c’est ça, merci.
Et j’étais sur ma roche, toute la sainte nuitée, ouh yeah, ouh yeah.
Hahaha, que je ferme ma mouille, Potem ? Mais va te faire foutre, mec. Va te faire foutre.
Je suis le Saigneur mon Dieu qui me fera sortir du pays des gnous, voilà ce que je suis, voilà ce qu’elle m’a dit ma maman apparue. Ouais. Et toi tu sortiras pas, et tu sais pourquoi ?
PARCE QUE.
Hahaha, ouais ouais, gueule, gueule, crie ta rage mec, crie-la. Mais moi j’ai vaincu mes dix-huit démons, démones, succubes, et je sais que je vais sortir, et tes sanglots longs n’y pourront rien changer, snif, snif, snifyeah. Ca te fout la rage que je sois joyeux ? Non, c’est juste que t’y crois pas ? Ouais, t’as peut-être raison ouais. Peut-être c’est juste ma bipolarité qui se déclare, ouais. Peut-être je suis juste en train de surfer sur la vague de mon enthousiasme. Mais tu vois moi si tu me dis ça, moi j’ai envie de dire : et alors ? Mec. Sérieux.
Tu crois que j’ai autre chose à branler qu’être content de mon sort et optimiste sur le futur ?
Et qu’est-ce que t’en as à foutre d’abord ? Ca te pompe les esgourdes que je sois tout nouveau tout frais tout beau ? Enfin presque. Boh, t’es devenu aigri depuis le temps que t’es là, voilà tout… Faut pas que ça te dure, tu vas te choper un ulcère à force, et avec la bouffe à l’harissa qu’ils nous servent dernièrement, moi je te dis : fais gaffe, Potem, fais gaffe. Te faire de la bile un jour ça te perdra. Le zen, y a que ça de vrai. Le bon vieux zen qui détend les muscles jusque là. Mais attention, hein, pas résigné. Zen. La nuance est importante, mais tu peux ptet pas la comprendre toi avec ton crâne trop petit et tes muscles trop gros. Héhéhé, pas bouger, tes barreaux cèderont pas. Tu vois quand je dis que t’es nerveux…
Nan mais même la brique elle a eu mal, même la brique ! Quand tu me l’as descellée et que j’ai voulu me finir avec. Yeh, cette brique-là. Moi j’appelle ça un signe du destin. Toi t’appelles ça une mauvaise occasion de te foutre la paix ? Mais eh, c’est quoi ton problème, gros ? Tu m’aimes plus c’est ça ? Je suis plus du mauvais côté de la solitude et toi t’es pas content parce que je partage plus ta grisaille quotidienne ? Roh, le jaloux quoi…
Cela dit, je vais te le dire franco, gars. Ouais. Moi, que tu m’aimes plus, je vais tellement bien que je m’en branle. Non mais pas littéralement, oh. Putain, même toi t’as eu vent de mes ébats avec Pride ? Ouais ? Mais bordel, c’est pas moi qu’étais sensible, c’était lui. Je dois t’avouer, j’y ai pas cru sur le moment… Le mec je lui pompais la moelle par la cuisse, il allait y passer, et après il me trouve le moyen d’avoir la gaule pour garder son sanguin le temps de me percer à jour ? Putain…
Bon, je le lui ai bien rendu, note, hein. Je sais pas où il est mais ta phobie de l’Arashibourei, elle doit faire pâle figure face à la sienne de mahgel, ouaich. Quoi, c’est Arashibourei qui te fait tiquer comme mot ? Héhé, Arashibourei, Arashibourei, Arashibou, bon okay j’arrête. Mais c’est marrant n’empêche, comment t’as les crocs qui se mettent à trembler, on les entend claquer d’ici. Arashibourei. Haha.
Allez, quoi, reviens à ta porte, mec, c’était pour déconner. Eh, Potem ? Cherche pas, je sais que t’es là. Comment j’ai fait ? Ah oui t’es vraiment gland en fait sous tes allures de bête féroce… Comment tu veux quitter ta cellule, gars ? L’opération des saints d’esprit, c’est ça ? Grand con, va, c’est beau tant de naïveté.
Dis, tu m’écoutes quand je me parle ? Très bien, suis mes mouvements, je vais t’enseigner la sainte voie du Tahar. C’est un truc pas bien compliqué, ça consiste à me branler l’ego pour avoir le mojo pour tout péter quand je sortirai. Oh oui je sortirai va, t’en fais pas. Mais t’as pas écouté ou quoi quand je t’ai dit que c’était ma maman qui me l’avait dit ? T’y croyais pas ?
Impie.
Bon, maintenant tahgel. Ta gueule, écoute, note et retiens.
Mais non les matons, salut Paul, mais non ça gêne pas qu’on discute. Mais non. Allez, cassez-vous maintenant ou je vous assomme à coup de haki royal. Mais oui vous savez que j’en suis capable. Oui je sais que vous ça vous donnera l’occasion de vous défouler sur moi après quand vous aurez rouvert les yeux mais bon. Hein. A force ça doit lasser de se faire évanouir, non ? Ouais c’est ça, merci.