Un petit tour de passe-passe

L’odeur sucrée et chaude des pâtisseries envahissaient les narines des passants. Quel bonheur, que celui de ne pas avoir à renifler les effluves de poissons pourri et d’ordure qui hantent les rues sales des docks et des bas quartiers de Goa ! Ici, tout n’était que couleurs harmonieuses, trottoirs étincelants et conversations charmantes. Les enfants riaient en courant en tous sens, visages illuminés de sourires lacunaires ; les femmes éblouissantes, engoncées dans des robes criardes, surveillant ce spectacle charmant de leurs yeux amusés. De ci de là, un homme endimanché passait, plongé dans son journal, ou tirant sur une pipe aux senteurs amères et entêtantes. Un spectacle gai et bucolique que celui d’un quartier résidentiel ensoleillé ; la plupart des résidents de cet endroit n’avait cure, voire ignorait, qu’à quelques centaines de mètres de là, une femme mendiait à même le pavé pour une miche de pain qu’elle pourrait donner à son enfant de 7 ans, qu’un employé des entrepôts était viré pour avoir manqué une journée de travail en soignant sa mère malade, ou encore qu’un autre se faisait poignarder dans une ruelle pour une poignée de berrys.

Parmi toutes les demeures luxueuses du quartier, il en était une qui se démarquait par on originalité et son exubérance. Passé un portail en acier bleu et aux motifs floraux, un petit jardin boisé s’offrait à la vue du visiteur. Orchidées de toutes les îles des quatre mers, et même, selon le vieux jardinier qui taille les haies toutes les semaines le jeudi de 6h30 à 11h, de Grand Line, effigies et statues en marbre, ébène et autres roches précieuses… Un étalage de richesse somptueux, mais qui évoquait plutôt ici un mauvais gout certain, en raison de l’organisation chaotique des décorations et des différentes plantes et arbustes. Un petit sentier tortueux traversait ce bazar fleuri et menait à la demeure en elle-même. Le bâtiment se divisait en une partie centrale et deux ailes, à gauche et à droite. Les murs extérieurs étaient peints de différentes couleurs éclatantes : du vert pomme pour l’aile est et un rouge cerise pour l’aile ouest, tandis que la partie principale de la villa brillait de bleu azur. L’architecture en elle-même était atypique : la maison n’avait pas d’arrêtes carrées, et de légères  courbes internes et externes donnaient un style déformé à l’ensemble. Des fresques et des bas-reliefs en or et en argent purs couraient sur les murs, entourant les fenêtres et zigzagant dans un ballet grotesque.

Le propriétaire de cette insulte au bon goût et à la sobriété se nommait Achilles Von Monnatery. Le bonhomme avait hérité à 18 ans d’une fortune familiale conséquente, tirée de l’exploitation de vignes par ses deux parents sur une île paisible de North Blue. A vingt ans, il avait investi dans une usine sur Dawn Island et l’avait reconvertie en industrie pharmaceutique grâce à son argent. Il s’était rapidement fait un nom dans le métier, et bientôt, les remèdes Monnatery envahissaient le marché, avec la prétention de soigner maux de gorge, de tête, de ventre et douleurs vénériennes. L’efficacité relative bien que temporaire du médicament créa le succès de son entreprise en développant une addiction chez les consommateurs, qui pour certains continuaient de prendre quotidiennement le remède, bien après leur rétablissement, au plus grand bonheur d’Achilles et des actionnaires. Ce dernier avait également très tôt manifesté sa passion de collectionneur artistique et un certain goût pour la débauche de métaux précieux et de joyaux, et avait très vite attiré l’attention du gratin de Goa dans les réceptions mondaines.

D’ailleurs, le voilà qui sortait de son domicile, salué par un valet de pied visiblement fatigué, un journal sous le bras. Il parcourut les quelques mètres qui le séparait de la rue et se vit ouvrir le portail par deux hommes armés vêtus de gris-bleu, plantés devant l’entrée comme deux poteaux. Au moment même où il posa le pied sur le trottoir, une patrouille de la marine tournait à un croisement à sa droite et se dirigeait vers lui. Le notable tira une montre à gousset de sa poche, la regarda et sourit, visiblement satisfait. Il était petit, grassouillet, et vêtu avec la même exubérance qui caractérisait sa demeure. Un costume vert à carreaux jaunes, un haut de forme excessivement haut et lustré, une canne sertie de pierres plus précieuses les unes que les autres, des souliers à boucles d’or et une chemise à dentelles constituaient son vêtement. Ses petits yeux enfouis dans sa tête semblaient briller d’une certaine arrogance, alors qu’il titillait la paire de bacchantes qui trônait au milieu de son visage. Il marchait au pas de la patrouille qui le suivait en sifflant, et se dirigea vers le centre-ville. Il sourit à une femme en robe jaune clair devant qui il présenta ses hommages, et qui se cachait derrière son éventail pour pouffer d’un petit rire aigu quand il prit sa main gantée pour l’embrasser. Puis il salua la promeneuse en tirant son chapeau, découvrant une calvitie avancée, et continua sa route.

Lorsqu’il tourna à l’angle de la rue et que la patrouille le suivit, la damoiselle en question tourna la tête à droite, puis à gauche, et baissa l’accessoire qui dissimulait son joli minois… barbu. Les yeux verts étincelants de Nikolas Baeteman se portèrent alors sur la demeure de l’industriel, son habituel sourire affiché sur son visage. Les gardes entourant l’entrée fixaient le trottoir juste devant eux, et l’imposteur se trouvait sur leur gauche, à une vingtaine de mètres de là. Cela faisait maintenant presque une semaine qu’il observait les allées et venues du maître des lieux, les rondes des gardes  et des patrouilles, et de jour en jour ses plans s’obscurcissaient. Le notable était visiblement un paranoïaque affirmé, et les moments où les entrées du bâtiment restaient libres étaient quasi-inexistants. Les gardes de la demeure profitaient des passages de patrouilles pour effectuer les relèves, et chaque soir à la tombée de la nuit, les fenêtres se voyaient condamnées par de lourds volets renforcés. A n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, deux gardes étaient en permanence postés devant la grille, et quatre autres de plus tournaient dans les jardins devant et derrière la villa. C’était une véritable forteresse, et Nikolas eut la confirmation définitive de ce qu’il redoutait le plus : il lui était impossible de réussir seul. Il lui fallait de l’aide, et pas n’importe laquelle. Un début d’idée commençait à germer dans son esprit, et pour les besoins de cette idée il avait besoin d’autre chose que du premier escamoteur du dimanche venu. Par chance, il savait où dénicher un associé idéal. Il quitta donc le quartier dans son habit de riche bourgeoise, et se dirigea vers un des quartiers les plus mal famés de la cité.

Une fois à destination, il repéra, adossé à un mur, une petite crapule de bas étage, vêtu d’une chemise, d’un pantalon simple et de bretelles. Il se planta devant lui de façon ostentatoire, tout en couvrant son visage, puis, une fois qu’il l’eu remarqué, s’engouffra dans une ruelle sombre et déserte. Comme il l’espérait, le voyou était sur ses talons. Deux ou trois minutes et quelques bruits étouffés plus tard, Nikolas Baeteman sortait de la ruelle, les vêtements de sa victime sur le dos. Il tira une large paire de lunettes de soleil de sa poche et les chaussa, avant de se diriger et d’entrer dans un bouge crasseux du nom de Mohawk Lawn. Ici s’enivrait et pariait la lie de l’île de Dawn et des Blues. Le tenancier mâchait une sorte de tabac à chiquer qu’il crachait régulièrement au pied du comptoir en nettoyant les verres grâce à un chiffon crasseux. Quand Nikolas entra, laissant passer un rayon de lumière diurne dans le bar sombre et enfumé, les regards se portèrent sur lui un instant, et s’en désintéressèrent presque immédiatement. Il commença à parcourir la salle du regard à la recherche du profil idéal pour son projet. Il finit par s'approcher du barman, une connaissance, et lui demanda:


-Hey l'ami. J'prendrais une pinte de blonde... et un tuyau. Je monte un coup dans un quartier huppé de la ville, et j'ai besoin de renforts. T'aurais pas ça sous le coude ?

Le barman ne répondit mot mais hocha la tête et partit en direction de la salle. En attendant une réponse, Nikolas s'installa confortablement à une table, salivant déjà à l'idée d'une bière bien fraîche et d'un partenaire viable pour son cambriolage de haute voltige.


Dernière édition par Nikolas Baeteman le Mer 18 Sep 2013 - 15:08, édité 2 fois
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Le royaume de Goa, certain souvenir me rappelle pourquoi j’ai toujours détesté ce genre de ville. Beau de l’extérieur pourrir à l’intérieur. J’ai toujours détesté l’esclavage et la bourgeoisie à cause de mon passé et cette ville était en particulier une source de souffrance pour moi. Mais même si les souvenirs de mon passé sur une vie d’esclave me fessais souffrir. Il y avait un plaisir à venir dans ce genre de ville. L’argent, le vol et la destruction... Vol ou gagner de l’argent au mépris de ses bourgeois était un plaisir qui me permettait de compensé mon mal-être. Remettre ses gens à leurs places était un vrai délice. Quoi qu’il en soit, mes voles continuaient à être très modestes. Vol de portefeuilles principalement. Je connaissais les dangers de cette ville, je savais que plus on est ambitieux plus on prend de risque, mais surtout plus on a de chance à se faire repérer et arrêter... Moi qui étais un esclave en cavale, je n’allais surement pas prendre trop de risque en cambriolant une maison seul.

Je me contentais donc bien de mes petits larcins classiques pour le moment... Cela fessait d’ailleurs un petit moment que j’étais ici. Bientôt il serait temps de partir. J’avais déjà pris soit de voir le port et de trouver le bateau qui m’amènerais sur l’ile suivante dans quelques jours. Je restais rarement plusieurs semaines dans un endroit... Un voleur fini toujours par se faire voir et celui-ci doit alors penser à disparaitre une fois qu’il se fait trop remarquer. Je commençais d’ailleurs à avoir ma petite réputation au sein des brigands d’ile... Signale qui dit qu’il est bientôt temps pour moi de prendre mes clics et les clacs. Mais bon, le bateau sur lequel j’allais embarquer clandestinement, n’allait pas partir avant quelques jours. Le temps pour moi de boire un verre dans un bar miteux... Histoire de voir s’il n’y a pas des choses intéressantes à savoir aussi.

J’entrais dans une taverne mal famé ou la boisson est dégueulasse, une fois à l’intérieur je m’installais sur un tabouret devant le bar pour commander une bière. J’avais beau avoir dans les 16 ans seulement, j’étais déjà un peu habituer à boire de l’alcool... Bon, je ne pouvais pas boire plus de 5 avant d’avoir la tête qui tourne, mais je pouvais en boire 2 ou 3 sans trop de risque. Alors que je tentais de goutais cette bière au gout toujours aussi affreux sur ce tabouret qui ne me permettait pas de m’assoir sans perdre de vu le haut du bar. Le barman arrivait quelques minutes plus tard pour me parler d’un homme cherchant quelqu’un pour une affaire... Une affaire qui pourrait m’intéresser... J’avais presque envie de plaindre le barman qui avait pratiquement du faire le tour pour pouvoir me parler avec un minimum de discrétion...

Celui-ci me montrait un homme qui devait avoir sans doute entre 20 et 30 ans... Je ne savais pas de quoi cette affaire recourait, mais s’il avait déjà un plan et que je pouvais gagner quelques berrys... Cela méritait de s’y intéresser. Je me dirigeais vers lui pour m’assoir sur la chaise juste en face de lui... Pendant presque une minute je ne disais pas un mot, je me contentais de l’observer. Je l’analysais pour être plus précis. Une fois cette analyse faite, j’ouvrais enfin la bouche pour dire :


Il parait que tu as un jeu à me proposer qui pourrait me permettre de gagner quelques berrys ?

Un autre silence, histoire de lui laisse le temps de me répondre. Je lui avais parlé en code comme tout criminel qui se respecte... Personne ne hurle qu’il va voler ou même tuer. Quoi qu’il en soit, je ne savais pas ce qu’il voulait exactement. Voler quelques choses était évident. De toute façon, je n’étais pas un tuer... Même si j’ai déjà tuer. Mais je voulais savoir ce qu’il voulait voler et quel était son plan, mais aussi savoir si ce n’était pas un piège. Apres tout, c’était peut-être un soldat de la marine en infiltration... même si c’était peu probable.

Je suis Yumi, Yumi Matsu, dis-moi ce qui t’intéresse exactement et ton plan... on verra ensuite si cela m’intéresse.
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Je ne sais pas trop ce qui m’avait poussé à accepter un job comme « Chef de la sécurité ». Diriger une équipe de bras cassés qui ferait passer un légume pour un génie. Juste bon à écouter les ordres, pas des mauvais types dans l’fond, ils ont la motivation mais pas le reflexe d’être autonome. M’enfin bon, la paye est bonne et elle me permettra de voyager à l’île suivante, bouffer, dormir etc.

La villa dont la garde m’avait été donnée était d’un goût unique. A cent pour cent, pas un type au monde ne voudrait avoir la même baraque. Si une thématique commune réunissait ces différentes œuvres, cela pourrait passer mais là… C’est comme ci une centaine de civilisation, culture, style d’architecture, étaient réunis au même endroit. Dépaysant si j’peux m’permettre, j’trouve pas d’autre terme. Enfin Melody me fit par de sa trouvaille, un lieu dans la partie arrière du jardin restait potable et où nous pourrions nous y détendre sans choper l’envie de gerber à chaque fois que nos regards se posent sur une statue ignoble. Une sorte de petit bosquet de trois, quatre arbres en cercle c’était isolé de ces horreurs et dégageait une vraie fraicheur naturelle. Sans perdre une minute mon hamac fut installé entre deux d’entre eux et ma carcasse s’affala bientôt dessus.


« Hé ! Comment qu’elle s’appelle l’autre là ?! T’sais la servante.

*Clélia. Comment tu fais pour oublier le nom de tout le monde ?*

- Je sais pas, j’les enregistre pas en fait. Non le mot est pas juste, j’les écoutes pas en fait ! Mais j’ai la mémoire des visages !

*Ah ? Alors elle ressemble à quoi la gouvernante ? *

- Je sais pas, j’l’ai pas enregistrée.

*Super mentalité.*

- Chut. CLELIAAA ! »


Et là, un truc que je comprends toujours pas même si ça fait au moins une dizaine de fois que je l’appelle, la demoiselle surgit de nulle part accompagnée de son :

« Oui Monsieur ?

- Gné ?! Comment elle fait ça ?!

*Bouhouuu effrayaannt !*

- Vous m’appelez, je viens Monsieur.

- Dingue ! Enfin bon. Tu pourrais dire à quelques servants d’ramener une corbeille de fruit, un jambon fumé, un tonneau de bière et…

*De l’eau et des biscuits !*

- De l’eau et des biscuits !

- C’est comme si c’était fait Monsieur. »


Et elle disparut… Un fantôme s’te fille ! Pas très bavarde mais serviable, elle avait le visage d’une sainte, une jeune fille innocente aux cheveux d’un blond d’or et bouclés à l’anglaise. La demoiselle portait une robe turquoise et striée de traits blancs verticaux ainsi que de la dentelle de cette même couleur aux extrémités de ses manches, de sa robe et autour de son décolleté en v.

Je croisai mes bras derrières ma nuque et souffla un temps. Il faisait bon, j’espère qu’aucun glandu n’osera perturber ma paisible pause. La pause, c’est sacré !
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Nikolas gardait le silence, le temps que le barman pose une pinte débordante de mousse sur la table, puis s'éloigne. Pendant quelques secondes, il s'attela à dévisager celui qui se tenait sur la chaise d'en face. La surprise était de taille ; le gars était loin de ressembler à ce à quoi s'attendait le cambrioleur, c'est à dire une brute avinée au visage couvert de cicatrices. En lieu et place de compagnon, on venait de lui conseiller un jeune garçon, pas même encore adulte. Cependant, la dureté de ses traits et la lueur de ses yeux enflammés disaient qu'il avait déjà vu et fait bien trop de choses pour son âge. Il ferait l'affaire.

-Très bien, Yumi. Tu peux m'appeler Niko. Tout d'abord, voilà l'endroit.

Il sortit une carte de la ville et l'étala sur la table en avalant de longues gorgées de liquide ambré. Puis, il pointa du doigt un point précis sur le papier huilé.

-C'est une villa tordue et bariolée, impossible de la manquer. Son propriétaire est un grand bourgeois qui a fait fortune dans l'industrie pharmaceutique. Ce que je veux, c'est y entrer pour récupérer quelque chose de précis. Tout le reste des richesses du bâtiment seront à toi, tu pourras emporter ce que tu veux.

Il laissa quelques secondes à son interlocuteur pour digérer ces premières informations, et pour bien comprendre le contrat avantageux que Nikolas lui proposait. Puis il reprit.

-Je suppose que tu n'en est pas à ton premier cambriolage, mais voici comment je conçois un plan pour ce genre de situation. Il se divise en trois phases: l'entrée, le vol, et la sortie. Pas question de foncer dans le tas comme des sauvages, j'aimerais repartir de cette île autrement que dans la cale d'un navire de la Marine. Le problème, c'est que notre client est un vrai parano.


Il lui expliqua rapidement tout ce qu'il avait observé durant les derniers jours, le rythme des patrouilles et des relèves, les lourds systèmes de sécurité installés la nuit tombée.

-Tout cela pose deux problèmes: le premier, c'est qu'on ne pourra pas agir de nuit, car ce serait courir le risque de se retrouver piégés à l'intérieur de la villa. Et le deuxième, le plus important, c'est que malgré toutes mes réflexions, je n'ai pas pu trouver de stratégie de sortie. Il faudra donc certainement improviser rapidement, en essayant de limiter la casse. Voilà donc ce que je te propose: grâce à mes talents de maquillage et de déguisement, je me ferais passer pour un riche investisseur étranger, désirant investir une large part de ma richesse dans les industries du bonhomme. Je n'aurais aucun mal à me vieillir un peu, et vu ton âge, tu seras parfait pour jouer le rôle de mon fils, que j'aurais amené avec moi pour voir le Grand Royaume. Conformément aux normes bourgeoises, il me fera venir chez lui, avec son notaire, pour signer le contrat d'investissement. C'est notre stratégie d'entrée. Une fois à l'intérieur, je serais occupé à retarder au maximum la signature pour te faire gagner du temps ; ce sera toi qui t'occupera de délester la maison de ses richesses et de l'objet que je convoite. Enfin, il nous faudra trouver sur le moment un moyen de faire sortir les richesses, et de nous faire sortir nous, si possible sans compromettre notre couverture.

Bien entendu, je n'espère pas me faire convoquer dès demain chez ce paranoïaque ; il me faudra bien une semaine pour travailler le personnage et entretenir le bon monsieur par lettres interposées pour l'avertir de mon arrivée. Il faudra peut être une semaine de plus pour qu'il accepte de nous inviter chez lui, mais je ne crains pas son refus ; il ne déclinera jamais l'offre substantielle que je compte lui adresser, ce serait contraire à sa philosophie opportuniste. Ça te laissera entre une et deux semaines pour travailler ton personnage, dont je te donnerais demain matin tous les détails par écrit, ici même. Faudra aussi revoir ta coiffure, ton expression et tes vêtements ; on verra ça demain aussi. Quant à l'objet que tu devras dérober pour moi, je ne te dirais ce que c'est et où le trouver qu'à la dernière minute ; prudence oblige, je suis sûr que tu comprends.


Il s'arrêta et finit de boire son breuvage amer, fixant dans les yeux le garçon en face de lui d'un air grave. Il le laissait encore une fois digérer toutes les infos ; il n'était pas question de répéter dans un endroit pareil. Enfin, il posa sa chope sur la table et lança:

-Alors ? Ça te convient ?
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Si je n’avais pas affaire à un bavard, je ne sais pas à qui j’avais affaire. Je n’étais pas du genre bavard et encore moi à supporter les longues discoures. Je préférais d’ailleurs généralement les actions à la parole. Mais si ce gars avait vraiment une proposition en or à me faire, je devais supporter ses dires et accepter ses compromis qui était un discoure de longue haleine. Enfin bref, ce type disait s’appeler Niko, il me montrait une carte avec les plans du lieu qu’on devait piller en quelques sortes... Mais apparemment c’était un objet précis qu’il convoitait. Cela voulait dire que l’objet serait surement bien garder ou piégé...

Sinon, je devais avouer que je n’étais pas vraiment fan de mon salaire. Prendre ce que je voulais pouvait aussi bien dire une véritable fortune ou juste des breloques... Mais si c’était un riche comme cet homme le disais, avec un peu de chance j’allais trouver un trésor d’une assez grande valeur et pas trop encombrant. Car oui, il fallait qu’il prenne trop de place. Voler de jours signifiait voler léger... Surtout quand il m’expliquait son plan. Je n’allais pas venir les mains vides et partir avec un sac dans les mains. L’idéal était de venir et de partir ni vu, ni connu. Donc pendant qu’il parlait je réfléchissais aussi à la situation possible. Je savais qu’un plan ne se déroulait jamais comme prévu et qu’il fallait donc imaginer le pire de scenario.

Toujours est-il que ce qui me gênait le plus dans son histoire mais surtout son plan, c’était le jeu de personnage. Je n’étais pas acteur et surtout je n’aimais pas joué la comédie. Mais s’il avait raison, peut-être que c’était le plan le plus sûr... Cela dit, je ne pouvais m’empêcher de poussé un grand soupir de mécontentement... Sans compter qu’il ne voulait pas me révéler l’objet de sa convoitise avant le jour j... Apres toutes ses paroles, je me plongeais dans silence des plus longues. Ce n’était pas cette fois une minute, mais presque dix dans le silence avant de dire :

Cela dépendra, mais en fonction de l’objet de ta convoitise des risques et de ce que je trouverais, je pourrais te demander un supplément... Sinon, je choisis mes vêtements, je me change pas ma coupe de cheveux et il faut que tu demandes à notre cible de nous faire faire un tour du propriétaire. Un analyse des lieux est vital...

Je m’arrêtais un moment histoire de me rafraichirai un peu la gorge et faire encore un moment de pose, je n’aimais pas beaucoup parler et là je devais beaucoup parler. ..

Pour le plan de sortir, je pense à un incendie, cela devrait crée une panique suffisante pour fuir sans demander notre rester...Ou alors me révéler l’objet pour faire une contrefaçon et le cacher sous mes vêtements pendant la transaction... Mais là tu devras me dire ce que c’est... C’est à toi de voir de toute façon, mais tout est à tes faires seulement... Je serais là demain à la même heure pour te montrer des vêtements plus adéquate et ton plan écrit...

Je quittais alors la pièce, laissant en même temps l’addition à mon client. Je disais que tout était à ses frais, cela voulait donc dire tout... Les boissons que je consommerais ici entre autre... C’était après tout son plan et donc c’était à lui de payer les frais pour ce plan par moi.

Le lendemain, je revenais avec de nouveau vêtements. Chemise blanche, pantalon noir, accompagné d’une sorte de manteau bleu accompagné d’une cape rouge. Le tout fessait assez propre et classe pour croire que j’étais d’une façon relativement noble, sans trop en faire non plus. C’était aussi plutôt ample pour faire en sorte que je puisse cacher quelques petites choses dans ses vêtements. Je pouvais donc attendre ce Niko et lui faire un petit tour de comédie :


Spoiler:
Voilà père, j’espère que ses nouveaux vêtement vous plais, ils vous ont coûté 75 000 Berrys, j’espère que vous avez la somme, l’homme à qui j’ai demandé le costume est juste là.

Je disais cela avec un petit sourire un peu moqueur en lui montrant le reçu et l’homme à qui il devrait payer la note. Comme je le disais plutôt c’était à lui de paye les frais. Une fois ce petit jeu fini, je pouvais être à nouveau sérieux. Je lui avais montré ma façon bourgeoise de parler et de me tenir. Choses qui n’était pas si difficile pour moi vu que j’étais l’esclave d’un bourgeois toute mon enfance et donc que les manières des bourgeois je les connais plutôt bien... Même si parler et me comporter comme ça me filais la nausée. Une fois cela fait, j’écoutais avant de lire les dernières remarques de mon clients et me préparais pour le jour fatidique.
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Après la réapparition de son compagnon, et avoir dépensé la grande majorité de ses dernières économies pour les vêtements de celui-ci, il lui fit remarquer que l'objet qu'il convoitait était trop gros pour que l'on puisse transporter une contrefaçon, et qu'il ne saurait ce qu'est cet objet qu'une fois sur place. De plus, un incendie aurait bien trop attiré l'attention des autorités sur la villa, ce que le voleur souhaitait éviter à tout prix. Il le congédia ensuite, et durant plusieurs jours, les compagnons de fortune ne se revirent qu'en de rares occasions, et de façon très courte, chacun peaufinant son personnage, et Nikolas préparant le terrain pour l'opération. Comme il l'avait escompté, l'industriel ne put résister à l'odeur du gain, et avait invité le docteur Luchmann et son jeune fils à une dégustation de thé le jeudi après midi de la semaine suivante, dans le but de signer les divers papiers nécessaires à l'investissement, en compagnie de son notaire. Lisant la lettre d'invitation à la lumière d'une bougie blafarde, Nikolas soupira dans sa chambre d'auberge, au confort plus que spartiate. La première étape était une réussite, mais le plus dur était à venir. Il alla se coucher, mais ne trouva pas le sommeil cette nuit là, pas plus que les trois suivantes. Sa tête était pleine d'hypothèses et de suppositions sur le déroulement du cambriolage, et il s'inquiétait de l'intégrité de son jeune partenaire ; qu'est ce qui lui disait qu'il ne lui fausserait pas compagnie après avoir récupéré l'objet ? Le risque était grand, néanmoins Nikolas ne doutait pas trop de sa capacité à rattraper un jeune homme certainement bien moins expérimenté que lui sur ces mers.

Le rendez vous avait été fixé à 16h chez Von Monnatery. Mais les deux compères cambrioleurs devaient se retrouver à 15h30 au coin de la rue, afin de peaufiner les derniers détails de leurs rôles et de leur plan. Malgré ces nombreux jours de réflexion, Nikolas n'avait pas réussi à trouver de stratégie de sortie convenable, et il comptait fortement sur ses capacités d'improvisation, et aussi un peu sur la chance. Il était vêtu d'un déguisement déjà utilisé auparavant sur une autre partie des Blues: un costume gris rayé en queue de pie, orné d'une broche dorée aux motifs floraux. Une chemise blanche simple, surmontée d'un foulard vert noué au cou d'une façon caractéristique, que lui avait appris une vieille mendiante ; le but recherché étant un soupçon d'étrangeté qui pouvait passer pour la mode d'une île éloignée. Il arborait cette fois des cheveux noirs, une fabuleuse paire de bacchantes, et un petit bouc en pointe. Ses yeux verts étaient chaussés de lunettes étranges, faites d'entrelacement de tiges d'or et d'argent ; ou du moins, cela semblait en être. Il portait également de la main droite une canne dont la poignée était une tête d'étalon gravée et brillante. Sur son épaule était jetée une pièce de tissu vert pomme à la façon d'une cape, qui descendait jusqu'à sa taille. Le tout était à la fois élégant et plutôt étrange, ce qui était le but recherché. il tira une montre à gousset de sa poche de veste: 15h35. Son camarade était en retard. Mais le voilà qui se pointait, au croisement, d'un pas altier. Il avait revêtu les vêtements achetés la semaine précédente, et semblait propre d'apparence. Ça suffirait. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, Nikolas l'interpella immédiatement, avec un accent haché et rude, que les deux compères avaient choisis d'adopter et avaient travaillé pour plus de crédibilité.


"Ach, mon fils bien aimé ! Te voilà enfin ! Rappelle toi, surtout: Monsieur Von Monnatery est très aimable de nous accueillir dans sa maison, alors tiens toi droit, soit poli et...

Il eut un sourire en coin alors qu'il fixa ses yeux dans les siens, par dessus ses lunettes.

... ne touche à rien."


Alors que 16h approchait, ils se dirigèrent alors vers la demeure du riche industriel. Sur le chemin, Nikolas se décidait enfin à révéler l'objet du cambriolage à son compagnon.

"Je peux te le dire maintenant. L'objet que je souhaite "emprunter" à ce cher monsieur est un sabre. Tu le reconnaitras au premier coup d’œil: c'est une véritable œuvre d'art. Son fourreau est ornée de plusieurs pierres précieuses, et à n'en nul douter, il sera en bonne place dans la pièce où il se trouvera. Je ne peux te dire où le trouver exactement, mais son propriétaire semble y être plutôt attaché, alors je dirais que les pièces à fouiller en priorité seront sa chambre, où sa pièce d'exposition, vu le goût du bonhomme pour les œuvres d'arts de tout poil. Avec un peu de chance, il nous fera visiter sa demeure et nous pourront repérer le sabre durant la visite."


Au fur et à mesure qu'ils conversaient, ils étaient arrivés sur le pas de la porte, entourée comme à son habitude de deux gardes, droits comme des piquets. Nikolas déglutit, pour faire passer le stress. Quelques secondes plus tard, un valet sortait de la demeure pour venir ouvrir le portail et faire entrer les deux visiteurs dans la villa. Une fois passé le seuil, les deux cambrioleurs se retrouvaient face au propriétaire des lieux, endimanché des pieds à la tête, un large sourire sur le visage. Nikolas lui rendit son sourire et commença les hostilités.

"Monsieur Von Monnatery, quel joie de vous rencontrer enfin ! Je suis Ludwig Luchmann, et voici mon fils, Nathäel. Quelle charmante demeure avez vous là, si originale et raffinée !"

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Le métier de voleur m’était venu presque de force ou comme une évidence... Enfance d’esclave, je n’avais que rarement les moyens de me nourrir à ma faim ou même d’avoir un simple ballon pour jouer avec des copains... Copains qui étaient plutôt rare d’ailleurs... Enfin bref, Tout petit j’avais donc apprit à glisser mes doigts là où il ne faut pas, mais toujours ou presque sans me faire remarquer. Certes quand j’étais enfant je ne volais pas grand choses et le jeu était surtout de voler puis de faire une course poursuite avec le marchant volé. Mais toutes ses choses m’avaient appris les rudiments et les bases nécessaires à un voleur. Rapidité, subtilité et rapidité de réflexion. Car une fois prit sur le faite, il fallait réfléchir et réagir au quart de tour. Je n’étais peut-être pas encore le roi des voleurs, mais déjà un petit prince. Apres tout, j’avais toute les qualités de base, rapidité, subtilité et réactivité.

Toujours est-il que cette mission s’emblais complexe, pas d’indication claire et précises, ni sur le lieu, ni sur l’objet à voler... J’allais donc devoir assurer derrière... Le rendez-vous était pour 16h, il y aurait sans doute une visite extérieur, intérieur une dégustation de thé ou quelques choses dans le genre avant le diner sans doute prévu pour 18h30 19h... J’aurais donc théoriquement jusqu’as 20h pour trouver une solution de vol et la mettre en pratique... C’est vrai que des fois les gens ne cherchent qu’à signer de contrat, mais je connais bien le monde bourgeois et celui-ci est du genre à discuter affaire en mangeant... Sans doute parce qu’ils s’imaginent que le client à coté sera beaucoup plus sensible et facilement manipulable...

Je devais donc profiter des moments de visite pour faire un plan mental de l’intérieur et de l’extérieur, imaginer les possibilités de sortie... Mais la fuite. Car plus le temps passait plus je m’interrogeais sur les chances... Je ne voulais donc pas tenter le diable et pendant mon temps libre je me dirigeais vers un port du coté de Grey Terminal qui n’était pas trop loin du Royaume de Goa. Je discutais ensuite avec quelques capitaines de navire pour savoir s’il pouvait me prendre le jour du vol vers 20h30 sur leur navire pour quitter l’ile... Avec quelques berrys en poche je n’avais aucune mal d’en convaincre un. Il fallait juste que je fasse attentions au genre de type car s’il était trop loche, je le voyais bien le jeter par-dessus bord une fois sur le large. En tout cas grâce à ce navire, si les choses se passaient mal je pouvais toujours fuir et prendre le bateau en dernière minute... Je préférais partir pauvre que de finir en prison.

Le jour J, je rejoignais mon client à quelques rues de son soi-disant rendez-vous... Et enfin, il me révélait l’objet de sa convoitise. Un sabre à belle gueule si je peux me permettre l’expression. Moi je préférais les sabres simples qui reflètent avant tout l’efficacité et l’élégance. Le coté pierre précieuses et tout, ce n’était pas mon truc... Mais bon, mon boulot n’était pas de juger mais de voler. Pendant tout la conversation, je lui dis que quelques mots, je n’étais pas un grand bavard et je trouvais qu’il était inutile de parler si c’est pour rien dire.

S’il est du type un peu guerrier, il le gardera peut-être chez moi, mais si c’est qu’un simple bourgeois au ventre bedonnant, il l’exposera en évidence. C’est mec ça aime se faire remarquer, s’il est comme tous les bourgeois, je suis pratiquement certains qu’il nous montera l’objet de lui-même.

On arrivait enfin devant la demeure, lieu qui me donnait aussi la nausée, cela puait le bourgeois à plein nez, beaucoup de choses, beaucoup d’espace pour rien dans le fond. Je voyais le propriétaire et la sensation était pareil... Pourtant dans un souci de réalisme je ne fis aucun mouvement ou mimique particulière. Je me contentais de faire un simple mouvement de la tête tout en me baissant légèrement pour lui dire :

Monsieur, je suis honoré .

Je ne voyais pas la peine d’en faire trop, j’avais le pressentiment que mon coopère allait le faire pour moi. Je restais donc dans le simple sobre, je me contentais simplement dans la suite du voyage de joué les têtes curieuse et regardant un peu partout, mais plus comme un enfant qui visite un château qu’un voleur qui cherches le trésor qu’il convoite... Restait plus qu’à retrouver l’objet et de quoi payer mon salaire surtout.
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" BWAHAHAH ! LE PLAISIR EST POUR MOI ! C'EST UN HONNEUR MESSIEURS !

- Oi, oi, pas besoin d'hurler patron. "


Le visage du proprio se tourna vers un homme vêtu d'un kimono noir situé en retrait à sa gauche.

" BWAHAHAH ! DESOLE PETIT ! BWAHAHAH !

- Hm. Pardonnez le, il est... Jovial... A l'extrême... Zegaï Makiavel, chef de la sécurité. Enchanté de vous rencontrer. "


Tu parles, qu'est-ce que j'en avais à foutre de ces deux pingus. Et s'te barrique qui me servait d'boss qui s'marrait pour tout et pour rien, braillant à chaque fois que sa bouche s'ouvrait. Remarquez, ça collait parfaitement avec la dégaine du type et d'sa baraque. Von Monnatery est un quarantenaire obèse, joufflu, gras, enfin ce que vous voulez. Il portait un béret jaune duquel sortait une dizaine de cheveux qui donnait l'impression de vouloir pousser le plus loin possible de cet immonde couvre chef dont le plumeau délavé rendait l'âme. Sa toge en revanche brillait d'un jaune plus éclatant et d'une propreté impeccable, on l'aurait cru neuve. D'une main il frotta son bide XXL et de l'autre se caressait la barbe tout en beuglant à nouveau.

" ALLONS ON VA VOUS FAIRE VISITER ! NOUS IRONS BOIRE ENSUITE BWAHAHAHAH !

- Si vous voulez bien nous suivre. "


Ajoutai-je dans un soupire blasé. Ce type me déprimait. J'avais qu'une envie, qu'on en finisse avec cette histoire pour que j'puisse retourner glander, j'ai bientôt assez d'maille pour me tirer d'ici. Et j'vais pas m'faire prier, oh que non.
On avançaient donc à présent dans un large couloir central, à la suite du hall d'entrée, duquel partait plusieurs autres allées, menant à tant de pièce différente à l'exception de leur décoration écoeurante.


" BWAHAH, CECI EST UNE STATUE D'UNE CIVILISATION ENCORE INCONNU AUJOURD'HUI BWAHAHAHAH ! "

Il c'était stoppé devant un guerrier de trois mètre en bronze, il portait une coiffe de plume lui descendant jusqu'au bas du dos et un pagne en fourrure comme seul vêtement. On pouvait aussi remarquer dans ses mains deux haches rudimentaires ainsi qu'un arc et des flèches dans son dos. Vachement bien foutu...

" On dirait un indien...

- BWAHAH NANI ?

- Bah, laisses tomber. "


Nous reprîmes alors notre chemin et entraînions donc les invités dans la première salle. Une putain de bibliothèque ! La seule chose que j'peux pas lui enlever, c'est sa passion pour les livres. J'adore lire moi aussi, j'peux vous dire que j'en passe du temps ici, on peut trouver de tout !

" Voici la bibliothèque comme vous pouvez le constater. Des livres introuvables ailleurs se trouvent dans ces étagères. Un véritable trésors. Même si elle mériterait une décoration la mettant plus en valeur.

- BWAHAHAHAH IL FALLAIT BIEN METTRE SA QUELQUE PART BWAHAHAHAH ! "
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C'était encore pire que ce qu'il imaginait. La demeure Von Monnatery était encore plus laide et de mauvais goût que tout ce qu'il avait pu penser. Enfin, tout se déroulait comme prévu. Le maître des lieux s'occupaient de leur faire la visite, accompagné d'un garde du corps-samouraï antipathique. Ce dernier avait l'air de détester son patron au moins autant que Nikolas et son acolyte, ce qui pourrait éventuellement servir dans le futur immédiat. En espérant qu'il ne fasse pas passer sa loyauté devant l'argent ou ses sentiments personnels...

Le jeune Yumi le suivait au pas, ses yeux traînant partout. Il semblait analyser et enregistrer le moindre centimètre carré de la demeure. Parfait. Devant eux, le gros poussin obèse qui se dandinait continuait de rire et de hurler à chaque "oeuvre d'art" qui passait, au plus grand désespoir des tympans et des rétines de ses invités. Des statues, des poteries, des tableaux difformes... A chaque fois, on ne pouvait imaginer plus grotesque, et pourtant, la suivante forçait encore un peu plus dans l'immonde. Ils visitèrent bibliothèque, salon, cuisine, petit salon, boudoirs à n'en plus finir... Et enfin.


"BWAHAHAHA ! ET VOICI MA PIECE MAITRESSE ! OUVREZ GRAND LES YEUX, MONSIEUR LUCHMANN, VOUS NE VERREZ CHOSE PAREILLE QU'UNE FOIS DANS VOTRE VIE !"

Deux grandes portes de bois gravées et ornées leur faisaient face, comme un gigantesque portail en intérieur. Devant, deux gardes armés qui semblaient somnoler et qui avaient sursauté à leur arrivée, surveillaient l'entrée. Une difficulté supplémentaire. Le garde de gauche  se mit devant la porte, sortit une clé de sa ceinture et ouvrit le double battant en grand. Le spectacle qui s'offrit alors aux yeux de Nikolas et de son associé fut éblouissant. Les murs même de la pièce semblaient fait de l'or le plus pur tant ils brillaient. La pièce était immense, et semblait occuper presque tout l'espace d'une des ailes de la demeure. De grandes parois en cristal reflétaient l'éclat des trésors qui s'y trouvaient, alors que des lustres colossaux éclairaient l'endroit d'un lueur douce et chaude. De longues rangées de vitrines couraient dans la pièce, pleines de trésors archéologiques, de pierres précieuses grosses comme des poings; enchâssées dans des couronnes anciennes, des sceptres... Au fond de la pièce, une statue haute de presque trois mètres représentait une femme déversant de l'eau depuis un vase sur son épaule. Ses yeux étaient d'émeraude et ses habits de l'or et de l'argent du plus vif éclat. Même le garde du corps semblait un peu moins renfrogné devant une telle vue. Nikolas comprenait mieux la paranoïa de son propriétaire : un trésor pareil devait nécessairement susciter des jalousies... et des intentions peu honnêtes. Et puis, les yeux du transformiste s'arrêtèrent sur une vitrine, au centre exact de la pièce. Et ils brillèrent un instant de l'éclat de la convoitise.

Dans cette vitrine, trônait un sabre dans son étui. Ce n'était sans doute pas la pièce la plus impressionnante de la collection au premier regard, mais pour un connaisseur, elle valait sans doute plus que l'ensemble des objets précieux de la salle. Son fourreau était droit, comme sa lame. Il était recouvert d'un léger voile de velours bleu foncé, et des ornementations en or tranchaient régulièrement sur ce tapis sublime, serties de petites pierres précieuses par endroit. La poignée de l'arme était semblable à celle d'un katana dans sa décoration et sa forme, mais sa garde voluptueuse et fine était celle d'une rapière. Du pommeau de l'arme jaillissait une gerbe de de lambeaux de soie luxueuse, perlés là aussi d'émeraudes, lapis-lazulis et autres pierres de petites dimensions. L'objet ressemblait davantage à une oeuvre d'art qu'à  une arme, et pourtant... Il s'agissait de l'un des légendaires Meitou, nommé Menteuse. Nikolas, en cet instant, aurait pu tuer n'importe qui pour poser ses mains dessus.

Il profita d'un instant d'inattention de Von Monnatery et son garde du corps pour donner un léger coup de coude dans les côtes de Yumi, et désigna de la tête la vitrine contenant la lame. Le jeune voleur comprit instantanément et retourna dans son rôle, en une demi-seconde. Le propriétaire des lieux se décida enfin à quitter la pièce, et le garde referma derrière lui.

La visite continua à l'étage, chaque chambre ayant droit à son petit commentaire de la part du bruyant personnage. Enfin, celui ci s'adressa à ses invités:


"BWAHAHAHA ! ET BIEN MES AMIS, JE PENSE QU'IL EST GRAND TEMPS D'ALLER SIGNER CE CONTRAT? QU'EN DITES VOUS ? SUIVEZ MOI !"

Toute la petite troupe retourna vers l'entrée de la maison, dans une petite pièce qui servait de bureau et de salon de thé à la fois. Une table basse et plusieurs fauteuils moelleux attendaient les Luchmann, sur lesquels une servante, qui se tenait un peu en retrait, avait disposé coussins, théière, tasse, amuse-gueules et matériels nécessaires à la signature. Un drôle de bonhomme élancé à la moustache entortillée attendait patiemment tout ce petit monde, les mains sur ses genoux.

"VOICI MON NOTAIRE, MONSIEUR POLG ! JE PENSE QUE VOUS VOUS ENTENDREZ A MERVEILLE, BWHAHA !"

Nikolas tendit la main vers l'homme qui se levait de son fauteuil pour accueillir les arrivants. Celui ci lui tendit une paume molle et moite. Nikolas grimaça intérieurement, gardant sur son visage une expression de béatitude curieuse.

"Ach, je suis enchanté, Monsieur Polg. Asseyons-nous, messieurs, je vous en prie ! Il me tarde de discuter affaires avec vous."

Il se tourna vers Yumi.

"Nathaël, mon garçon, je doute que ces histoires d'argent t'intéressent. Pourquoi ne vas tu donc pas faire un tour dans les jardins, t'émerveiller devant la beauté de cette demeure ?"

Il fit un clin d’œil à son acolyte avant de se retourner vers Von Monnatery et son mollasson de notaire.

"Messieurs. Attaquons nous à ces paperasseries ennuyeuses, voulez-vous ?"


Dernière édition par Nikolas Baeteman le Mer 7 Aoû 2013 - 19:14, édité 1 fois
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Nous y étions, mon dernier boulot avant de mettre les voiles ici sans aucun doute... je devais jouer la comédie et c’était une chose qui me révulsait assez. J’espérais donc qu’on en aurait fini assez rapidement. Je ne voulais pas passez des heures ici, surtout que le gros lard qui faisait office de maître des lieux était le genre de type que je rêvais de tuer juste pour le plaisir qu’il ferme sa grande bouche... Mais bon aujourd’hui mon boulot n’était pas de tuer, mais de voler un sabre. Le sabre que mon employeur m’indiqua discrètement en me tapant d’un coup de coude... J’avais une chose à dire, je préférais mon sabre à celui-ci. Bon, c’est vrai que le mien est assez vieux et plutôt banal, sans compter que la lame n’était plus de toute première jeunesse. Enfin bref, je savais maintenant ma cible, il ne me restait plus qu’as observer deux ou trois objets pas trop encombrant et qui pourrait me rapporter relativement gros... Une fois arrivé dans cette espèce de bibliothèque, je mettais à me poser des questions sur la valeur de ses livres. Je savais à peine lire, je ne m’intéressais donc pas beaucoup à la littérature, mais je savais que certaine œuvre était rare et elle pouvait se vendre à plusieurs centaines de milliers de berry... C’était donc en jouant un peu la feinte de l’admiration que j’observais l’homme en kimono et que je lui demandais :

Avez-vous eu l’occasion de lire ses ouvrages ? Je suis encore un peu jeune, mais je m’intéresse un peu à la littérature et je me demande lesquels pour vous aurais le plus de valeur...

Je disais cela en essayant d’être le plus subtil possible... Le patron semblait plus intéresser au truc tape à l’œil qu’au livre, à l’opposions de son garde du corps... Je ne pouvais pas non plus me trahir, mais je voyais ses ouvrages comme une possibilité de me mettre quelques berrys dans les poches sans trop m’encombrer. Les autres objets étaient beaucoup trop voyants ou encombrant. Je ne pouvais donc pas les prendre. Un livre tu le mets pratiquement dans ta poche sans problème... Je mettais donc un plan en place pour pouvoir me servir tranquillement et fuir sans qu’on puisse remarquer le vol... Ou presque... Mais pour cela, il fallait que je quitte mon employeur, le gros lard et son chienchien.

On arrivait pour finir dans un bureau ou un notaire apparemment nous attendait, c’était le moment ou Nikolas me proposait une issue de sortie. Je baisais légèrement la tête en guise de salut avant de dire :


Très bien père... Messieurs, si vous voulez bien m’excusez...

Autant dire que mon séjour en tant qu’esclave d’un noble m’était bien utile... C’était horripilant, mais je passais à mon avis assez facilement pour une jeune bourgeois... Je commençais par me diriger vers la sortie pour éviter tout soupçon et comme proposez je faisais le tour du propriétaire par l’extérieur... J’avais durant le voyage pris soin d’analyser le chemin et donc je savais exactement ou je devais me diriger pour me retrouver devant la fenêtre qui mènerait au sabre et aussi au livre que je convoitais... Je devais cela dit me méfier des gardes qui tournaient autour de la propriété assez régulièrement. Le temps m’était compté. Autant doute que Niko allait jouer la lecture du contrat pour ma laisse un maximum de temps, mais il n’allait pas jouer la comédie pendant des heures... S’il m’avait laissé le temps de me préparer en m’offrant plus d’information, je n’aurais jamais eu besoin de prendre tant de risque... Mais je n’avais pas le choix.

Donc, une fois que je ne voyais plus aucun garde prêt de la fenêtre ou se cachait le sabre, je forçais la fenêtre pour pénétrer dans ce petit musée et le plus rapidement possible je prenais le sabre pour le mettre sous mes vêtements. Je serais au maximum ma ceinture pour que l’arme ne bouge pas, placé dans le dos et avec la cape, elle était théoriquement invisible. Restait plus qu’as s’attaquer au livre... Je ne ressortais pas pour revenir dans la bibliothèque, mais je reprenais le chemin de l’intérieur... Je voyageai avec prudence mais rapidité. Une fois arrivé je me servais sur deux livres qui subissaient le même traitement que le sabre. Sous mes vêtements après avoir été attacher par une petite corde pour qu’il ne tombe pas stupidement... Tout cela prenait un peu de temps presque 10 minutes et je n’avais pas fini de travailler... Je devais trouver un moyen de quitter les lieux rapidement sans prendre de risque. Une fois les objets en mains, je ne pouvais pas rester avec ses gens que je venais de voler. Je profitais donc de cet endroit pour craquer une allumette... Avec quelques libres, cette petite allumette allait crée un véritable brasier en l’espace d’une minute. Sans compte que la minute suivant toute la demeure allait être dans une véritable panique... Le moment idéal pour s’éclipsé en douce avec le magot comme on dit.

Je ressortais donc par la fenêtre toujours pour être logique dans le personnage et je tentais d’avancer le plus vite possible pour me trouver à l’opposé du feu... Et comme prévu une minute plus tard, je pouvais entendre des gardes crier qu’il y avait le feu... Je me dirigeais vers l’entrer pour attendre mon employeur... J’essayais aussi de faire une mine un peu paniqué... Histoire de ne pas trop éveiller les soupçons.
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Vous pensiez que moi j'allais être dupe ? Vous pensiez que je ne veillerai pas au grain ? Ah'ah misérable humain ! Je t'ai suivie petit, je t'ai vu dérober le sabre de notre employeur, je t'ai vu te diriger vers la bibliothèque, subtiliser certains ouvrages et cramer le reste. J'en connais un qui ne va pas aimer... Voler des bouquins, ô non il t'en aurait pas voulu, les brûler c'est, s'attirer sa colère. Bien que cette dernière soit facile à faire sortir de son propriétaire. Je le connaissais que trop bien.
Sans que tu ne détectes ma présence, qui s'occuperait de moi au milieu de ce musée des biblos ? J'suis pas très grande, j'me dissimule facilement derrière ces immondes décorations. Je m'envole rapporter les faits au chef de la garde, à mon Zegaï.
Tu tombes bien mon fils, j'ai moins de chemin à faire.

* Ou tu vas ? *

" J'vais pisser. C'est bon, j'ai pas besoin de carte. "

* J'ai rien dit ! *

" Habitude... "

* Oh merde, j'suis pas là pour ça, écoutes de dieu ! *


Elle m'explique, j'suis pas trop jouasse, j'aime pas qu'on s'paye ma tête. J'visualise rapidement le chemin emprunté par ce petit merdeux, selon la logique des choses, il ferait le tour pour revenir à l'entrée, faire comme si de rien n'était. T'vas pas être déçu merdaillon !
Avec Mel à mes côtés, on a pas mit longtemps à trouver la sortie de ce labyrinthe affreusement décoré, faut que j'pisse quand même alors j'me place d'vant l'mur d'entré et j'fais mon affaire. Et qui que voilà pas ?! L'enfoiré d'Yumi !
Tout en terminant de faire pleurer l'colosse, j'lance à l'intéressé.

" Si c'est des livres que tu voulais, fallait demander. "


Le gosse était visiblement perturbé, j'pense bien que dans son plan il avait pas pris la fée en compte et du coup, mon intervention.

" J'aurai rien dit. Enfin là, on a un autre problème. Tu voles tes hôtes, tu brûles des livres dont certains des auteurs ont passé des années de leur vie dessus, tu crames leur dur labeur pour quoi ? Un sabre et deux livres ? Tu mets en danger la vie de tous ces innocents présents dans ce bâtiment, pour quoi ? Une poignée de berry ? Tu me donnes la gerbe merdeux. T'attends pas à être livré au autorité... "

D'un geste classieux, je dégaine un de mes sabres, le laissant pendre le long de ma jambe. J'fais un signe de tête à Melody, qu'elle aille chercher les glands de la garde et qu'ils se démerdent pour éteindre le feu et empêcher les flammes de se propager. On a encore des vies à sauver...
Je lève doucement mon arme et pointe sa lame vers le jeune homme.

" Ne t'inquiètes pas, j'enverrai ton papa te rejoindre bientôt. "
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Nikolas commençait sérieusement à saturer. Ses oreilles vrombissaient, du fait de la voix puissante de son interlocuteur qui ne pouvait décidément pas s'empêcher de hurler. Quant au notaire, Monsieur Polg, lui semblait complétement absent, se contentant de griffonner sur un calepin et de parapher les faux papiers que le cambrioleur avait apporté à la réunion pour faire gagner du temps à son acolyte. Cela faisait bien dix minutes que le jeune homme n'écoutait plus les anecdotes grasses et malvenues du maître des lieux, hochant la tête régulièrement et lâchant de temps à autre un petit rire forcé. Soudain, un bruit salvateur se fit entendre depuis le couloir. Des gardes commençaient à crier, à s'avertir entre eux, tandis qu'une légère odeur de brûlé pénétrait la pièce, fronçant les narines de Von Monnatery, qui perdit immédiatement son air enjoué et rigolard. Un homme en armes ouvrit à la volée la porte du bureau à la volée, criant:


"AU FEU ! ÉVACUEZ LE MANOIR !"

Personne ne chercha à comprendre. L'industriel grassouillet paraissait complétement paniqué, et Polg le suivait d'un pas mou alors que tous deux se précipitait hors de la pièce. Nikolas leur emboitait le pas, soucieux. Yumi avait donc choisi la solution de l'incendie ; efficace, mais risqué. Il fallait s'éclipser au plus vite, sans attendre que les flammes aient attiré la moitié des forces de la marine de Goa. Au sortir du couloir, la petite troupe prit directement à droite, vers la sortie. Les lourdes portes de l'entrée s'ouvrirent à leur tour, et tout ce petit monde tomba nez à nez, sur le palier, avec une scène étrange: le jeune garçon Luchmann était menacé par l'épée du chef de la garde. Au moment même où Nikolas passa le pas de la porte, le regard du bretteur se posa sur lui, noir. Le jeune Baeteman sut qu'il était démasqué, et que bientôt, toutes les personnes présentes seraient mises au courant de la supercherie. Il lui fallait donc agir vite. A sa gauche, et juste devant lui, le garde venu avertir les invités de l'incendie lui tournait le dos. Niko prit dans sa main droite la canne ornée qu'il n'avait pas quitté de l'après midi, et dont le pommeau avait la forme d'une tête d'étalon. Il se servit de ce pommeau légèrement crochu pour saisir la cheville du garde et l'envoyer valdinguer sur l’escalier du perron. L'homme tomba la tête la première sur une des marches, s’assommant sur le coup.

L'imposteur tira alors sur le fameux pommeau, révélant une épée fine dissimulée dans l'accessoire. Avant que quiconque n'ait put reprendre ses esprits, il avait saisi Von Monnatery au col, le soulevant juste assez pour lui permettre de toucher le sol du bout des pieds, et menaçant sa gorge de la pointe de la rapière. Personne n'osa bouger. Nikolas descendit tranquillement les marches, son otage toujours en main, pour se mettre face au chef des gardes, aux côtés de son compagnon. Il lança:


"Laissez nous partir, Zegaï. Sinon, votre abruti de patron y passe, et vous devrez dire adieu à votre paye."
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Je me disais bien que c’était trop facile. Soupçonné depuis le début ou suivit ? Qu’importe, je savais que l’heure n’allait plus être à la discussion d’un instant à l’autre. Mais évidemment comme n’importe qui avec une morale à deux balles. Ce garde du corps devait me faire ça moral dont je n’en avais rien à foutre. Cela faisait déjà un moment que je ne me préoccupais plus de ses remarques. Je suis un voleur et je l’assumais pleinement.

Toujours était-il que je ne pouvais m’empêcher de pouffé de rire pendant un moment quand il me disait qu’il ne me livrerait pas aux autorités. Sans doute qu’il pensait m’exécuter lui-même, mais je n’arrivais pas à prendre ses menaces au sérieux... Sans doute une confiance peut-être un peu trop grande que j’avais en moi.

Ça tombe bien alors que je n’avais pas vraiment l’intention de me rendre aux autorités ni à qui que ce soit. Ce n’est pas arrivé et ça ne risque pas d’arrive de sitôt.

Je l’observais en même temps sortir un de ses sabres avant de le pointé sur moi. Je ne pouvais pas fuir et laisse mon employeur dans la mouise, mais je ne pouvais pas me battre sans arme. C’était donc à ce moment-là que je pensais à l’arme que je venais de volé, c’était un sabre et malgré son côté un peu trop clinquant pour moi, elle allait pouvoir me permettre de me défendre. Je faisais alors quelques mouvement avec avant de me mettre en garde. Ce n’était pas tout à fait mon style d’épée, je me disais que j’allais m’y faire.

Tu n’as quand même pas cru que c’était vraiment mon père ?

Alors que j’étais sur le point de donner la charge, mon employeur apparaissait avec le propriétaire comme otage... Je n’aimais pas vraiment ce genre de style, mais je devais avouer que l’idée était bonne... Doucement je me dirigeais vers Nikolas pour lui tendre son nouveau jouet. J’aurais pu la garder, mais elle ne m’intéressait pas du tout. La lame était trop droite et le pommeau trop tape à l’œil. Je préférais les armes plus courbé et plus discrète... Je profitais aussi pour lui dire :

Je savais que si on avait été mieux préparé on aurait pu faire quelques choses d’un peu moins foireux. Mais quelle idée de me faire attendre la dernière minutes pour me donner toutes les informations... Enfin, maintenant il ne nous reste plus qu’a foutre le camp... J’en ai marre de cette ile de toute façon.

Je disais cela, mais il restait encore à savoir si le garde du corps allait prendre le risque de voir son employeur mourir ou nous voir partir pour toujours.


[Hrp: Dsl pas d'inspiration]
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Quel con, j'aurais dû m'en douter ! Si le nain était dans l'coup, l'vieux aussi... Mais v'là que je l'oublie et que tu coups, il s'pointe la lame au clair sur la gorge du proprio'. Une belle paire de pute ceux là.

" Tout ça pour un sabre... Vous ne valez pas grand chose... Des vies mises en danger pour un bout de ferraille... "

Ils sont supérieur en nombre, mais un seul d'entre eux est armé. Je me retrouve dans un sale conflit intérieur... Devrais-je passer pour plus connard qu'eux ? Les laisser zigouiller l'patron et les Zegouiller après ? Non, j'ai quand même un honneur... Je ne vais pas me salir pour des rebuts pareil.
Rangeant mon sabre au fourreau, fixant tour à tour mon boss et les flammes qui dévoraient sans être rassasiée le bâtiment dans lequel nous nous trouvions quelques temps avant, Melody et les gardes ont réussit à évacuer tout le monde ? Pas faux que c'est ce qui m'inquiétait le plus.

" Ne croyez pas que c'est terminé. Je vous traquerais, vous couperais la tête, car c'est tout ce qui attend les types comme vous au bout du chemin... En attendant, je ferais passer mon devoir avant tout autre chose. "

Malgré mon énervement, mon jugement sur ces individus, le plus vieux des deux semblait plus... plus... humain ? Au moins il avait une parole. Il relâcha Von Monnatery, qui vint se placer en lâche derrière moi. Avant que nous puissions passer à autre chose, ils avaient disparut.
Nous partîmes donc vers l'arrière cours, là où étaient sensé être évacuer le personnel de Von. Melody était là, avait Clélia et le reste des domestiques. Les gardes courraient dans tout les sens pour tenter de stopper l'incendie, le vent aurait été présent, ça aurait été plus facile, mais là, pas d'autre choix que de jeter de l'eau sur les foyers.
Trois heures plus tard, le mal avait été repoussé, mais il avait fait des ravages, l'patron l'avait en travers de la gorge. Con mais bon, il ne m'accusait de rien, savait qu'inviter ces types était son idée, que la seule personne qui s'est faite roulée ici, c'est bien lui.

Le temps passe mais les souvenir restent, qu'ils soient bons ou mauvais, ils vous suivent toute votre vie. Ces deux gars, promis que j'les oublierais pas. Parole de Makiavel !
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