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Dans la gueule du Loup

Rappel du premier message :



INFORMATIONS HORS RPS


Rappel des couleurs et des noms de codes


    Shiro Wakuri. Crimson
    Kusanagi, Seth. Red
    Aoi, Hathor. Darkred
    Porco, Mehen. Brown
    Tao, Aton. Darkviolet
    Muchacho, Satis. Deeppink
    Natacha, Anouket. Palevioletred
    Nakano, Ptah. Sandybrown
    Yumi, Nephtys. Darkkhaki
    Ichimaru, Thot. Yellowgreen
    Rose. Seagreen
    Ulcky, Aker. Blue

    Isis: Corbeau d'Aoi
    Anubis: Loup de Yumi

    Noun: Le navire Inferno

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Uriko retenait sa respiration le plus longtemps possible, espérant que quelqu’un allait le sauver, il aimerait surtout pas mourir noyer. Fort heureusement, Zegou avait vite fait de plonger pour le repêcher. Le bretteur l’attrapa par le bras avant de commencer à remonter l’enfant à la surface. La tête hors de l’eau l’enfant pris une grande bouffé d’air et s’agrippa fortement contre le sabreur, l’eau, ça lui fait peur…

« Bouuuhouuu… Zegouu…. »

Il a vraiment cru qu’il allait y passer… Mais maintenant tonton Zegou devait trouver un moyen de remonter sur le bateau, l’eau en plus, elle est suuuuuper froide quoi ! Mais avant même qu’ils ne puissent passer à l’action qu’un des inconnus vint les observer de par-dessus avant de se mettre… A leur balancer des projectiles, projectiles ressemblant fortement à des… Planches ? Uriko baissa la tête en resserrant encore plus son étreinte sur son salvateur qui tentait d’un seul bras de dévier la trajectoire ou encore de couper certains des objets volants qui lui étaient lancé. Hélas, dans l’eau et accommodé d’un Uriko, sa mobilité en était fortement réduite et celui-ci se prit quelques débris en tentant de protéger l’enfant de son corps.
Fort heureusement, vu « l’ampleur » de l’attaque, il n y avait pas eu de gros dégâts, mais le geste provocateur du pirate avait passablement mis en rogne le chasseur de primes miniature… Attaquer des gens déjà à l’eau, les provoquer et faire bobo a Zegou ! Il était parti, mais sur le bateau, il ne pourrait pas se cacher définitivement surtout qu’Uriko était un pro du cache-cache, des années d’expérience.

Maintenant il fallait remonter, et il semblerait que la tâche allait être plus simple que prévu, car Poulpy la fidèle pieuvre de la Team Rocket avait plongé déjà plongé dans l’ordre de les récupérer. Celui-ci utilisa une de ses tentacules pour surélever les deux chasseurs au niveau du pont et ils n’avaient plus qu’à sauter sur la terre ferme.

« Merci Poulpy ! Merci Zegouu ! Allez go go ! J’t’encourage tout plein ! Faut que t’ailles les autres ! »

Uriko pressa son sauveur d’aller soutenir les autres dans le combat, quant à lui, il avait des comptes à régler avec l’homme au bandana… Uriko se mit à courir en longeant les bords faisant bien attention de ne pas attirer l’attention des sous-fifres sur lui… Où est-ce qu’il avait bien pu se cacher ?
C’est à ce moment là qu’instinctivement, en pensant au mot « cacher », Uriko zieuta rapidement la position de Tatal… Avant de voir que le tonneau lui servant de cachette avait été victime d’un problème de surcharge. Uriko était en alerte, ce pirate était vraiment de la pire espèce ! Oser attaquer Tatal ! Uriko couru à sa rescousse. Le pêcheur se défendait comme il le pouvait mordant l’ennemi et l’immobilisant par la même occasion, c’était l’occasion où jamais. Il ne pourrait pas compter sur ses pouvoirs trop instables, au risque de finir une seconde fois à l’eau. Ainsi, le petiot sorti à l’instar son arme fétiche, le Toy hammer. Méfiance, malgré ses airs de jouet en plastique, ce marteau tout joli tout beau tout rouge était en fait… en métal, donc très dur et solide ! (Ouaip… comme un marteau normal quoi…).

« Pow Hammeeer ! »

Uriko bondit afin de donner de l’élan à son coup et frappa de toutes ses forces sur la boite crânienne de m’sieur bandeau. Il ne l’avait pas vu venir celle-là hein ? Est-ce qu’il sent cette douleur ? C’est celle de la revanche !
Maiiiis… Bien sûr, avec sa force d’enfant, Uriko ne pouvait pas espérer le mettre hors d’état de nuire. Le coup lui avait visiblement donné une grosse bosse douloureuse, mais sa seule réaction fut de se tenir la tête de ses deux mains. Uriko n’allait pas mettre fin à son attaque, aussi se mit-il à asséner un second coup, certes moins violent que le précédent mais qui eu quand même son petit effet. Et tandis qu’il s’apprêtait à donner le troisième, le pirate semblait légèrement en colère et se mit à stopper le marteau de sa main, affichant un air menaçant.

« Tataaal ! A toiii ! Comme j’te l’ai appriiiiiis ! »
« Ou…OUI ! »

Jean avait relâché son emprise sur le pirate, profitant du manque d’attention sur sa personne pour lui asséner son plus fort des coups de pieds au niveau de…. L’entrejambe !
Cri de douleur. Son visage donnait presque l'impression de s'être figé un instant, ses yeux sortant de leurs orbites à travers son bandana. Même avec la force d’un enfant, ce serait sans doute suffisant pour le mettre à terre. M'sieur bandeau se recroquevilla à terre se tenant les parties intimes. Quant au duo d’enfants, ils jubilaient d’avoir mis ce pirate à terre, tremblant sous la puissance des deux chasseurs (A moins que ce ne soit pour une autre raison…).

« Ouaiiiis ! On l’a euuu ! ♪ »
« Ou… Oui ! »
« Dis… Tu crois qu’il est mort ? »
« Il bouge encore… »
« Ouip… Il tremble… On fait peur tu crois ? »
« Je… Pense pas. »
« Hmm… Bon en tout cas faut te trouver une autre cachette ! Allez viens ! »

Laissant leur victime au sol, les deux enfants repartirent vite, la bataille n’était pas encore terminée… Mais presque !
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Punaise ! J'y étais presque, mais Ulcky attira mon attention avant que je ne puisse subir, de la part du blondinet, un violent coup de batte au niveau des côtes qui m'envoya me rouler par terre et m'écraser un peu plus loin.

- AHHHHHHHH !!!

Criais-je de toutes mes forces en me tordant de douleur au sol, les bras autour du ventre avec la sensation d'avoir les côtes complètement brisées. Cependant, avec Soren qui se dirigeait vers moi, j'essayai de me relever tant bien que mal en ne pouvant pas très bien saisir ma lame à cause de ma main qui tremblait à cause de la douleur. La situation semblait avoir pris un autre tournant et mes chances de victoire étaient désormais très réduites.

Mon adversaire, les yeux scintillant de rage, revint à la charge et fit pleuvoir les coups de lame sur ma personne. Je réussi à résister pendant une fraction de seconde avant de finalement voir mon katana se dérober de ma main après une violente rencontre entre nos lame. Il enchaina par la suite les coups de poings tous aussi violents les uns que les autres, sur mon pauvre visage avant de s'arrêter un instant plus tard, le poing serré en me regardant droit dans les yeux.

- Quoi ? " Argh ".... Tu as peur de prendre une vie ? héhé !

Dis-je en crachant du sang et en faisant un léger rire moqueur avant de repondre :

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- Qu'est-ce que tu attends pour me tuer, enfoiré ? Allez vas-y et jouis enfin de ce plaisir à prendre une vie humaine, c'est une sensation superbe. héhé ! ALLEEEEZ, VAS-Y !!!!

Criais-je de rage, impatient d'en finir une bonne fois pour toute parce que je ne pouvais point accepter le fait de perdre face à un cyrano à quatre pattes comme Soren. Tsss ! C'était du n'importe quoi.

Soudain, sortit de nulle part, je remarquai notre navigatrice qui se dirigeait vers nous avec l'intention de me venir en aide. Tsss ! Il ne manquait plus que cette tarée, toujours à gueuler contre les gens tel un loup garou à la graisse de renoncule, cependant il fallait noter qu'elle tombait au bon moment. En effet, elle attira l'attention de Soren qui tourna la tête vers elle et je ne pu m'empêcher de profiter de cette ouverture pour essayer d'attaquer, c'était l'occasion idéal pour porter le coup final.

Après avoir fait deux pas à l'arrière, je décrochai un kunaï de ma ceinture puis je dis ceci :

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- Tu aurais dû saisir ta chance, misérable !

Je m'avançais par la suite vers lui, le kunai brandit vers le ciel prêt à lui faire sauter la carotide, quand brusquement...

" SLASH "


Mon adversaire eu la bonne idée de reculer et d'effectuer par réflexe un coup de lame diagonal au niveau de ma poitrine. Je reçu ainsi une blessure un peu profonde qui allait sans aucun doute mettre un terme au combat.

- " Argh "... Qu'est-ce que ... ?

Je n'arrivais plus à respirer normalement, je m'étouffais avant de baisser lentement la tête vers ma poitrine pour regarder le sang couler de la blessure et m'effondrer ensuite par terre.

Etais-ce donc la fin à laquelle j'étais destiné ? Mourir au porte de la route de tous les périls ? En tout cas le destin semblait en décider ainsi alors que je me vidais de mon propre sang, menaçant de tomber d'une minute à l'autre dans les abysses de mon esprit. Bougre de faux jetons à la sauce tartare, j'avais d'urgence besoin d'un médecin ou sinon j'allais probablement y rester.

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* Tsss... ! Me faire battre de la sorte... Pitoyable *

Pensais-je en fermant lentement mes paupières qui devenaient de plus en plus lourdes et en espérant que mes nakamas allaient contrairement à moi, pouvoir s'en sortir. Décidément, c'était fou à quel point le monde pouvait parfois se montrer imprévisible.
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φ Bon, compagnon... tu y es allé un peu fort sur la fin, mais tu as fait ce que tu devais faire. D'ailleurs, je le lis bien dans tes yeux : tu n'as aucun regret. Tu es heureux de ne pas avoir tué, malgré les multiples provocations de ton adversaire. D'être resté le maître de ton cœur. C'est comme ça que tu es grand, garde le comme un trésor. Le contrôle. Pour évacuer, tu as les mots. Salis-les autant que tu veux, mais garde les mains propres. Tu penses que ce n'est plus possible, après Goa ? Peut-être, sans doute. Mais tu peux éviter de faire pire. Tu as toujours la toute-puissance sur tes choix.

J'te r'garde une dernière fois dans les mirettes avant qu'tu n'les fermes, Kusanagi. Ton r'gard, y chante la mort. Au fond, t'aim'rais ben que j't'achève pour de vrai. Ça irait 'vec ton code, ta manière de faire. J'te quitte pas des yeux, et même si j'reste impassible en t'voyant tomber à mes pieds – la passe du samouraï de plein fouet, c'est pas l'style du Lèche-Bottes, et à encaisser, c'est pas rien – j'sens qu'ça m'remonte le long d'l'échine. La peur. J'vois c'que j'ai failli faire, c'que j'ai failli dev'nir. En vouloir toujours plus. Aux salauds, aux un peu moins salauds, mais salauds quand même, et de fil en aiguille, aux autres et à la terre entière.

Comme toi, en fait, Kusanagi. Qui t'étais, avant de dev'nir cette sale petite ordure que j'me s'rais fait un plaisir de balancer aux poissons y'a pas cinq minutes ? T'avais des parents ? Des frangins ? Putain, quand même, je m'demande c'qu'on t'a appris quand t'étais môme. T'as la tête dure comme ça. Mais bon. T'sais quoi, on va passer un bon moment. Parce que j'vais finir d'calmer tes copines hystériques et tes copains planqués. Avec les miens, de copains. Qui foutent un joli bordel, comme d'habitude, d'ailleurs. J'sors de ma sphère. J'ai vu rouge jusque là, morbleu, tellement rouge que j'avais pas fait le lien entre la Kimura et la Hathor d'l'équipage des Ombres. J'l'avais juste vue comme ça, apparaître, pouf. Comme un condensé d'rencontres à t'échauffer le sang d'un saint, mais foutues là tu sais pas pourquoi.

… N'empêche que je m'demande un peu c'que c'est que c'gros canon qui vient d'vomir une espèce de gerbe en forme de porc-épic. Épique, c'est l'cas de l'dire, héhé. Et pourquoi le p'tit Uri' et c'brave Zeg' ont l'air aussi trempés ? Et pourquoi le p'tit Jean, y danse ? C'est drôle. C'est la guerre, et j'ai jamais été aussi détendu. C'est comme si j'avais recollé un truc qui me manquait. J'ai les sens aux aguets. J'esquive le coup d'poignard que m'balance une drôle de donzelle avec sabre et mousquet. Oh... ? Drôle de balafre qu'elle se paye, sous les yeux... C'est moche. Et puis, surtout, c'est signé.


Ω R.A.S.P.O.U.T.I.N.E ! C'est c'que j'fous dans chacune d'mes offensives. Mon nom, ma gueule, mes tripes. Une cicatrice qui vient de moi, et c'est mon territoire qui s'élargit. Personne le sait, mais en te suivant sur Grand Line, j'deviendrais vite le plus grand et le plus méconnu seigneur des pirates. Parce que j'aurais régné partout. Sur des centaines de visages. J'aurais pissé sur des dizaines d'îles. Mangé les poissons et les viandes de toutes les mers et des plus grands océans. Le pouvoir, ça intéresse que les idiots, les petits braqueurs qui se sentent pas assez sûrs d'eux pour savoir qu'ils sont les alphas, les dominants. Quand on est Alpha, on l'est tout le temps. Et on cesse jamais de se le prouver.

Belzébuth, qu'est-ce que c'est bon.

… Ouais, ouais. En fait, je bouge plus depuis facile cinq minutes, là. Séché par une balle. Bon, c'est pas glorieux, mais le grand Raspoutine a vu pire. Et puis il sait quand c'est son tour, et quand ça l'est pas. Là, ça l'est pas. La bête, en face, elle est blessée. Alors faites gaffe à vos miches. Parce que les chasseurs savent une chose, c'est que c'est là qu'elle gnaque le plus fort.


-T'aurais jamais du provoquer notre colère divine, maudit pécore !
-La grognasse chante vide.
-Quoi ?!
-La grognasse chante vide
Ses menaces sont en glace :
Elles fondent sous l'acide
De mes rimes salaces !

Shlaaa ! Prend donc un peu de rire !

-La boucanière est terrible
Elle retourne ciel et terre
Pour poignarder sa cible
Je suis un courant d'air !

Miawahahaha !


φ Tu as l'air heureux, Sören. Tu danses littéralement autour de la pauvre fille qui avait l'air si sûre de sa force. Tes pieds nus touchent à peine le sol tandis que tu te dérobes, que tu frappes, contre, attaque. Les sarments du style du Lèche-Bottes ! Tout juste si tu attrapes un peu, tandis que tu ne cesses de la larder de petits coups de serpe. Oh, rien de méchant. Tu l'érafles de la pointe à chaque ouverture, chaque fois que tu parviens à la doubler de vitesse. C'est à dire, sans cesse. Elle hurle de rage, se sent impuissante. Tu rigoles, parce que tu sais que tu ne lui fais pas vraiment de mal. Et qu'elle est responsable de ses propres larmes de colère, qui vont lui faire commettre l'impair irréparable. Elle se sera terrassée toute seule.

Je t'aime, compagnon. Toi, et toute ta bande de joyeux phénomènes qui y mettent tout leur cœur pour cueillir le forban. Même James est pas si mauvais. Parole de prophète : tu es le second de l'équipage le plus décalé du moment, sans doute. Mais aussi le second de l'équipage le plus saint.

Pas pour rien qu'on a Uriko à bord, tout de même.





Dernière édition par Sören Hurlevent le Ven 10 Mai 2013 - 11:22, édité 1 fois
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t3496-soren-hurlevent
Quand une bande pirates attaquait une nation, quand une tempête soudaine perturbait la navigation ou quand Dame nature donnait sa bénédiction à une pauvre femme solitaire sans chez soi où retourner, on comprenait son impuissance. La vie était imprévisible. L'immense monde qu'on avait en tête ne cessait de devenir plus gros et pleins de personnes nouvelles. N'importe qui de censé l'aurait remarqué depuis déjà fort longtemps. Sauf que la question était de savoir: combien de fois ? Partir de Las Camp signifiait le départ vers un meilleur secteur du monde. Selena cherchait ainsi à poser pied sur une terre tranquille et réfléchir à sa guise sur son plan d'action. S'imaginant une île plus discrète comme prochaine escale, elle servit à bord d’un navire d’aventuriers comme guerrière anonyme. Une seule attaque avait été tentée contre le vaisseau de son capitaine temporaire. Et comme promis, elle compléta la besogne en lui donnant tout le mérite. Malgré les sourires prétentieux qu'on lui donna, la fugitive resta neutre et insensible à ces hommes qui lui faisaient une faveur en retenant leurs bas instincts. Rien de plus qu'une conséquence collatérale d'un départ expéditif vers un monde nouveau.

Et le proverbe se répéta une fois de plus parmi ses innombrables victimes au niveau mondial. Dans sa simplicité d'esprit du moment, Selena se croyait en chemin sur une île de West Blue. La vraie destination de l'équipage était d'un calibre mille fois plus énorme: la Grandline. Elle connaissait cette zone dangereuse entourant le monde entier. Des marins, pirates et soldats périssaient régulièrement dans cette mer cruelle. Voilà qui expliquait le scepticisme du capitaine à vouloir prendre une femme à son bord. La route serait déjà trop périlleuse, il ne fallait laisser rien entre les mains de la chance ou du mauvais sort. La femme soldat avait été perspicace car le machiste n'était pas un type dénudé d'intelligence, au final. Elle avait dit vouloir débarquer à la prochaine escale, mais jamais elle n'avait spécifié une île. Il tint donc parole, mais en la laissant sur le cap des jumeaux, devant l'entrée de la dangereuse mer. Avec seulement de faibles provisions, elle se retrouva seule sur la terre rougeâtre de la Redline. Deux phares lui offrirent le moyen de se loger un minimum. Dans un dernier élan de générosité, les hommes lui offrirent une canne rustique de pêche afin de pêcher des poissons si elle était aussi chanceuse avec la mer. Elle attendit ainsi environ 48 heures, observant le sommet de la montagne en attente du prochain bateau pirate prêt à entrer dans la cour des grands. Ou alors elle s’adonnait à son entraînement quotidien de combattante. En tout cas, elle avait enfin la paix pour revenir sur le passé et sur le cheminement de son présent.

Lorsque deux jours s’écoulèrent, son opportunité apparut dans un ouragan de violence et de conflit armé. Deux vaisseaux descendirent la montagne dans un état de guerre total. Selena observa cachée dans l’un des phares, voulant comprendre qui affronte qui et comment prendre avantage de la situation. Un étendard noir désigna une faction de pirates. Soit que l’autre clan était des pirates rivaux ou des chasseurs de primes, n’ayant pas la mouette comme symbole. En armure, elle sortit de sa cachette et approche d’un pas ferme la bataille en cour. Le sang commençait à couler, un homme était blessé et sur le point de rendre l’âme. Si on avait affaire avec des chasseurs de primes, ils étaient sanguinaires. Si la bonne chose à faire était de rester discrète et dissimulée dans tout ce chaos, il était aussi perspicace de croire qu’elle sera découverte tôt ou tard.

Par le flanc, elle se hissa à bord du navire où se situait le blessé grave. Même en tant que simple sabreuse, elle savait comment s’occuper d’une blessure d’épée. Elle approche calmement le corps au sol. Une fois retourné, elle sort une bouteille de rhum laissée par ses ex-compagnons et commença à désinfecter la plaie. Elle gardait une distance visuelle afin de fixer un point vide dans la mare de sang. Non pas une obsession morbide, mais pour éviter de provoquer ses interlocuteur avec son air imperturbable.


- Vous à proximité, vous êtes des chasseurs de primes ? Sachez que je vous donne un grand service en le gardant en vie.

La question devait servir à éviter un malentendu et surtout à devenir le prochain porc à l’abattoir. En espérant bien sûr que leur curiosité aura le dessus sur leur barbarisme primaire. Le sac de tissu servant à transporter ses provisions servit à couvrir comme un large pansement la blessure du pirate jusqu’à se faire recoudre par un vrai médecin.
    BIM !

    ****

    Yuan : Oh put… ! C’est douloureux, c’est quoi ?

    ****

    BIM !

    ****

    Ulcky : Ma tête… c’est quoi ce délire…

    ****


    En me retournant, la naine de l’eau s’en était prise à moi. Armée de son marteau pour enfant, elle avait cogné de toutes ses forces. Ce n’est pas que je n’aime pas les enfants, mais là je voyais rouge entre le pitbull à ma jambe et la secoué du bricolage ! Elle allait recevoir une bonne correction la gamine. J’étais prêt à l’attraper et à lui filer une bonne rouste quand soudain…

    PIG !

    Je ne sais pas si vous avez déjà subi ce genre de douleur ? Moi je l’ai souvent donné pour me défendre. Ce genre de coup qui te fait oublier la situation, ta femme, tes enfants, tout ! Cette douleur qui te donne envie de retrouver ta mère et de te blottir contre son corps en pleurants de tout ton cœur. La douleur qui te remet en mode fœtus et que même le câlin de ta maman n’est pas assez et que tu veux retourner dans son ventre par la bouche ou par ailleurs !

    Là j’en pouvais plus et les deux gamins ont commencé à fuir… J’ai mis de longue minute à reprendre mon souffle, le contrôle de mon corps et bientôt la colère c’était entiché de moi.

    Je n’avais pas fait attention, mais la chef n’était pas loin de moi, à terre, inconsciente. Elle avait subi une sacrée défaite et je ne pouvais pas la laisser ainsi avant de faire subir la torture de la mort à ses mioche ! Je me suis donc approché d’elle.

    ****

    Ulcky : D’habitude, on donne des petites tapes sur la joue pour réveiller les gens.

    Yuan : Oui, et ça les réveils… Mais j’ai toujours voulu savoir si on pouvait s’y donner un peu plus que …

    Ulcky : C’est la chef quand même ?

    Yuan : ce sera notre seul chance… Et notre petit secret. Hi hi !

    ****


    La première petite tape sur la joue devait mettre en condition pour identifier l’ampleur de son évanouissement… Et après… Après j’ai craqué, je ne sais pas si c’est à cause des mouchards ou quoi, mais j’ai craqué… Je me suis mis à lui filer des grandes claques dans la gueule !

    Yuan : Allez chef ! Debout ! On se réveil !

    Soudain, sa main attrapa la mienne. Elle était enfin consciente, mais étrangement son regard se figea sur moi.

    Hathor : Ulcky! Espèce d’insolent... Nous... te ferons subir une torture exemplaire pour... avoir oser nous toucher...

    Gloups… C’est un peu ma réaction, bon après j’ai cherché à me justifier et j’ai vite oublié de le faire, car trop de fatigue…

    Ulcky : Prends le temps de te remettre, j’ai deux gosses à punir.

    Impossible de les oublier, ils courraient à la recherche d’une autre cachette. Moi, la colère revenu, j’ai couru à une vitesse incroyable pour eux ! En même temps, vue la taille de mes jambes comparé à eux… Facile ! Je les ai attrapés en course et j’ai commencé à lancé mon regard sadique, oui, celui que tu ne peux pas voir à cause de mon bandeau, mais qui se devine avec mon sourire. La première étape de ma vengeance a été de les cogné entre eux, crâne contre crâne. Les cris avaient alerté certains membres de leurs équipages. Mais je ne m’arrêtais pas pour autant. Et à un moment, l’un des deux devint de plus en plus lourd… Je n’ai pas compris au début, je pensais que s’était la fatigue, mais en réalité non. C’est ma douleur aux cotes qui m’a obligé à lâcher prise et là comme un boulet de canon elle s’enquilla dans le sol, laissant un trou béant sur la première couche du pont…

    Je n’avais pas saisi le pourquoi du comment, mais j’avais toujours l’autre nain. Autour de moi, notre capitaine était en vrac et en prise avec le mec mal rasé, Nakano en prise avec son papy, notre bouché ressemblait à ses victimes… Bon la situation était compliquée. J’ai attrapé le gamin par le cou. Je ne serais pas fort afin de le laisser crier.

    Ulcky : OH !!! Je m’adresse à vous les nouveaux venus.

    N’oublions pas que c’était nous les arrivants dans l’histoire…

    Ulcky : On va faire les choses calmement. Vous nous laissez repartir sur notre bateau et laisse la vie sauve à votre gosse. Il me suffit d’une pression pour lui retirer la vie. A vous de voir…

    J’attendais la réaction de nos ennemis. Je faisais attention à tout ! Mes nerfs étaient en feu, sur mon visage on pouvait les constater et dans cet état je ressentais mieux les choses. La douleur, comme les changements de direction du vent ou des bruits aux alentour. Nous étions en mauvaise posture et c’était peut-être la seule façon pour nous de nous ne sortir…


    Dernière édition par Ulcky Yuan le Mer 8 Mai 2013 - 16:31, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t5632-ulcky-yuan#67959
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    La bataille faisait rage ! C’était tout bonnement délicieux ! J’avais rarement eu l’occasion de voir mes nakamas aussi déchaînés et je sentais une petite pointe de fierté me titiller. Sören avait énormément progressé et ses coups étaient tout bonnement dévastateurs. Même moi, je n’étais pas sur d’être à la hauteur. Il distribuait ses coups de serpes comme on sème des graines. Un peu par-ci, un peu par là, tout en légèreté ! Une véritable petite danse destinée à vider petit à petit son adversaire de son sang pour qu’il tombe dans les pommes à termes. Quelle classe !

    Zegai et moi-même étions en train de montrer à cette gonzesse que c’était très malpoli de foncer dans les bateaux des gens et de ne pas s’excuser en plus. Certes, si elle s’était excusée, on lui aurait quand même botté le cul pour récupérer la prime, mais c’était une question de principe. Soudain, on entendit un petit hurlement suraiguë que l’on ne connaissait que trop bien. Uriko était encore dans la galère. Mais bizarrement, cette fois ça venait… D’en haut ? Je levai les yeux au ciel et vit le petit corps du petit garçon qui flottait au gré des bourrasques et qui finit dans un misérable « plouf ». Hahaha ! Quel pitre celui-là ! Mais Zegai réagit au quart de tour et plongea.

    -James, garde la moi !

    Mais pourquoi il se barrait comme ça ? Ha oui !!!! C’est vrai ! J’avais oublié que ceux qui ont mangé un fruit ne peuvent plus nager ! Mais il y a… Bon il fait ce qu’il veut, je vais pas me plaindre qu’il se barre, hein ! Je me retrouvai enfin seul à seul avec mon adversaire. Les coups se mirent à pleuvoir dans tous les sens. Elle avait beaucoup de mal à se défendre contre mes frappes, malgré plusieurs lames qui sortaient d’un peu partout, sauf delà où cela aurait été rigolo. Elle sentait qu’elle perdait et son stress augmentait à chaque instant. La pirate se mit à hurler sur ses coéquipiers mais ils étaient presque tous déjà hors d’état de nuire. Désespérée, elle essaya même de me faire du charme, mais les humaines me laissaient totalement indifférentes. Dommage, miss, héhé !

    Une détonation retentit et je vis Alphonse, mort de rire, en train de regarder une boule de pic qui percutait un petit nabot à moustache. Je comprenais pas tout, mais ils avaient l’air de drôlement bien s’amuser là bas ! IDK avait utilisé son fameux pouvoir ! Il s’en vantait régulièrement, mais je ne l’avais jamais vu à l’œuvre ! C’était trop cool !!!!! Une boule de pointe qui te percute en pleine gueule !

    Un bruit derrière moi me fit me retourner par réflexe. L’autre piratesse voulait profiter de mon inattention ! Ma batte tendu, je fis un 180 rapide qui vint cueillir sa tempe avec un petit craquement sinistre. Elle s’écroula sur le coté, ferma les yeux et ne bougea plus. Ça faisait une chose de moins à s’occuper.

    -James 1, méchants 0 !! I’m ze boss !

    Je vis alors Zegai et Uriko remonter, portés par le tentacule de Poulpy. C’est bien ce que je pensais, encore une fois, notre bretteur n’avait servit à rien. Notre mollusque aurait très bien pu remonter notre sale gosse tout seul. Cela me donna une idée ! Je pris Uriko dans mes bras et le portai jusqu’à l’arrière du navire. Je fis un signe à Poulpy et il sembla comprendre ce que je voulais.

    -T’es un bon receveur au base-ball ? On va voir ça, héhéhé !!!

    J’attendis qu’Uriko se fasse tout léger et je le posai délicatement sur ma batte. Un tour rapide sur moi-même et BAM ! Voilà le petit poids plume qui partait comme une véritable fusée.

    -Uriko Bullet !!

    Arrivé à deux doigts du bateau ennemi, il se mit à s’alourdir par réflexe pour ne pas s’écraser contre les planches. C’est donc un énorme boulet de plusieurs centaines de kilos qui traversa les planches du navire de part en part. Notre poulpe nous offrit une réception absolument parfaite, amortissant la course du projectile enfantin avant de l’immobiliser. Il me le renvoya alors mais en passant par-dessus le navire, de manière à ce qu’il ne pèse pas trop lourd, héhé ! S’agirait pas de couler notre navire à nous aussi !

    Le grand et sinistre bâtiment qui nous avait embouti se mit alors à couler avec de grands bruits d’aspiration. Un peu comme quand tu bois à la paille et que le verre est presque vide. Lorsque je revins sur le pont, Uriko se remit de ses émotions et partit vers l’arrière pour rejoindre Jean probablement. Il venait de faire de sacrées montagnes russes ! L’adversaire de Sören était au sol, la capitaine était au sol, Il n’en restait que quelques uns dont s’occupaient Sam, Alphonse, IDK, Uriko et Jean.

    -On va faire les choses calmement. Vous nous laissez repartir sur notre bateau et laisse la vie sauve à votre gosse. Il me suffit d’une pression pour lui retirer la vie. A vous de voir…

    Je tournai la tête vers l'origine de la voix et vit un pirate qui tenait fermement Jean par le cou. Quelle bande de lâche. Je me mis à rire et à lui répondre en criant:

    -Okay, pas de soucis, tu peux retourner sur ton bateau! Par contre j'espère que tu sais retenir ta respiration longtemps parce qu'il est au fond de l'océan!

    Pas le temps d'attendre sa réaction, Jean était tout de même en sale posture. Je sortit une balle et la frappait avec une vitesse maximale, ce qui chez moi, voulait dire vraiment vachement vite quand même. La balle percuta le pirate en plein sur le nez qui craqua et lâcha un petit peu de sang. Il partit en arrière et lâcha Jean qui sauta dans un trou dans le ponton juste devant lui. Gné? Qui avait niqué le pont, bordel?! Bon, pas grave, leurs primes rembourseraient largement. Il ne restait plus qu'un pirate il me semblait dont se chargeait Papy Cerveau. On était bon!

    C’était la première fois qu’on capturait autant de pirates tous ensemble, comme une vraie équipe. C’était beau, c’était classe ! C’était mes amis ! Je sentis une petite larme qui coulait le long de ma joue. Je l’essuyai rapidement avec ma manche. Je m’étais sûrement fait une petite écharde ou un truc comme ça.

    Je remarquai soudain une femme qui essayait de soigner l’emo aux cheveux en pointes. Je m’approchai et lui poussai l’épaule du bout de ma batte. C’était qui celle-là ? Elle faisait pas partie de l’équipage pirate. J’avais regardé toutes les affiches de prime des ombres et je n’avait jamais vu sa tête.

    -Hey ! T’es qui toi ? Tu crois qu’on se fatigue à les blesser pour que tu les soignes directement après ?

      Bordel, c’était pas du jeu ! J’avais hérité du statut «protecteur d’Uriko » ce qui voulait dire que je passerai le plus clair de mon temps à sauver les miches de notre mascotte pendant que les autres s’amusaient à défoncer tout ce qui bougeait.

      « ENFOIRE !!! J’VAIS TOUS VOUS NIQUER !! »

      Sautant de Poulpy avec mon flegme légendaire, je m’avançai à présent en marchant au milieu du pont. J’avais beau regarder autour de moi, y’avait plus que deux clampins en état et l’un d’eux essayait de soigner la victime de notre clodo de barde. James, après avoir head shoot le gland au bandeau sur les yeux, s’était déjà approché d’elle.

      « Laisses la le remettre sur pied, après on le redéfonce ! Et on la dégomme avec ! »

      Elle n’était pas là au début s’te gonzesse, pis d’ailleurs s’quoi s’bordel d’arrivage de meuf ! Faut arrêter de se foutre de notre gueule, on est des chasseurs de primes et les meilleurs qui existent ! Croire qu’une poignée d’bonnes femmes sous hormones allaient nous écraser ? La blague, on est la Team Rocket, le plus grand rassemblement de tarés congénitaux et violents, rien ne peut nous arrêter !

      « Motherfucker gentleman ! »

      J’oubliai vite ce et ceux qui m’entouraient pour admirer le toucher-couler de notre Capitaine avec un certain plaisir malsain. Voir cet énorme navire réduit à l’état d’épave et devenir le futur abri de diverses bestioles marines me faisait frissonner. Surement mon côté un peu sadique, voir le désespoir se dessiner sur le visage de mes ennemis me comblai royalement. Mais qu’est-ce que ? Une main se posa sur la balustrade devant laquelle je me trouvai et une petite voix se fit entendre, penchant ma tête par-dessus bord, j’aperçu plusieurs personnes tentant de se sauver de la noyade en escaladant courageusement la coque de mon navire.

      «Vous foutez quoi là bande d’enfoirés ! On touche pas mon bateau avec ses mains de pirates !

      - Mais ! Mais ! Nous sommes…

      - Rien à foutre ! Zeg’ a parlé.

      - Ne fais pas le con ! Aaaahh »

      PLOUF.


      Nan mais, ils se croyaient où eux ?! Déjà qu’on avait une clandestine qui s’prennait pour une bienfaitrice pensant qu’on la laissera soigner ceux qu’on tape, s’pas pour en accueillir d’autre, en plus on n’a pas assez d’rhum pour les abreuver tous ! S’pour ça que j’lui ai éclaté les doigts avec mon pied et qu’il dégage de là.

      Quel taré ! Il venait de jeter un homme à la mer sans prendre le soin de savoir à qui on avait à faire.


      *Tu t’es pas dit que y’avait peut être des prisonniers sur le navire ennemi ?*


      « J’vois pas l’rapport. »

      *Bah le bateau coule, si prisonnier il y a, ils couleront aussi… *

      « Ouai c’est bien cool tout ça mais qu’est-ce que tu veux que sa me foute ? »

      *Essayes de réfléchir ! Ces mecs sont peut être des pauvres civils retenus contre leur gré par ces enfoirés de pirate ! *

      « Mais j’en ai rien à battre putain ! »

      *Mais faut les sauver putain ! Tu veux devenir un meurtrier et avoir leur mort sur la conscience ?*

      « Conquoi ? Connais pas… »


      Je fulminai, complètement irresponsable, ce mec se souciait du bien être des autres autant que des discours interminables d’IDK sur ses histoires de jeunesse. Je ne pouvais pas le laisser faire ça ! S’il chopait une prime pour ces conneries ? S’il devenait un hors la loi ? Si… Si…

      *RECUPERES TOUT DE SUITE CES PAUVRES GENS OU JE TE JETTE AVEC EUX !*


      « Ah tu m’emmerdes ! »


      Je balançai donc à contre cœur une corde se trouvant prêt de moi en direction des naufragés. J’te jure, les débilités qu’il ne faut pas faire pour faire plaisir à sa nounou. Remontrant ma tête par-dessus la balustrade je beuglai au mec que je venais d’envoyer vers le fond.

      « Ouai bon, montez ! Mais premier pas de travers et j’vous y rebalance clair, net et précis ?

      - Promis monsieur, promis ! Mais s’il vous plait ne nous faites pas d’mal !

      - Euh… On verra, montez d’abord !

      - Euh…

      - Montez ou j’coupe la corde ! »


      Ils s’exécutèrent tous immédiatement voyant que j’en étais carrément capable et que la petite créature d’une trentaine, quarantaine de centimètres juchée sur mon épaule se trouvait être la cause de ce changement d’avis et il fallait en tirer profit.

      J’attrapai le bras du premier et le tirai sur le pont. C’était un drôle de bonhomme et je ne pu masquer mon amusement, en effet, on aurait dit un cochon à moustache portant un chapeau blanc sur le crâne et vêtu d’un smoking de la même couleur. J’apostrophai mon homologue James de ma super trouvaille !


      « AH’AH ! POULET MATTES CA ! AH’AH’AH J’VIENS DE PECHER UN PORC EN SMOKING AH’AH’AH. »

      C’est donc tremblant de rire que j’aidai à remonter les autres rescapés, une pauvre demoiselle silencieuse et terrifiée, sans doute une esclave, fût la secondes à mettre un pied sur notre plancher et je la recouvris rapidement de mon haori bleu pour ne pas qu’elle attrape la mort, connard mais pas cruel envers les innocentes. Puis vint le moment où je remontai deux jeunots, un type au cheveu blanc portant tout comme moi un kimono mais coloré à l’inverse du mien : Blanc et noir. Le deuxième, ou devrai-je dire la deuxième, ressemblait grave à l’autre gland sans doute de la même famille ? Sa chevelure était d’un gris blanc à elle aussi et carrément qu’elle était bonne. Mais c’est à ce moment qu’intervint le cochon en les pointant tout les deux d’un doigt accusateur.

      « Je suis esclave de ses gens !! Et il se trouve que ce sont les enfants du capitaine ennemi !! Yumi et Ichimaru D.Nakajima !! »

      S’empressa de me dévoiler ce Porco, je tournai donc un regard des plus noirs vers le garçon et la jeune fille. J’devais les maraves eux aussi ? Bah, d’un mouvement sec je leur fis un croche patte à l’aide de mes deux katanas tout deux encore dans leur fourreau et m’approchai maintenant de mes victimes allongées pour m’arrêter au niveau de leurs épaules.

      « Vous nous attaquez, vous êtes esclavagistes, pirates et primés… Un autre crime à ajouter avant que je vous tranche la gorge ? A vous et à l’intruse là bas … »

      Désignai-je d’un mouvement de tête Selena tout en pointant à présent le bout de mes lames sous leur menton. Pas moyen que je laisse un seul de ses enfoirés en liberté, plutôt les voir mort que courir la campagne… Tel était le véritable Zegaï Makiavel.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t27846-le-z-fiche-technique#286
      • https://www.onepiece-requiem.net/t5523-zegai-makiavel-le-ronin-a-la-fleur-de-cerisier
      Vous savez parfois dans la vie d'un mec débrouillard, y'a des haut et des bas. Bon, perdre une bataille qu'on a engagé sans réelles motivations autres que celle de faire couler le sang, c'est un fait, ça peut arriver, voilà. Mais s'en sortir vivants, pour finalement repartir à l'assaut d'autres salopards, tout aussi paumé qu'nous au passage, et aller au devant d'une défaite, c'pas vraiment motivant vous voyez.

      Mais l'Nakano, y sentait bien qu'il y'avait moyen d'agir, de changer un peu ce destin, que son moment de gloire était peut-être enfin arrivé. Il voyait déjà les gros titre: "miraculé, il sauve son équipage pirate et démantèle un équipage de chasseur de primes". Madame malchance semblait du côté des ombres.

      Un espèce de moustique format bambin vint le percuter et rebondir avant de finir à l'eau. Bien que surpris, Nakano reprend sa marche vers le moustachu qui se terrait pitoyablement dans LEUR canon, il semble que derrière ses jumelles se soient faites maîtriser, il refuse de regarder, la réalité sur l'avenir de cette bataille lui apparaît plus qu'évidente, mais il la refuse obstinément, il peut ... Il peut probablement faire quelque chose après tout!

      Mouais, apparemment, c'était pas vraiment de l'avis de celui qui se nommait Alphonse, mettant littéralement le feu aux poudres, affichant un sourire étrange après avoir propulsé son propre compagnon:


      " EH MAIS T'ES COMPLÈTEMENT TA..."

      L'apothéose de ce combat dantesque approchait à grand pas. Dans un tonnerre retentissant un mystérieux porc-épic se retrouvait propulsé vers le nain moustachu qui se mettait mécaniquement en garde. Le choc fut impressionnant, le gantelet assisté vint s'écrasé sur la mâchoire du mécano pirate au moment du télescopage. Ce dernier tomba raide K.O. Vaincu par un vieillard aux pouvoirs polymorphe, un imbécile heureux et son propre gantelet assisté.

      Gloire à Nakano. Gloire aux ombres.



      [Edit: ahaha ce fail épique :p, mes excuses, journées chargées pour le moustachu]
      • https://www.onepiece-requiem.net/t5535-nakano#67027
      • https://www.onepiece-requiem.net/t5464-nakano#66223
      La demoiselle solitaire termina de placer le pansement d’urgence sur l’homme blessé. De sa main, elle garda une pression sur la zone la plus ouverte de la plaie pour retenir le sang restant en place. Avec un peu de détermination de la part du concerné, la mort n’interviendrait pas à l’égard du pirate vaincu. Selena garda le genou contre le pont avec la tête penchée vers l’avant. Inéluctablement, quelqu’un remarqua enfin sa présence à bord. Elle craignait un coup bas dans le dos, que ces gens étaient des hommes sans honneur pour l’ennemi et même avec de simples inconnus. La sensation d’une arme contendante sur l’épaule lui signala le commencement de son combat verbal. Elle avait vu une petite partie de la confrontation, comment ces types étaient forts. Hors de question de recourir à son arme. Une fois encore, comme à Las Camp, sa meilleure chance de survivre dépendrait de sa diplomatie. Le premier chasseur de primes lui demanda son identité et la raison derrière son geste de complaisance envers un « criminel ». Étant des questions prévisibles, elle fut déjà bien préparée.

      - Et si je vous disais que votre réputation deviendrait plus intimidante en livrant les pirates vivants ? J’en sais assez pour vous dire que le gouvernement aime exécuter les indésirables sur une potence. Au lieu de leur donner une mort honorable, vous les envoyer vers une mort plus disgracieuse, tout simplement.

      Selena se releva avec calme. Pour ne pas rester impoli à l’égard de cet homme, surtout qu’il la respectait mieux que l’autre bande de pirates deux jours plus tôt, elle lui fit face. Il était habillé comme un gentilhomme avec sa chemise blanche et son noeud papillon. Outre la tenue stéréotypée du parfait pirate, la noble demoiselle commençait à peine à connaître la mode du monde extérieur. Il faut dire qu’elle avait un regard interrogateur à ce moment précis, même si son expression faciale montrait de la rigidité. Tout de suite après, elle scruta la tête du blond et le style de sa chevelure. À la fois beau et guerrier. Serait-il d’un caractère honorable ? Déjà que la batte ne servit pas à fracasser la tête de Selena, c’était un bon signe.

      - Disons que je suis une voyageuse solitaire laissée sur le Cap des jumeaux par un équipage de machistes. Interrogez les victimes, ils vous diront que je ne suis pas avec ces pirates.

      Elle jeta un regard mécontent envers un second chasseur de primes. Celui-ci avait menacé de lui prendre sa tête pour un monumental malentendu sur sa présence à bord. Et si l’instinct de la jeune femme ne la trompait pas, ce type n’était pas le capitaine de la bande. Sans la permission de ce dernier, ce genre d’acte ne pourra pas avoir lieu. Elle retourna la tête vers le jeune blond.

      - J’ai une requête à faire : m’emmener à votre prochaine destination, même s’il s’agit d’une base de la marine.
        J'ouvris les yeux, craintivement, puis d'un coup, soudainement ébloui par une blanche lumière. La douleur était disparu, pas de feu aux fesses, pas de lumbago, pas d'Alphonse avec des chromosomes manquantes. Juste moi, et une chaude lumière prenant sa source de façon légèrement indistincte. Lorsque je pris conscience de mon état, je ne paniquai à peine. Je flottais à travers une étendu nuageuse, pas des nuages orageux ou simplement gorgés de vapeur d'eau. Non, seulement des nuages d'une douceur inégalable au touché. Car oui, je pouvais bien les toucher, les tâter avec bonheur. Je jetai un coup d'œil derrière moi, des ailes saillaient de mon dos. J'étais donc mort!

        Je retins un cri à la réalisation d'un tel fait. Incroyable. Alors c'était donc ça? L'après vie? Un monde céleste, sans souffrance, nuageux, douillet. Je m'amusai à planer dans le divin endroit, réalisant la sensation de posséder des ailes comme James. Ah! James! La Team! Qu'en avais-je à faire désormais! C'était bien de la faute de Alphonse si je me retrouvais en ces lieux! Je serais probablement beaucoup mieux dans cet endroit plutôt qu'en compagnie de cette bande de parangons d'indécence et de violence. Un scintillement au loin attira mon attention, je reconnu la brillance typique du 79e numéro du tableau périodique des éléments, l'or! En effet, au loin, entre les nuages et à travers la clémente luminescence de l'endroit, une immense arche dorée ouvrait ses portes à ma vue. Reflétant devant mes yeux halluciné la vérité du monde, la solution aux guerres, la fin de pi, l'emplacement même du One Piece, la recette secrète de takoyashis de Sam, même le moyen de comprendre les femmes! C'était la septième ciel! La jouissance ultime de la connaissance! Je pouvais enfin vivre de l'atteinte d'un état de transcendance! J'étais… j'étais… j'étais…!

        -Papywan! Réveilleuuuuh-tooooiiiiii!!!

        -Hm? Hm? Quoi?

        Deux énormes yeux reflétant ma moustache roussie et mon corps recouvert de suie me fixaient de très près. Je reconnu la petite bouille d'Uriko qui me respirait désagréablement au visage, penché sur mon triste état. La douleur était à nouveau présente, je vivais toujours.

        -NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!! JE VEUX Y RETOURNEEEEERRR!!! LAISSE MOI MOURIR EN PAIX BORDEL DE MERDE!!! Hurlais-je à l'intention du gamin en me relevant prestement.

        Je gisais aux côtés d'un moustachu à salopette dont la taille capillaire devait rivaliser avec celle d'un mammouth. Probablement l'ennemi que j'avais percuté, si j'en croyais la trajectoire que j'avais dût parcourir selon la force du vent, la quantité de poudre au fond du canon ainsi que l'humidité ambiante.
        Je me jetai littéralement sur l'homme, l'empoignant par le collet, malgré son état comateux.

        -TUE MOI! TUE MOI ENCORE !! JE VEUX Y RETOURNER!!! lui braillais-je au visage en faisant voleter ma moustache grillée sous mon nez.

        -Papywan… tu m'fais peur…

        Et je pleurai, pleurai sur toute ces connaissances que je laissais derrière moi, dans un paradis que je ne reverrais pas de si tôt…

        ***

        -Dis James? On fait quoi de tout ceux là? demanda Sam

        -On les scalps, que je dit!

        -Mauvaise idée, Zeg'. répondit Sören.

        -On pourrait les utiliser comme cobaye scientifique! Nyéhéhé!

        -Nan Papywan! Je veux qu'on en garde pour qu'ils jouent avec moi et Jean!

        -Bloup. (Je pourrais les manger.)

        -La ferme Poulpy! C'est même pas constructif comme idée!

        -Et si on les ramenaient simplement à une base de la marine? intervint Jean dont la simple proposition fut ensevelie sous le torrent de voix des autres membres de la Team.

        -Scalp!

        -Expériences!

        -Jeuuux!

        -Bloup!

        -JAAAAAAAMES!!!! ON FAIT QUOI?!!

        Hurla à son capitaine une Team Rocket unie dans une désunion totale.

        Certaines personnes ne peuvent comprendre ce qu'est l'amitié, ou encore le travail d'équipe. Et ça ne doit certainement pas être en regardant cet équipage de chasseurs de primes que quiconque le découvrira. Pas même un de ces membres ne doit lui-même être en mesure de comprendre le sens d'un tel mot. Non. Et pourtant. Pourtant à travers toutes ces personnalités hautes en couleurs et en excentricité, on pouvait distinguer quelque chose de spécial. Une chimie, un lien. Non, plus que ça. Une destinée, une destinée unissant ensemble chacun des membres de la Team Rocket vers un avenir sans pareil. Car la Team Rocket, c'était bien plus qu'une simple équipe de chasseurs.

        C'était une famille.
          La femme qui venait d’arriver commençait déjà m’embrouiller l’esprit. En quoi c’était plus intimidant d’épargner les gens que de les tuer ? N’importe quoi… Enfin, j’étais tout de même content qu’elle soigne l’autre tête de plumeau comme ça Sören restait toujours aussi innocent que lorsque je l’avais rencontré. Je la laissai donc terminer ses soins en surveillant du coin de l’oeil l’autre imbécile en robe. Zegai, car bien entendu je parlais de lui, était encore en train de s’exciter dans son coin, probablement par manque d’attention. Il était carrément en train d’agresser des pauvres trous de balles sans armes et sans défense. Je savais pas qui était tout ces gens, mais si eux ils étaient pirates, moi j’étais Eneru ! Je me mis à battre des ailes frénétiquement.

          -Zegai ! Tu ranges ce sabre ou je lui trouve un fourreau plus approprié ! Et ca ne va pas te plaire…

          C’est vrai quoi ! Okay, les deux mômes étaient les enfants de la capitaine pirate. Mais ils y sont pour rien. Moi je suis le fils d’un ange travaillant dans le commerce de plumes d’autruche rose des îles célestes occidentales. Bon, ba c’est pas pour ça que j’en suis un aussi. Enfin un ange si, mais le reste non… BREF ! Zegaï se tu et on pu enfin retrouver un brin de calme sur ce navire.

          La soigneuse se releva et me fixa. Avec ma batte, je la repoussai pour garder une distance respectable. Un coup de dague est vite arrivé. Et on ne pouvait vraiment pas dire qu’elle m’inspirait confiance. Elle prétendait ne pas être une pirate, mais ses fringues ne la laissait présager comme étant bonne sœur.

          - J’ai une requête à faire : m’emmener à votre prochaine destination, même s’il s’agit d’une base de la marine.
          -Hummm… Okay ! Mais comme je ne te fais aucunement confiance, tu voyageras à fond de cale, ligotée comme les autres.

          Pendant ce temps, les voix de mes nakamas s’élevaient de plus en plus fort. Ils étaient en train de s’engueuler pour savoir ce qu’ils devaient faire des membres de Ombres. Chacun avait une idée qui était plus débile que la précédente. On était chasseurs de primes… On venait de capturer des chasseurs primés… Qu’est ce qu’on pouvait bien en faire ?

          -ALPHONSE, TU ME RAMASSES TOUS LES CORPS AU SOL ET TU LES EMMÈNES A LA CALE ! SAM ET SOREN, VOUS ME LES LIGOTEZ ET VOUS SÉPAREZ LES PRIMES DES NON PRIMES ! PUIS IDK, TU ME LES CLASSES DU MOINS PRIME AU PLUS PRIME ! ZEGAI, TU NETTOIES LE PONT DE TOUS LE SANG QU’IL Y A EU ET TU VIENS TE FOUTRE À LA BARRE ! JEAN, TU INTERVERTIS TOUTES LEURS CHAUSSURES ET TU ATTACHES LEURS LACETS ENSEMBLE !! URIKO, TU LEURS DESSINES DES MOUSTACHES RIGOLOTES !! ET POULPY, TIRES MOI CE PUTAIN DE BATEAU QU’ON SE BARRE ENFIN D’ICI !!

          Une tâche pour chacun et chacun à sa place ! Ca devrait mieux fonctionner. Pendant que tous ceci était fait, je ligotai la nouvelle venue ne laissant qu’une corde dépasser. Je pouvais ainsi la tenir en laisse. Au moindre faux-pas, je pouvais la retenir. Une idée me passa soudain par la tête. Et si c’était une ruse de sa part ? Si elle avait un fruit du démon très puissant et qu’elle libérait tout le monde une fois dans la cale ? HAHAHA ! Je venais de déjouer son plan ! Je la poussai du pied et la fis passer par-dessus bord. Adieu tes désirs de sournoiserie et de… euh… Elle flotte ?

          -Mais vous êtes complètement malade ! Pourquoi vous avez fait ça ? Remontez moi, je vous en supplie !!

          Une vague la recouvrit et elle sembla boire la tasse. Sans les mains, elle ne pouvait pas nager, mais il fallait admettre qu’elle ne coulait pas. Je tirai donc sur la corde pour la remonter. Elle était trempée et ne semblait pas contente. C’était pourtant nécessaire.

          -Navré, mesure de sécurité. Je devais m’assurer que vous ne possédiez pas les pouvoirs d’un fruit du démon.

          Je la conduisis donc face aux autres pour qu’elle soit jugée en tant qu’égale. Une secousse nous fit savoir que nous étions repartis. Zegai était déjà à la barre et Reverse Mountain s’éloignait déjà. Je glissai alors sur une tache de sang. Le pont était toujours aussi dégueulasse !

          -ZZZEEEEGGGGGAAAAIIIIII !!!!!!

          Je partis d’un grand éclat de rire. Ils étaient tous débiles, mais je les adorai. Mais je vais pas faire l’apologie de la Team Rocket, cela a déjà été fait dans les posts précédents et après, on va nous traiter de vantards. Je vais donc être bref. Ils étaient géniaux et je les adorais. Et on était les meilleurs aussi, c’était important de le rappeler.
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