Les pilulles du viol refont surface ...
Mes paupières sont lourdes, très lourdes. Le choc reçu auparavant de me laisse pas indifférent quant à la douleur que je suis entrain de ressentir. Allongé au sol, le ventre à terre, mon visage trempe dans de la glace fondu au beau milieu d'un terrier. Mais aucuns souvenirs n'osent me revenir pour m'aider avec ce fichu trou noir. Mes habits sont à moitié brûler alors que je me trouve dans une caverne glacière. Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer mais il semblerait que j'ai été victime d'une attaque et pas des moindres. Un mal de crâne pas possible qui s'en suit de gloussement respiratoire rejetant les déchets rougeâtre à l'intérieur de mon organisme. Cela témoigne de mon état désastreux. Mes yeux se ferment lentement et me plonge dans un sommeil profond ...
Quelques heures plus tard, le soleil se lève et me laisse au découvert de ce froid hivernale pouvant tué n'importe quel homme ne portant pas les couches de vêtements suffisantes. Alors rester dans cette grotte était surement le meilleur moyen de pouvoir survivre pour le moment. Bizarrement, un tas de fruit se trouve à mes côtés, prouvant que l'endroit où je me réfugie actuellement est bel et bien habité. Malheureusement, je ne peux pas me permettre de partir. Je n'ai plus d'énergie et les gelées matinales ne m'aident pas tellement dans cette quête à la remise en forme. Mais les quelques fruits présents vont pouvoir me remettre un minimum sur pieds. Et alors que j'engloutis un maximum de nourriture, un souvenir me revient et me rappel rien qu'un instant le pourquoi du comment la raison de l'état de mes habits. L'un de ces fruits m'avait provoquer de forte chaleur corporelle au point de calciner les trois quart de mes biens. Au départ, je pensais à un fruit du démon mais en faite non. Ça devait être encore une de ces choses bizarroïdes que l'on retrouve partout sur cette mer nommée Grand Line.
Les baies rouges et les framboises y passent mais ma faim grandit de plus en plus et mon appétit ne fait qu'aspirer la montagne de fruit en face de moi. Jusqu'au moment où j'aperçois en vitesse en grosse baie à double face mais comme je le dit, mon ventre engloutit tout. C'est le début d'une fin de repas qui s'annonce alors. Le gout amère et répugnant de cette baie mystérieuse ne me faisait pas que du bien. Des tournis me prennent soudainement la tête et des nausées me prennent la gorge. Je ne me sens pas très bien, je dois prendre l'air. Sortant à moitié nu avec un haut de maillot déchiré et un bas de pantalon que l'on peut désormais appeler short, je retrouve mes esprits rapidement grâce au froid présent me rappelant l'endroit où j'étais, Drum.
Parcourant les plaines blanches infinies, je me préoccupe de retourner vers la crique de départ, là où on a laisser flotter le lady million peut de temps au paravant. Mais à ma grande surprise, aucun coéquipier ne m'attendait ni même le navire nous ayant amené jusqu'ici. La place est vide, témoignant de l'absence de mes camarades. Etaient ils partis sans moi ? La marine a t-elle perquisitionné le batiment ? Tant de question me trotte subitement dans la tête, faisant monter en moi le doute et l'insécurité. Mais que c'était il passé ? Il me faut des réponses à mes questions et au plus vite. Mon regard scrute l'horizon que m'offre cette mer de glace mais rien n'y fait, la brume des alentours ne m'offre aucuns résultats. Je regarde alors derrière entre deux vagues de vent enneigées et j'aperçois une tour fumante tout en déchiffrant des cris témoignant des derniers actes commissur l'île. Je sais désormais où commencer mes recherches.
Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Dim 27 Déc 2015 - 15:32, édité 1 fois