Précédemment =>De Karibe en Sylla, partie I
Sur Little Garden la chaleur était étouffante. La température, déjà haute avec le soleil, grimpait comme une folle avec les nombreux volcans de l’île. De là où j’étais, je pouvais en discerner facilement cinq. Mais il devait y en avoir plus. Me tenant dos au lac, j’apercevais deux énormes montagnes blanches et grises et de la végétation. Une jungle ancienne s’étendant à perte de vue. Des bruits étranges ainsi que dangereux s’élevèrent d’un peu partout. Les dinosaures étaient là tout prêts. Je pouvais ressentir leur totale domination sur cette île hors du temps. Maîtres des lieux, je devrai agir avec prudence pour ne pas finir comme déjeuner.
Ne sachant pas quel chemin choisir, je prends à droite et me dirige vers l’énorme montagne. Le chemin est dégagé de toute flore. Je préfère commencer cette exploration sans prendre trop de risques. Arrivée près de la montagne, je l’effleure de la main tout en la longeant… Il y a quelque chose de bizarre dans cette chaîne montagneuse. La couleur est trop claire à mon goût, même si je ne suis pas une géologue, mais surtout je connais cette matière.
Me penchant au dessus, je regarde attentivement cette dernière. Après plusieurs minutes à observer méticuleusement ce dont-il s’agit, la seule solution est qu’il s’agisse d’un ossement… Mais la taille est tellement démesurée que ça en est impossible. Pour en être sure, je fais marche arrière pour prendre du recul. Après avoir parcouru une distance non négligeable, je me retourne et observe l’objet. Durant les premières secondes, je ne vois rien, puis l’idée qu’il puisse s’agir de la partie supérieure d’un animal naît dans mon esprit. Ne voulant pas y croire au début, je ne peux qu’y adhérer. Mais quelle taille faisaient-ils ? Il devait s’agir de monstres d’une taille colossale pouvant détruire deux quartiers entiers rien qu’en posant une patte… Heureusement qu’ils n’étaient plus vivants. Je sors un calepin, et un petit crayon en papier, coincé dans ma poche arrière et griffonne la forme du crâne avec des dimensions approximatives.
Une fois cela fini, je me dirige dans une nouvelle direction. Plus les minutes passent, plus le soleil prend de l’altitude, plus la température augmente proportionnellement. Je suis obligée de m’engouffrer à l’intérieure de la jungle pour ne pas cuire comme un œuf sur le feu. Pendant que j’avance aux travers des murs de plantes, j’entends des bruits autour de moi, des bruits de feuilles, des croassements plus ou moins aigus. Je sens que l’on m’observe mais je ne vois aucuns dinosaures… étranges.
*Est-ce qu’il y a vraiment ce genre d’espèces dans le coin où bien est-ce seulement des ragots ?*
Comme réponse, un petit être me passe entre les jambes tellement vite que je n’ai le temps de voir que sa queue disparaître dans le brouillard vert qui m’entoure. Mince, j’ai loupé le premier spécimen qui se présente à moi. Ca commence bien. Mais ce n’est pas le moment de déprimer et me remets directement en direction de là où me portent mes jambes.
Après un long moment de marche, je me retrouve devant une sorte de prairie. Bien, un changement topographique… peut être aurai-je plus de chances ici. Et, à peine ai-je fait quelques pas, que je trébuche sur une motte de terre et me ramasse sur le sol. Une fois assise, je regarde autour de moi. Aucune présence de vie aux alentours. Et reporte mon attention sur l’objet de ma chute.
A première vu, il s’agissait d’une simple motte de terre quelconque. Seulement, le coup de pied, que je venais de foutre dedans, venait de soulever assez de poussière pour laisser entrevoir un morceau de coquille. Me précipitant au dessus de la motte, je frotte doucement avec les mains pour enlever encore un peu du sol qui cache les œufs.
*Enfin quelque chose d’intéressant à se mettre sous la dent.*
Un petit coup d’œil autour pour vérifier qu’il n’y a pas de dangers et je me remets au boulot. Je délimite un périmètre autour de la zone grâce à mon piolet, dessine un schéma sur le calepin et commence les fouilles. Après un bon quart d’heure à déterrer un à un les objets enfouis, je me retrouve avec quatre œufs posés devant moi. Ils sont gris et verts avec un aspect rugueux. Intéressant, cela mérite un nouveau schéma. Ce à quoi je m’attelle immédiatement.
Un rugissement se fait entendre d’en endroit éloigné de la forêt. Vu la puissance de ce dernier cri, il doit s’agir un animal plutôt dangereux. Heureusement que ce n’est pas lui qui m’est passé à côté tout à l’heure. Je reste au même endroit, essayant de récolter le plus d’informations possible sur ce que je viens de trouver. Ca sera peut être la seule chose que je verrai aujourd’hui. Même si la population de l’île a l’air plutôt importante.
Cependant, quelque chose attire mon regard. Des branches, à la lisière de la forêt, se mettent à trembler. Et la chose qui est l’auteur de ces mouvements se rapproche de l’endroit où je me trouve. Je range mon calepin et le crayon avant de sortir mes armes et de les pointer dans la direction des bruits et des déplacements. Le stress commence à me remplir les veines et les artères. Ne sachant pas de quoi il s’agit, cela peut être n’importe quoi et pourquoi pas un carnivore. Les index sur la détente, je reste concentrée. Prête à faire feu à n’importe quel moment.
Mais, au lieu de voir un dinosaure de plusieurs mètres de haut, un homme apparait. Il s’agit d’un jeune homme avec les cheveux blancs d’environ un mètre quatre-vingt. Ce n’est pas un marine, ni un pirate à première vue. Une fois qu’il m’a vu, je range mes armes et m’approche de lui.
-Salut ! Fait attention s’il te plaît ! Je fais des fouilles à cet endroit précis et surtout, il y a des œufs et tu ne voudrais pas te faire prendre en chasse par leur propriétaire non ? Dis-je avec un grand sourire. –Ho, je suis désolé. Je ne me suis pas présentée. Quinn, Levy Quinn, archéologue. Et toi t’es qui et qu’est ce que tu fous là ?
Pendant qu’il répond à ma question. Le sol se met à vibrer petit à petit… qu’est ce que c’est ce bordel ?
Ne sachant pas quel chemin choisir, je prends à droite et me dirige vers l’énorme montagne. Le chemin est dégagé de toute flore. Je préfère commencer cette exploration sans prendre trop de risques. Arrivée près de la montagne, je l’effleure de la main tout en la longeant… Il y a quelque chose de bizarre dans cette chaîne montagneuse. La couleur est trop claire à mon goût, même si je ne suis pas une géologue, mais surtout je connais cette matière.
Me penchant au dessus, je regarde attentivement cette dernière. Après plusieurs minutes à observer méticuleusement ce dont-il s’agit, la seule solution est qu’il s’agisse d’un ossement… Mais la taille est tellement démesurée que ça en est impossible. Pour en être sure, je fais marche arrière pour prendre du recul. Après avoir parcouru une distance non négligeable, je me retourne et observe l’objet. Durant les premières secondes, je ne vois rien, puis l’idée qu’il puisse s’agir de la partie supérieure d’un animal naît dans mon esprit. Ne voulant pas y croire au début, je ne peux qu’y adhérer. Mais quelle taille faisaient-ils ? Il devait s’agir de monstres d’une taille colossale pouvant détruire deux quartiers entiers rien qu’en posant une patte… Heureusement qu’ils n’étaient plus vivants. Je sors un calepin, et un petit crayon en papier, coincé dans ma poche arrière et griffonne la forme du crâne avec des dimensions approximatives.
Une fois cela fini, je me dirige dans une nouvelle direction. Plus les minutes passent, plus le soleil prend de l’altitude, plus la température augmente proportionnellement. Je suis obligée de m’engouffrer à l’intérieure de la jungle pour ne pas cuire comme un œuf sur le feu. Pendant que j’avance aux travers des murs de plantes, j’entends des bruits autour de moi, des bruits de feuilles, des croassements plus ou moins aigus. Je sens que l’on m’observe mais je ne vois aucuns dinosaures… étranges.
*Est-ce qu’il y a vraiment ce genre d’espèces dans le coin où bien est-ce seulement des ragots ?*
Comme réponse, un petit être me passe entre les jambes tellement vite que je n’ai le temps de voir que sa queue disparaître dans le brouillard vert qui m’entoure. Mince, j’ai loupé le premier spécimen qui se présente à moi. Ca commence bien. Mais ce n’est pas le moment de déprimer et me remets directement en direction de là où me portent mes jambes.
Après un long moment de marche, je me retrouve devant une sorte de prairie. Bien, un changement topographique… peut être aurai-je plus de chances ici. Et, à peine ai-je fait quelques pas, que je trébuche sur une motte de terre et me ramasse sur le sol. Une fois assise, je regarde autour de moi. Aucune présence de vie aux alentours. Et reporte mon attention sur l’objet de ma chute.
A première vu, il s’agissait d’une simple motte de terre quelconque. Seulement, le coup de pied, que je venais de foutre dedans, venait de soulever assez de poussière pour laisser entrevoir un morceau de coquille. Me précipitant au dessus de la motte, je frotte doucement avec les mains pour enlever encore un peu du sol qui cache les œufs.
*Enfin quelque chose d’intéressant à se mettre sous la dent.*
Un petit coup d’œil autour pour vérifier qu’il n’y a pas de dangers et je me remets au boulot. Je délimite un périmètre autour de la zone grâce à mon piolet, dessine un schéma sur le calepin et commence les fouilles. Après un bon quart d’heure à déterrer un à un les objets enfouis, je me retrouve avec quatre œufs posés devant moi. Ils sont gris et verts avec un aspect rugueux. Intéressant, cela mérite un nouveau schéma. Ce à quoi je m’attelle immédiatement.
Un rugissement se fait entendre d’en endroit éloigné de la forêt. Vu la puissance de ce dernier cri, il doit s’agir un animal plutôt dangereux. Heureusement que ce n’est pas lui qui m’est passé à côté tout à l’heure. Je reste au même endroit, essayant de récolter le plus d’informations possible sur ce que je viens de trouver. Ca sera peut être la seule chose que je verrai aujourd’hui. Même si la population de l’île a l’air plutôt importante.
Cependant, quelque chose attire mon regard. Des branches, à la lisière de la forêt, se mettent à trembler. Et la chose qui est l’auteur de ces mouvements se rapproche de l’endroit où je me trouve. Je range mon calepin et le crayon avant de sortir mes armes et de les pointer dans la direction des bruits et des déplacements. Le stress commence à me remplir les veines et les artères. Ne sachant pas de quoi il s’agit, cela peut être n’importe quoi et pourquoi pas un carnivore. Les index sur la détente, je reste concentrée. Prête à faire feu à n’importe quel moment.
Mais, au lieu de voir un dinosaure de plusieurs mètres de haut, un homme apparait. Il s’agit d’un jeune homme avec les cheveux blancs d’environ un mètre quatre-vingt. Ce n’est pas un marine, ni un pirate à première vue. Une fois qu’il m’a vu, je range mes armes et m’approche de lui.
-Salut ! Fait attention s’il te plaît ! Je fais des fouilles à cet endroit précis et surtout, il y a des œufs et tu ne voudrais pas te faire prendre en chasse par leur propriétaire non ? Dis-je avec un grand sourire. –Ho, je suis désolé. Je ne me suis pas présentée. Quinn, Levy Quinn, archéologue. Et toi t’es qui et qu’est ce que tu fous là ?
Pendant qu’il répond à ma question. Le sol se met à vibrer petit à petit… qu’est ce que c’est ce bordel ?
Dernière édition par Levy Quinn le Mer 26 Juin 2013 - 0:21, édité 1 fois