Nous étions en plein milieu d’un désert aride, sans végétation, où seul le sable était animé, se mouvant au gré des bourrasques de vent. Un homme se tenait là, immobile, ses deux sabres dégainés et pointés vers le sol. Silence de mort, le sifflement même du vent se faisait discret. Au loin on apercevait un épais nuage de poussière se soulever, grossir et approcher. Ceci ne présageait rien de bon. Des hurlements bestiaux surgissaient de la boule de fumée mobile, incompréhensibles, et nous pûmes bientôt voir les premières silhouettes se dessiner. Une armée de centaine, de millier, que dis-je de millions d’hommes foncèrent droit sur l’inconnu. Celui-ci portait un large chapeau conique en paille masquant totalement son visage. Son haori et son kimono flottaient de temps à autres au passage d’un courant d’air, ses tongs en bois bien ancrées dans le sable pointant l’horizon.
Les cris se faisaient entendre de plus en plus fort, les soldats ennemis étaient à présent bien visible et devenus innombrables. Mais le ronin ne bougeait pas, il patientait, trente mètres… vingt mètres… dix… cinq… Son bras droit se dressa brutalement, fauchant la misérable vie du premier fou à se lancer dans la mêlée, l’entaillant du flan gauche à la gorge. Le bras gauche dessina un arc de cercle ravageur, tranchant la carotide des quatre hommes suivant. Le ton était donné. Bientôt le samurai disparut sous une vague déferlante de soldats enragés tous prêts à en découdre.
« Technique du Changevent n°1 : Œil du Cyclone ! »
La foule humaine implosant brusquement, se faisant éjecter de tous les côtés par cette soudaine bourrasque, aussi violente qu’une tempête, qui repoussait tout ce qui se trouvait dans un rayon de vingt mètres autour du guerrier au sabre. Des milliers de corps gisaient sur le sol, s’étant soit blessés eux même avec leur arme durant la chute ou tout simplement qui n’avaient pas survécu à cette dernière, soit fait étriper par les katanas du mystérieux bretteur. Ceux les plus proches de lui avaient donc le plus souffert. Il leva la tête et laissa son chapeau s’envoler, emporté par un nouveau souffle du vent, et sourit.
Là bas, où le soleil se couchait, une autres masses noires c’était déjà formée et fusait en sa direction. Cette fois-ci le samurai n’avait plus la patience d’attendre son adversaire, l’adrénaline parcourait tout son corps et se sentait poussé d’une énergie inépuisable ! Les bras tendus vers l’arrière, les sabres épousant l’alignement de ceux-ci, le dos un peu courbé vers l’avant, le bretteur chargeait maintenant l’armée adverse. Il tailladait à gauche, tranchait à droite, égorgeait devant et décapitait à l’arrière. Du sang volait dans tout les sens, le guerrier en était recouvert, son visage dégoulinait du liquide vital de ses ennemis.
« Un démon… c’est un démon ! »
Des milliers et encore des milliers d’autres hommes tombèrent avant la disparition du soleil dans ce ciel rougit par la mort. Certain revenait sur leur décision et tentait de battre en retraite, en vain.
« Craignez-moi ! Je suis le tout puissant ! Je suis … »
Minute de silence.
« Putain merde je suis que d’al ! »
Remarqua Zegaï en se frappant les cuisses de ses deux mains, le cul à terre après être tombé de son lit. Le jeune homme frustré d’avoir quitté son rêve précocement ronchonnait dans sa barbe pendant que la délicate fée Melody se moquait ouvertement de lui.
*On va devoir remettre des barreaux à ton lit. Le petit enfant bouge trop pendant son sommeil.*
« Oh ta gueule. En plus j’faisais un rêve génial ! J’tapais sur des millions de types tout seul sans t’avoir dans mes bask’. »
*Enfoiré !*
Les deux camarades se chamaillèrent encore quelques minutes puis finirent par se diriger vers la salle commune de l’auberge dans laquelle ils avaient élus domiciles pour la nuit. La pièce était spacieuse avec de nombreuses tables et places, elle avait un peu l’allure d’un saloon d’un vieux western avec son pianiste et ses danseuses, le barman – un mec aux airs bourrins et grincheux – essuyait ces chopes de bières fraichement rincées et bientôt de nouveau prêtes à l’emploi. Les deux chasseurs prirent place à une table et commandèrent leur déjeuner, et oui, il était déjà midi.
Après avoir payé leur repas, le duo loufoque décida d’aller faire un tour en ville, voir le marché, les attractions, un peu de tourisme quoi. Si on ôtait la présence quasi constante de la mafia ici à Manshon, on pourrait lui offrir la palme de la cité la plus accueillante de North Blue ! Ces rues étaient toutes pavées de pierre blanche qui réfléchissait un peu la lumière du soleil, donnant un côté plus… lumineux à cette ville. Nos protagonistes arpentait l’une des principales avenues quand ils remarquèrent certains regards – trop ? – curieux et pesant sur la petite créature. Il est vrai qu’ici, une bestiole aussi rare que Melody pourrait éveiller quelques intérêts financiers. Le ronin soupira, la fée lui fit remarquer que si cela se compliquait, il pouvait toujours réaliser son rêve, l’homme l’envoya boulé. Ils allaient devoir être attentif si ils ne veulent pas avoir de mauvaises surprises.
Les cris se faisaient entendre de plus en plus fort, les soldats ennemis étaient à présent bien visible et devenus innombrables. Mais le ronin ne bougeait pas, il patientait, trente mètres… vingt mètres… dix… cinq… Son bras droit se dressa brutalement, fauchant la misérable vie du premier fou à se lancer dans la mêlée, l’entaillant du flan gauche à la gorge. Le bras gauche dessina un arc de cercle ravageur, tranchant la carotide des quatre hommes suivant. Le ton était donné. Bientôt le samurai disparut sous une vague déferlante de soldats enragés tous prêts à en découdre.
« Technique du Changevent n°1 : Œil du Cyclone ! »
La foule humaine implosant brusquement, se faisant éjecter de tous les côtés par cette soudaine bourrasque, aussi violente qu’une tempête, qui repoussait tout ce qui se trouvait dans un rayon de vingt mètres autour du guerrier au sabre. Des milliers de corps gisaient sur le sol, s’étant soit blessés eux même avec leur arme durant la chute ou tout simplement qui n’avaient pas survécu à cette dernière, soit fait étriper par les katanas du mystérieux bretteur. Ceux les plus proches de lui avaient donc le plus souffert. Il leva la tête et laissa son chapeau s’envoler, emporté par un nouveau souffle du vent, et sourit.
Là bas, où le soleil se couchait, une autres masses noires c’était déjà formée et fusait en sa direction. Cette fois-ci le samurai n’avait plus la patience d’attendre son adversaire, l’adrénaline parcourait tout son corps et se sentait poussé d’une énergie inépuisable ! Les bras tendus vers l’arrière, les sabres épousant l’alignement de ceux-ci, le dos un peu courbé vers l’avant, le bretteur chargeait maintenant l’armée adverse. Il tailladait à gauche, tranchait à droite, égorgeait devant et décapitait à l’arrière. Du sang volait dans tout les sens, le guerrier en était recouvert, son visage dégoulinait du liquide vital de ses ennemis.
« Un démon… c’est un démon ! »
Des milliers et encore des milliers d’autres hommes tombèrent avant la disparition du soleil dans ce ciel rougit par la mort. Certain revenait sur leur décision et tentait de battre en retraite, en vain.
« Craignez-moi ! Je suis le tout puissant ! Je suis … »
//BAM//
Minute de silence.
« Putain merde je suis que d’al ! »
Remarqua Zegaï en se frappant les cuisses de ses deux mains, le cul à terre après être tombé de son lit. Le jeune homme frustré d’avoir quitté son rêve précocement ronchonnait dans sa barbe pendant que la délicate fée Melody se moquait ouvertement de lui.
*On va devoir remettre des barreaux à ton lit. Le petit enfant bouge trop pendant son sommeil.*
« Oh ta gueule. En plus j’faisais un rêve génial ! J’tapais sur des millions de types tout seul sans t’avoir dans mes bask’. »
*Enfoiré !*
Les deux camarades se chamaillèrent encore quelques minutes puis finirent par se diriger vers la salle commune de l’auberge dans laquelle ils avaient élus domiciles pour la nuit. La pièce était spacieuse avec de nombreuses tables et places, elle avait un peu l’allure d’un saloon d’un vieux western avec son pianiste et ses danseuses, le barman – un mec aux airs bourrins et grincheux – essuyait ces chopes de bières fraichement rincées et bientôt de nouveau prêtes à l’emploi. Les deux chasseurs prirent place à une table et commandèrent leur déjeuner, et oui, il était déjà midi.
Après avoir payé leur repas, le duo loufoque décida d’aller faire un tour en ville, voir le marché, les attractions, un peu de tourisme quoi. Si on ôtait la présence quasi constante de la mafia ici à Manshon, on pourrait lui offrir la palme de la cité la plus accueillante de North Blue ! Ces rues étaient toutes pavées de pierre blanche qui réfléchissait un peu la lumière du soleil, donnant un côté plus… lumineux à cette ville. Nos protagonistes arpentait l’une des principales avenues quand ils remarquèrent certains regards – trop ? – curieux et pesant sur la petite créature. Il est vrai qu’ici, une bestiole aussi rare que Melody pourrait éveiller quelques intérêts financiers. Le ronin soupira, la fée lui fit remarquer que si cela se compliquait, il pouvait toujours réaliser son rêve, l’homme l’envoya boulé. Ils allaient devoir être attentif si ils ne veulent pas avoir de mauvaises surprises.