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La quête des abrutis.










On arrive enfin. Trois jours déjà qu’on crève la dalle sur ce maudit rafiot’ et c’est à peine maintenant que ce creuvard de Capitaine nous fait accoster. C’est pour faire des économies qu’il nous dit. Faut dire aussi que les bloody en ce temps, bah on n’a pas une tune. Fin si mais l’autre enfoiré de rouquin veut garder la fortune du gros porc pour la traversé de Reverse. A l’allure où on navigue y en a pour des piges avant d’atteindre la foutue montagne. Mais bon c’est lui le capi’chef, alors on ferme sa gueule et on l’écoute. Parce que c’est ça la piraterie l’ami.

Navire maintenant à quai. Tout le bordel enfin installé, c’est plus long à mettre cette merde qu’à défaire. Un vrai merdier. Il est grand temps de faire des provisions, parce que ce n’est pas tout mais je crève la dalle moi. Ils ne savent pas ce que c’est les autres, mais porter un de ces trucs du démon dans le bide, ça en crame de l’énergie. Comme d’ab’ on laisse les deux jumeaux aussi taré l’un comme l’autre pour garder le navire. Un travail qui leur va à merveille. Il faut dire que depuis l’épisode de Bëer les deux petits gars sont un peu traumatisés des aventures à grosses doses d’adrénalines. Enfin je crois. Avec eux on est vraiment sûr de rien. Avant de descendre de l’embarcation, je m’en allume une. Cramer un peu de nicotine pour la découverte d’une nouvelle ville c’est toujours un moment intime et riche en émotion. Je suis un peu spé’ des fois, on me le dit ouai.

Pied à terre tout le monde se tire de son côté pour acheter ce qui lui plait. Côté bouffe pas de soucis à se faire, avec Drogo qui mange comme quatre on est sûr qu’il va refaire le stock. Pour le borgne toxicomane et l’autre rouquin je sais chiftre rien de ce qu’ils vont faire. Faut dire que m’en tape un peu. Je pense qu’au bon bifteck que je vais me prendre dans les minutes qui vont suivre. C’est ce que je croyais en tout cas. Parce que pour une raison qui m’est totalement inconnu, le nain aux trois cures dent s’est mis à me coller aux basques. Il me dit qu’il a envie de faire un tour avec moi. Je ne suis pas forcement contre, il est gentil le bougre et puis ça peut être une occas’ de taper un peu la discute.

Je me sens comme un enfant dans une boutique de sucreries. Arrivé à une sorte de marché, toutes mes papilles se mettent à ébullitions rien qu’à l’odeur de toute cette bouffe qui n’attend que moi. Le sabreur essaye de soutirer quelques mots mais complètement ailleurs je m’attèle à gouter à la multitude de plats qui sont présenter sur les étals. Une vraie tornade à moi tout seul. Ca me rappelle l’époque où la madre faisait encore la popote, un délice mais sur un foutu mal de bide après. Je sens que ma bouche va exploser sous la pression. Un bout de viande par-ci, un bout de poisson par-là, un autre truc visqueux ici. Là c’est sûr je sais plus où donner de la tête. Pourtant, un truc touche mon épaule. Une main apriori. Je me retourne, bouche archie pleine, de la bouffe dégoulinant. Le Zarechi qui m’interpelle. Il essaie de me dire un truc mais je ne pige rien. Alors moi aussi j’essaie de faire conversation mais la plupart des bruits sont étouffés par le monticule de graisse que je tiens entre mes dents. En plus de ça je postillonne, évitant à plusieurs reprises de mettre de bons morceaux de gigots sur la gueule du sabreur. Tout compte fait j’atavale le tout d’un trait, un peu de mal à passer à la gorge mais rien d’insurmontable. La bouche clean, je peux enfin m’exprimer.
    « Tu veux quoi ? »

    -Gglblglglbg

    -Ta gueule ...

    -Gblglbgblblbgl

    -Ta gueule !

    -Gbglblgblbglb

    -Tu vas la fermer, oui ?! Y'a pas que toi, qu'à faim ! *soupir* Voilà que je parle avec mon ventre ... J'deviens vraiment taré ...

    Allongé sur ma proue, les jambes et les bras balançant dans le vide, un filet de bave dégoulinant du coin de mes lèvres, je me morfondais sur mon sort. Trois jours que l'on ne mangeait que de la friture toute fraiche pêchée de la mer. Bien que je doute que le mot « fraiche » soit approprié, vu le gout qu'avaient ces poissons ... D'une vive action des abdominaux, je me relevais, les bras vers les cieux, en criant :

    -J'AI TROP LA DAAALLE ! *retombe lourdement sur la proue* Gn'ai utilisé trop d'énergie ... Tite sieste ? Tite sieste !

    Ouais. Il ne m'en fallait que très peu pour oublier ma faim ! Ni une ni deux, allongé de manière aussi bizarre que dangereuse sur la proue, je commençais à tomber lentement dans les bras de Morphée, bercé par Hypnos tandis qu'Helios brûlait ma peau déjà bien brunie. Je dormis ainsi durant deux belles heures avant que Maka, de sa voix féminine, crie de la vigie :

    -Terre en vue, les amis !

    *Terre -> habitation ... Habitation -> gens ... Gens -> village ... Village -> nourriture ... Nourriture ...*

    -NOURRITURE !!! Criais-je en me réveillant brusquement.

    Cela dit, je m'étais réveillé tellement brusquement que j'en aie manqué de tomber à l'eau. Forcement, déjà que je tenais en équilibre durant mon sommeil, alors si je me secoue dans tous les sens ... Je suis donc retourné sur le pont et aie attendu avec impatience la venue de cet amas de terre et de roche.

    Une fois le navire amarré et l'ancre jetée, tout le monde posa pied-à-terre. Pendant quelques secondes, nous nous sommes tous alignés devant le Susanoo, pour enfin partir chacun de notre côté. Drogo partit avec Galowyr, Grey avec Heimdall et Hayato avec moi. Les deux jumeaux, eux, quant à d'habitude, sont restés sur le navire afin de le garder. Hayato et moi, nous étions partis en ville pour trouver dans quoi se remplir la panse ! Et bingo, un marché s'offrit à nous ! De partout luisait la graisse des viandes cuisant au feu de bois, du sucre coulant de bons gros fruits, ... Mais tandis qu'Hayato se goinfrais, je distinguais quelque chose d'étrange. Un homme, aux vêtements tous déchirés, enchaîné au milieu de ce paradis de nourriture semblait baver devant chaque personne passant devant lui. Il avait la peau sur les os et semblait fatigué.


    -Eh, Hayato. Regarde le mec, là-bas.

    -PFoi ? Fpifofphupfiphoupfu ! Dit-il en me crachant moult et moult morceaux de nourriture au visage.

    -… *énorme frisson* Dégueu … Dis-je en m’essuyant le visage.

    -*gloups* Tu veux quoi ?

    -Regarde le mec, là-bas …

    Il regarda dans ma direction en continuant de manger.

    -Tu crois qu'on devrait lui donner un truc à grailler ? J'sais pas moi, après ce qu'on vient de passer, on est bien placé pour savoir ce qu'est la faim !

    Je commençais à avancer en sa direction en arrachant une cuisse de poulet présente dans la main d'Hayato. J'allais peut-être, voire même surement, enfreindre une loi, mais qu'est-ce que j'en avais à foutre ? Je suis pirate ! Et puis, les lois sont faites pour qu'on les enfreigne, non ? Je me suis donc rapproché en fixant dans les yeux l'homme à moitié mort en face de moi. Mais je ne lui donnais pas immédiatement le morceau de viande. Tout d'abord, je me plaçais en face de lui, à quelques pas et lui demanda :

    -Qui es-tu ? Et qu'as-tu fais pour te retrouver ici ?

    -Donne-moi cette viande, d'abord ! Et je te dirais tout !

    -Tut tut ... C'est toi qui es enchaîné ! Réponds à mes questions.

    -Je me nomme Sechi Aroki ... Je suis un pirate. J'ai été condamné à « l'enfer de la faim » par la marine locale, car j'ai essayé de voler de la nourriture.

    -Euh ... Hayato ? Me disais-je en me tournant vers lui. J'espère que tu l'as payée, cette bouffe !

    -Donnez-moi à manger, je vous en supplie !

    Je me retournais vers l'homme enchaîné et lui collais le morceau de poulet entre les dents. Ensuite, je dégainais mes sabres et lui libéra les mains afin qu'il puisse manger en toute liberté. Je m'assis ensuite en tailleur à côté de lui, face au marché, et cala mes sabres, pommeaux entre les genoux et lames sur les épaules.

    -Mange tout à ton aise !
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    Ni une ni deux. A peine j’ai eu le temps de voir le pauvre bougre qu’on se retrouve devant sa tronche. En plus de ça, l’autre enfoiré de Zarechi me pique une cuisse de mes mains. Au vol ! Comment ça c’est moi le voleur dans l’histoire. Fuck ! Le mec à l’air bien mal en point quand même. Il fait un peu peur aussi. Un black, plutôt musclé, affaiblit par le manque de protéines et en plus de ça il lui manque un bras. Pour sûr que tout ça aurait pu me mettre la frousse et me faire gerber. Mais non c’est un autre truc qui m’intrigue. Parce que je ne suis pas forcément intelligent ou normal dirons-nous, je me suis calé derrière le gus et j’ai rien trouvé d’autre que de lui mater le dos. Ça c’est la gueule du type. Assez chelou.
    Spoiler:
    Mais je vous dis, c’est surement ce qu’il a dans le dos l’affreux qui fait peur. Un tatouage énorme, qui représente un crâne avec des cœurs en fond. Ce mec est une tapette en fait. Il se donne un genre avec toutes ces cicatrices et ses tatouages version je sors de prison mais rien que ça contre dit tout. Ce type-là est une tarlouse finie. En 10 secondes ce pauvre gus vient de perdre tout mon respect en tant que Pirate. Il mérite de crever de faim, traitre, menteur, hérétique. Zarechi et l’autre tapette discute pendant que moi je me décompose dans un coin face à un tel spectacle. Je meurs.

    Le faible mange, le sabreur assis devant et moi je me traine pour rejoindre le devant de la scène. Il y a quelques instants le bretteur de l’équipe m’a demandé si j’avais payé la bouffe. J’ai vraiment une tête à avoir des berrys sur moi ? La jeunesse de nos jours. Heureusement que j’ai tout englouti tout à l’heure parce que l’autre black avale tout à porter de main. Bien qu’il trouve quand même un temps pour me balancer quelques insultes au passage.
      « Eh le sabreur, je ne veux pas paraitre grossier, mais ton pote là avec les lunettes et les cheveux en pétards. Il a l’air un peu zarb.
      - C’est moi que tu traites de zarb, ce n’est pas moi qui est un tatouage de travlo dans le dos mon gars. Fais gaffe à pas échanger les rôles. »
    Je laisse un petit temps de silence. Je me suis mis au niveau de son visage, œil contre lunette. Alors c’est qui le plus fort maintenant ?
      « Bon sinon discutons bisness. On t’a libéré et nourri t’as un truc pour nous ? »
    Bah quoi ? J’avoue qu’on a peut-être des gueules d’anges mais bon les pirates ça fait rien gratos. Faut pas prendre les gens pour des cons non plus. C’est en finissant ma phrase que je remarque quand même qu’une chose cloche autour de nous. Un énorme brouhaha s’est installé sans que je m’en rende compte. Une chose que j’ai du mal à supporter surtout quand ça m’empêche de causer. Je me retourne donc, juste pour gueuler à ceux qui gueulent de la fermer un bon coup, histoire de faire passer le message. Mais je me stoppe quand je vois toute cette populace autour de nous. Un arc de cercle qui nous surveille comme si on avait fait quelque chose de mal. Ouai c’est vrai que libérer un type enchainé c’est pas vraiment une action bonté ultime. Mais se sentir épié c’est toujours chiant.

    Mais bon si y a que les pauvres passant dans le lot, l’affaire aurai pu se régler vite fait bien fait. Mais quand arrive de gros types baraqués, couteaux à la main, dans une atmosphère de sérial killer, bah vous commencez à flipper un peu. Je vois bien que les gros dur me remarquent à moi d’abord. Il me semble que j’ai déjà vu leur tête quelques part. Je l’ai sur le bout de la langue. C’est l’un des coteaux qui me fait retrouver la mémoire. Les cuisto’ bien-sûr. Ils n’ont pas vraiment l’air d’avoir appréciés le fait que je me sois servi gratos. Le don alimentaire ça ne doit pas faire partie de leurs compétences. Je look Zare’, il me regarde. Je crois qu’il a pigé la situation. Deux solutions, soit on bastonne et rameute toute l’île, soit on se barre et on a une chance. Je cous plutôt vite. Je check vite fait notre ancien prisonnier qui semble un peu dépassé.
      « J’espère pour toi que tu as de quoi faire notre bonheur l’ami. »
    Je lui attrape le bras et direction les cieux. Un coup de « Canon Jump ! » et nous voilà en train de survoler la foule qui semble maintenant aussi dépassée que nous. Atterrissage un peu brutal mais sans grand mal. Je regarde derrière nous, pas de Zarechi. Il est fort le petit. Je lui laisse les explications, moi et les excuses ça fait deux.
      Eheh ... C'est bien ce que je pensais ... Hayato n'avait pas payé cette bouffe ! Je me suis donc relevé et, regardant les marchands de profil avec les sabres dans les mains dont l'un était posé sur mon épaule, je jetais un coup d'oeil au ressort. Un sourire de sa part me fit comprendre qu'on s'était compris ! J'enlevais mon sabre de mon épaule et effectuais une rotation des poignets faisant faire un tour à mes sabres dans une position inclinée.

      -Eheh ... Haya', je prends ceux de

      -Canon jump !

      -Hein ? Disais-je en me retournant. HEIN ?! Enfoiré ! Reviens là, espèce de ressort sur patte !!!

      Cet enfoiré avait pris le taulard sous son bras et avait survolé la foule pour se barrer en courant.

      *Putain ... J'vais encore être obligé de faire un carnage ! Et si je me magne pas, j'vais aussi devoir taper de la mouette !*

      Ils n'avaient vraiment pas l'air content, les bouchers et compagnie. Ils me regardaient avec un sourire machiavélique en faisant frotter l'une sur l'autre leurs hachettes avec lesquelles ils tranchaient leur viande. Une arme bien aiguisée, donc, mais le seront-elles autant que mes sabres ? J'allais pas tarder à le savoir ... Je croisais mes bras et fit pointer mes sabres vers l'arrière, puis, d'une puissante impulsion, je fonçais droit vers la foule. Une fois à proximité, j'envoyais mes sabres vers leurs haches que je tranchais comme du beurre frais. Enfin, je sortis de ce cercle de marchand assez facilement. Derrière moi, j'avais laissé une voie de sang faite dans la foule. Cela dit, je n'avais touché aucun point vital. À moins que ces hommes ne se vident de leur sang, leur vie n'est pas en danger.

      Je rangeais donc mes sabres et me positionnais pour la Tiger Attack afin d'acquérir suffisamment de vitesse pour pouvoir les rejoindre. Je commençais donc à courir et fila droit en direction de la sortie de la ville, qui était l'endroit où il fallait mieux se réfugier avant que la marine n'arrive. Je finis donc par les rattraper juste avant qu'ils ne sortent et, toujours en course, je leur fis écouter le doux son de ma voix :


      -HAYATO ! J'vais te buter !! Tu veux ma mort ou quoi ?! T'as une idée du nombre de civil que j'ai dû buter pour te rejoindre ?! Criais-je en exagérant quelque peu.

      Nous arrivâmes donc en dehors de la ville et le ressort déposais notre homme au sol avant de le questionner durement sur notre récompense pour l'avoir sauvé.
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      Je vois le petit gras de Zarechi qui se ramène. Il court vite quand même pour son âge. Il n’est pas vraiment plus jeune que moi non plus, mais bon il court quand même. Je trouve ça intelligent de le remarquer. Ce n’est pas un crime si ? En tout cas il amène un paquet de poussière. Pour sûr qu’il a du se dépêcher, il a faut vite. Plutôt débrouillard au vu du bordel que je lui avais laissé sur le dos. Je l’aime bien. Ce n’est pas l’élu de mon cœur mais je le kiff bien mon petit Zare’. Il trouve pourtant le moyen de mettre en rogne. Pas une colère de Zeus, mais en rogne. Alors je le choppe par le col, le soulève de terre parce qu’il n’est pas bien grand. Je vois qu’il a du mal à comprendre ce qui se passe. Etre impulsif ça me ressemble bien ça.

        « J’espère pour toi mon petit qu’il sont toujours en vie les zygotos là-bas. Jamais, tu buteras un civil devant moi, c’est compris ?!! »

      Je ne suis pas le genre de pirate sanguinaire qui tranche dans la chair dès qu’il en a l’occasion et de par ça, j’espère que mes compagnons de route en font de même. Parce que si ce n’est pas le cas, on va avoir un souci. J’ai beau en avoir, ou plutôt « pas » dans la caboche, j’en ai dans mes phalanges pour compenser. Alors si jamais, ça va saigner. Il a l’air d’avoir compris. Je le laisse donc au sol. Je suis gentil comme type mais il ne faut pas me pousser à bout. Un pirate, ça cogne aussi, ne l’oubliez pas. Revenons en a notre prise du jour. Plutôt lourd pour de la petite pêche vous ne croyez pas. A flairer du gros poisson, espérons qu’on puisse aussi remonter un bon magot. Changeons de main, lui aussi faut le secouer un peu par le col. Même si là … Y a pas de col.

        « Bon déjà t’es qui ?
        - Quelqu’un.
        - Tu te fou de moi c’est ça ?
        - J’ai l’air.
        - Non, mais tu en a la gueule.
        - Il s’appelle Sechi Aroki. Il a été condamné à « l'enfer de la faim » par la marine locale, car il a essayé de voler de la nourriture.
        - Je comprends pourquoi tu as englouti toute ma bouffe. Enfin façon de parler. C’est bizarre mais j’ai l’impression que tu as pris un peu de gueule depuis que le petit gars t’a filé à bouffer.

        - Il faut ce qui faut. »

      Ouai tu m’étonnes. Bon la causette c’est pour un autre jour mon gars, files moi du concret un peu. Je n’ai pas couru tout ça pour rien. Tout travail mérite salaire.
        « Bon sinon, une évasion c’est pas gratos. Craches le morceau l’ami.
        - Dans tes rêves ouai.
        - Oh Put**. Et Pim un pour la route.
        - Oh ! La violence n’engendre que la violence.
        - Un philosophe. Peut-être que mon pied dans ton cu* te fera venir une théorie digne du grand Gold Roger.
        - Ok ok. De toute façon, à ce rythme-là, Grand Line c’est fini pour moi. Ecoutez bien. Sur ma lance que les marines m’ont confisqués y a une carte. Une carte au trésor.
        - Et ?
        - Et quoi ?
        - C’est tout ?
        - C’est déjà pas mal non ?
        - Ouai tu parles. Ton plan, c’est qu’il faut récupérer une carte miteuse, sur un bout de bâton miteux dans la caserne où tous les marines vont nous tomber dessus.
        - Le magot indiqué vaut près de 30 millions de berrys. Je ne vois pas trop ça comme un trésor miteux.
        - Combien tu dis ?!!!!! Zaré’ laisse tomber la bouffe. On a une caserne à dévaliser.
        »

      Bah quoi ? 30 millions de berrys. Faut imaginer quand même. Ouai c’est vrai qu’on va devoir dévaliser une petite caserne de marine, mais casser du Marine on l’a déjà fait. Courir ça aussi on sait faire. Alors autant dire de suite que c’est dans nos cordes. Il faut rester optimiste, pour un si gros paquet de pognon on peut que rester optimiste.

        « Reste plus qu’à trouver la caserne. Heu … Zaré’… tu passes devant ? »

      Navigateur, une bille niveau géographie dans une ville. Ça arrive oui, mer** !
        Que homme de cœur, cet Hayato ... À peine suis-je arrivé à leur proximité que celui-ci me souleva par le col en me disant :

        -J'espère pour toi mon petit qu'ils sont toujours en vie, les zygotos, là-bas. Jamais, tu buteras un civil devant moi, c'est compris ?!!

        -Mais lâche-moieuh ! Et puis j'te signale que t'es pas bien plus grand que moi, trou d'uc ! * Il me posa, je croisais les bras et regardais sur le côté en disant tout bas* Pis je bute que j'veux, d'abord !

        Il commença à questionner l'homme tandis que je continuais à manger en écoutant la conversation. Il était question d'une carte à 30 000 000 de Berrys. Bordel de merde, ça commence à faire des thunes ! Mais apparemment, cette foutue lance sur laquelle était la carte se situait en plein milieu du QG de la marine du coin.

        -Reste plus qu'à trouver la caserne. Heu ... Zaré'... tu passes devant ?

        -Tfu t'fous d'ma gueule ? Disais-je la bouche encore pleine. Tu vois pas la tour qui surplombe la ville ?

        Je pris donc les devants, suivi par les deux personnages. Il faut savoir que traverser une ville sans attirer l'attention avec un mec avec deux sabres, un mec avec de grandes lunettes et un mec tatoué de partout avec un bras en moins et qui s'est enfui n'est pas particulièrement aisé ... C'est donc naturel qu'au bout de quelques minutes de marches, nous nous sommes fait arrêter par les forces de l'ordre.

        -Halte-là !

        -Bordel ...

        -Qui est cet homme ? Disait-il en montrant Sechi

        -Heu ... Un ami ... Qui vient de Grand Line !

        -Cet homme ressemble étrangement à celui que nous recherchons ! Veuillez nous suivre au QG !

        -Attends, t'es sûr que c'est lui ? Disait un autre soldat, un peu plus grassouillet. Enfin, je dis ça pour pas qu'on se fâche encore fâcher, quoi ...

        -Espèce de gros nigaud ! C'est un homme noir avec des tatouages et un bras en moins ! Il te faut quoi de plus ?

        -Ba je sais pas ... C'est peut-être un autre homme noir avec des tatouages et un bras en moins ... Il doit en exister d'autres, dans le monde ...

        Nous commençâmes à nous décaler lentement tandis que les deux marines exposaient leurs points de vue.

        -Ah ouais ? Parce que tu en vois beaucoup, des noirs avec des tatouages et un bras en moins, dans le coin, toi ?

        -Ba tu sais ... Le monde est si petit ... Et puis celui que l'on cherche ne vient pas de Gand Line !

        Nous recommençâmes à marcher normalement vers notre destination.

        -Et si tu essayais de te servir de ta matière grise, un peu ? Il peut très bien avoir menti !

        -Mais on ne peut pas le savoir, s'il a menti ! Grand Line est tellement dangereux qu'il peut très bien y avoir perdu son bras là-bas ...

        -C'est un pirate ! Il peut très bien avoir perdu son bras lors d'un méfait commis dans le coin !

        -Bon ... Si tu le dis ... Mais si on se fait fâcher, c'est de ta faute !

        -Ok ! Bon, je disais donc, vous allez nous suivre au ... Et chiotte ! C'est de ta faute, ça ! Disait-il en frappant l'arrière du crâne de son collègue.

        En effet, nous avions déjà parcouru un bon chemin avant qu'ils ne s'aperçoivent que nous étions partis. Nous étions quasiment arrivés à destination !

        -C'est maintenant que ça se corse ...

        Nous passâmes sur le côté de l'imposant mur, dans une petite ruelle afin de ne pas être aperçus.

        -Hayato, fait-nous passer discrètement de l'autre côté avec ton fruit.

        Il s'exécuta. C'est maintenant que les recherches commencèrent ...
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        Pim. Pam. Poum. Deux coups de ressorts pour mes acolytes et les voilà de l’autre côté du mur. Pas un truc super haut, juste quelques briques pour pas qu’on voit de l’autre côté. Un petit dos d’âne pour moi. Alors je m’exécute aussi et d’un coup de cheville bien placé accompagné du pouvoir du fruit du démon, je m’envole pour rejoindre mes Nakamas. Alors oui on a sauté sans vraiment savoir ce qu’il pouvait y avoir, oui on est peut-être un peu con et oui c’est sûr on ne fait pas dans la dentelle. Mais pour sûr on est des héros. On s’en fou, on est d’accord. En tout cas, infiltration réussie. On se trouve dans … ce qui semble être le terrain d’entrainement. Il est aussi vide que le néant. Surement que notre petit tour a attiré le monde en dehors de la caserne. En même temps personne aurai idée de nous chercher ici.

        A vous retrouver seuls, dans un endroit aussi prisé dirons-nous, quand vous êtes un pirate. Vous auriez fait quoi ? Bah moi, comme tout touriste je me suis mis en quête de visite. Quand je ne connais pas, je visite. Y a deux – trois mannequins au milieu de la petite cours. Hop. Un petit entrainement, quelques coups dans les cadavres de mousse. Qui me traite de touriste ? Ok ok. Je sais, on n’est pas là pour ça. Reprenons nos affaires où on les a laissées. Je retourne alors vers les deux compères qui n’ont pas l’air de se quitter maintenant. Un vrai petit couple. Ça m’arrange un peu. Il me fait un peu flipper ce type, une tarlouse qui dégage ce genre d’aura peu pour moi. Puis de toute manière je le sens pas. Il va nous en faire une, je suis sûr. C’est attendre qu’on entre dans les bâtiments en quête de la fameuse lance du bonheur. Il fallait s’y attendre, les quartiers ne sont pas tous vide. Certains patrouillent encore dans les lieux.

        Une patrouille esquivé, deux puis trois. Mais bon, faut pas rêver. A un certain moment, entre Zarechi et ses sabres qui sont en rien un bon outil pour l’infiltration, un black qui fait la tronche et moi avec mes lunettes version supernova qui me fait voir comme dans le trou du cu* du monde, un vrai troupeau de bras cassés. Alors oui, à un moment donné on se retrouve face aux emmerdes. Un petit groupe de six marines. Bon là pas le choix, du moins je le laisse pas aux autres. Je me fais craquer vite fait les phalanges, un peu les cervicales et en avant Guingamp. Le Zare et le black reste en arrière. Chacun son tour de s’amuser. PIM. PAM. POUM. Aussitôt dit aussitôt fait. Les marrons ont servis d’orage et les bleus serviront de témoins. Tous au tapis. Bon faut dire que maintenant c’est un peu du menu fretin ce genre d’adversaire. Rien à voir avec les gros durs de notre équipage, si on peut dire ça comme ça. Puis là je te vois le blackos ramasser une des lances de marines par terre.

          « Tu as retrouvé ta lance le manchot ?
          - On peut dire ça comme ça.
          - Celle du trésor ?
          - Quoi c’est celle du trésor ?
          - Oui, tu sais celle où est censé être inscrite l’emplacement du trésor. C’est celle-là ?
          - Mais le trésor a jamais été sur ma lance.
          - Mais bien-sûr que si, tu as dit tout à l’heure que la carte été sur ta lance !!!
          - Ah ? Ben je me suis gouré. Il est tatoué là le trésor, histoire que je le perde pas. Pas bête hein ? Pour la lance j’ai surement vouloir dire que j’en voulais une. Sans ça, je me sens comme nue.
          - Et tu nous as fait venir ici pour ça ?!!! Pu***, Zare je vais le buter …
          »

        Oui oui, ce n’est pas des mots en l’air. Si le Zarechi n’avait pas été là, je l’aurais buté pour de vrai. Cet enfoiré a notre ticket de sorti sur son bras encore valide depuis le début et il nous fait revenir ici, en plein cœur de l’action histoire qu’on se la fasse bien à l’envers. Y a de quoi être remonté non ? Mais bon ça encore ce n’est pas le pire. Le truc que je n’ai pas vu, c’est que tout à l’heure, dans le groupe de marines, je l’ai pas tous alignés comme il faut. Alors dans un moment de lucidité, le gus encore conscient est allé ramper jusqu’à l’alarme la plus proche. Bien-sûr maintenant, elle nous cris dans les oreilles et surement qu’elle s’entend dans toute la ville. C’est vraiment la merde maintenant.
          Mais c'est qu'elle avait de la force, la bête lorsqu'elle était énervée ! Hayato aurait bien pu arracher le bras restant de notre homme avec les dents si je ne l'avais pas retenu ! 'Fin, faut dire que mon regard ne devait pas être des plus amical non plus ... Il nous avait bien pris pour des cons, l'enfoiré ! Et v'là que maintenant, tout le QG est au courant que nous sommes ici ! Ce qui fait que peu de secondes après que l'alerte eut été donnée, une dizaine de soldats venus en éclaireurs se sont ramenés, armes en main. Je dégainais mes sabres, paré à l'affrontement, cela dit, avant que je ne puisse bouger, je vis une masse noire foncer dans le tas avant moi ! Notre homme, en une seule course avait réussi à embrocher le petit groupe de marine venu ici. Il se releva et nous fit un sourire sadique, assez content de lui !

          -Eheh !

          -Eh ben ... Il a peut-être eu raison de venir chercher sa lance, lui ... N'empêche que tu nous as bien menés en bateau !!

          Suite à cela, nous sommes sortis aussi vite que possible, en faisant un magnifique trou dans le mur avec le ressort d'Hayato, mes sabres et la lance de Sechi pour finalement retomber sur les deux neuneus de tout à l'heure, essoufflés.

          -Hhhh ... Hhhh ... Maudits ... Maudits pirates !

          -Vous ... Nous avez ... Hiiiin ... Bien menés en bateau ... Hhhh !

          -Gné ? Ba vous parliez, j'me faisais chier, alors j'suis parti !

          -Te ... Fous pas de ma gueule, toi !

          -Ouais ! Espèce de ... Sacripants !

          -Oh ... C'est quoi cette insulte, là ?

          -Ba ... Une insulte, quoi ... Hhh

          -On perd toute crédibilité, là, espèce de ... Hhhh ... crétin !

          -Vous en aviez déjà pas ... Disais-je tout bas.

          -Oh ça va ! Tu vas pas recommencer !

          -Si ! Les bleus comme toi, il faut les former ! Alors tu vas me faire le plaisir de me faire péter une insulte qui a de la gueule !

          -... Résidus de crotte de nez !

          -Noooon ! Sois imaginatif ! Euhm ... Pirate d'eau douce !

          -Aaah ! Je vooiis ! Mmh ... Capitaine des bacs à sable ?

          -Ahah ! Oui ! Ou encore bande de perroquets déplumés !

          -À moi, à moi ! Euh ... Bande de poulpes séchés !

          -Excellent, ahah ! À mon tour ...

          Et les voilà repartis ... Je sais pas où les ont dégottés, ceux-là, mais ils seront vraiment crétins ! Faire un concours d'insultes alors qu'ils ont trois dangereux criminels devant leur nez, c'est fort ... Très fort ! Fin bref, après nous être éloignés un peu de la ville et nous avoir planqué dans un endroit où on a 50% de chances de se faire découvrir, nous décidâmes de regarder enfin cette fameuse carte ...
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4378-fiche-de-zarechi-ozuka
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2867-zarechi-ozuka-prez-100-manque-validations










          Fesses bien en évidence. On essaie de se cacher tant bien que mal. Juste un petit rocher nous sert de refuge. Le gros mastoc de prisonnier n’en parlons pas. Il est tellement barac’ qu’il dépasse du caillou même accroupi. L’autre zarechi n’arrive même pas à ranger ses sabres qui se barrent en couille à peu près toutes les trente secondes. Et moi ? Ben moi j’oublie carrément de me planquer. Au moins si on me repère, bah ce ne sera pas de ma faute. Vous êtes d’accord non ? Ceux qui n’essaie pas, ne se font jamais engueuler, c’est bien connu l’astuce. Le manchot tant alors son bras. Le seul qui lui reste. Il est complètement rempli de tatouages. Comment savoir lequel est le bon ?

            « C’est lequel le bon ? »

          Il pointe du doigt un dessin bizarre avec une tête de cochon. Le truc horrible qui vous rappelle pas forcément de bons souvenirs. Dur la vie après être passé sur l’archipel de Bëer. Après ça j’ai eu la tronche rempli de cauchemars avec des cochons. Faut dire qu’il avait une gueule plutôt horrible leur chef. L’Octo. Mais passons. On a des trucs un peu plus urgents. J’essaie de mémoriser le truc. Mais rien à faire, cette tête de cochon m’embrouille trop l’esprit.


            « Mais qu’est-ce qu’elle fou là cette tête de cochon ?
            - C’est pour représenter l’île. Pas con non ?
            - Trop con oui ! J’arrive pas à me concentrer avec cette foutue gravure sur toi. Ta pas un bout de papier ?
            - Non.
            - Et toi ?
            - Non plus.
            - C’est la merde quoi. »

          Puis là on vient nous interrompre. Il faut toujours qu’il y en un pour nous interrompre. J’espère que ce n’est pas les deux idiots de tout à l’heure autrement je leur fait leur fête. Je n’ai pas compris pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt d’ailleurs. Je suis tellement dans mon truc du cochon que le type qui nous cause je le fais un peu passer au second plan, continuant avec Zare et l’autre manchot. Mais il revient à la charge. Comme s’il voulait vraiment nous foutre en rogne. Pour le coup ça m’a vraiment mis en rogne. Je tourne alors la tête et je vois un attroupement de marine. Pas le petit truc pour arrêter le voleur du coin, le genre de rassemblement pour nous arrêter à nous. Criminel de renom. 2.500.000 de berrys sur sa petite tête c’est pas mal.


            « Ici le sergent d’élite Aragora. Veuillez-vous rendre sans opposer de résistance.
            - T’as un nom vachement chelou pour un gradé de la marine. Les gars je crois qu’on a de la compagnie. Sortez l’artillerie lourde. »

          Et les enmerdes continues …