>> Elphys N.Turner
 | Pseudonyme :Tournesol, Épinard et occasionnellement Gazon. Age: 24 ans Sexe : Femme Race : Humaine Métier : Canonnière et artilleur Groupe : Pirate Déjà un équipage : Nope, pas d'équipage pour le moment. But : Partir à l'aventure, découvrir le monde pour rencontrer son prince charmant. (Et le pire c'est qu'elle y croit en plus) Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Si je pouvais avoir mangé le Poke Poke No Mi (Fruit du coffre), ce serait parfait. J'éspère avoir bien compris qu'il s'agissait d'un fruit normal... Équipements : Une bonne dose d'explosifs en tout genre planqués dans ses poches. Codes du règlement (2) : Ce compte est-il un DC ? : Non. ^^ |
>> Physique Comme chaque matin, Elphys, plantée devant son grand miroir, s'arrangeait du mieux qu'elle le pouvait. Elle commença par son visage ; elle observa ses grands yeux en amande, profonde forêt de verdure chatoyante dans laquelle l'on pouvait facilement s'égarer si l'on n'y prenait pas garde, dont les longs cils noirs et veloutés surplombant ses paupières faisaient encore ressortir cette belle couleur. Tous les jours, elle se demandait comment mettre ses yeux en valeur, et finissait par conclure que le naturel était de loin le plus envoûtant de tous les artifices. Son nez, court, fin et légèrement mutin, restait la partie la plus mignonne de son visage. Elle était dotée d'une bouche en cœur dont les lèvres fines et ourlées invitaient au baiser, bien qu'elle trouvât la lèvre supérieure légèrement trop pulpeuse ; elle se contenta de les hydrater afin qu'elles gardent leur jolie teinte rose si naturelle. Se décidant à ne pas toucher à son joli visage, considérant qu'il valait mieux conserver l'impression naturelle qui s'en dégageait, elle s'attela alors à ébouriffer ses cheveux courts, brillants et de la singulière couleur qu'est le vert émeraude, afin de s'entourer d'une aura de sauvagerie ; elle aimait à paraître à la fois douce et indomptable. Elle jeta un œil à son corps nu, le détaillant au possible. Son torse était d'une minceur agréable, doté de jolies formes féminines, formes qui étaient en l’occurrence constituées de sa taille fortement marquée, comme de son dos courbé, de son doux ventre plat et de sa petite poitrine délicate.Ses bras étaient fins et leurs proportions, conformes à celles de son torse. Ils étaient d'une douceur sans égale et terminés par des mains aux doigts fins et délicats, dont les ongles sont coupés courts pour des raisons pratiques tout comme esthétiques, afin de paraître la plus simple possible. Quand à ses jambes, elles étaient particulièrement longues et fines, mais malgré qu'elles soient douces et fuselées, elles sont tout aussi pratique pour donner de superbes coups de pied. Comme quoi les apparences pouvaient quelquefois se montrer trompeuses. Elle aimait à détailler son corps ainsi, avant de passer à l'habillage. Elle avait en horreur les tenues provocantes portées par certaines femmes ; chez elle, la beauté naturelle et les vêtements agréables à regarder sans en devenir vulgaires étaient de mise. Elle ouvrit son placard, y découvrant ses sempiternels hauts en laine, ses longues robes de campagne, son vieux chapeau de paille, ses uniformes d'écolière, ses chaussettes en lin et ses bas, ses écharpes et ses foulards de toutes sortes, ses jupettes et ses pantalons moulants. Elle ne supportait pas de mettre sa poitrine en valeur, l'exposant ainsi aux regards de n'importe quel passant ; c'est ainsi qu'elle enfila un simple pull noir sans manche et au col roulé. Ses jambes étaient si fines qu'elles n'en paraîtraient pas provocantes même si elles étaient découvertes, c'est elle opta ainsi pour une jupe courte, doublée de grandes bottes à talons et de chaussettes hautes. Bien évidemment, elle passa ses lunettes de plongée aux verres oranges, porte-bonheur qu'elle portait en permanence dans ses cheveux - et non pas sur ses yeux comme il en est l'usage. Satisfaite du résultat obtenu, elle sortit toute enjouée de la pièce. >> Psychologie Un beau jour, vous avez rencontré une jeune fille, prétendant se nommer Elphys. Ah, ce qu'elle pouvait se montrer douce et enjouée ! Ce que son sourire était chatoyant, sa curiosité semblant n'avoir d'égale que sa gentillesse, son petit côté puéril lui conférant une aura touchante au possible ! Elle paraissait exulter de bonne humeur et de joie, un véritable petit soleil qui déversait ses rayons chaleureux tout alentour, remontant immédiatement le moral semblant pourtant au plus bas du plus désespéré des hommes.Vous comptez bien apprendre à la connaître un tant soit peu mieux. Et c'est ce que vous faites ;à ce moment précis, la réalité vous semble en vérité bien triste ; la jeune fille, derrière son masque de douce et gentille demoiselle, se trouve être dotée d'un véritable caractère de merde, et même, il s'agit encore d'un euphémisme. Que voulez-vous, il faut appeler un chat un chat. Elle se vexe à la moindre remarque lui paraissant désobligeante et ses colères sont véritablement dévastatrices, au point de hurler et de mettre tout le monde à la porte – ce qui dans un navire en pleine tempête, s'avère être une fâcheuse tendance. Sans oublier qu'elle est dotée d'une terrible manie qui la pousse à tout vouloir faire exploser. La serrure de la porte du réfectoire du navire s'avère être coincée? On la fait péter. Les portes de la citadelle se sont verrouillée à la vue du pavillon pirate ? On les fait péter. Un navire de la marine s'approche d'un peu trop près ? On le fait péter. Un compagnon de voyage s’essaie à faire des vocalises depuis deux heures et il chante affreusement faux ? On le fait péter. Le frigo est vide ? On le fait péter. Tout faire sauter est pour elle un excellent moyen de passer ses nerfs à fleur de peau ; aussi, préférez lui donner régulièrement de quoi assouvir sa soif d'explosions, comme par exemple des rochers. Le plus singulier de ses traits de caractère est sans doute qu'elle croit dur comme fer aux contes de fées, et plus précisément, à celui du prince charmant. Ah, quelle formidable épopée que de partir sur les mers, dotés de masques de pirates comme dans les belles histoires, avec peut-être au bout, un beau prince sur son cheval blanc qui n'attend que l'arrivée de sa princesse! Si vous désirez un bon conseil, laissez-la rêver plutôt que de lui dire qu'avec son caractère elle ferait même fuir un bossu trapu, édenté, borgne, avec des miettes de pain cachées dans ses bourrelets; cela risquerait de l'énerver. Et pourquoi pas, tant qu'à faire, vous donner un autre bon conseil qui servira à votre survie en compagnie de cette belle et douce jeune fille? Ayez toujours à bord un cuisinier et surveillez-le du mieux que vous le pourrez, afin que jamais il ne s'avère incapable de faire à manger; car dans ce cas présent, elle pourrait bien insister pour le remplacer. Et même, il y a fort à parier qu'en réalité, elle le fera quoi qu'il advienne, même si vous trouvez le moyen de la séquestrer dans la cale du navire. Mais où est le problème, me demanderez-vous? Eh bien, la triste réalité est qu'elle cuisine comme une savate, et que je reste persuadé que vous n'apprécierez pas d'entendre la phrase « TU RESTES A TABLE ET TU MANGES! » dans le cas où vous refuseriez d'ingurgiter cette sorte de bouillie marron-verdâtre gluante et vivante servie dans votre assiette. >> Biographie Elphys était baignée dans la douce lumière d'un soleil d'été l'entourant de ses chaleureux rayons bienfaisants, au beau milieu d'une clairière verdoyante parsemée de mille fleurs magnifiques aux couleurs chatoyantes, une douce brise lui apportant mille parfums floraux dont elle s'enivrait avec délice, se demandant ce qu'elle pouvait bien foutre ici. Après quelques minutes de mûre réflexion intensive, elle ne comprit toujours pas. C'est alors qu'au loin, une silhouette se dessinant dans la douce clarté du soleil couchant à la teinte rosée la sortit de ses interrogations. Cette silhouette s'approcha. Elle put progressivement distinguer de quoi il pouvait bien s'agir ; elle vit d'abord un superbe cheval à la robe blanche et nette de toute impureté, puis, de plus en plus net, un magnifique jeune homme aux cheveux d'or, doté d'un visage aux traits extraordinairement fin et d'un sourire qui eut fait fondre plus d'un cœur de jeune fille. Il descendit de son cheval. C'est alors que les deux se mirent à courir au ralenti l'un vers l'autre, décollant d'au moins deux mètres à chaque pas effectué, une musique mièvre au possible en arrière-plan, en tendant les bras, bavant tels des attardés mentaux ; bientôt ils entrèrent dans l'un et l'autre dans une forte étreinte, le beau prince penchant progressivement ses lèvres vers celles de la jeune Elphys, fermant doucement ses paupières... « - Elphys... Elphys... - Mon prince... ! - Elphys... ! - Mon prince... ! - J'ai quelque chose à te demander Elphys... Veux-tu... - Oh oui, demandez-le, demandez-le !!! - Veux-tu... - OUI ! OUI !!! - Veux-tu bien te réveiller, espèce de pauvre débile, au lieu de pousser des cris bizarres ?! » Elle fut tirée des limbes du sommeil par un professeur d'histoire à l'air mécontent. Cette dernière n'avait pas eu le temps d'aller écrire ne serait-ce que la moitié d'une phrase au tableau noir de la grande salle de classe que la jeune fille s'était déjà laissée emporter dans les doux bras de Morphée ; décidément, elle semblait guetter réellement chaque moment où le professeur relâchait ne serait-ce qu'un dixième de sa surveillance pour s'endormir. Quoique ; quelquefois, il arrivait qu'elle le fasse sous ses yeux. Elle était certainement la pire élève qu'il lui eut été donné d'instruire, si ce n'était pas la pire au monde. « - … Laisse-moi dormir, espèce d'abrutie finie... » Souffla Elphys, d'un ton suffisamment fort pour que son professeur puisse l'entendre. Cette dernière crut rêver. Voilà qu'elle était traitée d'abrutie par cette masse baveuse aux cheveux de couleur similaire à celle des épinards et au quotient intellectuel équivalent à celui de ces derniers. Pour la énième fois, elle passa ses nerfs en s'arrachant une touffe de cheveux. Faute à cette singulière façon de se calmer, sa chevelure en était venue à ressembler à un balais-brosse. Elphys s'étira longuement en laissant s'échapper un bâillement. Elle en voulait terriblement à son stupide professeur de l'avoir interrompue dans son si somptueux rêve, à un moment si crucial ! Elle en vint à se demander si cette dernière était réellement dotée d'un détecteur à mauvais moments, ou si elle ne le faisait pas volontairement. «- Puisque vous êtes si maligne, rappelez-moi à quoi correspond l'année 1500, demanda le professeur en affichant un tic d'énervement. La jeune fille haussa alors les épaules d'un air nonchalant au possible. - L'explosion du laboratoire du docteur Vegapunk au royaume de Bulgemore ? - Non. Il s'agissait de l'exécution de Gold Roger. Et l'année 822 ? - L'explosion du laboratoire du docteur Vegapunk au royaume de Bulgemore ? - Non ! C'était le début de la construction du pont à Tequila Wolf ! Et l'année 1530 ? - L'explosion du laboratoire du docteur Vegapunk au royaume de Bulgemore ? - NON !! Il s'agissait de la deuxième grande guerre ! Et pour ce qui est de l'an 1523 ? - Attendez, laissez-moi deviner ! C'était l’exécution de Gold Roger ! - NOOOOON !!! IL S'AGISSAIT DE L'EXPLOSION DU LABORATOIRE DU DOCTEUR VEGAPUNK AU ROYAUME DE BULGEMORE ! » Le professeur, excédée comme elle ne l'eut jamais été autant auparavant par la nullité de son élève, s'arracha encore l'une de ses touffes de cheveux. Se calmant progressivement, tentant du mieux qu'elle le pouvait d'évacuer les ondes négatives au possible qui envahissaient tout son être, souffla longuement en se pinçant l'arrête du nez au point de la rendre rouge. Elle se retourna doucement, une expression meurtrière affichée sur son visage colérique. - Mademoiselle, autant être honnête tout à fait honnête avec vous. Vous êtes nulle. On ne tirera jamais rien de vous si vous continuez sur cette lancée. Reprenez-vous donc en main ! - Je ne vous permet pas, espèce de pauvre larbin ! J'ai jamais demandé à être ici moi ! » Cracha Elphys, ses traits se durcissant tandis que ses nerfs se tordaient. Ce fut le commencement d'un règlement de compte entre un professeur et son élève qui se solda, devant les regards ahuris des camarades de la jeune Elphys, par quelques heures de colle et une visite chez la directrice du pensionnat pour jeune filles de South Blue dans lequel elle se trouvait actuellement incarcérée. Et pourquoi s'y retrouvait-elle au juste ? Elphys se souvenait que sa mère désirait d'elle qu'elle devienne une épouse convenable, au prix de sa passion pour les contes de fée et les explosions. Comment sa mère pouvait-elle ainsi renier les désirs de sa propre fille ? Jamais Elphys n'eut souhaité épousé un homme qu'elle n'aurait pas choisi. Quelle horreur, que de célébrer ses épousailles avec pour partenaire un vieux sédentaire à la digestion douteuse ! Mais passons, et demandons-nous plutôt comment elle avait contracté sa seconde passion ; oui, le terme de ''contracter'' est sans conteste celui qui lui convient le mieux, étant donné que cette singulière manie ressemblait plus à une maladie mentale qu'à autre chose. Un jour de dévastatrice colère – chose qui n'était pas rare chez la jeune fille, un navire de la marine était venu accoster sur son île. Curieuse, la petite, du haut de ses dix ans, profita d'un moment d'inattention pour accéder aux canons du navire. Elle avait toujours rêvé d'en essayer un, et de voir quel effet cela pouvait produire de tirer sur quelque chose ; elle alluma alors la mèche, et attendit qu'elle arrive à son bout. C'est ainsi qu'elle explosa gaiement un rocher, six arbres, deux tartes aux pommes et la moitié du manoir de ses parents. Elle fut alors privée de tout ce qui eut été possible de l'être, ses géniteurs s'excusant frénétiquement de la conduite intolérable de leur fille auprès des marins, qui s'en foutaient tant que le coût des réparations n'était pas pour leur poire. Mais sa passion pour tout ce que l'on pouvait faire sauter ne s'estompa pas pour autant. Au fil des années, dénichant mille et une cachettes pour tout ce qui était de planquer des explosifs, elle fit péter entre autre deux bateaux de pêche, une statue en bronze, un aquarium géant, cent-vingt six réfrigérateurs, quatre cent quatre-vingt treize arbres, une ancre de navire et j'en passe des belles. Elle apprit peu à peu à maîtriser le canon qu'elle avait volé un jour dans un bateau qui était de passage, le dissimulant à l'intérieur de l'une des anfractuosités de la falaise rocheuse qui surplombait l'île. En attendant, à l'instant présent, elle était enchaînée de façon certaine à cet insupportable pensionnat. Le seul réel moyen qu'elle avait de s'en évader était la lecture de contes de fée ; ces princesses en détresse, ces princes au sourire angélique, ces dragons cracheurs de feu, ces superbes châteaux rose bonbon, ces pirates au cœur valeureux ! Que cela était magnifique ! Il ne lui était pas rare de penser qu'un beau jour, elle quitterait cet horrible endroit et qu'elle partirait à l'aventure. Pourquoi ne pas devenir canonnière dans un équipage pirate? Non seulement elle pourrait assouvir à sa guise ses envies qui lui dictaient de tout faire péter, mais en plus elle découvrirait le monde, et qui sait, rencontrerait son prince charmant sur une île paradisiaque ? - « - LIIIIIIIIIIIBRE !! » Hurlait Elphys, installée dans son bateau de pêche pourri avec pour seules provisions deux boîtes de bonbons. Voilà le seul moyen que son cerveau primitif avait réussi à trouver afin de s'évader de ce pensionnat stupide. Enfin, peu importe, la voilà qui voguait vers l'inconnu ! Ce fut par miracle que le mât du navire dont la coque avait coulé sur lequel elle gisait inconsciente alla s'écraser sur les rives de Loguetown. Ok, c'est pas vrai. En réalité, elle avait hurlé comme une baleine tandis que son bateau pourri coulait, et avait été repêchée par un navire marchand de passage qui ne supportait plus d'entendre sa voix de crécelle. >> Test RP |
Elphys, croquant goulûment dans une pomme dérobée dans les cales du navire, se promenait sereinement sur le pont, se dérobant à la corvée de nettoyage que lui avaient refilé les membres de l'équipage marchand en échange de leur bonnes grâce – à savoir ne pas la balancer à la flotte. Elle semblait s'en moquer éperdument, sachant que de toutes manières, elle trouverait bien une excuse à leur refourguer afin d'y couper. Ce fut une voix tonitruante qui la tira de ses rêveries, alors qu'elle contemplait d'un œil subjugué le magnifique canon du navire.
« QU'EST-CE QUE TU FOUS ?! Je t'avais demandé de savonner le pont !! »
Elphys se retourna doucement, levant un œil désintéressé vers son interlocuteur. Elle avala une bouchée de sa pomme sucrée, avant de répondre d'un ton nonchalant.
« - Baah... La flemme.
- COMMENT CA LA FLEMME ?! S'offusqua-t-il ; on est déjà bien gentils de t'avoir recueillie alors que t'es aussi chiante qu'un clebs qui gueule pendant la nuit ! Puisque t'as décidé de rien foutre, tu vas aller nourrir les poissons.
- C'est pas moi qui ai demandé à tomber sur votre rafiot moisi ! Eh mais... EH, LÂCHEZ-MOI SALE GNUF ! », s'écria-t-elle alors que l'homme lui saisissait le poignet avant de la tirer vers la mer. Ce fut un coup de pied bien placé qui la tira de la poigne de ce grand imbécile, et choisissant la manière la plus judicieuse de survivre, elle s'enfuit dans la direction opposée.
« Bon sang. CHOPEZ-LA ! Hurla-t-il alors qu'il observait Elphys foncer vers le mat le plus proche afin d'y grimper. L'équipage s’exécuta, pensant qu'il fallait tout de même être sacrément débile pour aller se cacher, sur un navire, en haut d'un mat ; mais aucun ne pensa cependant à faire de commentaire.
« VOUS NE M'AUREZ PAS VIVANTE ! J'vais tous vous atomiser moi d'abord ! COMME DES... DES... DES NAVETS ! » Hurla-t-elle, tandis que le capitaine se pinçait l'arrête du nez en pensant que de sa vie, il n'avait jamais vu une tarée pareille. De son côté, Elphys afin d'échapper au marin qui avait commencé à grimper dans sa direction, sauta et tenta de s'accrocher à la voile ; cela eut pour seul effet de la détacher, projetant la jeune fille de la même façon que si elle eût été accrochée à une liane, à l'autre bout du navire. L’atterrissage fut parfait, dans le sens où il n'aurait pas pu être meilleur ; elle alla s'exploser la face contre la cabine.
« Ah... Aie... C'est douloureux. » Elle se frotta un moment le crâne où une bosse s'attelait doucement à se former, puis se retourna, tentant de trouver une dernière échappatoire. La seule issue qui se présenta à ses yeux fut un magnifique canon géant ; sans plus de concessions, elle fit une chose complètement saugrenue, c'est à dire qu'elle fit tous les réglages nécessaires, alluma la mèche puis, faute d'y insérer un boulet, s'y installa elle-même à l'intérieur d'un tonneau, visant du mieux qu'elle le pouvait l'île qui se présentait à ses yeux.
« Bon sang, mais elle est complètement conne ? » Releva fort intelligemment l'un des membres de l'équipage. Alors qu'une grande explosion se fit entendre, un tonneau dans lequel semblait installé une chose verte gueulante s'envola vers l'azur et les nuages.
« Il est pas cher le poisson ! Il est pas cher ! » S'écriait un commerçant sur la place de Loguetown, faisant ainsi l'éloge de sa marchandise fraîchement pêchée dont il était très fier. Il était fort heureux de la tranquillité de cette ville où régnait la justice, et où presque tous semblaient vivre en harmonie.
Cependant, ses cris furent interrompu par ce qui semblait être le hurlement d'un porc que l'on égorge, en bien plus aigu et insupportable. Il leva les yeux vers l'endroit d'où ce son semblait provenir ; son cerveau n'eut pas le temps d'enregistrer qu'un truc tout vert dans un tonneau était tombé du ciel, fonçant droit vers son navire de pêche sur lequel il avait rangé un énorme tas de poissons qu'il venait de pêcher à la sueur de son front. La marchandise s'envola, le tonneau explosa, le navire de pêche se renversa, et les cris cessèrent.
« MES POISSONS !! » S'étrangla le commerçant alors qu'il constatait l'ampleur des dégâts. Son œil fut attiré par une jeune fille trempée, qui sortit de l'eau afin d'essorer ses cheveux verts d'un air désintéressé.
« Heu, c'était à vous ? Demanda Elphys alors qu'elle pointait de son doigt le bateau renversé autour duquel flottaient moult poissons morts ; désolée, s'excusa-t-elle. »
Puis sans plus attendre, elle se dirigea vers le centre ville, ne prêtant pas plus d'attention au marchand qui tentait encore d'assimiler la situation, la bouche béante et les bras ballants.
Elle huma le doux air de la ville, dans laquelle flottait des relents de pâtisseries, provenant sans doute de l'une des échoppes. Puis, Elphys remarqua du coin de l'oeil un magasin fort intéressant ; il proposait des boulets et de la poudre à canon. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas observé les doux et magnifiques feux provoqués par une explosion ! Et après tout, qui n'en avait jamais eu besoin ? Cela pouvait servir en tant de circonstances.
N'y tenant plus, elle entra dans la boutique, pour en sortir le sac chargé d'explosifs. Toute guillerette, elle continua sa promenade, sachant qu'à présent elle pourrait faire sauter quelque chose à la moindre occasion se présentant.
Et l'occasion se présenta. Là, juste devant elles, se dressaient, majestueux, des canons en fonte décoratifs. Que cette vue était magnifique ! Ce qu'Elphys était émerveillée ! C'était absolument superbe, l'incarnation même de la beauté à l'état brut.
Cependant, elle lutta du mieux qu'elle le put face à ce que lui dictaient ses instincts. ''Il y a des civils par ici'', pensait-elle ; ''Il y a la marine'', ''Je risque de provoquer d’énormes dégâts et je n'ai pas d'argent pour les rembourser...''
S'ensuivit un terrible combat intérieur, la jeune fille combattant du mieux qu'elle le pouvait ses pulsions. Elle se mit à rouler au sol, sans relever les regards des passants qui la dardaient comme ils auraient dardé une girafe rose, se tenant le crâne, transpirant par tous les pores de sa peau. ''Non... Résiste Elphys... Résiiiiste !!''
Le combat fut gagné par l'instinct animal de la jeune fille. Toute tremblotante, un rictus fou aux lèvres, elle effectua tous les réglages nécessaires sur le premier canon qui se présenta à elle. « A-Allez... Je... J'explose juste une maison ou deux et j'arrête », pensa-t-elle, raisonnable. Ce fut ce moment que choisit une troupe de marines pour passer à cet endroit, voyant ainsi la chose verte attelée, face à un canon, à frotter une allumette. Le cerveau de lieutenant fit 'tilt', et il ordonna à ses troupes d'arrêter la demoiselle.
« Aah... Z-Zut ! S'écria Elphys ; la marine. » La patrouille évita gracieusement à la manière de la balle au prisonnier le boulet qui fut envoyé dans sa direction, allant ainsi détruire toutes les dalles de la place qu'il rencontra, ralentissant avant d'arrêter sa course dans la jambe du commerçant de poissons qui avait enfin réalisé et avait poursuivi la jeune fille dans le but de lui faire payer les dégâts. Celui-ci se mit à sauter sur une seule jambe, comme un héron, se tenant son pied meurtri en hurlant toute sortes de choses indécentes.
Quand elle vit le regard que lui lançait la troupe de marines, Elphys tilta à son tour, et se mit à courir. C'est ainsi qu'un truc vert hurlant de sa voix suraiguë poursuivi par une patrouille enragée se mit à courir dans les rues de la ville. Il n'était pour l'instant aucunement question de tirer ; la jeune fille n'était pas connue des forces de l'ordre, et elle semblait dans une simple période de folie passagère. Ils la conduiraient simplement au poste afin de lui faire réparer les dégâts en travaux d'intérêt général. En revanche, Elphys ne voyait aucunement cela de cet œil ; elle avait une singulière horreur de tout ce qui se rapportait de près ou de loin à bosser. C'est ainsi qu'elle s'enfuit autant que ses jambes le lui permirent, ignorant les regards des passants dont certains, qui la voyaient pour la troisième fois faire des conneries, la prenaient décidément pour une véritable tarée.
Ce fut au détour d'une ruelle qu'elle parvint à semer la troupe, passant en mode ninja et en se planquant dans une poubelle. Elphys eut un tic d'énervement ; elle qui avait pris grand soin à se laver les cheveux ce matin, voilà qu'ils sentaient le poisson mort et les ordures ! Un beau jour, elle leur ferait payer cela.
La patrouille semblant s'être éloignée, la jeune fille crut bon de sortir de sa cachette, afin d'inspecter les environs. La première chose qui se présenta à ses yeux fut l'enseigne d'un bar. « Au poisson mouillé », il y avait tout de même plus classe, mais peu lui importait ; elle avait grand besoin d'un bon rafraîchissement. C'est ainsi qu'elle entra à l'intérieur, décidant que de toute manière, si les marines pensaient à repasser par ici, elle se serait au moins désaltérée et pourrait ainsi courir plus vite.
« Bonjour, ma jolie ! Commença le barman ; qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?
- Vous faites des cocktails ? S’interrogea Elphys, le regard soudain illuminé d'une lueur d'intérêt.
- Bien sûr ! Acquiesça l'homme avec un grand sourire.
- Alors un cocktail Molotov. »
Devant le regard incrédule que lui lançait le barman, Elphys comprit qu'il était de ceux qui ne savaient pas apprécier la douce saveur qu'était celle des explosions. Avec un soupir, elle finit par commander un simple jus de raisin.
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Informations IRL
- Prénom : Lorraine
Age : 14 ans
Aime : Les rageux (Oui j'aime les rageux, un problème?
), bouffer des cookies, The Legend Of Zelda, N'aime pas : Les sushis, les bisounours, les gens qui disent que c'est que du bonheur
Personnage préféré de One Piece : Sans hésiter, Usopp/Pipo! (Et aussi un peu Perona)
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Houlà, question difficile (Surtout quand on est en plein dans la période de recherche de soi D8). Je sens que pour deux lignes ça va me prendre plus de temps que pour la biographie. ¤_¤' Donc... Disons que j’essaie d'être toujours juste, bien que j'aime embêter le monde (Boulet troll). Dans un autre sens, je sais aussi être toute gentille! (Non mais quelle description pourrie, je vous l'accorde)
Fais du RP depuis : Heu... Beaucoup de temps.
Disponibilité : Approximativement tous les samedis, dimanche et mercredi, mais il peut aussi m'arriver de me connecter les autres jours quand j'ai le temps.
Comment avez vous connu le forum ?: Top-sites!
Dernière édition par Elphys N.Turner le Ven 1 Fév 2013 - 23:34, édité 8 fois
