Parmis les choses qui me détendent le plus depuis que j'ai mis les pieds sur c'caillou, c'est de péter des gus réputés et reconnus puissants qui m'détends plus. Et l'plus simple pour y arriver jusque là, ça a été d'me concentrer sur les prétendus champions d'mon clan. Bon, en d'ssus maintenant y'a l'papy Polaf qu'mine de rien j'aime bien. J'savais pas comment prendre les choses avec lui, jusqu'à c'soir. Parce que ouais, c'soir, y'a réunion, l'occaz' pour nous autres d'nous foutre sur la pomme dans la bonne humeur. Et parce que ouais, ce soir le vieux à décidé d'faire le premier pas.
C'est en gros ce que j'comprend quand il m'défie d'vant l'reste des gus. J'suis étonné, comme les autres. J'pensais pas qu'il soit si envieux de s'prendre sa branlée. J'suis étonnée ouais, mais pas pour la même raison qu'les autres. Eux, ils pensent que c'dingue qu'il défie le type du d'ssous. Et donc, sous leurs yeux, on descend dans l'arène et on s'fait face. J'repense à la dernière fois qu'j'ai voulu lui péter les dents, et j'me souviens qu'lui aussi il entend. Voir mieux, lui, il écoute.
*Allez, cause mon gars, dis moi tout...*
J'rouvre les yeux, c'est tout c'que j'voulais entendre. L'vieux lui écoute toujours, et moi j'pouse ma masse et elle tombe au sol. C'est pas encore arrivé, mais j'sais qu'ça viendra. J'sais et c'est confirmé par l'froncement des sourcils du vieux pour qui l'monde du futur vient d'changer assez pour qu'il s'plante dans ses calculs et entende la fin, qui doit r'sembler en gros à "...le croulant trébuche dessus et l'borgne l'cogne".
Il rouvre les mires et sourit. J'avais raison, j'l'aime bien s'vieux barbu. Il a une bonne trogne et c'qui y'a derrière suit encore pour l'moment. J'avance d'un pas vers lui, pour montrer qu'les hostilités vont commencer. Lui, d'son côté, se r'tourne vers l'bosse. J'suis surpris, encore. Fortiche l'vieux, deux fois en pas quinze minutes, fortiche.
"J'abandonne le combat, cet homme est trop fort pour moi. Ainsi, selon les règles de notre clan et de l'île, Walters Scott possède maintenant le titre de troisième champion à juste titre et..."
Là il s'tourne vers moi, avec un sourire plein d'saloperie entre les dents...
"...J'vous rappelle qu'il peut encore défier quelqu'un ce soir."
Putain, c'qu'il a raison l'vieux. L'règlements dit un défi par réunion, pas qu'un combat. J'vois l'piaf qui s'penche vers l'patron, et qu'il lui chuchote un truc. Son bec bouge sans qu'ce soit clair c'qu'i s'dit. L'encapuchonné hoche du chef, et crâne d'oiseau s'lève.
"Heum... C'est une situation peu connue dans... Heum... L'histoire de notre clan. Mais rien n'empêche... Heum... À un champion d'abandonner..."
Vas dire ça à Goreg, j'suis sûr qu'il s'rait content d'l'avoir su d'puis l'fond d'sa tombe, wehehe...
"Ce qui veut dire que... Heum, Walters Scott est dorénavant le... Heum... Champion numéro trois de l'Underground Gang..."
Et normalement y'a un passage qui dit qu'j'dois l'servir avec droitesse et honneur, toussa toussa, pas crever les copains et pourrir les autres... Mais j'le laisse pas aller jusqu'là. Ouais, passque ça fait trop longtemps qu'j'ai envie d'm'le farcir le plumé. Donc j'm'avance, j'écarte l'vieux, et j'pointe l'grand qui saoule avec son charabia du doigt.
"Et vu qu'suis numéro trio maint'nant, j'peux t'lancer mon poing dans ta trogne gugus. J'vais t'faire avaler ton bec et tes merdes à grands coups d'mandales dans ta face, et ce tout d'suite droit là. Ouais l'emplumé, j'te défie."
C'est en gros ce que j'comprend quand il m'défie d'vant l'reste des gus. J'suis étonné, comme les autres. J'pensais pas qu'il soit si envieux de s'prendre sa branlée. J'suis étonnée ouais, mais pas pour la même raison qu'les autres. Eux, ils pensent que c'dingue qu'il défie le type du d'ssous. Et donc, sous leurs yeux, on descend dans l'arène et on s'fait face. J'repense à la dernière fois qu'j'ai voulu lui péter les dents, et j'me souviens qu'lui aussi il entend. Voir mieux, lui, il écoute.
Et j'capte que si j'veux m'en sortir, j'dois faire pareil.
Du coup, j'me détend l'cou, j'roule un peu de mécanique, j'plante ma masse à côté et j'me concentre. J'crois qu'j'ai une idée, on va voir comment qu'ça va marcher...*Allez, cause mon gars, dis moi tout...*
Et en face, le vieux fait pareil, les yeux fermés, il tend l'oreille aux murmures qui pèsent sur sa troisième oreille. Et quand le borgne se met à bouger, il réagit avec le millième de s'conde qui comme toujours contrebalance ses rhumatismes. Il évite les poings du Walty qui cherchent à l'flanquer de tous les côtés. Parce que ouais, l'junior a apparemment oublié d'prendre son arme avec. Du coup, ça s'joue canne versus phalanges, et quand l'ancêtre riposte c'est l'jeunot qui s'bouge pour pas s'laisser castagner les côtes.
Et ça dure comme ça pendant assez longtemps pour qu'aucun n'prenne l'dessus. Ils bougent à deux dans la salle, le vieux avec juste assez d'avance, avantage d'l'habitude, pour n'pas avoir les articulation qui s'déboitent. Ils s'tournent et tournent autours d'l'arène sous les yeux des autres, et quand ils r'passent enfin à côté d'la masse...
Et ça dure comme ça pendant assez longtemps pour qu'aucun n'prenne l'dessus. Ils bougent à deux dans la salle, le vieux avec juste assez d'avance, avantage d'l'habitude, pour n'pas avoir les articulation qui s'déboitent. Ils s'tournent et tournent autours d'l'arène sous les yeux des autres, et quand ils r'passent enfin à côté d'la masse...
J'rouvre les yeux, c'est tout c'que j'voulais entendre. L'vieux lui écoute toujours, et moi j'pouse ma masse et elle tombe au sol. C'est pas encore arrivé, mais j'sais qu'ça viendra. J'sais et c'est confirmé par l'froncement des sourcils du vieux pour qui l'monde du futur vient d'changer assez pour qu'il s'plante dans ses calculs et entende la fin, qui doit r'sembler en gros à "...le croulant trébuche dessus et l'borgne l'cogne".
Il rouvre les mires et sourit. J'avais raison, j'l'aime bien s'vieux barbu. Il a une bonne trogne et c'qui y'a derrière suit encore pour l'moment. J'avance d'un pas vers lui, pour montrer qu'les hostilités vont commencer. Lui, d'son côté, se r'tourne vers l'bosse. J'suis surpris, encore. Fortiche l'vieux, deux fois en pas quinze minutes, fortiche.
"J'abandonne le combat, cet homme est trop fort pour moi. Ainsi, selon les règles de notre clan et de l'île, Walters Scott possède maintenant le titre de troisième champion à juste titre et..."
Là il s'tourne vers moi, avec un sourire plein d'saloperie entre les dents...
"...J'vous rappelle qu'il peut encore défier quelqu'un ce soir."
Putain, c'qu'il a raison l'vieux. L'règlements dit un défi par réunion, pas qu'un combat. J'vois l'piaf qui s'penche vers l'patron, et qu'il lui chuchote un truc. Son bec bouge sans qu'ce soit clair c'qu'i s'dit. L'encapuchonné hoche du chef, et crâne d'oiseau s'lève.
"Heum... C'est une situation peu connue dans... Heum... L'histoire de notre clan. Mais rien n'empêche... Heum... À un champion d'abandonner..."
Vas dire ça à Goreg, j'suis sûr qu'il s'rait content d'l'avoir su d'puis l'fond d'sa tombe, wehehe...
"Ce qui veut dire que... Heum, Walters Scott est dorénavant le... Heum... Champion numéro trois de l'Underground Gang..."
Et normalement y'a un passage qui dit qu'j'dois l'servir avec droitesse et honneur, toussa toussa, pas crever les copains et pourrir les autres... Mais j'le laisse pas aller jusqu'là. Ouais, passque ça fait trop longtemps qu'j'ai envie d'm'le farcir le plumé. Donc j'm'avance, j'écarte l'vieux, et j'pointe l'grand qui saoule avec son charabia du doigt.
"Et vu qu'suis numéro trio maint'nant, j'peux t'lancer mon poing dans ta trogne gugus. J'vais t'faire avaler ton bec et tes merdes à grands coups d'mandales dans ta face, et ce tout d'suite droit là. Ouais l'emplumé, j'te défie."
Dernière édition par Walters Scott le Jeu 25 Avr 2013 - 11:24, édité 1 fois