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Quand le poing se fraie un chemin

[Comme cette histoire date d'il y a 5ans, je considère que Clotho n'a que dans les 100 dorikis, puisqu'en 1625 il en a 510.]

Année 1620
Troop Erdu

Cela fait un an … Un an, que je cours, que je vole, que je mendie, que je demande du travail. Aujourd'hui, je suis âgé de 17 ans. Je suis assez fort pour faire des travaux physiques tels qu'abattre des arbres, travailler dans les champs … Je ne rechigne pas à la tâche, car j'ai besoin d'argent pour vivre. Malheureusement, personne ne m'engage. Dans mon village, appelé 'le Bled', tout le monde pensait que je ne vivrais pas dès ma naissance. Mais je suis toujours là. Et malgré cela, ils continuent à croire que je vais mourir à chaque instant du fait de ma faible corpulence. Certes, je ne suis pas taillé comme un des amiraux de la marine, ou comme un des empereurs des mers, mais je suis assez costaud pour survivre à un travail … Mais non, personne ne veut de moi.

Peu importe le type en fait, tout ce que je veux, c'est un job. Je veux pouvoir manger à ma faim, boire à ma soif, dormir dans un lit plutôt que sur le sol … Je veux juste vivre. Je viens de quitter un petit village où personne n'a voulu de moi, une fois de plus. Je dois traverser une petite forêt avant d'atteindre le village suivant. Je décide de m'entraîner un peu, puisque j'ai le ventre à moitié plein. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir, alors autant en profiter. Je m'installe à l'ombre, au milieu de la forêt. Ainsi, je ne serai pas gêné par le soleil. Je m'approche d'un arbre, et tends mon poing droit. Oui, je suis droitier, mais pour la plupart des choses. En effet, il m'arrive d'utiliser mon bras gauche du temps en temps, sans être ambidextre pour autant.

Je ramène mon poing vers moi, et me concentre. Si je veux qu'on me confie des tâches physiques, je dois avoir de la puissance. Et pour avoir de la puissance, il faut des muscles. Or, les muscles s’acquièrent après des entraînements. Donc, je dois m'entraîner afin de pouvoir trouver une travail adapté à ma situation. Me voici donc en train d'essayer de m'entraîner, car sinon jamais je ne sortirai de ce cercle vicieux. D'un seul coup, je lance mon poing en avant afin de frapper l'arbre. La rencontre entre les deux est inévitable, car tel est mon but. Le choc se fait sentir en même temps qu'une douleur apparaît dans mon poing. Malgré tout, je ne dis rien, et recommence l'opération. Je sais qu'il y a, de part le monde, des hommes capables de briser des continents d'un seul coup, d'éradiquer une forêt sans le moindre soucis. Je vais y aller par étape. Commencer par réussir à abîmer un arbre, puis finir par le déraciner. Après, j'enchaînerai avec la phase 2 : détruire un arbre.

Je réitère donc ma frappe autant de fois que possible. Cinq fois, dix fois, vingt fois, cinquante fois, cent fois. L'arbre ne semble pas avoir de dégâts hormis son écorce légèrement abîmée là où je le frappe, étant donné que je tape toujours au même endroit, avec mes deux poings. Au bout de la centième fois, voyant que l'arbre n'a aucune séquelle, je me dis que la puissance me manque peut-être, mais surtout que je n'y mets aucune émotion. Je dois donc mettre des sentiments dans mes coups. Mais quels sentiments au juste ? La réponse semble évidente …


Si je met de l'amour dans mes attaques, je ne pense pas que cela puisse changer les choses. Il me faut un sentiment fort, capable exacerber ma force. Colère ? Rage ? Fureur ? Oui, il y a des chances pour que cela fonctionne ... Je dois donc trouver un souvenir assez chargé émotionnellement pour me mettre en colère, ce qui augmenterai ma puissance, me permettant ainsi d'abîmer cet arbre. Et quel souvenir serait plus puissant que celui de la mort de mes parents ? Je plonge donc dans mon passé afin de revivre cette expérience fort déplaisante. [/i]

Spoiler:


Quand le poing se fraie un chemin Drapea11


Dernière édition par Clotho le Ven 29 Nov 2013 - 6:45, édité 3 fois
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Ce sentiment que j'ai déjà connu envahit peu à peu mon corps. Mon âme revit ce choc émotionnel. Je revis toutes mes émotions. Mais cette fois, je décide de ne pas me laisser submerger et de canaliser ces sentiments pour m'en servir comme d'une arme. Je me mets à frapper l'arbre. Je le frappe aussi fort que possible. La douleur passe par delà mon corps, mon esprit ne se concentrant que sur mes émotions.

Qu'est-ce que je déteste plus que tout ? Avoir été impuissant. Avoir été trop faible pour ne pas avoir pu les sauver. Avoir été trop lent, ne pas avoir réagit assez vite. Les avoir laisser mourir pour me sauver la vie. Ne pas avoir été capable de les aider. Être parti, croyant que les villageois viendraient m'aider. Ne pas avoir compris assez tôt que personne ne m'aiderait. Je déteste le fait de ne pas avoir été à la hauteur. Je regrette le fait qu'ils soient morts. Je déteste le fait que ce soit tombé sur nous !

Tout en pensant à cela, je continue de frapper l'arbre. Des larmes apparaissent sur mon visage, sans que je ne puisse les retenir. Petit à petit, l'arbre encaisse les coups, et l'endroit où je frappe commence à s'abîmer, l'écorce s'arrachant avec le temps. Tous ces sentiments m'aident à décupler ma force. Mais cela ne suffit toujours pas. Non. Je dois être honnête … Je me déteste pour n'avoir rien pu faire ! A cet instant, lorsque mon poing touche l'arbre, ce dernier cède sous l'impact. Il se brise au niveau de mes attaques, et s’abat en arrière. Il se fait prendre dans le feuillage et reste ainsi suspendu dans l'air. La coupure n'a pas été nette, bien au contraire. Elle a été brutale, impulsive, incontrôlée. Les dégâts auraient pu être provoqués par une bombe vu le carnage.

Je stoppe aussitôt mes coups. J'essaye de faire de même avec mes larmes, ce qui me prend plus de temps. Puis je réalise l'exploit que je viens d'accomplir. Je suis parvenu à briser un arbre. Rien de propre bien sûr, mais c'est toujours ça de pris. Si j'ai réussit une fois, je peux désormais le refaire. Par contre, je me vois mal devoir prendre autant de temps à chaque fois. Si je dois perdre deux heures pour atteindre cet état émotionnel et pouvoir utiliser cette attaque, je ne pourrais pas combattre. Et comme West Blue regorge de petits pirates, je dois être prêt à combattre intensément. Je ne peux pas perdre de temps à charger une attaque pendant un combat. Je dois donc améliorer cette technique afin de pouvoir l'utiliser en toute circonstances.

Je décide donc de renouveler l'exploit que je viens de produire. Oui, je dois le refaire afin que cette attaque fasse plus de dégâts, qu'elle me prenne moins de temps à pouvoir utiliser. Je dois être plus précis dans mes coups. Je m'avance vers un autre arbre. Je recommence donc à me concentrer afin de revivre encore une fois ce traumatisme ayant bercé mon adolescence. Puis je frappe. Rien ne se passe. Je me remets alors à revivre mes émotions passées, et assène de nouveaux coups sur l'arbre. Après 10 nouvelles minutes, mon poing traversa l'épaisseur de l'arbre. La petite onde de choc qui en résultat fragilisa la base de l'arbre qui céda sous l'impact presque aussitôt. Ainsi un second arbre perdit la vie. Mais je ne me relâchais pas pour autant. Je dois améliorer cette technique. Un amiral de la marine ne doit pas commettre d'erreur. Alors je n'en ferai pas. Mes techniques seront impeccables, efficaces, rapides et discrètes en cas d'assassinat.

Je concentre ma force et frappe dans un nouvel arbre. Je frappe, frappe encore et encore. Ma cible s'abîme au fil de mes frappes. Mais elle est encore bien loin de céder. Je donne des coups de plus en plus fort. Cette fois, afin d'atteindre l'état dans lequel je dois être, il me faut moins de temps. 9 minutes peut-être. L'arbre finit lui aussi par céder sous la pression que j'exerce sur son tronc. Je réitère cette opération plus de trente fois, et fais donc sombrer autant d'arbres. Le soleil commence à se coucher sur l'horizon quand je termine. Je décide donc de passer la nuit ici. Je monte sur un arbre encore en vie afin d'élire domicile dans ses branches, évitant ainsi les nuisibles au sol.

Je me réveille le lendemain matin, éclairé par les rayons du soleil. A cet instant, en ouvrant les yeux, je me rend compte du carnage que j'ai fait. Il y a presque une quarantaine d'arbres sur le sol. C'est à cet instant que je me dis
'Et merde … J'aurais ptet pu utiliser ceux que j'avais déjà frappé au lieu d'en prendre un neuf à chaque fois … Mais bon, trop tard …' Je ne pense pas aller en prison pour ça. Et puis franchement, qui va aller vérifier le milieu d'un forêt sur une île aussi petite que Troop Erdu ? Bref. Je me relève, puis descends de l'arbre.

Je me dirige vers le petit village, de l'autre côté de la forêt, après avoir traversé cette dernière. Mes provisions arrivent à leur terme. Je dois donc me procurer de la nourriture, une trousse de médicaments, au cas où, des armes si je peux, un sac pour mettre le tout, et tout ce que je peux emporter en fait. La journée de travail commence pour les braves travailleurs de l'île de Troop Erdu. Ils partent au travail. Les gens du bled ont des jobs divers et variés. Ça peut aller de l'ébéniste, en passant par la pêche pour terminer avec la chasse ou la construction. Une fois qu'ils sont tous sorti, j'attends un peu pour vérifier qu'il n'y a vraiment plus personne et ainsi éviter de me faire attraper. Dix minutes s'écoulent, aucun bruit, aucune personne en vue. Je sors donc de ma cachette, un petit buisson, et pousse la porte de la première cabane. La porte ne semble pas fermée à clé. Bien sur, puisque tout le monde se connaît, qu'ils sont tous en famille, il n'y a aucune raison de se méfier les uns des autres …

Ça ne fait qu'arranger mes affaires tout ça … Il n'y a pas grand chose dans la première cabane, à peine de quoi survivre. Je prends tout de même le sac à dos qui traîne sur la chaise. Dans la salle de bain, je trouve une petite trousse de médicaments. Génial, ça me fera l'affaire si je tombe malade. Ce qui risque d'arriver, je le sens … Il me faut à manger. Puisqu'il n'y a rien de plus à voler dans cette maison, je décide d'en essayer une autre. Là, jackpot. Sur la table de salle à manger traînent plusieurs pains, des trucs en sachet, donc presque non périssable, deux bouteilles d'eau, une de vin … Je fourre le tout dans mon nouveau sac à dos. Puis je sors discrètement de la maison en m'éclipsant.



« Hey ! T'es qui toi ? Et … qu'est-ce que tu faisais chez moi ? »


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Dernière édition par Clotho le Lun 14 Oct 2013 - 17:31, édité 1 fois
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Chez lui ? Et merde … Je ne le crois pas … Il a fallut que je tombe sur le seul mec qui rentre chez lui parce qu'il a oublié quelque chose … Pour moi et ma chance légendaire … Il remarque mon nouveau sac à dos.« C'est pas à toi ça. C'est à Peper ! » Il commence à crier. Il va rameuter tout le bled cet abruti. Il semblerai que je n'ai pas le choix. Je cours vers lui et lui administre une droite tout en contrôlant ma force afin de ne ni le transpercer, ni le propulser contre une maison et qu'il finisse en flaque coulant le long du mur. Mon coup le fait tomber au sol directement. Il n'a pas le temps de terminer son cri. Je regarde rapidement à droite, à gauche, derrière. Personne ne semble se présenter. Ouf. Je peux respirer. Mais ce n'est pas le moment de ramollir quand même.
Mais par manque de chance, alors je suis en train de tourner le dos et d'avancer vers les buissons, une espèce de bestiole que j'ai encore jamais vu apparaît devant moi, sautant du buisson où je voulais aller. On dirait un coq, mais version géante, puisque celui-là doit bien faire un mètre cube …  Il ouvre son bec, et me fait voir ses dents.

Il n'espère quand même pas me manger le volatile … La bestiole me charge. Comme elle n'est pas très rapide, j'esquive en sautant à droite. Sauf que cette saloperie de volaille ouvre son aile droite, ce qui me propulse contre le mur de la maison que je viens de cambrioler. Le volatile est en face de moi pendant que je me relève. Cet empaffé m'a fait mal en me projetant comme ça. Je crois que je vais avoir des bleus d'ici ce soir … Il me charge. Je reste stoïque. Quand il est à un mètre de moi, bec en avant, je glisse entre ses pattes et donne un violent coup de pied sur ces dernières. Résultat, le monstre se retrouve déséquilibré, et s'écrase sur le toit de la maison. Ne pouvant pas me permettre de me faire pourchasser par ça, je saute en l'air, et atterrit dessus en donnant un violent coup de poing.
Heavy punch Bien évidemment, je n'y mets pas toute ma force, car je n'ai pas envie de tuer la volaille, seulement l’assommer assez fort pour avoir le temps de fuir.

Malheureusement, la maison sur laquelle nous étions ne tient pas le choc et s'effondre. On se retrouve donc à l'intérieur de la maison, le toit s'étant écroulé sous mon attaque et la masse de la bête. Je sors rapidement par la porte. Pas le temps de laisser un mot, les villageois vont débarquer dans pas longtemps. Et si je suis encore dans les parages, je devrais tous les combattre pour partir. Donc je prends mes jambes à mon cou et change de tactique. Je cours aussi vite que possible sans regarder derrière moi. Mon sac est bien accroché, ma cape bien serré autour de mon corps, mon poignard tient toujours en place. J'entends déjà les villageois crier en découvrant ce qui s'est passé. Conclusion, j'ai bien fait de foutre le camps. Ce n'est pas une fuite, mais un replis stratégiquement nécessaire afin de pouvoir continuer mes périples. Je cours droit devant, sans forcément regarder où je mets les pieds. A cause de ma vitesse, j'ai du mal à voir où je vais. Et ce n'est que lorsque je m'écrase contre un truc moelleux que je pense avoir fait une bêtise. Un cri retentit, et la chose bouge tandis que le recule.

Cette chose est blanche, moelleuse, plumé, et capable de crier. Sa taille est d'environ …
oh non … Pas ça. Pitié, tout sauf ça ... La chose se retourne, et mes déductions se révèlent exactes. Cette chose est en fait un autre spécimen de coq géant. Il ne semble vraiment pas content que je l'ai percuté de plein fouet visiblement … Les copains qui sont avec lui non plus. Ils me regardent avec de la colère dans les yeux, et une envie animale de chair fraîche tout en caquetant. Comment faire comprendre à des poulets géants carnivores qu'on est pas de la nourriture ? Si vous allez la réponse, surtout n'hésitez pas à me la donner … Je pourrais courir, bien sûr. Mais qui me dit que ces poulets ne peuvent pas courir aussi vite que moi, voire plus vite, qu'ils n'ont pas une meilleure endurance … ? La seule chose dont je suis sûr, c'est que j'ai plus de force qu'eux, puisque j'ai réussis à assommer l'un d'entre eux. Je vais donc les combattre par la force. Et voilà. A peine ai-je terminé mes pensées que le volatile dans lequel je suis rentré me fonce dessus. Comme je ne suis pas loin, il n'en a pas pour longtemps. Je serre mon poing et lui envoie un uppercut dans la glotte. Le coup est tellement puissant que le coq se soulève et retombe au sol un peu plus loin, assommé.

* Excellent entraînement pour toi mon pt'i Clotho. Frapper les poulets et les battre tout en mettant juste ce qu'il faut de force pour les assommer, mais sans en mettre de trop pour ne pas les faire décoller du plancher. Ça va être costaud, car il faut bien doser la puissance, ne pas se laisser surprendre, car quand je suis surpris, je frappe avec toutes mes forces. *

Essaie numéro 2. Trois poulets s'approchent en piaillant et en battant des ailes, comme s'ils avaient la moindre chance … s'envoler … Le dernier mot pensé reste dans ma tête car les trois volatile décolle du sol avec une aisance déconcertante. Mais c'est vrai que ça peut voler ces trucs là si on ne leur coupe pas le bout des ailes. Or, comme ils ont l'air sauvages et en liberté, on peut en déduire que tel est le cas. Donc, ils peuvent voler … Youpi ! Attaque plongeante dans les airs … Bon, je meurt aujourd'hui, maintenant, là, immédiatement ou en cet instant ? Et puis merde. Option F, jamais ! Les piafs descendent vers moi rapidement, bec ouvert, faisant un raffut du tonnerre. J'esquive le premier et contre attaque avec un coup de tibia dans la tête tout en sautant et en me retrouvant à l'envers. Il en reste deux en l'air encore, tout près de moi. Je me retourne comme je peux, charge mon poing, et frappe violemment en tendant mon bras en avant qui atteint la joue droite du second poulet. Malheureusement, le troisième est déjà sur moi.

Il m'attrape dans son bec. Je rabats donc mes bras près de mon corps et les utilise de manière à empêcher le bec de l'oiseau se refermer sur mon corps. Je ne sais pas s'il serait capable de me tuer, mais ses petites dents aiguisés pourraient me blesser, c'est sur. Et comme je n'ai pas besoin de blessures, je vais m'abstenir de faire la rencontre de ces dents. Je pousse fort avec mes bras de manière à lui ouvrir bien grand la bouche, comme s'il avait un rendez-vous chez le dentiste. J'en profite même pour faire le traditionnel 'Ahhhh'. Le volatile finit par se cracher au sol à cause du déséquilibre que je lui cause. Bah oui, conduire et avoir quelque chose dans la bouche qui gesticule en même temps, c'est pas facile. Entre manger et conduire, il faut choisir. Je m'écrase et atterrit sur un autre animal. Et bien sur, ce dernier se met en colère et essaye de me piquer avec son bec. Commençant à en avoir un peu marre, je lui attrape le bec avec mes deux bras, bande mes muscles, prends appuis sur mes jambes, tend mon bassin en avant, puis le tend en arrière.

Ceci fait bouger tout mon corps. En ayant rapproché nos corps, mes bras se sont vu pliés. Avec le mouvement actuel, mes bras sont attirés vers mon corps, le poulet suit donc le mouvement, sans avoir le choix. Tout en faisant cela, j'incline mon corps légèrement vers l'arrière. Le poulet passe par dessus mon corps. On dit merci la force centrifuge. Je le lâche une fois qu'il m'est passé par dessus et est en direction de ses copains. Et là, c'est le strike. Du premier coup, toutes les quilles tombent. Heu, pardon. Je veux dire, tous les coqs tombent par terre. J'en profite pour prendre mes jambes à mon cou sans demander mon reste. Je pars dans la direction opposée à celle où j'ai lancé l'animal. Mais à peine ai je fait un pas que j'entends des voix humaines. Elles me disent de ne pas bouger.

« Non mais vous êtes tarés les gars ou quoi ? Ces bestioles vont se réveiller et vous voulez taper la causette ? Sans moi, désolé ! »

Ils pointent leurs lances vers moi, et les animaux commencent à se relever. Et merde. Je n'ai pas été assez rapide … Soit je reste et affronte les poulet encore une fois puis les humains, soit je me barre et espère que les poulets s'en prendront aux humains et que ces derniers survivront, ou alors je peux encore combattre les poulets, aider les humains et m'enfuir. Non, décidément, mon choix est fait. Tel un jet de particules composé de photons, je détale aussi rapidement que possible, ne laissant qu'une traînée de poussière dans mon sillage. Au diable les habitants. Dans le pire des cas, il se feront bouffer et me foutront la paix.


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Dernière édition par Clotho le Lun 14 Oct 2013 - 17:34, édité 1 fois
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Je m'avance donc dans le boiset dans l'espoir de fuir de cette zone qui semble totalement hors de contrôle. Je laisse volontairement les humains en proie avec les volatiles. Comment se débarrasser de deux problèmes en une seule fois … Je peux déjà entendre les hommes crier et implorer les volatiles qui caquettent plus fort. Je m'imagine les lambeaux de peau par-ci, du sang par là, une jambe dans la bouche d'un volatile pendant que le reste du corps gesticule sur le sol. J'arrête ma course en ralentissant. Les cris retentissent encore, augmentant de volume. Je grimpe dans les arbres et saute en l'air dans l'espoir d'apercevoir la scène.

* Mais qu'est-ce qui se passe bordel ? Pourquoi je pense à ça ? Pourquoi je m'arrête ? Qu'est-ce que j'en est à faire ? Je ne les connais même pas en plus … Alors pourquoi ça me fait ça ?! *

Sans que je ne comprenne pourquoi, mon corps fait demi-tour. Je me retrouve à courir pour aller sauver les abrutis. En quelques minutes, je re-surgis. L'endroit est transformé en champ de bataille. Les humains, armées de leur fourches tentent de repousser les volatiles comme ils peuvent. Il y en a trois à terre, menacés par les coqs, leurs armes hors de portée. Ils sont foutus s'ils ne font rien.

« Mais roulez bande d'abrutis ! Vous voulez vous faire bouffer comme des p*tain de ver de terres par des saloperies de poulets géants ou quoi ? Bougez-vous le cul !

Ils obéissent et se roulent sur le côté, évitant les attaques perforantes des becs qui viennent se planter sur le sol. Ils sont vraiment stupides ces humains … Oui, je sais, j'en suis un. Mais moi, je suis l'exception qui infirme la règle. Je suis ptet idiot, mais pas au point de rester immobile quand je suis attaquer par des poulets géants carnivores qui veulent me becter. Faut être complètement taré et ne rien avoir dans le ciboulot pour rester planté comme un manche. Mais passons ce petit détail. Je fonce sur le premier volatile et lui envoie une droite au niveau de l'aile. Il fait plusieurs tonneaux en roulant sur lui même avant d'aller s'écraser contre un arbre, voyant de petites étoiles. Les autres continuent d'attaquer leur proies sans relâche qui commencent à montrer des signes de fatigue. Je saute et donne un coup de pied au second, l'envoyant également valser plus loin.

Cette fois, il semble que j'ai leur attention. Ils me regardent de nouveau et commencent même à me charger. Bien. S'ils ne sont pas trop cons, les autres vont en profiter pour s'enfuir. Mais comme ils sont des dégénérés mentaux, j'ai un doute quand à leur capacité à réfléchir et choisir la meilleure option … Les poulets sont proches de moi désormais, environs deux mètres. J'attends que la distance se réduise jusqu'à 1 mètre, j'arme ma jambe droite, me laisse glisser sur le sol tout en faisant une petite rotation de façon à être face à l'animal le plus à ma droite. Et là, je balance un bon coup de genou dans ses pattes. Il perd l'équilibre, et bascule sur sa gauche, se qui crée une réaction en chaîne faisant tomber tous les autres poulets. Ils s'écrasent sur le sol violemment. Je vais vers les habitants, les relève rapidement, puis les pousse vers le village.


« Dégagez d'ici, rentrez chez vous. Ne vous retournez pas, je vais m'occuper de distraire les volatiles encore un peu.
Merci, tu nous as sauvé la vie.
Bah ptet que si vous n'étiez pas aussi stupide je n'aurais pas eut besoin de le faire … Mais dégagez! »

Ils se mettent à courir pour retrouver leur village, sans se retourner. Déjà, ils ont compris mes ordres, c'est pas mal pour des crétins pas finit … Mon dos me fait souffrir. C'est en cet instant que je comprends le violence du choc avec le poulet qui m'a projeté contre le mur de la maison. Des Ecchymoses apparaissent sur mon corps. Saloperie de poulets. J’attrape le poulet le plus proche de moi, le fait tourner en l'air, ce qui devient de plus en plus facile grâce à la force centrifuge. Puis je le lâche de façon à ce qu'il fonce sur les autres. Il les percute violemment, et tous semblent en train de faire un bon gros dodo étoilé. Ce fut la dernière fois où je vis ces drôles d'animaux, car je m'éloigne dès lors pour une zone plus sure dans la foret où je ne risque pas de rencontrer d'autres animaux de ce genre. Pourtant, c'est bien la première fois que j'en vois, alors que j'habite ici depuis des années … Quelqu'un les aurait introduit ou importé ici ? Sujet à débattre plus tard. Je suis quand même content de voir que ma technique peut abattre un arbre et m'être utile quand j'en ai besoin. Là, sous le coup de l'adrénaline libérée par mon cerveau à cause du danger de la situation, ma force a augmentée ainsi que mes réflexes. On dit merci la dopamine. Mais si je ne suis pas en danger, je dois quand même être capable d'utiliser cette technique avec tout son potentiel. Donc, je reprends l'entraînement sans tarder. Je me fais une promesse en même temps : ne plus jamais essayer de champignons que je ne connais pas, car visiblement, ça donne des hallucinations.


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